1. Introduction
La thématisation des décors diffère selon le parc Disneyland : un même film Star Tours, 4 lieux, mais chacun différent. Les décors/scènes de la file d’attente sont appelés des preshows.
Mis à part certains détails (surtout à Tokyo), les décors intérieurs sont similaires :
- d'abord une grande salle où sont diffusées des publicités pour l'agence Star Tours Travel alors que C-3PO & R2-D2 sont en train de réparer un Starspeeder 3000 endommagé. Le tout sous l'oeil globuleux d'un Mon Calamari (la race de l'Amiral Ackbar) ;
- ensuite une salle de réparation de droïdes, dont un robot très bavard ;
- puis une zone d'embarquement (sous les spots bleus) où les voyageurs sont dispatchés.
Mis à part certains détails (surtout à Tokyo), les décors intérieurs sont similaires :
- d'abord une grande salle où sont diffusées des publicités pour l'agence Star Tours Travel alors que C-3PO & R2-D2 sont en train de réparer un Starspeeder 3000 endommagé. Le tout sous l'oeil globuleux d'un Mon Calamari (la race de l'Amiral Ackbar) ;
- ensuite une salle de réparation de droïdes, dont un robot très bavard ;
- puis une zone d'embarquement (sous les spots bleus) où les voyageurs sont dispatchés.
2. Disneyland (Californie)
3. Disney MGM Studios (Floride) désormais Disney's Hollywood Studios
En Floride, l’intérieur du batiment est identique au Star Tour californien, mais l’espace libre à l’extérieur est entièrement exploité. A l’entrée se trouvent un speederbike, un snowspeeder puis un skiff des sables. Ensuite, le visiteur passe entre les jambes d’un quadripode impérial quasi grandeur nature. A la sortie, il traverse un village ewok. Enfin, des personnages (wookiee, ewok, droid…) se promènent dans le parc (sans parler des StarWars Weekends annuels, où viennent les stars de la saga).
Détail amusant : en Floride, Star Tours© se trouve dans la zone Echo Lake des Disney-MGM Studios. Echo…Comme une certaine base sur Hoth ? ;-)
4. Tokyo Disneyland (Japon)
A cause des conditions climatiques, le preshow de tokyo Disneyland est gigantesque : il s’étend sur deux étages et possède deux starspeeders grandeur nature sur lesquels travaillent des droides d’assemblage. Puis un droide vérifie les bagages tandis qu’un autre répare un ventilateur. A la sortie, il existe une scène où les bagages arrivent à côté d’une unité R2. Les droides P-6 & S-4 vérifient qu’un virus de l’espace ne s’y est pas glissé.
5. Disneyland Paris (France)
A Disneyland paris, l’intérieur du preshow du Star Tours est identique au californien, mais inversé (gauche-droite). Il possède deux cabines de plus, soit six en tout. Un X-Wing grandeur nature (mais pas tout à fait exact ;-)) surplombe la queue extérieure.
Enfin, le boutique Star Traders se trouve devant l’attraction ; vous y trouverez quelques produits dérivés.
Enfin, le boutique Star Traders se trouve devant l’attraction ; vous y trouverez quelques produits dérivés.
6. Astroport Services Interstellaires (Paris)
De 1993 à 2004, le postshow (après le film, à la sortie) proposait l’Astroport Services Interstellaires : une aire unique de jeux informatiques, dont un écran tactile pour déformer son portrait, un droide qui parle aux visiteurs, une chasse aux virus, le Starcourse (on penche la plateforme unique sur laquelle on se tient pour faire bouger à l’écran son petit bolide et toucher ceux des autres joueurs, eux-mêmes en train de se démener sur leur plateforme. Etrange). Pour une meilleure compéhension, quoi de mieux que le dossier de presse ? :-)
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Dossier de presse de l’ASTROPORT - SERVICES INTERSTELLAIRES [1993]
ESPACE IBM : L’ASTROPORT A EURO DISNEYLAND
Des jeux où se cache la technologie la plus sérieuse de nos laboratoires. Celle qui arrive sur le marché pour la prochaine décennie.
