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Le Dernier Jedi
  • Titre original The Last Jedi
  • Genre Roman
  • Série Les Nuits de Coruscant (Vol. 4)
  • Univers Legends
  • Année et période -18 (Empire)
  • Auteur(s) Michael Reaves & Maya Kaathryn Bohnhoff
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin
  • Synopsis :

    Depuis l'Ordre 66 de l'Empereur Palpatine - qui a appelé à l'extermination de tous les Jedi - Jax Pavan est le dernier Chevalier Jedi qui combat le Côté Obscur de la Force. Avec l'aide de son droïde Tope-là, Jax a évité Vador de nombreuses fois, tout en faisant des ravages à l'Empire à l'aide de la résistance souterraine sur Coruscant. Mais le chef des rebelles de la planète-cité a été capturé, et c'est au dernier Jedi d'entrer en scène... pour peut-être sa dernière aventure.

  • Note du staff SWU
     (70 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (77 % - 6 commentaires)
     (80 %)

    Deuxième collaboration entre Michael Reaves et Maya Kaathryyn Bohnhoff après Shadow Games, The Last Jedi est la suite directe de la trilogie Les Nuits de Coruscant. On retrouve donc Jax Pavan, Den Dhur, Laranth Tarak mais également le droïde Tope-Là pour, on l’espère une vraie conclusion… ou un nouveau départ ?

    Le talent de Michael Reaves…

    Une petite précision s’impose en ce début de critique : même si The Last Jedi a perdu le label Les Nuits de Coruscant, il n’en reste pas moins la suite directe de cette trilogie. Par conséquent, d’une part il vous sera difficile de lire ce roman sans avoir lu la trilogie, et d’autre part, je considère les évènements de la trilogie Les Nuits de Coruscant comme non spoiler dans cette critique (en plus ils sont parus en France).

    Passé ce petit avertissement, critiquons. Dans ce tome, exit (ou presque) Coruscant. Même si l’on va suivre de plus ou moins loin la progression du réseau de résistance Whiplash, le scénario va se concentrer sur Jax Pavan et sa troupe, qui doivent transporter Thi Xon Yimmon, le leader Céréen du Whiplash, sur une autre planète, Coruscant s’avérant trop dangereuse, sans se douter (ha bon ?) qu’ils vont au devant d’ennuis plus gros qu’eux, notamment Dark Vador.

    Les quelques passages sur Coruscant, qui n’interviennent qu’à partir de la moitié du bouquin, vont s’avérer extrêmement intéressant. La gestion du Whiplash sur place par Tuden Sal (rappelez vous, le gars qui a trahi le père de Jax Pavan) est très bien gérée, pleine de suspense, et aurait mérité bien plus de développement. On retrouve avec joie le détective Pol Haus, et certains nouveaux membres du Whiplash vont agrémenter cette partie de l’histoire déjà solide, et au dénouement pas forcément inattendu, mais surprenant dans son traitement.

    Jax Pavan monopolise donc les pages (et c’est bien normal, après tout c’est lui le héros). Le fait qu’il quitte Coruscant va engendrer deux choses très positives. Tout d’abord, Michael et Maya le font voyager, et l’on retrouvera avec grand plaisir les Rangers Antariens (trop peu exploités habituellement, mais qui là prennent une nouvelle dimension), notre Soleil Noir bien-aimé (si si, ils sont sympas !) sur une certaine planète connue (encore plus depuis quelques semaines), avant de se rendre sur une autre planète appréciée. Mais pour ne pas vous gâcher la surprise, je n’en dirais pas plus. Sachez juste que quelques rebondissements bienvenus sont là, ainsi que quelques scènes spectaculaires.

    La seconde chose positive est que Jax va se retrouver psychologiquement détruit très rapidement dans le roman. En quoi est-ce positif, me direz-vous ? Tous simplement parce que le travail des deux auteurs concernant l’état mental de Jax est assez exceptionnel. Mais là aussi, difficile de s’étendre davantage sans vous spoiler.

    Enfin, dernier trait propre à Michael Reaves, l’humour est présent de la première à la dernière page, même dans les moments les plus sombres, et c’est bien !

