Tu l'auras voulu
!
Nom : Olalé
Prénom : Bréjé
Âge : 22 ans
Race : Humaine
Planète d'origine : Corellia
Loyauté : Rebelle
Taille : 1 m 69
Poids : 59 kg
Yeux : marrons
Cheveux : bruns coupés au carré
Métier : Chasseur de primes
Armes : Blastech E1, Blaster lourd de sécurité S-5, détonateur thermiques, vibrolame
C'est au cours de la guerre des clones que naquit Bréjé Olalé sur la paisible planète de Corellia. Elle fut l'enfant d'un père qui était un très gros commerçant et d'une mère qui occupait un poste très haut placé dans une entreprise d'export de minerai. Elle eut une enfance très heureuse malgré la guerre. Mais l'ère noire de l'Empire arriva et son éducation se résuma à un endoctrinement des bonnes actions de l'Empire et du culte de l'Empereur et de son bras droit Dark Vador. Cependant, cette éducation n'eut aucun effet sur cette enfant car ces parents étaient partisans de la rébellion ; mais ils ne dévoilaient nullement leurs convictions politiques et restaient discrets malgré leurs engagements.
Cependant dix ans après la chute de l'Ancienne République, dix ans après l'avènement de l'Empire, la guerre civile fait rage dans la galaxie. Le conflit opposant les Rebelles aux Impériaux touche tous les peuples. Les Forces Impériales multiplient les descentes et les interrogatoires afin de débusquer les partisans Rebelles. Pour éviter une exécution sommaire ou un emprisonnement à vie, les parents de Bréjé durent fuir Corellia à bord d'un cargo de réfugiés. Bréjé fut confié à sa tante et dut se séparer de ses parents à l'âge de 15 ans. Cela lui fut très difficile à accepter ainsi qu'à toute la famille. Mais ses parents lui promirent de donner des nouvelles aussi souvent que possible.
Et c'est ce qu'ils firent très vite : le lendemain, aux informations, on apprit que le cargo de réfugiés, le Double Jeu, avait été détruit par un croiseur Impérial pour tentative de fuite. Les Rebelles avaient mal calculé leur coup car le cargo était plein de fugitifs Rebelles et les renseignements Impériaux n'eurent aucun mal à le savoir. Ils ne leur restaient plus qu'à avertir un vaisseau à proximité et à masquer ça en tentative de fuite. Bréjé fut anéanti par la nouvelle ; elle pleura toutes les larmes de son corps pendant des semaines. Sa tante, qui était aussi affecté qu'elle part la mort de sa soeur et de son beau-frère mais qui était moins émotive, eut beau dire tout ce qu'elle voulu, rien n'y fit. Bréjé était effondrée.
Pendant 3 ans, elle erra dans les rues de Corellia, écumant les bars afin de noyer sa peine dans la boisson. Elle mentit à sa tante en lui disant qu'elle allait en cours. Mais sa tante n'était pas dupe. Un jour où Bréjé n'était pas trop saoule, sa tante la prit à part et lui dit :
- Bréjé, tu es en train de gâcher les plus belles années de ta vie.
- Je sais, répondit elle les larmes aux yeux.
- Je comprends parfaitement que tu aies de la peine pour tes parents, moi quand j'ai perdu ton oncle, j'ai failli faire comme toi mais je me suis ressaisi et je me suis dit qu'il aurait voulu que je continue à vivre la même vie qu'avant sa mort et c'est ce que j'ai fait. Je comprends aussi que tu ne saches pas quoi faire de ta vie maintenant. Tu as subi cette épreuve à un âge difficile mais tu peux avoir l'opportunité de repartir du bon pied pour avoir la vie que tes parents auraient voulu que tu aies. A toi de voir.
- Merci. Dit elle en prenant sa tante dans ses bras.
Après quelques jours de mure réflexion, elle décida de venger la mort de ses parents, elle se disait que c'est ce qu'ils auraient voulu qu'elle fasse et que c'est ce qu'ils auraient fait si ils avaient été dans sa situation. Sa tante l'approuva dans sa démarche. Pour arriver à ses fins, elle devait apprendre à piloter, à se défendre et à manier les armes et étant donné que les académies Rebelles n’était pas très développées dans le secteur, elle s'inscrivit à l'académie Impériale de Corellia.
