StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Une Nouvelle Aube
  • Titre original A New Dawn
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -11 (Empire)
  • Auteur(s) John Jackson Miller
  • Couverture Doug Wheatley
  • Traducteur(s) Axelle Demoulin & Nicolas Ancion
  • Synopsis :

    Depuis que les Jedi ont été condamnés à mort et forcés à fuir Coruscant, Kanan Jarrus s'est concentré sur sa survie plutôt que sur l'utilisation de la Force. Parocurant la galaxie seul, d'un boulot anonyme à un autre, il évite les ennuis - tout spécialement avec l'Empire - à tout prix. Ainsi, lorsqu'il découvre un conflit mortel germant entre des Impériaux et des révolutionnaires désespérés, il ne souhaite pas se retrouver au milieu. Puis, la mort brutale d'un ami des mains de l'Empire force l'ex-Jedi à faire un choix : s'incliner face à la peur, ou se redresser et combattre. Mais Kanan ne combattra pas seul...

  • Note du staff SWU
     (81 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (71 % - 16 commentaires)
     (80 %)

    Premier roman de l’Univers Officiel (l’univers basé sur les films passés et futurs, The Clone Wars et Rebels), A New Dawn est signé John Jackson Miller, auteur bien connu pour ses nombreuses contributions à Star Wars, dans le domaine du jeu-vidéo (The Old Republic), des comics (Knights Of the Old Republic, Knight Errant) ou des romans (Knight Errant là encore, Lost Tribe of the Sith, Kenobi). Ce roman met en scène deux futurs héros de la série Rebels, environ dix ans avant la Bataille de Yavin.


    JJM contre-attaque

    Après un Kenobi que j’avais trouvé assez raté et loin de ce que Miller nous avait proposé par le passé, j’étais assez sceptique concernant A New Dawn. Le fait de repartir littéralement de zéro n’allait-il pas inhiber l’auteur, moins libre de nous délivrer une intrigue galactique façon KotOR ou Knight Errant ? (C’était d’ailleurs l’une des raisons de la moindre qualité de Kenobi…) Hé bien non !

    Dès les premières pages, JJM nous replonge quelques années en arrière, avant l’Ordre 66, au moment où Kanan Jarrus, l’un des deux futurs protagonistes de Rebels, n’était encore qu’un simple Padawan. Attendez-vous d’entrée de jeu à quelques révélations assez sympathiques concernant le Maître de Kanan et son destin, jusque-là irrésolu. Ensuite, place au « présent », à savoir moins de dix ans après la prise de pouvoir de Palpatine (ouais, niveau chronologie précise, va falloir repasser…).

    Les premiers chapitres nous présentent les personnages principaux du roman, qui s’avèrent être assez nombreux. De l’Impérial vicieux, de l’Impérial qui réfléchit, du citoyen débile, du citoyen intelligent, du futur rebelle (dont la Twi’lek Hera Syndulla, l’autre future héroïne de Rebels), bref, il y en a pour tous les goûts. On ajoute à cela un nouveau système planétaire (la planète Gorse et sa lune Cynda), une situation de départ qui va nous tenir en haleine tout le roman : l’Empire possède des mines de thorilide (ce minéral est déjà apparu dans l’Univers Legends) sur Cynda, en a besoin pour… je ne vais pas vous le dire, et l’Empereur souhaite que la production soit plus importante. Bon, ça, c’est ce qui est dit au départ, mais je peux vous garantir qu’en fait, c’est bien plus complexe (et aussi plus intéressant) que ça, avec des rebondissements et des révélations que l’on ne voit pas forcément venir.

    Il faut féliciter Miller pour son excellent travail sur les personnages. La grande majorité des nouvelles têtes bénéficie d’un background soigné. On est loin des personnages que l’on introduit juste pour faire beau. Que ce soit Kanan Jarrus et ses réflexions sur la Force et son statut de Jedi (et son aspect cynique et toujours le mot pour rire, qui ne sont pas sans rappeler un certain contrebandier), ou bien Hera et sa volonté de faire bouger les choses, ou encore les deux antagonistes Impériaux principaux, et même quelques civils, tous ont droit à un développement et une caractérisation bien fournies. Dernier mot concernant Kanan : son utilisation de la Force est bien plus crédible que celle d’Obi-Wan dans Kenobi qui utilise la Force à tour de bras, alors qu’il est censé se cacher. Bien vu JJ, tu as corrigé une belle erreur.

