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Star Wars : Ashes of the Republic

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Messagepar Vega » Dim 18 Déc 2011 - 12:51   Sujet: Star Wars : Ashes of the Republic

Bonjour ! Étant donné la sortie prochaine de The Old Republic, j'ai eu l'intelligente d'idée d'écrire une fanfiction originale sur Star Wars... A une époque potentiellement éloignée du jeu. Sinon, ce n'est pas drôle. Bref, pour les curieux, je vous laisse lire le début.

Au passage, pour ceux qui n'auraient pas l'envie de suivre la fic à travers les éventuelles pages du forum et au milieu des commentaires, je fais une version PDF. Le prélude est disponible en fichier joint. Bonne lecture en tout cas :)

Mise à jour du 2/08/2012 : Le prélude présenté dans ce post ci-dessous est celui qui a été modifié, corrigé et amélioré, présent dans un post d'Ayden plus bas dans la première page.

Image
SW AOTR, Prelude.pdf
(308.4 Kio) Téléchargé 76 fois

SW AOTR, Chapitre I.pdf
(154.15 Kio) Téléchargé 73 fois

SW AOTR, Chapitre II.pdf
(157.98 Kio) Téléchargé 70 fois

SW AOTR, Chapitre III.pdf
(177.21 Kio) Téléchargé 65 fois

/!\ Versions corrigées du Prélude et des 4 premiers Chapitres en bas de page /!\
______________________________________
PRELUDE
L'Attaque du Pegasus III


─ Les Sith ne sont pas les bienvenus ici !, hurlait-il.

De loin, je vis la scène. Un marchand, nommé Zachariah d'après l'insigne qu'il portait sur son épaule, regardait furieusement l'homme qui se tenait fièrement en face de lui. Certes, il avait l'air d'un "Sith". Impétueux, résolument sombre, le regard froid. Il en était même menaçant, de par son silence funèbre ; et aussi de par sa main fraichement posée sur son blaster. A un autre temps, à une autre époque, on l'aurait salué comme un maître ou bafoué comme un esclave. Mais dorénavant, sa nature ne comptait plus. Il n'était qu'un humain parmi tant d'autres, un pion sur un plateau d'échec. (Et qui plus est, sa présence était légitime. Malgré le fait qu'il fût effectivement un sith). Je m'approchai discrètement pour entendre.

─ On a toutes les autorisations nécessaires pour être ici, Zachariah, alors calme-toi sinon..., rétorqua un garde sith, vêtu plus traditionnellement.
─ Sinon quoi ? Tu vas me calmer ? T'es sûr de vouloir emprunter ce chemin ? La dernière fois, JE t'ai remis à ta place !
─ Tu m'avais pris par surprise ! Si tu triches, tu gagnes forcément !, protesta le garde.

Hargneux, les deux compères se mirent à se crêper le chignon, comme deux gamins fuyant leur responsabilité. La vérité était que Zachariah était sans doute un fervent républicain et qu'il haïssait les sith, tout comme les sith les haïssaient. Question de tradition. En souvenir du bon vieux temps. Tant de siècles passés à s'abhorrer, à se détester et à s'exécrer au plus haut point valent bien un peu de haine de la part des deux camps. Toutefois, l'homme au blaster que regardait le républicain, lui... s'en foutait royalement. Il n'était pas responsable des conflits qu'avaient affligés ses ascendants. D'ailleurs, il n'était apparemment responsable de rien, sauf d'une chose : de ses hommes. Et le fait que l'un d'eux se mette à se disputer avec un marchand n'avait rien de plaisant, surtout pour les affaires. Dans le respect de ses propres traditions, le "Sith" sortit l'arme de son étui. Il se redressa puis eut tout le temps pour viser. Quelques secondes plus tard, on entendit un bruit de blaster résonner près des quais d'amarrage. Le garde et Zachariah s'arrêtèrent sur le moment, convaincu que l'un d'eux avait été touché. C'était passé moins une, justement. Mais aucun n'était blessé. Enfin, eux non, mais leur dignité... peut-être. Choqué, Zachariah prit la parole le premier.

