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Les vraies origines des ténèbres

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Messagepar magiefeu » Lun 23 Juin 2014 - 0:01   Sujet: Les vraies origines des ténèbres

Shere kaan : Seigneur sith (humain)
Dark Bane : Seigneur sith (humain)
Githany : Seigneur sith (humaine)
Kopecz : Seigneur sith (male twi’lek)
Hoth : Seigneur jedi (humain)
Valenthyne Farfalla : Maitre jedi (mi-bothan male)
Johun Othone : Padawan jedi (humain)
Zannah : Naufragée humaine

Salut. Bon, pour faire le résumé, j’ai eu l’idée de cette fanfic en plein milieu de mes révisions. J’ai noté toutes les idées de manières décousues sur un calepin avant de tout mettre au propre après que les partiels soient passés.
Je tiens bien à préciser que cette fanfic n’a en aucun cas pour but d’être réaliste. C’est juste un bon gros délire de ma part et j’espère que vous l’apprécierez. Bonne lecture à vous :)


************



Réunis dans la pénombre, l’obscurité se cachait de la lumière. Plus littéralement, la Confrérie des Ténèbres avait perdue et l’armée jedi du seigneur Hoth se rapprochait inexorablement pour achever la proie blessée une bonne fois pour toutes.
Ils avaient été vaincus suite à plusieurs déroutes consécutives, ici, sur Ruusan. Acculés par l’Armée de la Lumière, Kaan avait ordonné aux vestiges de son armée de se regrouper dans les cavernes, là où ils seraient en sécurité des bombardements. Les seigneurs noirs survivants s’étaient réunis dans la salle du trône, se préparant au combat imminent.
Les sith ne sont pas devenus crains de la galaxie en se cachant, songeait le seigneur Kaan, installé sur son trône de pierre. Nous combattrons inlassablement et jusqu’à la fin. Nous emmènerons le plus de vermines jedi dans la tombe. Nous leur enseignerons une dernière fois le mot « peur »… Oui, ils verront bientôt ce qu’il en coûte de s’opposer aux …
Le seigneur noir fut à ce moment précis coupé du fil de ses pensées par les secousses provoquées par un tir de mortier.
-« Maman !!! » cria-t-il en s’accrochant à la première chose à sa portée.
-« Bon sang » soupira Githany. « Pour la cinquième fois, Kaan, je ne suis pas ta maman. »
-« Euh oui, bien sûr » dit Kaan, lâchant la jambe de la jeune femme et tentant de reprendre un peu de contenance. « Au rapport ! »
Au fond de la pièce, le seigneur Shenayag était absorbé dans l’étude des données tactiques et logistiques sur un terminal qui avait été branché sur l’un des rares générateurs auxiliaires qu’ils avaient pu sauver, lors de la précédente retraite.
-« Hoth a placé des mortiers à un kilomètre de l’entrée. » dit-elle. « Mais nous sommes protégés de leurs tirs par la montagne. On risque juste d’être un peu secoués ».
-« Un peu ? Un peu ? Ils vont faire écrouler la montagne sur nos têtes à ce rythme-là ! Et j’aimerai bien que quelqu’un puisse m’expliquer comment Kopecz fait pour dormir dans une situation pareille ! » demanda Kaan en pointant du doigt le twi’lek, assis sur un canapé à la droite de son trône.
-« Hein, quoi ? C’est déjà l’heure de manger ? » demanda Kopecz sortant un instant de sa somnolence.
-« Non, Kopecz, rendors toi » siffla Kaan. Et arrêtez donc de pleurer, seigneur Vaa, c’est indigne de votre rang ».
-« Mais… » commença à bégayer Seviss Vaa, « il me manque tellement ».
