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1. Un tout unique ou la cohabitation de thèmes majeurs
 
"De débuter vient juste la Guerre des Clones"
Yoda, Episode II : l'Attaque des Clones

Clone Wars, le jeuDurant ces trois années, les intrigues de la Guerre des Clones sont partagées entre les différents médias de l’UE. Bien souvent, les différents médias attaquent par des angles totalement divergents, et parfois au contraire, ils l’abordent de la même manière. Quoiqu’il en soit, si au final, l’ensemble de la guerre ne brillera pas de la même cohérence que le Nouvel Ordre Jedi, il y aura tout au long un certain éclectisme dans les genres très agréable. Tour à tour se succèdent des aventures « classiques », d’autres plus teintées d’action, l’espionnage a la part belle, l’aspect politique est abordé également, et enfin le roman de guerre a pointé le bout de son nez.

Alors qu’au départ, la communication était clairement axée sur le « tout cohérent », au fur et à mesure la multiplicité des intervenants artistiques, des personnages et des situations mises en scènes, va lentement faire glisser les récits vers cette diversité décrite ci-dessus. On en revient donc à l’enfance de l’art du métier d’éditeur : assurer la cohérence et la logique de l’événement (ou de la franchise) sans brider pour autant la veine créative des auteurs. Voici par l’exemple les points marquants de cette guerre.
 
2. Coup d'envoi: la République sous pression
 
Kamino, cible stratégique

Kamino, Quilan VosChronologiquement parlant, la bataille de Geonosis est l’acte fondateur du conflit. Mais en terme de support médiatique de l’Univers Etendu, c’est la bataille de Kamino qui marque le coup d’envoi de la guerre des Clones.  

Au cours de l’Attaque des Clones, les troupes républicaines dirigées par les Jedi avaient ouvert les hostilités en portant le conflit sur le territoire de la Confédération : la planète Geonosis. Pour la seconde manche, ce sont les Séparatistes qui prennent l’initiative en attaquant le cœur des réserves stratégiques de la République : la planète Kamino !

L’enjeu est simple : si les Séparatistes parviennent à détruire le lieu de production des Clones, la République sera à genoux dès le début des hostilités par manque de troupes à envoyer au combat. Une bataille déjà décisive et les Jedi sont sur le pont : Kenobi, Skywalker et Shaak Ti affrontent les droïdes au sol tandis qu'Adi Gallia mène le combat spatial.

L’affrontement est rude. Les chasseurs d’Obi-Wan et Anakin sont descendus, mais le duo poursuit l’engagement en se rabattant à l’intérieur de la cité. Malgré les talents réunis, l’attaque Séparatiste est rondement menée et les troupes républicaines sont sur le point d’être submergées lorsque l’espoir survient de la manière la plus inattendue qu’il soit : les ARC Troopers. Les ARC sont l’héritage de Jango : ils ont été formés directement sous sa tutelle et possèdent ses principaux traits de caractères à peine émoussés. Plus indépendants, ils s’avèrent vite être une force de frappe incomparable parmi les clones tout en possédant les qualités de leaders qui leur permettront d’être les parfaits adjoints des Jedi. Leur entrée en lice donne définitivement l’avantage au camp républicain.

Le dernier acte de cette bataille est annonciateur de ce que va être cette guerre : le commandant de la flotte séparatiste, un Mon Cal qui croît en la légitimité de sa cause, décide de jouer son va-tout en se sacrifiant pour détruire le centre de clonage. Malheureusement pour lui, il est trahi. L’objectif de cette bataille n’a jamais été d’obtenir une victoire pour les Séparatistes. Comme nous le révèle les deux seigneurs Sith eux-mêmes, une victoire de la République avait beaucoup plus d’intérêt afin de rétablir l’équilibre des forces et lancer la guerre sur des bases permettant de faire durer ce conflit le temps voulu pour accomplir leurs plans. Bien entendu, il est impératif que cette victoire coûte le plus cher possible aux forces républicaines. Comme pour chaque bataille à venir, il y a un enjeu et un résultat pour les Jedi et tous les protagonistes, et il y a la stratégie Sith perçue d’eux seuls.

