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[Analyse de Kid] J.J. Abrams réalisateur de Star Wars VII
 
[Analyse de Kid] Portrait d'un homme au destin tout tracé
28/01/2013
J.J Abrams

C'est maintenant officiel, J.J. Abrams est le réalisateur du premier épisode de la nouvelle trilogie Star Wars. Son nom résonne avec une force assez impressionnante dans le monde de l'audiovisuel, notamment auprès des publics attirés par le cinéma à grand spectacle et de science-fiction (SF). Peut-être que certains d’entre vous ne connaissent pas particulièrement le parcours de ce passionné de SF, ni les raisons qui ont sans doute poussées Kathleen Kennedy à se tourner vers cet homme. Retour sur un parcours tout tracé.

Les débuts

Jeffrey Jacob Abrams de son vrai nom est né le 27 juin 1966. Fils d'un producteur de télévision et d'une productrice déléguée, son rapprochement avec l'univers du cinéma et de la télévision se fait très rapidement dans son enfance. Fan de Star Wars dès le départ (11 ans lors de la sortie de Star Wars, l'âge idéal !), c'est surtout de Steven Spielberg que le jeune garçon s'éprend.

C'est à 14 ans qu'il réalise son premier film tourné en Super 8 (cela ne vous dit-il rien ?) avec son ami Matt Reeves. Ce film, présenté lors d'un festival (qu'il remportera), sera remarqué et présenté dans un article qui finira sur le bureau de Kathleen Kennedy (!), qui, intriguée par le savoir faire de ces jeunes talents, fera appel aux deux compères pour restaurer les premiers films Super 8 de Steven Spielberg. De ce postulat de départ, le rapprochement avec la situation actuelle n'est que logique.

Premier succès télévisé - Alias

La télévision

Après un court passage remarqué sur le scénario d'Armageddon en 1998, J.J. Abrams cherche sa place dans le monde d'Hollywood et va se concentrer tout d'abord sur le monde de la télévision.

C'est en 2001, armé de sa première expérience sur Felicity (série pour adolescent créée avec Matt Reeves), que la carrière de J.J. Abrams va faire un immense saut en avant avec la série Alias. Produite par Bad Robot, sa société de production (issue de Touchstone Televison, une entreprise de Disney !), cette série va être encensée par la critique et deviendra de façon unanime l'une des meilleures du genre. Le secret de ce succès ? Outre une équipe de production au top, c'est l’obsession pour les mystères que Abrams insuffle dans ses projets qui tiendra le spectateur en haleine. Qu'il s'agisse de messages cachés, de références subtiles in-universe, de cliffhangers à n'en plus finir, ou encore de l’obsession pour les nombres, tout cela fournira une campagne marketing virale de haute volée ! Au fil de ses productions, les références à d'autres œuvres du 7ème art sont légion, et ce, dès Felicity (mais nous y reviendrons plus tard). Ce schéma créatif remplira le cahier des charges de l'ensemble des productions télévisuelles de Abrams.

William Bell et Walter Bishop - Fringe

Suite au succès de Alias, un nouveau projet pointe le bout de son nez. Vous la connaissez sans doute : la série Lost : Les Disparus débarque en 2004. Si le projet initial n'est pas porté par Abrams mais par Lloyd Braun, la chaîne ABC (détenue par Disney, on y revient toujours) fait rapidement appel à Abrams suite à un pilote en deçà des attentes. C'est avec Damon Lindelof que Abrams se charge de créer la mythologie de la série en y insufflant les ingrédients mystiques que nous connaissons.
La série est un immense succès, et la communauté de fans s'amuse à décrypter la moindre information, souvent prévue pour perdre le spectateur. La série fait son chemin durant 6 saisons, qui auront marqué le monde de la télévision à grand spectacle. A partir du démarrage succès de Lost, Abrams se tourne petit à petit vers le grand écran, laissant le soin aux « show runners » (les responsables des séries) de s'occuper de son bébé.

Il va également créer en 2008 avec ses amis Alex Kurtzman et Roberto Orci la série Fringe, qui rencontre encore une fois un succès critique plus que mérité. Avec Fringe, Abrams réalise là une série ambitieuse et personnelle, qui met en avant l'importance de la famille, notamment des relations père-fils. Les codes du mystères sont toujours présent, et l'ensemble du show, bien que plus « fun » se rapproche beaucoup du système narratif de Lost. La présence à l'écran de Leonard Nimoy au cours de nombreux épisodes n'aura manqué à personne, et cela marque le pas vers la prochaine grande étape du créateur.

