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Critique de Star Wars: Outlaws
 
[Critique] "Un vaurien ? J'adore ce mot-là..."
30/08/2024

C'est aujourd'hui qu'est officiellement sorti Star Wars: Outlaws, premier jeu de la licence développé par Massive Entertainment (filiale suédoise du studio français Ubisoft). Alors, que penser de ce titre qui arrive après plus d'une décennie où l'exclusivité était laissée à Electronic Arts ? Éléments de réponse ci-dessous ! 

Le test qui suit a été réalisé sur la version Gold du jeu, sur Xbox Series, et rédigé au bout de 10 heures de jeu puis actualisé après 30 heures.

Petite excursion en speeder à la surface de Toshara
Petite excursion à la surface de Toshara.

 

Scénario : C’est une époque de guerre civile... entre bandits

Star Wars: Outlaws nous permet d’incarner Kay Vess, une voleuse des rues de Canto Bight, la ville principale de Cantonica découverte dans Les Derniers Jedi. Suite à un casse qui a mal tourné, elle se retrouve contrainte de fuir avec son animal de compagnie et partenaire, Nix, pour échapper à la menace que font peser Zerek Besh et son chef, Sliro Ruback, sur sa tête...

Sliro, antagoniste d'un jeu où il n'y a pas vraiment de gentils...
Sliro, antagoniste d'un jeu où il n'y a pas vraiment de gentils...

Voilà dans les grandes lignes le synopsis de lancement du jeu, et il est difficile d’en dire plus sans trop divulgâcher l’intrigue. Rien de bien surprenant me direz-vous, et c’est exact : Kay est une vaurienne, une sorte de Han Solo sans cette part de valeurs morales qui en font un héros. Rares sont les personnes à qui elle accorde sa confiance (ce qui peut se comprendre vu son entourage et les milieux qu’elle fréquente), hormis son petit compagnon à quatre pattes qui la suit partout dans ses aventures.

Le contexte dans lequel nous sommes plongés est celui de la Guerre Civile Galactique, plus précisément la période entre les Épisodes V et VI. L’Alliance Rebelle vient de subir une déconvenue sur Hoth, mais l’affrontement entre les deux camps n’est pas ce qui nous préoccupe ici au premier chef ; c’est une toile de fond qui vient faire irruption à certains moments dans l’intrigue, mais de façon assez secondaire.

Ce qui nous préoccupe vraiment, c'est une guerre entre les différentes familles du crime : Cartel des Hutts, Aube Écarlate, Syndicat Pyke... Autant de noms bien connus, notamment depuis la sortie du film Solo en 2018. Si vous l’avez apprécié autant que moi, vous devriez vous sentir parfaitement à l’aise dans ce jeu, en retrouvant l’atmosphère fumante des tables de sabacc ou la crasse bien incrustée des bas quartiers qui pullulent à travers la galaxie.

Petite partie de sabacc entre deux casses.
Petite partie de sabacc entre deux casses.

Évidemment, nous sommes une quinzaine d’années après le film et la situation a évolué. On peut parfaitement jouer à Star Wars: Outlaws sans être incollable sur les luttes du crime organisé, mais les “complétistes” et autres amateurs des comics Marvel seront sans doute ravis de retrouver la situation initialement présentée dans les comics War of the Bounty Hunters, Hidden Empire et Crimson Reign, notamment une guerre entre syndicats qui influence largement le gameplay (nous en reparlerons plus bas). On croise certains des protagonistes de ces comics, ainsi que des personnages du roman Aftermath.

Certains héros des films sont aussi croisés par Kay au fil de ses aventures, mais ce sont bien des personnages créés de toutes pièces qui occupent le premier plan aux côtés de notre héroïne et de son merquaal fétiche. Le plus important d'entre eux ? ND-5, un ancien droïde commando de série BX (non, pas la voiture !) qui n'est pas vraiment adepte de la langue de bois. Il est l'exécutant de Jaylen Vrax, commenditaire de Kay pour un braquage inspiré d'Ocean's Eleven... Et pour lequel il nous faudra donc recruter une équipe, un peu moins étoffée, mais très efficace, avec des partenaires hauts en couleur auxquels on finit par s'attacher.