─ Qu'est-ce que... Ca vous arrive souvent de tirer sur les gens, comme ça ?!
─ Capitaine Cal Wood, enchanté. Et vous, c'est... Zachariah, exact ?, répondit-il calmement.

Dans son habit blanc, le blondinet acquiesça machinalement, les sourcils froncés, lorsque le capitaine braqua le blaster droit sur son front. Une nouvelle fois pris par surprise, le républicain leva les mains en l'air. Le sith se contenta de l'aviser d'un ton sec.

─ Dérange encore mes hommes et la prochaine sera mieux logée.

Ainsi, vu de plus près, Zachariah pouvait mieux observer le magnifique colt blaster que possédait le dénommé Wood. Il y voyait ses initiales forgés, "CW.", et bien qu'il ait préféré se tenir moins proche de l'embout, il devait avouer que son braqueur avait un très bon argument. Et assez efficace dans son genre. De ce fait, il acquiesça une nouvelle fois et le capitaine sith relâcha la pression environnante en baissant le blaster. Il se tourna ensuite vers son subordonné, qui essayait discrètement de rentrer dans le vaisseau, afin de l'avertir également.

─ Ca vaut pour toi aussi. Et vas dire aux autres de décharger la marchandise.

Le garde répondit par l'affirmative avant de partir à l'intérieur du fier vaisseau commerçant nommé "Mandalorian", majestueux et immense vu de l'extérieur. Pour ce qui en était de l'intérieur, je ne pouvais pas vraiment le savoir, mais j'imaginais qu'il devait sans doute tromper les apparences. Il avait l'allure de ce genre de vaisseau vicieux, spécialement conçut pour affronter un croiseur, bien qu'il fasse dix tailles de moins. A côté, le "Skyfallen" de Zachariah faisait mauvaise mine. Il paraissait plus passe-partout, mais il avait surtout l'air d'avoir une quinzaine d'années derrière lui. Minimum. Sa carrure fade et cabossée en disait long, même son nom disparaissait au fil des voyages. Cal, puisqu'il n'avait rien d'autre à faire, se remit à sa place assise et observait la scène qui se posait en face de lui. Le commerçant rival actionnait ses employés tel un chef d'entreprise, leur priant de faire vite. A première vue, lui et son vaisseau de ligne avaient d'autres livraisons à effectuer. On pouvait dire ce qu'on voulait de sa minable et valeureuse bourrique, mais au moins, il avait un carnet plein et son banquier ne devait pas se plaindre. Un avantage qu'avaient toujours eu les républicains : le capitalisme, pur et simple. Contrairement à une espèce sith plus subtile préférant, la plupart du temps, débourser leurs ennemis. Ils n'avaient pas l'air d'avoir conscience qu'on se trouvait à quelques lieues d'eux, mon apprentie et moi. Peut-être est-ce le fait que Zachariah avait accepté de nous emmener, et que le capitaine nous avait vu avec tout à l'heure. Je ne saurai le dire exactement.

Soudainement, je ressentis une sensation, comme si quelque chose frôlait mon esprit, et qu'elle tentait de s'accrocher à moi. Une présence. Légère, mais suffisamment forte pour observer par mes yeux, je le sentais. Vu le regard qu'elle me lança, Mena avait ressenti la même chose. Une présence. Ennemie ? Peu probable. Je l'aurai tout de suite ressenti par ses influences du côté obscur. C'était une plutôt une présence désorientée, ne sachant que faire, curieuse et effrayée dans son nouvel environnement. Un novice de la Force. Celui que j'étais venu chercher par ici ? Je ne pouvais en être sûr. La Force avait ses propres voix parfois, et en connaître tous les tenants serait une perte de temps que je ne pouvais me permettre maintenant. Trop de choses, trop de vies étaient en jeu.

─ Vous êtes nouveau, non ? Je m'appelle Alix, et vous ? murmurait-on dans son oreille.