Le cinéma

Avec ces concepts originaux, J.J. Abrams laisse le champ libre à ses collègues de gérer ses productions télévisuelles et s'ouvre au monde du cinéma. Son premier grand projet n'est autre que Mission Impossible 3 qu'il réalise, mais scénarise également, toujours avec l'aide de ses compères Alex Kurtzmann et Roberto Orci. Encore une fois, le succès critique est au rendez-vous, et le jeune cinéaste a fait ses premiers pas dans une grosse production hollywoodienne.

CloverfieldToujours désireux de tester de nouveaux concepts, il se penche sur le projet Cloverfield réalisé par son ami de toujours Matt Reeves. Abrams, lui, s'occupe du marketing viral autour du projet ; c'est un succès, car nombre de spectateurs, intrigués par de faux-reportages sur un New-York attaqué par « quelque chose » dont on ne verra jamais rien avant le film, se précipitent dans les salles.

Si le résultat final s'apparente pour certains à un "Projet Blair Witch rencontre Godzilla", force est de constater que le culte du mystère a encore une fois fait mouche. C'est cette profusion d'images suggérées qui élèvent le film dans son suspens. Les moyens techniques sont limités, mais le mystère autour du monstre ainsi que la caméra-épaule permettent, outre le dynamisme de l'action, de donner une crédibilité et finalement une ampleur à l'ensemble de la mise en scène.

Le projet Star Trek

C'est en 2005 que les premiers pas du retour de Star Trek au cinéma se font. Viacom qui détient Paramount Pictures se sépare de la CBS Corporation qui détient les droits télévisuels de la Paramount, y compris la licence Star Trek. C'est à ce moment que Gail Berman, alors président de la Paramount négocie le droit de développer un nouveau film Star Trek avant que la CBS ne relance les droits pour développer une nouvelle série TV. Berman se tourne alors vers Roberto Orci et Alex Kurtzman pour développer de nouvelles idées pour le film. A la fin du tournage de M:I-III, J.J. Abrams rejoint l'équipe avec Damon Lindelof et Bryan Burk pour produire le nouveau Star Trek. L'idée de retourner aux sources de l'histoire, avant la série originale, vient initialement du créateur de Star Trek Gene Roddenberry qui souhaitait dès 1968 réaliser un film sous forme de préquel à la série. Cette idée n'a jamais atteint le stade de la production et si le projet initial tenait dans la continuité principale, le résultat du film de 2009 est bien différent.

C'est finalement en février 2007 que J.J. Abrams accepte de réaliser le film (il n'en était jusqu'ici que le producteur), le projet est alors définitivement sur les rails. L'idée du voyage temporel et son utilité pour inscrire le film dans un univers parallèle à celui des séries principales est présente dès le départ. C'est un moyen pour Orci et Kurtzman de s'affranchir de tout ce qui a été réalisé auparavant tout en ne créant pas un simple reboot de la franchise que Orci juge comme étant « irrespectueux ». De plus, la présence de Leonard Nimoy dans son propre rôle de Spock était d'une importance capitale pour les scénaristes. Si ce parti pris a divisé les fans de la première heure, il a permis à la Paramount de ré-imposer Star Trek sur les grands écrans et de montrer qu'une licence réputée « fermée » (ou même morte ?) pour les néophytes pouvait étendre son public. Si la mise en scène de ce Star Trek en a dérouté plus d'un avec sa caméra hyper dynamique et le lens flare (effet d'optique parasitaire à l'intérieur de l'objectif) à foison, on peut y trouver une logique avec l'aspect pro-technologique que prône la saga. Cette volonté de moderniser l'aspect scénariste et visuel reste dans la logique d'offrir une démocratisation de la licence Star Trek pour le plus grand nombre. Si ce travail a fait hurler les puristes, nul doute que le contrat était rempli pour la Paramount. La production du deuxième épisode intitulé Star Trek into Darkness prévu pour juin 2013 en France ne viendra pas contredire cet état de fait...

Star Trek 2009


L'hommage en super 8

C'est en 2011 que l'aboutissement du travail débuté dès son adolescence arrive sur nos écrans. Super 8, une ode au cinéma « Spielberguien », des Goonies à Rencontres du Troisième type, sans oublier E.T. L'extraterrestre, nous revoilà plongé dans le cinéma des années 80. Le marketing viral se rapprochera de ce qui a été fait pour Cloverfield (le pitch de départ est d'ailleurs très similaire), mais le résultat est tout autre. Nous voilà avec un film très humain dans ses thématiques, et surtout très cinématographique. Les enfants, véritables héros de ce film, réalisent eux-mêmes un court-métrage à l'aide d'une caméra Super 8. Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Ce sont les personnages et leurs relations qui sont mis en avant dans ce film, une chose qui semble des plus importantes dans le travail de J.J. Abrams depuis Fringe et Star Trek. Une vrai réussite tant l'hommage est vivant et proche de l'ambiance perdue du « cinéma d'avant ».