Kay elle-même, si elle peut paraître un peu impersonnelle au début de l'aventure, gagne en profondeur à mesure qu'on découvre son histoire et qu'on observe ses actes. Une péripétie sur Tatooine en particulier révèle les vulnérabilités cachées par sa carapace. Peu à peu, elle dévoile davantage ses sentiments, a même une brève crise de panique (totalement justifiée) lors d'une séquence marquante... Bref, elle se révèle humaine, et cela fait du bien, beaucoup de bien par rapport à quelques-uns des derniers personnages incarnés dans les jeux vidéo Star Wars !

Ambiance : Cette ville est le repaire des malandrins les plus infâmes de toute la galaxie... 

Comment faire sentir que l’on évolue dans une galaxie lointaine, très lointaine, tout en présentant un aspect crédible ? C’est l’un des défis que doivent relever tous les jeux Star Wars, et il est plutôt réussi pour Outlaws. Alors, certes, on n’atteint peut-être pas l’exotisme des environnements des Épisodes II et III, mais chaque planète présentée a son identité bien à elle qui se ressent dans les détails. Prenons Toshara, la planète où se déroule une grande partie du début du jeu : partant de décors inspirés de la savane africaine, les créateurs ont su ajouter des éléments qu’on ne voit pas sur Terre, tels que des vents particulièrement violents au sein de grottes, des filets de pêche aérienne... Ces petites touches, associées à la beauté des décors tels que la ville de Mirogana ou les roches sculptées du Portail, donnent à l’ensemble un caractère particulièrement réussi.

Mirogana, principale ville de Toshara.
Mirogana, principale ville de Toshara.

Sur Akiva, c'est la jungle qui domine, la faute au temps humide que les très nombreuses précipitations nous font ressentir jusqu'à l'os ! Dès lors, l'évolution n'est pas la même et il faut, lors des virées à speeder, faire preuve de prudence lorsqu'on se risque à faire du hors-piste. Les grandes étendues d'eau, que l'on peut parcourir après avoir avancé dans l'histoire, permettent tout de même quelques pointes de vitesse.

Quant à Tatooine... Est-il utile de la présenter ? De la Mer de Dunes au Great Chott en passant par le désert de Jundland, il y a de quoi explorer sur cette vaste planète qui comprend entre autres la colonie de Wayfarer (inédite), la garnison impériale de Bestine (déjà vue dans Star Wars Galaxies) et la ville de Mos Eisley, qu'on ne présente plus.

Justement, venons-en aux environnements urbains. Eux aussi ont droit à un travail soigné : on sait que tel endroit, avec ses portes larges et son sol soigneusement poli, est impérial, tandis que cet autre, plus crasseux, avec ses débris ici et là, relève plus d’un syndicat du crime... Et ce malgré les stormtroopers qui font de la figuration dans les rues. Que l’on se trouve dans des centres de pouvoir de la pègre n’empêche pas chaque lieu d’avoir son ambiance à lui : impossible par exemple de confondre le Club Tarsus sur Canto Bight avec le Salon de Makal sur Toshara, chacun a sa musique, ses jeux de lumière, tout cela en restant parfaitement cohérent avec ce que l’on connaît de l’univers Star Wars.

Le Club Tarsus, night-club des quartiers louches de Cantonica.
Le Club Tarsus, night-club des quartiers louches de Cantonica.

Cet exemple précis m’a fait repenser aux titres de la série Knights of the Old Republic, où les cantinas, bien que dotées de fonctionnalités similaires, épousaient parfaitement l’environnement dans lequel elles étaient installées. L’impression est similaire ici, en beaucoup plus réussi grâce aux progrès des moteurs graphiques qui permettent de donner à chaque lieu une architecture vraiment unique.

