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La Voie de la Liberté
     (70 %)

    I Les gribouillis !

    On va donc commencer par ce qui fâche, le point le plus négatif de ce tome 2 ! Fort de l'excellente qualité des dessins produits pour le premier tome, les éditeurs ont dû penser que ce ne serait pas mal de se lancer dans l'art alternatif. L'art alternatif, comme vous le savez, représente une réalisation plus contemporaine de notre milieu et notre mode de vie en lui rajoutant de nombreux grains esthétiques beaucoup plus éclectiques, pour toucher ou interloquer un public à la fois varié, néophyte ou averti en matière d'art, le tout bien sur dans le but de l'amener à se questionner sur des notions comme l'existentialisme ou encore "jambon beurre ou œuf mayo ? ". Bon, ne cherchez pas à comprendre, j'y connais pas grand-chose en art ; tout cela pour dire qu'ils ont essayé, et bah ils ont eu des problèmes.

    Les décors sont mal réalisés, la technologie c'est pareil, même pas fichu de faire correctement le laser d'un sabre. Je ne parle pas des personnages que l'on ne reconnaît pour ainsi dire plus, ou les scènes d'action très brouillonnes (ne cherchez pas, brouillonnes se dit bien, j'ai vérifié dans mon dico Larousse 2008). Pas de relief, les décors, la technologie, tout est plat et épuré, avec un très mauvais encrage et une colorisation faite à la taloche. Les seuls moments où les dessins semblent réussis, c'est quand l'auteur fait un zoom énorme sur un visage, notamment celui d'Ania, qui pour le coup sera très bien réalisée avec beaucoup de détails.
    Allez, passons au scénario, ce sera tout de suite mieux.


    II Le Scénar !

    Gros point positif du tome, je dirai même mieux que dans le tome 1, on a droit à un panel de lieux, l'intrigue étant la suite directe du tome précédent. En effet, ce second arc commence là où le précédent s'est terminé !

    Rajoutez à cela encore plus de Sith, un mégalomane, une petite menace Galactique, plein de Chevaliers Impériaux, une flotte de combat de Stazi, et une petite contrebandière toute mignonne coincée au milieu et vous obtiendrez un bon cocktail qui fut, malheureusement un peu lent à démarrer…

    En effet cet arc commence sur les chapeaux de roue, puis tombe comme une crotte de pigeon sur une toile d'art alternatif, pour finalement prendre toute son ampleur une fois nos héros arrivés sur Dac.

    Alors oui, le petit nouveau au fond de la salle, Dac, ça doit bien te dire quelque chose : souviens-toi c'est cette planète recouverte d'eau qu'on appelle aussi Mon Calamari et qu'on a déjà pu voir notamment dans Legacy premier du nom.


    III Legacy 2.2

    Encore une fois, cela fait énormément plaisir de revoir plein de lieux, ou de belles références à Legacy 1.0. En effet, même ceux qui auront été barbés par les délires de Cade et sa crise d'existentialisme (tiens j'ai réussi à le caser deux fois celui-là^^) trouveront leur compte ici. Je vous rassure, il n'est plus question de bâtons de la mort, mais le background de la série précédente est très bien exploité, sans en faire apparaître les faiblesses.

    Cette fois, c'est Dac qui passe à la casserole, et il ne s'agit ici plus que d'un bouillon de légumes inhospitalier où toute l'intrigue (ou presque) se passera en orbite de ce qui reste de l'anneau des chantiers naval (encore une fois, rappelez-vous Legacy v.1). Rajoutez à cela encore une fois de belle référence au triumvirat, Stazi, et cie !

    [Mention spéciale à l'impératrice qui semble avoir hériter du tempérament de son père et qui n'est pas sans me rappeler une certaine Daala, wait and see...]



    + Les plus

    Mon Cal et ses chantiers 
    Les Sith 
    La caractérisation de l'impératrice

    - Les moins

    Les dessins  
    Who the hell is Ania Solo !!!???

  • 15/06/2020
     (70 %)  •  Langue : VF
    Si le Sith Unique se la joue discrète depuis la mort de Dark Krayt et l'instauration du Triumvirat Galactique, Dark Wredd a décidé de restaurer la Règle des Deux et d'éliminer ses anciens condisciples. Du pain béni pour le Triumvirat ? Oui, mais nettement moins pour le Chevalier Impérial Jao Assam, que Wredd a remarqué et a décidé de prendre sous son aile de gré ou de Force. Et lorsque le Chevalier a une vision montrant la vie de l'Impératrice Fel en danger, Ania Solo va se joindre à lui dans la traque du Seigneur Sith...

    Suite directe du premier arc, Le prix de la liberté reprend dans les quelques heures qui suivent et nous narrent, dans un premier temps, les conséquences de Terreur sur Carreras. Bon, il y a semble-t-il un problème horaire suite aux actions de Dark Wredd, mais sinon, la liaison est plutôt bien faite. L'équivalent du premier numéro de l'arc est très intéressant, et la séparation du groupe fonctionne même si on devine bien que, tôt ou tard avant la fin de l'arc, les protagonistes seront de nouveau réunis. :sournois:

    Cet arc est également l'occasion de découvrir les conséquences de l'une des intrigues de la série Legacy première du nom : le massacre de Dac. Un Sith a pris le pouvoir dans le système et avec des esclaves se constitue une véritable petite flotte, ce qui va permettre aux auteurs de nous livrer une bataille spatiale... qu'on ne verra pas beaucoup finalement, curieux choix scénaristique qui est d'autant plus mal dessiné, mais on y reviendra. Pour le reste, on retrouve avec « plaisir » un membre inédit du Sith Unique, même s'il est dommage de ne pas avoir choisi un des survivants de la précédente saison ou, au moins, de ne pas en avoir mentionner un. :neutre:

    Pour le reste, on retrouve un Triumvirat qui peine à convaincre, donnant déjà l'impression que l'Impératrice Fel est au-dessus des deux autres ou, en tout cas, que le représentant Jedi n'est là que pour faire joli. Le point positif, cependant, est la perception d'Ania par cette même Impératrice, avec une mise en scène ronflante (un Destroyer Stellaire pour la transporter, mazette! :shock: ) et une ou deux répliques qui donnent l'impression qu'elle en sait davantage sur Ania qu'on pourrait le croire. Mystère... :sournois:

    Côté dessins, autant j'avais été agréablement surpris par Gabriel Hardman, autant là le style de Brian Albert Thies m'a laissé de marbre. C'est assez fade, l'ensemble manque de netteté, et on peut tout de même s'étonner de ne, déjà, pas retrouver Hardman aux dessins. Il est parfois difficile de reconnaître les espèces ou pire, les personnages (Yalta Val et Jao Assam notamment)... Bref, dire que les dessins ne sont pas ma tasse de thé et que la série méritait mieux est un euphémisme ! La bataille spatiale notamment manque clairement de lisibilité, et j'avoue avoir eu du mal à comprendre qui faisait quoi, notamment avec tout ce qui a trait à la glace... :neutre:

    Au final, Le prix de la liberté peine à convaincre à cause d'une partie graphique trop peu réussie. C'est dommage car l'intrigue développée est plutôt intéressante, mais devient parfois illisible. Mais la conclusion ne peut que donner envie de lire la suite, même si la dernière planche tombe un peu comme un cheveu sur la soupe... :neutre:

    Note : 70 %