Pauvrement détaillée, des pièces qui s'ajustent mal, nécessitant un important travail de ponçage et de masticage, un pilote littéralement soudé au cockpit, lui-même laid à souhait, de nombreux détails inexacts et grossiers… Voila comment on peut caractériser cette maquette de MPC. Certes c'est l'un des plus petit modèle, facile à monter sans colle, ce qui était nouveau à l'époque, et certes des génies ont réussi à sortir des merveilles de la boue originelle mais franchement ce kit manque un peu d’intérêt. Si on veut vraiment faire les choses bien sans trop se compliquer à modifier l'ensemble, quelques conseils : ne pas s’ennuyer à retravailler le cockpit mais peindre la verrière en noir brillant. La verrière fumée cache bien des choses. Ne pas se compliquer la vie avec le système “snap” car les pièces ne s’ajustent pas correctement, mais couper les tétons d’emboîtement, poncer et coller.
Pour le montage final, opter pour une version en vol, tant les patins d’atterrissage fournis sont ridicules. Bien veiller dans ce cas à couper les tétons plastiques servant à solidariser les ailes en position fermée, qui sont franchement laids une fois les ailes ouvertes, et boucher les trous dans les ailes inférieures. Le maniaque du détail peut pousser jusqu’à refaire les canons, mais là cela tient du pinaillage.
Une version de cette maquette existe en finition dorée (voir photo Starwarsmodels.com). Elle présente les mêmes défauts que la version de base, avec en plus la difficulté de couper les pièces sur les grappes et coller sans détériorer la dorure. Il était également possible de trouver ce kit en Europe dans une rarissime boîte Airfix de 4 vaisseaux appelée “Space Vehicles Model Set” qui comprenait également le A-wing, le B-wing et le TIE Interceptor.