Dans KotOR précisément, on pouvait s’asseoir à une table pour disputer une partie de pazaak, un jeu de cartes qui renforçait un peu l’immersion ; mais l’écran changeait du tout au tout pour ne représenter que le plateau, comme si c’était un vieux programme de Solitaire. Ici, le sabacc de Kessel se dispute autour d’une table ronde, le droïde fait le service et les joueurs réagissent en direct. L’ambiance n’a rien à envier aux affrontements entre Han et Lando ! Il est également possible de tricher si le cœur nous en dit - à condition de ne pas se faire prendre. À tout choisir, quitte à gagner de l’argent malhonnêtement, mieux vaut peut-être le faire en pariant sur des courses de fathiers dont on aura opportunément découvert le résultat à l’avance en farfouillant dans les affaires d’un syndicat...

Les protagonistes non-humains foisonnent dans <i>Outlaws</i>.
Les protagonistes non-humains foisonnent dans Outlaws.

La trop forte présence d’humains, critiquée à juste titre dans certaines séries, n’a pas vraiment court ici. Certes, notre héroïne l’est, ainsi qu’un certain nombre de personnages importants, mais Outlaws nous offre aussi un superbe panel de non-humains réussis : Rodiens, MonCals, Quarrens, Trandos... Mention spéciale aux Zabraks et aux Twi’leks, bien plus crédibles dans ce jeu qu’ils n’ont pu l’être parfois ces dernières années sur les écrans. Paradoxalement, les visages humains peuvent sembler moins réussis, et je regrette notamment les effets autour de la chevelure de Kay, dont l’aspect me semble plutôt flou.

Dernier petit point qui m'amuse beaucoup au sujet des environnements : le soin apporté aux conduits d’aération, présents ici comme dans de nombreux jeux Star Wars (j’y reviendrai plus bas)... Mais si ceux des Impériaux sont généralement aussi propres que les couloirs de leurs bases, d’autres ont leur lot de poussière, des toiles d’araignées, bref, cette petite touche qui les rend plus réalistes !

Enfin des gaines d'aération qui ne sont pas propres comme au premier jour...
Enfin des gaines d'aération qui ne sont pas propres comme au premier jour...

Vous l'aurez remarqué, ces captures d'écran comportent des bandes noires : il s'agit de l'affichage par défaut du jeu. S'il est possible d'étendre l'image sur tout l'écran, la première option est de toute évidence privilégiée par les concepteurs afin de donner l'aspect d'un film aux aventures de Kay. Le choix de la suivre en plan américain plutôt qu'en vue entière (comme c'est le cas par exemple des Assassin's Creed également réalisés par Ubisoft) conforte dans cette voie cinématographique.

La bande-son est généralement réussie sur les jeux Star Wars, et Ubisoft s'en tire plutôt bien sur ses titres également ; l'alliance des deux donne un résultat qualitatif, avec un thème principal reconnaissable et des musiques qui viennent pleinement épouser les ambiances des environnements traversés. Le compositeur, Wilbert Roget, II, qui a commencé sa carrière sur The Old Republic, livre quelques pistes mémorables, un thème marquant pour Kay Vess, reconnaissable pour Zerek Besh et quelques ambiances particulièrement réussies : mention spéciale pour ma part à celle de Mos Eisley !

 

Jouabilité : la Force n’est pas avec Kay, mais Nix, si !

Dès la première ouverture, le jeu permet de régler un grand nombre de paramètres, allant du classique comme la difficulté des ennemis à des évolutions d’interface sur les minijeux de sabacc (où l’on peut choisir entre symboles et chiffres), de crochetage ou encore de piratage. Les couleurs peuvent également être ajustées pour rendre les dialogues plus lisibles, des ajustements sont également proposés sur la partie audio... Bref, tout un ensemble de petits détails qui permettent de bien adapter le jeu à ses propres capacités.

Kay est capable de se défendre, mais mieux vaut garder le blaster comme option de repli.
Kay est capable de se défendre, mais mieux vaut garder le blaster comme option de repli.

