par Oiki Ran » Ven 22 Oct 2004 - 4:04 Sujet: Re: Le duo maléfique
Bonsoir,
Voila comme prevu la suite. On verra Leia, Luke et Mara ( j'espère que leur personnification est bonne) et mes deux méchants avec une mort ( trop rapide?) d'une connaissance.
Dites moi tout ce qui vous passe par la tête!
Voila, trêve de bavardage, en avant!
Bonne lecture!
2e partie :
Coruscant, presque six mois plus tard:
Leia Organa Solo s’arrêta sur le seuil de l’antichambre de son bureau, là où travaillaient ses secrétaires. Elle hésitait à aller plus loin. Pourtant chez elle ça lui avait semblé être la meilleure idée qu’elle ait eut depuis bien longtemps, mais maintenant l’idée ne lui semblait plus du tout attrayante. Depuis plus de six mois, elle ne faisait que de s’occuper de ses adorables enfants avec son mari, et aujourd’hui elle avait craqué. Élever des jumeaux était un travail à plein temps et elle n’avait vu l’extérieur de son appartement qu’une seule fois : le jour de la cérémonie de la victoire sur Thrawn. Aujourd’hui après trop de nuit sans sommeil, elle en avait eu assez et avait enfin compris qu’elle n’était pas sans failles et qu’elle devait respirer. Sous les conseils de son amie et assistante Winter, elle avait décidé de retourner travailler pour se détendre. Profitant d’une rare sieste simultanée de Jaina et Jacen, elle s’était éclipsée et s’était sentie presque honteuse lorsque ayant quitté son domicile elle avait senti un grand poids disparaître de ses épaules.
Maintenant à dix mètres de son bureau, ses enfants lui manquaient déjà et elle n’avait qu’une chose en tête : faire demi-tour pour aller les serrer dans ses bras. Elle n’eut pas le temps de le faire car ses secrétaires, Ellia et Ellie, la remarquèrent et lui sautèrent presque dessus. Leur présence lui fit tout oublier et la conforta dans sa décision. Elles lui avaient manqué pendant tous ces mois et Leia se fit un plaisir de répondre à leur mille et une questions concernant ses enfants et de leur montrer des holos pris par Han. Leia les regarda s’émerveiller devant ses bébés, et s’échanger des regards complices. Ellia et Ellie étaient des jumelles parfaites et Leia qui les connaissait depuis quelques années arrivait encore à les confondre. Elle les avait choisies pour leur efficacité mais aussi pour perturber ceux qui venaient négocier avec elle car elle avait appris très tôt que la moindre petite perturbation pouvait faire définitivement pencher la balance lors d’une négociation : en politique tout était bon pour gagner ! Les deux femmes devaient se rappeler des souvenirs d’enfance en regardant les holos des jumeaux, des souvenirs qu’elle aurait du elle aussi avoir son frère Luke.
Mais elle n’était pas venue au bureau pour déprimer ni pour discuter avec ses secrétaires, elle était venue pour travailler afin de se changer les idées, elle se dirigea donc vers son bureau laissant Ellie et Ellia reprendre leur travail. Elle franchit la porte de la pièce et alla s’asseoir à son bureau, dos à une des vues panoramiques les plus impressionnantes de tout Coruscant : encore un truc pour déconcentrer un interlocuteur. Elle regarda devant elle : tout était impeccablement rangé. Un travail signé Winter. Quelle amie précieuse c’était ! Plus surprenant encore, il n’y avait aucune datacarte aux positions ‘urgent’ et ‘très urgent’ de son bureau. Soit on avait omis de lui envoyer une copie, soit la galaxie avait bien changé depuis la mort de Thrawn ...
Elle consulta brièvement alors les autres datacartes qui se trouvaient sur son bureau et qu’elle ne connaissait pas. Il y en avait une qui traitait de la nouvelle mission du général bel Iblis contre un dissident impérial à nouveau, une autre traitait de manifestations anti républicaines sur une planète qu’elle ne connaissait pas et de la possibilité d’y envoyer Wedge Antilles et l’escadron Rogue ainsi qu’une petite flotte, il y en avait une vingtaine sur les dernières motions posées au sénat, et le reste était encore moins intéressant. Sur un coin de la table se trouvait la liste de tous ceux qui lui avaient un message de félicitation, il lui semblait que la moitié de la galaxie lui avait écrit. Aujourd’hui, elle n’était pas du tout motivée pour répondre à ces messages. Elle était venue pour faire quelque chose d’intéressant mais il semblerait qu’elle se soit trompée. Dommage... Elle se prépara à repartir chez elle lorsqu’elle se souvint de quelque chose que lui avait donné son frère, il y a de cela quelques années déjà. Pourvu que cette datacarte soit toujours là. Elle ouvrit son tiroir et la retrouva là où elle l’avait placé lors de son précédent rangement.
