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Chewbacca
  • Titre original Chewbacca #1 à 4
  • Genre Comic-Book
  • Série Nouvelle République (Vol. 3)
  • Univers Legends
  • Année et période +25 (Nouvel Ordre Jedi)
  • Scénariste(s) Darko Macan
  • Dessins Collectif
  • Encrage Collectif
  • Couleurs Collectif
  • Couverture Sean Phillips
  • Synopsis :

    Le plus grand Wookiee de la galaxie n’est plus. Chewbacca est mort héroïquement au début de l’invasion des Yuuzhan Vongs et l’onde de choc se répercute parmi tout ses proches. Ces derniers décident de rendre un ultime hommage à leur ami en partageant leurs anecdotes et coups d’éclats sur le Wookiee. Parmi eux, Lando Calrissian, la Princesse Leia, Han Solo, et Luke Skywalker nous en apprennent plus sur Chewbacca, mais aussi sur la culture de sa noble espèce.

  • Note du staff SWU
     (87 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (87 % - 3 commentaires)
     (80 %)

    Scénario

    Wookie



    Darko Macan, connu pour être le scénariste de « La Quête de Vador » nous livre ici un hommage au « puissant » Chewbacca, décédé brutalement dans le 1er volume du Nouvel Ordre Jedi. Hommage via les témoignages de sa famille, de ses proches et de personnes qui l’ont rencontré à un moment ou à un autre de leur vie. C-3PO tient lieu de fil rouge entre chaque chapitre : c’est lui qui va à la rencontre des différents protagonistes (la femme et le père de Chewie, un esclavagiste Trandoshéen, Mala Mala - vue dans « La Quête de Vador », le père d’un autre Wookiee, Wedge, Lando, Leia, Luke, et bien sûr Han) et recueille, outre les anecdotes, les sentiments et les réflexions de chacun.

    De manière générale, l’intérêt ne porte pas tant dans les anecdotes qui sont narrées mais plutôt dans les propos tenus par chacun des intervenants. Ainsi, c’est l’occasion pour ses proches de réfléchir à la relation qu’ils entretenaient avec Chewie et de se remettre parfois en question, parfois avec une lucidité et une sincérité douloureuse. A ce titre, le chapitre avec Leia, qui ne comporte pas d’anecdote, est un vrai bijou et frappe fort et juste. A travers l’hommage à Chewbacca, le scénariste profite donc avant tout de l’occasion qui lui est donné d’humaniser des personnages parfois un peu monolithiques. Avec des mots simples et des réflexions pertinentes, Macan nous dépeint un groupe d’amis dans le deuil. Et le résultat est très réussi. Du moins à ce niveau.
    A ce niveau seulement parce que côté anecdotes, cela reste malheureusement très « anecdotique ». Si le lecteur referme son volume en connaissant désormais le début de l’histoire entre Chewie et son épouse, sa première rencontre avec Han, cela apporte toutefois peu au personnage. Les limites inhérentes à ce personnage ont déjà été évoquées par certains et le scénariste semble leur donner raison sans jamais réussir à s’éloigner des sentiers battus : on a une énième confirmation que Chewie était fort et qu’il avait un sens de l’honneur et de la fidélité surdéveloppé. Mon anecdote préférée reste celle de Wedge : peut-être la plus dispensable mais aussi la plus drôle. Et quel régal que de voir Chewie risquer sa vie non par honneur, non par amour, non par amitié, mais parce que Wedge n’est pas fichu de comprendre ce que lui dit le Wookiee. Cette incursion de l’humour dans un moment tragique nous rappelle ainsi le travail de Stackpole et d’Allston sur le personnage de Wedge.

    Dessins

    Chewbacca



    Plusieurs groupes de dessinateurs, d’encreurs et de coloristes se succèdent tout au long des chapitres mais quatre dessinateurs sont déjà bien connus des fans et ont un style très reconnaissable.
    Jan Duursema tout d’abord. Personnellement, je la trouve plus à l’aise sur d’autres races non-humaines que sur les Wookiees mais elle n’en fournit pas moins un travail de qualité qui devrait satisfaire ses nombreux fans.
    A l’inverse, le style de Dave Gibbons (qui a officié sur « La Quête de Vador ») devrait continuer de lui attirer les foudres de ses détracteurs. Gibbons, artiste reconnu grâce à des succès énormes à la fin des années 80 (Watchmen avec Alan Moore) offre un dessin au style quelque peu désuet qui ne semble pas adapté à l’univers SW. On est ainsi plus proche du space opera à la Alex Raymond qu’à la Georges Lucas…

