Informations

IMPORTANT : pour que la participation de chacun aux discussions reste un plaisir : petit rappel sur les règles du forum

Les tribulations de Cirederf [roman/terminé]

Retrouvez ici toutes les Fan-Fictions publiées sur le forum achevées par leur auteur. N’hésitez pas à laisser un commentaire !

Retourner vers La Bibliothèque (textes achevés)

Règles du forum
CHARTE & FAQ des forums SWU • Rappel : les spoilers et rumeurs sur les prochains films et sur les séries sont interdits dans ce forum.

Messagepar ashlack » Mar 29 Juil 2014 - 10:00   Sujet: Re: 100101000010011010101 (oui, j'écris en binaire, et alors

Non mais des choses pareilles... :x
(||§§§))))))))«([====MAY=THE=FORCE=BE=WITH=US====================== ashlack(arobse)starwars-universe.com
Staffeur Encyclo et JV. Modérateur Films et JV #TeamReySolo
"T'es un Jedi ? Toi ? C'est pas croyable !" (Uttini à Chipie - JvêuJ Opus 3)
ashlack
Modérateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 34678
Enregistré le: 01 Jan 2010
Localisation: Dans les montagnes enneigées d'Alderande
 

Messagepar deathstar7777 » Mar 29 Juil 2014 - 11:25   Sujet: Re: 100101000010011010101 (oui, j'écris en binaire, et alors

pauvre Nomis, pauvre Nomis :lol: :lol: :lol:
deathstar7777
Jedi SWU
 
Messages: 3552
Enregistré le: 28 Juin 2012
Localisation: parti vers d'autres horizons
 

Messagepar The White Knight » Mar 29 Juil 2014 - 13:48   Sujet: Re: 100101000010011010101 (oui, j'écris en binaire, et alors

Le pauvre Nomis ... Décidément... Va-t-il se sortir vivant de toute cette histoire ? :lol:
"The greatest master failure is." - Master Yoda - Star Wars VIII - The Last Jedi

"Mi cante ki yu ha ya ye" - Westworld. / "Here's to the fools who dream" - La La Land
The White Knight
Modérateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 11179
Enregistré le: 19 Jan 2014
Localisation: Là où il y a du Sith à découper ^^
 

Messagepar Notsil » Mer 30 Juil 2014 - 23:16   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

A changer le titre tu aurais pu balancer un chapitre :p
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
Notsil
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 2968
Enregistré le: 24 Mar 2006
Localisation: Dans un livre
 

Messagepar deathstar7777 » Jeu 31 Juil 2014 - 0:37   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

tu t'amuses bien avec le titre :lol: :lol:
deathstar7777
Jedi SWU
 
Messages: 3552
Enregistré le: 28 Juin 2012
Localisation: parti vers d'autres horizons
 

Messagepar Minos » Jeu 31 Juil 2014 - 2:22   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

Je fais ce que je veux quand je veux, na (et à l'heure que je veux) :o
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Clonedroïd92 » Sam 02 Aoû 2014 - 11:47   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

Mais oui mon Nomis... euh mon Minos !! Du moment que tu égaie nos journées on peut attendre ! :transpire:
Clonedroïd92
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1315
Enregistré le: 10 Juil 2011
 

Messagepar Bro » Sam 02 Aoû 2014 - 14:09   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

C'est juste magique :lol:

"Et je contemple, indigné, l’homme à la tête de pop-corn qui me fait face dans le miroir."

"[...] et d’en avoir tant dit sur les mœurs de ses ancêtres."

J'adore :x
Bro

 
 

Messagepar Minos » Sam 02 Aoû 2014 - 19:49   Sujet: Re: (La mort de Nomis ! Meuh non, je déconne)

Merci les gars... suite un de ces jours^^
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 10:56   Sujet: Re: Minos, va écrire ta fic au lieu de changer le titre ! :P

Qui est l'imbécile de modo qui non seulement a édité le titre, mais m'a en plus supprimé mon bouton "éditer" sur le premier post ? :o

Ça sent le Jag, ça, par exemple et au hasard... gâcheur de plaisir :o

Suite prévue aujourd'hui, sinon :hello:
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Jagen Eripsa » Sam 09 Aoû 2014 - 11:25   Sujet: Re: Minos, va écrire ta fic au lieu de changer le titre ! :P

C'est pour éviter que tu désorientes toujours plus le lecteur (et la modération) en changeant ton titre plus vite que tu n'écris ta fic. :P
“Nulla dies sine linea.” - Pline l'Ancien
Jagen Eripsa
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 23616
Enregistré le: 07 Fév 2012
Localisation: Aunis Prime
 

Messagepar Notsil » Sam 09 Aoû 2014 - 11:45   Sujet: Re: Minos, va écrire ta fic au lieu de changer le titre ! :P

Bonne initiative Jagen ^^
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
Notsil
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 2968
Enregistré le: 24 Mar 2006
Localisation: Dans un livre
 

Messagepar Clonedroïd92 » Sam 09 Aoû 2014 - 12:23   Sujet: Re: Minos, va écrire ta fic au lieu de changer le titre ! :P

Mais non , la on fait l'erreur d'enlever a l'artiste un peu (complètement) taré les instruments qui fondent son univers tordu et sans queue ni tête qui habille sa fic !
Ca va lui coupé l'inspiration si vous bouleversé son univers et rompre le fil illogique de sa logique ! :P Faut pas enlever les jouets de ces faiseurs de monde :diable: ! Laissez le jouer avec son titre (sous condition qu'il joue de temps en temps avec sa fic !)
Clonedroïd92
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1315
Enregistré le: 10 Juil 2011
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 12:32   Sujet: Re: Minos, va écrire ta fic au lieu de changer le titre ! :P

Bande de traîtres ! Vous ne méritez même pas ce nouveau long chapitre ! Ma générosité me perdra.