-« Tu pleures encore à cause de ton Béhémoth de compagnie ? » demanda Orilltha.
-« Oui, c’était mon dernier. Et Kaan ne veut pas que j’en fasse grandir un nouveau ».
-« Le dernier a avalé tout un peloton de nos propres soldats lorsque tu as tenté de le lâcher sur nos adversaires » rétorqua-t-il. « Et d’ailleurs, il n’a même pas eu le temps d’atteindre les lignes ennemies avant d’être abattu. Quand je dis non, c’est non. »
Sur ces mots, le seigneur noir Seviss Vaa redoubla de sanglots.
Kaan se mit une main sur le front et poussa un long soupir de dégout… Avant de se retrouver à plat ventre à cause d’une autre secousse l’ayant propulsé hors de son siège.
-« Trop c’est trop !!! » tonna-t-il et tapant du poing sur le sol. Seigneur Kas’im… »
-« Il est mort » répondit une voix.
-« Ah oui », se rappela-t-il subitement. « Bon, on va dire… vous, seigneur Hezzoran. Contactez la flotte et ordonnez-leur de dévaster les positions d’artilleries de… »
-« Vous ne savez donc pas ? » s’étonna Githany. « Notre flotte s’est repliée ».
-« Quoi ? » s’étrangla Kaan « Comment ça repliée ? Sur ordre de qui ? »
-« De Bane. » répondit Githany.
Dark Bane choisit ce moment-là pour sortir de l’ombre d’un petit renfoncement de la caverne.
-« Euh oui, » commença Bane. « C’était une petite ruse que j’ai concoctée. J’ai contacté l’amirale Nyras pour qu’elle attire la flotte ennemie hors du système. » Et ça a marché » continua-t-il fièrement. On a plus un seul croiseur ennemi au-dessus de nos têtes ».
Kaan resta bouche bée pendant plusieurs secondes. Dois-je le tuer, se demandait-il. C’est pas possible d’être aussi con. Enfin, qu’attendre d’autre de la part d’un sith qui ne sait pas compter au-delà de 2.
Au comble de la lassitude, il retourna sur son siège, puis se tourna légèrement vers un seigneur resté debout, en retrait de son trône de pierre.
-« Qu’en penses-tu ? » lui demanda-t-il.
-« Un chevalier viendra, une bataille sera livrée, et les prisonniers seront libérés. » répondit le seigneur LaTor, le regard perdu au loin.
-« … !!! »
Mais c’est pas vrai ! C’est la journée des cas sociaux ou quoi ? se demanda le seigneur Kaan. Il raconte quoi ce type, encore ?
-« Ne vous inquiétez pas, Kaan » lui lança Bane. « On peut encore remporter la victoire finale ».
-« Oooh, on dirai que Dessel a un plan », susurra Githany avec mépris.
-« Ne m’appelle pas comme ça Githany. Je suis le Bane moi, le Dark Fléau des sith. Ce n’est pas parce que tu es ma petite amie que tu as le droit de m’appeler comme ça. »
Effectivement, cet homme est un fléau pour ses semblables, pensa sinistrement Kaan. Il faudrait voir comment je pourrai me débarrasser de lui. Le problème c’est qu’il est aussi puissant qu’idiot.
Githany était devenue toute rouge. Comment ne pas la plaindre, la pauvre. Une nuit à avoir trop bu, un baiser de volé, et la voilà marquée à vie par des souvenirs, avec l’autre décérébré, que personne ne lui envierait.
-« Bon, dites toujours votre plan, seigneur Bane. Ça ne peut pas être pire que celui que vous aviez élaboré en détruisant toute la forêt ainsi que nos troupes qui n’avaient pas eu le temps de se replier ».
-« Hé » protesta Bane. « C’était toujours mieux que le vôtre d’attaquer le croiseur de Farfalla sur des swoops, ou encore celui… ».
-« C’est bon, c’est bon… » coupa Kaan. « Dites-nous plutôt votre plan ».
