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L'Etoile Noire
  • Titre original Death Star
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période -3 à 0 (Empire)
  • Auteur(s) Michael Reaves & Steve Perry
  • Couverture John Harris
  • Traducteur(s) Patrick Imbert
  • Synopsis :

    Le nom de l'Etoile Noire dit déjà tout, et ce avec une précision à glacer le sang. Lune artificielle munie d'une puissance surnaturelle, elle n'est consacrée qu'à un seul et unique but d'une brutalité incomparable : l'oblitération nette et rapide de planètes entières. Son annihilation de la planète Alderaan est une infâmie connue de tous. Et sa propre destruction, perpétrée par Luke Skywalker, est entrée dans la légende. Mais au final, quel est le reste de l'histoire, et qui sont les acteurs cachés derrière la création d'une telle station infernale capable de tuer un monde ?

  • Note du staff SWU
     (73 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (77 % - 7 commentaires)
     (60 %)

    Roman de Michael et Steve Perry, les deux auteurs se sont vus confier la tâche de nous conter la construction de l’Etoile Noire. Et c’est littéralement la lecture qui nous est offerte tout au long des 380 et quelques pages. Les deux auteurs nous embarquent dans les méandres de la construction de la station de combat, avec ses bons moments et ses mauvais, et surtout avec une belle galerie de personnages emmenée par Tarkin.

    Dans le sillage du Grand Moff, on retrouve les militaires depuis les plus hauts gradés jusqu’aux pilotes et stormtroopers stationnés sur le chantier. Face à eux, quelques civils avec des rôles de barman ou de bibliothécaire parfois inattendus pour le lecteur. De ce groupe, une fois ôté les personnages convenus aux états d’âmes cent fois rabâchés et aux comportements prévisibles, il reste heureusement quelques bons moments. Ces moments, ce sont bien sûr Tarkin plus mégalomane que jamais, Vader qui n’a rien à lui envier, mais aussi l’escroc sympathique qui va tirer son épingle du jeu, la tenancière de cantina un peu dépassée par les évènements, et le Docteur Uli dont les lecteurs de Medstar doivent se souvenir. Ce dernier est particulièrement intéressant car on le retrouve à faire le point sur sa vie après deux décennies au service de l’Empire. Malheureusement, même pour ces personnages et quelques autres, un développement plus en profondeur aurait été souhaitable plutôt que de se disperser aux quatre coins de l’Etoile Noire dans des histoires à l’intérêt tout relatif.

    Au-delà des personnages, le plus gros défaut de ce roman est son manque total de recul. Il colle pas à pas à la construction, avec quelques sabotages, quelques coups de gueule de Tarkin et la confirmation de son manque total d’états d’âme. Qu’est ce qu’on a à foutre de Tarkin en chef de chantier lorsque l’on attend de le voir aux prises avec les rivalités politiques impériales, les problèmes de fonctionnement et de logistique qui ne doivent pas manquer de toucher l’Empire et l’Etoile Noire (sujet très rapidement survolé dans el roman). Et avant toute chose, le grand absent est la Rébellion. Son point de vue, l’effroi des personnes hors-Empire au fur et à mesure qu’ils découvraient le projet, les nuits blanches pour trouver un moyen de stopper ce monstre alors que tous les opposants à l’Empire ont du se déballonner un par un, etc. Bref, comme toujours on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, mais le manque d’ambition de cette histoire et les multiples passages assez faibles ne manqueront pas d’interpeller.

    En effet, derrière le pitch qui ouvre cette critique, on peut s’attendre à peu près à tout : grande unification des histoires qui traînent depuis des années et se contredisent avec les films, identité définitive de l’espion qui a volé les plans ou du savant qui a inventé le super-canon etc. Mais aussi, et c’est bien plus alléchant, on a envie de voir un thriller politique dans les coulisses de l’Empire, les premières actions de la Rébellion, l’implication de Jedi survivants, et toutes sortes d’évènements qui ont du parsemer les 20 années entre les Episodes III et IV. De toutes ces possibilités, on l’a vu, les auteurs en ont exploité bien peu. Manque de talent de leur part ou plus certainement manque d’ambition chez les éditeurs qui se sont dit qu’ils pouvaient vendre un roman facile aux fans alors à quoi bon se triturer l’esprit… Même si le développement des personnages laisse à désirer, il y a un point sur lequel le roman ne laisse aucune équivoque (même s’il enfonce un peu une porte ouverte), c’est la capacité des gens à ignorer les atrocités de l’Empire tant qu’ils ne sont pas au pied du mur. On est très longtemps agacé par la stupidité des personnages et leur manque de sens moral inné, mais au final il est difficile de ne pas se demander si l’on ne réagirait pas pareil dans les mêmes circonstances, s’il n’est pas finalement normal de réagir ainsi tant les exactions de l’Empire et la réalité de l’Etoile Noire sont des aberrations incompréhensibles tant qu’on ne les a pas sous les yeux. Au final, à l’exception de quelques personnages attachants et de trop rares moments vraiment funs (merci Tarkin et Vador), on a du mal à trouver son compte, d’autant plus le dénouement dramatique que tout le monde attend est en partie éclipsé par un happy-end très convenu sur lequel les auteurs ont cru bon d’insister.

  • 29/05/2014
     (100 %)  •  Langue : VF
    J'ai un attachement particulier à L'Étoile Noire. C'est le tout premier roman Star Wars que j'ai acheté à sa sortie, un livre que je relis depuis avec toujours autant de plaisir.

    Ce n'est pas un "grand" livre de l'Univers Étendu Legends de Star Wars, dans le sens où les événements qu'il met en scène sont pour la plupart connus, que le suspense est rare et les personnages, pour la plupart, peu importants. Mais tout de même. Reaves et Perry poursuivent leurs œuvres communes des Medstars en mettant en scène des gens du commun, et en présentant leur interaction avec des héros (Et, ici en particulier, des méchants) de l'Univers Star Wars. Certes, il y a beaucoup de badinages, et des scènes qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire, mais l'ensemble est cohérent.

    Le point fort de ce livre est de présenter des points de vue que l'on n'a pas l'habitude d'avoir : ceux de l'Empire, du Grand Moff à la petite tenancière de bar civile qui travaille pour lui. Ici, point de nouvelle histoire sur le vol des plans ; Reaves et Perry se contentent de glisser, de façon apparemment anodine, pourquoi ils se retrouvent sur Toprawa. Non, la force du livre, c'est de confronter des gens qui ne sont pas les ennemis de l'Empire à cette arme apocalyptique ; leur apathie, leur passivité font peine à voir, mais nous interrogent également sur notre propre comportement face à la banalité du mal.

    Et les réponses ne plaisent pas toujours.
  • 21/06/2014
     (50 %)

    J'adore reaves, surtout son roman l'ombre du chasseur.
    Ce livre est en quelque sorte une "biographie de la station de combat". C'est sympa de suivre sa construction selon différents persos aux origines différentes et en mélangeant des persos conus comme vador, tarkin, motti... Par contre, à part ca, il ne s'y passe pas grnd-chose.  Et c'est le gros point négatif de ce livre. Je me suis ennuyé !
    La fin est par contre sympa et m'a vraiment plut. Normal c'est là où ca bouge un peu plus ^^"


  • 13/06/2016
     (80 %)  •  Langue : VF
    Un bon roman, avec ses points forts (détails sur la station orbitale, découverte de certains personnages), et ses points faibles (ça traine quelque fois en longueurs, personnages secondaires inutiles).
    Très intéressant à lire pour les curieux du sujet.