par AJ Crime » Ven 17 Aoû 2007 - 10:39 Sujet:
Salut à tous,
merci pour vos encouragements et vos critiques. Je viens de passer plusieurs journées à travailler d'arrache pieds pour vous donner de quoi lire pendant mon absence. Je disparais Lundi pour au moins une semaine et je crains de ne pouvoir vous donner du texte avant 3 semaines d'ici.
Mais pour me faire pardonner d'avance je vous ai concocté rien moins que trois sous chapitres, je viens de vérifier. Et il faudra en attendre encore au moins quatre, le dernier beaucoup plus court avant de finir le premier chapitre (Primarius Capitulum : Une existence à reconstruire) toujours en cours je vous le rappelle.
Dans les épisodes précédent:
Lou Osem subissant une série de Flash back porte secours aux membres de sa congrégation dans son temple détruit par une violente attaque. Malgré son retour précipité l'obligeant à se séparer de son maître, il pense arriver trop tard. Retrouvant son parrain parmi les blessés, ce dernier lui révèle qu'un groupe important c'est réfugié dans les catacombes.
VII
Lou Osem rassemblait du Fluide autour de lui, de fortes doses d’adrénalines se rependaient dans tous ses tissus. Il ne fit rien pour lutter contre la chimie de son corps, concentrant de l’Energie en vu de ce qui l’attendait. Ses perceptions augmentaient encore, percevant les doutes et la fatigue des hommes qui l’accompagnaient. Lou saisit quelques torches qu’il alluma à l’aide du Fluide pour les faire passer aux courageux qui l’accompagnaient.
- Nous allons progresser vers les catacombes du temple. Vous aurez besoin de lumière. Aux vus de l’état des bâtiments je vous enjoins à la prudence. Il est possible que nous rencontrions des couloirs effondrés ou des marches peu solides. Regardez bien où vous mettez les mains et les pieds.
- Nous sommes prêts votre honneur, répondit le plus charismatique. Et nous vous suivrons jusqu'au centre de Tython si vous nous guidez vers des survivants.
Après un instant de concentration, Lou détecta la bulle d’Energie dans le Fluide et toucha presque les âmes qui se protégeaient derrière.
- C’est ce que je vais faire.
Ils descendirent. Cette partie du temple avait beaucoup souffert, des explosions avaient soufflées des pants de mur entiers. Des éboulements entravaient leur passage. Afin d’économiser ses forces, Lou laissait les bras humains travailler pour lui sans utiliser le Fluide. Ils progressaient doucement. Silencieux, le Disciple, petit à petit, se plongeait dans la transe. Attirant l’Energie environnante pour se préparer à ses actions futures. Bientôt, ils arriveraient aux puits d’accès des souterrains et la manœuvre risquait d’être délicate. S’il avait appris à déplacer des objet pour nettoyer son jardin ou s’économiser l’usage d’une machine pour les travaux difficiles, Lou l’utiliserait pour sauver sa congrégation et leur apporter des secours.
Après avoir repoussé une nouvelle barricade de gravas, les humains revinrent vers lui penaud, harassés par ce travail de mineur.
- Votre honneur, le boyau dans lequel nous progressons est complètement obstrué nous ne pouvons aller plus loin.
Evoluant dans le Fluide en immersion totale, Lou se déplaça doucement comme empâté dans une solution visqueuse. En phase avec son environnement, intensifiant sa transe par des exercices de contemplation longuement maîtrisés, il répondit avec une grande délicatesse :
- Pourtant nous touchons au but. Vous avez accompli un labeur de titan, c’est maintenant à mon tour de vaincre la dernière difficulté. Passez tous derrière moi voulez-vous !
Le regardant ébahis, percevant sa puissance qui augmentait. Ces gens simples qui habitaient la planète berceau de cette Energie, se reculèrent devant cet être doué de tous les pouvoirs. Nullement surpris de le voir ainsi, en lévitation, à quelques centimètres de la poussière. Ils se rassemblèrent à plusieurs mètres de la muraille de roches éboulées.