Tout est futuriste : ROX’N, le petit robot féminin polyglotte, hôtesse d’accueil de l’ASTROPORT, et les jeux interactifs aux effets spectaculaires : déformation tactile d’images numérisées, détection et capture d’intrus, simulateur de vol intensif, interview homme-ordinateur en langue naturelle.
LA CHASSE AUX « ZOTS » ou « BOP A ZOT »
Réussirez-vous à capturer les « zots » qui vous narguent à l’écran ? Difficile, car la console de jeux est une véritable station de surveillance : 3 écrans à suivre à la fois pour attraper les points lumineux.
Les qualités nécessaires pour capturer ces ennemis de l’espace : rapidité, vigilance, fermeté…et ils sont à vous !
A base d’IBM PS/2 95-50 MHz et de technologie multimédia.
Ecran tactile, son, effets lumineux…
L’ORDINATEUR QUI FONCTIONNE A LA VOIX : N’GRID INTERVIEWS
N’GRID pose des questions : répondez-lui du tac au tac. Elle sait identifier votre voix, parle et comprend toutes les langues. A la fin du dialogue, elle vous donne votre profil psychologique.
A base de RISC System/6000 52 H et du module de reconnaissance vocale développé par le Centre scientifique IBM de Paris.
L’ORDINATEUR QUI MARCHE AU TOUCHER : PHOTOMORPH
Votre portrait s’affiche sur écran et subit toutes les déformations, belles ou laides, que vous provoquez, simplement en posant un doigt sur l’écran. Au final, une forme « bouffie » ou « rétrécie », en général méconnaissable !
A base d’IBM PS/2 95-60 MHz (Pentium), écran tactile 37 pouces développé par notre laboratoire de Yorktown (USA).
STATION D’IMPRESSION : INFOPOINT
Imprimez EN COULEUR, comme une photo, le portrait que vous emporterez.
A base d’IBM PS/2 95, écran plat, imprimante couleur IBM 4079 de Lexmark, OS/2.
MISSION DANS L’ESPACE : STAR COURSE
Le jeu : avoir le meilleur score devant 10 autres concurrents. Encore faut-il savoir se diriger à travers les planètes, les astéroïdes et les autres navettes spatiales. Attention aux chocs provoqués par votre aéronef !
Un IBM PS/2 95 gère les 11 postes de pilotage.
Vidéodisques, vidéoprojecteurs, écran géant.
LES JEUX DE L’ASTROPORT
- Les idées combinées d’IBM et de Walt Disney Imagineering.
- La technologie IBM la plus avancée (voire la plus secrète).
- Des ordinateurs très puissants.
- La matière grise reconnue des ingénieurs des laboratoires IBM.
- Des logiciels performants.
- Et la capacité d’IBM à intégrer des matériels de tout type.
IBM – Partenaire Officiel EuroDisney
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En 2004, IBM quitta son rôle de partenaire de l'attraction. En conséquence, L'astroport n'avait plus raison d'être (étant une vitrine pour IBM). En outre, la technologie des équipements était vieillissante face aux progrès actuels. Mais ce ne sont que de vulgaires bornes d'arcade (payantes) qui prirent la place de l'Astroport. Adieu originalité & thématisation...
7. Guide des secrets
- Lors de la queue, vous pourrez entendre une annonce (en anglais) demandant « Mr Morrow...Mr. Tom Morrow ». Tom Morrow (jeu de mot : ‘demain’, en anglais) était le directeur des opérations de l’attraction "Flight to the Moon" (1967-1975) à Disneyland. Cette marionnette audio-animatronique s’est d'ailleurs depuis transformée en Mr. Johnson pour l’attraction « Mission to Mars ». Tom Morrow peut aussi être un clin d’œil à Tommorrowland, le "Discoveryland (zone du futur) américain". Une autre annonce demande ‘Egroeg Sacul’, soit ‘George Lucas’ à l’envers. On demande également le propriétaire du landspeeder mal garé (toujours en anglais), dont l’immatriculation est « THX-1138 » (court-métrage, puis premier film de Lucas).