Des leçons simples pour apprendre à maîtriser la force, voilà en quoi elle consistait. Elle avait promis à Luke qu’elle deviendrait une Jedi comme lui, certes ce n’était pas avec cette datacarte qu’elle le deviendrait mais ça lui permettrait de le surprendre et de lui prouver que ce n’était pas des paroles en l’air.
Leçon numéro 1 : apprendre à se situer dans un petit espace délimité. La pièce ferait parfaitement l’affaire. Leia ferma les yeux et chercha la concentration au plus profond de son âme. Bientôt elle put distinguer des formes qui devinrent rapidement de plus en plus nettes : les murs, la baie vitrée derrière elle, sa bibliothèque, son divan et la table basse devant, la statue dans le coin, les cadres accrochés aux murs...
Leçon numéro 2 : percevoir la Force dans ce petit espace. La concentration se fit plus intense. L’air qui semblait jusqu’à présent inerte commença à s’embraser, à se mouvoir en flux très précis d’un objet à un autre objet, et même à l’illuminer. Elle n’était plus un être de chaires et d’os mais un être de lumière ! Elle compris peut-être pour la première fois ce qu’avait voulu vraiment dire Maître Yoda lors de l’entraînement de Luke. Elle arrivait même à percevoir l’énergie émanant d’Ellie et d’Ellia à travers le mur qui les séparait. Certes cette énergie était moins importante que celle qu’elle dégageait, mais elles n’étaient pas des Jedis. Elle découvrait un monde insoupçonné qu’elle avait déjà plusieurs fois frôlé.
Leçon numéro 3 : influencer la Force dans ce petit espace. Elle se choisit une datacarte et se focalisa dessus...
La sonnerie de son intercom la sortit brutalement de sa méditation et elle eut l’amère impression d’être réveillée d’un rêve féerique... A contrecoeur elle se ressaisit et répondit à l’appel. Elle eut la demi-surprise de voir apparaître le visage de Mon Mothma sur l’écran de son intercom.
« Bonjour madame la présidente... »
« Bonjour Leia. C’était donc bien vrai, vous êtes de retour ! Au fait comment vont les petits. »
« Très bien... »
« Parfait, j’en suis ravie. Mais au fait pouvez-vous venir à mon bureau, j’aimerais vous parler de quelque chose. »
Leia resta un instant muette, hésitant sur la marche à suivre, d’un côté si elle acceptait Mon Mothma n’allait plus la lâcher et adieu les moments privilégiés avec ses bébés, de l’autre elle voyait dans les yeux de son supérieur une lueur à laquelle elle n’avait jamais pu résister et qui était synonyme qu’il se passait quelque chose d’énorme. Une chose qu’elle détestait par-dessus tout c’est d’être en dehors du coup, d’observer tout depuis la touche. Elle sentait qu’il se tramait quelque chose de très important et elle se devait d’être aux premières loges, comme elle avait du entrer dans la rébellion pour délivrer la galaxie de la tyrannie.
« D’accord, j’arrive, je serai là dans cinq minutes. » Répondit-elle sentant qu’après tout elle avait bien fait de venir travailler aujourd’hui.
Cinq minutes plus tard, elle entrait dans le vaste bureau de la présidente de la Nouvelle République,et c'est avec une certaine surprise qu'elle découvrit qu’il y avait quelqu’un d’autre : un homme de cinquante-cinq ans de la taille de Han qu’elle ne connaissait pas. Alors qu’il se rapprochait d’elle pour la saluer, elle se demanda quel était son statut au sein de la République car la coupe de son habit trahissait une influence militaire mais il portait dessus un manteau léger qui était plutôt du style sénatorial. Après cette première inspection elle ne put rien conclure mais se garda bien de le montrer sur son visage.
« Leia, je vous présente le général-sénateur Wil Red-Nal. Wil, je vous présente la princesse Leia Organa Solo. » dit Mon Mothma en les rejoignant.
« Enchanté général-sénateur Red-Nal. » déclara la jeune femme en tendant la main.
« C’est moi qui devrais l’être, vos exploits m’ont rendu une seconde jeunesse et l’envie de reprendre un combat que je croyais perdu d’avance!» répondit d’une voix chaleureuse Red-Nal en lui serrant la main.
« Merci mais je n’ai fait que mon devoir et j’aurais aimé que plus de gens comprennent que la victoire était possible. Aujourd’hui c’est le passé et les regrets sont inutiles, le résultat est là. Je dois aussi vous avouer que votre titre me surprend un peu, je trouve qu’il y a une certaine inadéquation entre l’armée et la politique. »
« Je sais mais de la planète d’où je viens c’est intimement lié. »
« D’où venez-vous ? »
« D’Eciruem. »
« C’est une des nouvelles planètes qui sont entrées dans la Nouvelle République après notre victoire sur le grand amiral Thrawn. Le général-sénateur est le représentant de cette nouvelle faction du sénat. »
« Félicitation pour ce statut, c’est un rôle très important car il ne faut pas que nos nouveaux alliés se sentent exclus. »
« Merci, je suis ravi que cette place existe, elle était nécessaire et j’ai entendu que vous aviez joué un grand rôle dans sa création. »
Leia se contenta de sourire gracieusement, toute autre réponse serait inutile.