Glacial, détaché, concentré, ouvert, Lou laissa le Fluide le traverser éloignant soudain la limite de son champ de perception. Il buta sur le mur infranchissable et délétère qui protégeait les survivants. Le Fluide l’alimentait. Le jeune Disciple inexpérimenté ne chercha pas à en forcer l’entrée, se mêlant au flux, il se fondit dans la bulle. Une fois à l’intérieur des esprits le touchèrent, l’identifièrent, il y en avait encore plusieurs dizaines. L’un d’entre eux se mélangea même à lui, farouche, inquisiteur, complémentaire. Nadidja, sa filleule, se portait comme un charme. Elle brillait dans le Fluide, impétueuse, volubile, immature. Sans un mot, ils s’assurèrent l’un l’autre de leur intégrité. Lou se retira, Nadidja l’aurait bien gardé si elle en avait eu les moyens.
Fidèle à son but, Lou garda sa concentration, imperturbable. Cela la rendait folle ! Etendant ses mains devant lui, le jeune homme à la silhouette fine, fragile, élancée canalisa le Fluide, poussant soudain l’énergie accumulée. Les rochers, comprimés, s’écrasèrent sur la bulle de Fluide. Insinuant ses doigts immatériels dans tous les interstices, il augmenta la pression vers les côtés de l’édifice. Dans un fracas épouvantable les pierres crissèrent contre leurs voisines. Bientôt un espace se créa, séparant, par la force de son esprit, les matériaux pluri-centenaires. Le plafond, fragilisé par les explosions dévastatrices, menaçait de s’effondrer. Il le soutint. Une fois l’espace dégagé, un Grand Maître le toucha dans le Fluide et la protection primaire s’évanouit.
Il restait encore un peu de souffle à Lou :
- Messieurs, vous pouvez avancer. Ils vous attendent, certains sont blessés et auront besoin de votre assistance vous les verrez sortir des puits, ramenez les vers la surface où les services de secours pourront les prendre en charge.
Il se tut, épuisé. Les hommes passèrent, craintifs mais émerveillés par de telles prouesses que jamais au grand jamais ils n’avaient vu un moine réaliser.
Quelques minutes plus tard, deux formes encapuchonnées sortirent du brouillard de poussières qui alourdissait l’air vicié des catacombes. L’une en noire, le Concile Vulptereen Zed Suln, et la Maître Humaine Edlydie Trem autant dire deux vieilles connaissances qui s’approchèrent à grands pas. Chacun de part et d’autre, il l’encadrèrent mêlant leur Fluide au sien pour le soutenir.
- Il ne faudrait pas, fit la femme d’un ton léger, que notre talentueux Disciple soit pris d’une faiblesse avec autant de monde sous un toit aussi instable.
- N’écoutez pas cette vipère Osem, répliqua froidement le Grand Maître. Nous devrons parler, que je sache au moins ce que vous avez fait de votre Maître. Vous rappelez vous que nous vous avons confié à un Emissaire ?
Il se fit rassurant dans le Fluide, ne pouvant plus parler tant l’effort était important pour lui. N’utilisant pas les mots, les deux pontes de la congrégation le félicitèrent de sa présence et de sa ténacité. Des groupes de survivants, des blessés surtout, furent dégagés les premiers. Un autre Grand Maître s’ajouta à leur dispositif. Non loin de là, une Etudiante se faufilait, sa robe de bure déchirée, couverte de contusions. Un émois effleura la conscience de Lou. Allez y jeune Disciple habile, nous pouvons nous passer de vous. Le contact par le Fluide avec le Concile Suln fut bien plus doux et réconfortant que ne l’aurait laissé présager l’apparence et la voix bourrue de l’individu.