Cal grommela. Il se demandait sans doute ce qu'une simple fille faisait là et pourquoi elle lui adressait la parole. Remontant légèrement son chapeau noir, il l'examina plus amplement. Un petit mètre cinquante à tout casser, rousse, des tâches de rousseur assez visible, l'air innocente. Le modèle de la parfaite emmerdeuse humaine lambda se disait-il ? C'est en tout cas ce que montrait son expression. Elle aurait pu être twi'lek. Dans le genre, les twi'lek étaient les plus coriaces. Plausiblement les plus aptes à parler sans s'arrêter, aussi. Dans tous les cas, Cal montrait une certaine indifférence, comme pour les conflits sitho-républicain. D'ailleurs, il ne s'aviserait même pas de répondre.

─ Vous n'êtes pas du genre à bavarder, c'est ça ? insistait la jeune fille. Vous ne seriez pas...
─ Alix ! Ne parle pas à cette ordure de...

Zachariah, qui avait osé couper s'arrêta net à l'instant où le sith releva le menton, intéressé par ce qui allait sortir de sa bouche. Rien de brillant, sans doute... Juste assez pour un peu d'action, ça c'était possible. Mais au final, il continua brièvement en rappelant sa nièce à l'ordre. Un garde sith, autre que le responsable de la dispute, venait de sortir du vaisseau. Il interpella son capitaine.

─ Chef, vous devriez venir voir ça.

Complètement décroché de la réalité, Cal répondit à l'appel et entra énergiquement dans son "Mandalorian". Il félicita au passage les deux autres gardes qui travaillaient d'arrache-pied. Puis il se dirigea sûrement vers le cockpit, mais de là où je me tenais, je ne le voyais pas. Le garde avait probablement des raisons d'alerter son commandeur : quelques secondes après le départ du sith, des cris se firent entendre de loin. Que se passait-il ? Personne n'eut le temps de réellement comprendre. Quelque chose se mit à tirer sur la station et des coups de laser venaient fragiliser l'intégrité des quais d'amarrage. Dans la continuité de la chose, je vis Cal sortir de son vaisseau d'une justesse incroyable. A peine eut-il le temps de sauter hors du Mandalorian que ce dernier explosa, touché par un tir venu sans doute d'un croiseur posté à proximité.

Le son de la détonation bourdonnait encore dans mes oreilles. Autour de moi, la plupart étaient au sol, mais certains avaient mis moins de temps que moi à récupérer. Mon apprentie se relevait péniblement, mais semblait indemme. Je me relevai également, me tenant près à la moindre éventualité. Non loin de là, Cal ré-ouvrit les yeux. La solidité de son vaisseau devait avoir protégé celui de Zachariah de la destruction, sans quoi le sith serait mort immolé à l'heure qu'il est. En revanche, les débris avaient atteint quelques survivants. Ou une, tout du moins. Le corps inerte de la jeune Alix était couché devant lui, ensanglanté par ce qui l'avait transpercé. Cal rampa jusqu'à elle, essuyant les cendres sur le sol au passage. Il referma ses yeux et lui murmura qu'il était désolé. Puis, ayant entendu un bruit, il regarda à sa gauche. Des soldats en uniforme grisâtre inspectaient les corps, sans doute pour vérifier les morts - ou les compter, au choix. Cal devait les reconnaître... Il n'avait certainement pas eu beaucoup d'occasions d'avoir à faire à eux mais il savait à quoi ils ressemblaient. A contrario, moi, je ne les connaissais que trop bien. Les Impériaux, défenseurs de l'Ancien Empire, comme leur nom l'indique. Pourris jusqu'à la moelle. Etaient-ils responsables de l'attaque ? Cela ne me surprendrait pas, puisque sinon, ils ne seraient pas en train d'abattre les deux gardes sith encore en vie. Le capitaine, réflexes militaires obliges, dégaina son colt puis se releva en un mouvement. Les impériaux furent abattus avant même qu'ils ne puissent se rendre compte de quoi que ce soit. A première vue, personne n'avait été alerté par les tirs. Du coup, Cal en profita pour se rapprocher, évitant les flammes jaillissantes de son défunt vaisseau. Silencieusement, il scruta l'horizon. Un groupe de trois autres hommes inspectaient une autre embarcation. Leur exécution sommaire aurait été inéluctable si le sith n'avait pas été seul. Ici, tenter quelque chose serait suicidaire. D'autant plus qu'il n'eut pas le temps pour y réfléchir étant donné qu'il venait d'être interpellé par deux autres ennemis, qui le prièrent de ne pas bouger. De mon côté, j'attendais encore, voulant voir la suite. J'avais encore quelques doutes, mais j'étais maintenant quasiment certain de l'identité de la personne que je venais chercher. Et je savais que sa vie ne s'arrêterait pas maintenant.