« Voilà maintenant que les présentations sont faites, il est temps de passer aux choses sérieuses et pourquoi je vous ai demandé de venir Leia. » conclut Mon Mothma en retournant derrière son bureau. « Désolé Wil, mais Leia revient d’un long congé et je sais qu’elle n’est pas au courant des dernières nouvelles, alors je devrais faire un petit récapitulatif pour la remettre à jour. Je sais que vous connaissez le sujet par cœur et j’espère que ça ne vous dérange pas. »
« Faites, madame Organa Solo doit savoir précisément ce qu'il se passe. »
Mon Mothma, à l’aide d’holos, lui parla de l’Empire. Elle lui raconta qu’il y a presque six mois de cela était apparu un nouveau personnage au sein de l’Empire, Sirt Williams, qui avait des idées en totale contradiction avec celles de ses prédécesseurs : au lieu de la guerre, il voulait la paix. En outre, il ne voulait pas l’imposer, il avait affronté son principal rival, le détestable Armin, dans un vote soumis à des représentants dans tout l’Empire. Grâce à un attentat raté d’Armin contre lui lors de son discours présentant sa vision du futur, Sirt Williams devint le nouveau leader de l’Empire. Depuis son entrée en fonction, il n’y eut plus aucune attaque de l’Empire contre la Nouvelle République et selon les services de renseignement, Williams faisait tout pour consolider son territoire actuel. Enfin, la semaine dernière, le haut conseil de la Nouvelle République reçu un message provenant de Williams leur proposant de signer un traité de paix entre leurs deux gouvernements. Red-Nal avait été choisi pour négocier au nom de la Nouvelle République car l’Empire occupait des planètes qui avant la croisade de Thrawn appartenaient à la République, et bon nombre d’autres points devaient être clarifiés.
« Il suffit que je m’absente quelques temps pour que tout aille mieux. » observa Leia ironique. « Devrais-je en tirer certaines conclusions ? »
« J’espère que non, Leia ! La Nouvelle République a trop besoin de vous et a hâte de vous revoir reprendre le travail. »
« Qu’attendez-vous exactement de moi ? » demanda Leia sérieusement. Elle faisait de la politique depuis bien trop longtemps pour savoir que le partage de cette information n’était pas anodin, surtout qu’on ne l’avait pas tenue informée de l’évolution de la situation ces derniers mois.
« Toujours égale à vous-même Leia, je vois que vous n'avez rien perdu de votre talent durant votre absence. » remarqua la présidente avec une lueur malicieuse dans les yeux. « J’ai toute confiance en Wil, mais ce qui arrive nous l’attendons depuis si longtemps et je ne sais pas s’il est vraiment à la hauteur. Depuis plusieurs jours nous discutions de ce point et nous sommes arrivés à la conclusion que Wil a besoin d’un conseiller qui puisse l’aider à lire le jeu de Williams. A ce niveau, peu de gens pouvaient faire l’affaire et nous hésitions entre le sénateur Fey’lya et l’amiral Ackbar. Aujourd’hui nous devions prendre la décision, et l’on m’a appris que vous étiez de retour... Je pense que vous êtes la personne idéale pour accomplir ce rôle car c’est votre rêve depuis si longtemps, et puis vous pouvez rester en retrait et vous occuper de tes enfants. Il me reste qu'à vous demander : acceptez-vous ce rôle ? »
Leia resta silencieuse, il lui semblait qu’elle était face au moment le plus important de sa vie, elle pensa alors à son mari, à ses enfants, à son frère, à son père adoptif, à sa mère et à son père, à Alderaan, à ses amis, à son passé et à son futur, à tout ce qu’elle avait accompli tout au long de sa vie et à tout ce qu’elle rêvait et espérait faire, en un seul mot à sa vie.
« Non, je refuse ce rôle. » dit-elle à la grande surprise de ses interlocuteurs. « Je ne veux pas de ce rôle de conseiller, je veux négocier avec Williams. Désolée de vous le dire ainsi général-sénateur mais je suis la personne adéquate pour réaliser cette négociation, par mon passé je représente bien mieux la Nouvelle République que vous, et vu l’enjeu, la population voudra quelqu’un de confiance pour négocier cette paix. »
Red-Nal prit quelques secondes pour digérer ce qu’elle venait de dire avant de répondre.
« Ce serait vous mentir de vous dire que je suis heureux d’entendre cela, mais je vous comprends et je comprends aussi que c’est la bonne décision à prendre, vous conduirez la négociation et j’espère que j’aurais l’honneur d’être votre conseiller. »
Leia poussa un soupir de soulagement, elle n’aimait pas parler ainsi surtout à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas mais elle savait aussi qu’elle prenait la bonne décision, la paix avec l’Empire devait être négociée par un héros de la rébellion.