-« On utilise la bombe psychique » proposa Dark Bane avec un petit sourire enfantin.
Un silence s’installa, éclipsé uniquement par un seul bruit.
-« Arrête de ronfler Kopecz » hurla Kaan. « Je… J’ai besoin de réfléchir ».
-« Réfléchir » s’exclama Githany. « Il n’y a pas à réflechir sur un plan aussi idiot ! Nous… »
-« L’armée de la Lumière s’est mise en mouvement !» s’écria Shenayag, toujours penchée sur son holo-terminal. Ils atteindront les entrées de la grotte sous peu. »
-« Quoi, déjà ? » s’étonna Kaan. « Ils pourraient au moins nous laisser nous reposer. Faire la guerre de façon courtoise, quoi ! »
-« Je ne pense pas qu’avoir planté les têtes de nos ennemis vaincus le long des routes les aient convaincus de se battre de façon courtoise contre nous », remarqua Hezzoran.
-« Oui, bon, c’est l’art de la guerre psychologique, aussi. » se défendit Skere Kaan.
-« Un Jedi viendra » commença LaTor, toujours le regard dans le vide. « Pour détruire les Sith et rétablir l’équilibre dans la Force ».
-« Oui, oui, c’est ça LaTor » grinça Kaan entre ses dents serrées. « Si tu pouvais arrêter de dire des âneries, là, ça m’arrangerai… Bon, bon, bon ». Il se tourna vers ses pairs et se leva de son trône. « On dirai que les jedi tiennent vraiment à en découdre avec la Confrérie des sith... »
-« Des ténèbres » corrigea Seviss Vaa, toujours les yeux en larmes. « Je te rappelle que Exar Kun avait déjà les droits d’auteur sur le nom Confrérie des Sith. Et depuis qu’il est bloqué sur Yavin, il manque vraiment de … »
-« J’ai compris, Seviss », cassa Kaan. « Ma langue a fourché, c’est clair… ? Donc où en étais-je… ? Ah oui… Ils veulent se battre contre nous, la terrrible Confrérie des Ténèbres ? Et bien ils vont l’avoir, leur bataille. Seigneur Qordis, vous mènerez les troupes et… »
-« Il est mort » coupa Orilltha
-« Ah euh, donc nos troupes seront menés par le seigneur Kas’im… »
-« Mort aussi »
-« Cronus ? »
-« mort. »
-« Kiel Charny ? »
-« Il a jamais été dans notre camp, lui »
-« Demetron »
-« Désintégré. »
-« Ragnard ? »
-« De même »
-« Kaox Krul ? »
-« Mort avant même d’arriver sur Ruusan »
-« Daiman »
-« Lui, c’est vous qui l’avez tué il y a plus de dix ans » rappella Orilltha.
-« Mais c’est quoi cette armée décimée ? Peut-on me dire ce qu’il nous reste de nos forces sith ? » ordonna le seigneur Kaan
-« He bien… » hésita Orilltha. « Tous ceux présents dans cette pièce. »
Le silence se rabattit à nouveau.
Quoi !?!? » explosa d’un coup Kaan. Mais où sont tous les autres ? On était des milliers !!! Des milliers de sith et des millions de soldats.
-« Eh bien, il y a ceux qui se sont fait capturer par les jedi. Ceux qui se sont fait tuer par les jedi. Ceux qui se sont fait tuer par les plans de Bane… Et ceux qui ont désertés dans l’autre camp, la semaine dernière, pour protester contre nos rationnements. Vous comprenez… Hoth a promis de leur donner de la vraie nourriture. »
Kaan sentit sa gorge se serrer. Il ne pouvait plus parler. On est foutus, pensa-t-il.
-« Ne vous inquiétez pas, Seigneur Kaan. » Githany s’avança au centre de la pièce, le poing tapant fièrement sur sa poitrine. « Je mènerai les vestiges de nos forces à la victoire. N’est-ce pas Darovit ?... Darovit ? Darovit !!!
Githany tournait pathétiquement sur elle-même au centre de la pièce, bien à la vue de ses pairs, en cherchant du regard son apprenti. C’est assez distrayant en fait, pensa Kaan. Je parie que Demetron la tuera en premier…. Ah oui, c’est vrai. Il est mort.