Lou relâchait doucement son effort pour que les maîtres autour de lui prennent sa place lentement lorsque sa filleule le remarqua et se jeta sur lui. S’arrêtant un instant dans son élan, elle attendit qu’il se soit entièrement retiré pour le serrer dans ses bras, s’abritant aux creux des siens. Osem fut surpris de ne pas se faire bousculer par une tornade d’émotions. Constater un tel progrès le ravis, il en informa aussitôt Nadidja par le Fluide.
- Occupez vous de vos proches Disciple Osem, chuchota la femme dans son dos. Nous nous reverrons bientôt.
Affaibli, épuisé, affamé, Lou défaillit. La jeune femme l’obligea à se reposer sur lui, l’aidant à marcher pour remonter vers la lumière. Nadidja se mit à papoter dès qu’ils se furent éloigné des Maîtres.
- Ils ont attaqué le temple, des hommes en noir avec des armures de combat et armés jusqu’aux dents. Je les ai vu traverser les jardins en massacrant tout ceux qu’ils voyaient. Des Disciples ont bien tenté de discuter avec eux mais ils ont été abattu comme des chiens. Le Fluide a permis à d’autres d’éviter les balles pour se mettre à couvert. Les Conciles ont appelé dans le Fluide pour nous rassembler et nous mettre à l’abri dans les catacombes. Ils y ont érigé un dôme de Fluide infranchissable, je savais même pas que c’était possible, pour nous protéger. Le Pawindé Dimitril est resté, avec quelques autres, à l’extérieur pour tenter de nous faire gagner du temps. Mais leur résistance n’a duré que le temps nécessaire. Les troupes d’assaut ont fait sauter les accès pour nous enterrer vivant. Ils ont faillit réussir. Des pants de mur se sont écroulés à l’intérieur, blessant beaucoup d’entre nous.
La jeune femme serra les dents, émettant quelques émotions dans le Fluide. Dégoût, peur, inquiétude, vengeance, analogues à ceux que Lou ressentait il y a encore quelques heures. Nadidja semblait avoir beaucoup mûri en presque deux mois. Sa filleule reprit le contrôle, s’excusant :
- Désolée, je me suis laissée aller.
- Ne t’en fais pas, tu as bien progressé. Ne te fais pas trop de soucis pour Dimitril, je l’ai retrouvé, blessé, mais vivant. Des secours arrivaient, je me suis arrangé pour qu’ils s’en occupent dans les premiers après lui avoir donné les premiers soins. Les Maîtres doivent avoir des idées quand aux gens qui nous ont attaqué ?
- Sûrement mais ils n’ont rien divulgué de leurs conjectures. Je ne sais pas qui sont ses êtres viles qui nous ont massacré alors que nous ne faisons de mal à personne.
Après quelques réflexions, Lou finit par chuchoter :
- Sur Corellia, j’ai vu les troupes du dictat et certains groupes d’assauts. Ils correspondent à tes descriptions. Mais pourquoi le pouvoir central mènerait-il une guerre contre nous, sans armes et sans défenses ?
- Je l’ignore Lou. Mais que fais-tu là, tu ne devrais pas être en train de sauter de planètes en planètes avec ton Maître ?
- J’ai eu une suite de visions. Des augures de catastrophes, quelque chose me poussait à revenir au plus vite ici.
Lou ressentait la fatigue, peinant à parler, le souffle court.
- Si tu étais arrivé trop tôt, tu serais mort ou enfermé dans les catacombes avec nous jusqu’à ce que nous n’ayons plus de nourriture et d’eau.
Et cela s’était joué à quelques heures près, le Fluide avait été ébranlé jusque dans l’hyperespace. La disparition de tous ses êtres vivants, plus ou moins connectés sur Tython où la présence de l’Energie universelle jaillissait de toutes choses, s’était répercuté très loin. Il s’en souvenait et y repenserait jusqu’à la fin de ces jours.
VIII
L’inquiétude minait le jeune Disciple qui s’isolait sous la capuche beige de sa robe de bure. L’immense vaisseau qui l’accueillait à son bord bénéficiait d’une large baie en transparacier où chacun pouvait admirer les étoiles depuis l’hyperespace, réduites à des traits de lumière. Lou Osem cherchait en vain Briguillon autour de laquelle tournait la planète qui l’avait vu grandir et découvrir le Fluide sans lequel il ne concevait plus l’existence.
