W-E-D-G-E : le meilleur pilote de la flotte rebelle, un des rares survivants de l’assaut sur l’Étoile Noire d’Un Nouvel Espoir, le compagnon d’offensive du Faucon piloté par Lando Calrissian dans ROTJ… Il manquait à l’appel dans la boîte de base et on le retrouve bien évidemment dès la vague 1, dans la boîte d’extension consacrée au X-Wing. Wedge Antilles est si impressionnant que l’achat de cette boîte est souvent justifié par la présence de sa carte de pilote. Et il y a de quoi s’enthousiasmer : avec la meilleure valeur de pilotage accessible, – à savoir 9 – et la possibilité de profiter d’un talent de pilote d’élite, Wedge est déjà puissant. Son pouvoir personnel enfonce le clou : réduisant la valeur d’agilité des adversaires de 1, Wedge Antilles jouit sans doute du meilleur pouvoir agressif du jeu jusqu’à ce jour.
La contre-partie d’une telle puissance est que Wedge est souvent la cible des offensives visant à débarrasser de la table cet encombrant pilote. Son X Wing est donc à manier avec précaution et à ne pas envoyer « fleur au fusil » en première ligne. Lui adjoindre l’astromech R2-D2 ou des moteurs améliorés pour le faire sortir des arcs de tir ennemis, est une stratégie courante pour profiter le plus longtemps possible de son pouvoir. Wedge Antilles a quelque peu éclipsé l’autre pilote présent dans la boîte : Garven Dreis, le leader de l’Escadron Rouge lors de l’offensive sur l’Étoile Noire. Comme on pouvait s’y attendre, Garven Dreis est un chef d’escouade très protecteur, puisqu’après avoir utilisé un jeton de concentration, il peut l’attribuer à un vaisseau allié à portée correcte (1 à 2). Il pèche en fait surtout par l’absence d’emplacement pour un talent de pilote d’élite de telle façon qu’il est peu personnalisable. Cela explique peut-être le fait qu’il ne soit que sporadiquement joué et c’est bien dommage.
Garven Dreis est toutefois la vraie dernière carte intéressante de la boîte puisque les cartes améliorations jointes sont peu renversantes. Une nouvelle carte de torpille à protons peu utilisée car trop chère et aléatoire ; un droïde pas très cher mais surtout utile sur le Y-Wing car il faut avoir beaucoup de points de coque pour en profiter (Astromech R5) ; un autre qui rate l’occasion de pouvoir fiabiliser les tirs des pièces d’artillerie (R5-K6) ; « Adresse au tir » qui a rapidement été délaissée pour des options d’attaque plus efficaces et « As de l’espace » qui donne la possibilité au X-Wing d’effectuer une action de tonneau… au prix d’un stress, ce qui est intéressant mais assez vite devenu rédhibitoire du fait de cette contrainte.
C’est donc pour ses pilotes nommés que la boîte d’extension X-Wing mérite le détour… mais quels pilotes !