XXXVII



Avec mes yeux qui ont le plus grand mal à rester ouverts, j’ai le plus grand mal à suivre Zavid et Snif. Ils ne sont que de vagues silhouettes qui filtrent à travers mes yeux étrécis.
À deux reprises, je m’affale au sol, la faute à des valises qui traînent là et que je n’avais pas vues. La deuxième fois, je tombe menton en avant. Je crois que j’ai une dent déchaussée.
Dans le grand hall de l’astroport, on est arrêté à une ligne blanche par le service local de sécurité. Face à nous, à vingt mètres, une rangée de dizaines de guitounes de douane.
Une voix s’élève de haut-parleurs invisibles :
« Attention, la course va bientôt démarrer ! Dès que le top départ sera lancé, vous courrez vers les guitounes. Les règles sont simples : une personne par guitoune, et dès que les formalités de la douane sont remplies, vous pouvez passer de l’autre côté… Rappelons que seuls les cinquante premiers passeront, tous les autres devront attendre la prochaine course, prévue dans dix minutes. »
Mais qu’il raconte ? Quelle course ? Hors de question que je me presse ! Je ne vois rien ou presque, mes jambes sont tellement gonflées que j’ai l’impression qu’elles ont été remplacées par des troncs, je n’ai pas de souffle. Non, mais vraiment, courir… quelle idée ridicule ! Toute personne normalement constituée ne court que pour attraper un taxi-speeder, échapper à la mort ou sortir du travail à l’heure de la débauche. Hormis ces raisons rationnelles, rien ni personne ne me fera jamais courir.
La voix off termine :
« Préparez-vous, départ dans dix secondes ! Et je vous rappelle, chers visiteurs, que le vainqueur se verra remettre une médaille d’or et la somme de dix mille crédits impériaux ! »
DIX MILLE ??????
J’adore courir ! J’ai toujours pensé qu’il faut toujours courir plutôt que marcher ! C’est bon pour la santé, ça permet d’éviter de perdre du temps ! Dix mille ! Avec ça, je reprends ma marche en avant dans ma conquête de l’univers (au moins) !
– Qu’est-ce que c’est que ce délire ? bougonne Zavid à mes côtés.
– C’est la tradition sur Althètis, snif. Beaucoup de choses se font sous forme de sports. C’est pour ça qu’ils sont si forts aux Jeux Olympiques Galactiques.
« Départ dans cinq secondes ! »
Je jette un œil aux autres concurrents autour de moi. Houlà, nous sommes des centaines et il n’y aura que cinquante élus. Ça va être chaud. À quelques mètres, je vois un Octopodien à huit jambes, équipé de chaussures de course, short et maillot de compétition. Diantre, la concurrence va être rude.
Mais peu importe, je crois en ma bonne étoile, je vais gagner !
« Top départ ! »
Aïe, je me suis laissé distraire et me fais doubler aussitôt par des dizaines de fous furieux. Zavid est déjà dans le peloton de tête, avec une technique bien à elle pour y rester : dès que quelqu’un arrive à sa hauteur, elle distribue des coups de coude. Elle donne de grands coups de pied dans les jambes de ceux qui la précèdent pour les faire trébucher.
Ce petit malin de Snaf est sur ses talons, ayant compris qu’elle pourrait bien réussir à lui ouvrir le chemin.
Je cours comme jamais je n’ai encore couru, décidé à repousser mes limites ! Je suis surmotivé : le mental transcende le physique, c’est bien connu. Personne ne pourra me résister, je vais être irrésistible !
Pourtant, non seulement je ne remonte pas vers la tête de la course, mais continue à me faire doubler. Non mais c’est incroyable, ça ! Ils sont tous dopés ou quoi ? Je reste longtemps au coude à coude avec une mamie humaine, en évitant vaille que vaille ses coups de canne, mais elle aussi parvient à me passer devant.
Je commence à perdre espoir… Plus que deux cent mètres à parcourir avant les guitounes. Je jette un œil en arrière, histoire de gérer mes efforts pour laisser une majorité de concurrents derrière moi.
Tiens, il n’y a plus personne !
Je n’aurais pas pensé que la situation serait critique à ce point. Je m’imagine déjà condamné à courir en vain jusqu’à la fin des temps afin d’atteindre ces maudites guitounes douanières.
Réfléchis, Cirederf, réfléchis !
Réfléchiiiiiis !
Oh !
Bien sûr !
Évident !
Quelque chose comme une idée géniale vient de faire tilt dans le cerveau supérieur logé dans ma boîte crânienne. En passant, je me demande pourquoi je m’en étonne encore, je devrais pourtant avoir l’habitude, depuis le temps que je me fréquente, à savoir depuis ma naissance.
– KIKIIIIIIIII ! que je crie.
Ce monstre à poils, qui est en train de courir gaiement entre les concurrents, me rejoint en trois enjambées. Et là je fais ce dont je rêvais depuis que j’ai rencontré cette créature infernale : je lui balance un gros coup de pied dans le faciès, de toutes mes forces, dans l’intention de lui faire mal !
Son air bonhomme de gros chaton disparaît aussitôt. Il montre ses crocs gros comme mes avant-bras, dégoulinants de bave (ses crocs, pas mes avant-bras), fronce ses sourcils chargés de toute la colère du prédateur, et pousse un rugissement, yeux braqués sur moi.
Le genre de rugissement qui veut dire : je vais te tuer, te déchirer entre mes crocs, te déchirer de mes griffes, te détruire, de démoléculer (oui, j’invente des mots, mais avouez qu’il est joli), te transformer en papillotes de Cirederf, te désosser, sucer la moelle de tes os arrachés de ton corps. Car oui, un simple rugissement peut vouloir dire tout cela : la preuve, j’ai tout compris. Il semblerait que je sache parler le nexu.

Kiki se jette sur moi et je remets à courir. Chouette, je commence à rattraper les autres ! Je savais que cette technique serait efficace pour me faire aller plus vite ! Merci, Kiki, tu es mon ami !
J’accélère encore quand l’ami en question me balance un gros coup de griffes. J’entends ma veste de haute couture se déchirer dans le dos et accélère encore. Me voilà au milieu du peloton, remontant d’une manière irrésistible.
Je jubile : je suis bien parti pour gagner !
Une seconde plus tard, ma chaussure est arrachée de mon pied lancé en arrière. Gloups. Il est vachement près, le Kiki. Je sens son souffle fétide sur mes talons.
Cours, Forrest… euh, Cirederf, cours !
Je rattrape la tête de la course. Zavid est en bonne position. Elle écarte les concurrents qui l’entourent à coups de pieds et de coude. Snaf la talonne toujours, sautant par-dessus les corps qu’elle sème derrière elle.
Je double un concurrent comme une flèche en lui coupant la trajectoire. J’entends son cri d’agonie quand il se fait happer par Kiki et jeter au loin. Youpie, un concurrent de moins ! Je laisse derrière moi la mamie humaine, non sans l’avoir bousculée pour la faire tomber sur Kiki.
Je crois de plus en plus à la victoire : me voilà désormais deuxième ex-aequo, à la hauteur de Zavid. Seul l’Octopodien nous devance. Elle me jette un regard encore plus noir que d’habitude, même si j’ai du mal à visualiser du noir plus que noir, tout comme je n’ai jamais réussi à imaginer le blanc plus blanc vanté par les fabricants de lessive.
On se rend coup de coude sur coup de coude, sans rien lâcher. Elle me lance un coup de pied vicelard, que j’esquive d’un salto avant. Tiens, j’ignorais être capable de faire ça !
Elle avise Kiki sur mes talons et une lueur s’allume dans ses yeux : elle a compris pourquoi je suis si irrésistible.
– Laisse-le, Kiki ! dit-elle, impérieuse.
Mais ce faisant, elle baisse sa garde et ne parviens pas à esquiver la baffe que je lui mets et qui la fait tomber à terre. Mouhahahahaha ! À cet instant, je suis l’homme le plus heureux de tout l’univers !
– TUE-LE, KIKI ! hurle-t-elle alors, rageuse.
Aïeaïeaïeaïeaïe ! Me voilà transformé en l’homme le plus en danger de tout l’univers, ce qui me donne suffisamment de jus pour rattraper l’Octopodien. La première place va se jouer entre nous !
Petit coup d’œil derrière : Kiki sur mes talons, Snaf à ses côtés, Zavid ensuite. La moindre petite erreur risque de me coûter la course. La vie, aussi.
Je me rends compte à ce moment-là que si je perds, Kiki me bouffe. Et que si je gagne, une Zavid suffisamment vexée pourrait l’encourager à me bouffer aussi. J’en ai peut-être fait un peu trop, finalement.
Pas le temps de plus cogiter. J’entends le claquement du fouet-laser de Zavid et je saute pour l’éviter. Ouf, c’était juste ! L’Octopodien, me voyant à sa hauteur, en remet une couche et gagne quelques centimètres peut-être déterminants sur moi.
Oh non ! Il faut que je gagne, les guitounes ne sont plus qu’à quelques mètres ! Une nouvelle et brillante idée traverse mon crâne génial et je crie à l’Octopodien :
– Fais gaffe, ton lacet est défait !
Il marque alors un imperceptible temps d’arrêt, le temps d’inspecter ses huit chaussures, et me voilà en tête !

Je vais gagner ! À moi les dix mille crédits ! Mouhahahahaha !

Je trébuche soudain, la faut à un croc-en-jambe vicieux de Snaf. Je pars en roulé-boulé vers la ligne d’arrivée, il me saute par-dessus pour me doubler. Il atteint une guitoune le premier, et j’arrive deuxième, toujours en roulant, dans une autre, en m’explosant tête la première dedans. La porte de la guitoune se referme dès que je la franchis, me préservant de Kiki qui la fait trembler en se jetant rageusement dessus pour m’écharper. Ouf, la porte tient le coup !
« VAINQUEUR, SNAF SNOF ! À LUI LES DIX MILLE CRÉDITS ! »

Zut, j’y étais presque…
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Clonedroïd92 » Sam 09 Aoû 2014 - 12:46   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Mais Cirederf a finit deuxième ? Il est presque a son avantage ! A sa manière.... bon je sens que l'après course va piquer pour Cirederf... et pauvre Kiki qui venait le voir comme un chaton :cry:
Clonedroïd92
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1315
Enregistré le: 10 Juil 2011
 

Messagepar deathstar7777 » Sam 09 Aoû 2014 - 13:17   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

le malheur s'acharne sur lui... pauvre Cirederf :lol: :lol: :lol:
deathstar7777
Jedi SWU
 
Messages: 3552
Enregistré le: 28 Juin 2012
Localisation: parti vers d'autres horizons
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 16:39   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Battons le fer à repasser tant qu'il n'est pas trop chaud (sinon, on va se brûler).