Grande différence par rapport aux plus récents jeux Star Wars que sont Jedi: Fallen Order et Jedi: Survivor : Kay Vess n’est pas une Jedi, et ça se sent. Attaquer une base impériale, sabre laser au poing, avec Cal Kestis ? Même s’il n’atteint pas le niveau 10 sur l’échelle Starkiller des bourrins, notre ancien padawan a des arguments tranchants en sa faveur. Kay, elle, a un bon vieux blaster... Qui ne pèse pas grand-chose quand vous devez affronter des groupes de mercenaires armés jusqu’aux dents, des stormtroopers équipés de blasters à répétition ou même des bipodes de combat. Donc même si, comme moi, vous préférez une attaque franche et directe à une stratégie plus subtile... Privilégiez l’infiltration, au risque de vous retrouver sinon à retenter deux, cinq, dix ou vingt fois la même séquence ! Et si la première tentative ne fonctionne pas, observez bien les environnements aux alentours : parfois, plusieurs chemins permettent d'atteindre le même but, avec des niveaux de difficulté très différents.

Observer une scène avec attention permet d'élaborer des stratégies, avec Nix comme exécutant.
Observer attentivement les zones à infiltrer permet d'élaborer des stratégies plus sûres, avec Nix comme exécutant.

Heureusement, bien qu’elle soit dépourvue de sabre ou de la Force, Kay a son BD-1 organique et mignon comme tout : Nix, un merquaal qui est son complice de longue date. C’est à lui que Kay fait appel pour repérer les ennemis, actionner des interrupteurs, distraire des ennemis ou encore rapporter des armes, et ces capacités sont bien utiles pour pouvoir passer d’une zone à l’autre sans déclencher l’alarme. On pourrait presque dire que Nix fait tout le boulot, mais c’est bien Kay qui a le blaster, les grenades, qui pilote le speeder... Et qui négocie les contrats, bien sûr.

Parlons-en justement, de ces contrats. Ils sont centraux dans l’avancement du jeu, car ils permettent de gagner de l’influence auprès des différents cartels. Oui mais voilà : nous sommes dans le cadre d’une guerre des gangs, et aider l’un des clans a toutes les chances de nous faire détester d’un autre !

Contenter tous les clans n'est pas facile.
Contenter toutes les familles du crime n'est pas facile.

C’est là que le jeu laisse une certaine liberté dans les choix : va-t-on par exemple décider de défendre l’Aube Écarlate et ses ambitions sur Toshara, ou plutôt soutenir le pouvoir du Syndicat Pyke en place en avertissant son chef des complots menés par son subordonné ? Va-t-on s’en tenir à la commande initiale d’un coursier des Hutts ou accepter la proposition de son intermédiaire qui travaille pour leurs ennemis ? À chaque mission ou presque, ses dilemmes à résoudre ! Fort heureusement, quelques missions secondaires (mais moins intéressantes) contre des pillards de bas étage permettent de satisfaire les uns sans mécontenter les autres, et ainsi d’éviter d’avoir un niveau d’approbation trop bas qui rimerait avec des ennuis encore plus graves que ceux qui suivent déjà Kay.

Autre élément de gameplay intéressant, le système des experts, des personnages qu'il faut rencontrer pour progresser. Certains sont déjà connus des fans de la saga, d'autres (la plupart) sont parfaitement inédits. Ils sont neuf au total, avec pour chacun une partie scénarisée lors de la rencontre puis quelques missions à remplir afin de débloquer des compétences nouvelles pour Kay ou Nix. C'est une façon de faire évoluer son personnage assez différente de ce qu'on a eu jusqu'ici dans les jeux Star Wars (typiquement, des points à dépenser dans un arbre de compétences).

Alors, tout est-il positif pour autant ? Non. Le jeu reste perfectible sur quelques points : des animations parfois raides et peu naturelles (lorsque Kay saute ou retombe lors de certaines séquences), quelques bugs compréhensibles (Nix qui traverse les portes d'ascenseur pour rejoindre Kay, par exemple) et d'autres qui le sont moins, comme ce très surprenant stormtrooper engoncé dans le sol qui laisse notre héroïne plutôt perplexe :

Non, le casque n'est pas tombé au sol : c'est un soldat bien vivant et agressif qui le porte !
Non, le casque n'est pas tombé au sol : c'est un soldat bien vivant et agressif qui le porte !

Sur la version Xbox utilisée pour cet essai, ces quelques bugs n'ont pas prêté à conséquence, et un redémarrage du jeu a permis de les régler.

