Amies, Amis, Coucou,

Cédant à l’engouement général pour parler de l’Attaque des Clones, je vais y aller de ma petite expérience de l’époque.

Nous voici donc 20 ans en arrière (et déjà en disant cela je regrette de l’avoir écrit…). Je n’ai vu aucun Star Wars au cinéma, même pas l’épisode I. J’ai dû commencer la découverte de l’univers quelques années auparavant grâce à la diffusion de l’empire contre-attaque sur la 6^ème chaine. J’aime bien, mais je ne suis pas fan plus que ça. Bref, avec un ami on se dit qu’on irait bien voir l’épisode 2 au cinéma. Je me demande même si ce n’est pas un des premiers films que je vais voir sans mes parents. Bref c’est le pied !

Le film s’ouvre sur le fameux texte déroulant, et juste après on se retrouve en orbite sur Coruscant volant au côté d’un vaisseau argenté. À ce stade, j’ai déjà pris une claque, la musique, la réverbération du son, l’image. J’avais l’impression d’y être, beaucoup plus que dans les films 3D actuels. L’explosion du fameux vaisseau me fait sursauter…

Et un élément qui m’a surpris c’est que dans la poursuite avec Zam Wesell on entend une guitare électrique (enfin ce que je définis comme tel), un son « moderne » dans un Star Wars  (oui c’est un détail je sais, mais je fais une fixette dessus). On va s'arrêter deux minutes sur cette chasseuse de primes, qui de mémoire dans les livres était très proche affectueusement parlant de Jango : Zam. Du violet, une armure légère, une inspiration orientale pour le casque notamment : Zam fait partie de mes personnages préférés de Star Wars. Et elle meurt honorablement, si je puis m'exprimer ainsi.

S’en suit une plongée dans l’atmosphère de Coruscant, je me souviens avoir adoré les avenues et ruelles, car on a un aperçu de la vie des « vrais gens » dans Star Wars : le bar de nuit, chez Dext’. Des personnages attachants mais des anonymes. J'aime ce genre de scène ou le spectateur a la liberté de s'inventer le passé qui existe entre Obi-Wan et Dexter.

On s’en va ensuite sur une de mes planètes préférées (encore aujourd’hui) : Kamino, à la découverte des fameux clones et des cous de girafes (et non pas des clous de girofles). La musique là encore quand Taun'We nous présente ses combattants immaculés. Sur cette planète un geste mythique : l’ouverture de la porte par Obi-Wan Kenobi : répété de nombreuses fois (et avec succès) sur des portes automatiques !

Un combat contre Jango que j’ai adoré : le combat est long et malgré la Force on voit les faiblesses des Jedi. Faiblesses que je n’avais vu jusqu’alors que contre des Sith.

Enfin, je terminerai par la partie Géonosienne du film : Encore une nouvelle planète et plein d’extraterrestres, la charge sonique, on y retrouve la classe incarnée Christopher Lee/le comte Dooku. Son sabre… Son Sabre, encore aujourd’hui c’est le sabre que je préfère dans l’univers ! Très aristocratique, la manière de combat qui est similaire au combat à la canne épée, le truc désuet que j’adore ! Je sais je suis en avance par rapport au reste, mais... Mais regardez il salue même son adversaire.

Je me souviens aussi des « machines making machines », encore un environnement que l’on n'avait jamais vu dans Star Wars… Un environnement très "jeux vidéo". Mais en attendant pour déferler sur une plaine de jeu Warhammer pour péter du Gungan, et bien il faut les faire les droïdes !

Et enfin l’apothéose l’arène… L’épisode I nous a amené Duel of The Fates, et l’épisode II nous fait découvrir Love Pledge and the Arena : et bon sang il fait frissonner ! Liant ainsi la musique à l’image avec l’arrivée des Jedi à bord des canonnières, les clones enfin en action et la bataille qui suit.

Je ne suis pas un fervent admirateur de la romance entre Anakin et Padmé. D'une part, par pure jalousie et d'autre part car je trouve ça trop facile. Ceci étant, le baisé avant de rentrer dans l'arène, la musique qui monte en intensité apporte une dimension dramatique supplémentaire à la scène : le calme avant la mise à mort.

Si tout va bien, vous vous dites, il est mignon le père Goran, mais il a zappé la moitié du film quand même… Eh bien oui, car paradoxalement l’Attaque des Clones, reste le Star Wars de l’ère Lucas que j’apprécie le moins. Des longueurs qui ne m’apportaient pas grand-chose. Et pourtant les musiques de cet épisode restent pour moi parmi les meilleurs. Et c’est aussi grâce à ce film que je passe d’amateur à fan de Star Wars, grâce à des livres comme : Boba Fett Apprenti mercenaire, L’ombre du chasseur ; des magazines : les dossiers officiels, des jeux vidéo : Republic Commando, Star wars Galactic Battlegound...

J'ai finalement supprimé la conclusion initiale de mon article. Et oui, car entretemps, je l'ai revu, et si le vieillissement est visible, il reste une pierre angulaire pour comprendre la première trilogie.

Pour moi, des trois films de la prélogie, l'Attaque des Clones est le plus indispensable pour l'histoire de Star Wars.

Que la force vous soit favorable !