Les héros de Super 8


Les références et easter eggs

L'ensemble des productions estampillés Bad Robot présentent une autre caractéristique commune, les références. Elles sont légion, qu'elles soient in-univers (à l'intérieur même du récit) ou bien simplement de gros clins d’œils à des œuvres cinématographiques.
C'est le cas de Star Wars qui est très régulièrement cité dans les dialogues de ces productions. Dans un épisode de Felicity intitulé The Force (S01E21), Noël Crane se retrouve dans la file d'attente pour la première de La Menace Fantôme. Dans Lost : Les Disparus, les références à notre univers préféré sont excessivement nombreuses et viennent souvent du personnage de Sawyer. Il surnomme régulièrement Hurley de « Jabba », mais également Jin et Michael de « Han et Chewie » alors qu'ils se disputent dans deux langues différentes. On notera aussi le caméo de Billy Dee Williams qui apparaît dans l'épisode 14 de la saison 3 de Lost. Fringe n'échappe pas à la règle lorsque Walter Bishop déclare à un garde contrôlant son identité ainsi que celle de ses accompagnateurs « ce ne sont pas ces droids là que vous recherchez. ». Si Super 8 reste une ode au cinéma de Spielberg, on peut également trouver des jouets estampillés Star Wars dans la chambre de Joe.
Pour finir, un des easter egg les plus significatifs est la présence de R2D2 dans Star Trek ! Ces clins d'oeils parsèment les récits de J.J. Abrams, saurez-vous les trouver ?

R2D2 dans Star Trek


Un esprit J.J. Abrams ?

Vous l'aurez compris, J.J. Abrams aime le cinéma. Il aime manipuler l'audience, jouer avec son public et il aime faire plaisir au spectateur. Il aime évidemment le mystère, sa Mystery Box en est la preuve (merci à DarkyVady pour le lien). Le cinéma est pour lui le moyen de repousser les limites de l'imaginaire et la technologie permet de repousser les limites de ce que l'on peut représenter sur un écran, mais le mystère lui, n'a pas forcément besoin d'artifices poussés pour exister.

Mais avant tout il aime les personnages. Tout part de là, les relations entres eux, ce qui les poussent à vivre de formidables aventures, tout est là. Les mystères ne sont que là pour servir les personnages et les faire évoluer entre eux. C'est l'héritage qu'il retient de sa passion pour Spielberg, l'art d'une narration au service de l'humain.

Son cinéma a su évoluer au fil des années, mais la carrière du réalisateur se distingue par plusieurs aspects à celle de ses confrères. S'il ne renie en aucun cas la partie grand spectacle de ses productions (comme le prouve la démocratisation de l'univers Star Trek), il attache de plus en plus d'importance à créer des projets plus personnels qui donnent la part belle aux personnages. Son style s’assagit, la caméra frétillante des débuts se calme, mais l'aspect artisanal du cinéma Super 8 reste très présent et donne toujours un cachet très particulier à ses productions.

Quand Star Wars et Star Trek ne font plus qu'un

J.J Abrams et Steven SpielbergKathleen Kennedy a fait un pari, celui de donner la main à un héritier de la génération Spielberg pour porter le projet Star Wars VII. L'homme connaît Star Wars, c'est indéniable. Il connaît la nouvelle présidente de Lucasfilm, c'est un conteur de choix, qui a l’intuition et les moyens pour gérer une telle franchise. Il est déjà bien intégré dans la production grâce à ses nombreux rapports avec Disney (via ABC), mais également avec ILM avec qui il a travaillé sur tous ses films depuis M:I-III.

Un choix qui parait le plus sage à ce jour, mais peut-être aussi le plus risqué. Nombres sont les détracteurs du cinéaste qui n'apprécient pas toujours les choix de l'auteur, ou qui ont l'impression qu'il en fait « toujours trop ». Si l'envie de voir un simple exécutant à sa place est grande, il n'empêche que de voir un grand fan à l’œuvre qui comprends l'essence de l'univers qu'est Star Wars et qui saura se donner les moyens de voir toujours plus loin est une bonne chose pour le futur de la Saga.

Reste l'incongruité de la situation qui place J.J. Abrams au centre des deux plus grosses franchises de l'histoire de la Science-fiction. Cependant, il est clair aujourd'hui que la gestion de ces deux sagas n'est pas la même. Avec Star Trek nous avons assisté à une sorte de « sauvetage » d'une franchise déclarée comme « morte lucrativement » par sa société de production, la Paramount. J.J. Abrams et son équipe ont ainsi créé un film en marge du Star Trek existant, affranchi de nombreuses contraintes scénaristiques. Leur objectif lors du développement de ce (ces) film(s) a été de recréer un univers adapté à un public plus large et de fournir un spectacle à la hauteur des attentes. Partant de ce postulat, il est clair que les équipes de production ont gagné leur pari.

