La bande-originale du jeu vidéo Republic Commando a eu son petit succès à sa sortie. Publiée sur le site officiel du jeu (aujourd'hui hors ligne), elle est composée par
En plus de reprendre plusieurs compositions de John Williams, cette B.O. s'est démarquée par l'utilisation massive de choeurs. La langue chantée est la première apparition du Mando'a (la langue Mandalorienne), inventée par le compositeur.
1. Vode An (Brothers All) - 1:59
Le trio de 1) Vode An, 4) Gra'tua Cuun et 8) Ka'rta Tor nous emmène clairement dans l’esprit des chants de guerre des Mandaloriens. Une ambiance qu’on pourrait comparer à des chœurs de l’armée rouge mais où l’instrumental serait plus présent. Ce sont sans doute les plus mémorables de la bande originale. Cette ambiance est à la fois épique, solennelle et conquérante. Un régal.
2. Prologue - 3:25
Prologue nous invite plutôt à une ambiance de suspense et de contemplation pour finir une fois de plus avec des chœurs. C’est plutôt bien dosé même si je l’ai trouvé long à démarrer.
3. The Egg Room - 2:35
The Egg Room installe tout de suite une ambiance angoissante grandissante puis elle finit sur une note plus intrigante.
4. Gra'tua Cuun (Our Vengeance) - 2:34
Voir 1.
5. Improvised Entry - 1:34
Improvised Entry propose une atmosphère guerrière au départ. La musique s’accélère et devient stressante pour finir sur quelques notes de la Marche Impériale.
6. They Must Be Asleep - 1:24
Donnez-moi une bougie que je sorte de cette caverne ! clairement, l’ambiance est angoissante. On trouve des murmures et une certaine continuité avec The Egg Room.
7. The
The
8. Ka'rta Tor (One Heart of Justice) - 1:55
Voir 1.
9. Com
Com Interference propose une suite à l’atmosphère de The
10. The Jungle Floor - 2:46
The Jungle Floor nous plonge dans un ensemble assez différent du reste. Quelques teintes clairement orientales peuvent aussi bien faire penser à la jungle qu’au désert. Douce et subtile, c’est pratiquement l’occasion d’une balade. Sans doute le plus distrayant et le plus éloigné, si l’on peut dire, de l’ambiance générale de la B.O.
11. RV
RV Alpha m’emmène cette fois directement au cœur d’une tribu aborigène tout en conservant la touche suspense de Republic Commando qui est présente dans pratiquement tout l’album.
12. Through The Canopy - 1:16
Roulement de tambours, ambiance martiale de bout en bout, cette musique se distingue du trio Vode An, Gra'tua Cuun et Ka'rta Tor par l’absence de chœur et l’omniprésence des tambours même discrets.
13. Dha Werda Verda (Warriors of the Shadows) - 2:03
Dha Werda Verda : de nouveau un chœur qui a tout l’air martial mais dans un style plus aborigène qui n’a donc rien en commun avec Vode An, Gra'tua Cuun et Ka'rta Tor. La dynamique est constante et on ressent presque une forme d’oppression.
14. Make Their Eyes Water - 1:24
Il s’agit plutôt d’un pot-pourri de différentes ambiances et musiques précédentes auquel on ajoute un remixe de quelques notes de Duel of the Fates au ralenti.
15.
Cette dernière piste ne se distingue que peu de Com Interference. Elle est seulement plus discrète, elle s’éteint presque trop vite.
Chacune des pistes de l’album de Republic Commando porte les ingrédients de l’ambiance du jeu. L’album lui-même est quelque part un hommage aux guerriers Mandaloriens et l’occasion de leur créer une histoire, un souffle provenant du passé, un souffle épique… et parfois angoissant.
Evidemment ma préférence va au trio Vode An, Gra'tua Cuun et Ka'rta Tor. Ces pistes sont tellement semblables qu’elles ne pourraient faire qu’un seul et même thème. Dha Werda Verda reprend ces codes et livre un autre style, assumé, plus tribal, qui est le sel de cet album. Si je devais choisir un dessert, ce serait The Jungle Floor dont le charme aux multiples facettes permet d’y trouver son bonheur et un dépaysement à tous les coups.
Les clins d’œil de l’album sont tout de même les bienvenus, même s’ils relèvent de l’anecdote sur des pistes finalement plus communes, d’ambiances sonores.
Qui aime l’esprit des Mandaloriens ne peut que trouver son bonheur dans au moins l’une de ces pistes !
Critique et analyse par