Il se retourna, les mains devant lui afin de prouver qu'il ne représentait aucune menace. Il se doutait pertinemment qu'ils n'avaient aucune raison de le laisser en vie et que, par conséquent, ils allaient le démolir comme un chien. Dure façon de finir ses jours devait-il se dire. Surtout quand on ne connait ni le but ni la raison de sa mort. Mais il n'avait guère le choix. Autant que ça se fasse rapidement. Il s'agenouilla et jeta son colt à terre, convaincu que ça valait mieux comme ça. Lorsqu'une voix familière interrompit les impériaux.

─ Hé, l'imposant.

Cal redressa la tête. Zachariah venait de surprendre un des soldats et lui avait tranché la jugulaire avec une bande d'acier encore fumante, lui sauvant accessoirement la mise. Saisissant sa chance, Cal n'hésita pas à frapper le poignet de l'autre tortionnaire. Son arme sauta au passage et il lui remit une bonne droite afin de le neutraliser. Il remercia d'un signe le républicain puis ramassa son blaster. Cette fois, l'autre groupe l'avait entendu. Pris au dépourvu, ils crièrent au capitaine de lâcher son arme, mais il n'en fallut pas moins pour qu'il tire. L'un d'eux avait reçu un coup dans le coeur, tombant à la renverse. Les deux autres tombèrent successivement, n'ayant esquissé qu'un geste en direction de leur arme respective. Mais l'attaque venait de derrière Cal ; oui, car Zachariah avait eu la bonne idée de récupérer un des turbolasers tombés de son vaisseau. L'avantage avec les anciens modèles, c'est qu'il y en a qui possèdent encore une activation manuelle, permettant ainsi de pouvoir se défendre sans trop de problèmes. C'était un peu barbare puisque la puissance de l'engin arrachait approximativement tous membres visés, mais ça restait efficace.

─ J'ai vu ce que t'as fais pour Alix. T'es pas aussi stupide que les autres Sith, déclara Zachariah.
─ Si c'est ta façon de dire merci, alors pas de quoi. Mais là, on a d'autres problèmes... Ton vaisseau fonctionne ?
─ Je devrais pouvoir le faire décoller. Donne-moi deux minutes. Tiens, annonça t-il en lançant son arme à son nouvel ami.
─ Génial, j'ai toujours rêvé de me faire de l'impérial à coup de turbolaser...

Soupirant, Cal attrapa l'arme au vol, prenant soin de ne pas la faire tomber, au risque de mourir bêtement. Une fois le viseur activé, il constata que les impériaux avaient finalement une bonne ouïe et qu'ils avaient inévitablement été alerté par le désastreux son que produisait le turbolaser. L'heure était à la "survie avant tout" et plus ils approchaient, plus Cal pressait la détente. Le festival rouge et enflammé qui se tenait devant lui était assez dur à voir mais nécessaire. Toutefois, les munitions n'étaient pas illimitées et la recharge tombait à plat. Il reprit son colt et cherchait des miraculés au loin. C'est alors que sortit de la brume un autre ennemi. Mais contre qui une arme serait, de toute évidence, inopérante. Je l'avais senti venir. Un jedi noir, élégant, encapuchonné et légèrement cliché selon mon avis. Il avait cependant un double-sabre laser convaincant et assez provocant. Cal regarda derrière lui. Aucun signe d'un Zachariah victorieux ou d'un moteur qui se mette en route. Il n'avait donc pas le choix. Visant du mieux qu'il pouvait, il tira sur le jedi qui, avançant lentement et prenant un malin plaisir à contrer les balles, n'avait pas l'air grandement menacé. Si ça continuait ainsi, le combat n'allait décidément pas être épique à souhait. Comptez avec ça que le blaster commençait, lui aussi, à tomber à court de munitions. Encore une fois, le choix n'était pas difficile : des barres de fer plus ou moins solides étaient disposées tout autour de lui. De quoi retenir l'horrible suffisamment longtemps pour que le Skyfallen démarre.

