Son séjour sur Tatooine l’ayant conduit à une impasse, le Mandalorien est toujours à la recherche de ses compatriotes afin d’obtenir une piste susceptible de le conduire à un Jedi. Et il se trouve que le contact d’une contact pourrait avoir une idée d’où en trouver ! Seul problème : il va falloir pour cela escorter la femme du-dit contact du contact à bon port, avec ses œufs qui plus est. Mais entre une cargaison alléchante pour l’Enfant, l’impossibilité de voyager en vitesse-lumière, une Nouvelle République un peu trop curieuse et des créatures arachnoïdes qui ont décidé de faire du trio son repas, le trajet ne sera pas de repos !
Après un épisode de reprise en demi-teinte,
The Mandalorian… reprend exactement là où on l’avait laissé : avec Mando sur son speeder, en direction du spatioport où est posé le
Razor Crest. Sauf que l’Enfant continue d’attirer les convoitises, et c’est l’occasion d’une scène pré-générique sympathique. S’ensuivront quelques minutes destinées à justifier l’intrigue de cet épisode et, bon, il faut toujours accepter cette idée qui me semble saugrenue que les Mandaloriens, en tant qu’anciens ennemis des Jedi, sauraient où en trouver, justement… mais bon, je vais éviter de radoter sur ce sujet à chaque épisode, promis !
Mando se voit donc contraint d’embarquer avec lui une certaine « Madame Crapaud », surnom assez sympathique vous en conviendrez, sur la planète Trask, afin d’y retrouver son mari qui fertilisera la cargaison d’œufs qu’elle se trimballe, des œufs qui vont vite susciter la gourmandise de l’Enfant. Enfant qui est considérablement mis en avant dans cet épisode, ce qui est une excellente chose, même s’il y a à la réflexion quelque chose d’assez déroutant à le voir sans arrêt essayer – et parvenir ! - à gober des œufs de « Madame Crapaud », alors même qu’elle est désespérée à ce sujet, et que Mando le corrige à plusieurs reprises. Bien sûr, l’idée est de montrer que sa gourmandise aura de vilaines conséquences par la suite mais quand même, il mange des œufs d’une espèce en voie de disparition ! Oui, ils ne sont pas fertilisés, comme les œufs que nous mangeons sur Terre, sauf que sur Terre, il ne reste pas qu’une poignée de poules…
Naturellement, le trajet vers Trask va mal se passer, avec une intervention de la Nouvelle République presque ubuesque et qui rappellerait presque le Poe Dameron du début des
Derniers Jedi ! Sauf que là, nos deux vaillants intrépides pilotes sont très premier degré, et nous rappelle rapidement l’historique de Mando (sixième épisode de la saison 1 pour ceux qui, comme moi, sont têtes en l’air et ont dû aller voir SWU pour se rappeler à quoi il était fait référence!) et qui va se solder par un crash du
Razor Crest, crash qui donne l’impression cependant qu’un vaisseau peut voler, presque peu importe l’état dans lequel il est…
Tout cela nous conduit donc à une situation hélas déjà vue dans une série animée, qui plus est alors qu’on redécouvre Dave Filoni aux commandes deux projets : Mando va donc faire face à des araignées des glaces de plus ou moins grande taille. Visuellement, le passage est très réussi, et les araignées sont franchement horribles, dans le bon sens du terme, elles sont très réussies, flippantes, à en faire des cauchemars ! Mais… ce sont quasiment les mêmes créatures que dans
La Base mystérieuse, dix-huitième épisode de la saison 2 de
Rebels ! Et là, non, mais non, c’est quoi ce manque d’innovation dans le design ? Nous refaire en live des créatures inspirées de séries animées déjà diffusées, genre, l’air de rien, non ! Vous me direz, après (enfin, avant, mais moi je vois cet épisode après)
Kenobi qui reprenait lors du face-à-face final des éléments du duel Ahsoka/Vador issu de cette même série
Rebels, voilà voilà…

D’autant plus que cette menace disparaît aussi vite qu’elle est apparue, avec une Nouvelle République qui surgit pile-poil au bon moment, et un nouveau dialogue pour le moins gênant des autorités, en mode « c’est pas gentil d’être méchant Mando, mais on te laisse libre ». Attendez, quoi ?
Bref, c’est mieux que le précédent, notamment sur le plan visuel et avec un Enfant qui occupe enfin vraiment l’espace, mais c’est encore une fois scénaristiquement assez faible. La prochaine sera la bonne ?
Note : 60 %