Le Schisme Jedi

Dès les premiers mois de la guerre, le conflit est aussi interne à l’Ordre Jedi. Rapidement, le paradoxe entre les mots de Mace Windu (« Nous sommes les gardiens de la paix, pas des soldats ») et le rôle actif de généraux dans l’armée républicaine va produire un schisme plus ou moins sous-jacent dans l’ordre. Certains estiment que l’Ordre s’éloigne de ses principes de base et refusent de prendre part aux combats, d’autres ont l’impression que les Jedi se fourvoient en défendant une République corrompue qui ne le mérite plus. Enfin, un petit nombre choisi de rallier le camp adverse et par conséquent, de passer du Côté Obscur sous l’égide de Dooku.

Prenant la mesure du problème, Mace Windu agît promptement en rencontrant lui-même un groupe mené par Sora Bulq. Si le rendez-vous s’avérera être un piège fomenté par Dooku et le Weequay qui s’est placé sous ses ordres, les Jedi de ce groupe n’en demeurent pas moins troublés. La majeure partie du groupe réintègrera les rangs de la République, menant pour certains certaines actions d’éclat (K’Kruhk et Jesel) mais portant toujours leurs doutes avec eux.

Plus tard durant les affrontements, c’est la soif de vengeance qui va amener un petit groupe à se porter à l’encontre des ordres du Conseil pour mener une vendetta personnelle contre le Général Grievous.

En effet, trois Jedi du nom de Flynn Kybo, B'dard Tone et Codi Ty vont chercher à se venger de Grievous (Kybo pour la mort de son Maître T'chooka D'oon, Tone pour la mort de son apprenti Zephata'ru'tor et Ty tout simplement parce que Tone est son maître). Après avoir désobéi et ne pas avoir hésité à fuire leurs opérations en cours, les trois Jedi vont parvenir à recruter des alliés avant de se lancer sur les traces de Grievous. Lors de l'affrontement, Kybo et Tone sont tués, tandis que Ty parvient à faire s'évader un groupe d'élèves Jedi que Grievous avait capturé au préalable. Réussissant à fuir avec ce petit groupe, Ty n'aura pourtant pas la clémence du Conseil Jedi qui décidera de l'exclure de l'Ordre pour avoir tenté de mener une vendetta personnelle contre le chef des armées Séparatistes.

Dans la pratique, à l’exception des préjudices causés par les Jedi sombres, l’ampleur de la dissidence restera contenue et sans affrontements fratricides. Mais dans la symbolique, ce malaise est la transposition de problèmes plus larges qui minent l’Ordre Jedi (cf. paroles de Yoda dans AOTC) et l’empêcheront jusqu’à la fin de cerner la véritable nature des Sith.
3. Une guerre d’ampleur - Les grandes batailles
 
La Guerre des Clones se caractérise par des batailles d’une ampleur sans précédent. Les films avant tout, puis le dessin animé et les comics ont mis en scène ces affrontements. Revue de guerre en 5 batailles : pourquoi il fallait y être si vous ne vouliez pas passer pour un raté de la cuve à clonage auprès de vos petits camarades !

La bataille de Geonosis

Geonosis- C’est l’affrontement qui a lancé la guerre.
- Mace Windu regrettera durant toute la guerre d’avoir manqué le point de rupture qui s’est présenté à lui ce jour là en la personne de Dooku. Sans avoir connaissance de l’ampleur de la machination, il reconnaîtra avec l’avancement de la guerre que Dooku n’est plus la clé, le point de rupture, pour qui veut stopper les affrontements.
- Des 200 Jedi engagés pour libérer Anakin, Obi-Wan et Padmé, peu ressortiront vivants de l’arène de Geonosis17 seulement. De cette même arène, le combat part dans tous les sens avec l’engagement de Yoda et des clones ainsi que de la flotte républicaine contre les forces séparatistes.


