Panini relance son bimestriel dédié aux séries de comics Star Wars à l’occasion de l’arrivée de
Doctor Aphra en France, qui vient prendre le relève de la (très bonne) série
Darth Vader qui s’est achevée dans le précédent numéro. Au sommaire donc, le deuxième Annual de la série
Star Wars, trois courts récits consacrés à R2-D2, au duo Triple Zéro/B-T et à la jeunesse d’Aphra, ainsi que le premier épisode de la nouvelle série consacrée à la jeune femme, un épisode déjà publié en avant-première dans le FCBD pour ceux qui ont eu la chance de le récupérer.
Si le procédé du relaunch, censé attirer de nouveaux lecteurs ou leur permettre de prendre le train en marche, a été utilisé à toutes les sauces par Panini ces dernières années (certains revues super-héroïques Marvel ne durant que 5, 10 ou 12 numéros avant de repartir au numéro #1), il se défend ici. Je ne l’approuve pas, à titre personnel, mais quitte à en faire, c’est l’occasion.
Néanmoins, ici, cette renumérotation ne s’accompagne d’aucune modification de maquette, et n’est que purement esthétique sur la couverture. Le rédactionnel final a changé de nom (« Réseau rebelle » à la place de « La cantina »), l’illustration en haut de la première et de la dernière pages a aussi été changé, mais c’est tout. Tout le reste est exactement identique. Alors certes, on ne change pas quelque chose qui fonctionne, mais cela donne vraiment l’impression que ce relaunch n’a été fait que pour le plaisir de mettre un #1 sur la couverture…
On retrouvera donc, en plus des récits, les rubriques habituelles : « Dans la soute du Faucon » est consacrée à l’adaptation en comics du Réveil de la Force, tandis « Le Conseil Jedi » revient sur les artisans des numéraux publiés, à savoir Mike Norton, Chris Eliopoulos, Kelly Thompson et Emilio Laiso.
Une revue qui remplit son rôle d’être parfaitement accessible, mais dont les récits laissent tout de même un peu le lecteur sur sa faim. Heureusement, le lancement de
Doctor Aphra est de qualité, mais il est difficile de ne pas se dire qu’on lit ici un numéro introductif… Et carton jaune pour l’absence de séparation entre la fin du #1 d’
Aphra et le récit bonus, on a l’impression que les deux se suivent sans aucune coupure (et ce n’est pas le mince « A suivre » en jaune tout en bas qui aidera le lecteur!). Cela donnerait presque l’impression de lire un unique numéro de 30 pages, alors qu’il contient deux récits bien distincts.
Note : 70 %