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Catalyseur
  • Titre original Catalyst
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -21 à -17 (Guerre des Clones)
  • Auteur(s) James Luceno
  • Synopsis :

    La guerre déchire la galaxie. Pendant des années, la République et les Séparatistes se sont battus parmi les étoiles, chacun mettant au point une technologie de plus en plus mortelle dans le but de gagner la guerre. Orson Krennic, membre du projet top secret "Etoile de la Mort" du Chancelier Palpatine, est déterminé à développer une superarme avant ses ennemis. Et un vieil ami de Krennic, le brillant scientifique Galen Erso, pourrait être la clé. 

    Les recherches de Galen sur la concentration d'énergie ont attiré l'attention de Krennic mais aussi de ses rivaux, faisant du scientifique un pion crucial dans le conflit galactique. Mais après que Krennic ait secouru Galen, sa femme Lyra et leur jeune fille Jyn de kidnappeurs Séparatistes, la famille Erso est redevable à Krennic. Ce dernier offre à Galen une opportunité extraordinaire : continuer ses études scientifiques avec toutes les ressources nécessaires mises à sa disposition. Alors que Galen et Lyra s'imaginent que ces recherches seront uniquement utilisées à des fins altruistes, Krennic a d'autres plans qui feront finalement de l'Etoile de la Mort une réalité. Piégés par leur bienfaiteur, les Erso doivent démêler l'écheveau de la trahison de Krennic afin de se sauver, et de sauver la galaxie elle-même.

  • Note du staff SWU
     (56 % - 5 commentaires)
  • Note des internautes
     (68 % - 11 commentaires)
     (56 %)

    Catalyseur, un roman qui vendu encore davantage comme un prequel au premier Spin-Of Rogue One que Riposte ne l'avait été pour Le Réveil de la Force. En effet, on retrouve dans Catalyst les mêmes personnages que dans le film. Mais comme pour Riposte, ce livre se situe des années avant le film… Verdict. 


    I) Muselière 

    Pauvre monsieur Luceno, en général quand un livre est mauvais je suis le premier à blâmer l'auteur. Mais depuis maintenant quelques années, quand on lit un roman ou une BD Star Wars, et que ceux-ci sont mauvais, nous avons davantage tendance à blâmer Disney et Marvel plutôt que les auteurs. Il arrive dans le cas d'Aftermath que le style de l'auteur soit responsable de 75% des problèmes du livre, mais pour l'histoire on sent de plus en plus que l'auteur n'est plus le capitaine du navire, enfin, du vaisseau. 

    Souvenez-vous, fut un temps quand trois auteurs écrivaient une saga Star Wars, ils se réunissaient autour d'une table avec le gardien de l'holocron qui sert à rien, l'éditrice en chef de Del Rey et on va dire Hidalgo. Et tout ce beau monde confrontait des idées qui deviendraient le futur de l'UNIVERS Star Wars. Aujourd'hui, on a un autre sentiment, ce sentiment c'est que quelqu'un arrive devant l'auteur avec un cahier des charges (des épisodes non publiés de TCW, des bribes de background d'un scénariste ou réalisateur d'un film Star Wars, etc) et l'auteur doit suivre ce cahier à la lettre ! Plus aucune liberté artistique, de création, on nous livre des romans aseptisés, limite standardisés. Dans certains cas ça marche, comme ce fut le cas avec Dark Disciple puisque l'histoire de base était intéressante, dans d'autres cas on voit encore une liberté laissée aux auteurs comme dans Life Debt. Cependant, pour Catalyseur, on en est loin. 

    Le sentiment qui reste à la fin de notre lecture c'est qu'il ne fut autorisé à Luceno de mettre que quelques éléments du film Rogue One, mais très peu, et seulement des détails. Pour le reste, afin d'éviter de faire des bêtises avec le film, ou le futur roman sur Jyn Erso (qui lui pour le coup sera sans doute meilleur car sorti après le film, un peu comme Bloodline), il n'a plus de liberté. Résultat : une histoire qui n'en est pas vraiment une, juste une "Biographie de la famille Erso et d'Orson Krennic" ou alors "Préambule : les Origines de l'Etoile Noire". 

    Luceno est pourtant un roi de l'histoire grandiose, ou le prince des allusions, mais il semble tellement frustré qu'à part des allusions à TCW (allusions qui semblent par moment forcées par le Story Group pour raccorder les deux bouts) on ne trouvera rien. Il y a bien quelques petites choses sur le roman Tarkin, mais Catalyseur s'arrêtant avant (alors que dans la chrono au début du livre il y est placé après…) on reste frustré. Le même genre de frustration qu'a dû ressentir Luceno.  


    II) Prequel sans histoire 

    Ce roman nous a été vendu comme le prequel à Rogue One, en soi c'est une bonne idée, voire une très bonne idée. Il y a juste un problème. Quand on fait un prequel à l'Episode VII, il y a beaucoup de choses à dire, il y a de la matière : ce qu'est devenue la galaxie, la famille Solo-Skywalker etc.; mais quand on fait un prequel à Rogue One, si les personnages du film n'ont rien vécu avant celui-ci, si avant le film ils avaient une vie pépère tranquille, l'histoire racontée n'a aucun intérêt ! 

    Prenons un exemple d'actualité : souhaiteriez-vous un prequel sur la petite vie de famille Stark de Game of Thrones ? La vie des enfants, du bâtard à Winterfell, des petis loups ? Pas vraiment… Ce que vous voulez, c'est un prequel sur la guerre contre le roi fou, avec la mort de la sœur de Ned, la bataille du Trident, etc. On retrouve le même problème ici. Dans ce livre, vous découvrirez la petite vie de la famille Erso. Alors bien sûr il leur arrive des choses, mais ce sont des événements minimes, qui sont résolus beaucoup trop facilement et ce même dans le final, résultat le tout pue la candeur et la naïveté pendant plus de 220 pages (format ebook, en papier je ne sais pas combien de pages le livre fait). 

    Heureusement, Jyn est déjà là, elle est déjà toute mignonne et est loin d'être bête du haut de ses 4 ans à la fin du livre. C'est finalement en ça que le livre est intéressant pour ce qui touche aux Erso, on découvre des petits éléments anodins à leur sujet, comme un surnom, le nom d'une planète, etc. Des petits éléments qui, lorsqu'on les verra dans le film, nous ferons faire un clin d'œil en direction de l'écran en pensant "ça je le savais déjà ;) ". Mais surtout on les découvre heureux, un bonheur que nous savons qu'ils perdront, on sait donc ce qu'ils ont à perdre et ce qu'ils auront perdu… à cause de l'Empire. 


    III) Empire et Etoile Noire 

    L'Empire justement (notez la transition), quand il a été annoncé que le roman se situerait en pleine Guerre des Clones, je me suis dit "ça va être super, on va suivre la famille Erso qui tente de fuir les Séparatistes tout en continuant les recherches du père et essayer de se réfugier dans la République où leur vieil ami Orson Krennic va les aider"… Je n'avais pas tort, pour les 4 ou 5 premiers chapitres. Mais une fois qu'ils sont bien installés sur Corsucant, c'est la routine et on meuble en les faisant déménager de temps en temps, enfin jusqu'à l'Empire ! 

    L'intérêt, comme pour le roman Tarkin, est là. Tarkin. Nous avons lu ce livre davantage pour découvrir la grande machinerie impériale et son fonctionnement que pour découvrir l'histoire de la navette volée. On a à peu près la même chose ici, on lit cette histoire pour découvrir tous les balbutiements de la conception et de la construction de l'Etoile Noire, mais aussi ceux de l'Empire lors de ses premiers jours et premières années. Les questions que vous vous êtes posées sur les plans de l'Etoile Noire que Dooku a récupérés des mains des Séparatistes jusqu'à sa construction à la fin de la Revanche des Sith auront, je pense, leur réponse. Cependant, encore une fois on ne dépasse pas le roman Tarkin dans la timeline et le déplacement du projet et de l'Etoile Noire dans un autre lieu secret ne se trouve pas dans ce livre. On a donc une origine story de l'Etoile Noire et de l'Empire mais pas encore toute son histoire. Et pour finir mon parallèle avec le roman Tarkin, dans ce livre il y avait une histoire anodine à suivre en parallèle, ici ce n'est pas le cas l'histoire est vide en ce qui concerne les Erso. 

    Par contre, en ce qui concerne Krennic et Tarkin (le personnage pas le roman) il y a de la matière ! La dynamique des deux est très intéressante et je commence même à me demander si Tarkin ne sera pas d'une manière ou une autre dans le film… Wait and see (après visionnage, j'avais raison !!!).

    Je finirai juste par mentionner certains "atouts" contrebandiers d'Orson Krennic introduits dans l'histoire, des éléments qui, à part un dont on est sûr qu'il sera dans le film, me font me demander si on en entendra pas parler prochainement. En effet, ils sont un peu introduits de manière artificielle voir peu cohérente ça sent donc l'obligation scénaristique de la part de Lucasfilm. Réponse en décembre ! (Là j'avais tords sauf pour Saw, donc ça devient un point négatif de plus pour le livre).


    Conclusion :

    Catalyst est un roman raté dans l'idée-même qu'on se fait d'un prequel, proposant une histoire avec une forme mais finalement sans fond.



    + Les plus

    - Krennic 
    - L'Empire 
    - L'Etoile Noire 
    - Des petites allusions qu'on comprendra dans le film

    - Les moins

    - Pas un vraie prequel 
    - Les Erso presque sans intérêt car sans histoire 
    - Roman se terminant AVANT le roman Tarkin

  • 21/11/2016
     (35 %)
    Alors que Rogue One sort dans les salles dans moins d’un mois, Del Rey (et Disney) ont eu la (bonne ?) idée de sortir un roman servant de préquel au film. Ce roman, c’est Catalyst, signé James Luceno, chargé de nous présenter des personnages du film et de nous raconter une histoire se déroulant avant celui-ci. 
    Avant de commencer la lecture du roman, j’avais dit à Lain que je ne voyais pas comment celui-ci pourrait être de qualité, étant donné qu’il sortait avant le film. Je n’imaginais malheureusement pas à quel point j’avais raison… 


    I) Une idée de base pourtant intéressante 

    Le synopsis du roman nous le dit : l’histoire débute durant la Guerre des Clones, après la Bataille de Geonosis donc, avec la «République» de Palpatine qui cherche à fabriquer une superarme pour pouvoir rivaliser avec une soi-disant arme secrète construite par les Séparatistes. J’avoue, je n’avais jamais pensé à l’Etoile Noire comme ça, c’est un bon point. Mais comme c’est presque le seul point positif du roman, autant en parler de suite. Et donc l’Empire, pardon, la République, en la personne d’Orson Krennic, recherche les meilleurs pour bosser sur ce projet, dont un certain Galen Erso. 
    On se dit alors que du Luceno durant la Guerre des Clones, ça va donner un bon roman. Raté… 

    On suit donc la petite vie de la famille Erso (le père Galen, la mère Lyra et petit bébé Jyn), façon « petite maison dans la prairie » avec un suspense proche du néant, malgré de très rares péripéties qui sont là pour éviter un ennui profond (re-raté), vu que les trois personnages seront dans le film. 

    Au fil des chapitres, le temps passe très (trop ?) vite, avec une succession de petites anecdotes de la vie des Erso et d’Orson Krennic, le tout ponctué d’interminables et incompréhensibles explications scientifiques sur le fonctionnement des cristaux kyber et de ce que Galen doit fabriquer. On se retrouve donc rapidement à l’époque Impériale, avec un Galen tellement bisounours qu’il ne se rend pas compte qu’il est manipulé depuis le début par Krennic, à tel point qu’on a envie de le frapper pour le réveiller. 

    Et alors que le synopsis nous dit : « Piégés par leur bienfaiteur, les Erso doivent se sauver et sauver la galaxie », nous laissant espérer des rebondissements et que ça tienne une partie du roman (re-re-raté), ceci arrive à la page 280… Sur 310. Donc voilà : 280 pages pour rien, 280 pages d’un ennui total, et 30 dernières pages potentiellement intéressantes. Mais une fois de plus, c’est raté, car ces derniers instants sont balayés, expédiés, avec autant de prévisibilité qu’un épisode de Rebels

    Dernier point : en guise de préquel à Rogue One (qui se déroulera en -1), faire se terminer Catalyst en -17, et laisser un trou de 16 ans avant le film, c’est prendre les gens pour des jambons. 