XXXVIII



Je suis encore à moitié sonné quand je sens qu’on m’emporte. Oh non ! Aurais-je été reconnu ? Quelqu’un serait-il en train de me vendre pour toucher la prime ? Tandis que j’évolue dans le brouillard, on me remet debout, on place mes mains en avant. Serait-ce la fin ? Va-t-on me mettre des menottes et me ramener honteusement au Centre Impérial pour y être abandonné entre les mains sadiques de mon banquier ?
D’agréables flagrances viennent chatouiller mon nez, ce qui me rend perplexe. On m’a mis des menottes parfumées ? Si c’est le cas, je trouve que c’est une délicate attention. Alors j’ouvre les yeux.

Une foule me fait face, en contrebas. Je suis sur une estrade. À ma droite, sur un strapontin plus haut, Snaf Snof, médaille d’or autour du cou. À sa propre droite, Zavid, sur un strapontin plus petit que le mien, qui ne cesse de me lancer des regards assassins. Ils ont chacun un bouquet de fleurs à la main. Tiens, moi aussi ! C’était donc ça, ce parfum ?

Une voix off se fait entendre :
« Chers amis, voici donc les trois vainqueurs de la course de 13h47 ! Le vainqueur est Snaf Snof, de la planète Rbetagne ! À lui les dix mille crédits ! »
– Ooooooh, c’est beau, je suis ému, snif !
« À sa gauche, le deuxième, qui s’appelle… euh… »
– Erderfci Nimos ! que je crie, mes esprits retrouvés et pour brouiller les pistes.
– Oooooooh, comme c’est malin de ta part, trouver une anagramme de ton nom et si rapidement, en plus, snif ! On dirait que tu as fait ça toute ta vie !
– Bien sûr que non, que je me défends. Il faudrait être sacrément tordu pour faire ce genre de truc régulièrement !
Non mais oh ! Manquerait plus que je passe pour un fou !
«… Erderfci Nimos, donc ! Veuillez nous pardonner de ne pas avoir pu vous donner son nom, mais sur les trois vainqueurs, il est le seul sur lequel nous n’avons pas trouvé de papiers d’identité, donc bon… De là à penser que c’est un voyageur clandestin, peut-être même un dangereux tueur en cavale, il y a un pas que nous ne permettrons pas de franchir… Laissons la douane faire son travail ! »
Non mais c’est pas possible, ça ! Il peut pas la fermer, lui !
Tiens, je vois des uniformes fendre la foule pour se rapprocher de l’estrade. Ils veulent sans doute que je leur signe un autographe.
« Et la troisième de la course est le lieutenant Diva Zavid, agent de terrain du Bureau de Surveillance Impériale, qu’on applaudit très fort ! Elle est sans nul doute en mission secrète sur notre belle planète, aussi n’allons-nous pas insister sur ce point afin de ne pas gâcher ses chances de réussite ! Faites donc comme si vous n’aviez rien entendu ! Ovation pour nos gagnants ! »
La foule en délire se fend alors de vivats, qui ne m’émeuvent d’ailleurs pas beaucoup : j’ai déjà vécu ce type de scène des milliards de fois (au moins) en rêve, aussi en être le héros en vrai ne me semble rien moins que naturel.

Alors que ce maudit Snaf Snof pose en compagnie des organisateurs et de jolies Twi’leks à la poitrine généreuse, son chèque géant de dix mille crédits entre les mains, Zavid et moi sommes priés de descendre de l’estrade.
Furibarde et mâchoire serrée, elle se rapproche de moi. Heureusement pour moi, nous sommes séparés par des journalistes qui veulent recueillir nos impressions. Trente-deux micros se tendent vers moi (oui, je suis bon en calcul mental rapide), et sept caméras (là je n’ai pas de mérite, elles sont nettement moins nombreuses).
Mais voilà que parmi les micros, l’un d’eux me saute immédiatement aux yeux. Je l’ai tellement utilisé moi-même. Il porte le sigle de la Tribune Impériale. Zut, je ne reconnais pas le visage de mon collègue. Sûrement un correspondant local. Bon, pas d’inquiétude. Dès qu’il saura qui je suis, il m’aidera, pas de doute, au nom de la solidarité sans faille entre membres d’une même corporation.
– Erderfci, vos impressions ?
Euh… J’aimerais remercier mon entraîneur, qui…
– Que répondez-vous aux accusations de dopage dont vous faites l’objet ?
– Ah jamais ! J’ai toujours été propre ! Sentez ma main, ça sent le propre, non ?
– Dix-huit personnes se sont suicidées quand vous avez fini deuxième, parce qu’ils ont perdu leurs dernières économies en pariant contre vous. Comment vivez-vous cette culpabilité au quotidien ?
– Parier contre moi, faut être stupide, aussi…
– Deux humains sur le podium sur les trois premières places, n’est-ce pas la preuve de la supériorité de la race humaine sur toutes les autres espèces sous-évoluées de la galaxie ?
Ah ! Enfin mon collègue de la Tribune Impériale se manifeste. Mais je n’ai pas le temps de lui répondre car il se prend moult coups de la part de ses collègues non-humains. Mais c’est un pro, un vrai ! Il se protège le visage du bras et tend toujours son micro vers moi.
Je me penche vers lui et lui chuchote :
– Hey, copain ! En fait je suis Cirederf Nomis, ton illustre aîné et collègue à la TI. Je suis dans la mouise, avec des chasseurs de primes à mes trousses. Il faut que tu m’aides à me sortir de là !
– Nomis !
Je tourne la tête vers Zavid, qui m’a ainsi apostrophé. Allons bon, qu’est-ce qu’elle veut, encore ? Elle tend le doigt dans une direction. Je regarde. Il y a un écran géant sur lequel j’apparais en gros plan. C’est très sympa à regarder, d’ailleurs : j’envisage dès lors de changer ma tapisserie à la maison avec des lés de moi géant.
Mon collègue se colle à moi, une main sur l’épaule. Mais… mais… mais… Il me fait quoi, lui ? Je ne mange pas de ce pain-là ! Il se tourne vers la caméra et dit :
– Info exclusive ! Je suis actuellement sur Althètis, avec le criminel recherché Cirederf Nomis ! Cirederf, êtes-vous ici pour perpétrer un attentat contre les Jeux Olympiques Galactiques ?

Mais enfin ! Où sont passées les nobles traditions du journalisme impérial d’État, la solidarité immuable entre ses membres, prêts à se sacrifier les uns envers les autres ? Je suis très déçu par mon collègue. Puisqu’il bafoue nos valeurs, pas question de le ménager. Je lui donne donc un coup de genou bien placé et il s’écroule à mes pieds en gémissant.
– Nomis ! me crie derechef Zavid en me montrant un autre écran, où se déroule la course suivante des migrants.
On y voit une scène de guerre, des tirs de laser, des torpilles, des chasseurs de primes en jetpack qui lancent des grenades. La voix off commente :
« Ah, il est clair que nos amis chasseurs de primes sont favoris de cette nouvelle course qui vient de démarrer ! Il se murmure dans les milieux bien informés qu’ils sont ici pour tenter de mettre la main sur un individu fort dangereux, le machiavélique, l’infâme, le traître, l’exploseur de découvert autorisé, j’ai nommééééééééé… CIREDERFFFFFFFFFF NOMISSSSSSSSSS ! »

Je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me souffle que cette journée aussi va être très longue…
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Clonedroïd92 » Sam 09 Aoû 2014 - 18:21   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

"L’exploseur de découvert autorisé " ça, ça en jette comme titre de malfrat !
Clonedroïd92
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1315
Enregistré le: 10 Juil 2011
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 18:27   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Et on enchaîne, go, go, go !