La déroute de Jabiim
  • Une déculottée républicaine typique.
  • La planète n’est pas d’une importance stratégique énorme, les locaux sont farouchement indépendantistes et ont rejoint les Séparatistes par la force des choses, mais la République doit quand même les soumettre pour poursuivre sa progression. Un contingent important de Jedi y est consacré, et de là tout va de mal en pis. Jabiim s’avère être un bourbier de taille planétaire, la connaissance du terrain des Jabiimi s’en trouve renforcé, tandis que le soutien logistique des Républicains est annulé.
  • Des renforts appropriés de la part des Séparatistes vont sonner le glas tout d’abord des maîtres Jedi, puis de leurs padawans livrés à eux-mêmes. Le massacre est long, inéluctable et marquera durablement les esprits.
  • Obi-Wan est kidnappé par Ventress et sera porté disparu pour plusieurs mois.
  • Anakin est le seul survivant Jedi (sur au moins une trentaine au départ) grâce à une intervention de Palpatine qui lui ordonne d’abandonner ses compagnons padawans ainsi que l’ensemble des troupes loyalistes pour sonner la retraite et sauver le maximum de clones. Skywalker obéit à son mentor mais digérera difficilement cette décision. D’ailleurs, son bon souvenir perdurera longtemps dans la mémoire des Jabiimis.



Un affrontement caractéristique de la série Clone Wars: La bataille de Mon Calamari
  • On savait que les Jedi pouvaient se battre sur terre et dans les airs, mais on ne les avait pas encore vu en découdre sur les eaux et même sous les eaux.
  • La bataille de Mon Calamari en est l'occasion. La série animée Clone Wars nous présente donc l'assaut des forces Républicaines contre les Quarrens, qui semblent bien décidés à rejoindre les rangs de la Confédération des Systèmes Indépendants.
  • La République est menée par le Maître Jedi Kit Fisto, qui semble particulièrement à l'aise sous les océans. S'en suit une bataille gigantesque à grand renfort de vaisseaux spatiaux qui parviennent même à se poser sur l'eau.
  • Bien sûr, Kit Fisto fait un carnage sous l'eau à l'aide de son sabre laser et participe grandement à offrir à la République une probante victoire en mettant un terme aux actions indépendantistes des Quarrens.

Le siège de Saleucami

Saleucami- Au cours des derniers mois de guerre, les Séparatistes ont été repoussés dans la Bordure Extérieure. Saleucami est un des fronts qui s’y sont déroulés. Pour ce siège de plusieurs mois, le déploiement de forces est considérable.
- Côté républicain : Oppo Rancisis dirige les manœuvres. Quinlan Vos, Aayla Secura, A’Sharad Hett, Jesel et d’autres sont présents à ses côtés. Tholme s’occupe d’infiltrer les rangs adverses et de les fragiliser par des actes terroristes.
- Côté séparatistes : Sora Bulq dirige les forces. Tol Skorr est présent à ses côtés. Une force assemblée de clones de guerriers Nikto et d'Anzati constitue leurs troupes d’élites.
- Sur fond de batailles, Vos et Bulq mènent leurs vendettas personnelles. Un seul survivra.


La Bataille de Coruscant
  • CoruscantUltime coup de Jarnac de Dark Sidious, la Bataille de Coruscant est la supercherie parfaite.
  • Après avoir créé des diversions avec les fronts de la Bordure, Sidious envoie Grievous et la flotte séparatiste contre Coruscant. Un seul objectif à cette bataille : Capturer le Chancelier Palpatine.
  • Dans la capitale c’est la panique. L’affrontement spatial est immense et les troupes Séparatistes attaquent également au sol. Les Jedi tentent d’intervenir, comprenant rapidement l’objectif de Grievous mais échouent à l’arrêter.
  • Kenobi et Skywalker reviennent en catastrophe, précédés de peu par Dooku, pour sauver ce qui peut encore l’être.

 
4. Une guerre de sacrifices
 
Ou comment faire transpirer la dureté de la guerre !

Point de Rupture (Shatterpoint en anglais) était un livre très attendu et qui, bien qu’ayant largement rempli son contrat, a pris tout le monde de court. Deux raisons à cet événement :
  • Pour la première fois Mace Windu prend la vedette d’une histoire de premier plan, seul. C’est l’occasion que tout le monde attend pour en apprendre plus sur le Maître Jedi, que ce soit dans l’action ou dans la réflexion.
  • Après Geonosis (Episode II) et Kamino (Republic #50), les lecteurs s’imaginent des affrontements spatiaux démesurés, au sol et/ou dans l’espace.
Point de Rutpure
A l’arrivée, rien de tout ça. Stover nous entraîne dans un roman bourré d’action tout en demeurant d’une certaine manière très intimiste. Mace Windu retourne sur sa planète natale en pleine guérilla entre factions loyalistes et séparatistes. Il est à la recherche de son ancienne élève, Depa Billaba, suspectées d’avoir commis plusieurs meurtres. Ici, pas d’enjeux démesurés, simplement une histoire de personnes plongées dans le quotidien de la guerre pour des motifs qu’ils n’effleurent même pas. Pour les peuples d’Haruun Kal, la guerre se traduit en trois mots : de la boue, du sang et des morts. Avec Shatterpoint, cette vérité sera aussi celle de Windu et des lecteurs.

