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L'Épreuve du Jedi
  • Titre original Jedi Trial
  • Genre Roman
  • Série La Guerre des Clones
  • Univers Legends
  • Année et période -20 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) David Sherman & Dan Cragg
  • Couverture Steven D. Anderson
  • Traducteur(s) Patrick Imbert
  • Synopsis :

    Les Séparatistes se sont emparé de Praesitlyn, un monde où réside un centre de communication des plus cruciaux pour la République. Pour le reprendre à l’ennemi, l’Ordre Jedi envoie sur place le Chevalier Nejaa Halcyon ainsi que le jeune Anakin Skywalker pour le seconder dans cette tâche. Le bataillon de soldats clones sous leur commandement aura pour mission de prêter main forte aux Fils de la Liberté, une armée de mercenaires indépendants qui ont pris fait et cause pour les Jedi. Au cœur des champs de bataille, Anakin se voit perpétuellement cerné de toutes parts par la violation des lois. Pour lui, remporter cette victoire en vrai Chevalier et sans avoir la tentation de contourner ou d’enfreindre le très strict Code Jedi tient de l’épreuve.

  • Note du staff SWU
     (55 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (47 % - 9 commentaires)
     (65 %)

    I - Le plein de Super ?
    Une chose est certaine, Jedi Trial est un blockbuster de l’Univers Etendu, non pas que ce bouquin est une merveille (je met les choses au point tout de suite, comme ça c’est fait ) mais qu’il à pour but d’en mettre plein la vue comme une « bonne » mais surtout grosse production à la Roland Emmerich sans pour autant que Godzilla, Mothra la mite géante et/ou les météorites ne s’en mêlent. Des têtes d’affiche ? En veut-tu en voilà ! Des guest stars ? Forcément. Des explosions et des FX ? ET Bien sur, faut respecter un taux respectable de BPM (Boum Par Mètre²). Puisque je me pencherai sur la toile de fond dans le second point, parlons dès maintenant des acteurs :
    LucasBooks annonçait haut et fort que ce serait LE livre d’Anakin et en effet, le champion de l’ordre tient plutôt bien son premier rôle dès les premières pages… avant de s’évanouir un moment… pour heureusement en mettre plein la vu vers la fin. C’est seulement à ce moment qu’on retrouve le « p’tit » Hayden, qui endosse ici la veste de commandant en plus de celle de guerrier. Premier pari gagné, mais sans trop de facilité non plus.
    L’amitié de Skywalker avec le Maître Nejaa Halcyon était l’autre élément que nous attentions avec impatience et dans l’ensemble, c’est correct. Il était très agréable de voir ces deux Jedi quelque peu marginaux se lier d’amitié au début du récit. Puis, ça devient un peu bâclé par la suite (je fais surtout référence à une scène ou tous les deux s’avouent mutuellement leur péché commun), puis ça passe carrément à la trappe une fois que les évènements s’accélèrent. Dommage, mais il nous reste la satisfaction d’avoir passé de bons moments avec le véritable grand père de Corran Horn. J’ai plusieurs fois songé durant ma lecture, que Neeja aurait éyé le genre de Chevalier que serait devenu Horn si son destin l’avait appelé à devenir directement un adepte de la Force.
    Quant aux autres personnages, cela va de « Très sympa mais manquant d’approfondissement » (le capitaine Slayke, Grudo, l’amiral Tonith…) à « Putain, mais qu’est ce qu’ils foutent ici ! Ils servent à rien ces cons ! » (le couple formé par Erk et Odie qui en plus d’être inutiles à l’histoire, est incroyablement lourd) en passant par « Quoi, c’est tout ? Merde alors… » (Palpy, Armand Isard, Dooku et Ventress, tous très bons et cools mais ayant chacun une scène ou deux seulement).


    II – Deux ans et demi après Geonosis… et donc ?
    Les auteurs de Trial sont tous deux des vétérans du Vietnam et les créateurs de plusieurs romans de SF transposant cette guerre dans un futur ou la conquête spatiale était bien entamée. Il ne nous en faut pas plus pour conclure que l’un des buts de LucasFilms étaient d’instaurer à juste titre une atmosphère antagoniste à grande échelle ; mais je ne vous apprends rien. On se retrouve alors rapidement immergé par les rixes opposant la République aux Séparatistes qui, sous les plumes de Sherman et Cragg, prennent forme en s’inspirant non pas uniquement du Vietnam mais de tous les conflits qui ont parsemé le siècle dernier jusqu’à aujourd’hui. Si on fouine un peu, on peut facilement faire quelques comparaisons historiques, plutôt bien intégrées même si elles ne sont que très anecdotiques. On prend la bipolarité de la Guerre Froide, la réalité et la dureté des combats des deux Guerres Mondiales, les faits d’actualités de celles d’Irak (les fameux « tirs amis » et autres « dommages collatéraux »), et on mélange le tout. Si le tout prend forme sans problèmes, ça ne reste qu’un décor dans lequel les héros évoluent avec énormément de facilités. Entre les pichenettes et les idées lumineuses, tout se passe plutôt bien pour nos héros dans l’ensemble, même s’il on compte un ou deux seconds rôles explosés pour la forme.
    Bref, c’est gentillet. C’est « mignon » comme dirait notre Corran. Pas de suspense haletant, pas de grosses révélations abracadabrantesques ni de retournement de situations remarquables. Du moins rien qui ne fonctionne vraiment. La narration joue beaucoup en se sens ; on croirait presque lire un résumé dans un journal et on suit l’action avec le même intérêt que devant son poste de télé. Et je ne vous parle que des batailles au sol, car celles qui ont lieux dans l’espace sont tout aussi simples, en plus d’être très courtes. Tout cela pour diriger le lecteur vers une fin ô combien expédiée. Le public fait Hooooooouuuuuuuuu !! Faut tout de même noter que la transformation et l’intégration de tous ses éléments de La Guerre des Clones est bien foutue. Les auteurs ont bien suivis les conseils de leurs éditeurs puisqu’on retrouve plusieurs repères connus : Les ARC Troopers, les Chasseurs Jedi…
    Petit coup de gueule en passant : que demeure un point essentiel qui reste une fois de plus éclipsé dans une publication Clone Warsienne : depuis le début de la guerre, on ne sait pas qui gagne vraiment. Les Comics dévoilent de grandes batailles, mais on ne nous dit jamais où en est l’équilibre des forces… On remercie monsieur Lucas pour avoir imposé cette note de service. Pour ceux que ça intéresse, il est néanmoins dit dans Obsession #1 (se déroulant plusieurs semaines après Jedi Trial) que...

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    la Confédération des Systèmes Indépendants est sur le point de flancher, qu’elle à battu en retraite vers la extérieure.



    III – Sans maîtrise, la puissance n’est rien…
    Je ne vous le cache pas, au final, Jedi Trial est pour moi une légère déception. Ce livre partait pour être grandiose vu toutes les bonnes idées cumulées que je citais plus haut, mais la totalité de ces ingrédients ne font que macérer : l’intrigue trop basique, les grandes facilités scénaristiques et le manque de dynamisme stylistique des auteurs qui ne les utilisent ni ne les ingèrent convenablement. Ca, plus le fait que notre taux d’appréciation de lecteur à été grandement revu à la hausse ces dernières années grâce notamment au NOJ et aux premiers romans de La Guerre des Clones, on s’attendait forcément a une bombe respectable. C’est le fameux coup du film qu’on attend, qu’on attend, qu’on attend encore… pour finalement pas grand-chose. (Non, il n’y a absolument aucun sous-entendu.)
    Non pas que le roman est mauvais, mais son important déficit en profondeur et en vivacité fait de lui un roman moyen, et ça c’est très dommage lorsqu’on pense à son potentiel de départ.
    C’était à prévoir après tout. On ne peux pas attendre un Point de Rupture à chaque fois.



    + Les plus

    - D'excellentes idées de départ
    - C'est bien la guerre

    - Les moins

    - Un traitement globalement peu interessant de l'histoire
    - Des seconds rôles chiants
    - Le style souvent assez peu dynamique

  • 11/01/2016
     (30 %)  •  Langue : VF
    Neeja Halcyon et Anakin Skywalker sont envoyés sur la planète Praesitlyn pour secourir les troupes du capitaine corsaire Zozridor Slayke, seuls Républicains à s'opposer aux hordes droïdes de Pors Tonith. Mais entre Neeja et Slayke, un lourd passif existe, qui risque bien de mettre la bataille en péril... et Anakin Skywalker, lui, va se retrouver pour la première fois aux commandes de légions entières de clones. A la clé, peut-être le poste tant convoité de Chevalier Jedi !