    Les défauts de Michael Reaves…

    Passés ces quelques paragraphes élogieux, il est temps de s’attarder sur ce qui tâche. A l’instar de Modèles de Force, le troisième volet de la trilogieLes Nuits de Coruscant, les choses ne s’emballent que tardivement. Les auteurs attendent qu’il ne reste qu’une centaine de pages pour faire réellement avancer les choses pour Jax Pavan, et encore c’est pour le faire revenir (presque) au point de départ. Attention, je n’ai pas dit que 300 pages du roman étaient à jeter, tout simplement parce que le travail effectué sur Jax est remarquable, mais seulement que certaines longueurs se font ressentir. Seule la situation sur Coruscant nous tient vraiment en haleine de bout en bout.

    Autre léger défaut : on s’attendait à une vraie conclusion dans le tome 3 des Nuits de Coruscant. Il n’y en a pas eu. Du coup, à l’annonce de The Last Jedi, on s’était dit que l’occasion était belle pour enfin conclure les aventures du petit groupe de Rebelles. Mais la fin n’est pas celle à laquelle on pouvait s’attendre, et peut être sujette à diverses interprétations… que vous ferez vous-mêmes !

    Conclusion :

    Comme ses prédécesseurs des Nuits de Coruscant (et tous les romans de Michael Reaves d’ailleurs), The Last Jedi est un très bon roman, délaissant un peu l’action au profit de la psychologie du personnage principal, et nous faisant plonger encore plus profondément dans les arcanes de la Résistance au temps de l’Empire. Les quelques scènes de longueur et une fin étrange ne gâcheront absolument pas la très bonne qualité de l’œuvre !

  • 04/11/2013
     (60 %)
    *ATTENTION AUX SPOILERS*

    C'est toujours aussi excellemment bien écrit, avec un gros focus sur les personnages et leur développement, sans que cela ne se fasse aux dépens des ficelles classiques de Star Wars (combats spatiaux, infiltrations de stations spatiales, combats au sabre laser), mais j'aime quand c'est fait avec cette subtilité là et surtout, avec cette qualité d'écriture.

    Je maintiens que cette désormais quadralogie Coruscant Nights est un modèle pour tout auteur qui voudrait s'essayer à l'UE. J'ai enchainé avec Deceived de Kemp, et je suis en train de prendre une grosse claque d'ennui et de lecture en diagonale tellement on est loin de la fluidité de Reaves.

    Par contre, je suis déçu des choix scénaristiques:
    - La mort de Laranth est selon très mal rendue, confuse, et son impact sur Jax n'est pas clair. Et ce n'est pas parce que la nature de leur relation (amitié amoureuse) n'est pas claire que sa réaction doit être floue. Bref, complètement raté.
    - Jax essayant de se faire aider du Soleil Noir pour que le lecteur comprenne qu'il est en train de devenir méchant, c'est vraiment naze, surtout que ça ne débouche sur rien, Xizor se rétractant pour des raisons qui ne sont, au fond, jamais expliquées
    - L'inclusion artificielle des Soeurs de Dathomir. Sérieusement? L'idée de l'ouverture de l'holocron de Darth Ramage par le sacrifice du sang d'un Force-user est vraiment cool, mais Jax va sur Dathomir avant de découvrir ce fait. J'aurais préféré que ce soit après et qu'il se dise "où puis-je trouver suffisamment de sang de Force-user => ah mais oui, demandons de l'aide aux Soeurs". Là, on y comprend rien, on voit pas trop ce que vient faire l'escapade avec la Soeur vers la Infinity Gate (des comics Republic, détruite par Quinlan Vos) si ce n'est pour la référence sympa
    - La fin, avec Jax qui survit et continue la résistance. Sérieusement? WAKE UP, IL N'EST CENSE NE PLUS Y AVOIR DE JEDI! Au moins je trouve la retraite de K'krukh bien plus élégante dans Dark Times. Reaves est tombé dans le piège de ne pas savoir mettre une fin à sa création, ce que j'appelle le syndrome Zahn.

    Bref, globalement partagé.