Au début, elle obtint des résultats assez moyens dans toutes les matières mais cela fut suffisant puisqu'elle fut mutée vers une section où le niveau était plus élevé que dans la précédente. Elle s'améliorait de jours en jours dans le pilotage et le maniement des armes et plus elle devenait douée plus elle avait confiance en elle et se sentait forte comme jamais. Un jour, à la suite d'un entraînement particulièrement difficile, Bréjé et sa compagne de chambre essayaient de se détendre et d'oublier les remarques qu'elles avaient encaissées pour des fautes qu'elles avaient commises. Au cours de l'entraînement, tout le monde avait fait des erreurs et l'instructeur n'avait pas manqué de le leur faire remarquer, tout le monde s'était fait réprimandé. Bréjé et son amie avait pris deux cachets pour oublier leurs maux de tête. Son amie prit la parole :
- Super dur celui-là, hein ?
- Mouais, on en a bavé. Répondit Bréjé, l'instructeur a été exécrable.
- Holala celui-là je paierai n'importe qui pour le tuer. Il a été horrible.
- T'es sérieuse ? demanda Bréjé interloquée
- Bien sur, ça fait deux années que je redouble à cause de lui alors que je méritait mes galons pour la promotion suivante. Je ne demande que sa mort. Je le hais à un point que tu ne peux même pas imaginer.
Et là une idée naquit dans la tête de Bréjé : et si elle se faisait payer pour tuer ou capturer les gens, et si elle devenait chasseur de primes. Comme cela elle pourrait à terme accomplir sa vengeance et aussi amasser de l'argent assez facilement. Et puis elle n 'aurait pas fait toutes ces séances d'entraînement pour rien. Cela lui permettrait d'exploiter les connaissances qu'elle a acquises pour gagner de l'argent et ainsi elle pourrait quitter cette académie. Ça y est elle avait trouvé sa vocation et elle allait peut être avoir sa première prime :
- Combien serais tu prêt a payer pour que quelqu'un tue ce fils de Hutt ?
- Toutes mes économies, et elles s'élèvent à 2400 crédits. Pourquoi? Tu connais quelqu'un capable de faire ça ?
- Oui, dit-elle en se levant, vas retirer ton argent.
Elle quitta la chambre et se dirigea vers la salle d'entraînement. Elle savait que le dépôt d'armes était gardé. Elle empoigna donc sa vibrolame et attaqua le garde qui était devant la porte, elle lui asséna une charge qui l'assomma. Elle prit un Blaster E11 qu'elle mit dans son holster et des détonateurs thermiques qu'elle mit a sa ceinture avec sa vibrolame. Elle se dirigea ensuite vers les bureaux des officiers, pénétra dans le bureau de son instructeur et se mit au garde à vous :
- Bréjé que faites vous ici à une heure pareille ? Demanda-t-il en sortant la tête de ses papiers.
- Je viens satisfaire les besoins d'une amie.
- Comment ça ? Demanda-t-il avec un sourire vicieux.
- Comme ça. Répondit-elle en dégainant son arme et en pressant la gâchette.
Son blaster était chargé sur mortel. Elle avait tué pour la première fois de sa vie mais elle n'avait étonnamment aucun remords, enfin pour le moment. Peut être était ce parce que sa première victime était une personne au service de ceux qui ont tué ses parents. Elle était troublée par son action mais savait qu'elle avait bien fait. Elle se ressaisit et plaça un détonateur sous le bureau de l'officier et le programma sur "1 heure avant détonation", elle prit son corps et sortit.
Bonjour la discrétion ! Se dit-elle Enfin c'est pas grave, tout le monde dort à une heure pareille, enfin j'espère...
Elle retourna à la chambre en faisant attention aux soldats qui patrouillaient. Elle entra et déposa le corps devant son amie :
- Tu l'as tué ! S'écria-t-elle.
- oui. Répondit Bréjé sans détourner le regard du corps
- Mais je pensais que tu allais contacter quelqu'un pour qu'il le fasse. Je croyais pas que tu le ferai. Comment as tu pu ? Et comment vas tu expliquer ça.
- Je vais pas l'expliquer, dit-elle après quelque minutes de réflexion, je vais partir loin d'ici. Oui j'ai tué un homme et j'en suis désolée, sincèrement, mais je crois avoir trouvé ma voie. Je vais devenir chasseur de primes.
- Tu fais ce que tu veux mais tu me débarrasses de ce corps, moi je veux pas d'ennui.
- C'est ce que tu voulais, non ? Que cet officier meure.
- Oui c'est ce que je veux mais je veux aussi que tu m’enlèves ce corps de mon lit. Dit-elle toute paniquée
- OK, je m'occupe du corps mais tu me donnes d'abord ma prime.
- OK, Va-t-en vite, depeche toi. Dit-elle en lui donnant les crédits.