Ce roman adopte une tonalité radicalement plus dure que la norme Starwarsienne. Ce n’est pas sans raison que le rapprochement avec la guerre du Vietnam et le film Apocalypse Now s’est imposé dans tous les esprits. Les atrocités de la guerre vont rapidement déteindre sur l’état d’esprit du Maître Jedi. Lors de son arrivée, il a encore sa vision très « propre » de membre du Conseil, puis peu à peu il réalise la vacuité des choix qu’il fait au Conseil par rapport à la réalité de la guerre. Bien évidemment, ce genre de réflexions, chez un Jedi, mène tout droit au Côté Obscur. L’enjeu est également personnel pour Mace puisqu’il est là pour stopper l’apparente folie meurtrière de Depa Billaba, qu’il considère comme sa fille, avec ce que cela implique comme extrémités. Finalement, à travers son parcours il réalise à quel point les Jedi (et lui avec les autres) se sont éloignés de leurs idéaux, se sont compromis dans un conflit qui n’est pas le leur. Il en vient à admettre qu’il n’y aura pas d’issue conforme à ses principes, et ce genre de réflexions, chez un Jedi, mène tout droit au Côté Obscur.

Dès le départ, Stover réussi le tour de force d’amener le lecteur à s’identifier totalement à Windu, et donc à plonger dans l’enfer de Haruun Kal avec lui. L’ensemble bénéficie d’un rythme ultra soutenu, bourré d’action et de moments forts. En terme de sensations pour le lecteur, de compréhension de la réalité du conflit vu par la base, Point de rupture est incontestablement une réussite, la réussite de la Guerre des Clones (point de vue littéraire). En dépit de situations assez focalisées, des histoires comme celle-ci ou Jabiim sont le meilleur moyen de définition de la Guerre des Clones: un conflit titanesque mais qui affecte durement chacun des protagonistes.
5. Une guerre de fatalité - Des destins liés à la guerre
 
Anakin Skywalker, le héros sans peur
 
SW, RepublicDepuis qu’il a rejoint les rangs Jedi, il a noué une sorte de relation filiale avec le chancelier Palpatine. Bien connu pour ses excès de colère et ses dérives en tout genre, Anakin attaque la guerre bille en tête afin d’oublier la mort de sa mère. Pour lui, la guerre est synonyme d’action et non de réflexion, c’est l’occasion de briller, de faire ses preuves et de s’émanciper d’Obi-Wan. Pourtant, alors qu’il multiplie les exploits (Clone Wars saisons 1 et 2), si ce n’est le nombre de morts, rien ne change jusqu’à Jabiim (Clone Wars vol. 3).

Sur la planète où les troupes républicaines se font massacrer, Skywalker perd son mentor et en quelques jours se retrouve successivement à la tête d’un groupe d’apprentis Jedi puis seul survivant de ce même groupe. Palpatine est intervenu au bon moment pour lui sauver la vie, mais également pour lui faire supporter tout le poids de la décision d’abandonner ses camarades. Dépourvu de son maître pour le guider, ces évènements vont venir alimenter sa frustration de ne pas être capable de sauver ses proches.

Là où les Jedi lui assènent des jugements sans complaisance, il trouve toujours en Palpatine une oreille attentive à ses plaintes ou un encouragement à laisser s’exprimer ses émotions (Dreadnaughts of Rendili) pour prouver sa valeur et augmenter ses pouvoirs. Et bien que l’éloignement de Padmé lui pèse, il sait assumer ses responsabilités (Obsession).

