

Dès l'abord de l'exposition, le visiteur est plongé dans l'univers de Star Wars, mélange de mythologies éternelles, de créatures fantastiques et de sociétés futuristes où le progrès scientifique est omniprésent. Les parois qui délimitent
les 1500 m2 de l'exposition sont animées par les portraits des principaux personnages de la saga. Sur la façade d'entrée, une vitrine s'ouvre pour dévoiler deux intrigants véhicules de course,
les Podracers utilisés lors de la fameuse course de l'Episode I La Menace Fantôme.
Commence alors l'immersion dans l'univers fantastique de Star Wars avec notamment, suspendue dans l'entrée,
l'impressionnante maquette à l'échelle 1 du Chasseur N1 Naboo, à l'origine de la rencontre d'Anakin avec le droïde
R2-D2. Cet autre personnage emblématique de Star Wars est d'ailleurs installé avec son comparse
C-3PO, un peu plus loin sur la grande perspective qui dessert, de part et d'autre, les salles de l'exposition. Ce long couloir qui conduit à l'Etoile de la Mort est animé par de vastes projections des paysages et par des ambiances sonores des différentes planètes de la saga.



Reprenant
la chronologie de l'histoire, le parcours peut débuter. Il conduit le visiteur de planète en planète. Chacune des
neuf salles de l'exposition est en effet dédiée à la présentation d'une ou de plusieurs planètes et propose trois entrées distinctes :
- Des objets originaux :
Pour s’immerger au coeur de la saga avec les costumes des principaux personnages Padmé,Yoda,Chewbacca, Dark Vador (...), les maquettes à différentes échelles des décors et des vaisseaux spatiaux dont un exemplaire du Chasseur N-1 Naboo de 10 mètres de long et du Podracer d’Anakin, mais aussi des dessins et des croquis...
Parties intégrantes du mythe et témoins des différentes étapes nécessaires à la construction des films, ces
objets-culte sont regroupés par thème dans des salles qui évoquent les planètes les plus emblématiques de la saga. Au seuil de chaque salle de l’exposition, une projection géante du paysage de la planète concernée restitue l‘ambiance, tandis qu’à l’intérieur, des
extraits des bandes-son plongent le visiteur dans les atmosphères propres à chacun de ces objets.
- Trente ans d'évolution des effets spéciaux :
Trucages optiques, incrustations d’images, effets pyrotechniques, scènes de combats…
Des séquences vidéo expliquent les effets spéciaux et mettent en lumière
l’apport décisif de Star Wars pendant trente années dans ce domaine. Disposant lors du tournage du premier film de la saga (
Star Wars : Episode IV Un Nouvel Espoir) d’un budget limité,
George Lucas a créé, en 1976, sa propre société,
Industrial Light & Magic (ILM). Depuis, du standard de son THX à l’utilisation des technologies numériques, l’apport de Star Wars aux effets spéciaux est incomparable
[en savoir plus] ;
- Une porte d’entrée vers les sciences :
avec les questionnements scientifiques que suscite l’univers mystérieux de Star Wars, cette vaste galaxie aux nombreux systèmes planétaires. Le récit évoque tour à tour des planètes énigmatiques, des technologies sophistiquées, d’innombrables créatures étranges aux caractéristiques étonnantes…
Au fil des planètes,
Roland Lehoucq, astrophysicien au
Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Saclay, passionné de longue date par la double trilogie,
confronte les mondes de Star Wars à l’état actuel de la recherche scientifique. Proposées sous forme de commentaires sonores et complétées par des panneaux, ces
«questions de science» expliquent, parfois avec humour, les phénomènes physiques, les références à la planétologie et à l’exobiologie (
l’étude des origines de la vie et de son évolution en dehors de notre planète) auxquelles Star Wars a recours
[en savoir plus (dont liste des "questions de science")].
Plan de l'exposition en haute qualité : attention image lourde (3Mo). Ou à télécharger
ici (
clic-droit, 'enregistrer-sous').
(Merci Bono !)