    Enfin, un dernier pour prévenir ceux qui pensent déjà à une intrigue de Rébellion au niveau galactique. Vous faites fausse route. Nous ne sommes que 10 ans avant la Bataille de Yavin, donc ce qui est raconté dans ce roman n’est qu’un événement mineur isolé, mais qui, en amenant la rencontre de deux personnes, va pouvoir mener les choses vers quelque chose progressivement plus important que l’on verra dans Rebels. Et JJM dose parfaitement cet aspect-là des choses.

    L’Empire vous regarde

    C’est indéniablement l’autre gros point fort du roman, avec les personnages et le scénario. Alors que les Impériaux ont tendance à passer pour des gros débiles sans cervelle dans tous les extraits et programmes courts de Rebels que l’on a pu voir jusqu’à présent (il faut bien le reconnaître…), c’est très loin d’être le cas ici.

    Finis les stormtroopers qui n’arrivent pas à toucher en tirant à bout portant, finis les hauts gradés qui ne veulent que se la raconter et faire souffrir pour le plaisir ; nous avons ici droit à un antagoniste principal, le Comte Demetrius Vidian, froid, pragmatique, calculateur, qui ne s’embarrassera pas d’éliminer certaines personnes si c’est inutile, et qui cherchera uniquement à faire fructifier son affaire. D’un autre côté, nous avons Rae Sloane, commandante d’un Star Destroyer, qui cherche encore sa place dans l’Empire et qui réfléchira elle aussi beaucoup.

    De plus, une partie de l’intrigue aurait fait plaisir à George Orwell et son « Big Brother is watching you ». C’est simple : l’Empire surveille TOUT. Où que vous soyez, quoique vous disiez, tout est filmé et enregistré (et vous devinez ce qui se passe si vous dites du mal de ce cher Palpatine par exemple). Cet aspect n’avait jusqu’à présent pas été exploité ou mentionné dans aucune des œuvres précédentes, et JJM pousse vraiment cette partie de l’intrigue jusqu’à un niveau très intéressant. C’est un bon moyen pour l’Empire d’asservir sa mainmise sur le peuple sans pour autant, je le répète, être brutal ou sadique par plaisir.

    Et le négatif

    Bon, comme il faut quand même que j’équilibre un peu la critique, je vais essayer de vous trouver quelques points négatifs.
    D’abord, deux ou trois petites facilités scénaristiques dans certaines situations un peu compliquées pour les héros. On a un peu l’impression qu’ils vont toujours avoir la bonne idée au bon moment et avoir de quoi la mettre en pratique.
    Ensuite, et c’est le cas dans tous les romans de JJM, une absence quasi-totale de scènes dans l’espace. Mais bon, il y assez de remue-ménage au sol pour en rajouter.


    Conclusion

    Alors que ce roman ne m’attirait pas plus que ça au début, il s’avère être très prenant, avec un scénario intéressant et des personnages attachants. Le fait qu’on soit loin du côté « pour enfants » vu dans les différents trailers de Rebels renforce cette impression. C’est donc un très bon point d’entrée pour le nouvel Univers !

  • 31/10/2015
     (85 %)  •  Langue : VO
    Et bien c'est simple j'ai adoré ! Si vous voulez mon avis c'est comme ça qu'aurait du être la série Rebels, c'est d'autant plus frustrant car quand ce livre était sorti on ne connaissait pas la série, ou peu, et on pouvait se dire "chic on aura la suite dans la série !" Et bien permettez moi de vous dire que la série ne rend aucunement honneur à ce livre de John Jackson Miller (JJM), ça va même lui faire honte. 

    Style d'écriture 

    Y a tout pour faire une bonne série dans ce roman, ou enfin un bon film. Car oui le découpage m'a beaucoup fait penser à celui d'un film. Dans un livre on peut se permettre des temps morts ou des digressions. Alors que dans un film il faut toujours mieux aller à l'essentiel. Le roman marche pareil, il n'y a ni chichi ni fioriture il faut que ça marche tout de suite. Chaque élément introduit l'est pour une bonne raison. Alors ça casse un peu le truc car avec un livre on s'attend à plus mais ça doit être la série qui déteint avant l'heure. 
    JJM m'a enfin livré un livre (autre que BD) qui m'a fait vibré avec un thème un peu plus léger que ses autres romans, mais surtout avec une écriture plus mature, je suis conquis. 
    Enfin ce livre est un bel hommage à Allston, plusieurs passages m'ont fait exploser de rire. Aaron la relève est là, repose en paix. 