Finalement, en dépit de son amitié pour Obi-Wan, il est incapable de se confier à lui, bien conscient d’aller toujours un peu plus loin sur la mauvaise pente. Et c’est vers Palpatine qu’il accourt lorsque le Chancelier est enlevé.


Asajj Ventress, échecs et trahison

AssajjC’est pétri d’un orgueil sans limites alimenté par sa haine de l’Ordre Jedi qu’elle rejoint les rangs du Comte Dooku. Ses talents lui permettent de se voir confier les missions les plus importantes (Republic #62) en lui offrant une chance de rédemption. Kenobi est rapidement convaincu que son adversaire n’est pas réellement passée du Côté Obscur, qu’il y a encore de l’espoir pour elle. Cette compassion, doublée d’une série d’affrontement victorieux pour le Jedi (Cestus, Rendili), va amener Ventress à faire d’Obi-Wan une obsession personnelle alors que sa réputation faiblit en raison de ses échecs successifs.

Après son ultime affrontement avec Skywalker, elle est portée disparue, et l’obsession change de camp. C’est Obi-Wan qui désormais fait de sa rédemption une priorité envers et contre tout. Jusqu’au bout, Asajj ne réalisera pas qu’elle était sur la mauvaise pente, qu’elle se fourvoyait en ne concevant pas que la trahison, l’arme préférée des Sith, ne s’appliquerait pas à elle.


Quinlan Vos, Jedi en eaux troubles



Quilan VosDéjà bien infiltré dans les réseaux séparatistes au début de la guerre (Jedi – Dooku). D’un côté, Vos doit maintenir sa couverture à tout prix, se compromettre dans une certaine mesure pour convaincre Dooku, et même affronter les Jedi ignorant tous son infiltration (Republic #63, Republic #68). De l’autre, Dooku n’est jamais dupe des objectifs réels du Kiffar mais joue le jeu car c’est encore le meilleur moyen d’amener réellement de son côté cette recrue de valeur.

Vos a toujours été à la limite des émotions tolérées par les Jedi, mais ses mois passés avec Dooku vont totalement brouiller la situation à un point que plus personne ne sait où il en est. Y compris lorsqu’il rejoint de nouveau les rangs des Jedi, prétendant vouloir faire marche arrière avant de commettre l’acte de trop qu’il ne pourra pas réparer (Republic #63, Republic #66, Republic #68). Après réflexion, les Jedi le réintègrent de manière probatoire (Republic #71) et Quinlan repart au combat sous le commandement de maître Rancisis. Mais c’est un marché de dupe car Quinlan est toujours en contact avec le camp de Dooku et poursuit une nouvelle obsession : abattre Sora Bulq, celui qu’il est convaincu être le second Seigneur Sith.

Finalement, Quinlan fonce sans se préoccuper de savoir s’il est sur la mauvaise pente. Enfermé dans un jeu de manipulation à plusieurs niveaux (Quinlan fait croire à Dooku qu’il travaille pour lui en rejoignant les Jedi, alors qu’en réalité il poursuit son objectif personnel), Quinlan s’éloigne du véritable Seigneur Sith qu’il souhaite tant éliminer.

 
6. Une guerre de manipulations - Sidious tire les ficelles, Dooku exécute
 
Les machinations de Sidious :

La commande des clones: Pour déclencher les hostilités et plonger la République dans le chaos, Sidious a besoin de se faire affronter deux gigantesques armées. Pour cela, tandis que Dooku est chargé de fonder la Confédération des Systèmes Indépendants et de construire une immense armée droïde avec ses nouveaux alliés, Sidious profite de la commande par le maître Jedi Syfo-Dias d'une armée de clones auprès des Kaminoens pour fournir habilement à la République un moyen de contrer les forces Séparatistes. Sidious fait même d'une pierre deux coups: il utilise la commande de Syfo-Dias et demande à Dooku de tuer par la suite le maître Jedi afin de lui prouver son allégeance à la cause des Sith. Ainsi, Sidious avance une fois de plus dans l'ombre. Même si les Jedi s'interrogent sur le commanditaire de l'armée des clones, un seul nom apparaît: Syfo-Dias. Dooku, alias Dark Tyranus, n'a alors plus qu'à trouver le modèle idéal pour la future armée de soldats clone: ce sera le redouté et redoutable chasseur de primes Jango Fett.

