En cette belle journée estivale, je me décide à délaisser l’ombre de ma terasse et ma bière bien fraîche pour me placer devant mon écran et vous communiquez ma satisfation devant les dernières news qui nous présente enfin le nouveau look d’Anakin. On a attendu pas mal de temps mais vu le premier dessin publié de Duursema, ça valait le coup ! Mais gardons le meilleur pour la fin et attaquons par quelques réflexions sur les derniers numéros de Empire et Republic. Il manque actuellement quelques images pour illustrer Republic #67, mais d’ici quelques jours c’est promis, cette actu sera mise à jour en conséquence.

FOREVER YOUNG
Republic #67

Résumé :

Le Général Kenobi doit diriger son armée de clones dans une attaque de diversion pour permettre à la jeune Jedi Tohno d’infilter une base Séparatiste et de la détruire. L’objectif de la mission étant d’attirer les troupes Séparatistes sans jamais les engager afin d’éviter des pertes en hommes qui seront nécessaires dans la suite du conflit. Mais Anakin ne supporte plus de voir des Jedi se sacrifier après la désastreuse mission sur Jabiim où il a du abandonner tant de ses compagnons. Anakin va-t-il enfin apprendre à contenir ses émotions afin d’éviter de mettre en danger la vie de centaines de soldats pour en sauver un seul ?

Scénario : Randy Stradley
Dessins : Brandon Badeaux
Couleurs : Brad Anderson
Couverture : Brian Ching

Critique :

Scénario.

Dans ce numéro, Obi-Wan et Anakin retrouvent les premiers rôles. C’est en fait leur première mission ensemble depuis le retour d’Obi-Wan. Dans cette mission, il y a du bon et du moins bon. Depuis le début de la Guerre des Clones je regrette que les Jedi soient envoyés au sein de batailles immenses où leurs habilités spéciales ne sont pas optimisés. Selon moi ils doivent remplir des tâches spéciales et ici je suis comblé : on a affaire à une mission commando dans la pure tradition. Les Jedi jouent enfin dans la subtilité, cela change des affrontements de masse auxquels on a assisté jusqu’ici. Le cadre de l’action ne présente aucune spécificité, on retrouve juste le design des grottes geonosienne dans un cadre complètement décalé par rapport à leur environnement d’origine.
Les impératifs de la mission commando transparaissent à travers le caractère des personnages. Anakin et Obi-Wan ne sont là qu’en mission de diversion d’assistance à la jeune Jedi Tohno chargée de la partie infiltration. Cette dernière, malgré son jeune âge, assume son rôle, ce qui n’est pas le cas d’Anakin qui supporte mal le rôle de spectateur. Les Jedi jurent de protéger toute vie et pourtant ils doivent faire preuve du plus grand détachement pour réaliser leur objectifs sans sombrer dans le Côté Obscur. Ce paradoxe transparaît très bien dans ce numéro à travers le comportement d’Anakin et de Tohno ou Obi-Wan. Chacun d’entre eux campe sur sa position alors qu’ils devraient s’inspirer les uns des autres. Finalement, Anakin va réfréner sa fougue, mais au fond de lui il est toujours persuadé de son bon droit et c’est le statut quo. Idem pour Kenobi dont le détachement, légitime pour un Jedi, l’amène à prendre un peu de haut les préoccupations et autres emportements de son padawan, le premier dialogue illustrant bien l’incompréhension entre les deux Jedi.

Dessins.

Badeaux est de retour. Il semble prendre ses quartiers définitivement avec ce numéro. Il œuvre toujours dans le même style. Il est très bon sur les silhouettes, ce qui lui permet de mettre beaucoup de dynamisme et de mouvement dans les scènes d’action sans perdre en style. L’armement et les clones républicains sont bien rendus, à contrario je le trouve moins à l’aise sur les geonosiens. A sa décharge, ils ne m’ont pas l’air simple à dessiner. Je trouve dommage qu’il laisse apparaître autant ses traits de constructions et ses crayonnés en général. Cela fait partie de son style et j’aime beaucoup, mais parfois ça laisse l’impression qu’il n’a pas fignolé ses cases. Un encrage extérieur ne serait peut être pas superflu. Les couleurs sont au point comme toujours. Elles rendent très bien les effets lumineux propres à un monde neigeux. Une petite faiblesse sur les effets de buées un peu grossiers. Enfin, un commentaire sur la couverture de Ching. Très spectaculaire sur les poses, comme à son habitude, avec pas mal de détails. Une remarque : où est le rapport entre cette couverture et l’histoire à l’intérieur ?

Conclusion.

Cette histoire est d’un très bon niveau, mais il est toujours aussi difficile de se positionner dans le cadre de la guerre. Il y a un an et demi, lors des premières escarmouches, le contexte était un peu débridés. Aujourd’hui, on est plus proche de la fin, et pourtant on nous lâche assez peu d’infos sur la situation tactique, les avancées des troupes des deux camps, leurs grandes victoires ou terribles pertes. Par comparaison, dans le Nouvel Ordre Jedi, la trame de fond était très claire. Lorsque les Jedi partent en mission sur Myrkr, ou que les Vongs attaquent Coruscant, on a conscience ce qui est en jeu et de quelle manière les Vongs ont agencé leur progression pour s’ouvrir tel ou tel angle d’attaque. Dans la Guerre des Clones, c’est plus flou. Les schémas tactiques ne font pas la qualité des récits, mais ils apporteraient quelques éclaircissements et donneraient du relief à quelques batailles plutôt isolées.
En somme, Dark Horse nous offre des stand-alone toujours aussi bons pour faire la transition entre les gros chocs.