Un point est plus fâcheux : l'intelligence artificielle utilisée pour animer les ennemis. D'accord, les storms n'y voient rien avec leur casque, mais comment expliquer que les autres ennemis n'arrivent pas à distinguer notre personnage à dix mètres lorsqu'on bouge à la limite de leur champ de vision ? OK, les explosions déclenchées par Nix peuvent faire venir les autres soldats pour vérifier ce qui se passe, mais comment expliquer qu'ils retournent à leur poste comme si de rien était deux minutes plus tard, en laissant les corps de leurs camarades tombés ? Ces petits détails sortent du jeu, même s'il faut reconnaître que des adversaires dotés d'une intelligence plus réaliste rendraient le défi beaucoup plus ardu.

Bonus : le pilotage, c'est pas pour les droïdes !

La première capture d'écran illustrant cette critique nous présente Kay sur son speeder, récupéré assez tôt dans le jeu : un moyen de transport bien commode pour parcourir les environnements les plus vastes. L'héroïne a aussi son vaisseau afin de passer d'une planète à l'autre, mais, contrairement à ce qui était de rigueur pour les jeux Jedi et d'autres titres plus anciens, il est possible de piloter l'appareil et de l'utiliser lors de missions dans l'espace. Les phases de décollage et d'atterrissage sont guidées mais réagissent aux mouvements du joystick et des touches ; elles sont dans l'ensemble assez rapide. Outlaws n'arrive pas au niveau d'un véritable jeu de pilotage, comme Squadrons par exemple, mais offre néanmoins une expérience sympathique de jeu arcade. 

Un vaisseau croisé au cours d'une escapade spatiale qui rappellera quelques souvenirs aux plus anciens joueurs...
Un vaisseau croisé au cours d'une escapade spatiale qui rappellera quelques souvenirs aux joueurs d'X-Wing et de ses suites...

Vous l'aurez compris, mon avis sur ce jeu est jusqu'ici très positif. Malgré quelques petits détails à fignoler, l'ambiance et l'histoire sont très fidèles à l'univers de la saga et viennent élégamment habiller un gameplay efficace, qui a le mérite de proposer autre chose qu'un Jedi à incarner... Ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps pour un jeu d'aventure Star Wars.

Parution : 30/08/2024
Source : Star Wars: Outlaws
Validé par : Jagen Eripsa
Section : Jeux > Jeux Vidéo
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 premières réactions (voir toutes les réponses) :
  • 31/08/2024 - 14:01
    mais je pense que les comics entre les Episodes V et VI (notamment Crimson Reign et War of the Bounty Hunter) sont intéressants à lire pour mieux comprendre le contexte. :jap:

    Je me posais justement la question en voyant la pub qui faisait apparaitre Qira.
    On a aussi Solo carbonité, Lando
    ça colle aux faits de Crimson Reign ?
    Parce que y a des éléments qui semblent redondant et des trucs qui sortent de nulle part (
    Spoiler: Afficher
    genre une nouvelle "meilleure chasseuse de prime de la bordure" qu'on a jamais vu ? :perplexe:
    :roll:
  • 02/09/2024 - 8:53
    invalide a écrit:Bonjour,

    Petite question, savez-vous déjà quel comics seront spoilés et donc ce qu'il faudrait lire avant de jouer au jeu ?


    de là où j'en suis dans le jeu je dirai qu'on est entre War of the Bounty Hunters et Crimson Reign il y a même eu des mentions aux enchères organisées par Crimson Dawn.
    Donc pourla partie Qi'ra c'est intéressant de lire la BD War of the Bounty Hunter (pas besoin de lire tous les ties-in). :jap:

    Sinon y a un peu de High Rep, de postlogie de ci de là mais c'est du détail.
  • 02/09/2024 - 16:05
    Fuyez ce jeu sérieusement !!! C'est inintéressant, moche, répétitif, aseptisé alors qu'on joue une criminelle et les mécaniques de gameplay se cassent entre elles tellement le jeu est un amoncellement de trucs incohérents.
    A 130 € parce quitte à se fout* de geul* du monde autant le faire à fond.
    Ou achetez Bounty Hunter qui vient de ressortir. Je pense que Disney a anticipé le bide de Outlaws et a ressorti Bounty Hunter en début de mois pour amortir les pertes.
    A oui puis c'est complètement beugué sur PS5... Je comprend pas, en général la version lead des jeux est développée sur cette console.
  • 02/09/2024 - 16:25
    je vais attendre qu'Epic Games l'offre :transpire: (puis j'ai pas encore fini Fallen Order surtout :whistle: ... :transpire: )
  • 02/09/2024 - 16:33
    darkfunifuteur a écrit:je vais attendre qu'Epic Games l'offre :transpire: (puis j'ai pas encore fini Fallen Order surtout :whistle: ... :transpire: )


    Tu peux attendre longtemps pour un jeu Ubisoft.
  • 02/09/2024 - 16:53
    Bah Ubisoft aussi offre aussi des jeux :transpire:
    Ils avaient offert un Assassin Creed après l'incendie de Notre-Dame :oui:
    Y a qu'à attendre que Galaxy Edge, Lucasfilm, les espoirs de bénéfices bonus des actionnaires Disney ou le musée Lucas crame :transpire:
  • 02/09/2024 - 17:03
    PathTraveler a écrit:Ou achetez Bounty Hunter qui vient de ressortir. Je pense que Disney a anticipé le bide de Outlaws et a ressorti Bounty Hunter en début de mois pour amortir les pertes.

    Je peux concevoir que tu n'aimes pas le jeu, et sans doute que tu as eu des bugs, même si j'ai rien lu de si terrible à ce sujet mais ta comparaison avec BH est hors de propos.
    Outlaws a le plus gros budget marketing de l'histoire d'Ubisoft, c'est dire s'ils misent gros dessus.
    Bounty Hunter est un jeu de niche pour rétrogamers fans de Star Wars qui s'est retrouvé en promo quelques jours après sa sortie.
    Je sais pas, "amortir les pertes d'Outlaws avec BH" (si pertes il y a) ce serait sûrement comme tenter de rembourser ta maison avec piscine à débordement sur la côte d'azur en revendant tes romans de Guillaume Musso sur Vinted :transpire:
  • 02/09/2024 - 17:49
    PathTraveler a écrit:Fuyez ce jeu sérieusement !!! C'est inintéressant, moche, répétitif, aseptisé alors qu'on joue une criminelle et les mécaniques de gameplay se cassent entre elles tellement le jeu est un amoncellement de trucs incohérents.
    A 130 € parce quitte à se fout* de geul* du monde autant le faire à fond.
    Ou achetez Bounty Hunter qui vient de ressortir. Je pense que Disney a anticipé le bide de Outlaws et a ressorti Bounty Hunter en début de mois pour amortir les pertes.
    A oui puis c'est complètement beugué sur PS5... Je comprend pas, en général la version lead des jeux est développée sur cette console.

    As-tu joué à ce jeu ? Si oui, OK, ça peut être du ressenti, que je ne partage certes pas mais que j'accepte. Si c'est non, c'est juste du troll et du dénigrement...

    Inintéressant ? Depuis ma critique écrite vendredi soir, j'ai passé une grosse partie du week-end sur ce jeu et je ne me suis pas ennuyé. Le scénario n'est pas le plus surprenant qui soit, mais on a quelques rebondissements qui fonctionnent et des personnages auxquels on s'attache, dont l'héroïne.
    Spoiler: Afficher
    Pour ma part, ça a été la séquence où Nix est capturé qui a joué ce rôle. Jusque-là, je la voyais assez froide jusqu'à la caricature, mais là on ressent bien que c'est une carapace qui disparaît lorsqu'elle se retrouve privée de son seul véritable compagnon d'infortune. Les flash-backs sont utiles pour ça également, et les séquences de repas aussi.


    Moche ? OK, les visages des humains pourraient être un peu mieux. Sur les aliens, je trouve qu'on est sur du très bon niveau (surtout si on compare aux séries). Et sur les décors... Le jeu est vraiment très, très réussi de ce point de vue-là. J'ai pris beaucoup de captures d'écran de scènes où, entre les lumières et les paysages, on a tout ce qu'il faut pour de beaux fonds d'écran. Et quand on se promène, on a vraiment l'impression que c'est vivant, animé, habité. On est loin des JV SW d'il y a vingt ans. J'adore KoTOR I et II, mais tout au long du week-end je me suis pris à rêver de ce que ces jeux pourraient être aujourd'hui s'ils bénéficiaient des mêmes technologies pour donner vie aux plaines de Dantooine ou aux rues de Taris !