XXXIX



[ note de l’auteur : enfin on arrive au chapitre XXXIX, avec toutes ses implications, y compris culturelles, à partir du prochain chapitre. Car naturellement, pondre autant de chapitres pour mon histoire tout en les notant en chiffres romains est aussi une manière pour moi d’apprendre les chiffres jusqu’à… chut, gardons la surprise. Et comme l’auteur il est trop sympa, il permet aussi à ceux qui ne connaissent pas lesdits chiffres romains de se cultiver avec lui. Elle est pas belle, la vie ? ]


– On se barre, Nomis ! fait Zavid en m’empoignant par le col.
De l’autre main, elle traîne déjà Snaf Snof, son chèque géant entre les mains, sourire extatique sur les lèvres. Quand il reprend ses esprits, il me dit :
– Merci ! Merci beaucoup, Nomis ! Sans toi je n’aurais pas gagné la course, c’est émouvant, snif ! Tiens, pour te remercier, voici un billet de dix crédits républicains !
J’attrape le billet d’une main tremblante, une larme perle au coin de ma paupière. Comme c’est généreux de sa part ! Finalement, il n’est pas si mal que ça, pour un non-humain. Le jour où on éradiquera enfin toutes ces sous-espèces de la galaxie, je signerai une pétition ¬– anonyme, bien sûr – pour commuer sa peine de mort en emprisonnement à vie, en guise de remerciement.

Une puissante explosion ébranle le sol et je manque de m’y retrouver projeté.
J’entends toujours la voix off :
« Houlà, les chasseurs de primes ne sont clairement pas là pour rigoler ! Il y a des bouts de corps qui volent partout, c’est un véritable carnage ! Des jets d’acide font fondre des arrivants, des shuriken effilés en transpercent d’autres de part en part ! Aïe, il y en a un qui a dû avaler une grenade sous la menace d’un fusil-blaster !
Oh, les chasseurs de primes déploient une banderole géante : « Livrez-nous Nomis ou on met la planète à feu et à sang » ! Ça alors, ils ne manquent pas de toupet ! Ils n’ont vraiment aucun savoir-vivre ! Personne ne dit ce qu’il doit faire à un Althèthissien, non mais oh ! Nous avons notre fierté et ne ployons jamais sous le joug de la violence !
Nous résisterons de toute nos forces jusqu’à notre dernier souffle ! Hey, mais… chers auditeurs, je crois que je vais devoir rendre l’antenne : quatre missiles à concussion viennent d’être lancés vers moi. Chérie, si tu m’entends, je peux tout avouer, maintenant : tes soupçons étaient fondés, j’ai bien couché avec notre voisine Rabraba ! Aaaah, je me sens mieux, la conscience en paix ! »

L’explosion qui suit dans l’instant, très violente, me jette à terre. Et j’essaye de me rappeler un truc : mais qu’est-ce que je suis venu foutre ici ?
Les chasseurs de primes décident de laisser tomber la course et tirent sur tous les gardes de sécurité, quand je me retrouve soudain dans sa ligne de mire. Par un heureux réflexe, j’empoigne le premier badaud qui passe, le jette vers le chasseur de primes en criant :
– Je l’ai reconnu, c’est Nomis !
Le pauvre bougre se prend aussitôt un tir de blaster en plein front et s’écroule à terre sans un mot. Désolé, garçon, je n’avais rien contre toi, c’est juste que mieux vaut toi que moi !
Je fais un pas vers le cadavre fumant et Snaf me dit :
– Oôôôôô, comme c’est beau, snif ! Tu veux aller voir s’il respire encore pour tenter de le sauver ?
– Euh, oui, bien sûr, que je réponds.
Apparemment, il ne serait pas de bon ton de déclarer que je voulais fouiller les poches du mort à la recherche de liquidités.
– C’est trop dangereux ici, Nomis, on se barre ! dit Zavid.
Avec la souplesse de la femme de terrain qu’elle est, elle se précipite vers un escalator qui descend, saute sur la rambarde et glisse jusqu’en bas en un instant.
Snaf suit, en bousculant les gens qui tentent de fuir :
– Pardon… Pardon… pousse-toi, toi ! Hey, garde tes mains, mon gars ! Pardon… Pardon…
Kiki, qui s’est enfin remis du choc avec la porte de la guitoune derrière laquelle je m’étais réfugié, ne se pose pas de question et utilise la même technique que Snaf, en plus efficace. Il renverse tout le monde, donne des coups de tête pour éjecter les gêneurs, dont certains basculent par-dessus la rambarde.
Il y a tant de monde à terre dans l’escalator après son passage que je décide d’utiliser la technique de Zavid. Je saute donc sur la rambarde, mais j’évalue mal la distance et passe par-dessus. Oups ! Du vide sous mes pieds…
– Je lègue tous mes biens à… que je commence à crier tout en chutant.
– … Ah bah non, à personne vu que je suis fauché, que je termine.

Je m’écrase violemment sur le dos. Tiens, je suis encore en vie ? Étrange… Je constate que ma chute s’est arrêtée plus tôt que prévu. Je suis sur le toit d’une toute petite bâtisse, souffle coupé.
Sous moi, une tête émerge d’une fenêtre invisible et me fais :
– Bonjour, cher client, vous désirez ? Un kebab ? Une frite ? Un sandwich ?
– Une frite, s’il-vous-plaît, que je réponds machinalement. Avec un supplément petchuk.
– Ça fera 3,42 crédits, monsieur.
– Les voilà, que je dis en tendant mon billet de dix.
– Nomis, bon sang, c’est pas le moment ! crie Zavid en courant vers moi.
Je commence à en avoir sérieusement marre de cette folle… et de tout, d’ailleurs. Moi, tout ce que je veux, c’est pouvoir déguster tranquilou ma frite avec un supplément petchuk. L’univers ne peut-il donc pas me foutre la paix deux secondes ? J’ai tant besoin de calme, de sérénité et de zenitude…
Zavid, au pied de la petite boutique du marchand ambulant, reprend :
– Bouge tes fesses, Nomis ! Il ne se faudra pas de beaucoup de temps avant que… Oh non, c’est trop tard !
De ce fait, je constate que nous sommes encerclés par des dizaines de chasseurs de primes. Qu’ils soient à pied, à roulettes, à tentacules, à ailes ou à jetpacks, il se retrouve tout de même une constante chez chacun d’entre eux : tous pointent un flingue – ou un missile, ou une grenade – sur moi.
Franchement, j’en suis à un point où je m’en fiche.
– Voilà votre frite, me fait le marchand et me la tendant.
Je le remercie, je m’assois en tailleur et en mange une. Mouais, c’est pas trop mauvais. Je vois le marchand bondir de sa boutique pour aller se réfugier en sécurité, et ce n’est que là que je me rends compte que ce malhonnête ne m’a même pas rendu ma monnaie !
Décidément, tout fout le camp…

– RENDEZ-VOUS OU NOUS OUVRONS LE FEU, NOMIS ! fait le chef des chasseurs de primes dans un mégaphone.
Je me lève, le toise froidement et réplique en le pointant du doigt :
– Nomis meurt mais ne se rend pas !
– JE PEUX COMPRENDRE ÇA, MAIS VOUS ÊTES UN PEU RIDICULE À TENDRE UNE FRITE VERS MOI COMME VOUS LE FAITES.
Waaaah l’autre ! Comment il essaye de me casser mes effets, solennité, tout ça…
– EN PLUS VOUS AVEZ UN PEU DE KETCHUP SUR LA JOUE, ÇA CASSE PAS MAL LA CRÉDIBILITÉ ET LE SÉRIEUX DE VOTRE TIRADE.
Non mais quel pisse-froid, celui-là !

Mais peu importe, je ne me rendrai pas ! Jamais ! Je partirai dans l’honneur, l’amour, la gloire, la beauté, le… tiens, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi est-ce que les chasseurs de primes ont baissé leurs armes ? Ils ont tous tourné la tête vers la droite, alors je fais pareil, tout en me rendant compte à ce moment qu’un bruit de chuintement provient de cette direction.

Un escargot géant.

Normal.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Den » Sam 09 Aoû 2014 - 19:10   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Oufti!

T'as pris des vitamines, mon bon Minos?

Ou alors c'est l'effet qu'a le Précieux sur ton esprit?

Bon, je lirai tout cela à tête reposée bientôt! :D
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
Den
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 6134
Enregistré le: 05 Fév 2006
Localisation: Voyage à travers la galaxie...
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 19:14   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Den a écrit:T'as pris des vitamines, mon bon Minos?

Nan, juste une muse^^

Bise, l'ami !
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Den » Sam 09 Aoû 2014 - 19:15   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Une excellente nouvelle que voilà! :)
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
Den
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 6134
Enregistré le: 05 Fév 2006
Localisation: Voyage à travers la galaxie...
 