« J’accepte volontiers votre offre général-sénateur, je serais ravie de vous avoir à mes côtés pour cette négociation. Après Endor, nous allons à nouveau écrire l’Histoire. »
Coruscant, au beau milieu de la nuit
Luke Skywalker descendit en deux bonds de son aile-x, enleva sa combinaison de vol orange et la rangea dans la soute de son appareil où se trouvait le reste de ses affaires. Il prit ce qu’il devait et referma la soute. Après une dernière vérification de son engin, il le verrouilla et quitta le hangar. Il en avait cinq minutes pour rentrer chez lui : on était privilégié ou on ne l’était pas ! Bizarrement cette nuit-là il se sentait heureux, il aurait voulu crier sa joie à tout Coruscant mais ça n’aurait pas été bon pour son image. C’était un sentiment qu’il n’avait plus éprouvé depuis quelques mois déjà et il était sûrement dû au fait que son voyage s’était bien passé, non, disons qu’il s’était déroulé de façon moins pire que les précédents ! Il revenait de Mon Calamari où il y avait rencontré quelqu’un qui avait un gros potentiel et qui voulait apprendre à le transcender, de plus elle lui avait semblé infiniment sympathique et l’avait encouragé à poursuivre sa quête. Elle s’appelait Cilghal, il lui avait promis de la rappeler lorsqu’il commencerait les leçons. Malheureusement, il était resté plus longtemps que prévu là-bas et il n’avait pas pu passer sur Dathomir comme prévu, toutefois il avait reçu un message qui l’informait que là aussi il y avait une candidate pour son académie. Enfin il avait reçu un message de Lando qui lui signalait quelqu’un d’intéressant dans la citée maintenant déserte des nuages de Bespin. Que des nouvelles encourageantes qui lui faisaient oublier les désillusions passées ! Et il y avait une dernière chose... Il était passé près de Kessel et avait senti, l’espace d’une seconde, une puissance incroyable. Le moment-même, il avait des réserves mais maintenant qu’il y pensait...
Luke tapa le code adéquat sur le clavier commandant l’ouverture de la porte de son appartement et entra suivi de son fidèle R2-D2 qui l’avait suivi en silence. Le petit robot alla directement se brancher à son terminal préféré tandis que Luke alla déposer ses affaires dans sa chambre. Ensuite, guidé par les cris de son estomac, il alla dans sa cuisine pour se ravitailler. Ce qui était bien lorsqu’on avait faim, c’était qu’on pouvait manger sans gêne de la nourriture plus que moyenne et en redemander !
A cause du décalage horaire que provoquaient les vols spatiaux, il ne se sentait pas fatigué et il décida donc de voir qui l’avait appelé durant son absence. Il se plaça devant l’intercom et lança la séquence des messages enregistrés : il y en avait une dizaine de sa soeur sans et avec ses enfants, une vingtaine provenant de personnalités diverses au sujet de sa future académie Jedi, une trentaine l’inventant à des cérémonies plus ennuyeuses les unes que les autres, et plein d’autres messages. Bon, courage, il n’avait qu’à voir le bon côté de la chose, avec toutes ces réponses à envoyer, il n’aurait aucun problème pour s’endormir après, pourvu seulement qu’il ne s’endorme pas pendant !
Cela faisait une heure qu’il regardait, classait, effaçait, et répondait à ses nombreux messages lorsqu’il tomba sur un nom qui lui était inconnu. Au premier abord il voulut effacer le message sans le voir mais un frémissement de la Force l’en dissuada. Habitué depuis quelques années à faire confiance à ce qu’il ressentait à travers la Force, il lança le message. Le visage d’un homme vieux apparut devant lui, il était presque chauve mais ses yeux gardaient une vigueur qui ferait envie à plus d’une personne, il avait le teint hâlé et de profondes rides synonymes d’une grande exposition au soleil. Pendant les premières minutes du message, l’homme resta muet puis se rendant compte que cela enregistrait, il se mit à parler.