    Répétitif ? Euh... Les petites missions secondaires, ouais, un peu, mais c'est juste du bonus pour te renflouer en crédits et/ou réputation auprès des syndicats. Sinon, ce n'est absolument pas plus répétitif qu'un Jedi Knight II (Jeu que je connais par cœur pour l'avoir fait une dizaine de fois) par exemple ; moins bourrin, peut-être (ce qui peut m'agacer par moments où j'aimerais foncer dans le tas avec un blaster... Mais bon, c'est le principe du jeu !).

    Aseptisé ? On joue à un jeu SW, pas à GTA. Il ne fallait pas s'attendre à jouer les tueurs à gages massacrant les innocents entre deux virées dans une maison close. Le ton du jeu n'est pas différent de ce qu'on voit dans la saga au cinéma (Solo en particulier).

    Enfin, pour payer 130 €, faut le vouloir. J'en ai payé 10 de moins pour avoir le Season Pass, mais le jeu de base est dispo à 70 €.

    PathTraveler a écrit:A oui puis c'est complètement beugué sur PS5... Je comprend pas, en général la version lead des jeux est développée sur cette console.

    Ils ont eu un souci sur PS5, ils ont prévenu en demandant de recommencer les parties (moins de 48h je crois après la sortie de l'accès anticipé), tout en offrant des compensations sous forme de crédits Ubisoft je crois... C'est loin d'être une arnaque. :neutre:
    Sur Xbox, j'ai eu quelques petits bugs d'affichage (cf la critique) et juste un petit souci hier soir : je ne pouvais plus donner d'instructions à Nix. J'ai redémarré le jeu et tout est rentré dans l'ordre en moins de 2 mn...
  • 02/09/2024 - 18:19
    Jagen Eripsa a écrit:
    PathTraveler a écrit:Fuyez ce jeu sérieusement !!! C'est inintéressant, moche, répétitif, aseptisé alors qu'on joue une criminelle et les mécaniques de gameplay se cassent entre elles tellement le jeu est un amoncellement de trucs incohérents.
    A 130 € parce quitte à se fout* de geul* du monde autant le faire à fond.
    Ou achetez Bounty Hunter qui vient de ressortir. Je pense que Disney a anticipé le bide de Outlaws et a ressorti Bounty Hunter en début de mois pour amortir les pertes.
    A oui puis c'est complètement beugué sur PS5... Je comprend pas, en général la version lead des jeux est développée sur cette console.

    As-tu joué à ce jeu ? Si oui, OK, ça peut être du ressenti, que je ne partage certes pas mais que j'accepte. Si c'est non, c'est juste du troll et du dénigrement...

    Inintéressant ? Depuis ma critique écrite vendredi soir, j'ai passé une grosse partie du week-end sur ce jeu et je ne me suis pas ennuyé. Le scénario n'est pas le plus surprenant qui soit, mais on a quelques rebondissements qui fonctionnent et des personnages auxquels on s'attache, dont l'héroïne.
    Spoiler: Afficher
    Pour ma part, ça a été la séquence où Nix est capturé qui a joué ce rôle. Jusque-là, je la voyais assez froide jusqu'à la caricature, mais là on ressent bien que c'est une carapace qui disparaît lorsqu'elle se retrouve privée de son seul véritable compagnon d'infortune. Les flash-backs sont utiles pour ça également, et les séquences de repas aussi.


    Moche ? OK, les visages des humains pourraient être un peu mieux. Sur les aliens, je trouve qu'on est sur du très bon niveau (surtout si on compare aux séries). Et sur les décors... Le jeu est vraiment très, très réussi de ce point de vue-là. J'ai pris beaucoup de captures d'écran de scènes où, entre les lumières et les paysages, on a tout ce qu'il faut pour de beaux fonds d'écran. Et quand on se promène, on a vraiment l'impression que c'est vivant, animé, habité. On est loin des JV SW d'il y a vingt ans. J'adore KoTOR I et II, mais tout au long du week-end je me suis pris à rêver de ce que ces jeux pourraient être aujourd'hui s'ils bénéficiaient des mêmes technologies pour donner vie aux plaines de Dantooine ou aux rues de Taris !

