Voici une bonne maquette plastique datant de 1978, vendue en France en boîte bleu et blanc Meccano francophone. La photo du kit monté et peint illustrait les publicités pour jouets Star Wars de la première heure. Ce kit fut réédité à l'époque du Retour du Jedi.
Un peu moins beau que R2-D2 parce que moins ressemblant, le grand droïde de protocole se monte facilement et doit être peint soigneusement en doré. Si on a encore un de ces petits pots de Humbrol Metal Cote, l'utiliser de préférence. Mais à l'époque, on se contentait de la couleur or vaguement champagne existante. Pas de grosse erreur en ce qui concerne ce kit. Il est correctement proportionné, si on oublie la tête nettement trop grosse, et il tient bien sur son support qui entre dans des trous sous les pieds. Les quelques articulations au niveau des bras et de la taille fonctionnent bien. Mais pourquoi diable ne pas l'avoir produit exactement à la même échelle que R2-D2 ?
Allez, je vais bien trouver une ombre au tableau : les articulations des bras. Elles se font “à l'ancienne”, à l'aide d'un élastique tendu à l'intérieur de la maquette entre deux crochets sur les deux bras. Mais les élastiques, ça ne dure pas éternellement. Tout ceux qui ont un jour retrouvé leur droïde préféré avec les bras par terre me comprendront. Mais il existe une solution miracle à ce problème, solution fournie involontairement par MPC ! Le fabriquant a eu l'idée de ménager un panneau amovible dans le dos du droïde (Bien avant l'Empire contre-attaque, quel don de prophétie !) derrière lequel se trouve une niche collée par l'intérieur et contenant quelque mécanisme fantaisiste. Il suffit donc de ne pas installer cette niche et de laisser la trappe simplement comme accès pour l'intérieur du torse du kit. Le changement de l'élastique par l'intérieur devient alors un vrai jeu d'enfant !