-« Euh, quelqu’un n’aurai pas vu Darovit, par hasard ? » demanda Githany, toute étourdie d’avoir tournée sur elle-même.
-« Il a fichu le camp d’ici au moment où Bane a dit qu’il avait un plan » répondit Kopecz, toujours à demi assoupi.
-« Quoi ? » s’exclama Githany. « Et tu n’as pas tenté de l’arrêter ? »
-« Ça aurait signifié devoir me lever » expliqua le twi’lek
-« Mais…, et les gardes à l’entrée… Ne l’ont-ils pas arrêté ? » Demanda la jeune femme au sommet de son humiliation.
-« Ils ont décidés de déserter avec lui, semblerait-il ». répondit Shenayag, consultant les holo-caméras via le terminal.
Bon ok, là c’est le bouquet, se dit Kaan. Nous allons devoir procéder par étapes, si on veut avoir une chance de s’en sortir. La première : Se débarrasser du boulet n°1.
-« Seigneur Bane, il y a un speeder au niveau supérieur » commença-t-il. « Prenez-le et allez effectuer un tour de reconnaissance sur l’arrière-garde de l’armée de Hoth. Nous en aurons besoin pour nos plans de bataille. »
Et puisses tu crever, se garda-t-il d’ajouter.
-« Je n’échouerai pas » dit Bane en s’inclinant. Sur ce, il quitta la salle.
-« Parfait » s’exclama Kaan. « Nous allons enfin pouvoir passer aux choses sérieuses en… »
La gaffe !!! Le speeder, se dit-il. C’était mon moyen d’évasion. L’unique moyen que j’avais de m’enfuir en laissant les autres crever à ma place. Kaan sentit un frisson traverser son échine.
-« Bane, est-il déjà parti ?» Demanda-t-il, dissimulant mal l’urgence dans sa voix.
-« Oui, mon seigneur », répondit Shenayag. « Il a même été assez rapide, pour une fois ».
Alors là, c’est le ponpon. Cet idiot a su faire preuve d’adresse justement la seule fois où ce n’était pas ce qu’il attendait de lui. Le seigneur Kaan dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas commencer à pleurer à chaudes larmes comme Seviss Vaa, recroquevillé dans un coin de la salle.
-« Je sens qu’il existe une voie nous permettant de tous survivre pour combattre un autre jour. Oui, je la vois, il nous suffit de… »
-« La ferme LaTor » hurla Kaan, définitivement à bouts. « Très bien, assez joué. On va activer la bombe mentale. Où est-elle ? »
Au niveau inférieur, mon seigneur, répondit Orilltha.
-« Parfait. Nous allons l’activer et détruire nos enemis, une fois pour toutes et nous avec, mouahahah ».
Les autres seigneurs sith se regardèrent, visiblement mal à l’aise.
-« J’aime pas cette lueur rouge dans ses yeux », souffla Githany à Kopecz qui ne sembla pas l’avoir entendue.
-« Mon seigneur », commença Hezzoran. « Ne serait-il pas plus sage de placer le bombe au milieu de la clairière, dissimulée et hors de portée de notre base puis l’activer à distance grâce à la télécommande, une fois que l’armée de la Lumière atteindra cette zone ? »
-« C’est… C’est… commença Kaan avant de subitement réaliser la signification de l’idée qui lui était proposée. « Hmm, c’est pas bête, en fait. Je crois que j’ai passé trop de temps à écouter les plans de Bane, moi. Très bien, seigneur Hezzoran, nous suivrons votre plan. Sauriez-vous juste où se trouve cette maudite télécommande, par hasard ? »
-« Bien sûr, mon Seigneur » commença-t-il fièrement. Je l’ai posé sur le canap… KOPECZ !!! Lèves-toi !!! T’es sur……..