    Première chose : oubliez la position chronologique du livre. Écrit pour s'insérer deux ans après la bataille de Géonosis, ce n'est clairement plus le cas aujourd'hui, avec un Anakin Skywalker promu Chevalier Jedi peu après la-dite Bataille. Au final, cela ne change pas grand chose au naufrage que représente ce roman, de toute façon. :paf:

    Et pourtant, cela démarrait tellement bien ! Un roman où Anakin Skywalker fait équipe avec Neeja Halcyon, le père de Corran Horn, rien que ça ! :love: Un lien se fait entre deux époques de romans, entre deux générations de personnages qui ont été confrontés aux mêmes doutes, aux mêmes infractions au code Jedi : bref, le terreau idéal pour nous livrer une caractérisation parfaite ! Ajoutez à cela un Zozridor Slayke charismatique au possible, et vous vous dîtes que vous êtes là face à une perle de l'UE Legends, vous en êtes sûrs...

    Et vous auriez grandement tort.

    Car passées les premières pages, certes laborieuses mais qui se lisent, et au fur et à mesure que l'on s'approche de la bataille de Praesitlyn, on commence à se demander si les auteurs ne nous prendraient pas pour des imbéciles, à nous détailler les chaînes de commandement, les check-ups, les conditions de débarquement, la gestion du ravitaillement pour masquer finalement le vide abyssal de l'histoire. Et lorsque l'assaut démarre véritablement, c'est à n'y rien comprendre : si l'un de vous a saisi les stratégies des uns et des autres, qu'il n'hésite pas à m'envoyer un MP où à répondre sur le forum car je en crois pas avoir saisi pourquoi les armées agissaient ainsi, où elles en étaient, pourquoi elles n'attaquaient pas.. :perplexe: . De tout cela résulte au final un grand flou artistique, pour un assaut final de 10 pages et une bataille spatiale d'envergure qui en dure encore moins. :shock:

    Et ce n'est pas du côté des nouveaux personnages que l'on trouvera matière à être satisfait. En effet, passé le sympathique Slayke qui n'existe malheureusement plus dès lors que les Jedi entrent en scène, on se retrouve entre Grudo le Rodien (waouh l'originalité du nom!), personnage sympathique mais expédié ad patres dès la moitié du roman, une Reija Momen dont la fin tombe comme un cheveu sur la soupe, un Pors Tonith en grand méchant machiavélique totalement caricatural, ou bien un couple de soldats tout aussi inintéressants. On rajoute à cela une Asajj Ventress en guest-star, présente sur la couverture et dont on attend l'arrivée fracassante dans le roman... pour se faire à l'évidence que sa présence se limitera à deux discussions par holotransmission avec Tonith et le compte est bon, n'en jetez plus, ça suffit... Mais en fait non ! Car à la toute fin, les auteurs se surpassent, et font intervenir Dark Sidious, dans le style typique de scène où le grand méchant, même s'il a perdu, ricane seul dans son coin, convaincu qu'en fait il a gagné et qu'il n'a pas fait tout cela pour rien ! :non:

    Un roman inutile, qui ne valait, à l'époque, que pour le fait qu'à la fin, Anakin Skywalker était promu Chevalier Jedi. Aujourd'hui, avec la série The Clone Wars, le roman fait un peu parti des pertes de l'UE Légendes, de ces romans où on se demande où ils se situent, comment tout cela s'est réellement déroulé... Et au final, ce n'est pas bien grave. :neutre:

    En fait, L'épreuve du Jedi, c'est avant tout celle du lecteur, qui se doit de faire preuve de patience en espérant en voir le bout.

    Note : 30%
  • 23/05/2020
     (70 %)  •  Langue : VF
    Eh bien je suis assez étonné de lire les autres réactions. Je viens de finir le bébé, et j'ai trouvé ça bien cool !!

    Bien sûr, pas d'enjeux galactiques majeurs ici, et on ne tient pas non plus une de ces œuvres qui tirent l'UE vers le haut. Mais c'est un vrai roman de guerre, avec une action en plein champ(s) de bataille, des détails pratiques comme les soucis liés à l'approvisionnement, des forces en présences bien chiffrées... Tout un tas de petites choses qui apportent un petit truc original. Côté casting, c'est du 5 étoiles, avec aussi bien des personnages connus, à l'instar de Ventress, Dooku, Anakin, Neeja (le papa de Corran Horn !), mais aussi des nouvelles têtes assez bien ficelées comme Grudo ou Slayke. Ajoutons à cela un traitement du personnage d'Anakin relativement intéressant, que l'on sent en pleine transition vers le héros qu'il deviendra au début de ROTS. Enfin, les références au reste de l'UE, notamment les comics Republic, souvent trop rares à mon goût dans les romans estampillés CW, sont ici bien amenées !

    En bref, un bon moment de lecture qui se traduit par un bon 7/10 pour moi !