Encore une petite journée à patienter, sur les presque quinze jours de voyage retour, Tython n’était pas une planète très courue. Trois escales leur avaient faire un grand détour. Il se souvenait bien d’Alderaan où il avait mis pieds à terre, juste le temps de découvrir quelques ruelles d’une ville déjà bien développée aux gens sympathiques. Lou avait lu beaucoup de choses sur cette planète colonisée et florissante. Les deux suivantes ne l’avaient pas marqué du tout. Aargau et Ruan étaient des planètes mineurs à l’exploitation industrielle galopante. De plus, il s’éternisait dans l’espace, pressé de retrouver sa terre.
Surpris, Le jeune Disciple fut frappé par une onde de douleur soudaine. L’expérience se renouvelait encore depuis qu’il avait quitté Tython. Le Fluide forçait le passage pour se frayer un passage dans son organisme afin de l’avertir, mais de quoi cette fois. Inspirant à fond, usant de ses techniques de contemplation, Lou laissa le Fluide entrer en lui, le traverser. Gardant son calme alors que ses sens s’affolaient, il retourna un œil intérieur pour analyser ce que la décharge d’Energie lui transmettait comme information.
Ce fut comme s’il prenait un coup de massue sur le crâne. Une douleur incommensurable étreignît son cœur. Là dans la direction où il portait son regard. Quelque part entre les traits de lumière qui tapissaient l’espace au travers de la baie en transparacier, un massacre se commettait. Sa vision se révélait exact, le Fluide en portait l’écho jusqu’à lui. Là-bas, des amis, des innocents, des êtres vivants, souffraient et pour une poignée d’heures il ne pouvait être à leurs côtés. Le Fluide le quitta, Lou s’en détacha, ne voulant pas sonder pour ne pas entendre du tréfonds de son âme les hurlements des suppliciés.
*******
Le Disciple Osem, calmement, les gestes mesurés, avait rajusté sa capuche en tissu rugueux, inconfortable. En silence, ne se servant que de ses yeux pour éviter de percuter d’autres passagers, il avait rejoints sa cabine. Dans le silence brisé par les ronronnements des propulseurs hyperdrive il consentit à laisser couler sa douleur sur ses joues. S’allongeant sur le lit confortable, qui était le sien depuis de trop longues journées, Lou se plongea dans une transe légère coupant délibérément ses connections au Fluide.
Il ne pouvait rien faire, juste pousser sa réflexion. Le jeune Disciple se laissa bercer par les maigres leçons de son Maître qui le marquait déjà de son emprunte indélébile. Détournant son attention du malheur qui s’accomplissait à plusieurs milliers de Parsecs d’ici, le jeune homme comprit pourquoi les Pawindés se voyaient attribuer un Maître dont ils ne se séparaient qu’en de rares occasions. De la même façon les meilleurs d’entre eux passaient entre les mains de plusieurs Grands Maîtres afin d’acquérir des connaissances et des philosophies différentes qui leur permettraient, plus tard, de guider la communauté sans faillir. Mais pour l’instant, il ressentait le besoin d’avoir quelqu’un auprès de lui. Son maître aurait pu lui donner des conseils, lui expliquer ce qu’il percevait et lui apprendre tant de choses. Son choix de se précipiter, même si Daivien avait donné son accord, faisait peser sur ses épaules la crainte de ne pouvoir être à la hauteur en arrivant à sa destination.
Le sommeil fut une sorte d’oublie, une fuite bienvenue. Il aurait besoin de ses forces, bientôt.
*******
Réveil ! Trop brutal ! Une voix mécanique de droïde féminisé le rappelait à la dure réalité alors qu’il sentait l’à-coup de la sortie de l’hyperespace.
