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Coda
  • 30/10/2016
     (80 %)  •  Langue : VO
    Le sentiment est particulier à la fin de la première lecture ...
    Il se précise à la fin de la deuxième ...
    Et une fois qu'on a compris environ 70% de l'histoire on commence à pouvoir mettre des mots dessus !

    Les dessins sont brouillons, manquant de détail, les couleurs sont fades, fantomatique ce qui collent parfaitement avec l'histoire. Cette histoire est comme un rêve on se demande si elle a eu lieu et surtout ce qu'elle signifie.

    Gillen nous sort du Gillen, c'est mystérieux et même lui ne connait pas toutes les réponses aux questions qu'on se pose, préférant laisser le doute planer ...

    Enfin il est original à la fin de la série Dark Vador de revenir avec une histoire se déroulant au tout début, une histoire symbolique bouclant la boucle.
  • 15/05/2017
     (90 %)  •  Langue : VF
    Dark Vador s'était juré de ne jamais remettre le pied sur Tatooine. Lorsque ce fut pourtant le cas, alors qu'il négociait avec Jabba le Hutt pour embaucher Boba Fett et Krssantan le Noir, il avait profité de l'occasion pour massacrer un nouveau village de Tuskens, comme Anakin Skywalker l'avait jadis fait. Si cet acte n'eut aucune répercussion sur Vador lui-même, le peuple Tusken fut, lui, profondément marqué.

    En guise de bonus à son ultime numéro sur le titre, Kieron Gillen a fait le choix de revenir sur la scène finale de Darth Vader #01 et de détailler les conséquences de cette scène, mais du point de vue des Tuskens. Et c'est une très bonne chose, qui rappelle un peu des éléments des romans Kenobi et Le fantôme de Tatooine, avec ce souvenir d'un Anakin Skywalker en dieu vengeur des pillards du désert. Ici, ces Tuskens – qui ont appris l'événement par le témoignage direct d'un survivant – tirent les conséquences de toutes ces morts en choisissant de faire de Vador une divinité, un démon, un être surnaturel. Le tout, sans une seule parole ! Ce genre de récit muet est fréquent dans le monde des comics et autant parfois l'exercice est raté, autant ce n'est pas le cas ici. Kieron Gillen, jusqu'à la dernière page, aura confirmé son talent. :oui:

    Au dessin, on découvre un petit nouveau en la personne de Max Fiumara. Assez rare dans le milieu des comics, l’artiste signe de très belles planches, notamment tout le récit mythologique sur Vador narré par le chaman Tusken, du plus bel effet avec ses tons sépia. Alors oui, ce n'est pas forcément un style dont le grand public a l'habitude… mais on en prendrait volontiers pour un numéro entier, voire un arc ou une mini-série ! :love:

    Coda est donc une excellente façon de terminer la série Darth Vader, de part son intrigue qui renvoie au premier numéro, mais aussi par le traitement qui en est fait comme la représentation de Vador en force implacable de la nature. Sur ce, je vous laisse, je m'en vais relire le premier arc de la série ! :oui:

    Note : 90 %