Elles se prirent dans les bras pour se dire au revoir, puis Bréjé s'en alla de la chambre avec le corps de l'officier. Elle trouva un vide-ordure et balança le corps dedans.
Elle se dirigea ensuite vers les hangars en ayant l'air aussi détendu que possible. A chaque garde qu'elle croisait elle poussait un "ouf" intérieur de soulagement. Elle savait que personne ne l'arrêterait car les vols de routine pour les étudiants étaient fréquents. Elle en avait d'ailleurs effectué quelques-uns mais pas avec autant de pression et de stress. Elle arriva au hangar et se dirigea vers les vestiaires pour prendre une combinaison de vol. Elle s'habilla et alla s'installer dans un cockpit d'intercepteur Tie. Mais elle paniqua à l'idée d'une erreur qui pourrait lui coûter la vie. Puis elle se dit que les commandes ressemblaient beaucoup à celles du simulateur et que si elle était arrivée jusque là, elle pouvait aller plus loin.
Elle demanda l'autorisation à la tour de contrôle la permission de décoller prétextant un vol de routine et on la lui accorda.
Elle démarra son Tie et pris les commandes. Elle essaya de se remémorer tous les décollages qu'elle avait effectués sur le simulateur et entama son décollage. Tout se passa bien jusqu'à ce qu'un cargo apparaisse devant ses yeux. Elle se lança dans une manoeuvre d'évitement qu'elle réussit avec brio. Elle passa en dessous du cargo et se dirigea vers la maison de ses parents. Elle atterrit à coté de son ancienne maison. Cela lui fit tout drôle de se retrouver chez elle après toutes ces années de débauche. Son coeur se serra quand elle pensa aux moments qu'elle avait passée ici avec ses parents. Elle était revenue ici pour prendre le vaisseau familial de ses parents et fuir Corellia.
Elle trouva le vaisseau dans leur garage et monta à son bord. Rien n'avait changé malgré ces trois années d'inactivités, cela lui paru d'abord étrange mais elle se rappela par la suite que ses parents possédaient un droide chargé de nettoyer le vaisseau quand le besoin s'en faisait sentir. Elle s'installa dans le cockpit du vaisseau et démarra l'engin. Le moteur réagit au quart de tour et vrombit comme au bon vieux temps. Elle enclencha les répulseurs et le vaisseau pris de la hauteur dans le petit garage, puis Bréjé alluma les moteurs et les poussa à fond tout en manoeuvrant afin d'évier une quelconque collision. Bréjé se dirigea ensuite vers le ciel et l'espace. Le statioport de Corellia lui demanda de s'identifier :
- Vaisseau inconnu, identifiez vous, s'il vous plaît
- Ici le Seul secours, je demande l'autorisation de quitter le système pour affaire.
- Autorisation refusée, veuillez couper vos moteurs et atterrir sur la plate-forme la plus proche afin d'être appréhendé par les forces Impériales pour désertion, meurtre et vol de chasseur.
- Ils nous ont toujours posé des problèmes dans cet statioport. Dit-elle en coupant la communication et en accélérant encore un peu plus.
Elle se rapprochait de l'espace quand son radar lui signala que 4 Ties Intercepteur et un destroyer s'étaient mis sur son vecteur d'approche.
- Ils ont mis du temps mais ils ont finalement réagi. Pensa-t-elle.
Bréjé n'était pas préparée à un combat mais celui-ci était désormais inévitable.
Les 4 Ties se rapprochèrent et commencèrent à tirer de tous leurs canons. Bréjé enclencha ses lasers et ses boucliers. Elle essuya quelques tirs mais qui n'abîmèrent pas trop les boucliers. Bréjé tira quelques salves et rata totalement sa cible mais réussi cependant à briser leur formation et elle profita de cela pour accélérer encore un peu. Les Ties la dépassèrent et firent demi-tour pour la canarder par-derrière, Ils recommencèrent à tirer et les boucliers du vaisseau de Bréjé essuyèrent des dégâts importants.
- Putain Bréjé !! Première règle du pilote : ne jamais voler tout droit au d'un combat. Se réprimanda-t-elle.
Elle commença donc a zigzaguer histoire que les boucliers se remettent d'aplomb mais les pilotes n'étaient pas dupes, et comme le balancement était régulier, tirèrent régulièrement pour toucher leur cible.
