Bon, le livre commence par plusieurs pages sur le Réveil de la Force avec les séquences sur la mort de Han Solo et l’allure de Luke Skywalker sur son île. Pourquoi ? Parce-que l’éditeur Abrams ne voulant pas de fuites sur ces scènes importantes lors de la sortie du livre The Art of The Force Awakens, elles ont été zappées et mises sur celui-ci. Ce qui est vraiment débile car ces scènes ont été connues par les spoileurs bien avant la sortie du film. Donc, niveau marketting, ça ne sert à rien. Ou alors il fallait sortir le livre quelques temps après le film, ce qui n’aurait pas freiner l’engouement des fans pour découvrir l’ouvrage.
Bref, donc pour avoir tous les concepts de l’Episode VII, faut aussi chercher dans ce Art of sur l’Episode VIII.

A part ça, comme d’habitude, il est toujours très intéressant de suivre les idées mises sur papier (ou écran d’ordinateur ^^) concernant le film Les Derniers Jedi.
Au début de chaque chapitre, on a un résumé de la situation des avancées des travaux par rapport au planning, puis suivent plusieurs pages avec des croquis et des dessins conceptuels sur une séquence particulière (Canto Bight, Luke et Rey, bataille de Crait, …).
Très souvent, on a des notes qui expliquent les idées des illustrateurs, les influences selon la vision du réalisateur mais aussi des artistes.

On se rend compte que tout n’a pas été préparé dans l’ordre du scénario du film.
Par exemple, la bataille au tout début du film avec les bombardiers a été conçue tard dans le processus de la préproduction. J’ai bien aimé cette partie car elle démontre que rien n’est figé et que le résultat final diffère des premières ébauches. Au départ, les bombardiers devaient s’apparenter aux bombardiers américains B52, puis l’idée de les voir plutôt à la vertical a été proposé et rapidement accepté par Rian Johnson. Ces vaisseaux étaient prévus pour être en 2 parties. La partie supérieure (le cockpit) s’accroche à la partie inférieure (chambre avec les bombes) à la manière d’un chargeur qui se clipse dans le magasin d’un pistolet semi-automatique. Franchement, j’aurais bien aimé voir cette scène dans le hangar d’un croiseur avant le décollage vers le combat.

Et ainsi de suite, on a des anecdotes sur comment un design évolue dans un sens ou dans un autre.
Ce livre doit donc être posé à côté des autres ‘Art Of’ des autres films.