Messagepar Bro » Sam 09 Aoû 2014 - 19:33   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Ah ah ah génial xD
Par contre garde un titre fixe, sinon c'est pas évident de retrouver la fic' après ;)
Bro

 
 

Messagepar Minos » Sam 09 Aoû 2014 - 19:41   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

C'est pourtant simple, Brocolis : c'est le seul titre entre parenthèses, et dans lequel figure toujours une maxime philosophique aristotélicienne. Au moins. :paf:

-- Edit (Dim 10 Aoû 2014 - 10:45) :

XL



[ note de l’auteur : alors comme ça, « quarante » c’est « XL » en latin ? Hum… je me demande s’il ne faut pas le noter avec une police plus grande que d’habitude, du coup… ]

À y regarder de plus près, il ne s’agit pas tout à fait d’un escargot géant. Manque les antennes. C’est clairement un Hutt… mais avec une coquille d’escargot géant sur le dos.
En tout cas, son arrivée a calmé tout le monde. Les chasseurs de primes atterrissent tous et rangent leurs armes. Leur chef se pose et dit au Hutt :
– SEIGNEUR GAGA, C’EST UN HONNEUR DE VOUS RENCONTRER.
– Range ce mégaphone, je ne suis pas sourd, réplique gaga.
– Euh, oui, pardon, votre éminence.
– Tu sais que tu es sur mon territoire, chasseur de primes ?
– Et oui, désolé, m’sieur, répond l’autre en se dandinant d’un pied sur l’autre.
– Tu sais que ce n’est pas poli de venir jouer dans la cour de récréation des autres sans y avoir été invité ?
– Oui, m’sieur, j’avais oublié, pardon.
– Va au coin, garnement ! Et tes petits copains aussi !
Les chasseurs de primes, penauds, s’en vont faire face aux murs les plus proches.
Gaga le Hutt – puisqu’il semble bien que ce soit lui, finalement – se tourne alors vers moi. Beurk, quelle horreur que cette créature plus que moche. Il dit :
– Allez, Nomis, descends de là.
– Euh… c’est à quel sujet ? que je demande.
– Tu es mon invité ! Et tant que ce sera le cas, tu n’auras rien à craindre de personne sur Althètis.
– Ah ? C’est gentil… mais que me vaut l’honneur ?
Il se rapproche, me fait signe de faire pareil et me murmure :
– Il y a une pièce spéciale paris illégaux au spatioport, et j’y étais à ton arrivée. Quand j’ai vu ton groupe, j’ai décidé de parier sur toi, parce que tu ne ressemblais à rien et que personne ne le faisait. Si jamais par miracle tu réussissais à être dans le trio de tête, j’aurais été milliardaire ! Et c’est ce qui s’est passé.
Je ne suis pas sûr que je doive prendre ce qu’il me dit comme un compliment, aussi je me rebelle. Je ne suis pas de ceux qu’on achète, j’ai des valeurs, moi !
– Je ne suis pas sûr de vouloir bénéficier de l’hospitalité d’un… truc hideux comme vous, que je le dis, glacial, en faisant une grimace de dégoût pour étayer mon propos.
– Comme tu veux, répond Gaga avant de se tourner vers les chasseurs de primes punis. Les gars ?
– OUI, MAÎTRE GAGA ?
– J’ai dit quoi sur ce mégaphone ?
– Pardon, m’sieur.
– Voilà qui est mieux. Bon, comme Nomis ne veut pas de mon hospitalité, tu peux t’emparer de…
– Je serai votre invité avec plaisir, Gaga ! Ce sera un plaisir de tous les instants ! que je lui fais en sautant du toit de la petite boutique.
Dans une tentative pour faire ami-ami, je lève la main pour lui claquer l’épaule, comme des potes, sauf que bon… c’est un Hutt, donc dégoûtant par nature, donc je baisse la main.
– Je préfère ça, conclut le Hutt. Tu peux retourner au coin, chasseur de primes.
– C’est pô juste, fait ce dernier avant d’obéir.

Quelque chose fait brusquement tilt dans mon esprit. Il a dit quoi, ce Hutt, tout à l’heure ? Je m’assure d’avoir bien entendu :
– Euh… noble Gaga… Vous avez bien dit que vous étiez devenu… milliardaire… grâce à moi ?
– En effet. Merci encore de t’être si bien défendu, Nomis ! Grâce à toi, je vais étendre ma mainmise sur le crime dans tous les secteurs de la galaxie, et sans doute détrôner le Soleil Noir. À partir de là, il est probable de mes fonds, qui auront été investis et démultipliés entretemps, me permettront d’envisager une guerre contre l’Empire Galactique, afin de déposer l’Empereur et d’inaugurer le règne éternel des Hutts sur la galaxie !
Houlà, il s’enflamme facilement, lui ! Zavid aussi, parce qu’elle choisit d’intervenir à ce moment :
– Tu es complètement fou, Hutt !
– Je ne suis pas fou, je suis Gaga.
– Je ne te laisserai pas faire, je suis une fidèle servante de l’Empire. Dès que je t’aurai dénoncé, tu seras l’ennemi public numéro un de la galaxie. Tu n’auras plus jamais une seconde de répit.
Le Hutt est secoué d’un rire irrépressible en entendant la tirade de Zavid. Il me fait un clin d’œil, comme s’il voulait me prendre à témoin de la bêtise de Zavid et il me donne une tape amicale sur l’épaule qui m’envoie à terre. Aïe-euh ! Je me suis écorché le genou !
Il rétorque à Zavid :
– Rien ne pourra m’arrêter, je suis d’ores et déjà trop puissant !
– T’as une idée de la puissance de l’Empire ? qu’elle réplique.
– Peu importe ! Mon horoscope était formel ce matin : « amour : vous vous aimez chaque jour un peu plus. Santé : vous êtes bâti pour vivre des siècles. Travail : la conjonction d’Uranus et Saturne, qui tournent à droite derrière Jupiter dans une configuration inédite depuis 354 ans, est traversée par la comète de Hellay. »
– Hein ?
– Bah oui ! Symboliquement, la comète de Hellay est un élément déclencheur. C’est forcément Nomis, grâce à qui j’ai désormais les moyens de conquérir la galaxie ! Avec un tel porte-bonheur, rien de négatif ne peut m’arriver ! L’univers n’oubliera ni mon nom, ni le sien ! Tout le monde saura que l’Empire a chuté grâce à Nomis !
– Euh… mais, je… que je commence.
– Cet homme est béni des dieux. Je suis sûr que si je le jette dans ma fosse à rancors – j’en ai trois, pas mal, hein ? –, il y survivra sans mal !
– À vrai dire, je ne pense pas que je …
– Alors, qu’est-ce que tu dis de ça, Zavid ? qu’il termine.
– Que tu portes bien ton nom, pas de doute là-dessus.
– Merci ! Allez, je vais planifier mes futures conquêtes. Et comme je suis de bonne humeur, je te laisse en vie, toi et la tête d’allumette de Rbeton qui t’accompagne.
– À ce sujet, justement, intervient Snaf, je suis venu vous racheter ma femme et mon fils, qui sont esclaves chez vous, snif.
– Chouette, encore de l’argent facile en perspective ! Décidément, mon porte-bonheur est trop super efficace : je vais pouvoir jeter mon trèfle à huit feuilles et mon fer à repasser le cheval. Suis-nous, Rbeton, on va signer la libération des tiens.
– Merci, votre dégoulinante grandeur. Je suis ému, snif.
Gaga le Hutt tourne alors les talons qu’il n’a pas, m’attrape et me cale sous son bras, et nous voilà en train de quitter le spatioport.
J’attrape discrètement mon datapad, tape « Au secours, Zavid ! Sauve-moi !!!!!!! » et le lance dans sa direction.
– Au fait, Gaga, que je dis. Je me pose une question à ton sujet depuis tout à l’heure.
– Oui ?
– Depuis quand les Hutts ont une coquille géante d’escargot sur le dos ? Tu appartiens à une sous-espèce de Hutt ?
– Pas du tout. C’est juste que j’avais prévu d’aller à un bal costumé ce soir, donc je me suis déguisé en escargot géant. Sympa, la coquille, hein ? Tout en synthétique, c’est super léger. Malheureusement, avec ce qui vient de se passer, je vais renoncer à y aller : j’ai des choses bien plus importantes à faire. C’est dommage : je suis sûr que j’aurais été le roi de la fête.
– Euh… ouaip, c’est sûr, que je réponds.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar The White Knight » Dim 10 Aoû 2014 - 16:12   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Ah j'en avais raté quelques uns depuis hier ! :D

Excellent tous ces rebondissements ! Quelle inspiration ! :shock: :D

Mais où va-t-il chercher tout ça ? :D

:lol:

Quelque chose me dit que Kiki va avoir à jouer un rôle important.... :sournois:
"The greatest master failure is." - Master Yoda - Star Wars VIII - The Last Jedi

"Mi cante ki yu ha ya ye" - Westworld. / "Here's to the fools who dream" - La La Land
The White Knight
Modérateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 11179
Enregistré le: 19 Jan 2014
Localisation: Là où il y a du Sith à découper ^^
 

Messagepar Bro » Dim 10 Aoû 2014 - 16:20   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

:lol: :lol: :lol:

Et je retiens pour le titre ^^
Bro

 
 

Messagepar Clonedroïd92 » Dim 10 Aoû 2014 - 17:25   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Au pire s'il s'ait pas quoi foutre de ses milliards, il peut toujours rembourser la dette de Nomis ! :D
Clonedroïd92
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1315
Enregistré le: 10 Juil 2011
 

Messagepar deathstar7777 » Dim 10 Aoû 2014 - 17:43   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Mais quel tare ce Minos :lol:

Toujours aussi énorme :lol:
deathstar7777
Jedi SWU
 
Messages: 3552
Enregistré le: 28 Juin 2012
Localisation: parti vers d'autres horizons
 

Messagepar Minos » Dim 10 Aoû 2014 - 19:14   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Merci les enfants^^

Suite... la prochaine fois, mais sans doute dans la semaine quand même !
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Joysstar » Dim 10 Aoû 2014 - 19:47   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Minos, tu fais parfois peur avec tes titres. :D :P
Rien de tel qu'une bouffée d'air frais, un cahier et un stylo à côté, un livre à portée de main, et de la musique... pour un moment de paix.
Cliquez...
Joysstar
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 5441
Enregistré le: 15 Sep 2013
Localisation: Dans un verre d'une liqueur rouge
 

Messagepar Den » Lun 11 Aoû 2014 - 6:30   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Voilà! Retard rattrapé!

J'avais un sacré paquet de chapitres à lire, dis donc!

Sinon, c'est toujours aussi marrant. Je prends autant de plaisir à voir Cirederf dans des situations cocasse qu'au début de l'aventure. Il n'y a pas de lassitude car tu te renouvelles à chaque fois!

On en veut toujours plus!

Vivement la suite!;)
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
Den
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 6134
Enregistré le: 05 Fév 2006
Localisation: Voyage à travers la galaxie...
 

Messagepar ashlack » Mer 13 Aoû 2014 - 13:01   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Mais c'est que Nomis commence a avoir de la chance... les habitudes se perdent... :paf:
(||§§§))))))))«([====MAY=THE=FORCE=BE=WITH=US====================== ashlack(arobse)starwars-universe.com
Staffeur Encyclo et JV. Modérateur Films et JV #TeamReySolo
"T'es un Jedi ? Toi ? C'est pas croyable !" (Uttini à Chipie - JvêuJ Opus 3)
ashlack
Modérateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 34678
Enregistré le: 01 Jan 2010
Localisation: Dans les montagnes enneigées d'Alderande
 

Messagepar Minos » Mer 13 Aoû 2014 - 13:48   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

T'inquiète, ça va pas durer... :diable:
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Krokmo » Jeu 21 Aoû 2014 - 19:22   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Comme je mets autant de temps à lire ta fic que tu ne mets à l'écrire, je viens seulement de lire ce que t'as posté depuis début juillet.. :transpire:

Allez, c'est pas mal. J'ai quand même ris quelque fois. A chaque chapitre. :D
There's nothing more contagious than a laugh.
Krokmo
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3996
Enregistré le: 31 Oct 2011
Localisation: Tython
 

Messagepar Minos » Jeu 21 Aoû 2014 - 20:00   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Merci l'ami !

Faudra que j'écrive la suite, d'ailleurs. Mais pas pour le moment : il fait beau, je suis retourné à faire mon jardin^^
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Krokmo » Jeu 21 Aoû 2014 - 22:14   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

T'as bien raison!
Et puis bon, je viens de passer, t'as 2 mois avant mon prochain passage :D
There's nothing more contagious than a laugh.
Krokmo
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3996
Enregistré le: 31 Oct 2011
Localisation: Tython
 

Messagepar Laayla » Jeu 21 Aoû 2014 - 22:17   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Oui prends ton temps, Minos, fais à ton rythme, te presse pas, on ne l'attend pas, la suite, t'inquiète :jap:

(hop psychologie inversée comme dirait Graf ) :D :paf:
«Aime la vie intensément et tu n’auras plus de temps pour la haine, le regret ou la peur» – Karen Salmansohn
Laayla
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 1713
Enregistré le: 26 Mar 2007
 

Messagepar Pasiphaé » Jeu 28 Aoû 2014 - 20:15   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

j'aimerai bien avoir la suite
dis Minos???? :ange:
sinon je mets le flood partout sur SWU....
ta dévouée :oops:
Pasiphaé
Padawan
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 20
Enregistré le: 27 Aoû 2014
Localisation: chez Minos
 

Messagepar link224 » Jeu 28 Aoû 2014 - 20:17   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Pasiphaé a écrit:sinon je mets le flood partout sur SWU....


Euh, je serais toi, je n'essaierais pas.
Merci.
link224
Ancien staffeur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 32807
Enregistré le: 14 Fév 2009
Localisation: France
 

Messagepar Minos » Jeu 28 Aoû 2014 - 20:47   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

+1 avec Link.

Rhalala, ces anciens jeunes, faut tout leur dire...
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Hiivsha » Jeu 28 Aoû 2014 - 20:50   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

En même temps, si son ramage ressemble à son plumage avatarien... :siffle:
Hiivsha
Ancien staffeur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3387
Enregistré le: 04 Juin 2011
Localisation: Villenave d'Ornon (33)
 

Messagepar Red Monkey » Jeu 28 Aoû 2014 - 20:56   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Toujours à faire de l'esprit, cher Hiivsha :lol:
Red Monkey
Ancien staffeur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 10236
Enregistré le: 14 Juin 2012
 

Messagepar Pasiphaé » Dim 31 Aoû 2014 - 15:44   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Hé! Link...jette moi, jette moi!!! j adorerai ça me faire jetter par un bébé cadum. Bises grand fou :wink:
Tout à fait exact Hiivsha...demande à Minos :oops:
Joysstar peut aussi confirmer...Je l adore cette petite :ange:
Hein??? Mince quel boulet... c'est pas faux :ange:
Modifié en dernier par Pasiphaé le Dim 31 Aoû 2014 - 21:25, modifié 1 fois.
Pasiphaé
Padawan
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 20
Enregistré le: 27 Aoû 2014
Localisation: chez Minos
 

Messagepar Jagen Eripsa » Dim 31 Aoû 2014 - 15:53   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

[/Modo] On se calme ici, je sais que les sujets de Minos sont des topikafloods et que son «charme» ( :siffle: ) a un certain effet auprès des dames, mais ce n'est pas une raison pour partir dans tous les sens. :whistle:
[/Modo]

(Et si ça persévère, dites-vous bien que je peux modérer depuis Tapatalk :diable: )
“Nulla dies sine linea.” - Pline l'Ancien
Jagen Eripsa
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 23616
Enregistré le: 07 Fév 2012
Localisation: Aunis Prime
 

Messagepar Minos » Sam 13 Sep 2014 - 9:46   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

XLI



Alors que je sors de l’astroport, toujours sous le bras – puant, soit dit en passant, même si je m’abstiens de lui en faire la remarque à haute voix – de Gaga le Hutt, j’avoue ne pas faire le fier.
Nous sommes entourés de ses gardes du corps, patibulaires, tout de cuir clouté vêtus, comme tous méchants qui se respectent, surarmés aussi, prêts à fondre sur le premier assaillant venu, tels les citoyens normaux en apprenant la sortie du dernier numéro de la Tribune Impériale.
Zavid, Snaf, Kiki et moi-même nous retrouvons bientôt assis sur la banquette arrière d’un somptueux speeder blindé. Gaga nous fait face : à la place qu’il occupe, nulle banquette, par contre. Dommage, j’aurais bien aimé le voir essayer d’y grimper.
Les yeux mi-clos, Gaga ne dit rien. Nous autres ses invités nous nous regardons, dans l’expectative.
– Snif, il ne fait pas très chaud, regrette Snaf.
Il se tait en constatant que la seule réaction de Gaga consiste à froncer les sourcils. Snaf déglutit nerveusement et me lance un regard effrayé. Il croit quoi ? Que je vais le soutenir moralement ? Au contraire !
Je retiens un sourire. Vas-y, Snaf, continue ! Parle ! Contrarie Gaga : comme ça, avec un peu de chance, il va te tuer, te massacrer, te détruire, t’éradiquer, t’occire, te réduire en poussière de miettes, te… Bref, l’idée est là.
Ainsi, je pourrais récupérer et revendre ton vaisseau, et te piquer tes sous pour me refaire. Inhumain, moi ? Pas du tout, c’est lui le non-humain. Et puis j’ai toujours pensé que dans la vie, il fallait être pragmatique.
En tout cas, nous sentons la tension monter dans l’habitacle, subrepticement, jusqu’à devenir aussi lourde que le Hutt qui nous fait face. Personne n’ose moufter ni l’ouvrir, même Zavid. Même Kiki, ce qui n’est pas un mince exploit. Nous sentons de manière instinctive qu’au moindre geste ou parole de notre part, Gaga va nous anéantir dans la seconde.
Comme s’il n’attendait que de percevoir une faille en nous… Comme s’il était à l’affût de la moindre erreur de notre part. Snaf se tortille nerveusement sur la banquette. Zavid prend Kiki dans ses bras, l’air presque anxieux. Et ce même Kiki ne semble pas en mener large. Quant à moi, je ne cesse d’essuyer mes mains moites tandis que la transpiration coule sur mon front.
L’ange de la mort plane sur nous. Gaga le Hutt, qui porte bien son nom. Représentant d’une espèce cruelle, dénuée de sens moral. Un monstrueux tueur sommeille derrière son enveloppe charnelle cauchemardesque.
Que se passe-t-il derrière ses paupières étrécies ? Est-il en train de nous scruter attentivement, l’un après l’autre, afin de déterminer lequel d’entre nous sera sa première victime ? Pense-t-il à quelles tortures raffinées il va s’adonner sur nos corps impuissants mais néanmoins musclés ? (enfin, le mien, en tout cas). Est-il en train d’estimer les bénéfices qu’il pourrait faire sur nos dos en cas de revente sur les marchés aux esclaves ?
Soudain, Gaga redresse la tête et ouvre grand les yeux. Kiki gémit, Snaf sursaute tellement qu’il heurte le plafond du speeder, Zavid se met à trembler de peur, et moi je tombe de la banquette. Pas de peur, hein, bien sûr, ce n’est pas du tout mon genre : c’est simplement une désorientation spatiale passagère, il faut que je consulte mon médecin, voilà tout.
Gaga ouvre la bouche, prend une longue inspiration… Nous autres, on se colle les uns aux autres, dans un vain effort pour se rassurer mutuellement. J’éternue. Je ne devrais pas me coller autant à Kiki. J’oublie toujours.
Que va nous annoncer le Hutt ? Quel sinistre sort nous réserve-t-il ?
– Veuillez m’excuser, les amis, j’étais en train de m’endormir.
– Je… je le savais, fait Zavid.
– C’était évident, ajoute Snaf.
Kiki grogne d’un dédain qu’il espère convaincant.
Quant à moi, je me fends d’un tout à fait objectif :
– Vous êtes trop mignons quand vous dormez, ô grand Gaga, on dirait un gros bébé panda…euh… les poils en moins.
Mais pourquoi est-ce qu’ils se mettent tous à me regarder bizarrement ?

Au bout de quelques minutes de trajet silencieux, le speeder-limousine ralentit et Gaga reprend la parole :
– Ah, nous arrivons enfin à mon quartier général !

À ces mots, je frémis. Les antres des Hutts sont bien connus pour faire passer les décharges, même radioactives, pour des endroits d’une salubrité à toute épreuve. Je commence à me gratter, percevant presque clairement les petites bêtes imaginaires qui montent en rangs serrés à l’assaut de mon corps d’athlète.
Zavid asperge Kiki d’une lotion antipuces avant de se frotter les bras et la tête avec un savon antibactérien. Snaf retient son souffle, comme pour retarder le plus possible le moment de respirer l’air vicié de la décharge qui doit servir d’habitat à Gaga.

Le speeder finit par s’arrêter et sa porte s’ouvre. Dans l’encadrement, un serveur humain en livrée d’un blanc immaculé fait son apparition et dit :
– Bienvenue à la maison, votre grandeur.
– Quelles sont les nouvelles, Tesnor ? demande Gaga.
– Rien de spécial, votre grandeur. Le grand nettoyage quotidien vient d’être terminé, tout brille de mille feux. Pas une seule bactérie n’a survécu. Les réseaux d’air climatisé ont été purifiés, le PH de l’eau courante a été testé, vérifié trois fois et tout va bien ; néanmoins, par précaution, j’ai laissé en route le purificateur d’eau, on ne sait jamais. Quant à l’usine de l’autre côté de la rue, vos efforts ont porté leurs fruits : les autorités ont décidé de la faire fermer. Tant pis pour leurs 12 542 employés, mais il était inadmissible de laisser l’usine polluer la troposphère.
– Que de bonnes nouvelles, c’est parfait ! répond Gaga en s’apprêtant à sortir.
Tesnor lève le bras pour l’empêcher d’aller plus loin.
– Un instant, je vous prie, votre grandeur.
Le maître d’hôtel de Gaga claque des doigts et des serviteurs se précipitent, patins de feutre aux pieds, glissant sur le sol brillant de mille feux tels des patineurs sur glace. Ils déposent une grande couverture par terre, devant Gaga, et Tesnor reprend :
– Maintenant, vous pouvez y aller, votre grandeur.
Gaga glisse délicatement sur le sol, s’assurant de ne pas faire déborder son corps massif de la couverture, visiblement inquiet à l’idée de salir les lieux.
Quatre serviteurs se tiennent alignés au garde-à-vous, attendant que l’on sorte à notre tour. Trois d’entre nous tendent une paire de chaussons d’hôpital. Le dernier en a deux paires, plus petites, adaptées aux pattes de Kiki.

Des frissons me parcourent soudain la nuque : j’ai une soudaine envie d’éternuer. Retiens-toi, Cirederf, retiens-toi ! Tu es tombé sur des ultramaniaques de la propreté. Si tu laisses tes germes se répandre, ils seraient capables de t’abattre sur-le-champ ! Mettre les pieds dans l’antre d’un Hutt est décidément aussi dangereux que le colporte la rumeur… même si je ne m’attendais pas à ce que le danger prenne ce visage. Les traditions et les clichés se perdent.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

Messagepar Jagen Eripsa » Sam 13 Sep 2014 - 9:52   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Minos a écrit:Les traditions et les clichés se perdent.


C'est le moins qu'on puisse dire ! :lol: :jap:
“Nulla dies sine linea.” - Pline l'Ancien
Jagen Eripsa
Administrateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 23616
Enregistré le: 07 Fév 2012
Localisation: Aunis Prime
 

Messagepar ashlack » Sam 13 Sep 2014 - 10:36   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Tiens, un nouveau chapitre, ça faisait longtemps. Et sympa en plus. :)
(||§§§))))))))«([====MAY=THE=FORCE=BE=WITH=US====================== ashlack(arobse)starwars-universe.com
Staffeur Encyclo et JV. Modérateur Films et JV #TeamReySolo
"T'es un Jedi ? Toi ? C'est pas croyable !" (Uttini à Chipie - JvêuJ Opus 3)
ashlack
Modérateur
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 34678
Enregistré le: 01 Jan 2010
Localisation: Dans les montagnes enneigées d'Alderande
 

Messagepar Notsil » Sam 13 Sep 2014 - 10:49   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Ahah, un Hutt maniaque de la propreté, il fallait oser ;)
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
Notsil
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 2968
Enregistré le: 24 Mar 2006
Localisation: Dans un livre
 

Messagepar Krokmo » Sam 13 Sep 2014 - 12:35   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

Notsil a écrit:Ahah, un Hutt maniaque de la propreté, il fallait oser ;)


:oui:
There's nothing more contagious than a laugh.
Krokmo
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3996
Enregistré le: 31 Oct 2011
Localisation: Tython
 

Messagepar Minos » Mar 16 Sep 2014 - 9:01   Sujet: Re: (c'est mon titre, il est à moi ! Mon préééécieux...)

XLII



Comme il est bien connu que les Hutts aiment vivre sous terre, je ne m’étonne pas de voir qu’on nous fait descendre une rampe automatisée. Ce qui est moins courant, par contre, ce sont tous les spots lumineux qui ne laissent pas vivre le moindre coin d’ombre.
Un Weequay, en haut d’un escabeau, passe un drôle d’appareil au plafond : un long manche avec une boule de poils soyeux au bout.
– Détecteur de micros espions ? que je demande à Gaga.
Il me lance un drôle de regard avant de répondre :
– Non, c’est une tête de loup, pour mieux enlever les araignées et leurs toiles dans les coins. Je déteste les araignées, surtout les grosses velues.
Et pendant qu’il frissonne en pensant à l’objet de sa phobie, je ricane intérieurement : un Hutt, force de la nature, qui vit des centaines d’années, avoir peur de simples petites araignées de rien du tout ? C’est d’un ridicule !
Sauf qu’à ce moment, un chaton tout mignon crottou passe devant moi.
– Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! que je fais en sautant dans les premiers bras venus.
Je n’ai jamais supporté ces bestioles tout droit sorties de l’enfer. Elles sont toutes douces, font ronron et vous regardent avec leurs grands yeux innocents, se frottent à vous pour vous montrer à quel point ils sont toujours contents de vous voir, pour vous faire ressentir que vous êtes le centre de leur univers.
Qui croient-elles tromper, ces saloperies poilues ? Tout un chacun devrait pourtant savoir qu’elles sont les pires des hypocrites faux-cul, uniquement intéressées par trois choses : avoir un toit au-dessus de leur tête (sans payer de loyer, bien sûr, ces sales rats… enfin rats, façon de parler), pouvoir s’empiffrer à leur convenance, et pouvoir pioncer à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Mais quand elles laissent leur vraie nature reprendre le dessus, elles se transforment en démons, lacérant leurs pauvres et malheureuses victimes de leurs griffes acérées, et arrachant des lambeaux de chair jusqu’au sang grâce à leurs crocs effilés.
Bref, comme toute personne normalement constituée, je hais les chatons. Leurs « miaou » plaintifs ne sont que pure diversion, pour mieux nous faire baisser notre garde avant de nous réduire en petits morceaux goûtus.
– Hum hum, que j’entends juste à côté de moi.
Je me retourne vers ce bruit et me rend compte que dans ma panique, j’ai sauté dans les bras de Zavid. À son expression plus que renfrognée, qui ferait fuir une horde de chatons enragés (qu’on me pardonne ce qualificatif quasiment pléonasmique*), je devine que je vais souffrir, soit tout de suite soit plus tard, aussi je me dépêche de me remettre sur mes pieds, après m’être assuré que le diabolique chaton (qu’on me pardonne encore une fois ce nouveau qualificatif pléonasmique, qui n’existe peut-être toujours pas mais peu importe, j’aime bien) s’est éloigné.
Est-ce que Zavid devient civilisée en public, voire civilisée tout court ? Elle ne fait pas mine de lever la main sur moi, ouf !

[* Note De l’Auteur : j’ignore si ce terme existe et je n’ai pas de dico sous la main pour le vérifier. Peu importe, je le laisse tel quel, je trouve que ça sonne bien. Et de toute manière, c’est moi l’auteur donc je fais ce que je veux, na !]

Je ne suis malheureusement pas au bout de mes peines. Une fois que nous sommes en bas de la rampe, nous découvrons un couloir bien éclairé lui aussi, avec du lambris aux murs, des dorures, des moulures et des motifs en mosaïque du plus bel effet.
Par contre, il y a également un portique de sécurité, gardé par plusieurs hommes en armes à l’air si peu avenants que s’ils s’appelaient Hibulaires, leurs prénoms seraient Pat.
Gaga et son serviteur franchissent le portique, qui reste silencieux. Je ricane intérieurement en songeant qu’au passage de Zavid, l’appareil va beugler de toutes ses forces, entre son fouet-laser et toutes les armes qu’elle ne manque jamais de dissimuler sur elle (et mieux vaut éviter de se demander « où ? »). Elle passe… et rien ne se produit. Hum… voilà qui est décevant.
Snaf Snof suit, pour un résultat identique. Par contre, quand vient le tour de Kiki, une alarme discrète se met à sonner. Chouette ! Avec un peu de chance, ce monstre hideux et barbare va être refoulé ! Peut-être même être transformé en viande hachée, pour la peine ?
L’homme qui se tient devant la console attenante au portique dit :
– Hygiène générale bonne. Le problème vient de son haleine, dans laquelle se développe un taux de bactéries bien plus important que la moyenne.
Zavid s’avance, froncils sourcés (à moins que ce ne soit l’inverse ?), prête à en découdre, main presque sur son fouet-laser… jusqu’à ce que l’homme rende son verdict :
Un masque couvrant le museau et la bouche suffira pour éviter de contaminer l’air ambiant.
Zavid se calme aussitôt et se charge elle-même d’affubler Kiki de son masque. Dommage, j’aurais bien voulu qu’elle s’énerve, se batte et se retrouve dans un tas d’ennuis. J’espère que ce n’est que partie remise.
Je franchis le portique à mon tour, la tête haute, serein comme jamais auparavant… et des alarmes tonitruantes se mettent à hurler dans mes oreilles tandis que toute une série de lumières crues m’agressent les tympans.
– Alerte rouge ! crie l’homme à la console. Il lui faut deux bains de bouche, trois brossages de dents de dix minutes minimum chacun, et un masque triple épaisseur pour contenir toutes les infections qui, d’après mes senseurs, tentent d’exsuder en force à chaque seconde qui passe ! C’est fou, je n’ai jamais vu un truc pareil : on dirait une invasion, que dis-je, une arme bactériologique !
– Non mais ça suffit ! que je dis. Que d’exagération !
– Aaaaaaaaaaaaaargh ! Il a parlé, et en tournant la bouche vers moi, en plus ! Sauvez-moi, je sens que je me pâme, que je meurs ! Vite, préparez la chambre de décontamination, il me faudra bien un séjour d’une semaine dedans pour être sûr de m’en sortir ! Et encore, après un bilan physique complet et poussé comme jamais !
– Non mais… que je reprends avant d’être interrompu par Gaga.
– Je suis très déçu, Nomis. Moi qui, en récompense pour m’avoir permis de gagner des millions suite à la course, comptait te récompenser de 100 000 crédits, voilà qui me refroidit. Un tel manque d’hygiène… tss… tss…
– Mais je…
– 90 000 !
– C’est injuste, il se trouve que…
– 80 000 !
– Peut-être qu’en fait, il y a dysfonctionnement du…
– 70 000 !
– Euh… Finalement c’est pas bien grave, ô grand Gaga, immentissime bienfaiteur du misérable insecte que je suis.
– … 70 010.
– Je vous ai déjà dit que vous étiez le plus beau Hutt que j’ai jamais vu ?
– 70 020.
– Vos talents et votre intelligence font passer le reste de la galaxie pour des sous-singes même pas savants.
– 70 030.
– Et… non, c’est tout, en fait, que je conclus, de peur d’en faire trop.
Hypocrite, moi ? Jamais de la vie. On appelle ça de l’instinct de survie. Rien à voir, donc. Et en s’appuyant sur un tel principe, on ne peut que louer mon sens de l’à-propos.
Zavid, Snaf, le maître d’hôtel Tesnor et même Kiki me regardent avec un air dégoûté et méprisant. Pfeuh… ses imbéciles à l’intelligence de fœtus d’amibes n’ont rien compris, ce qui ne m’étonne guère. Après tout, ne dit-on pas que le génie est incompris ? Moi, c’est ce que je me dis tout le temps depuis le jour de ma naissance tellement nul ne m’a jamais compris.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
Minos
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 3033
Enregistré le: 14 Jan 2007
 

PrécédenteSuivante

Retourner vers La Bibliothèque (textes achevés)


  •    Informations