    Vient ensuite John Nadeau qui illustre quant à lui le chapitre consacré à Wedge Antilles, ce qui ne surprendra personne puisque ce dessinateur est surtout connu pour son travail sur l’escadron Rogue. Rien à redire : l’ensemble est efficace et le lecteur habitué retrouve instinctivement ses marques et se replonge d’autant plus facilement dans le petit monde des pilotes de l’Alliance.
    Killian Plunkett, enfin, dessine le chapitre qui met en scène Leia (personnage qu’il connaît puisqu’on lui doit un court récit consacré à la jeunesse de Leia). Plunkett fournit à mon avis le travail le plus abouti de tout le recueil, offrant au lecteur 6 planches (il s’agit du chapitre le plus court avec celui sur Mala Mala) riches en détails dans lesquelles sa maîtrise de l’univers SW transparaît à chaque case. A croire que Plunkett ne donne le meilleur de lui-même que sur de petits formats (cf. Les Ombres de l’Empire).
    S’agissant des autres dessinateurs, je mettrai en avant le travail d’Igor Kordey et de Dusty Abell. Le premier illustre le chapitre avec Attichitcuk, le père de Chewbacca. Autant j’ai trouvé Duursema peu à l’aise avec les Wookiees, autant Kordey semble se régaler. Chewie et ses frères sont superbes, tantôt « humains » dans leur regard et dans leurs attitudes, tantôt féroces et sauvages… L’encrage, assuré par Kordey himself, contribue à l’aspect naturel et menaçant de Kashyyyk et de ses habitants. Le second s’avère être le seul à avoir travaillé sur deux chapitres : celui avec le père d’un Wookiee ennemi de Chewie et celui avec Han. Avec un trait beaucoup plus stylisé et épuré, Abell nous livre lui aussi des Wookiees magnifiques mais également un Han Solo reconnaissable au 1er coup d’œil, des enfants Solo plus vrais que nature ainsi que des environnements variés et toujours réussis. Malgré l’économie du trait, le lecteur est tout de suite immergé dans cette galaxie très très lointaine. Seule déception à mon sens : le travail de Rafael Kayanan sur Luke et les événements tragiques de Sernpidal. Le style et l’encrage de Kayanan peinent trop à mettre en valeur la mort de Chewbacca et les sentiments de Luke. Dommage car il y avait là un grand moment et des propos émouvants à mettre en images.
    L’encrage et les couleurs varient également selon les chapitres mais à chaque fois, le choix s’avère pertinent et parfaitement adapté au style du dessinateur.

    Conclusion

    Chewbacca



    Chewbacca ne nous apprend donc rien de nouveau ou de fondamental sur la galaxie SW. En cela il ne fait pas partie de ces œuvres indispensables pour la compréhension de l’UE ou qui contribuent à son enrichissement. Non, cette succession de récits contribue surtout à enrichir des personnages que l’on a appris à connaître, à aimer, et que l’on découvre ici à pleurer leur fidèle ami, éternel second rôle. C’est bien sûr un hommage à Chewbacca mais aussi et surtout à ceux qu’il laisse derrière lui. Comme si, une dernière fois, Chewbacca ne pouvait s’empêcher de rester en retrait et de mettre en avant sa famille et ses proches. Chewbacca est ainsi avant tout destiné à ceux qui recherchent de l’émotion dans SW et non de l’action à tout bout de champ (sans que celle-ci soit absente du recueil). En cela, la mission de Darko Macan est donc réussie malgré un portrait de Chewie sans grandes surprises. Et pour mettre les points sur les i des plus récalcitrants : il n’y a pas de comparaison avec « La Quête de Vador » !

  • 07/02/2007
     (80 %)
    Sans être un grand fan de Chewie (il reste néanmoins un de mes persos favoris), j'attendais beaucoup de cet hommage et j'ai pas été déçu du tout
    :) ! Les dessins sont globalement beaux, y a de l'action, de l'anecdotique, de l'humour, ... Et surtout y a du Wookiee : bref j'ai adoré.

    A noter : Delcourt a traduit la postface de Peter Mayhew :)
  • 13/03/2007
     (100 %)
    Voilà une hymne à la gloire du plus célèbre Wookie. Une histoire bien montée sur un principe original. On ne se prend pas la tête avec de grosses bagarres et les incultes de NOJ(comme moi) seront ravis. Un grand plaisir auquel viens se rajouter une émotion toute particulière : la dernière image de Chewie avant sa mort. Trace indélébile dans l’esprit, les yeux gonflée de larmes, on vit les dernières secondes du Héros en repensant à tout ce qu’il à fait précédemment. :ange: