StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Vol vers l'infini
  • Titre original Outbound Flight
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période -27 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) Timothy Zahn
  • Couverture Dave Seeley
  • Traducteur(s) Isabelle St. Martin
  • Synopsis :

    Le Vol Vers l’Infini était l’un des projets les plus ambitieux de l’Ancienne République. La mission de cette expédition Jedi : franchir les frontières de l’espace connu et prendre contact avec de nouvelles formes de vie intelligentes. La détermination et l’influence grandissante de l’initiateur de ce projet – Jorus C’baoth – permirent la réalisation du dessein, une fois l’autorisation du gouvernement bureaucrate acquise. Mais la mission était condamnée depuis le début, dès lors que Dark Sidious s’est penché sur elle. De plus, dans les Régions Inconnues, l’Ascendance Chiss veille, représentée par le brillant génie qui deviendra plus tard le Grand Amiral Thrawn. Même la présence du Chevalier Obi-Wan Kenobi et de son apprenti ne put éviter le désastre…

  • Note du staff SWU
     (83 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (89 % - 12 commentaires)
     (90 %)

    Le premier point à soulever concernant Outbound Flight est d’ordre « technique » : l’histoire est très proche de celle de Une Question de Survie et dans la mesure du possible il est souhaitable de lire les deux ensemble. Au moment de la sortie, l’éditeur a été incapable d’organiser des sorties successives dans un laps de temps court alors que Zahn a expliqué les avoir écrit ensemble. Mais pour les lecteurs qui découvriraient ce roman aujourd’hui, il est encore temps de corriger le tir.

    En effet, Zahn nous présente un certain nombre de personnage que l'on prend plaisir à redécouvrir à une époque moins avancée de leur vie par rapport aux précédents romans. On part avec pas mal de certitudes quant à leurs personnalités, leurs compétences ou encore leurs sentiments, et le terrain se dérobe rapidement sous nos pieds. Formbi est imbuvable (par rapport au Formbi plus vieux et plus sage vu précédemment) alors que Car’das fait le chemin inverse (de grand gourou de la contrebande à simple équipier encore assez « innocent »). Ces renvois incessants entre les différents romans offrent des variantes intéressantes à cet effet de style bien connu (l'effet prélogie) et permettent une sorte de jeu avec le lecteur familier de cet univers. Dans la pratique, cela dépoussière grandement le début de "l'aventure" (pour le duo Car’das-Thrawn s’entend), mais les nouveaux éléments dessinent le contour de nouvelles zones d'ombre tout aussi intéressantes (je pense ici à Car’das-Doriana-Palpatine). La conclusion de la lecture donne réellement envie de se replonger dans les romans ou nouvelles du même auteur. A l’issue du roman, si la route de Car’das semble assez bien tracée, celle de Thrawn ne l'est pas du tout contrairement à ce que l’on pouvait attendre.

    Concernant le déroulement du livre, on est victime d’un nouveau contre pied. Le lecteur ne pénètre pas directement dans l'Outbound Flight, il a même le droit à une bonne centaine de pages de préliminaires. Ceux qui ont été un peu frustrés par Une Question de Survie sont en droit de se demander si un jour, ils vont découvrir réellement l’objet tant convoité. Mais au fil de la lecture, et surtout après coup, ces pages sont amplement justifiées. Elles permettent de placer le contexte du vol de manière très travaillée, de même que l'implication des différents personnages, leur état d'esprit, choses sur lesquelles il n’est plus nécessaire de revenir par la suite. Puisqu’on en parle, l'implication de Kenobi et son Boy Wonder me laissait perplexe avant la lecture. Leur implication avait tout l’air d’une commande de l’éditeur soucieux de pouvoir soigner ses accroches marketing en annonçant la présence des « héros des films ». Le genre de trucs qui tombent souvent à plat lors de la lecture. Encore une fois (et j'ignore toujours si c'est une commande ou pas), Zahn s'en sort la tête haute. Plusieurs raisons à cette réussite : Kenobi et Anakin sont à une époque de leur relation jusqu'ici peu exploitée (sauf dans les romans juniors), leurs interactions avec le reste de l'Ordre, et surtout le rôle de "miroir" de Kenobi par rapport à C'Boath, notamment dans leur enseignement, qui renvoie de manière subtile à la comparaison de Luke entre les enseignements de Ben et ceux Joruus dans L'Héritier de l’Empire. Comme vous le voyez, la boucle est bouclée.

    Autre élément positif, qui devrait calmer certains détracteurs de l’auteur, la capacité de Zahn à intégrer des éléments extérieurs à son « univers ». Je pense plus particulièrement à l'environnement sidiousien (à travers l'utilisation du personnage de Doriana), à l'intégration de la problématique Vergère-Sekot-invasion Vong, ou encore à l'état des lieux de l'Ordre Jedi dressé via les comportements de C'Boath ou du Conseil. Un comportement et une psychologie bien travaillés chez le personnage de C'Boath, qui sont encore une fois les reflets de nombreuses choses vues dans les romans précédents. Les agissements du Maître Jedi donnent un éclairage nouveau à l'instabilité mentale du clone, avec une certaine prédisposition au Côté Obscur et un peu de l'approche de Vergère dans les théories de C'Boath. Le thème d'un nécessaire renouvellement de l'Ordre est aussi bien présent avec un Zahn commente de manière très pertinente le fond comme la méthode des Jedi, ce qui valide à posteriori les orientations volontairement originales de Luke qui ne cherche plus depuis longtemps à copier l'ancien Ordre.

    Le personnage de Lorana Jinzler est également une vraie réussite. Au départ, on imagine suivre une jeune Jedi paumée. Une de plus en fait. Et finalement, les subtilités apparaissent peu à peu et le lecteur doit revoir son opinion. Jinzler est moins originale que Thrawn ou C'Boath, moins "haute en couleur", et pourtant on la suit sans aucun déplaisir. J'aurais pu aborder Thrawn, mais est-ce vraiment nécessaire... Si, juste pour dire que Zahn s'est défoncé sur le personnage. Jusqu'ici, c'était un peu une légende, le croquemitaine de tous les petits amiraux vaguement prétentieux de la Nouvelle République. Désormais, la légende est alimentée en faits d'armes plus surprenants les uns que les autres ! Jetez-vous sur le livre !

  • 15/10/2012
     (100 %)
    Je viens à peine de finir la relecture de Vol vers l\'Infini. Que dire ?
    Eh bien, en premier, lieu, c\'est une claque, aussi bien au niveau du style - bien moins lourd que celui de la traduction de Triple Zéro que de l\'histoire. Une histoire prenante, envoûtante, surtout grâce aux quatre personnages qui la mènent : Car\'das, Doriana, mais surtout C\'Baoth et le génialissime Thrawn. Des personnages dont le destin est pour certains déjà conté dans des livres ultérieurs de l\'auteur, et dont on connaît donc la fin, ou l\'absence de fin. Tout cela renforce le côté dramatique de l\'oeuvre, de ce Vol vers l\'Infini qui n\'est peut-être qu\'un vol final. Et que dire de la découverte de la culture chiss à l\'époque de Thrawn, de ses ennuis hiérarchiques, et de la compréhension de son ralliement à l\'Empire, de son ralliement à une cause qu\'il croit juste...
  • 21/06/2014
     (60 %)
    Postez-ici votre commentaire sur l'ouvrage "Vol vers l'infini"