Cela faisait maintenant deux heures que Valenthyne Farfalla observait cette entrée. Cherchant à comprendre ce qui avait bien put se passer. Les sith avaient utilisés une bombe mentale. Mais pourquoi ? Là était la question qu’il se posait. Et pire que tout : celle que le Chancelier se poserait.
-« Maitre Farfalla !!! » appela Johun Othone derrière lui. « Que s’est-il passé ? »
-« La guerre est finie », lui répondit-il.
-« Oui, mais pourquoi ont-ils fait ça maintenant ? Pourquoi ne se sont-ils pas battus jusqu’au bout ? »
-« Je ne sais pas », soupira le demi-bothan. « Le seigneur Hoth souhaite-il que nous organisions un débriefing ? »
-« Monsieur… » commença Johun visiblement mal à l’aise. « Le seigneur Hoth nous a quitté il y a maintenant une heure. »
-« Quitté ? » demanda Valenthyne « Il est parti où ? »
-« Il est mort, maitre. » lui répondit-il.
-« Oh ! Toutes mes condoléances, padawan Othone. Que lui est-il arrivé ? Une embuscade ? »
-« Euh, pas vraiment… » hésita Johun. Mon maitre a marché sur la vibro-lame qu’un de nos soldats avait laissé trainé et ça s’est très vite infecté. »
« … !!! »
Farfalla eut du mal à émettre un son tant il était abasourdi.
-« D’accord… » fini-t-il par émettre. « Qui d’autre est au courant pour le moment ? »
-« Heu, juste vous et moi, maître... »
-« Parfait, parfait », souffla Valenthyne. « Ecoutez-moi attentivement. Il ne faut surtout pas que la vérité se sache. Si on vous pose la question, dites qu’il a héroïquement décidé avec… disons une centaine d’hommes, d’aller affronter Kaan dans ces tunnels pour l’obliger à amorcer cette bombe et mettre fin à cette guerre. »
-« Quoi ? » s’exclama Johun. « Mais pourquoi ? C’est un mensonge ! »
-« Je vais vous expliquer quelque chose qui s’appelle la politique, jeune apprenti » commença Farfalla. « Maintenant que la guerre est finie, on va réclamer des comptes. Certains pourraient se demander pourquoi les jedi échouent à vaincre les sith depuis 1000 ans pour que ceux-ci se détruisent tous seuls comme des grands, en fin de comptes. On va se poser des questions sur notre utilité. »
-« Mais mentir au Chancelier… » hésita Othone.
-« Est primordial » coupa Farfalla. « L’armée de la crasse, c’est comme ça que certaines jeunes recrues surnomment notre noble ost lorsque l’on tourne le dos. On a un standing à tenir, quand même ».
-« Mais les jedi sont au-dessus de ce que pensent les autres » rétorqua Johun.
-« D’accord, autre exemple alors » continua le maitre jedi. « Certains sénateurs se plaignent que l’on ait emmené des enfants sensibles à la Force de moins de dix ans sur cet horrible front. On a beau prétendre que c’est pour éviter qu’ils tombent aux mains des sith, il suffirait qu’un sénateur éthique et malin -je reconnais qu’ils ne sont pas nombreux mais mieux vaut se méfier- fasse remarquer qu’ils auraient été plus en sécurité de l’influence sith dans notre Temple sur Coruscant que sur une planète grouillant de sith. Tu as compris ? »
-« Mais, ne sommes-nous pas censés être les défenseurs de la vérité ? » demanda Johun d’une voix faible.
-« Allons, qui se soucie de la vérité ? Notre République elle-même a été bâtie sur le mensonge. » répondit Farfalla. « Mais nous avons besoin de subventions. Or, non seulement si l’on donne l’impression de ne servir à rien, ça risque d’être compliqué de les collecter… Mais si en plus quelqu’un se rappelle que Dark Ruin, Kaan, Githany et compagnie,… que tous ces sith étaient des jedi…. Là on sera considéré comme une menace. Et alors là finit les subventions. Dis-moi, Johun, souhaiterais-tu vivre dans un temple sans chauffage pendant l’hiver parce que l’on n’aura pas pu payer nos factures, préférant dire la vérité aux commissions budgétaires ?»
-« Euh non, bien sûr » répondit-il, hésitant. « Mais vous pensez vraiment qu’ils croiront un instant à cette histoire sur le sacrifice du Seigneur Hoth ? »
-« Sans problème. » répliqua Farfalla d’un ton décontracté. « Crois-moi, avec une histoire comme ça, on aura l’air de héros. On rentrera dans le Legends. »
-« Vous vouliez dire la Légende, non ? » demanda le padawan.
-« Euh, oui, oui. La Légende. Ma langue a dut fourcher. » S’excusa le demi-bothan. « D’ailleurs, je me vois bien conter au Sénat mon héroïque combat face au seigneur Kopecz, celui-ci couvert de flèches mais plus dangereux que jamais car… »
-« Mais maitre Farfalla, ne devions nous pas mentir pour le bien de l’Ordre et non pour notre propre gloire ? » s’étonna Johun.
-« Tu pourrais aussi raconter au chancelier Tarsus Valorum comment tu as vaincu un millier de sith à toi tout seul. » proposa le maître jedi d’une voix douce.
-« Je… oui, vous avez raison maitre. Qui se soucie de la vérité après tout ? Mais… Est-on sûr que les sith sont vaincus ? Je veux dire… Définitivement vaincus ?
-« Oh, je suis sûr qu’ils reviendront… » Commença d’un ton grave le maitre jedi. « Le jour où les humains gagneront des courses de podracer » rajouta-t-il malicieusement.
Les deux jedi rebroussèrent alors chemin, secoués d’un franc fou-rire.






Ils étaient tous morts. Bane l’avait senti. Ils avaient utilisés la bombe psychique mais Dark Bane n’avait pas été parmi eux à ce moment-là. Kaan a voulu que je survive, pensa-t-il. Il savait ce qui allait arriver mais il voulait que je m’échappe pour les venger. Il savait que moi seul en serait capable.
Soudain, il sentit un trouble dans la Force. Il se tourna sur sa selle de speeder et aperçut une jeune fillette, à travers la poussière. A ses pieds gisaient deux jedi, leurs cous pliés dans de drôles d’angles.
Il arrêta son speeder prêt d’elle. La fillette leva des yeux pleins de larmes vers lui.
-« Ils ont tués Laa » expliqua-t-elle d’une petite voix triste. Ils ont dit qu’ils étaient à court de viande depuis 24 heures et que s’ils n’en trouvaient pas, leurs hommes allaient se rebeller. Alors ils ont tué mon amie !»
Bane remarqua alors le bondissant mort derrière la fillette. Il avait été transpercé d’une flèche.
-« Comment t’appelles-tu ? » lui demanda-t-il.
-« Rain… Mais ce n’est qu’un surnom. Je m’appelle Zannah, en réalité.
Houlà, deux noms. Bane savait qu’il aurait du mal à les retenir. En fait, il n’aimait pas l’avouer mais il lui arrivait souvent d’oublier son ancien nom, avant. C’est pourquoi il avait tenu à se rebaptiser « Bane ». Un nom facile à retenir. Et avec un « Dark » devant, c’était plus classe.
-« Vous êtes un sith ? » demanda Zannah.
Bane hésita. Il était sith ou pas. Les sith étaient morts. Mais n’était-il pas un seigneur sith à vie ? C’était dur à savoir. Il faudrait qu’il demande à Kaan si il le recroisait à l’occasion… Ah oui, c’est vrai.
-« Bon, on va dire que oui », répondit-il enfin.
-« Laa disait que je deviendrais un jedi noir. » conta la jeune fille d’une petite voix aigüe. « Peut-être pourriez-vous m’apprendre ? » demanda-t-elle plein d’espoir.
Une idée commença alors à germer dans le crâne de Bane. Oui, l’entrainer… pourquoi pas ?… Elle et pleins d’autres. C’est ça, je vais recréer les sith, en en entrainant le plus possible. Monter une armée. Il faudrait un nom pour son ordre, pour sa nouvelle philosophie originale. Un chiffre symbolisant tous les sith qu’il réunirait… Voyons, quel est le plus grand nombre qu’il connaisse ? Après le 1, viens le 2 et puis… zut, il y a quoi après le 2, déjà ? Bon, tant pis.
-« Viens jeune Rainah » tonna-t-il en levant son poing vers le ciel. Tu seras mon apprentie et je t’enseignerai tout ce que je sais à travers ma toute nouvelle philosophie que j’ai nommé... » Il prit une courte pause pour souligner l’aspect théâtral du moment. « La Règle des Deux ».
-« La Règle des Deux » répéta Zannah en plissant ses yeux. « Vous avez mis au point un système dynastique sith avec un seul seigneur qui détient le pouvoir et un seul apprenti pour le convoiter ? Permettant ainsi au plus fort d’émerger victorieux et de permettre à cet Ordre de se renforcer de générations en générations tout en accroissant parallèlement sa puissance sur la scène galactique en vue d’un Grand Plan pour vous venger des jedi ?
-« … !!! » mais de quoi elle cause la gringalette, se demanda Bane. Bon, faisons comme si j’avais tout compris. « Oui, petite Zain, tu as parfaitement appréhendé mon plan génial ».
-« Mais ne craignez-vous pas » continua Zannah, « que votre plan ne s’émousse de générations en générations avec des sith se désintéressant de votre Grand Plan ou remettant en cause la Règle ? Et si l’un des sith décidait qu’il serait le dernier et ne permettait pas à un éventuel apprenti de le surpasser en refusant de lui transmettre son savoir ? »
Mais de quoi elle causait encore, se demanda le seigneur noir. Il fallait qu’il mette court à la conversation avant de passer pour un idiot.
-« Ne crains rien, gamine. Je suis Dark Bane, je trouverai la solution à tout ça très bientôt. Pour l’heure, nous devons quitter cette planète, et commencer ton entrainement. »
-« A vos ordres, mon Seigneur » s’inclina la fillette. « Mais juste une chose. Vous m’appellerez Dark Zannah, à l’avenir ».

FIN
Modifié en dernier par magiefeu le Dim 30 Nov 2014 - 2:24, modifié 1 fois.
Star Wars Holliday Special : quel beau bizutage.
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Messagepar Red Monkey » Mar 24 Juin 2014 - 22:06   Sujet: Re: Les vraies origines des ténèbres

Bah allez, je me dévoue.

C'est un bon gros délire, une vision intéressante de la période.
Un peu déçu de certains aspects mais tout est compréhensible alors c'est sympa.
Pas mal de fautes mais c'est pas l'essentiel ce détail :D
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Messagepar Minos » Mer 25 Juin 2014 - 13:05   Sujet: Re: Les vraies origines des ténèbres

Lu, et l'ensemble est sympa. :wink:
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
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Messagepar Wysele » Mer 25 Juin 2014 - 15:06   Sujet: Re: Les vraies origines des ténèbres

Merci Magiefeu, pour cette belle tranche de rire. Inattendu, mais bien sympa
Wysele
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