« Chevalier Skywalker, je me nomme Nhoj Grob et viens d’apprendre très récemment que vous êtes lancé dans la difficile tâche de ressusciter l’ordre Jedi. Je peux vous aider. A première vue ce message va vous sembler bizarre car vous avez vaincu l’Empereur il y a déjà cinq ans, mais je vis dans un royaume fort reculé d’une planète de la Bordure Extérieure et les informations nous arrivent au compte-gouttes, surtout lorsqu’on n’est pas roi. Notre roi n’est pas un dictateur mais notre accès à l’information est limité et les communications vers la galaxie sont difficiles à avoir. Je me devais cette petite introduction pour expliquer le retard de mon message. Je vous ai dit que je pouvais vous aider, vous vous demandez sûrement comment. Voilà: ma mère adoptive était une Jedi et elle travaillait avant l’Empire dans leur bibliothèque. Il lui a fallut beaucoup de temps pour me révéler ce terrible secret qui pouvait nous tuer tous les deux, mais elle avait confiance en moi. Elle m’a aussi révélé que la nuit de la Purge, elle était au temple et qu’avec quelques-uns autres de ses condisciples elle avait fuit, évitant de justesse la mort. Ce n’était pas qu’elle craignait la mort mais avant de fuir, elle était passé par la bibliothèque et avait téléchargé sur quelques datacartes des informations sur les Jedis et leurs enseignements. Certes elle n’a pas eut le temps de tout télécharger mais ces datacartes sont loin d’être négligeables. Ma mère a toujours su, même aux heures les plus sombres, que quelqu’un reprendrait le flambeau et elle voulait que ces informations lui servent au cas où cette personne n’aurait aucune connaissance du passé. Hélas, elle est morte depuis mais pas son intention : ces datacartes vous reviennent. Encore une chose, s’il m’est difficile d’envoyer des messages, il m’est encore plus difficile de quitter la planète, il vous faudra donc réaliser le voyage jusqu’ici pour récupérer ces précieuses informations. Les coordonnées de ma planète ainsi que celle de mon habitation sont jointes à ce message. J’espère chevalier Skywalker que vous ne me prendrez pas pour un fou et que j’aurai l’honneur de vous voir très bientôt. Que la Force soit avec vous ! »
Luke resta perplexe un long moment, regardant le vide en se repassant le message dans sa tête. Ca avait l’air si beau et l’homme semblait si sincère, pourtant la Force ne lui apportait pas la réponse qu’il attendait. Ce n’était pas une réponse nette mais quelque chose de beaucoup plus contrasté, une impression de doute et de flou, comme si la Force lui disait que tout pouvait arriver. Il avait toujours cru que la Force apportait LA solution au problème, même s’il ne l’écoutait pas toujours, aujourd’hui il comprenait que des choix ne pouvaient qu’être fait par lui. Il décida donc de regarder une deuxième fois, une troisième fois et une quatrième fois ce message pour se forger son avis, et lorsque l’heure serait convenable d’aller demander l’avis de quelqu’un. Et peut-être qu’il allait aussi méditer...
A bord du yacht l’Aventure, en approche d’Exocron
« L’histoire que tu viens de me raconter est intéressante, mais si les principaux négociateurs ne sont pas représentatifs, les émeutes de Sinnet risquent bien d’être inefficaces. », déclara Ambool en observant la planète Exocron grandir par le hublot de l’appareil.
Williams et lui étaient dans leur salon privé à bord de l’Aventure, discutant une fois de plus de leur immense machination.
« Tu oublies un détail mon petit. », répondit Williams après avoir tiré sur son cigare.
« Lequel ? »
« Antilles. C’est un homme fondamentalement bon, dès qu’il apprendra l’histoire, il jouera notre jeu et plus rien ne saura nous arrêter. »
« Il nous faut donc quelqu’un pour lui apprendre cette histoire ou pour le mettre sur la voie. », dit alors Rhok en buvant une gorgée de l’excellent whisky qu’ils s’étaient servis avant leur conversation.
« Rhok, tu me surprendras toujours ! Ton génie est égal au mien, j’ai été vraiment chanceux de te rencontrer, je n’aurais pas voulu t’avoir comme ennemi. », s’exclama Williams en se penchant en arrière dans son fauteuil en cuir. « Rassure-toi, quelqu’un est là-bas pour entraîner Antilles dans notre piège. »
« De confiance j’espère ! »
« De la famille du capitaine de notre flotte. Maintenant que j’ai fait mon rapport, j’attends le tiens mon petit. »
« Mon maître comme prévu j’ai été voir Raloc, au début il ne m’a même pas reconnu. Je lui ai fait part de sa mission, il n’était pas chaud d’être sous mes ordres mais votre nom et vos moyens l’ont convaincu. »
« Tu vois, je te l’avais bien dit qu’il était plus facile de détruire une planète que de l’argent. Palpatine a tué mes parents et ma famille mais n’a rien pu faire contre mon héritage. Et puis j’ai été bien inspiré lorsque j’ai acheté toutes ces actions bothannes, vingt-quatre années de croissance : ça rapporte ! Mais vas-y, continue. »
« L’affaire Karrde est bien lancée donc. L’affaire Spectre suit son cours, Bel Iblis pourchasse toujours la flotte fantôme et bientôt il comprendra que sa technique n’est pas la bonne. », Ambool regarda alors le chrono attaché à son poignet gauche, « Et l’affaire Skywalker vient de commencer, ces premières heures vont être cruciales, il doit mordre à l’appât ! »
« Avec un Jedi rien n’est jamais sûr mais j’ai confiance... Et puis s’il ne part pas, on trouvera une meilleure idée. Ne nous laissons pas perturber par cela maintenant, une autre affaire nous occupe. »
En effet, le yacht venait de se poser sur Exocron, à Rintatta City pour être plus précis.