    Des personnages parfaits 

    Tout est dans le titre, Kanan est le baroudeur parfait, à mi-chemin entre Han Solo et Star Lord ! Il est drageur, charmeur, marrant, bref le genre de personnage que j'adore. Et puis j'ai envie de dire que dans ce livre JJM a enfin réussi à écrire un roman sur un Jedi qui n'utilise à presque aucun moment ses pouvoirs de Jedi (mais tous les amoureux de Kenobi vont me tomber dessus). 
    Hera, sublime, elle sait utiliser ses charmes comme il faut, elle est aussi douée sur le terrain que dans les airs et n'hésites pas à laisser les autres faire. Elle arrive à rester discret et mystérieuse. 
    En faite c'est simple Kanan et Hera ne sont pas les Kanan et Hera insipides de Rebels mais de vrais personnages avec un vrai intérêt, et de vrais dilemmes moraux. 
    A cela vient se greffer en cours de route d'autres trublions, de quoi former l'équipage du Ghost avant l'heure, mais sans une gamine en pleine crise d'ado qui tag tous les murs ou un alien trentenaire et revanchard avec l'age mental d'un chaton de 6 mois (je ne parle pas d'Ezra qui est le seul perso intéressant dans la série à mes yeux au moment où j'écris ces lignes). 

    Mais surtout les méchants qui emmènent une sublime maturité au livre, je l'ai déjà dit mais je le redis : Sloane l'étoile montante de l'Univers Officiel ! Le grand méchant lui donne vraiment la chair de poule pour mon plus grand plaisir. 

    L'histoire 

    Bien qu'un peu lente à démarrer, une fois tous nos personnages réunis on ne s’arrête plus jusqu'au bouquet final qui permet à la fois au groupe de Hera de gagner mais aussi à l'Empire, c'est original et donne l'occasion à Sloane de monter en grade, donc je valide ! 
    Je parle de bouquet final je regrette une chose : on ne peut pas réunir au même endroit autant de bombes gigantesques (je veux dire : y a assez bombe à la fin du livre pour remplir au moins un super star destroyer) sans tout faire péter ! JJM tu n'as pas le droit ! On veux que ça fasse BOUM et non pas boum. 
    Tout s'enchaine donc très vite, et on a pour une fois droit à une vraie conclusion. Je regrette juste que Kanan n'ait pas allumé son sabre laser mais c'est sans doute mieux comme ça. Mais maintenant je suis désolé il faut qu'il finisse en couple avec Hera à un moment ou un autre ! 
    Enfin chose que je n'avais pas vu lors de ma lecture du roman Battlefront, ces deux romans sont un peu reliés l'un à l'autre, et encore plus avec la nouvelle Bottleneck

    En conclusion ? 

    Ce livre est pour moi le vrai pilote de la série ! C'est comme ça que la série aurait du être : mature et intéressante. En faite c'est simple même si les noms sont les mêmes on ne se croirait tellement pas dans Rebels, tellement les personnages sont différents, que ça rend le tout plus intéressant. Car soyons sérieux, si JJM avait fait un livre à l'image de la série on se serait grave fait ch... [interruption de critique pour cause de propos obscènes].
  • 01/08/2017
     (70 %)  •  Langue : VF
    Lu. Bon, c'est pas si mal, franchement. J'ai pris du plaisir à lire cette histoire. On a un bon rythme, une histoire sympathique mais un peu trop étroite à mon goût, heureusement, la troisième partie pallie à ce problème en élargissant l'intrigue et en mettant l'accent sur les jeux de pouvoir dans l'Empire. :oui:
    Les personnages sont tous assez intéressants, je n'ai pas lu les comics Kanan mais son personnage semble tout à fait cohérent avec ce qu'il a vécu. Le personnage du comte Vidian est au début un impérial tout à fait classique avant de prendre de l'envergure dans la dernière partie du roman. :oui:
    Un petit mot sur la VF : globalement correcte, mais je suis dubitatif sur certains choix, comme un "losers" qui traîne... On en a des mots pour dire ça en français... :neutre:
    Bref, au final, c'est positif mais loin d'être parfait.
  • 28/12/2017
     (90 %)  •  Langue : VF
    Kanan Jarrus est un solitaire, un homme mystérieux et sans attaches qui va de planète en planète, ne restant jamais bien longtemps au même endroit, et ne désirant surtout pas attirer l'attention sur lui. Car Kanan Jarrus cache un lourd secret : il s'appelle en réalité Caleb Dume, et est l'un des rares survivants de l'Ordre 66 qui a vu tous les Jedi succomber au même instant. Sa rencontre avec la twi'lek Hera Syndulla va changer à jamais sa façon de voir les choses, et l'obliger, peut-être, à enfin renouer avec son passé...