    Répétitif ? Euh... Les petites missions secondaires, ouais, un peu, mais c'est juste du bonus pour te renflouer en crédits et/ou réputation auprès des syndicats. Sinon, ce n'est absolument pas plus répétitif qu'un Jedi Knight II (Jeu que je connais par cœur pour l'avoir fait une dizaine de fois) par exemple ; moins bourrin, peut-être (ce qui peut m'agacer par moments où j'aimerais foncer dans le tas avec un blaster... Mais bon, c'est le principe du jeu !).

    Aseptisé ? On joue à un jeu SW, pas à GTA. Il ne fallait pas s'attendre à jouer les tueurs à gages massacrant les innocents entre deux virées dans une maison close. Le ton du jeu n'est pas différent de ce qu'on voit dans la saga au cinéma (Solo en particulier).

    Enfin, pour payer 120 €, faut le vouloir. J'en ai payé 10 de moins pour avoir le Season Pass, mais le jeu de base est dispo à 70 €.

    PathTraveler a écrit:A oui puis c'est complètement beugué sur PS5... Je comprend pas, en général la version lead des jeux est développée sur cette console.

    Ils ont eu un souci sur PS5, ils ont prévenu en demandant de recommencer les parties (moins de 48h je crois après la sortie de l'accès anticipé), tout en offrant des compensations sous forme de crédits Ubisoft je crois... C'est loin d'être une arnaque. :neutre:
    Sur Xbox, j'ai eu quelques petits bugs d'affichage (cf la critique) et juste un petit souci hier soir : je ne pouvais plus donner d'instructions à Nix. J'ai redémarré le jeu et tout est rentré dans l'ordre en moins de 2 mn...



    J'ai joué au jeu avec l'Ubisoft+ parce que je voulais aussi me refaire les Splinter Cell ce mois-ci.
    Si le jeu est moche. Je suis désolé mais les environnements sont vides. Tu a vu Tatooine ? Y a trois PNG dans le spatioport qui pop à trois mètres. Y a des moments où les textures sont floues. Le jeu n'est même pas capable de mettre une animation quand on se noie, sachant qu'il y a des zones marécageuses ça sent la mécanique de jeu trop buggée et retirée à la rache. L'infiltration est abominable, mention spéciale aux zones de respaun qui font buger les missions. Le plus "drôle" c'est lorqu'on se prend un animal en conduisant notre personnage se crash mais lorsqu'on se prend un autre speeder ça glitch... Non, je pourrais continuer un siècle comme ça mais au final le jeu est cassé.
    Et puis... UN JEU A 120 BALLES !!! SERIEUX !!! Oui le season pass ça compte ! (autant pour moi, j'avais dit 130 précédemment).
    Et puis oui c'est aseptisé, on jouait un criminel dans Bounty Hunter et on tuait tout le monde même des innocents. Là on réalise des contrats pour les plus grands criminels de la galaxie mais... on peut pas voler un speeder. Et les Jedi Knight avaient une courbe de progression, les pouvoirs qu'on débloquait donnaient un vrai sens de progression et on se croyait Jedi. Là c'est la même chose fade sans aucune sensation. Qui s'est senti une âme de bandit de l'espace en jouant à ce jeu ?

    -- Edit (Lun 02 Sep 2024 - 19:09) :

    Aller ! j'avoue, le mini jeu sur la nourriture était bien !
    Pas à jouer non c'est vraiment nul, mais c'est bien de regarder les vidéos sur Youtubes qui s'en moquent.
  • 02/09/2024 - 19:10
    Le Season Pass étant un contenu facultatif, non ça compte pas, à moins de considérer que le "prix de base" de X-Wing c'était "X-Wing + Imperial Pursuit + B-Wing".

    -Sergorn
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