    II) Des personnages et des dialogues creux 

    Très franchement, il s’agit du plus mauvais roman de Luceno, et de très loin. Il essaie bien d’introduire quelques nouveaux personnages (ce qu’il faisait plutôt bien dans ses autres œuvres), mais tous sont aussi insipides les uns que les autres. L’arrivée d’un autre personnage que l’on verra dans le film (celui-là je ne vais pas vous le spoiler) tombe comme un cheveu sur la soupe et, dans le contexte de l’histoire et des lieux, est incompréhensible. Quant aux autres nouveaux personnages, ils sont tellement peu décrits, avec tellement peu de background, que vous les aurez oubliés dès le livre refermé… 

    Un autre point que l’on appréciait chez Luceno, c’est cet aspect politique avec des manigances et des trahisons dans l’ombre. Alors je ne vais pas non plus être mauvaise langue et dire qu’il n’y a rien de tout ça ici. Krennic, Tarkin et Mas Amedda se tirent la bourre de temps à autre dans le roman. Mais une fois de plus, c’est creux, plat et sans intérêt. Et personnellement, voir Tarkin, décrit comme numéro 2 de l’Empire par Luceno lui-même dans l’Univers Officiel, se faire rabrouer par un clampin venu d’on ne sait où en la personne de Krennic, je trouve ça aberrant… 

    Cela dit, heureusement que c’est Luceno qui écrit ce roman. Son style reste fluide, ce qui nous permet de conserver un état de somnolence au lieu de passer à celui de sommeil profond… Je n’ose imaginer la catastrophe si un autre auteur avait été aux commandes. A noter qu’il recanonise deux ou trois petites choses de l’univers Legends, et qu’il fait quelques références (mais vraiment très très peu) à d’autres œuvres, The Clone Wars compris. 


    III) Alors, la faute à qui ? 

    C’est bien beau de descendre l’histoire, de descendre Luceno, mais un peu de recul est nécessaire, et il faut se demander pourquoi ce roman est aussi mauvais. La réponse tient en deux mots : Disney et / ou Lucasfilm. 

    Je l’ai dit en préambule : le fait que ce roman sorte avant le film annihile totalement toute possibilité de faire une histoire intéressante. On sent que Luceno écrit au frein à main, qu’il n’exploite pas tout son potentiel et qu’il n’écrit pas ce qu’il aurait envie d’écrire. Il aurait fallu attendre et sortir ce roman en 2017… 


    Conclusion : 

    Vous l’aurez compris, c’est un (très) mauvais roman, à peine rehaussé par la plume de Luceno. Amis lecteurs francophones : vous ne ratez absolument rien en n’ayant pas ce roman en VF avant la sortie du film. Il n’apporte rien !
  • 20/08/2017
     (60 %)  •  Langue : VO
    Décevant du point de vue "prequelle de Rogue One" Catalyst peut l'être, indubitablement. Mais ça n'en reste pas moins un roman bien écrit, avec des dialogues plutôt savoureux et des personnages bien caractérisés. Son principal souci ou atout est que son intrigue est d'ordre psychologique, ce qui pour quiconque attendrait des éléments plus starwarsiens (action, combats spatiaux, duels au sabres-lasers etc) rend la lecture lente et douloureuse comme dirait Erik Satie. C'est surtout l'histoire d'un jeu de pouvoir et d'influence de la part de personnes qui intriguent les unes contre les autres en manipulant de tierces personnes (les Ersos). Si on aime ce style, la lecture sera plutôt prenante. Mais sinon, ce sera effectivement d'un ennui total.
  • 17/10/2017
     (50 %)  •  Langue : VF
    En pleine Guerre des Clones, le lieutenant Orson Krennic se voit confier la direction d'un projet visant à la construction de ce qui deviendra l’Étoile de la Mort. Mais la technologie liée au fonctionnement du super-laser pose problème, les cristaux kyber étant sources de mystères. Seul Galen Erso, scientifique de renom et vieil ami de Krennic, pourrait lui venir en aide. Problème : Erso refuse que ses travaux soient utilisés dans le but de fabriquer des armes. Qu'à cela ne tienne : Orson Krennic n'est pas homme à accepter « non » comme réponse !