Dans un élan de courage insouciant, Cal s'élança à la rencontre de l'ennemi. Acceptant le combat, le jedi se défendit en évitant le premier coup puis joua de son sabre. Heureusement pour le capitaine, la barre était assez consistante pour résister à la lame rouge. Malheureusement, un jedi est toujours plus fort qu'un humain basique. De ce fait, alors que le laser était placé en plein centre de la tige ferrique, l'adversaire appuya sur son arme. Sa force étant décuplée, il ne lui fallut guère longtemps pour abaisser la barre, ce qui lui permit de donner un coup dans le thorax du capitaine. Visiblement sonné, Cal réussit quand même à éviter le coup fatidique, qui finit par atterrir entre ses jambes, sans causer de dégâts. Il se releva immédiatement et évita un deuxième coup porté à la gorge, puis un troisième de peu. Il n'était pas facile à tuer, chose certaine. Il était temps que j'intervienne.

J'ordonnai à mon apprentie de s'occuper des autres impériaux qui affluaient puis, sortant mon sabre, je propulsai le jedi noir au loin, permettant à Cal Wood de s'enfuir. Agacé de me voir, l'impérial tenta quelques éclairs pour m'avoir, sans trop de succès. Alors nos sabres se rencontrèrent, frappant encore et encore. Le combat était rapide et acharné, lorsque soudain, une douleur me paralysa. Il m'avait eu pendant dans une ouverture que je n'avais pas eu le temps de combler. Après tout, ce n'était pas comme si ma mort n'avait pas été soigneusement calculée. Sentant mes forces me quitter, je tombai à la renverse, lâchant mon arme. Mon corps endolori et moi-même embrassions le sol sans vergogne. Une mort inutile et triste, me direz-vous. Mais voilà qui met fin à ma sombre histoire. Toutes ses années à combattre sans relâche une menace fantôme et à chercher à résoudre une énigme insolite. Aujourd'hui, tout a changé. Mes certitudes s'étaient confirmées. Je sais à présent qui est cette présence qui regarde par mes yeux. Et bien que j'étais déçu de ne pas être là pour découvrir la vérité, je pourrai au moins reposer paisiblement en sachant qu'un autre homme accomplira cette tâche. Un autre témoin des atrocités causées par l'Empereur. C'est à lui que revient l'honneur de reprendre l'épopée sanglante de ma famille. C'est à toi, l'homme qui m'observe rendre mon dernier souffle. Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne sais pas qu'elle est ma mission. Et pourtant, toi, Cal Wood... tu devras porter le lourd fardeau des Skywalker.

______________________________________


* Les turbolasers sont théoriquement impossibles à contrôler hors du vaisseau, à cause de leur lourde masse et de leur puissance de feu. Ici, à contrario, un prototype plus petit et plus abordable a été inventé lors de la guerre des Yuuzhan Vong afin de leur faire face. Les rares tests n'étant pas concluant, le projet a été abandonné et classé... mais récupéré des décennies plus tard ; ce mini-turbolaseur à commande manuelle a été vendu au marché parallèle et appliqué sur la plupart des vaisseaux indépendants durant quelques années mais il s'est révélé, finalement, bien inefficace et très peu solide. De plus, sa fonctionnalité n'est qu'hypothétique et par conséquent, il ne marche que dans très peu de cas.
Modifié en dernier par Vega le Jeu 02 Aoû 2012 - 19:53, modifié 14 fois.
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Messagepar Uttini » Dim 18 Déc 2011 - 13:15   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

