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La Courte mais Intense Vie de Roons Sewell
  • Titre original The Short, Happy Life of Roons Sewell - Empire #10 & 11
  • Genre Comic-Book
  • Série Empire
  • Univers Legends
  • Année et période -1 (Empire)
  • Scénariste(s) Paul Chadwick
  • Dessins Tomas Giorello
  • Couleurs Joe Wayne
  • Couverture Kilian Plunkett
  • Synopsis :

    Le Général Dodonna était l’un des plus brillants stratèges de l’Ancienne République. Maintenant, il doit utiliser toutes ses compétences et ses astuces pour surpasser les commandants de la flotte impériale qu’il a souvent formés lui-même avec ses tactiques ! En établissant la base de Yavin 4, Dodonna se heurte au Commandant Roons Sewell à propos des plans pour le future d’une Alliance Rebelle qui n’en est qu’à ses prémices. Sewell est un leader charismatique, qui a rallié le cœur et l’esprit des gens. Mais son goût pour la dramatisation inquiète le pragmatique Dodonna. C’est l’âge et l’expérience contre la vigueur et la jeunesse.

  • Note du staff SWU
     (60 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (73 % - 2 commentaires)
     (60 %)

    Scénario.

    SewellA l’origine, cette histoire m’emballait beaucoup. Darklighter traitait de l’avant Yavin du point de vue des pilotes. Ce story-arc devait lui répondre en présentant la même période du point de vue de la chaîne de commandement de l’Alliance. Franchement, c’est un échec. Je m’attendais à quelque chose qui mêlerait problèmes stratégiques, espionnage, et grosse dose de charisme de Dodonna pour rallier les troupes. En fin de compte, rien de tout ça. Cette histoire fait l’apologie de Roons Sewell. Ce qui est un non-sens puisque c’est un personnage créé pour l’occasion, dont les lecteurs ne sont pas familiers. Comment avoir de l’intérêt pour une histoire racontant la vie d’un homme auquel on est pas attaché ?? Qui plus est, le récit est bourré de clichés : enfance difficile, des actes pas très catholiques pour survivre, un homme bourru mais très charismatique... Le contraire du très vertueux Dodonna en fait. Seule cette opposition de style s’avère intéressante au final.






    Dessins.

    DodonnaDes dessins passables. Giorello a réussi à faire passer les sentiments des personnages, ce qui est l’essentiel. Mais il y a toujours cette propension à l’exagération dans l’expression des personnages. Par rapport à l’histoire qu’on lui a mis dans les mains, il s’en sort plutôt pas mal.
    La couverture du # 11 est sympathique. Un plan de poursuite sympa.

    Conclusion.

    SewellJe vois peu d’arguments en faveur de cette histoire. Rien de très consistant dans l’histoire, pas d’évènements importants qui s’y déroulent non plus. A vous de voir. Une histoire intégrée dans le TPB Darklighter. Sous ce format ça vaut le coup, sinon passez votre chemin.

  • 17/11/2015
     (60 %)  •  Langue : VF
    Alors qu'il vient de prendre le commandement de la base de l'Alliance Rebelle située sur Yavin IV, le général Jan Dodonna doit réaliser une tâche peu enviable : faire l'oraison funèbre de son prédécesseur, le général Roons Sewell. Adepte de bons mots, d'un naturel instable et vouant une haine tenace à l'Empire, Sewell avait tout pour entrer dans la légende... et tant pis si cette légende n'est pas conforme à la réalité de l'homme qu'il était !

    Ces deux numéros sont finalement assez originaux, car ils consistent en l'éloge d'un personnage décédé... mais créé spécialement dans ces numéros (et ce, même si Sewell est déjà mentionné au cours du numéro précédent faisant partie du story-arc Darklighter). Sewell est donc l'ancien dirigeant de la base rebelle de Yavin IV, et alors que Dodonna raconte à ses hommes attristés par son décès des anecdotes sur la vie de feu le général, le lecteur assiste lui à la « réalité » derrière ce que Sewell aimait affirmer. Et c'est là que Paul Chadwick réussit son pari : à plusieurs reprises, le lecteur est témoin des exactions commises par Sewell, alors même que la version racontée par Dodonna est nettement plus acceptable. Car Roons Sewell était un homme compliqué, qui n'hésitait pas à enjoliver son passé.

    Le souci, finalement, c'est que cela ne va guère plus loin que cela. On aurait pu faire, par exemple, de Dodonna quelqu'un de finalement pas dupe de l'attitude réelle de Sewell, il n'en sera rien. Quant à Sewell lui-même, il est dommage d'en avoir fait quelqu'un d'assez caricatural : jeunesse difficile entre la pauvreté et la violence des autres, exactions commises par l'Empire au point qu'il en perd presque le sens commun... Sewell est finalement plus proche en réalité du sociopathe que du leader charismatique dont il jouait le rôle ! C'est là l'un de mes principaux regrets sur ce court arc : le scénariste n'a pas voulu (pu?) y aller à fond, faire de Sewell un type suicidaire seulement grisé par son rôle dans la Rébellion, prêt à commettre des actes suicidaires dans l'espoir, peut-être, de mourir et de retrouver ainsi Masla... L'ensemble demeure très premier degré, trop peut-être pour s'en contenter. J'ai presque l'impression d'un rendez-vous manqué. :(

    Aux dessins, on retrouve une nouvelle fois (mais malheureusement pas la dernière) Tomas Giorello, déjà croisé dans des numéros en général peu mémorables de Republic. Si son style est toujours aussi « grossier » - le dessinateur demeurant notamment adepte des grosses têtes faisant office de narrateur – il est indéniable que dans ces deux numéros, les dessins passent plutôt bien. Comprenez-moi bien, c'est toujours loin d'être inoubliable, mais un effort a été fait, et notamment sur la mise en scène : en témoignent ainsi certains plans comme la dernière page entière entre Sewell et Masla, ou bien le sacrifice final de Sewell. Mais on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'avec un dessinateur d'une autre envergure, ces deux numéros auraient pu être vraiment d'un autre niveau !

    En conclusion, ces deux numéros sur La courte mais intense vie de Roons Sewell se laissent lire sans déplaisir, mais sans grand enthousiasme non plus. Ils ont le mérite, une nouvelle fois, de nuancer le propos et de nous proposer un leader rebelle loin d'être un exemple – mais servent surtout à patienter jusqu'au prochain numéro et la suite de Darklighter. C'est d'ailleurs là, peut-être, qu'est le cœur du problème : si Darklighter avait été publié dans les temps, ces deux numéros n'auraient-ils pas été meilleurs car réalisés quelques mois plus tard ? Nous ne le saurons sans doute jamais... :neutre:

    Note : 65 %