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Le môme et le vieillard [roman/chapitre5]

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Messagepar Minos » Mer 29 Mar 2017 - 13:06   Sujet: Le môme et le vieillard [roman/chapitre5]

Oui, c'est pas bien d'annoncer une nouveauté, surtout quand on a juste un concept en tête, qu'on n'en a pas encore écrit une seule ligne et qu'on ne connaît même pas la longueur finale de l'histoire, ni même comment elle se finit.
Oui, c'est pas bien de commencer une nouvelle histoire alors qu'on a des tas de trucs, notamment sur SWU, qui sont déjà entamés, en suspens, mais qui seront finis un jour, comme d'hab.

Oui, trop de roman-photo tue le roman-photo et l'envie d'écrire vient à nouveau me titiller, d'où ce teaser.

Infos supplémentaires : il y aura deux héros dans cette histoire, un môme et un vieillard :paf: ; et nous serons quelques années avant ANH. En gros, nous suivrons un maître Jedi et son apprenti dans les temps troublés de l'Empire à son faîte. Et ne me dites pas que ça existe déjà sous le nom de "Star Wars Rebels", ça n'aura rien à voir, non mais oh !

À très bientôt pour les premières lignes !

PS : ce sera une histoire sérieuse, histoire de varier les plaisirs.
Modifié en dernier par Minos le Dim 21 Mai 2017 - 11:10, modifié 6 fois.
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Messagepar magiefeu » Mer 29 Mar 2017 - 13:52   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / teaser]

Oh !!!
Tu as décidé d'écrire un prologue à "Une nouvelle prune". :sournois:
Star Wars Holliday Special : quel beau bizutage.
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Messagepar Den » Mer 29 Mar 2017 - 19:27   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / teaser]

Minos dans une histoire SW sérieuse? Je prends tout de suite! :D
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Messagepar Kailo reine » Mer 29 Mar 2017 - 20:16   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / teaser]

La question est plutot :
Pour ce genre d'individu surdoués en absurdités, qu'est ce le serieux ??? :lol: :lol: :lol:

Mais Je me suis dit que c'etait Obi-wan et ezra personnelement alors voila.... :chut: :non: :non: :non:
Le droïde a volé un cargo ?
:lol:
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Messagepar Minos » Mer 29 Mar 2017 - 22:28   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Et voici le début !

Prologue


An 19 avant la Bataille de Yavin

– Bekhra, vieux pochtron, tu ne crois pas qu’il va falloir y aller ?
L’interpelé se contenta de grogner, une réponse qui n’engageait à rien et qui pouvait passer pour un assentiment. Pourtant, il ne changea pas sa position d’un iota : assis sur une chaise de bois qui avait connu des jours meilleurs, mais avachi contre la table, tête entre les mains.
La bouteille de mauvais whisky corellien près de sa tête était vide depuis un certain temps et il n’avait plus la force de bouger. La pièce tournait quand il ouvrait les yeux, et c’était pire quand il les fermait.
– Bekhra, je te parle. Hey, tu m’entends ? C’est Tirion, le patron de la cantina. C’est pas le tout mais j’aimerais bien fermer, moi.
Bekhra poussa un long soupir. Oui, pas le choix. Il fallait qu’il bouge de lui-même, pas question de se faire éjecter comme un vulgaire déchet. Même si ce ne serait pas la première fois si ça arrivait.
Il releva la tête, ses yeux mi-clos éblouis par la clarté pourtant tamisée de la cantina.
– Ça ira ou tu veux un coup de main pour gagner la sortie ? reprit Tirion.
– Ça… ça ira. Merci, répondit Bekhra en titubant maladroitement.
– Tu sais, Bekhra… ça me regarde pas, mais dépenser toute ta paye d’ouvrier agricole dans l’alcool, c’est du gâchis. Je ne sais pas ce que tu cherches à fuir, à oublier, mais ta solution n’est pas la bonne. L’autodestruction ne l’est jamais.
– Tu as… raison, Tirion.
– Ah ouaip ?
– Ouaip. Ça ne te… regarde pas.
Tirion se le tint pour dit, escorta son dernier client jusqu’à la porte et la verrouilla derrière lui.

Le froid mordant de la nuit réveilla quelque peu Bekhra. Il leva les yeux vers les étoiles.
Je ne sais pas ce que tu cherches à fuir, à oublier…
Une vie de raté, peut-être ? Un destin prometteur qui s’est vite fracassé contre le mur de la réalité ?
Je ne sais pas ce que tu cherches à fuir, à oublier…
Des rêves, brisés les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une coquille vide ?
Je ne sais pas ce que tu cherches à fuir, à oublier…
Une vie de Padawan médiocre, peut-être ? Une carrière minable au sein du Corps Agricole ? Une démission, ou plutôt un départ sans prévenir du jour au lendemain, au bout de plusieurs décennies de service ? Par pur dégoût de n’avoir rien réalisé de positif de sa vie ?

Au fond, peu importait. Le lendemain, Bekhra repartirait travailler, ou au moins ferait semblant de s’adonner à quelque tache grâce à laquelle il ferait illusion un jour de plus, pour gagner cette maigre paye qui lui permettrait de poursuivre son lent mais efficace véritable travail : celui de son autodestruction.

Cette nuit-là, alors qu’il cuvait sur sa paillasse miteuse, la nouvelle se répandit peu à peu à travers la galaxie : l’Ordre Jedi avait tenté de renverser la République et avait aussitôt été éradiqué par les soldats clones, restés loyaux au régime.

*
**


An 2 avant la Bataille de Yavin

– Il est de notre devoir d’y aller, Tornèp.
– Je ne comprends pas, papa : tu dis que ça ne sert à rien de s’opposer à l’Empire, mais maman et toi voulez quand même participer à cette manifestation contre le régime en place ?
– Ce n’est pas vraiment contre le régime, comme je te l’ai expliqué. Il s’agit d’une manifestation pacifique organisée par la Ligue des Droits des Êtres Pensants. Il est important que les non-humains bénéficient des mêmes droits que les humains.
– L’Empire s’en fiche, il est xénophobe dans l’âme et tu le sais très bien !
– Dans la vie, il faut savoir prendre ses responsabilités. Si la manifestation est un succès populaire, peut-être aurons-nous une chance d’infléchir la politique impériale de la Haute Culture Humaine.
– Mais en quoi est-ce notre problème ? Après tout, nous sommes humains et bénéficions de notre statut privilégié. En quoi celui des non-humains nous concerne-t-il ?
– Quand tu te promènes dans la rue et que tu vois quelqu’un tomber à terre, que fais-tu, Tornèp ?
– Je vais l’aider et m’assurer qu’il n’a rien.
– C’est bien. Mais pourquoi le fais-tu ? Après tout, tu ne le connais pas. S’il s’est fait mal, tant pis pour lui. C’est son problème, pas le tien.
– Je l’aide parce que ça me semble être une réaction normale.
– Exactement. C’est ce genre d’attitude qui fait de nous des humains, au sens noble du terme. L’Empire a fait trébucher les non-humains. À nous de les aider à se relever.
– C’est un propos presque séditieux. Quelque part, c’est s’opposer à l’Empire.
– Pas du tout. Si je voulais lutter contre l’Empire, j’aurais pris les armes et serais devenu rebelle.
– Mais tu es contre la violence…
– Exactement. C’est pourquoi je préfère faire entendre ma voix via des actions pacifiques. Changer de l’intérieur certaines pratiques impériales que je réprouve.
– Reste à savoir pour quels résultats. On dit que bien des manifestations pacifiques ont été réprimées dans le sang ces dernières années.
– On le dit, oui. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est le fruit de la propagande rebelle, impossible à dire. Nous sommes sur le Centre Impérial, capitale de l’Empire, symbole de la civilisation. Jamais les forces armées ne s’en prendraient à leurs propres citoyens ici.
– Je l’espère, papa. Je l’espère…

Les parents de Tornèp l’embrassèrent et quittèrent l’appartement.

Flash spécial : la manifestation « pacifique » qui devait se dérouler sur l’Esplanade du Sénat et qui visait à promouvoir les droits des non-humains a vite dégénéré. La foule hostile à la politique impériale s’est livrée à des destructions de biens et s’est attaquée à d’innocents citoyens ayant eu le malheur de croiser sa route. Deux régiments de Stormtroopers, appelés en renfort par les Forces de Sécurité, ont dû déployer d’importants moyens pour contenir et mater les insurgés. On compte des milliers de morts parmi ces dissidents, et le préfet régional, investi de pouvoirs exceptionnels par l’Empereur Palpatine lui-même, a promis de poursuivre et traquer tous les traîtres jusqu’au dernier.

Tornèp ne revit jamais ses parents.
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Messagepar Den » Jeu 30 Mar 2017 - 16:11   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Ah! Je dois dire que je suis surpris par ce début. J'avoue que c'est plutôt bien trouvé. Je me suis tout de suite pris d'affection pour Bekhra. Le pauvre ne semble pas du tout satisfait par sa vie! S'il savait ce qui se trame dans la galaxie à cet heure-là, il s’apitoierait encore plus sur son sort! :paf:

La deuxième partie nous plonge directement dans le règne de terreur de Palpatine. Et une fois de plus, tu as réussi à bien définir le mal qui ronge l'Empire. Le pauvre Tornèp a tout perdu... Un peu comme les Jedi survivants de la purge, en fait.

Je suppose que tu viens de nous montrer les deux héros de cette histoire. Je les aime déjà bien. Et j'ai bien hâte de lire la suite car, comme toujours, c'est très bien écrit. Tu arrives à nous vendre tes personnages en quelques lignes. Franchement, chapeau!

Je n'ai qu'une chose à ajouter, vivement la suite! :transpire:
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Messagepar Pic » Jeu 30 Mar 2017 - 20:33   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Minos, j'ai également bien aimé le début, et je suivrai cette nouvelle fiction. C'est fou à quel point certains dialogues qui se sont tenus il y a bien longtemps, dans un galaxie lointaine, peuvent avoir une résonance dans notre quotidien. Certains comportements sont vraiment intemporels. Ils ne disparaîtront qu'avec l'Homme.
Sinon j'ai commencé à écrire une nouvelle, qui, je crains, abordera certains thèmes que tu risques de traiter aussi dans ton histoire. J'espère que je me trompe, et qu'on ne se marchera pas trop dessus !
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Messagepar Minos » Jeu 30 Mar 2017 - 21:38   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Merci Den ! J'ai commencé à bosser sur le premier chapitre^^

Pic a écrit:Minos, j'ai également bien aimé le début, et je suivrai cette nouvelle fiction. C'est fou à quel point certains dialogues qui se sont tenus il y a bien longtemps, dans un galaxie lointaine, peuvent avoir une résonance dans notre quotidien. Certains comportements sont vraiment intemporels. Ils ne disparaîtront qu'avec l'Homme.

Yep. Au fur et à mesure que les dialogues me venaient, je les ai moi aussi trouvé très actuels.
Pic a écrit:Sinon j'ai commencé à écrire une nouvelle, qui, je crains, abordera certains thèmes que tu risques de traiter aussi dans ton histoire. J'espère que je me trompe, et qu'on ne se marchera pas trop dessus !

On aura la surprise ! Je sais ce que je veux raconter (j'ai l'idée de la trame, du concept) mais pas encore comment, ni quels thèmes ni intrigues seront abordés plus précisément. Ça va notamment tourner autour de nobles principes... à essayer de transposer dans la vie.
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Messagepar Pic » Jeu 30 Mar 2017 - 22:02   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

De mon côté je suis plutôt dans les dérives d'un système (rien à voir avec des sujets actuels, bien entendu :wink: ).
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Messagepar Den » Ven 31 Mar 2017 - 13:04   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Minos a écrit:Merci Den ! J'ai commencé à bosser sur le premier chapitre^^


Au boulot feignant! :diable:

Pic a écrit:Sinon j'ai commencé à écrire une nouvelle, qui, je crains, abordera certains thèmes que tu risques de traiter aussi dans ton histoire. J'espère que je me trompe, et qu'on ne se marchera pas trop dessus !


Ouuuuuh! Que de bonnes nouvelles en ce moment! Une histoire sérieuse de Minos vient de commencer et, maintenant, j'apprends que Pic va nous pondre une nouvelle sympathoche! :love:

A Minos:
Sinon, pour en revenir au sujet, je me suis demandé si tu plaçais ton histoire dans l'UE Legend ou Officiel? Ca a peu d'importance mais, par curiosité...

Et puis, je pense avoir deviné mais j'ai besoin d'en avoir le coeur net! :wink:
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Messagepar Minos » Ven 31 Mar 2017 - 13:20   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

UE Legend, bien sûr ! Le seul que je connaisse, et vu qu'à ce jour je trouve le canon nettement moins intéressant, ça ne risque pas de changer de sitôt.
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Messagepar Den » Ven 31 Mar 2017 - 13:27   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Merci pour la réponse, l'ami! :wink:

J'avais donc vu juste^^

Bon courage pour l'écriture du chapitre 1... et des autres aussi! :jap:
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Messagepar mat-vador » Ven 31 Mar 2017 - 21:12   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Minos a écrit:UE Legend, bien sûr ! Le seul que je connaisse, et vu qu'à ce jour je trouve le canon nettement moins intéressant, ça ne risque pas de changer de sitôt.


Dans mes bras :love: :love: :love: !

J'attends la suite avec impatience :sournois: !
Mat: Bonjour, je suis vapodoucheur et masseur de talons! / Dark Krayt: Vous êtes embauché!

Fics: Pius Dea, Jedi corellien, Les Origines de Jedi corellien
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Messagepar Zèd-3 Èt » Ven 31 Mar 2017 - 22:13   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Minos commence une nouvelle histoire, et Pic nous tease une nouvelle... Excellente fin de soirée après une journée de merde.
Vivement la suite !
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Messagepar Minos » Sam 01 Avr 2017 - 7:02   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

J'espère achever et poster mon premier chapitre ce soir :)
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Pic » Sam 01 Avr 2017 - 10:59   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

J'espère que ce n'est pas un poisson d'avril ! :?
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Messagepar Zèd-3 Èt » Sam 01 Avr 2017 - 11:52   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

Si, c'en est sûrement un. Deux chapitres en quatre jours, c'est beaucoup trop pour lui, c'est pas crédible.
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Messagepar Minos » Sam 01 Avr 2017 - 20:55   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [novella / prologue]

J'ai passé l'âge des poissons d'avril, na !

Et sinon je change le genre de l'histoire dans le titre. Parti comme je suis, ça ne va pas être de la novella mais du roman...


Chapitre 1 : Seul


Après la manifestation fatale, ses parents n’étaient pas rentrés à la maison. Ni ce jour-là, ni aucun autre. Plusieurs gymnases furent réquisitionnés par l’Empire afin d’exposer les corps des victimes. Ainsi, les familles pouvaient les réclamer. Pourtant, peu d’entre elles se déplacèrent : reconnaître avoir des liens avec des insurgés, pour ne pas dire des rebelles, était l’assurance d’être fiché, surveillé voire arrêté arbitrairement. Trop dangereux.
Tornèp, lui, les arpenta tous, de long, en large et en travers. Aucune trace des siens. D’un autre côté, l’artillerie lourde – pourtant légalement dévolue uniquement aux opérations militaires, mais personne ne revint jamais sur cette utilisation abusive – fut employée par les Stormtroopers chargés de réprimer les manifestants. Bien des cadavres étaient méconnaissables et leur identification difficile. D’autant que les autorités ne virent pas l’utilité de faire procéder à des analyses ADN pour des citoyens potentiellement traîtres.
Tornèp vit plus que son lot de mutilations, et serait toujours hanté par la suite par la question suivante : à quel moment avait-il fait face aux corps de ses parents, parmi les centaines devant lesquels il s’était arrêté dans les gymnases ? Las. Rien ne lui permit de les identifier.

Trois mois plus tard, l’adolescent fut expulsé de son logement, dont les factures restaient impayées depuis la disparition de ses parents. Il se lança dans des démarches administratives pour toucher l’argent des comptes de ses parents, mais il se heurta à un refus ferme de la part de la banque : tant qu’il n’y aurait aucune preuve de la mort de ses parents, pas question qu’il puisse toucher quoi que ce soit ou hériter.
Tout ce qu’avaient possédé ses parents fut vendu aux enchères, les comptes et les placements saisis, et le tout partagé entre les différents créanciers. Tornèp n’eut rien.
Le jour où les huissiers vinrent saisir tous leurs biens et poser des scellés sur la porte de l’appartement, Tornèp eut juste le temps d’attraper un sac à dos et d’y fourrer quelques affaires personnelles triées à la va-vite, sous l’œil scrutateur des huissiers, attentifs à ce qu’il ne prenne rien appartenant manifestement à ses parents.
Dans son sac, il empila pêle-mêle quelques-unes de ses billes iridescentes préférées – souvenirs importants de tournois homériques de son enfance –, Rogado – son doudou wookiee, fidèle compagnon de toute une vie –, quelques holophotos de sa famille, mais également quelques habits et sa carte bancaire aux retraits limitées, liée à son compte propre aux fonds faméliques.
Après avoir longtemps hésité, il emmena également ses trois consoles de jeux les plus récentes. Il n’y avait plus touché depuis la disparition de ses parents ; l’envie de jouer était morte avec eux. Par contre, peut-être pourrait-il les revendre d’une manière ou d’une autre afin de récupérer un peu d’argent.

Un dernier regard nostalgique sur l’appartement, son univers depuis sa naissance, puis il en franchit le seuil. Son enfance, agonisante depuis la disparition de ses parents trois mois plus tôt, mourut à ce moment.

Tornèp ne pleura pas. Il avait eu tout le temps de se faire à l’idée que ce jour allait inéluctablement arriver. Une nouvelle vie commençait pour lui, et il se pensait prêt à l’affronter.
Sans avoir aucune idée de ses futures activités, il savait néanmoins comment il allait vivre, quelle voie il comptait suivre : celle de ses parents. Professeurs d’histoire, ils avaient été dotés d’un sens aigu de la justice et en avaient imprégné leur fils. Il leur en voulait moins de les avoir abandonné qu’il était fier d’eux pour avoir suivi leurs convictions. Jusqu’à la mort. Ils avaient été un exemple pour lui. Lui aussi ne vivrait que pour la justice. Lui aussi suivrait la voie de la résistance pacifique à l’Empire afin de le transformer de l’intérieur.
Même s’ils ne s’étaient que très rarement étendus sur le sujet, car en parler était séditieux et donc dangereux, ils avaient mentionné à Tornèp l’existence des anciens Jedi, les gardiens de la paix galactique au temps de la République.
Tornèp partageait leurs valeurs : promouvoir la paix, aider autrui, œuvrer au bien-être général. Il serait Jedi. Il se murmurait que les Jedi avaient eu des pouvoirs, parfois incommensurables, grâce à une mystérieuse entité qu’ils appelaient la Force, une sorte de sens supplémentaire.
Tornèp ne croyait pas en la Force, il n’avait jamais été mystique. Les pseudo-pouvoirs des Jedi n’étaient sûrement que du folklore. C’était d’autant plus évident quand on songeait à leur disparition : s’ils avaient été si puissants que cela, comment avaient-ils pu être tous tués si facilement ?
N’en restait pas moins que leur philosophie résonnait particulièrement en Tornèp, bien décidé à la suivre, à la vivre.

Une fois dans la rue, Tornèp fut déboussolé. Le soir approchait à grand pas. Les niveaux intermédiaires dans lesquels il vivait bénéficiaient d’une couverture lumineuse toute relative, occultée par les innombrables griffe-ciels des alentours. La nuit ne serait pas avant deux bonnes heures, mais déjà les ombres s’allongeaient.
Il acheta un paquet de biscuits et une bouteille d’eau – mais pourquoi n’avait-il pas songé à se munir d’une gourde remplie avant de partir ? se morigéna-t-il – et en fit son dîner frugal tout en marchant dans les rues, à la recherche d’un abri pour la nuit.
Il aurait pu se trouver une chambre, simple cube d’un complexe hôtelier quelconque, sauf qu’au bout d’une semaine, il se serait retrouvé à sec. Autant s’habituer tout de suite à la vie dehors et garder des réserves financières.
Tornèp repéra plusieurs jardinets publics susceptibles de l’accueillir et jeta son dévolu sur l’un d’eux alors que le crépuscule le cédait à la nuit. Il s’installa tant bien que mal entre trois buissons et s’apprêta à passer la nuit la plus désagréable de sa vie. Pas la plus triste, non : celle-ci avait suivi le jour de la manifestation funeste qui avait vu les siens disparaître.
Ne se sentant pas spécialement en sécurité, Tornèp ne chercha pas à s’endormir. Il se contenta de rester assis et de regarder la rue à travers les branchages. Ici, sur Coruscant, l’activité grouillante des habitants ne s’arrêtait jamais, non plus que la circulation des speeders dans les couloirs aériens.
Ce qui l’étonna le plus était le bruit : incessant, entre les moteurs qui vrombissaient ponctués de nombreux coups de klaxons voire d’invectives entre les pilotes, sans parler du brouhaha permanent incarné par les conversations des passants. Même s’il l’avait voulu, il ne voyait pas du tout comment il aurait pu se reposer.
Il fronça les sourcils à l’idée qu’il n’avait pas anticipé ce type de problème. Il pressentit que ce ne serait pas la dernière fois. Mais au contraire la première d’une longue série… Tornèp se sentait seul. Tellement seul. Un paradoxe sur la planète la plus peuplée de l’univers.
Ses réflexions furent brutalement interrompues par une lumière crue braquée sur sa position. Aveuglé, il se protégea les yeux de la main, pensant que le flash lumineux, comme tant d’autres avant, allait s’éloigner de lui sous la forme de phares de speeders, mais cette fois-ci, il n’en fut rien.
Tornèp sut avoir été découvert. Il le sut d’autant plus quand il entendit deux voix s’élever, provenant de la lumière ou de ses alentours immédiats.
– Tu vois ça, Rand ? Voilà que ces sales rats des bas-fonds remontent, maintenant. Je vais lui faire passer l’envie de venir embêter son monde et le renvoyer vite fait bien fait dans le trou duquel il n’aurait jamais dû sortir.
– Bon sang, Kelden, qu’est-ce que tu fiches ? Lâche cette matraque, on n’est pas des sauvages.
– Non, t’as raison. Le sauvage, il est en face de nous.
– Il suffit, je te dis. Tu n’en sais rien.
Cet homme, à coup sûr le plus raisonnable des deux, apostropha Tornèp :
– Sors de ces buissons, toi. Lentement, les mains en l’air. Ne tente rien d’idiot, ce serait une très mauvaise idée : nous sommes des Forces de Sécurité du Centre Impérial.
Allons bon. Ma première nuit dehors commence à peine et voilà déjà les ennuis.
Il obéit aux instructions de l’homme et se montra. Étrangement, il n’avait pas peur, se sentait même serein, prêt à affronter son destin, quel qu’il soit. Par contre, il ne voyait pas les deux hommes, toujours aveuglé par le projecteur qu’il devina monté sur leur speeder de patrouille.
– Il ne ressemble pas à une créature des bas-fonds, commenta Raisonnable.
– Peu importe, répondit Acerbe. Ces sales races sont pourries à l’intérieur, de toute manière.
– Qui es-tu et qu’est-ce que tu fais là, gamin ? demanda Raisonnable. Si tu as fugué, ce n’est pas une bonne idée de traîner la nuit sur le Centre Impérial.
– Je ne suis pas fugueur, monsieur, répondit Tornèp. Je suis… seul, je n’ai plus rien ni personne.
– Vagabondage, hein ? Ton compte est bon ! se réjouit Acerbe. Allez, Rand, on le tabasse un peu pour s’échauffer et on le jette au trou ?
– Tais-toi, stupide animal ! Nous ne sommes pas des barbares, que diable !
L’autre marmonna une réponse indistincte et le dénommé Rand reprit :
– Tu ne peux pas rester là, gamin. Ni dans ce petit parc ni dans aucun autre de ce niveau du Centre Impérial. Les patrouilles de la Sécurité sont trop nombreuses, tu y seras débusqué à coup sûr.
– Merci, monsieur, fit Tornèp, soulagé de la sympathie qu’il sentait chez l’homme. Je ramasse mes affaires et je m’en vais, alors.
– Si tu veux dormir dans la rue, et j’espère de tout cœur pour toi que tu as une autre solution, tu ne pourras pas le faire à ce niveau. Encore moins à aucun autre au-dessus. Les citoyens les plus aisés vivent dans les niveaux supérieurs, la sécurité y est impitoyable.
– Dans ce cas, je vais descendre, répondit Tornèp en haussant les épaules, résigné et décidé à ne pas faire d’ennuis.
– Bon débarras ! aboya Kelden.
– C’est une mauvaise idée, enchaîna Rand comme si son coéquipier n’avait rien dit. Il te faudrait descendre d’une cinquantaine de niveaux avant de ne plus être confronté à des patrouilles des FSCI. Sauf que là-bas, ce sont les bas-fonds. Un monde sans foi ni loi, gangrené par les crimes, les gangs, les maladies, que sais-je encore ! Il ne sort jamais rien de bon des bas-fonds, sache-le. Si tu t’y rends, tu perdras ton humanité… si tant est que tu parviennes à y survivre.
Au fur et à mesure que Rand décrivait les niveaux inférieurs, Tornèp sentit son intérêt s’éveiller. Un monde sans foi ni loi ? C’était exactement ce qu’il recherchait ! Quel meilleur endroit où se rendre pour lui, si désireux d’incarner la justice et d’aider autrui ?
– Je suis prêt à tenter ma chance, répondit-il, déterminé.
– Mais… commença Rand.
Il hésita face à la lueur farouche dans les yeux de Tornèp, referma la bouche, soupira et conclut :
– Comme tu voudras, mon garçon. Si tu changes d’avis, n’hésite pas à franchir les portes d’un centre social. Là-bas, tu trouveras des gens pour t’aider à te sortir de la rue.
– Je n’ai besoin de personne, affirma Tornèp.
– Dans ce cas, bonne chance, mon garçon. Tu risques d’en avoir besoin.
– Merci, monsieur. Et merci pour les conseils.
– Bon, on se casse, Rand ? Parce si vous continuez comme ça avec vos conneries, vous allez bientôt vous faire des bisous !
– On s’en va, monsieur le butor Kelden, on s’en va.

Le projecteur s’éteignit mais le temps que Tornèp récupère une vision normale, le speeder de police avait disparu. Il était étrange de se dire qu’il ne connaîtrait jamais le visage du premier homme à l’avoir aidé dans sa nouvelle vie.
Bon, trouver un ascenseur menant vers le bas, maintenant. Tornèp sourit. À nous deux, bas-fonds !
Jamais il ne lui vint à l’esprit qu’il n’était qu’un grain de poussière prêt à être broyé par le monde le plus brutal qui soit. Une leçon qu’il allait vite apprendre…
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Pic » Sam 01 Avr 2017 - 21:56   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Bon, dis-le tout de suite, ton objectif est de nous miner le moral en plein week-end ? Eh bien tu as réussi. Ton chapitre sonne juste, et on sent bien que ce n'est que le premier acte d'une longue descente aux Enfers. :(
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Messagepar Minos » Sam 01 Avr 2017 - 22:05   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Mouhahahaha ! :diable:

Perdu, ce ne sera pas une longue descente en enfer. Juste quelques désillusions avant la découverte d'une nouvelle voie... :cute:

Et puis j'avais prévenu que l'histoire serait sérieuse^^
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Messagepar Zèd-3 Èt » Dim 02 Avr 2017 - 10:09   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Tel'Ay était une histoire sérieuse, et c'était pas aussi déprimant...
Excellent premier chapitre, en tout cas !
Quand un ouvrier a travaillé dix-huit heures, quand un peuple a travaillé dix-huit siècles et qu'ils ont, l'un et l'autre, reçu leur paiement, allez donc essayer d'arracher à cet ouvrier son salaire et à ce peuple sa République !
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Messagepar Minos » Dim 02 Avr 2017 - 10:16   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Merci Zèd^^

Le prochain chapitre avance bien aussi, me reste juste le souci de faire la jonction avec le deuxième héros.

J'ai édité le titre : parti comme je suis, cette histoire ne sera pas une novella mais un roman.

Et pour ce qui est du rythme de parution, je pense qu'un chapitre par semaine ça devrait pas être trop mal. Suite samedi, donc.
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Messagepar Zèd-3 Èt » Dim 02 Avr 2017 - 10:20   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

À voir si tu arrives à tenir... :diable:
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Messagepar Minos » Dim 02 Avr 2017 - 10:24   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

C'est pas faux :paf:
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Messagepar Den » Dim 02 Avr 2017 - 11:19   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Ho ho ho! C'est Noël en avance! On a droit à un chapitre de la nouvelle fic de Minos!

Petit papa Minooooos! :paf:

Bon, place à mon avis sur l'histoire!

Hum... On peut dire que Tornèp est bien dans le caca! Tiens, c'est marrant, il a un doudou Wookiee. J'aurai plutôt imaginé un doudou Ewok, moi^^ Blague à part, c'est bien déprimant comme j'aime! Par contre, j'ai du mal à imaginer le terme console sans le "holo" devant, personnellement. Mais ce n'est qu'une préférence personnelle.

J'ai bien aimé le passage sur les légendes des Jedi, le fait que Tornèp ne croit pas en la Force, qu'il pense que ça n'était que du folklore, etc. Ca colle bien avec ce qui est dit dans l'épisode IV et donne un peu plus d'épaisseur au jeune garçon. Tornèp est un brave, en tout cas. On s'attache facilement à lui. Encore plus que lors du prologue.

J'ai aussi beaucoup aimé la rencontre entre Tornèp et Rand et Kelden. A cet instant, je me suis rendu compte que les dialogues étaient vraiment très réussi également. Un vrai régal. Ca sonne juste à mes oreilles. Rien à redire. Au fait, quand tu parles de créatures des bas-fonds, tu veux parler des Cthons?

Bref, c'est de la bonne Fan-fic avec tout ce qu'il faut à l'intérieur. J'ai très envie de découvrir la suite. Je sens que ça va être original, c'est mon petit doigt qui me l'a dit! :sournois:

Bonne continuation, mon bon Minos!

Au fait, on est reparti pour 100 chapitres? :paf:
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Messagepar Minos » Dim 02 Avr 2017 - 12:00   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Den a écrit:Tiens, c'est marrant, il a un doudou Wookiee. J'aurai plutôt imaginé un doudou Ewok, moi^^

Je ne suis pas sûr que les Ewoks soient connus à cette époque. Si l'Empire s'installe là-bas quelques années plus tard, c'est que ce monde est très discret, très en dehors de tout. Prendrait-il le risque d'aller sur une planète connue, même par une simple mention ? J'ai des doutes, donc je me dis que la découverte d'Endor date d'après la destruction de la première Death Star, lorsqu'il a fallu sélectionner un nouveau site pour développer ce projet secret.

Den a écrit:Au fait, quand tu parles de créatures des bas-fonds, tu veux parler des Cthons?

Pas spécialement, je reste très général sur les bas-fonds, juste histoire de restituer une ambiance. L'histoire ne va pas s'y passer très longtemps.

Den a écrit:Bref, c'est de la bonne Fan-fic avec tout ce qu'il faut à l'intérieur. J'ai très envie de découvrir la suite. Je sens que ça va être original, c'est mon petit doigt qui me l'a dit! :sournois:

Bonne continuation, mon bon Minos!

Merci mon ami ! :jap:

Den a écrit:Au fait, on est reparti pour 100 chapitres? :paf:

Sûrement pas, j'ai déjà donné ! Aucune idée de l'ampleur que va prendre l'histoire, par contre, et donc encore moins du nombre de chapitres. Je verrai ça quand (ou plutôt "si") j'aurai un plan !
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Messagepar Den » Dim 02 Avr 2017 - 12:42   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Minos a écrit:Je ne suis pas sûr que les Ewoks soient connus à cette époque. Si l'Empire s'installe là-bas quelques années plus tard, c'est que ce monde est très discret, très en dehors de tout. Prendrait-il le risque d'aller sur une planète connue, même par une simple mention ? J'ai des doutes, donc je me dis que la découverte d'Endor date d'après la destruction de la première Death Star, lorsqu'il a fallu sélectionner un nouveau site pour développer ce projet secret.
Ah? J'avoue, je n'y avais pas pensé. :oops: Mais ton interprétation est plausible; elle est juste à mon avis. Désolé, j'ai sorti une grosse bêtise! :lol:

Minos a écrit:Pas spécialement, je reste très général sur les bas-fonds, juste histoire de restituer une ambiance. L'histoire ne va pas s'y passer très longtemps.
Ah oui. D'accord.

Minos a écrit:Sûrement pas, j'ai déjà donné ! Aucune idée de l'ampleur que va prendre l'histoire, par contre, et donc encore moins du nombre de chapitres. Je verrai ça quand (ou plutôt "si") j'aurai un plan !
En tout cas, bon courage, l'ami! :)

Minos a écrit:Merci mon ami !
Mais de rien! C'est mérité! :)
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Messagepar Minos » Dim 09 Avr 2017 - 10:19   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman / chapitre1]

Chapitre 2 : Les bas-fonds


Cela faisait déjà un mois que Tornèp vivait, ou plutôt survivait, dans les bas-fonds du Centre Impérial. Il avait très vite reconnu la justesse des paroles du policier Rand. Les bas-fonds étaient un cloaque, une zone de non-droit.
Si quelqu’un tombait, personne ne se proposait pour le relever. Au contraire, c’était l’occasion d’essayer de le dépouiller, voire de le tuer, que ce soit pour lui voler ses chaussures un peu moins usées que celles de l’agresseur… ou pour en faire son repas.
Engoncé dans l’armure de ses certitudes, Tornèp proposa son aide aux premiers nécessiteux croisés. Il se heurta au mur de l’indifférence, de la peur, et contre toute rationalité, fut parfois agressé, verbalement ou physiquement, pour une parole réconfortante ou un simple regard. Les habitants des bas-fonds n’avaient pas besoin de lui. Au contraire, il les dérangeait, il était une anomalie dans ce milieu impitoyable.
Au fil du temps, sa détermination menaça de s’étioler. Les émotions négatives, gardées sous l’éteignoir de sa volonté depuis qu’il vivait seul, menaçaient désormais de le submerger. Mais il refusait d’y céder. Garder toujours son calme, son pacifisme, afficher un optimisme de bon aloi qui virait peu à peu à la façade masquant une coquille vide, devenait chaque jour un peu plus difficile.
Il n’était pas fait pour survivre dans ce nouveau monde. Il y finirait écrasé. Le savait. Et se voilait la face pour retarder ce moment au maximum. Il s’était choisi une voie sans issue. Mais renoncer serait mourir. Mentalement comme physiquement. En tournant le dos à ses convictions, il pourrait sans doute s’en sortir. Au prix de son âme. Au prix de la trahison des idéaux de ses parents.

Tout au long de l’éternité que fut ce mois, il parvint à survivre. Survivre aux maladies, même s’il cohabitait désormais avec des puces et qu’une vilaine toux refusait de le quitter depuis trois semaines. Survivre à la faim dévorante qui le tenaillait en permanence, en mangeant ce qui lui tombait sous la main, y compris certaines moisissures poussant sur les murs et qui semblaient comestibles : en tout cas, d’autres que lui s’en sustentaient et tout comme lui, ils étaient toujours debout. Survivre à la pauvreté et à la misère extrême : lors de sa première agression, il s’était fait voler son sac à dos. Il courut beaucoup, pour échapper pêle-mêle aux gangs, aux esclavagistes et aux vendeurs d’organes du marché noir.
Il n’avait vraiment plus rien d’autre que ses convictions à opposer à la violence du monde. C’est à ce moment que le vent du changement se leva, d’abord simple brise. Irait-elle jusqu’à devenir un ouragan ?

*
**


Ce jour-là, après une énième mauvaise nuit passée dans un trou au milieu de gravats, Tornèp marchait dans une rue chichement éclairée, au creux de la relative sécurité offerte par une foule bigarrée de créatures toutes plus étranges les unes que les autres.
Épuisé, dormant presque debout, il errait sans but, l’esprit au bord de la rupture. C’est alors qu’un frisson, une décharge électrique traversa son corps. Il se sentit vivant comme jamais, en pleine forme, comme s’il venait tout juste d’émerger d’une longue léthargie. Et se rendit compte que quelqu’un tirait sur sa tunique en haillons et l’invectivait.
– Jedi ! Jedi ! Jediiiii !
La créature pitoyable appartenait à une espèce indéfinissable. Peut-être même était-elle humaine. Mais les ravages du temps et des épreuves, le visage couturé de cicatrices sur lequel ne brillait plus qu’un œil, le corps noueux et aux angles étranges, comme s’il avait été cassé de partout plusieurs fois et qu’il ne s’en était jamais vraiment remis, tout cela soulignait la déchéance de l’être.
Tornèp lui dit gentiment :
– Lâchez-moi, mon ami. Je…
– Jediiiiii !
– Il n’y a pas de Jedi ici, vous savez. Ils ont disparu.
Pourquoi l’être l’interpelait-il ainsi ? Avait-il perçu la volonté de Tornèp d’être un défenseur de la paix, un Jedi dans l’âme ?
– Il suffit. Laissez-moi.
Quelle farce. Les Jedi se sont éteints il y a longtemps, leurs convictions ont disparu avec eux. Et j’étais un imbécile qui ne savait rien quand j’ai voulu m’approprier leurs idéaux.
L’autre ne voulait pas en démordre et tira derechef sur la tunique de Tornèp. Autour d’eux, les passants faisaient un écart, parfois en leur jetant un regard noir. Le jeune humain les comprenait : la simple mention du terme « Jedi » était considéré comme séditieux. Ce nom ne pouvait apporter que des ennuis.
Très troublé, Tornèp enjoignit en vain la créature à le lâcher. Que lui arrivait-il donc ? Il lui semblait mieux voir, mieux entendre, percevoir son environnement d’une manière plus claire. Même la créature informe lui semblait familière, alors qu’il savait ne pas la connaître ni ne l’avoir jamais vue auparavant.
– Jed…
– C’est quoi, ce bordel ? Il est où, le crétin braillard ? hurla une voix au bout de la rue.
Tornèp sut avoir affaire à un gang avant même d’avoir levé la tête.
– Trouvez-le et dégommez-le, les gars ! L’Empire a des yeux et des oreilles partout. Pas question de voir des Stormtroopers ou pire, un Inquisiteur débarquer pour faire un carton parce qu’un débile suicidaire a prononcé un nom interdit !
Simultanément, deux événements survinrent : la créature disparut, avalée par la foule sans que Tornèp ait pu saisir ce moment. Et ses sens revinrent à la normale, ce qui paradoxalement lui fit se sentir diminué. Il voyait à nouveau moins bien, entendait moins bien également, la fatigue revint l’envahir. C’était très déstabilisant. Comme si on lui mettait la tête sous l’eau.
Comprenant qu’il ne retrouverait pas la créature, il se fondit à son tour parmi les passants.

Il marcha longtemps et son cœur, qui s’était emballé, reprit un rythme normal. Perplexe, il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Il avait entendu parler des effets des drogues, même s’il n’en avait jamais pris de sa vie : avait-il inhalé une substance par accident, qui avait altéré son jugement et ses perceptions ? Il sut que cette expérience le hanterait longtemps, tout en étant persuadé de ne jamais obtenir de réponse.
Les paroles du membre de gang l’avaient suffisamment inquiété pour le décider à rallier un autre quartier. Il ne l’avait jamais vécu mais avait entendu parler des rafles des autorités impériales dès que le mot Jedi était prononcé. Nul ne savait comment l’information remontait là-haut, mais elle remontait toujours. Des enquêteurs spéciaux seraient bientôt là. Pas question de prendre le risque de s’y trouver exposé.

*
**


Quel que ce soit le quartier des niveaux inférieurs dans lequel il mettrait les pieds, Tornèp savait que la problématique serait partout la même : survivre. Survivre tout court, et survivre aux autres. Le lieu où il se retrouva, trois étages sous le précédent, ne fit pas exception à la règle.
Pour survivre, il fallait passer inaperçu, or Tornèp fut très vite repéré par des membres du gang local. Il supposa qu’il était entré sur leur territoire en franchissant une sorte de frontière invisible mais surveillée par eux, et se retrouva vite à devoir courir pour sa vie, le gang sur les talons.
Il y avait moins de monde dans ces ruelles que dans celles d’où il venait. C’était un avantage pour fuir, il y avait moins de risque de percuter quelqu’un et de se retrouver à terre, à la merci de ses poursuivants. Revers de la médaille : se fondre parmi les gens était plus difficile. Peut-être même impossible, comme Tornèp ne tarda pas à le penser alors qu’il ne trouvait pas d’échappatoire et que son souffle se fit court.
Il était en très mauvaise condition physique et risquait de le payer très cher. Pourtant, il repoussait le sentiment de désespoir qui cognait aux portes de son esprit. Il ne renoncerait pas. Jusqu’à son dernier souffle. Jusqu’à son ultime soupir.

Quand il manqua de trébucher alors qu’aucun obstacle n’entravait son chemin, il comprit que la fin était proche. L’épuisement allait le submerger d’une seconde à l’autre.
C’est alors qu’il enregistra la présence de l’échelle courant le long d’un bâtiment voisin. Elle n’allait pas jusqu’au sol, ne démarrait qu’entre le premier et le deuxième étage pour se perdre dans les hauteurs.
Sa première pensée fut de voir un espoir en cette échelle. Sa deuxième pensée, plus rationnelle mais plus sombre, lui affirma que c'était trop haut. Beaucoup trop haut. Quatre mètres ? Cinq ? C’était peut-être jouable ? Non ! Mais dans ce cas, quelle autre option lui restait-il ?
Aucune. Mais c’était trop haut…
Tornèp affermit sa volonté : il faut que ça marche ! Il le faut !
Il accéléra, les yeux rivés sur l’échelle, puis il bondit…

Trois choses se passèrent. Comme lors de sa rencontre avec l’être en haillons qui l’avait apostrophé, son esprit parut s’éveiller, atteindre des strates supérieures. Alors qu’il ne visait que le dernier barreau de l’échelle, il se retrouva projeté au troisième étage, soit un saut de plusieurs mètres. Tellement surpris par cette impossible performance, il faillit ne pas réussir à s’accrocher.

Le temps qu’il retrouve ses esprits, ses sens étaient revenus à la normale. De la rue en contrebas montaient les cris d’incrédulité et de frustration de ses poursuivants. Il s’engouffra dans le bâtiment par la première ouverture venue, courut dans le dédale de couloirs, ignorant les rares personnes croisées – un état d’esprit réciproque – et se roula en boule dans un coin sombre.

Il put enfin reprendre son souffle et le contrôle de ses pensées. Que venait-il de se passer ? Un tel saut était impossible pour un humain, impossible ! Mais… cette sensation de voir son esprit s’ouvrir, tel l’aveugle recouvrant la vue un jour… Cela avait été grisant. Le sentiment que tout était possible !
Tout a démarré avec l’homme aux guenilles, quand il m’a attrapé et prononcé le nom de « Jedi ». Est-ce que par hasard… ? Se pouvait-il que la Force existe et qu’il en ait fait l’expérience ?
Ça semblait tellement impossible ! Pourtant, son saut l’était tout autant, et il l’avait accompli. Tornèp dut se rendre à l’évidence : oui, la Force existait réellement et n’était pas le fruit de l’imagination de quelques mystiques religieux, comme il l’avait toujours cru jusque-là. Il comprit également que c’était l’être en haillons qui lui avait transmis la Force : il l’avait touché et depuis lors, à deux occasions, il avait pu la percevoir et même, la deuxième fois, s’en servir, même s’il ne l’avait pas souhaité consciemment.

La Force se transmet d’un individu à l’autre. C’était donc ça, le secret ! L’Empire a effacé toutes les traces des anciens Jedi et de leurs supposés pouvoirs, mais je viens de faire une redécouverte majeure !

Tornèp sourit. Il s’était voulu Jedi dans l’âme, souhaitant promouvoir les valeurs de la paix, et voilà qu’apparaissaient en lui les pouvoirs des anciens Jedi. L’univers dans lequel il évoluait venait de basculer.
Modifié en dernier par Minos le Dim 09 Avr 2017 - 19:49, modifié 1 fois.
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Messagepar Zèd-3 Èt » Dim 09 Avr 2017 - 17:56   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

Deuxième chapitre ! Yeah ! 8)
Très intéressant, j'ai trouvé. Les bas-fonds sont très bien dépeints, très réalistes. Vivement la suite !
Quand un ouvrier a travaillé dix-huit heures, quand un peuple a travaillé dix-huit siècles et qu'ils ont, l'un et l'autre, reçu leur paiement, allez donc essayer d'arracher à cet ouvrier son salaire et à ce peuple sa République !
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Messagepar mat-vador » Dim 09 Avr 2017 - 19:42   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

sympa vraiment cette story pour l'instant :) ! Le style me convient, simple concis et fluide :sournois: .
Mat: Bonjour, je suis vapodoucheur et masseur de talons! / Dark Krayt: Vous êtes embauché!

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Messagepar Minos » Dim 09 Avr 2017 - 19:50   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

Merci les gars !

Maintenant, il va me falloir cogiter à mon chapitre suivant, qui va voir notre héros quitter Coruscant pour découvrir son maître. Reste à savoir comment je vais boutiquer le truc...
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Messagepar Pic » Dim 09 Avr 2017 - 21:30   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

Bravo, tu tiens le rythme !
Et c'est toujours aussi sympa. Tornèp est un personnage très attachant :ange:
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Messagepar Den » Dim 16 Avr 2017 - 14:41   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

Voilà! Chapitre 2 lu et apprécié!

Alors, ton style est de plus en plus abouti. C'est un vrai régale de te lire! Je te suis depuis des années maintenant et je pense que tu as fait des progrès remarquables à force de travail. C'est fluide, plaisant à lire, les dialogues sonnent justes, vraiment, c'est un régal.

Dans la première partie de ce chapitre, tu nous contes rapidement le mois passé dans la rue par Tornèp avec brio! On a vraiment l'impression de s'être trouvé à ses côtés lors de cette terrible épreuve. Par contre, même le terme "puce" me gêne un peu, ça fait trop "terrien". Peut-être aurais-tu pû rajouter un autre terme à côté comme "Puces des Bas-fonds" ou un truc du genre. Mais c'est avant tout ton histoire et ne te sens pas obligé de modifié quoi que ce soit. C'est juste un ressenti personnel. ;)

La rencontre avec l'étrange créature pleine de cicatrice m'a énormément plue. Je ne m'y attendais pas, d'une part. D'autre part, je l'ai trouvé fort bien tournée. Une fois de plus, je souligne les dialogues réalistes. On se retrouve totalement désarmé face à ce type un peu fou qui voit en Tornèp un Jedi.

Pour la troisième partie, j'ai souri devant la naïveté de Tornèp qui pense que le type en haillons lui a transmis la Force par simple toucher. Ca correspond bien au personnage. Sur ce point aussi, tu es cohérent! Ca devient agaçant tout ce talent, Minos! :evil: Blague à part, c'est encore une réussite! Tu m'as totalement plongé dans la misérable vie de Tornèp. J'ai hâte de découvrir comment il va rencontrer son destin!

Bref, encore une fic que je vais suivre avec avidité!

Merci Minos! :D
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Messagepar Minos » Dim 16 Avr 2017 - 19:34   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre2]

Merci Den !

Rien à ajouter à ton comm, vu que tu es repassé en mode "groupie" qui refusera toujours de voir le moindre défaut dans un texte. Bisouilles l'ami ! :D

Chapitre 3 : Le départ


Tornèp fit profil bas les jours suivants. Pas question d’attirer l’attention, d’aucune manière que ce soit. Il survécut tant bien que mal en mangeant certaines moisissures poussant le long des bâtiments décrépits, et récupérant de l’eau là où il le pouvait. Il avait vite appris que les filets d’eau se jetant directement dans les rues nauséabondes étaient pollués au possible ; pour boire, mieux valait lécher directement les murs. La pluie n’atteignait ces profondeurs que de cette façon ou presque.
La dernière méthode, la moins dangereuse pour la santé, consistait tout bonnement à acheter de l’eau emballée, mais à prix d’or, et seulement au marché noir, le seul qui existât à ces niveaux.
Tornèp n’en avait pas les moyens, aussi survécut-il comme il put, tout en voyant sa santé se détériorer peu à peu. Une méchante toux ne le quittait plus, son corps n’était plus que plaques d’allergies diverses et variées. Il se sentait affaibli, manquait de plus en plus de ressort. Pour couronner le tout, il ne tarda pas à se sentir fiévreux.
Tout cela ne peut que mal finir…
Les pouvoirs Jedi qu’il avait cru posséder ne s’étaient plus manifestés depuis la poursuite, et son esprit enfiévré en venait à douter de leur réalité.
Car il avait essayé de les retrouver, de les redéclencher. En vain. Ni la concentration, ni les invocations, ni les prières n’y avaient rien fait. La Force s’était fermée à lui.
C’était plus que frustrant. Désespérant. Les idées noires, le sentiment de suivre une voie sans issue se frayaient insidieusement un chemin dans l’esprit de Tornèp. Peu à peu, le garçon toujours posé et positif, celui qui voulait aider les autres, celui qui voulait suivre la voie des mythiques Jedi, s’estompait. Au profit d’un nouvel être à l’esprit chaque jour un peu plus vide, sans force, qu’une hébétude générale menaçait.
Un soir, alors que son esprit embrumé dérivait sur une mer de fièvre, il eut le sursaut de celui qui se réveille brusquement, et se rendit compte qu’à ce rythme, bientôt il ne vivrait plus. Il serait. Rien de plus, rien de moins. Sans but, sans projet. Seul. Jusqu’à la mort. Partie pour être rapide, à ce rythme.
L’inquiétude le rongea de longues heures, jusqu’à ce qu’il bascule dans un sommeil trouble. Puis vint le rêve.

Tornèp marchait. Serein, en paix avec lui-même comme avec l’univers. La Force coulait en lui. Ou plutôt non : il avançait au travers de la Force, présente partout. En lui, en les gens qu’il croisait dans cette rue d’un monde qu’il ne connaissait pas. Il devinait leurs états d’esprits respectifs. Était capable de prédire leurs gestes, leurs paroles, leurs changements de direction un instant avant qu’ils ne se produisent. Tout était à sa place : l’univers était en phase avec la Force. À moins que ce ne soit l’inverse ? Peu importait, au fond : ce type de considération semblait incongru, déplacé.
La foule, cosmopolite, respirait l’insécurité, le vol, l’arnaque, la sournoiserie. Ici, tout était faux-semblants. Mais cela ne dérangeait personne, car chacun en avait conscience. Cette atmosphère représentait leur vie quotidienne, leur routine.
Tornèp s’arrêta et observa l’architecture locale : une sorte de mini Centre Impérial, avec ses bâtiments effilés qui tutoyaient les cieux. La différence tenait en l’atmosphère, non pas purifiée en permanence par des systèmes d’épuration sophistiqués, comme dans la capitale de l’Empire, mais en proie à une pollution galopante, comme en témoignait la légère brume jaunâtre et omniprésente qui enveloppant et opacifiait les lieux.
Dans le ciel, une grande planète aux tons dominants bleus, verts et blancs.
Tornèp avait toujours été un bon élève, notamment en géographie galactique. Mais la galaxie était tellement vaste… Il égrena mentalement un certain nombre de systèmes planétaires pouvant correspondre à ses observations, mais deux nouveaux éléments achevèrent de lui donner la réponse quant à l’identité de cette planète.
Les panneaux indicateurs holographiques qui l’entouraient étaient rédigés en huttese, langue que, par un mystère sur lequel il ne s’attarda pas tellement la question lui parut soudain triviale, sans importance, il ne maîtrisait pourtant pas, même par bribes. Et plusieurs Hutts traversèrent la foule, arrogants, pétris de leur propre importance, véhiculés par des speeders personnalisés qui fonçaient sans se préoccuper des piétons. Ceux-ci s’écartaient prestement… sauf les plus lents, dont certains tombaient pour ne plus se relever. Nulle révolte dans l’attitude des piétons, uniquement du soulagement d’avoir survécu à ces rencontres impromptues.
Il n’y avait aucun doute à avoir : il se trouvait sur Nar Shaddaa. Et la grosse planète autour de laquelle le satellite tournait était Nal Hutta, capitale de l’empire criminel Hutt.
Quand Tornèp focalisa la Force sur l’une de ces créatures toutes-puissantes en ces lieux, il ne sentit rien, à sa grande surprise. Comme si les Hutts étaient hermétiques à la Force. À moins que ce ne soit elle qui ne voulait rien avoir à faire avec ces viles créatures ? Non, impossible, cette dernière hypothèse. La Force était partout, en tout le monde, en tout… tout court.
Il fit volte-face, l’attention attirée par… par quoi ? Il ne le savait, mais il y avait quelque chose qui l’appelait, non loin… pas dans cette grande rue passante, non… dans la ruelle à droite, là… Il s’avança… Aucune inquiétude en lui, alors que beaucoup auraient pris peur à l’idée de mettre les pieds dans une telle ruelle, obscure, propice à mille embuscades.
Il s’arrêta devant… comment définir cette chose au pied d’un mur ? Un petit amas lumineux, pulsant comme s’il était vivant. Étrange… La lumière bougea, se redressa et devint une silhouette humanoïde. Impossible d’en distinguer d’autres détails. La lumière, personnification de la Force, comme le comprit Tornèp, englobait l’être de la tête aux pieds. Il ne se brûlait pas à cette douce lumière chaleureuse. Il l’appelait. Il l’attendait.

Tornèp se réveilla en sursaut, chassa les cafards et les rats qui avaient profité de son sommeil pour l’approcher d’un peu trop près, et bondit sur ses pieds.

Nar Shaddaa ! C’est… C’est là que je dois me rendre.

C’était une certitude. Le rêve n’avait pas semblé réel. Tornèp l’avait vécu. Même s’il aurait été bien en peine de l’expliquer.

*
**


L’espoir qui menaçait de s’éteindre se ralluma en Tornèp et ne devait plus le quitter. Il avait désormais un but : se rendre sur Nar Shaddaa. Cet appel de la Force elle-même ne pouvait pas être ignoré.
Son cœur se pinçait à l’idée de quitter le Centre Impérial, où il avait toujours vécu, où il avait grandi, couvé par l’amour de ses parents. Mais en ces lieux qu’il hantait désormais, dans les bas-fonds de la planète, il était en sursis. S’il ne réagissait pas, s’il ne prenait pas son destin en main, il y laisserait la vie, tôt ou tard. Et sans doute plus tôt que tard, telles que se présentaient les choses.
Vouloir mener une vie dédiée aux autres, les aider, suivre la voie de la compassion, de la gentillesse, du service, était une noble cause, que Tornèp était fermement décidé à suivre. Il ne dévierait pas de ses convictions.
Mais… force était de reconnaître que le lieu dans lequel il avait voulu mettre en pratique son credo n’était sans doute pas le plus adapté. Ou peut-être que si, vue la désespérance régnant dans les bas-fonds, sauf qu’il n’avait ni les moyens ni les armes pour se faire entendre. Il avait visé trop haut.
Tornèp était de plus en plus persuadé que le Jedi qu’il voulait être pourrait aider autrui. Lui manquait la formation, apprivoiser une Force qu’il ne parvenait pas à toucher de manière consciente, à sa grande frustration.

Son avenir passait par Nar Shaddaa. Restait une question essentielle : comment s’y rendre ? Pas d’une manière conventionnelle, c’était certain. Il n’avait pas les moyens financiers de s’y rendre. Il n’était même pas sûr qu’il existe une ligne de transport directe menant à l’espace des Hutts.
Après quelques heures de réflexion, un début de solution s’imposa en lui. Une solution très hasardeuse. À un point tel qu’il décida de la garder en ultime plan. Sauf qu’aucune autre idée ne lui vint. La mort dans l’âme, il mit son plan par défaut en branle, tout en ne cessant d’être taraudé par une question pernicieuse : et s’il commettait une erreur mortelle ?
Depuis les semaines qu’il vivait dans les bas-fonds, il avait échappé à bien des dangers, dont les plus importants étaient les descentes de gangs. Si certains se contentaient de faire régner la terreur et l’autorité sur les territoires qu’ils s’étaient arrogés, d’autres en revanche avaient plus d’ambitions et leurs ramifications s’étendaient bien au-delà du Centre Impérial.
Les conversations sous le manteau saisies au vol par Tornèp lui avaient appris que ces gangs étaient esclavagistes. Pratiquer des rafles dans les bas-fonds permettait d’obtenir de la main-d’œuvre gratuite, source de revenu substantiel pour les gangs. Personne n’allait signaler aux autorités – lesquelles, d’ailleurs ? Elles étaient inexistantes à ces niveaux du Centre Impérial – des disparitions dont tout un chacun se moquait, veillant juste à ne pas être le prochain sur la liste.
Il était bien connu que les gangs soudoyaient les douaniers planétaires impériaux pour faire quitter en toute quiétude leurs chargements. L’Empire fermait les yeux sur ces pratiques : au contraire, elles permettaient un ménage des bas-fonds à peu de frais. Tout le monde y gagnait.
Tornèp avait vite appris à identifier les différents gangs, ainsi que leurs domaines d’activité.

Le jour où la rumeur inquiète de l’arrivée de membres d’un gang esclavagiste au service des Hutts parvint aux oreilles de Tornèp, il déglutit nerveusement mais chercha à peine à se cacher. Pour être sûr d’être trouvé, mais pas d’une manière trop voyante qui aurait proclamé « Emmenez-moi avec vous ! ».
Son plan fonctionna. Les esclavagistes lui mirent sans mal la main dessus, et la résistance qu’il leur opposa ne fut que symbolique : il feignit être plus faible qu’il ne l’était en réalité. Tornèp s’attendait à prendre des coups pendant la manœuvre, mais il n’en fut rien. Il comprit qu’ils ne tenaient pas à abîmer la marchandise.
Il fut bientôt ligoté les mains dans le dos ainsi qu’aux chevilles, convoyé avec les autres prisonniers via camion-speeder jusqu’à un petit astroport local. De là, ils furent jetés sans cérémonie au sol d’une navette, qui décolla jusqu’à un transporteur de plus grande taille, en attente en orbite. Jusqu’au passage en hyperespace.

Tornèp était inquiet. Il était bien connu que le gang qui l’avait capturé était au service des Hutts. Et la rumeur disait que leurs prisonniers étaient emmenés jusqu’à Nar Shaddaa, où ils seraient revendus. Mais ces bruits de couloir reflétaient-ils réellement la réalité ? Ne s’était-il pas leurré ? Auto-convaincu ? Et si Tornèp se retrouvait sur un monde aux antipodes de Nar Shaddaa ?

Même si tout se passait bien, deux autres problèmes risquaient de vite se poser à Tornèp : trouver l’être dont émanait la Force. Dit autrement, trouver une personne sur toute une planète. Avec toutes les autorités de la planète à ses trousses, qui plus est, car son plan prévoyait une évasion à l’arrivée. Comment ? Il n’en avait aucune idée. Peut-être même se voilait-il la face sur le fait qu’il soit possible d’échapper aux esclavagistes. Peut-être même ne parviendrait-il pas à s’enfuir.
Ces gens avaient des décennies, peut-être des centaines d’années d’expérience derrière eux pour ce qui était de garder des prisonniers. Tornèp, lui, ne savait même pas ce qu’il allait faire pour jouer les filles de l’air. Pas le moindre commencement d’idée.

Plus le temps passait, moins Tornèp était sûr de lui. Il ne maîtrisait rien. Absolument rien. Il avait peut-être signé son arrêt de mort en se laissant capturer. Peut-être mis un terme au destin dont il rêvait…
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Messagepar Den » Lun 17 Avr 2017 - 8:50   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Minos a écrit:Merci Den !

Mais de rien voyons!^^

Minos a écrit:Rien à ajouter à ton comm, vu que tu es repassé en mode "groupie" qui refusera toujours de voir le moindre défaut dans un texte. Bisouilles l'ami !


Faut dire que je me sentais heureux hier. Du coup, j'ai peut-être été influencé par ma bonne humeur! :lol:
Nous verrons donc si je suis aussi enthousiaste pour le nouveau chapitre! :diable:

Bon... Passons à la suite.

Waho... Tornèp qui lèche les murs, ça me fait un drôle d'effet. :transpire: J'aime bien!^^
Je suis content qu'il ne maîtrise pas ses pouvoirs de Jedi. Certes, ça coule de source, mais j'avais un peu peur qu'il soit une sorte de super-Jedi qui contrôle ses pouvoirs rapidement. Me voilà rassuré. :jap:

Au fait, j'ai adoré le passage où Tornèp "voyage" à travers la Force. Par contre, je suis surpris d'apprendre que les Hutts sont hermétique à la Force. D'accord, ils ont un esprit puissant qui les empêches d'être influencés, mais là, j'ai plus l'impression qu'ils passent comme des Vongs... C'est peut-être moi qui interprète mal ton texte...

Par contre, c'est bien pensé, la façon dont le petit Tornèp décide de se rendre sur Nar Shaddaa. Bien trouvé!
Maintenant, il ne lui reste plus qu'à se rendre sur la dite planète! Pas facile.
Mais, Minos à pensé à tout! Les Gangs! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu insistais tant sur les gangs dans le chapitre précédant! Bien trouvé!

Sinon, c'était un excellent chapitre, comme toujours!

Den est en mode groupie!!! :lol:
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Messagepar Minos » Lun 17 Avr 2017 - 9:33   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Den a écrit:Je suis content qu'il ne maîtrise pas ses pouvoirs de Jedi. Certes, ça coule de source, mais j'avais un peu peur qu'il soit une sorte de super-Jedi qui contrôle ses pouvoirs rapidement. Me voilà rassuré. :jap:

Ça, ça n'arrivera jamais dans ce texte. Justement, j'en ai un peu ma claque des super Jedi, passons aux petits, aux anonymes, ceux qui en chient, ceux pour qui la connexion avec la Force n'a rien d'une évidence, ceux qui ne sauvent pas trois fois la galaxie avant le petit déjeuner :transpire:
Den a écrit:Par contre, je suis surpris d'apprendre que les Hutts sont hermétique à la Force. D'accord, ils ont un esprit puissant qui les empêches d'être influencés, mais là, j'ai plus l'impression qu'ils passent comme des Vongs... C'est peut-être moi qui interprète mal ton texte...

Ah. J'avoue ne pas avoir spécialement vérifié... J'ai extrapolé sur Jabba avec Luke, et peut-être tiré des conclusions hâtives.
Den a écrit:Mais, Minos à pensé à tout! Les Gangs! Je comprends mieux maintenant pourquoi tu insistais tant sur les gangs dans le chapitre précédant! Bien trouvé!

Même pas ! Comme d'hab, je laisse une grande place à l'improvisation, aussi n'ai-je décidé de son moyen de quitter Coruscant qu'au moment où j'ai commencé l'écriture du chapitre :wink:
Den a écrit:Sinon, c'était un excellent chapitre, comme toujours!

:jap:
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Messagepar Zèd-3 Èt » Lun 17 Avr 2017 - 9:45   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Excellent chapitre !
Pour les Hutts, je cite le Manuel du Jedi :
Le Manuel du Jedi a écrit:Les Hutts sont notoirement difficiles à influencer ou à démasquer via la Force.

On a même un commentaire de Luke :
Luke a écrit:Et moi qui croyais que c'était juste Jabba !
Quand un ouvrier a travaillé dix-huit heures, quand un peuple a travaillé dix-huit siècles et qu'ils ont, l'un et l'autre, reçu leur paiement, allez donc essayer d'arracher à cet ouvrier son salaire et à ce peuple sa République !
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Messagepar Minos » Lun 17 Avr 2017 - 9:53   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Ouf, ça me va vu que ça colle avec mon texte^^
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Den » Lun 17 Avr 2017 - 14:15   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Salut!

Minos a écrit:Ça, ça n'arrivera jamais dans ce texte. Justement, j'en ai un peu ma claque des super Jedi, passons aux petits, aux anonymes, ceux qui en chient, ceux pour qui la connexion avec la Force n'a rien d'une évidence, ceux qui ne sauvent pas trois fois la galaxie avant le petit déjeuner


voilà qui rend ton histoire encore plus intéressante à mes yeux.

Attention, je ne crache pas sur un bon Jedi mais j'avoue que, pour une histoire se passant à cette époque, c'est super cool d'avoir un Jedi qui n'est pas un virtuose.

Enfin, bref, me voilà rassuré! ;)

Minos a écrit:Ah. J'avoue ne pas avoir spécialement vérifié... J'ai extrapolé sur Jabba avec Luke, et peut-être tiré des conclusions hâtives.
Zèd-3 Èt a écrit:Pour les Hutts, je cite le Manuel du Jedi :
Le Manuel du Jedi a écrit:
Les Hutts sont notoirement difficiles à influencer ou à démasquer via la Force.

On a même un commentaire de Luke :
Luke a écrit:
Et moi qui croyais que c'était juste Jabba !


Ah? Ben, il serait temps que je relise mon manuel Jedi. :transpire:

Bon.. ben, j'ai dis une connerie alors! Autant pour moi, Minos. Fais comme si rien ne s'était passé! :transpire:

Au passage, merci à Zèd pour la correction. ;)

Minos a écrit:Même pas ! Comme d'hab, je laisse une grande place à l'improvisation, aussi n'ai-je décidé de son moyen de quitter Coruscant qu'au moment où j'ai commencé l'écriture du chapitre


:transpire: Ah? Dans ce cas, bravo à toi car c'était bien pensé! :)

Sur ce, bonne continuation, l'ami! :wink:
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Messagepar Zèd-3 Èt » Lun 17 Avr 2017 - 15:46   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre3]

Den a écrit:Au passage, merci à Zèd pour la correction. ;)

De rien :jap:
Quand un ouvrier a travaillé dix-huit heures, quand un peuple a travaillé dix-huit siècles et qu'ils ont, l'un et l'autre, reçu leur paiement, allez donc essayer d'arracher à cet ouvrier son salaire et à ce peuple sa République !
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Messagepar Minos » Dim 07 Mai 2017 - 22:41   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Introduisons un méchant pour l'histoire et voyons ce que ça donne...


Chapitre 4 : Vénir Edjan


Tout au long de cette interminable journée, la colère monta peu à peu en Vénir Edjan. Inquisiteur subalterne basé sur Coruscant, il avait en charge de recevoir quiconque prétendait avoir des informations sur tout ce qui touchait aux Jedi : leurs pouvoirs, leur philosophie, leurs armes… et surtout l’existence d’éventuels survivants de l’Ordre.
Le défilé à son bureau ne s’arrêtait jamais. Son travail était ô combien fastidieux : trier le grain de l’ivraie parmi les informations qui lui étaient rapportées, rédiger des rapports pour les nouvelles les plus intéressantes, les plus prometteuses, rapports transmis ensuite à ses supérieurs, les Inquisiteurs.
Certains jours, et celui-ci en était un, Vénir avait le sentiment de perdre son temps, d’être sous-employé. Aucun visiteur ne lui apporté la moindre information exploitable. Ce n’était pas la première fois, et il en prenait son parti la plupart du temps. Mais pas aujourd’hui.
Ses interlocuteurs avaient été plus que médiocres : flagorneurs inventant des histoires de toutes pièces pour se faire bien voir des autorités, délateurs cherchant à se débarrasser de rivaux, de voisins haïs en leur inventant un lien avec le défunt Ordre Jedi.
Cette mesquinerie généralisée avait assombri l’humeur de Vénir. La colère accumulée exploserait avant la fin de la journée, c’était certain : restait à savoir comment. Peut-être tuerait-il l’un des prochains visiteurs à relayer une rumeur insipide. Ce ne serait pas la première fois, et ces assassinats avaient du bon. Ils lui remettaient du baume au cœur et calmaient ses nerfs éprouvés. Ou peut-être irait-il trouver l’un de ses confrères pour un duel d’entraînement, excellent moyen de libérer sa colère tout en affinant sa relation au Côté Obscur de la Force.
Un Gran entra dans le bureau. Vénir plissa le nez. Cette espèce l’avait toujours dégoûté, avec ses trois yeux fureteurs. Il se demanda s’il n’allait pas le tuer tout de suite. Supprimer ce genre d’horreur sur pattes contribuait sans nul doute à améliorer la galaxie.
– Mes respects, monseigneur, fit timidement le Gran après avoir observé nerveusement les lieux.
L’être se dandina sur ses pieds, peu à l’aise, ce qui faillit arracher un sourire à Vénir. Sentir la peur des autres le réjouissait toujours, lui donnait le sentiment d’être un homme important.
D’un autre côté, Vénir avait agencé les lieux et modelé son attitude de manière à ce que les visiteurs soient toujours mal à l’aise : si lui était assis derrière son bureau, ses interlocuteurs n’avaient pas droit à un siège. Et il les gratifiait toujours d’un regard noir tout en restant mutique. Sans parler des murs du bureau, constellés de scènes de tortures diverses et variées.
Muet, les yeux rivés sur le Gran, expression sévère sur le visage, Vénir alourdit encore l’atmosphère en tambourinant d’impatience avec ses doigts sur le bureau.
Le non-humain détourna vite le regard des yeux jaunes de Vénir et le temps qu’il passerait avec Vénir, il ne retenterait pas cette expérience plus que désagréable.
Il comprit en revanche qu’il devait vite en venir au fait, à cause de l’impatience mal dissimulée de l’Inquisiteur comme de sa réputation sanguine.
Il sortit un comlink de sa poche, l’activa et annonça :
– C’était ce matin, dans les bas-fonds. J’ai croisé ce type…
L’hologramme bleuté d’un humanoïde claudiquant apparut, vêtu d’une capuche en haillons. Le capuchon sur sa tête empêchait de déterminer à quelle espèce il appartenait. Le mot qu’il répétait inlassablement à haute voix résonna dans la pièce : « Jedi ! Jedi ! Jediiii ! ».
– Je suis censé faire quoi ? demanda sèchement Vénir. Traquer cette… chose qui a visiblement sombré dans la folie ? C’est peut-être plutôt toi que je vais dépecer… vivant… pour t’apprendre à me faire perdre mon temps.
Le Gran déglutit nerveusement et trouva le courage de dire :
– Attendez, ce n’est pas tout. Regardez bien, c’est dans quelques secondes !
Vénir reporta son attention sur l’hologramme se frayant un chemin parmi une foule compacte, tout en répétant le mot « Jedi » comme une litanie. L’être trébucha et bouscula un Besalisk qui le dépassait de deux têtes. Mauvaise idée. Le non-humain beugla, serra ses quatre poings et en balança un sur l’être à la capuche, qui tomba assis sur ses fesses. Tandis que le Besalisk se ruait sur lui, bien décidé à en découdre, l’autre tendit les bras vers lui, paumes en avant. Alors qu’un bon mètre les séparait, le Besalisk fut stoppé net et fut projeté violemment en arrière sur d’autres gens, ce qui provoqua une nouvelle rixe.
L’être à la capuche en profita pour s’esquiver discrètement. Il disparut derrière un bâtiment aux murs lézardés et aux fenêtres ayant perdu depuis longtemps leurs vitrages.
– Alors, vous en dites quoi ? demanda le Gran. Cet hologramme ne mérite-il pas une récompense ?
Vénir Edjan se retint de justesse de bondir de son fauteuil pour égorger l’hideuse créature vénale qui lui faisait face, mais la raison l’emporta. Les meurtres d’indicateurs devaient rester marginaux afin de ne pas les rebuter à apporter leur collaboration spontanée.
Il ouvrit un tiroir du bureau et en sortit une poignée de crédits, qu’il jeta négligemment en direction du Gran.
– Hors de ma vue, ajouta-t-il avant de se lever et marcher jusqu’à la large baie vitrée dont bénéficiait son bureau. Il mit les mains dans son dos et réfléchit, tandis que le Gran s’empressait de ramasser de l’argent avant de disparaître.

Normalement, je devrais rédiger mon rapport, attendre qu’un supérieur le lise et décide ou non d’agir. Mais… c’est déjà ce que je fais tout le temps et qu’est-ce que ça m’a rapporté ? Rien. Je suis dans une voie de garage. Si je ne me bouge pas, je serai condamné à rester dans ce bureau jusqu’à mort.
Et si j’y allais en personne ?

Sa décision prise, un sourire étira ses lèvres. Enfin un peu d’action, et contre un adversaire maîtrisant la Force, qui plus est ! Ce pouvait être une occasion inespérée de prouver sa valeur, de démontrer qu’il valait mieux que cet insipide travail de bureaucrate auquel sa hiérarchie l’avait confiné.
Bien sûr, il risquait d’être réprimandé pour avoir outrepassé son rôle, mais une prise d’initiative pouvait également lui faire marquer des points auprès de ses supérieurs.

Il enfila sa cape, accrocha son sabre-laser à sa ceinture et sortit. En passant devant sa salle d’attente bondée, il grogna à l’attention de ses visiteurs :
– Allez polluer les autres bureaux, le mien est fermé.
Il prit son comlink et réquisitionna une escouade de Stormtroopers ainsi qu’un landspeeder de transport de troupe. L’équipe comme le véhicule l’attendaient déjà quand il émergea du quartier général de l’Inquisitorius.
Il salua à peine le sergent de l’escouade, lui tendit l’holofilm de l’utilisateur de la Force et annonça :
– Les bas-fonds. Conduisez-nous aux coordonnées indiquées par cet holo-enregistrement.
– À vos ordres, monseigneur.

*
**


Dès qu’il fut au-dessus de son objectif, dans les bas-fonds, le landspeeder ne s’embarrassa pas de fioritures quand il fallut atterrir malgré la foule. Une alarme fut déclenchée et il entama sa descente à la verticale. Il n’y eut pas de victime. Tout le monde s’écarta prestement.
La foule coléreuse resserra les rangs et convergea vers le landspeeder à son atterrissage, prête à en découdre. Vénir fut le premier à poser les pieds au sol, et les protestations se turent à sa vue. Les incursions d’Inquisiteurs dans les bas-fonds n’étaient pas monnaie courante, mais la rumeur de la violence de leurs apparitions s’était depuis longtemps propagée à ces niveaux de la ville-planète.
Les mécontents hésitèrent, certains détournèrent le regard et firent demi-tour. Jaugeant la foule encore nombreuse, Vénir posa ostensiblement la main sur la garde de son sabre-laser, son visage s’éclaira d’un sourire carnassier et ses yeux brillèrent d’impatience.
Ses vis-à-vis comprirent. Ils se cherchèrent un meneur, celui qui aurait le courage de briser le fragile équilibre, de lancer la révolte. Ils n’en trouvèrent pas. Ils se dispersèrent.
– Sergent, appela Vénir.
– Oui, monsieur ?
– Scannez le bâtiment. Voyons si nous pouvons débusquer notre pseudo Jedi.
– À vos ordres, monsieur, répondit le Stormtrooper en braquant son scan vers sa cible. Trente et une formes de vie, monsieur, réparties sur les quatre étages et les deux niveaux souterrains.
Vénir fut déçu. S’il voulait contrôler tout le monde de manière conventionnelle, il allait devoir diviser ses troupes : une équipe à l’intérieur, une autre pour garder la sortie. Ça allait prendre du temps, pour un résultat de toute manière non garanti. L’holo datait de quelques heures, rien ne certifiait que l’être s’y trouvait encore.
Vénir se résolut à utiliser la Force. Elle lui donnerait la certitude de la présence de sa cible. Revers de la médaille, l’autre ressentirait également cette intrusion.
– Guettez une réaction sur le scan, sergent, ordonna Vénir avant de déployer la Force vers le bâtiment.
– L’un des points sur le scan vient de bouger, monsieur.
– Au sous-sol ?
– Oui, monsieur.
– C’est lui. Je sens la Force en lui. On y va ! Et n’oubliez pas, je le veux vivant. Vous en répondez tous sur votre vie !
– Compris, monsieur.
Sabre-laser à la main, Vénir se rua dans le bâtiment décrépit et puant, repaire de squatteurs dont il était parfois difficile d’identifier l’espèce, ces pauvres hères semblant aussi délabrés que le bâtiment lui-même.
– Monsieur, notre cible est en mouvement.
– Dans notre direction ? demanda Vénir.
– Non, monsieur, il reste en bas mais court à l’opposé. Il a peut-être un moyen de s’échapper. Un trou quelconque dans la structure.
– Cela n’arrivera pas, fit Vénir, péremptoire.
Il se drapa dans le Côté Obscur et se laissa griser par la sensation de sa toute-puissance. Il se sentait vivant, comme jamais depuis des années. Pourquoi donc n’avait-il pas saisi plus tôt l’opportunité de fuir son maudit bureau et sa non moins maudite paperasse ?
Il distança vite les Stormtroopers, sauta de plusieurs mètres dans le vide pour pallier à l’absence d’escalier, détruit à cet endroit. Il se reçut souplement en bas, soulevant un nuage de poussière et faisant fuir de petites créatures indiscernables qui piaillèrent leur mécontentement d’être dérangées.
Derrière lui, il entendit les Stormtroopers dérouler les cordes qui allaient leur permettre de descendre en rappel. Il ne les attendit pas. Il était un serviteur des Sith, il n’avait besoin de personne d’autre que lui-même.
Il s’ancra par la Force à sa cible et, guidé par cette balise, se jeta dans les sombres couloirs. Il ne fut pas long à trouver sa cible, qui avait cessé de courir pour se recroqueviller contre un mur.
« Jedi… Jedi… Jediiiiii… » murmurait l’être en hochant la tête et le haut de son corps lorsque Vénir se retrouva face à lui.
Quand l’autre s’avisa de sa présence, il rassembla la Force et, comme sur l’holo-enregistrement, lança un coup de butoir sur Vénir. Drapé dans la Force et nanti d’une puissance supérieure à la loque qui l’attaquait, l’Inquisiteur absorba complètement l’attaque.
Il sourit, tendit ses paumes vers la forme au sol et dit :
– C’est comme ça qu’on fait.
Il déchaîna la Force sous la forme d’une poussée. L’être en haillons fut violemment plaqué contre le mur, sur lequel des lézardes apparurent en étoile. Vénir baissa les bras. Sa cible glissa au sol, inconsciente.
Des pas et des cliquètements métalliques montèrent du couloir derrière Vénir, accompagnés de respirations rauques.
– Sergent ? demanda Vénir.
– À… vos ordres… monsieur, répondit l’officier, essoufflé.
– Embarquez cette chose et conduisez-la dans une geôle de l’Inquisitorius.
– Oui… monsieur.

Une excellente journée, en fin de compte, décréta Vénir. Il s’était autorisé une mission sur le terrain, et celle-ci avait été couronnée de succès. Il décida de continuer à pousser sa chance : à son retour, il mènerait lui-même l’interrogatoire…
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Messagepar Zèd-3 Èt » Lun 08 Mai 2017 - 1:06   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Il est méssant, le monsieur ? Y me fait peur... :paf:
Très bon chapitre, rien à dire.
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Messagepar Den » Lun 08 Mai 2017 - 13:13   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

AH! :whistle:

C'est toujours un plaisir de te lire, Minos, surtout lorsque tu introduis le méchant de tes histoires! Et ce texte ne fait pas exception! :)

Déjà, revenons sur le nom du personnage. Vénir Edjan. Très classe, bien trouvé, tout ça... Dieu sait que c'est important de trouver un bon nom à ces antagonistes.

Passons maintenant au texte:

Quel bonheur de retrouver un Inquisiteur (même si celui-ci semble n'être qu'un employer de bureau mineur). Déjà, c'est original! ;)
Nouveau point positif, tu montres bien le côté speciste de l'Empire, je trouve. Avec l'arrivée du Gran, par exemple, même si ce n'est pas dit ouvertement.
M'est avis que Vénir fait une grosse erreur en partant comme ça à la recherche du Pseudo-Jedi. A moins qu'il ne l'amène vers le Côté Obscur? :sournois:

La seconde partie est tout aussi intéressante, avec l'intervention dans les Bas-fonds. En tout cas, je crois comprendre que le non-humain en aillons serait... Bekhra? Me tromperai-je? Nous verrons... :sournois:

Rien à redire, cette fois encore. C'est toujours passionnant et bien écrit. Et je suis aux Anges avec l'apparition de l'Inquisiteur. Une bonne surprise.

Sur ce, bonne continuation, mon bon Minos.
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Messagepar Notsil » Lun 08 Mai 2017 - 13:37   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Sympa ce petit bonhomme ^^ J'aime beaucoup comment tu l'as rendu. Il a un sabrelaser particulier par contre ? Parce que les sabrelasers, tout comme les sabres japonais si je ne me plante pas, n'ont pas de garde... (à quoi ça servirait, ça tranche tout :p).

Vivement la suite :p
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Messagepar Zèd-3 Èt » Lun 08 Mai 2017 - 13:43   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Effectivement, très bon chapitre. Par contre, si je ne dis pas de bêtises, l'Inquisitorius a certes été fondé en -19, mais il n'y avait au début que quatre Inquisiteurs. C'est dans les années suivantes que leur nombre a augmenté. Or, je crois qu'on est toujours en -19, dans ta fic ?
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Messagepar Minos » Lun 08 Mai 2017 - 17:38   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Den a écrit:Déjà, revenons sur le nom du personnage. Vénir Edjan. Très classe, bien trouvé, tout ça... Dieu sait que c'est important de trouver un bon nom à ces antagonistes.

Merci pour lui ! Pas simple tout court de trouver un nom, y'a des fois...

Den a écrit:Quel bonheur de retrouver un Inquisiteur (même si celui-ci semble n'être qu'un employer de bureau mineur). Déjà, c'est original! ;)

Mes héros étant des personnages mineurs, il me fallait un méchant à l'avenant^^

Den a écrit:Nouveau point positif, tu montres bien le côté speciste de l'Empire, je trouve. Avec l'arrivée du Gran, par exemple, même si ce n'est pas dit ouvertement.

Yep, j'essaye toujours de restituer une ambiance, une mentalité, pour rendre mes histoires plus "vraies", plus réalistes.

Den a écrit:M'est avis que Vénir fait une grosse erreur en partant comme ça à la recherche du Pseudo-Jedi. A moins qu'il ne l'amène vers le Côté Obscur? :sournois:

En fait je ne sais même pas ce que va devenir Vénir ! Et non, pas de conversion au CO de prévu, ce n'est pas le sujet. Pas avant un certain temps, en tout cas.

Den a écrit:La seconde partie est tout aussi intéressante, avec l'intervention dans les Bas-fonds. En tout cas, je crois comprendre que le non-humain en aillons serait... Bekhra? Me tromperai-je? Nous verrons... :sournois:

Perdu ! C'est juste... je ne sais quoi, d'ailleurs : ancien Jedi déchu ? Ex-Padawan ? Aucune idée. Il sait manier la Force à un niveau rudimentaire et sait reconnaître quelqu'un qui a la Force, c'est tout ce dont j'ai besoin pour mon histoire.

Den a écrit:Sur ce, bonne continuation, mon bon Minos.

Merci mon ami ! :jap:

Zèd-3 Èt a écrit: Effectivement, très bon chapitre. Par contre, si je ne dis pas de bêtises, l'Inquisitorius a certes été fondé en -19, mais il n'y avait au début que quatre Inquisiteurs. C'est dans les années suivantes que leur nombre a augmenté. Or, je crois qu'on est toujours en -19, dans ta fic ?

J'ai utilisé le terme d'Inquisitorius sans trop savoir ce qu'il en était dans les UE. Mais vu qu'il me fallait un Inquisiteur subalterne, ça me semblait coller en niveau des termes.

Et perdu, nous ne sommes pas en -19 : cette date, c'est le prologue avec Bekhra, mais celui avec Tornèp est daté de -2 !
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Messagepar Zèd-3 Èt » Lun 08 Mai 2017 - 17:41   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Minos a écrit:Pas simple tout court de trouver un nom, y'a des fois...

Il existe pourtant de très bons générateurs...

Minos a écrit:Et perdu, nous ne sommes pas en -19 : cette date, c'est le prologue avec Bekhra, mais celui avec Tornèp est daté de -2 !

Ah oui, effectivement. Du coup, il n'y a pas de problème.
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Messagepar Minos » Lun 08 Mai 2017 - 18:30   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Zèd-3 Èt a écrit:
Minos a écrit:Pas simple tout court de trouver un nom, y'a des fois...

Il existe pourtant de très bons générateurs...

Les générateurs, c'est pour les faibles :o

Rien qu'avec les anagrammes, on arrive toujours à trouver des noms sympas, par exemple^^ (et je précise tout de suite : ce n'est pas le cas ici)
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Messagepar mat-vador » Lun 08 Mai 2017 - 18:56   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Je confirme que pour les noms, il suffit de prendre n'importe quel mot et de jouer au loto en changeant les lettres pour voir ce qui claque :sournois: !

Sinon l'inquisiteur m'a l'air tout mignon! j'ai hâte d'être à la scène de l'interrogatoire, hinhinhin :diable: !
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Messagepar Minos » Lun 08 Mai 2017 - 19:28   Sujet: Re: Le môme et le vieillard [roman/chapitre4]

Bah, l'interrogatoire va être tout ce qu'il y a de plus classique^^
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