Le déclenchement des hostilités: Sidious doit alors veiller à ce que la guerre se déclare au moment propice et surtout s'étende dans toute la galaxie. Toujours avec l'aide du Comte Dooku, il attire l'attention des Jedi sur la planète désertique Géonosis et provoque leur intervention afin de sauver Obi Wan Kenobi, Anakin Skywalker et Padmé Amidala. Mais face à l'immense armée droïde, les Jedi n'ont pas le choix: ils doivent utiliser des forces supplémentaires. Cela tombe bien, voilà justement Yoda qui revient de Kamino avec quelques contingents de clones pour l'accompagner! Géonosis est alors le théâtre de la première bataille de la Guerre des Clones et si la République remporte une victoire importante, une fois de plus, Sidious fait un deux-en-un: il provoque la mort de plus de 200 Jedi dans l'arêne de Géonosis et parvient à propager le conflit dans toute la galaxie. Trois ans de guerre suivront la bataille de Géonosis qui ne s'avère être donc que le prélude à une multitude de batailles titanesques, dont les Jedi seront les principales victimes, ce qui une fois encore, fait les affaires de Dark Sidious.

Le dénouement de la bataille de Kamino: Ici aussi, Sidious a tout prévu et Dooku est chargé d'appliquer les plans à la lettre. Si Géonosis était une bataille provoquée par l'intervention des troupes Républicaines, l'attaque de Kamino est le résultat d'une préparation minutieuse des forces Séparatistes, bien conscientes de l'intérêt que représente la prise d'une telle planète. Sans ses usines de clonage, la République se retrouverait à genoux dès le début de la guerre et serait privée de soldats pour combattre sur la multitude de fronts qui se sont déclarés dans la galaxie. Mais alors que le leader Séparatiste Mon Calamari qui mène ses forces à l'assaut croit détenir le moyen de neutraliser le bouclier de protection des installations de Kamino, il se rend compte qu'il a été trahi et est tombé dans un piège. Grâce à l'intervention des Jedi, Kenobi et Skywalker en tête, mais aussi avec l'aide précieuse des clones ARC, les Séparatistes sont défaits. Kamino reste donc dans le giron de la République. Une victoire qui arrange tout particulièrement Sidious qui s'assure ainsi que la Guerre des Clones se prolonge durant des mois et même des années. Car plus la guerre sera longue, plus le nombre de Jedi morts au combat sera important et plus la situation de crise imposera le renforcement des pouvoirs du Chancelier.

Le dénouement de la bataille de Jabiim: Jabiim fut un carnage pour les Jedi. Alors que les maîtres présents sur le terrain sucombaient les premiers à la détermination et à l'engagement des forces Séparatistes et que Kenobi devenait le prisonnier d'Assaj Ventress, un groupe de padawans se retrouvait seul pour protéger les forces Républicaines. Mais ils perdirent finalement tous la vie lors d'une attaque massive des Séparatistes, menée par Alto Stratus, contre leur campement. Tous, sauf un! Anakin Skywalker fut rappellé à temps par Palpatine en personne qui désirait à tout prix protéger celui à qui il destinait un grand avenir parmi les Sith. Mais l'abandon forcé de Jabiim laissa à jamais un goût amer pour Skywalker qui fut une fois de plus animé d'un profond ressentiment face à cette situation injuste.

L’assassinat de Valorum :

ValorumSur Coruscant, un homme semble avoir tout compris des intentions malfaisantes de Palpatine. En effet, l'ancien Chancelier Valorum sent que son successeur ne cherche qu'à accroître ses pouvoirs afin d'assurer sa main mise sur la République. Valorum rend donc visite à Bail Organa pour l'informer de ses soupçons quant aux véritables intentions de Palpatine. Valorum est certain que celui ci ne rendra jamais les pouvoirs exceptionnels qui lui ont été confiés et qu'il fera tout pour éliminer tout opposant à ses actions. Organa se rend alors chez Palpatine qui lui fait explicitement comprendre qu'il ne serait pas sage de revoir Valorum. Ecoeuré, Organa décide de mettre Mon Mothma dans la confidence et de tout faire pour s'opposer à Palpatine. Organa et Mothma tentent de convaincre Valorum de rester sur Coruscant mais celui ci souhaite partir pour assurer sa sécurité. Malheureusement, le vaisseau dans lequel il voyageait ne tarde pas à violemment exploser. Sidious a encore une fois gagné: il est parvenu par cet acte de terrorisme a se débarrasser d'un dangereux contestataire et par la même occasion à démontrer qu'il fallait à tout prix prendre des mesures pour renforcer la sécurité. Palpatine obtient donc davantage de pouvoirs malgré un vibrant discours d'Organa pour s'y opposer.