    Pour un bon roman de John Jackson Miller, prenez :

    - quelques personnages principaux, peu nombreux mais très bien écrits et qui évoluent au fur et à mesure du roman. Kanan bien sûr, mais aussi Hera, Zaluna, Skelly, Sloane, même Vidian : tous ont droit à des chapitres narrés de leur point de vue, tous ont droit à une véritable caractérisation, chacun s'influence mutuellement, les actions des uns entraînant celles des autres, jusqu'à la conclusion finale. Mais c'est bien évidemment Kanan qui en bénéficie le plus, lui qui est finalement le plus éloigné possible de sa version de Rebels : au début d'un roman, c'est un type solitaire, sans attaches, qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Une description d'un réalisme saisissant à la lecture mais qui, parfois, fait hocher un sourcil : difficile de voir en ce Kanan Jarrus le chaînon manquant entre le Caleb Dume/Kanan de la série de comics Kanan, et celui de la série animée Rebels.

    - des décors détaillés mais peu nombreux. Ce n'est pas avec John Jackson Miller que le lecteur parcourra la galaxie en long, en large et en travers. Mais avec cet auteur, ce qui est sûr, c'est que le système solaire ou la planète où se déroule l'action sera parfaitement détaillée : c'est le cas ici avec Gorse, Cynda ou le dépôt de Calcoraan. La planète Gorse, notamment, est retranscrite à la perfection ; c'est bien simple, nous sommes sur Gorse avec Kanan et les autres. On sent tout le travail effectué en amont, et l'action ne se déroule pas sur une planète anonyme et désertique et ça, franchement, ça fait du bien ! :oui:

    - des retournements de situation réguliers. On pourra reprocher au roman d'être un peu lent dans le lancement de son intrigue... mais une fois les personnages rassemblés, une fois le lecteur arrivé un peu avant la moitié du roman, tout s'enchaîne, sans temps morts, sans laisser le temps aux personnages de reprendre leur souffle. Kanan et Hera ne s'arrêtent plus, plongent de plus en plus dans les problèmes, et le but initial d'Hera de ne surtout pas faire de vague vole en éclat à mesure que l'énormité du plan de Vidian se dévoile devant eux. Les derniers chapitres à bord du dépôt de Calcoraan ou même dans le Glaneur sont captivants : impossible de s'arrêter ! :oui:

    - le refus de choisir la facilité. Je n'imaginais pas ainsi la première rencontre entre Kanan et Hera, comme leur première mission. Je n'imaginais pas ainsi la découverte par Hera de la véritable nature de Kanan... Surtout que Miller prend le pari de ne jamais montrer l'ancien Jedi utiliser son sabre-laser. Jamais. Il y pense à quelques reprises, mais ne s'en sert pas, comme de la Force, d'ailleurs, à part lors d'une scène mémorable et que l'on se représente sans peine. Du coup, cela renforce d'autant plus la scène du pilote de Rebels où Kanan va utiliser pour la première fois son sabre-laser. Cool !

    Un excellent roman, donc. S'il n'atteint pas la perfection, c'est parce que je ne suis pas certain d'adhérer totalement à la description des deux protagonistes principaux. Kanan et Hera fonctionnent parfaitement, seuls et ensembles, mais ce n'est pas ainsi que je les imaginais.

    Note : 90%