ALONE TOGETHER
Empire #22

Résumé :

La flotte Rebelle se planque dans les coins les plus reculés de la galaxie de crainte d’être découverte par les Impériaux. Han, Leia, Chewie et une jeune recrue du nom de Deena Shan répondent à un appel de détresse en provenance d’une lune forestière. En enquêtant à la source de l’appel, ils découvrent les restes d’un vaisseau datant de la Guerre des Clones qui a succombé à une menace qui pourraient bien les emporter tous. Combattant aux côtés des héros de la Rébellion, Shan va découvrir les valeurs qui constituent le cœur de l’Alliance.

Scénario : Welles Hartley
Dessins : Adriana Melo
Couleurs : Michael Atiyeh
Couverture : David Michael Beck

Critique :

Scénario.

Ce numéro nous relate une aventure comme les autres du trio Leia, Han et Chewie. Une histoire assez simple au final, mais avec cette particularité qu’elle est racontée à la première personne par une intervenante extérieure. Deena est une jeune fille qui vient de ralier l’Alliance, et comme toutes les jeunes filles de son âge elle adule les héros rebelles que sont Han, Luke et Leia. C’est une femme toute simple qui, contrairement à des Biggs ou des Hobbie pour qui la route est toute tracée, cherche encore sa voie et se pose pas mal de questions. Elle trouvera ses réponses en vivant une aventure aux côtés de nos héros, découvrant de quoi est faite leur amitié et où ils vont chercher leur courage. Une histoire assez classique, mais là où les précédentes histoires de Marz ne sortait pas de ce travers, Hartley utilise Deena pour donner une sorte de porte d’entrée au lecteur. C’est une méthode de narration bine connue mais qui est toujours appréciée.

Dessins.



Nouvelle venue, Adriana Melo nous gratifie d’un bon numéro. Elle a un style assez classique dans les silhouettes et les poses, mais ses visages sont très expressifs. Elle est également très à l’aise dans les scènes humoristiques qui émaillent cette histoires. Elle s’en sort bien sur les plans spatiaux, les structures des vaisseaux sont pas mal, elle reste dans une genre classique, n’utilisant pas d’effets 3D comme Ryan Benjamin (Infinities ROTJ) ou plus récemment Hoon (Jedi – Yoda). Cependant, elle n’atteint pas les détails et les effets de structures métallique de Doug Wheatley. La couverture de David Michael Beck me plaît plus que les précédentes. Je ne sais pas si l’expression arborée par Solo est voulue, mais franchement elle est à mourir de rire tellement elle est irréaliste ;)

Conclusion.

Au final, un numéro sympa qui me confirme dans mon constat que la série ronronne dangereusement. Les petites histoires se succèdent sans énormément d’intérêt alors que les story-arc du début nous tenaient en haleine. Si au moins le style de dessinateur changeait et était sujet à un peu de controverse, cela alimenterait l’intérêt autour de la série… Pour l’instant, les artistes qui se succèdent restent dans un genre très conformiste. Dommage…



Après ces numéros qui font l’actualité, passons aux dernières news du site officiel sur les comics prévus pour novembre. Novembre ! comment ça novembre vous vous en foutez ?!? vous êtes au soleil, les doigts de pieds en éventail ! Profitez-en, l’automne revient inlassablement, et en novembre les températures chutent, et le tempérarement d’Anakin va commencer à prendre la même tournure !



Pour commencer, un crochet par Empire 27 verra Luke Skywalker recevoir la promotion suprise au grade de Général ! Mais tous cela n’est en réalité qu’une partie du plan du Commandant Neera pour s’adjoindre l’aide d’une allié innatendu. C’est la seconde partie d’une histoire en comptant deux, commencée le mois précédent.
Ron Marz, Nicola Scott, Michael Atiyeh, et une couverture de Tommy Lee Edwards.




Novembre marquera le coup d’envoi de la mini-série en 5 parties Obsession dont l’on a parlé précedemment. Dans ce premier numéro, Anakin profite d’un moment de répis dans la Guerre des Clones pour s’arranger un rendez-vous secret avec sa femme Padmé. Pendant ce temps, Obi-Wan se lance dans uen mission personnelle. Il se rend sur le monde frontière de Trigalis à la recherche d’infos sur Assaj Ventress. Sa détermination à la retrouver tourne à l’obsession et l’amène au limite de ce qui est toléré par le Code Jedi.
On embarque pour le compte à rebours vers l’Episode III avec Haden Blackman et Brian Ching. Couverture de Ching et Brad Anderson.

Republic 71 mettra fin au story-arc en trois parties "The Dreadnaughts of Rendili". Dans ce numéro, les Jedi tenteront désespéremment d’empêcher les Séparatistes de prendre le contrôle de la flotte de Rendili, Quinlan Vos sera capturé et tradui en justice, et Anakin règle des comptes avec Assaj Ventress dans une bataille aérienne entre les immeubles de Coruscant.
John Ostrander, Jan Duursema, Dan Parsons, et une couverture de Duursema et Brad Anderson.
Mais surtout, regardez moi cette couverture qui va vous exploser en pleine figure !