Bréjé comprit trop tard son erreur et ses boucliers lâchèrent. Le croiseur lui aussi, s'imiça dans la bataille et commença à tirer de tous ces canons pour toucher le Seul Secours. Bréjé attacha sa ceinture de sécurité partit en vrille afin d'éviter les tirs du croiseur et des chasseurs et profita de ce bref moment de répit, certes avec la tête dans tous les sens mais moment de répit quand même, pour préparer son vaisseau à passer en hyperespace vers Tatooine. Le Seul Secours redressa sa course et accéléra tout en tentant d'esquiver les tirs ennemis. Mais quelques tirs parvinrent à toucher la coque mais sans la percer. Soudain un bip résonna dans le cockpit, cela signifiait que Bréjé pouvait passer en Hyperespace et dire au revoir à son ancienne vie. Elle pressa la manette et les étoiles devinrent de fins traits de lumière qui se transformèrent ensuite en couloir Hyperspatial connu de tous.
Bréjé commença à se calmer, l'adrénaline des 40 dernières minutes disparue lentement pour laisser place à une peur incontrôlable, des tremblements saisirent Bréjé et elle commença à sangloter puis à pleurer. Ça y est elle avait des remords et elles se rendaient compte de ce qu'elle venait de faire. Bréjé venait de prendre la vie de quelqu'un pour une poignée de crédits, elle avait pris la vie, l'âme de quelqu'un sans réfléchir et penser aux conséquences. Elle se recroquevilla sur son fauteuil et pleura tout en se repassant la scène du meurtre dans la tête.
Au bout de quelques minutes de pleurs, Bréjé se ressaisit et se dit que de toute manière, en période de guerre, tuer quelqu'un avait du arriver même au meilleur des hommes et que se lamenter sur son sort ne lui rachèterai pas une conduite ni ne la fera avancer d'ailleurs. Elle pensa également que se ne serait pas la dernière personne qu'elle aurait à tuer puisqu'elle s'était engagée pour venger ses parents, donc tuer les responsables de leur mort. Elle décida qu’un peu de sommeil ne lui ferait pas de mal.
Quatre Heures plus tard, un bip de la console la réveilla, c'était pour lui signaler que le voyage en Hyperespace était terminé. Elle arrêta le moteur Hyperdrive et enclencha les moteurs subliminiques.
Tatooine, la planète la plus désertique et aride de la galaxie, apparu sous les yeux de Bréjé, Elle avait choisi cette planète car les primes étaient très nombreuses et fructueuses sur cette planète notamment grâce à Jabba le Hutt qui possédait tellement d'ennemis que dix mains n'auraient pas suffi à les compter.
Le Seul Secours entra dans l'atmosphère de Tatooine et se dirigea vers l'astroport de Mos Eisley et atterrit sans encombre. Elle prit ses armes, sortit de son vaisseau, le verrouilla et pris a direction du bar le plus proche.
Elle y pénétra dans le six parsecs et crut être de retour sur Corellia la puanteur de rat en plus mais la musique en prime, l'ambiance tamisée et sommaire du bar était la même que sur Corellia. Elle s'assit au bar et commanda une bière Corellienne qui avait moins bon goût que les originales, celles-là devaient être fabriquées artificiellement ou alors pas avec les bons ingrédients. Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle se saoulerait.
Soudain, une série de détonation de blaster eut lieu et tout le monde se précipita dehors pour voir ce qu'il se passait. Bréjé se leva et alla à la fenetre pour voir elle aussi. Elle vit des soldats impériaux tirer sur un humain et un bothan qui couraient se planquer derrière un container. Bréjé nota également la prècense d'un second humain particulièrement beau parmi la foule qui alla se cacher avec un jawa d'un mètre environ. Tout à coup, un commando tomba, puis un second. Bréjé comprit qu’il y avait sur les toits un sniper embusqué, sans doute un chasseur de primes. Elle retourna à sa boisson sans faire aucun commentaire sur la scène qu'elle venait de voir.
Un homme vint se mettre à coté d'elle et lui dit :
- T'es bien jolie toi, c'est combien ?
Bréjé sortit sa vibrolame, qu'elle planta sur le coup de l'homme sans l'allumer, et son blaster, qu'elle pointa sur le crâne du vicieux :
- Pour toi, la mort sera gratuite mon gars.
Elle s'aperçut soudain que le silence régnait dans le bar et que tous les regards étaient tournés vers eux.
- Allez, dégage, chair à bantha !
L'homme ne se fit pas priés et sortit du bar en courant, manquant s'entraver sur une chaise mal rangée. Chacun retourna à ses discutions. Bréjé demanda au barman ou on pouvait savoir sur quelles têtes étaient les primes. Il l'envoya dans une habitation où on pourrait la renseigner.