- Nous informons notre aimable clientèle que nous venons d’arriver dans le système de Briguillon. Au vu des dernières holonews que nous avons eu, nous décourageons les voyageurs qui désiraient se rendre sur Tython de le faire. Pour ceux qui voudraient absolument débarquer, nous les informons qu’exceptionnellement le spatioport n’est pas en mesure de recevoir un vaisseau de notre taille. Les passagers à destination de cette planète sont priés de bien vouloir se rendre à la baie d’amarrage DTBA4289 pont –3. La compagnie retire toutes responsabilités pour la suite de votre voyage. « Respectons le Ladish, le Ladish nous respectera ! »
Sur ces bons mots, Lou Osem, Disciple de la congrégation Bourtiste, rassembla ses maigres affaires avant de quitter sa cabine sans un regard en arrière. Les maximes des sociétés gouvernementales ressemblaient de plus en plus à de la propagande. Maître Daivien Grozilier n’aurait pas manqué de le lui faire remarquer.
Les traits du jeune homme se durcirent lorsqu’il se connecta au Fluide, s’ouvrant largement. Pas besoin d’allumer une console de l’holonet, presque neuve, pour connaître les dernières informations de sa destination. L’assaut avait cessé, léguant un monde en souffrance à sa population choquée.
Il se présenta sans difficultés à la capsule automatique qui allait ramener une poignée de familles éplorées vers une planète dévastée. Au cours de la descente, Lou répandit autour de lui de ondes de réconfort et de courage. Les pleures cessèrent.
La navette livra des individus prêt à aider les survivants à un terminal ouvert au quatre vents dans un spatioport démantelé et fumant. Lou ne trouva aucun moyen de transport mécanisé. Il laissa les rares véhicules aux gens qui voyageaient avec lui. Un groupe de chanceux l’interpella :
- Monsieur, pouvons nous vous amener jusqu’au temple ?
- Merci, répondit-il. Mais cela n’est pas votre chemin, vos familles attendent que vous les rejoignez pour les secourir.
- Nous insistons !
- N’en faites rien. Le chemin n’est pas si long. Et je vous le dis, des gens ont besoin de vous.
Leurs chemins se séparèrent. Lou n’avait pas dit toute la vérité. Presque aveugle dans le Fluide dont il ne s’expliquait pas les perturbations, il n’aurait pu dire si ces aimables gens ne relèveraient pas que des cadavres. Rassemblant les forces dont il disposait, récupérant ce qu’il pouvait autour de lui, il se mit à courir vers le temple.
Son approche dura longtemps vers la colonne de fumée qui s’élevait au loin. Les pieds endoloris, Lou regardait les ruines du temple se rapprocher, floues au travers de ses larmes qui ne cessaient de couler. Son chemin était parsemé de cadavres. Le nombre en augmenta lorsqu’il passa l’enceinte du temple, détruite, effondrée, éventrée. Une sourde rancœur palpitait en lui, terrassant son entraînement rigoureux. A chaque enjambée, il voyait toujours plus de cadavres en robe de bure déchirés, salis, troués de balles ou brûlés par quelque rayon d’énergie. Dérapant dans une boue spongieuse marquée par les empreintes profondes des bottes de soldats, Lou réalisa que ce champ de bataille où il perdait la maîtrise de lui même remplaçait les jardins qu’il avait tant soignés. Osem ne pouvait plus s’ouvrir au Fluide comme si ce dernier avait disparut. Le jeune homme ne détectait aucune des formes de vie qui auraient dû être partout présente en ce lieu.
Dans un cri de détresse infini, exprimant une douleur incommensurable, Lou perdit pieds. Ses jambes fatiguées ployèrent sous son poids. Son grand corps maintenant si fragile s’abattit dans la fange. La haine submergea toutes autres pensées. La vengeance le fit vibrer. Tremblant, il perdit le décompte du temps au fond d’un puit insondable.
En quête de votre intérêt et de vos suggestions, votre dévoué serviteur dans la force, AJC