StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Contact Zéro
  • Titre original Hard Contact
  • Genre Roman
  • Série Republic Commando (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -22 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) Karen Traviss
  • Couverture Greg Bridges
  • Traducteur(s) Rosalie Guillaume
  • Synopsis :

    Leur objectif : détruire un centre de recherche élaborant un nanovirus. Ils sont peu nombreux et faiblement armés, et les choses semblent mal commencer puisque Darman, l’expert en démolition, se voit séparé des siens au moment même de leur arrivée sur la planète. Même sa chance apparente, lorsqu’il rencontre la Padawan Etain Tur-Mukan, semble s’évanouir lorsque cette dernière lui avoue son inexpérience. Pour le clonetrooper et la jeune Jedi, un long et dangereux voyage se profile. Entre des esclavagistes Trandoshans, les Séparatistes et les indigènes locaux, un seul faux pas signifierait leur arrêt de mort. Pour n’importe qui, cette mission serait impossible… excepté pour un Commando de la République…

  • Note du staff SWU
     (76 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (74 % - 10 commentaires)
     (85 %)

    Oubliez le jeu vidéo, Contact Zero est tout sauf un produit commercial copié/collé de Republic Commando, visant à vendre le livre qui va avec, bla bla bla... Non, vous avez un petit bijou d'originalité entre les mains (mais explosif, faites gaffe, à manier avec précaution). Admirez la magnifique couverture, tournez la page, c'est parti.

    Premier Contact

    Ce livre est tout simplement le premier à nous donner un aperçu de la « vie » des clones. Le sujet peut sembler aisé (voire ennuyeux) mais là où beaucoup d'auteurs auraient certainement cédé à la facilité, en allant trop loin dans l'humanisation pour forcer sur le pathos ou en en faisant des pures machines de guerre, Karen Traviss prend la tangente et donne une autre dimensions aux hommes de l'ombre. Explication.

    L'histoire est brillamment traitée parce qu'accessible par différentes entrées. Le livre peut se lire comme un pur « one shot », où l'on assiste à la première vraie mission d'Oméga, une escouade de commandos de la République (différents des fantassins standards). Composée de quatre soldats clones ayant comme point commun d'être les seuls survivants de leurs anciennes escouades respectives qui ont péri lors du premier déploiement sur Géonosis, l'équipe est remarquablement bien dépeinte. On apprend ainsi à connaître ses hommes au fur et à mesure qu'ils apprennent eux-même à le faire entre eux. Processus narratif intelligent, dupliqué avec le personnage d'Etain, jeune Padawan peu douée, ayant perdu son maître, bombardée général de l'unité clone bien malgré elle. Par son biais, un regard nouveau nous est donné sur les clones : présentés comme des soldats ultra-compétents (Traviss connaît son jargon militaire sur le bout des doigts et le livre fourmille de focus sur leur armement, technologies, techniques...), on réalise très vite que leur conscience du monde qui les entoure et leur âge réel sont extrêmement bas (Etain les perçoit par moments dans la Force comme des enfants), ce qui fait d'eux des personnages complexes, attachants, intrigants,... et explosifs.

    Le quotidien des héros

    L'ouvrage peut également se lire comme le prologue d'une série plus longue, où le background des clones et leur entraînement sur Kamino est disséminé ça et là au cours du récit. À travers les souvenirs de chacun ou au sein des dialogues, la genèse des clones se dessine peu à peu, et c'est un pur bonheur. On a droit en quelque sorte à l'envers du décor. Là où l'on a pu entrevoir un processus « propre » dans l'Attaque des Clones, Contac Zero nous ramène à la réalité d'une guerre, de ce que doit endurer un soldat, particulièrement quand il a été entraîné à balles réelles dès son enfance. De quoi faire réfléchir donc, sans pour autant nous asséner des propos moralisateurs, l'auteur faisant preuve dans ces passages d'une concision et d'une retenue impeccables, et proposant en contrepoints de l'humour et de l'action comme on voudrait bien souvent en voir dans un bouquin Star Wars.

    L'ensemble du roman est ainsi sans cesse sur le fil et parvient à maintenir un parfait équilibre de bout en bout, qu'il s'agisse de l'histoire (action/introspection) ou de la psychologie travaillée des personnages. Traviss l'explique elle-même, son travail sur ses protagonistes est primordial et lui prend beaucoup de temps, elle leur donne le maximum de traits de caractère avant l'écriture ; ils évoluent ainsi « d'eux-même » et les questions sur leurs actions et réactions au moment de la rédaction ne se posent plus pour l'auteur. Au fil des pages, les clones semblent en effet s'animer sous nos yeux, et ne sont jamais spectateur du récit, écueil que l'on trouve bien souvent en littérature, dévoilant l'artificialité d'une histoire.

    Niner, Fi, Atin, Darman : quatre garçons plein d'avenir

    Comme une mise en bouche, Karen Traviss nous sert une entrée appétissante, mais en a encore sous la pédale pour exploiter tout le potentiel de son cycle. N'hésitez pas à vous immerger dans cette partie de l'Univers Étendu, car comme on le dit maintenant au sein du staff, c'est dans les opus qui suivent que madame Traviss « envoie du gros pâté ».

  • 20/02/2005
     (80 %)
    Sympathique, mais pas transcendant.

    Sympathique, parce que ce sont les aventures sur quelques jours de 4 clones, ayant chacun leur histoire, avec pour guide une padawan pas douée, et comme ange gardien un genre de créature transformiste. On se rend compte que chaque clone est un individu propre, avec son caractère, ses sentiments, son histoire, contrairement à ce qu'on pourrait croire.

    Pas transcendant, parce que ce côté est carrément surexploité. Il se passe pas 10 pages sans qu'on nous reparle de cette pseudo-individualité des clones. Egalement, la veine surexploitée du Jedi qui s'interroge sur la guerre, la mort, les ennemis, les soldats... vis-à-vis de son idéal. Le genre de bouillie déjà ressassée dans les comics et dans Shatterpoint. J'espère que tout Clone Wars n'est pas bâti autour de ça, sinon, ça risque vite de me faire piquer du nez.

    Après un début longuet, le bouquin gagne en intéret lors de l'arrivée du Commando sur la planète, avant de devenir carrément soporifique pendant quelques dizaines de pages, pour finalement retrouver de l'intéret dans le dernier tiers, dirons-nous.

    Un des rares intérets à mes yeux : la progression d'Etain dans la maîtrise de la Force, son gain progressif de confiance en elle et sa relation plus ou moins complexe avec Darman.

    On reste quand même trèèèèèès loin des aventures des Rogues et surtout des Spectres, amenés à bosser plusieurs fois comme des commandos. Dommage.
  • 02/07/2014
     (60 %)
    On aurait pu craindre de lire une simple novélisation d'un jeu vidéo, quelque chose d'assez bourrin mais loin d'être captivant. Heureusement, Traviss et Lucasbooks en ont décidé autrement : vous ne connaissez pas le jeu "Republic Commando", sorti sur PC et Xbox en 2005 ? Aucun problème, le roman est quand même pour vous.

    L'escouade Oméga est composé de quatre commandos clones – Darman, Neuf, Fi et Atin –, chacun seul rescapé de son escouade d'origine. Lors d'une mission vitale pour l'effort de guerre sur Qiilura, ils vont apprendre à se connaître et à travailler ensemble, entre eux mais également avec leur commandant Jedi, une Padawan un peu perdue, Etain Tur-Mukan. Ensembles, ils vont devoir neutraliser une biochimiste qui travaille sur la conception d'un virus ne ciblant que les soldats clones.

    Le style de Traviss est riche, très riche. Très vite, les personnalités des 4 clones vont émerger, devenir parfaitement distinctes pour le lecteur qui ne peut que s'attacher à eux. Les dialogues sont finement écrits, les descriptions réalistes, les interactions crédibles : on a vraiment l'impression de voir l'escouade Oméga en action, devant nos yeux. Chacun des 5 protagonistes évolue clairement en moins de 400 pages. Excellent point donc...

    … Mais qui présente un inconvénient majeur : si le rythme ne suit pas derrière, on s'ennuie. Et c'est ce qui arrive pendant une centaine de pages, entre le moment où l'équipe arrive sur Qiilura et se retrouve séparée, jusqu'à la rencontre entre Darman et Etain. Et là, ça devient presque « Les clones vont camper », car les personnages dorment, s'inquiètent, avancent avec un paquetage très lourd, trop lourd (des commandos ne doivent-ils pas être rapides?). Bref, un très mauvais moment à passer, jusqu'à l'implication active d'Etain dans l'intrigue.

    Car à partir de là, Traviss se réveille. Etain est une Padawan normale, pas spécialement douée, tendance looseuse. Et c'est le contact avec Darman, puis avec les autres commandos, le besoin de devenir celle qu'ils croient qu'elle est réellement, qui va l'inciter à grandir, à mûrir, jusqu'à devenir méconnaissable en fin de roman. Un lien très fort se lie entre elle et Darman, chacun étant confronté aux convictions et aux décisions de l'autre. Au point que l'on souhaite revoir Etain travailler avec l'escouade Omega dans le futur – peut-être dans le prochain tome, "Triple Zero"?

    Ajoutons à cela, un méchant réaliste - Ghez Hokan -, une mission vitale, une pointe d'humour, et l'émergence de questions philosophiques qui ne peuvent qu'interpeller la morale Jedi, et vous obtenez finalement un bon roman, assez différent de ce que le reste de l'UE propose. Et comme si ça ne suffisait pas, l'ensemble du roman est parsemé de moments où l'escouade se souvient de sa formation sur Kamino, sans flash-backs cassant le rythme mais sans donner l'impression au lecteur qu'il lui manque des informations. Une bonne surprise que ce roman donc, loin de ce qu'aurait pu donner un roman basé sur le jeu Republic Commando ! :)

    Note : 75 %
  • 10/02/2018
     (80 %)  •  Langue : VF
    Un roman tout simplement génial de la part de Karen Traviss qui réussit l'exploit de dépeindre les clones d'une toute autre façon et en les hiérarchisant selon plusieurs critères.
    On a pas encore la profondeur d'un Triple Zéro ou d'un True Colors, mais ce Contact Zéro place déjà le lecteur dans une galaxie ou seul ces soldats d'élite peuvent prendre le relais des Jedi.
    Reste un énorme point noir dont je ne tiendrai pas rigueur dans la note au vu de son excellence: celui de la traduction tronquée au possible, avec certains mots d'une aberration folle !