Les trublions des profondeurs, de Ryder Windham
Spleed Nukkels et Neb Neb Goodrow, deux pilotes Gungans rivaux de courses de bongo, ont été suspendus suite aux crashs de leurs véhicules et à la disparition de « Calamar » Quiglee. Pour retrouver leurs liencences et pouvoir continuer à concourir, ils doivent travailler sur le bongo de Boss Nass... si Quiglee leur en laisse l'occasion, lui qui a simulé sa mort pour pouvoir les éliminer pour de bon !
Ryder Windham, vétéran de l'
UE Legends, nous offre ici une nouvelle plutôt longue qui nous fait découvrir les courses sous-marines de bongos, rappelant naturellement les courses de pods de
La Menace Fantôme, d'autant plus que l'un des pilotes est un Sebulba-bis. La première partie de la nouvelle, décrivant l'une des courses, est malheureusement très confuse : la succession de pilotes ne permet pas réellement de se les approprier, et on passe plusieurs page à « subir » les péripéties – certes nécessaires – mais lassantes à la longue.
La deuxième partie de la nouvelle, consacrée à la vengeance du pilote "clone" de Sebulba, est plus intéressante même si, là encore, le rythme pose problème. Ainsi, le passage entre Tarpals et Fassa a beau être sympathique, il n'en est pas moins inutile et ne se justifie même pas dans l'intrigue. Tout va très vite, trop vite : n'aurait-il pas fallu développer le tout, quitte à scinder la nouvelle en deux ?
Ces
Trublions des Profondeurs me laissent donc un sentiment mitigé : s'ils sont clairement rivaux, ils semblent aussi très amis, ce qui n'est jamais explicitement établi dans la nouvelle ! Entre cette incertitude sur leur lien, les problèmes de rythmes et une description des événements parfois confuse, cela commence à faire beaucoup de points négatifs... Difficile également de ne pas voir là une tentative de copier l'une des séquences les plus marquantes de l’
Épisode I !
Note : 40 %
Et bien sûr un grand merci à l'équipe des Chroniques Oubliées pour la traduction française ! Un mot, d'ailleurs, sur la traduction : elle est extrêmement réussie ! Le « phrasé » particulier des Gungans est parfaitement retranscrit, ce qui n'a pas dû être facile. Bravo !