Stakhann: un modèle pour tous!

Depuis le Congrès Impérial du Renouveau : « L’Empire ne s’élève pas par les beaux discours et des promesses ! C’est la sueur du travailleur qui en est le creuset ! » Voici la déclaration historique d’Edwarr Kruiz lors de l’ouverture du Congrès Impérial Pour le Renouveau. Le porte-parole de notre Empereur Palpatine avait promis du « concret, du vrai, du carte sur table » : promesses tenues ? Réponse de notre envoyé spécial au Congrès, Kamo Catonarkis…

L’Empire est né. C’était, en guise d’épilogue de trois jours de débats et de conférences, le verdict de l’Empereur Palatine à un parterre de journalistes, de politiciens, de scientifiques, et, surtout, d’ouvriers. Notre Empereur fait directement référence au discours de son porte-parole Edwarr Kruiz qui proclamait trois jours plus tôt « L’Empire naît ! ».

Les premières conférences, ouvertes au public, faisaient l’état des lieux de la vieille République, de ses échecs, de ses erreurs, et le catalogue d’illusions qu’elle représentait. Plus encore que le radotage idéologique anti-républicain qui sonnait ritournelle auprès des citoyens, ils s’agissaient concrètement de tourner la page de la Guerre des Clones, et définitivement celle du régime archaïque. Et dès, le deuxième jour, l’Empire regardait vers l’avenir, non par des projets, des hypothèses, mais par des actes. Enfin !

« La République inventait ses héros. L’Empire ne ment pas - il vous les montre ! » annonçait Kruiz, porte-parole de l’Empereur, précédant un ouvrier anonyme, qui, quelques minutes plus tard, devient le symbole fort d’une galaxie apaisée. Son nom : Ygor Stakhann, 35 ans, ouvrier malastarien, fervent admirateur de l’Empire et de ses idéaux. Mais alors que les politiciens gastronomes se contentent de chauffer leur siège de sénateur, lui participe à la naissance d’un ordre nouveau par l’effort, la force et la sueur.

« Je ne cherche pas la gloire, ni la célébrité. Je veux aider l’Empire, l’Empereur et les citoyens du mieux que je peux », affirme le timide mais charismatique Ygor Stakhann. Derrière lui défilent des chiffres à donner le tournis : en moins de six heures de travail, alors que ses camarades ouvriers avaient déserté les mines faute de matériel, l’homme a extrait, seul et à la main, plus de 102 tonne de cuir de kavam, composant du bacta.

« Pourquoi je l’ai fait ? Pour mon honneur, pour celui de la galaxie. Mes muscles sont peu de chose par rapport à la grandeur de l’Empereur, mais je tiens à apporter ma contribution, même modeste, à cette galaxie que j’aime ! » Attendant la fin des applaudissements émus de la foule avec gêne, il ajoute : « Mais je n’ai pas envie de rester plus longtemps dans ce congrès, les petits fours seront pour une autre fois : j‘ai du travail qui m‘attend ! Pour la gloire de l’Empire ! »

Saluant une dernière fois la foule, ce héros quitte les bureaucrates pour la seule véritable solution à la crise galactique : le Travail ! Kruiz finira la conférence sur cette phrase riche en enseignement : « Les gratte-papiers ne bâtissent pas un Empire. La plume ne casse pas les briques ! Suivons son exemple ! »

Dans ce cas, lecteurs, prenez note ! D’autant plus que si la gloire de la galaxie ne vous motive pas davantage qu’au temps de la ruine républicaine, sachez que Stakhann s’est vu offrir une villa dans la campagne malastarienne, et son salaire avoisine les 2000 crédits mensuels ! Mais plus que des speeders neufs, une piscine, et un abonnement à vie à la Tribune Impériale, l’éclat de l’Empire n’est-elle pas une raison suffisante ?

Et nous conseillons à nos aimables lecteurs de ne pas prendre au sérieux les ragots (colportés par quelques sénateurs corrompus) selon lesquels Stakhann aurait été aperçu dans de nombreux holofilms au temps de la République. Preuve en est : ces fameux « films » n’existent pas, ils sont introuvables sur le marché !

L’exemple Ygor Stakhann, où même un héros de son envergure est sali par le ridicule de certains contradicteurs…