Ambool et Williams sortirent de l’appareil lorsque les moteurs furent à l’arrêt, Rhok menait la marche tandis que Williams suivait se grattant distraitement la barbe, qui était fausse d’ailleurs. Le déguisement était rudimentaire, surtout comparé à ceux d’Ambool, mais il ne devait servir qu’à les faire pénétrer chez Car’das : à première vue on ne devait pas le reconnaître.
Un petit home vint à leur rencontre dès qu’ils eut quitté la piste d’atterrissage du yacht.
« Mon maître, voici Entoo Nee, l’homme qui va nous conduire à Jorj Car’das. », puis Ambool se tourna vers leur interlocuteur, « Entoo Nee je vous présente mon maître, Jac Rebau, une ancienne relation du vôtre. »
« Monsieur Williams, vous connaissiez donc mon maître avant. »
« C’est exact, nous avons partagé une expérience très intense autrefois. J’aimerai la revivre encore une fois. », répondit Williams avec son sourire le plus intense.
« Bizarre, M. Car’das n’arrive pas à se souvenir de votre nom et donc de votre passé. »
« Les noms changent, mais rassurez-vous, lorsqu’il verra mon visage il se souviendra. », le rassura Williams en lui lançant son regard le plus perçant, celui qui faisait devenir son interlocuteur son esclave.
« Nous y allons donc. »
Les trois hommes quittèrent l’astroport et montèrent dans le speeder de Nee, il leur indiqua la petite maison nichée au flanc d’une montagne proche de la ville comme étant leur destination.
« Sa maison ? » demanda Williams un peu incrédule : cela ne correspondait pas au personnage.
« Plutôt sa porte d’entrée, monsieur. » rectifia le serviteur de Car’das.
Non, il n’avait pas changé finalement, toujours le même standing.
Ils mirent une dizaine de minutes pour arriver à la maison, dedans ils empruntèrent à un ascenseur qui les emmena au cœur de la montagne. Ils débouchèrent sur un jardin qui semblait bien plus immense qu’il l’était réalité, une porte s’ouvrit non loin d’eux et ils durent quitter à regret cette vision enchanteresse.
De l’autre côté de la porte se trouvait un salon aménagé avec soin, une table basse sur laquelle se trouvaient trois verres et autour de laquelle se trouvaient des fauteuils, et sur un des fauteuils était assis Jorj Car’das. Il n’avait pas changé, un peu vieillit seulement mais il fallait s’y attendre après vingt-quatre ans. Williams alla s’asseoir près de leur hôte, tandis qu’Ambool resta debout non loin d’Entoo Nee.
« M. Rebau, je suis ravi de faire votre connaissance car malgré tout ce que vous avez pu dire à Entoo, je ne vous connais pas. », déclara Car’das après avoir salué ses convives.
« Ah bon ? Pourtant je suis sûre de vous connaître... »
« Cessez cette plaisanterie ou je vous fais prestement sortir. C’était efficace pour me rencontrer, mais venons-en au fait s’il vous plaît. »
« D’accord. Vous me décevez beaucoup Car’das car vous me connaissez pourtant. », Williams enleva sa fausse barbe : on put lire la reconnaissance dans les yeux de son interlocuteur. « Très bien, les choses sont claires à présent. »
Car’das voulu bouger mais Williams sortit en éclair un antique poignard à la lame encore bien aiguisé.
« On ne bouge pas. »
Entoo Nee esquissa lui aussi un mouvement mais il retrouva presque immédiatement avec la lame verte d’un sabre laser à quelques centimètres de la gorge.
« Ne m’oblige pas à faire cela. » , dit très lentement Rhok Ambool.
« Et Ambool, donc. Je devrais te dire que tu as choisi la mauvaise couleur pour ton arme. », remarqua Car’das en se relaxant dans son fauteuil.
« Je perçois que tu as une certaine affinité avec la Force, tu peux donc sentir que je n’éprouve ni haine, ni colère, ni peur, j’ai donc choisi la bonne couleur. » , le contra Rhok en le fixant dans les yeux.
« Je vous croyais mort tous les deux. », reprit Car’das en changeant de sujet.
« Il l’aurait mieux valu, pour toi. », dit Williams avec un sourire carnassier. « Après nous avoir vendu à Palpatine, tu aurais du t’assurer qu’il nous tuait réellement. »
« Il m’a payé, j’ai cru l’affaire réglée. »
« Je me suis toujours demandé pourquoi tu m’as trahi ? Tu savais très bien que je pouvais renverser l’Empereur. »
« Je sais, tu étais le seul homme capable de le faire seul mais j’ai pensé qu’il était plus raisonnable que toi. J’étais sûr aussi que l’argent viendrait. »
« Et maintenant qui est le plus raisonnable ? »
« Vu qu’il est mort et que tu es en vie : je dirais toi. »
« Tu sais donc ce qu’il t’attend ? »
« Oui, je connais la règle du jeu. Je veux seulement que ce soit rapide et que vous épargnez Entoo, il n’a rien à voir avec tout cela. »
« Ce sera fait. Tu n’es pas le seul à m’avoir trahi, elle payera aussi. »
D’un geste propre et efficace, Williams enfonça son poignard dans la poitrine de Car’das, à l’emplacement du cœur, il n’eut pas le temps de souffrir.