C'est assez prometteur.
Il reste quelques coquilles (étui ne prend pas de "t" au bout), quelques phrases un peu ampoulées (Une fois le viseur activé, il constata avec brio que les impériaux avaient une bonne ouïe et qu'ils avaient inévitablement été alerté par le désastreux son, coupable de la décapitation de leurs collègues, c'est long et certaines expressions sont peu claire: le désastreux son coupable de la décapitation, par exemple, et "constater avec brio", je ne suis pas certain que cela se dit... Réussir avec brio, oui, mais constater...), mais c'est sympa.
Par contre, je trouve que le personnage "Je" qui apparaît à la fin arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Un personnage en première personne est toujours difficile à manipuler dans une nouvelle, et il aurait fallu qu'on sache à quoi s'attendre avant qu'il ne prenne part à l'action. Il arrive dans la scène sans qu'on sache ni comment ni pourquoi. On pige un peu après mais c'est déstabilisant pour le lecteur de se trouver face à un personnage sorti de nulle part sans explications.
Bon, c'est mon avis, hein, c'est tout.
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Messagepar Vega » Dim 18 Déc 2011 - 13:40   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Effectivement, y a quelques erreurs... Faut que j'arrête d'écrire après une heure du mat. Et je suis d'accord avec toi, ça commence assez bizarrement. Il n'y a aucune explication logique à ça, j'ai juste omis d'écrire une transition entre les deux points de vues. :pfff: Même si techniquement, l'observateur était là depuis le début et a juste fait office de narrateur. Là, en revanche, il y a une explication logique. En réalité, Cal Wood sera le narrateur pour la suite mais je ne pouvais pas le prendre en "je" pour l'instant. Enfin tu verras. En théorie, ça devrait être moins confus.
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Messagepar Code 44 » Dim 18 Déc 2011 - 22:15   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Une remarque avant que je n'approfondisse ma lecture : évite à tout prix ce style de dialogue avec le nom du personnage avant la phrase : ça donne un effet théâtre assez désagréable à l'oeil et surtout, ça pousse naturellement à penser que l'auteur est débutant ou trop feignant pour accompagner le dialogue d'un petit verbe approprié (dire, soupirer, murmurer, crier, hurler, prier,...) alors que je suis sûr que ce n'est pas ton cas.

Je ferais sous peu un retour plus détaillé. Bonne continuation Vega !
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Messagepar Vega » Lun 19 Déc 2011 - 11:46   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Je prends note de ton conseil. Je n'y avais jamais pensé de cette façon. Enfin ici je ne suis pas chez moi mais une fois rentré, je reverrai tout ça histoire d'enlever ce style de théâtre (et cette faute à "étui". Non mais quel boulet... :transpire: ).

En tout cas merci !
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Messagepar Vega » Mar 20 Déc 2011 - 14:53   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Désolé du double-post.
Bien, en suivant vos conseils Uttini et Code 44, je me suis relu deux trois fois et ais donc corrigé deux trois petites choses, pour une meilleure compréhension. Ainsi, j'ai édité le prélude du premier message ; il est ainsi moins confus. J'en ai profité pour faire une refonte des dialogues et au passage, je postes le premier chapitre, assez court... mais ce n'est qu'un début. Merci à ceux qui liront, en tout cas ! Et en espérant que ça vous plaise.

______________________________________
CHAPITRE I
La Vision


─ Vous êtes nouveau, non ? Je m'appelle Alix, et vous ? murmurait-on dans mon oreille.

J'ouvris les yeux. J'avais comme un sentiment de déjà-vu. Je venais de me réveiller d'un rêve, sans doute. Ou bien d'un cauchemar. Grommelant, je relevai la tête d'un air crispé. Cette jeune fille... rousse, les tâches de rousseur... Elle était dans mon rêve. Je savais mieux que quiconque que les rêves n'obéissent pas au temps et qu'on pouvait rêver toute une vie en quelques secondes et inversement... Mais imaginer le visage existant d'une jeune fille n'était pas commun. Même chez moi. D'autant plus que ça aurait pu être une twi'lek et tout le monde sait que les twi'lek sont... Non, j'ai déjà pensé ça auparavant. Enfin, je crois.

─ Vous n'êtes pas du genre à bavarder, c'est ça ? insistait la jeune fille. