StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Le Making Of de l'Empire Contre Attaque
  • Titre original The Making Of The Empire Strikes Back
  • Genre Art of... Making of...
  • Série The Making of
  • Auteur(s) J. W. Rinzler
  • Synopsis :

    Cet ouvrage permet de suivre minute après minute, l’évolution de la pré-production, du tournage du film dans des conditions parfois extrêmes comme en Norvège et de la post production jusqu’à la sortie du film sur les écrans de cinéma en mai 1980.
    Malgré l’expérience sur Star Wars, les équipes des effets spéciaux devaient pousser encore plus loin la technologie comme le stop motion pour la bataille de Hoth.
    On y trouve de nombreuses anecdotes accompagnées de nombreuses illustrations et photos souvent inédites sur l’envers du décor. Après la lecture de ce pavé, si on a tout retenu, on est incollable sur cet Episode V.

  • Note du staff SWU
     (90 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (90 %)



    George Lucas, devenu indépendant financièrement suite au succès planétaire de la Guerre des Etoiles, se décide à fabriquer un nouvel Episode mais qui sera bien plus sombre. Et c’est reparti pour 3 années de galère que cet ouvrage nous permet de suivre pas à pas, minute après minute depuis les pages du premier script jusqu’à la liesse lors de la sortie cinéma.

    George Lucas ne s’endort pas sur ces lauriers. Le film Star Wars continue de faire des entrées qu’il se penche déjà à faire une suite. George n’est pas un bon scénariste, il ne le cache. Après l’écriture de deux scripts qui lui permet d’avoir une base de travail, il demande à Lawrence Kasdan de reprendre tout ça et de peaufiner la chose pour obtenir un document finalisé en février 1979 avec un cinquième script.
    Pendant ce temps, on ne chôme pas et on a déjà commencé les préparatifs avec la mise à contribution de Ralph McQuarrie, de Joe Johnston entre autres dont le talent donne une très bonne base de ce que veut George visuellement. Ainsi Yoda passe du lutin qui accompagne le Père Noël au personnage bien plus intéressant que nous voyons dans le film. Il en est de même pour les créatures comme les tauntauns et le wampa. Bref, tout se met en place.


    Comme pour la Guerre des Etoiles, on ne peut pas dire que le tournage en extérieur a été des vacances pour les acteurs et pour les équipes techniques. Surtout dans les déserts de glace à Finse en Norvège. Le froid était si intense que certaines scènes ont été tournées proche de l’hôtel avec les acteurs et figurants dehors et les caméras à l’intérieur des chambres car le matériel pouvait geler et devenir inutilisable. Concernant les scènes dans les couloirs de la Base Echo, des décors ont été construits en studio. Ce sont essentiellement les séquences de la bataille dans les tranchées et celles avec le droide sonde impérial du début du film qui ont été tournée dans le blizzard.
    D’ailleurs en parlant de la base Echo, on peut voir plusieurs photos de scènes coupées au montage dont la fameuse attaque des wampas contre les rebelles puis la surprise des soldats des neiges impériaux quand ils ouvrent une porte qu’il fallait laisser fermer.


    Les longues journées de tournage se suivent dans les décors représentant la Cité des Nuages. On peut voir de nombreuses photographies montrant l’envers du décor, ce qui est toujours appréciable. Mais pendant ce temps, les techniciens du département des effets spéciaux de ILM passent également de longues journées à finaliser les plans en utilisant les magnifiques peintures sur verre permettant d’agrandir les paysages comme la baie d’accostage de la Cité des Nuages, les marais sur Dagobah ou le Millenium Falcon et le Slave I qui regorgent de détails. C’est vraiment impressionnant.
    Les maquettistes construisent des chasseurs et des croiseurs à différentes échelles selon les besoins du tournage. Concernant les quadripodes AT-AT, les modèles réduits avaient une ossature flexible pour pouvoir les utiliser avec la méthode de tournage en stop-motion. Il s’agit d’une technique assez longue. On filme image par image la maquette et entre chaque prise, on déplace très légèrement un ou des éléments. Mis bout à bout, on a une certaine fluidité dans le mouvement.


    La date de sortie approche à grand pas et il faut s’occuper du montage, faire des tests sur le rythme d’une séquence, refaire des plans à effets spéciaux qui ne conviennent pas, tourner des scènes additionnelles. Bref, le travail est loin d’être terminé.
    Et bien sûr, John Williams après de long mois d’écriture, enregistre la fantastique musique de cet opus avec l’intégration de thèmes marquants comme la "La Marche Impériale" mais également le thème de la Force ou le "Love Theme" à propos de la romance entre Han et Leia.

    Puis, vient le dénouement avec la sortie au cinéma et le succès que l’on sait à travers le monde. Il semble que cet Episode soit plus aboutit, sûrement grâce à la présence de Irvin Kershner aux manettes qui a su rendre l’intrigue très sombre, avec un final qui pour une fois ne se termine pas par un happy end.


    Voilà, cet ouvrage est très instructif pour les passionnés de cinéma et permet de se rendre compte des difficultés rencontrées tout au long du processus de fabrication d’un film de la dimension d’un Star Wars.


    jedi-mich