La porte coulissa, la lumière se fit sur des milliers de datacartes rangées sur de nombreuses étagèrent.
« Tu vois, mon petit, ma vengeance était le but principal de ma visite et ça c’est un bonus. » annonça Williams entrant dans la pièce suivi de son complice. « Un bonus de grande qualité. Car’das avait une passion des renseignements, c’est cette passion qui l’a mené à apprendre que je complotais contre l’Empereur et à me vendre à celui-ci. Avec notre retour, il n’aurait pas tardé à nous identifier et nous vendre à nouveau n’aurait pas été exclu. Il est encore plus dangereux que Karrde. Mais le problème est réglé, maintenant c’est nous qui savons. »
« Donc si je te suis bien, ici se trouvent tous les secrets de la galaxie ? »
« Tous peut-être pas, mais la grande majorité : 99% ! », voyant que Rhok avait un air sceptique Williams continua. « Voyons, comment te convaincre ? Voila, voyons voir ce que Car’das détenait comme information sur un certain Rhok Ambool. »
Williams tapa le nom sur l’ordinateur coordonnant les recherches, une demi-seconde plus tard deux emplacements se mirent à clignoter. Sirt saisit les deux datacartes et se mit à lire ce qui était marqué dessus.
« Voilà la tienne, et celle... » Rhok lui arracha la deuxième datacarte des mains et l’inséra dans le lecteur intégré à l’ordinateur.
Deux minutes plus tard, il tapa violemment du point sur la table et se leva près à envoyer voler toutes les étagèrent contenant les datacartes.
« Arrête ! » ordonna Williams en se plaçant devant lui. « La colère n’a pas sa place dans le cœur d’un Jedi. Redeviens calme sinon tu deviendras la personne que déteste le plus dans la galaxie : un être comme l’Empereur. Et puis c’est du passé, le mal est fait, inutile de leur faire plaisir en succombant à ta colère. »
« Je n’aurais pas du partir... » murmura Ambool en baissant la tête.
« Si tu le devais. Souviens-toi, tu étais à deux doigts de craquer. Une semaine de plus et tu serais devenu le nouveau Vador ! Et ne me dis pas que tu n’avais plus toutes tes facultés : c’est faux ! Tu étais suffisamment conscient pour savoir que si tu voulais vivre, tu devais partir avec moi ! »
« Je n’aurais pas du partir... Seul » répéta sur le même ton le jeune homme.
« Ecoute, si quelqu’un doit avoir des regrets c’est moi. J’ai pris mes responsabilités et je l’ai assume. Tu serais resté, ça aurais été bien pire : un de vous deux serais devenu un point de pression contre l’autre et aurait fini par succomber. Alors que maintenant vous êtes encore deux ! Et puis même si j’avais voulu, ça aurait échoué mon truc ne pouvait fonctionner qu’une fois. » Williams vit avec un certain soulagement la tête de Rhok se relever. « Regarde aussi, ça n’a pas si mal été. La Force a veillé. »
« C’est vrai, la Force a démontré qu’elle était autre chose qu’un fluide d’énergie. » dit Ambool avec l’assurance que Williams lui connaissait. « Je sais que tu as besoin de moi, je ne te faillirai plus. La Force fera le reste. »
« Parfait, je suis fièr de toi mon petit. Maintenant, passons à des choses plus pratiques, il nous faut déménager cette bibliothèque, j’aimerais l’avoir au plus vite à mes côtés à bord de l’Aventure. »
Coruscant, dans la matinée
Luke Skywalker sortit de l’ascenseur, le soleil brillait déjà depuis quelques heures mais l’activité intelligente semblait enfin prendre de l’ampleur. Depuis qu’il avait vu le message de Grob, il n’avait pensé qu’à cela et n’avait trouvé aucune solution adéquate malgré sa longue méditation. Cela prouvait à ses détracteurs que la Force n’était pas la solution à tout. Il allait de ce pas faire profiter cette constatation à sa plus grande rivale dans la matière : Mara Jade. Il avait appris qu’elle revenait de mission, il espérait qu’elle serait debout car sinon, comme disait les mauvaises langues, il sortirait en mauvais état ou les pieds devant de l’appartement de son amie.
La Force était avec lui car en s’approchant il vit la porte de l’appartement s’ouvrir. Il vit un homme en sortir et une silhouette féminine se tenant en retrait, puis la porte se referma. L’homme, que croisa Luke, était grand et musclé, et son visage lui disait quelque chose mais n’arriva pas à lui mettre un nom dessous. Ce détail le perturbant, il sonna chez son amie.