Bréjé s'y rendit et une vielle femme toute petite et ridée lui donna sa seconde prime. Elle devait capturer un homme qui avait violé et égorgé plusieurs femmes et sa description correspondait à l'homme à qui elle avait gentiment dit de partir. La prime était de 3000 crédits pour la capture de cet homme.
- Et en plus il a une prime sur la gueule, et ben c'est du propre ! Pensa Bréjé.
Bréjé croisa une Twi'Lek plantureuse et lui demanda d'aller s'asseoir au bar pour elle en échange de 400 crédits, la femme accepta avec joie et toutes deux retournèrent au bar.
Bréjé s'assit dans le coin le plus sombre du bar et attendit l'arrivée du gibier tandis que la Twi'Lek s’installa au bar et commanda une boisson.
- Allez, vas y, bourre toi la gueule avec mon argent en plus, nom d'un Chiss ! Se dit-elle en voyant la femme boire goulûment.
Bréjé avait utilisé une technique de piège très classique et elle espérait qu'elle marcherai. De toute manière, vu la façon dont l'homme l'avait abordé, la technique, aussi classique fusse-t-elle, ne pouvait que marcher.
Finalement, après deux heures d'attente pour une et 11 bières pour l'autre, le gibier pénétra enfin dans le bar et s'assit comme prévu à coté de la Twi'Lek et tout deux commencèrent parler. Bréjé se leva et se fit aussi discrète que possible, elle passa derrière lui et lui plaça son blaster sur la nuque et lui dit :
- Suis moi sans geste sinon je tire.
- Ça m'étonnerait, la vieille me veut vivant et toi tu m'aura pas !
Il se retourna et lui envoya son coude dans les narines, Bréjé s'écroula à terre. L'homme s'en fut et Bréjé lui courra après dans plusieurs rues, elle régla son arme sur "paralysie totale" et tira chaque fois qu'elle le voyait mais rata trop souvent sa cible.
Cet idiot se trompa de rue et se retrouva dans un cul de sac, Bréjé le rejoignit et pointa son arme sur lui :
- Alors violeur, tu aimes faire courir les filles ?
-Ne m’amenez pas là-bas ils vont me faire du mal. Cria-t-il tout tremblant.
- Et toi t'en as pas fait assez ? Demanda t-elle en tirant.
L'homme s'effondra et ne bougea plus, elle ramassa son corps et l'amena dans l'habitation de la vieille femme qui lui donna sa récompense. Bréjé retourna au Seul Secours pour se reposer et donner de ses nouvelles à sa tante. En chemin elle eut presque des remords pour cet homme mais elle se dit finalement qu'il n'avait que ce qu'il méritait.
Elle arriva au vaisseau, expliqua la situation à sa tante dans une très longue lettre et en s'allongeant sur sa couchette. Elle se dit que ce n'était pas un métier si difficile.
Quatre ans plus tard ; Bréjé avait changé d'avis sur le sujet car la vie et les concurrents chasseurs ne l'avaient pas épargné. En effet elle avait plusieurs fois perdu ses proies souvent par erreur et aussi à cause de chasseurs de primes acharnés, mais elle avait glané beaucoup d'argent malgré ses ratés. Ses primes l'avaient emmené dans tous les coins de la galaxie et même vers le noyau. Elle continua aussi de donner de ses nouvelles à sa tante qui au début ne comprit pas les motivations de Bréjé mais qui, au bout du compte, n'avait d'autre choix que d'accepter ce choix. Bréjé avait aussi du renommer son vaisseau le Familial pour passer inaperçu quand elle rendait visite à sa tante.
Un jour, au cours d'une visite de Bréjé, sa tante l'informa qu' une guilde se créait sur Corellia et qu'elle recherchait des chasseurs de primes talentueux ainsi que d'autres corps de métiers pour subsister sur Corellia, cette guilde était neutre et qu'elle s'appelait les Swoo. Elle précisa que les primes autres que celles proposées par les Swoo étaient aussi faisables, il n'y avait aucune obligation. Bréjé fut très intéressée par la proposition et puis comme ça elle serait plus proche de sa tante, sa seule famille, qui était de plus en plus vieillissante. Elle se présenta donc auprès d'un responsable des et demanda à faire partie des Swoo et on l'accepta sans problèmes étant donné que les postulations étaient si peu nombreuses. Bréjé espérait trouver ici des amis et peut être plus, en tout cas elle tacherait de faire ces preuves le plus vite possible.
Voilà bonne lecture et enjoy !