    Bon, on passera outre la mention « A Rogue One novel » anglaise, sans doute imposée à Pocket mais qui rappelle douloureusement que nous sommes dans un univers de licence. :neutre:

    Catalyseur est donc le roman préquelle à Rogue One, et se charge de dévoiler au lecteur/futur spectateur les personnages de Galen Erso, sa femme Lyra et Orson Krennic et de continuer à les intégrer à la grande famille Star Wars. On retrouvera donc quelques personnages connus, mais pas forcément de premier plan et pour des scènes ponctuelles, le gros du roman explorant la relation entre les Erso et Krennic, le but avoué étant de nous expliquer l'origine de l'introduction du film. But louable s'il en est, mais pas forcément nécessaire : le film est suffisamment bien conçu pour que l'on comprenne assez vite de quoi il retournait. :paf:

    Le point positif de l'ensemble, c'est James Luceno, et tout ce que cela implique : le roman se lit vite et bien, les références aux autres romans du même auteur sont présentes (on notera d'ailleurs de jolis liens avec le roman Tarkin, ainsi qu'un beau raccrochage de branches sur les bases Sentinelles et le Pic de la Charogne), l'ambiance de la Guerre des Clones est bien restituée dans la première partie... On a même droit à un personnage inédit, Has Obitt, qui fonctionne très bien. Bref, tout cela démarre sous de bons auspices. :oui:

    Le hic, c'est que vient un moment où l'intrigue disparaît. Oh, bien sûr, les personnages s'agitent, il y a un certain nombre de voyages hyperspatiaux... mais le cœur n'y est pas. On sent bien que Luceno est bloqué, paralysé par les contraintes qui lui ont sans doute été fixées et qu'il ne peut écrire ce dont il aurait envie. On en sera donc quittes pour voir Lyra douter, encore et toujours, d'Orson, Galen faire l'autruche, régulièrement, préférant écouter son ami Impérial plutôt que sa femme (rassurez-vous, elle lui pardonne tout très vite), et Krennic s'auto-persuader qu'il est plus malin que tous les autres et que l’Étoile de la Mort sera à lui (genre... :pfff: ). Et si tout cela se lit bien (merci, merci Luceno), il n'y a rien de palpitant là-dedans à l'exception des trente dernières pages, qui doivent justifier de la situation de départ de Rogue One. Mais il n'y a dans ces dernières pages, aucune surprise, aucun twist, aucun élément de dernière minute nous donnant l'impression que le roman n'a pas été lu pour rien. Bien au contraire, j'ai presque eu l'impression que l'auteur rangeait ses jouets ! :perplexe:

    Dernier problème : la chronologie des événements. Si on sent que du temps passe, il serait bon de ne pas hésiter à nous le dire... Car à quel moment finit le livre ? Combien de temps les recherches de Galen durent-elles : des semaines ? Des mois ? Des années ? Tout cela manque de précision et lorsqu'en plus, on nous informe après la sortie du film qu'en fait, le long-métrage lui-même commet des erreurs sur les dates qu'il avance, voilà quoi... :perplexe:

    Je vais retourner lire le guide visuel ultime de Rogue One, j'en apprendrai davantage et ce sera plus clair. Catalyseur a du mal à exister par lui-même, se contentant de remplir son rôle de préquelle, sans jamais viser plus loin. Une occasion manquée, comme on dit.

    Note : 60%

    Petit point traduction : le choix de faire se tutoyer Galen, Lyra et Orson se justifie mais hélas, dans le film, ils se vouvoient... Et le surnom de Jyn dans le roman n'a pas été traduit de la même façon que dans le film (« Ma Nébuleuse » / « Poussière d'étoiles »). Pour le coup, c'est dommage. :neutre:
  • 18/05/2020
     (80 %)  •  Langue : VF
    Un bon livre dans son ensemble. Effectivement, pas beaucoup d'actions et beaucoup de descriptions sur la famille Erso et sur Krennic. Mais franchement, même si le livre est sorti avant la sortie du film, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire après. La genèse de la rivalité entre Tarkin et Krennic, très présente dans le film, est assez délectable dans ce roman. De même, on comprend comment se sont connus les Erso et Krennic et comment ce dernier mène bien en bateau Galen pour qu'il en vienne à travailler pour l'Empire. J'ai trouvé le personnage de Galen intéressant et fidèle à lui-même tout le long du livre, Krennic assez diabolique mais manquant de tact parfois, exactement comme on peut le voir dans Rogue One.

    Le personnage d'Has Obitt et les prémices de la Rébellion (avec déjà un Saw Gerrera qui ne lâche rien à peine l'Empire né) étaient également intéressants.

    Un bel ensemble, avec certes peu d'actions, mais je ne me suis jamais ennuyé !