« Skywalker. » dit Jade, en ouvrant presque aussitôt la porte, avec une certaine surprise.
« Mara. Je ne te dérange pas ? »
« Non, viens, entre. » l’accueillit-elle avec un sourire. « Tu es donc de retour. »
« Je suis arrivé cette nuit. »
Il la suivit jusqu’à la cuisine dans laquelle se trouvaient les restes d’un petit-déjeuner.
« Ca y est, je me souviens ! C’est Rere Def ! » s’exclama-t-il se rappelant le nom de l’homme qu’il venait de croiser.
Def était le sportif actuel le plus connu de la Nouvelle République, et accessoirement le mieux payé.
« J’aurais peut-être du lui demander un autographe. » reprit plus calmement Luke en voyant Mara se rembrunir.
« Peut-être. Il aurait lui aussi pu t’en demander un. » répondit-elle amèrement.
« C’est donc lui, celui dont tu m’as parlé il y a quelques mois. » vérifia Luke qui voulait se racheter.
« Non. »
Luke se sentit soudain très gêné, et voulu ravaler tout ce qu’il venait de dire et disparaître.
« On s’est disputé, hier, en rentrant de mission. J’ai été boire après. » Luke voulu lui donner son avis sur la question mais elle ne lui en laissa pas le temps. « Le sujet est clos, à moins que tu veuilles qu’on parle de tes amours. »
Ouf ! Elle avait du répondant et savait frapper au bon endroit. Il y a quelques mois, il avait rencontré quelqu’un mais leurs buts dans la vie divergeaient trop : ça n’avait pas marché.
« Bon, je m’excuse Skywalker mais changeons de sujet. Pourquoi viens-tu-me voir ? »
« Pour ça. »
Luke lui tendit l’enregistrement qu’il avait fait du message.
« A première vue il a l’air sincère. » observa Mara après avoir visionné le message et un instant de réflexion.
« C’est ce que j’ai pensé. » confirma Luke en regardant la jeune femme.
« Mais ? »
« Mais la réponse n’est pas si nette avec la Force. »
« C’est-à-dire ? Que ressens-tu ? »
« Une impression très mitigée, une sensation qu’il arrivera des mauvaises choses et des bonnes choses si je pars. » expliqua Luke pensif. « J’ai du mal à décrire ce que je ressens. »
« Et en quelles proportions ces mauvaises et bonnes choses ? »
Luke ferma les yeux, et se replongea un instant dans sa méditation.
« Je dirais que les mauvaises choses conduiront aux bonnes. »
« Je ne sens aucun danger. Je ne vois pas pourquoi tu n’irais pas. »
« Mais ces mauvaises choses... Cela peut signifier la mort d’une personne ou de plusieurs. » protesta-t-il pas encore convaincu. « Et ça, je ne peux l’admettre. Surtout si j’en récolte du bonheur ! »
« Peut-être... Mais cet homme te propose ce que tu rêves depuis quelques années. Des informations sur les Jedis ! Des informations qui ont une valeur inestimable. Pour les générations futures, et pour toi-même, tu ne peux ignorer cette offre pour la seule raison que ta Force ne te donne pas une réponse claire et précise. Je pense que tu dois te distancer de la Force, tu ne dois pas y obéir aveuglément mais savoir-faire avec. C’est pour garder mon sens critique que je ne veux pas devenir un Jedi. On est fait pour réfléchir par soi-même, alors oublie une seconde la Force et donne-moi ta réponse. »
Luke serra les dents, ce n’était pas sa vue de la Force, toutefois il allait faire ce qu’elle demandait : que lui disait son esprit ?
« Je pense que j’irais. » admit-il après encore un instant de réflexion.
« Alors vas-y ! »
Luke y pensa quelques secondes de plus, puis prit sa décision : il irait. Il y irait même vite car il n’aimait pas être dans le doute ; si c’était un canular, il le saurait vite et le problème serait réglé, si s’en n'était pas un les informations lui seraient vitales lorsqu’il se mettrait à enseigner. Et puis, il ne connaissait pas la planète et petit, en regardant les deux soleils de Tatooine, il s’était promis d’en visiter le plus possible.
« Je vais y aller, le plus vite possible. Merci pour ton aide, Mara. »
« Tu es mon ami, tu es toujours le bienvenu. »
« Si tu as besoin de parler... Sache que je serais toujours présent. » dit Luke faisant allusion à leur précédent sujet de conversation.
« Skywalker, tu devrais mieux partir si tu ne veux pas que je me ravise et te tue ! »
Luke partit le sourire aux lèvres, il savait très bien que Mara ne mettrait plus jamais sa menace à exécution, c’était même devenu un jeu entre eux, le symbole d’une amitié qui ne disparaîtrait jamais. Un frisson lui parcourut alors le dos : de temps à autre la Force n’était pas aussi catégorique à ce sujet.
Oiki Ran, le Ktâh!!
Ambitious but Rubbish - Jeremy, Hamster and Captain Slow!