- Des concepteurs ont mis leurs initiales et dates de naissance sur les paniers qui passent au-dessus de vous en Secteur 2.
- Juste avant d’entrer dans le Secteur 2, si vous regardez à gauche, vous verrez un long conduit, mais en réalité il est connecté à un miroir pour le faire sembler plus long. Il y a une abondante utilisation d’effets miroirs dans Star Tours. Le Secteur 2 en possède beaucoup : derrière quelques traces de droïdes au plafond, et le mur derrière WEG-1618 (et au-dessous de G2-4T) est un énorme miroir.
- Certains tuyaux, dans la queue du StarTours californien, possèdent les initiales et numéros de téléphone (de 1986) des concepteurs.
- Le livre "Disneyland Paris: From Sketch to Reality" nous apprend qu’au Disneyland californien, les ordinateurs qui contrôlaient l’attraction des Pirates des Caraïbes venaient juste (en 1986) d’être remplacés par des engins plus modernes. Ces vieux ordinateurs allaient être envoyés à la casse. "Nous parlons de machines énormes mesurant dix pieds de hauteur qui étaient utilisés depuis l’époque de Walt Disney", Steve explique. "Chacun d'entre eux contrôlait une marionnette animatroniques. Les Archives avaient sauvegardé celui qui contrôlait le personnage du (pirate) commissaire-priseur, mais les autres devaient être détruits. Puisque j'avais besoin de matérieux techniques pour la décoration de la file d'attente, j'ai décidé de les sauver. Aujourd'hui ils peuvent être vus dans un coin du Secteur DROID" (en Californie, donc).
- Durant la queue, la section DROID (Secteur 2), où G2-9T répare R5-D2, possède une musique appelée "The Droid Rooms". Musique que vous pourrez trouver sur le CD "The Official Soundtrack of Disneyland and Walt Disney World” !
- Juste avant la zone d’embarquement, vous pourrez voir un plan détaillé (blueprint) du Starspeeder 3000. Le plan principal (vue du dessus) présente la ligne centrale comme coordonnée zéro, avec des coordonnées négatives sur la gauche et positives sur la droite. Par contre, la vue de face donne des coordonnées négatives à droite, et positives à gauche ! ;-)
- Les gens dans le vidéo d’embarquement sont en fait des Imagineers et leur famille ! Les deux garçons qui prennent une photo sont frères, et fils d’un Imagineer. Celui sur la droite (en chemise bleue, semble-t-il) est le plus vieux des deux, et a été engagé à l’origine pour prendre la photo. Cependant, il avait apparemment beaucoup de mal à faire marcher le flash, alors on demanda au plus jeune de la faire à sa place. La chance (qui a dit la Force ? ^^) permit à celui-ci de réussir du premier coup, et d’être utilisé dans la prise finale. À ce jour, ils se querellent toujours sur le fait que l’appareil photo du garçon plus jeune était différent, et ainsi beaucoup plus facile à utiliser... ;-)
Ils doivent avoir maintenant (en 2006) 30 et 28 ans...
- Lorsque vous franchissez les passerelles d’embarquement, vous pouvez remarquer qu’en réalité le simulateur est un grosse boîte rectangulaire, et que le Starspeeder est littéralement peint dessus !
- La raison pour laquelle le Capitaine Rex ne fonctionne pas correctement est peut-être parce qu'il a une bande en plastique rouge attachée à son torse qui dit "A enlever Avant le Vol". Ce ruban est facile à voir, mais il faut être assis très près afin d'être capable de le lire. Tous les Rex n’en ont pas, cela dépend de l'emplacement de l'attraction ou de la cabine (ou de l’époque ?).
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