Pour Star Wars VII, la situation est tout autre. Le film commandé par Kathleen Kennedy est et restera une suite à la Saga que nous connaissons sous l'égide d'un George Lucas qui semble avoir encore des choses à raconter dans son univers. Si l'on sait maintenant que Bad Robot fait également partie de la production, c'est toujours Lucasfilm qui produit le nouvel épisode de Star Wars, avec nombre d'anciens, Lawrence Kasdan en tête. De plus, Abrams connaît Star Wars (ce qui n'était pas forcément le cas pour Star Trek), et il est certain que l'homme saura respecter l'univers qu'il a à présent entre les mains.

Super 8 aura montré le chemin pour imaginer la mise en scène que J.J. Abrams pourra imposer sur son Star Wars. Une mise en scène hommage au travail de George Lucas avec une patte fraîche et moderne. Lucas déclare lui-même : « Il est le choix idéal pour diriger le nouveau film Star Wars et l'héritage ne pourrait pas être entre de meilleurs mains. ». Que dire de plus ?

Une petite note pour finir. L'annonce officielle et les premiers propos recueillis du réalisateur laissent imaginer que la sortie du film prévu pour 2015 pourrait très bien être repoussée si le calendrier semble trop serrer. Une décision logique quand on sait le travail à réaliser en amont pour ce genre de production. De plus, J.J Abrams n'est pour le moment prévu que pour l'Episode VII de Star Wars. La course aux réalisateurs pour la suite de la trilogie (et les éventuels spin-off ?) reste toujours ouverte, et nous ne manquerons pas de rester à l’affût de la moindre nouvelle.

Parution : 28/01/2013
Source : Staff SWU
Validé par : Obiwan Keshnobi
Section : Films > Postlogie
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Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 28/01/2013 - 11:27
    Bel article :jap:
    Faudra que je re-regarde l'épisode de Fringe où y'a Billy Dee Williams, ça m'avait pas marqué sur le coup...
  • 28/01/2013 - 11:30
    Chouette article, en effet, on se rend effectivement compte que ce n'était que la suite logique de sa carrière...
  • 28/01/2013 - 11:49
    link224 a écrit:Bel article :jap:
    Faudra que je re-regarde l'épisode de Fringe où y'a Billy Dee Williams, ça m'avait pas marqué sur le coup...


    C'est dans Lost ;) Pardon pour la confusion. Je commence à parler de Fringe directement après cette remarque, c'est pour ça.
  • 28/01/2013 - 12:03
    Un chouette article :jap:
    Effectivement, il ne pouvait en être autrement au vu de sa carrière. :D
  • 28/01/2013 - 12:04
    Sympa l'article. Ca m'a un peu rassuré :D
  • 28/01/2013 - 12:32
    Oui super article :jap:
  • 28/01/2013 - 15:25
    Obiwan Keshnobi a écrit:
    link224 a écrit:Bel article :jap:
    Faudra que je re-regarde l'épisode de Fringe où y'a Billy Dee Williams, ça m'avait pas marqué sur le coup...


    C'est dans Lost ;) Pardon pour la confusion. Je commence à parler de Fringe directement après cette remarque, c'est pour ça.


    Ah. Ca m'a encore moins marqué :paf:
  • 28/01/2013 - 18:33
    J'ai bien aimé l'article, bravo.

    J'étais plutôt content du choix de ce réalisateur, cet article me réconforte d'autant plus.

    Mais il y a un truc qui m'embête... il a beau être un bon réalisateur, si le scenario, pas écrit par lui si je me trompe pas, est foireux, le film restera "foireux" non ?

    Sinon je me demandais si on pouvait savoir si Abrams et/où le scénariste de l'ep7 sont des lecteurs de l'UE Star Wars ? (romans/BD)
  • 28/01/2013 - 18:41
    Abrams va forcément collaborer avec Arndt, Lucas, Kennedy et tout le reste de LucasFilm. Si le film est foireux, ce sera leur faute à tous, pas juste à l'un ou l'autre, même si évidemment, c'est toujours le réalisateur qui en prend plein la tronche.
  • 28/01/2013 - 18:45
    ashlack a écrit:Abrams va forcément collaborer avec Arndt, Lucas, Kennedy et tout le reste de LucasFilm. Si le film est foireux, ce sera leur faute à tous, pas juste à l'un ou l'autre, même si évidemment, c'est toujours le réalisateur qui en prend plein la tronche.

    T'inquiètes pas, va. Si ça foire, ça sera unanimement (ou presque) de la faute de Lucas. A contrario, si ça marche, on dira qu'il était plus que temps que Lucas passe la main.
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