L’assassinat de Ronhar Kim: Puissant Maître Jedi et ami du Chancelier Palpatine, Ronhar Kim aura eu le malheur d'avoir une brillante idée qui aurait pu démasquer Dark Sidious. En effet, il informa Palpatine de son souhait d'évaluer chez chaque sénateur leur taux de midichloriens afin de démasquer le seigneur Sith. Mais Kim devait avant tout partir en mission sur Merson. Palpatine lui promi alors de réfléchir à son idée qu'il jugeait intéressante. Malheureusement, Kim ne revînt jamais de Merson car Sidious y fit envoyer une immense armée Séparatiste afin que la planète soit le tombeau du maître Jedi et de son padawan. Kim comprit qu'il avait été trahi mais il était déjà trop tard: le piège de Sidious s'était refermé sur lui.

Le piège de Vjun: C'est sur une planète dévorée par des pluies acides que Dooku affronta pour la deuxième fois le petit maître Jedi Yoda. L'objectif pour Sidious mais surtout pour Dooku était de déstabiliser la République en provoquant la mort du leader des Jedi. Mais Yoda parvînt à se sortir du traquenard, d'abord en déstabilisant Dooku et ensuite en le dominant au sabre laser. En effet, Yoda demanda à son ancien élève de lui enseigner le Côté obscur, ce qui surprit grandement Dooku. Puis au court de l'affrontement, le maître Jedi démontra une fois de plus sa supériorité et Dooku dut une fois de plus avoir recours à la ruse pour s'échapper. Mais son piège avait échoué...

L’enlèvement de Palpatine: S'il y a bien une chose qui est la spécialité d'Obi Wan Kenobi, c'est d'affronter les seigneurs Sith comme il le dit lui même. Et ça tombe bien, car le chancelier Palpatine est retenu prisonnier sur le vaisseau du général Grievous en orbite autour de Coruscant, et est surveillé de très près par le Comte Dooku. Pour Sidious, l'objectif de ce plan audacieux est d'attirer de plus en plus Skywalker vers les ténèbres, et pour cela rien de mieux qu'un combat contre un seigneur Sith. Une fois Obi Wan Kenobi hors course, il est bien plus simple pour Sidious d'inciter Anakin à mettre un terme à la vie de Dooku.

Le sacrifice de Dooku: Dooku ne pensait pas être trahi par Sidious, il aurait pourtant du s'en douter car la trahison est l'apanage des Sith. Nouveau coup fourré du Maître Sith, une fois que son apprenti ne lui est plus utile, il fait tout pour s'en débarrasser grâce à celui qu'il espère convertir au Côté Obscur. Et justement, Skywalker avait des comptes à régler avec Dooku et Palpatine n'eut pas beaucoup à le pousser pour qu'il décapite celui qui lui avait coupé un bras lors de la bataille de Géonosis. Pour Sidious, Dooku a fait son temps, il ne fait plus partie de ses plans et il était temps de l'éliminer. A présent, la place est libre pour Dark Vador.

Ordre 66L’ordre 66: Dark Vador n'hésitera pas à appliquer personnellement la touche finale au plan diabolique de son nouveau maître. Celui ci avait tout prévu et depuis longtemps en implantant dans les gènes des clones l'obéissance absolue à un ordre précis: celui de se retourner contre les Jedi au moment voulu. C'est l'Ordre 66, qui se répand comme une traînée de poudre dans toute la galaxie. Grâce à ça, Sidious prend sa revanche sur les Jedi en éliminant quasiment la totalité de l'ordre et fait faire sur Coruscant sa sale besogne par son nouvel apprenti, histoire que celui ci s'imprègne encore davantage du Côté Obscur.


Conclusion : Dark Sidious est passé maître dans l'art de faire d'une pierre deux coups!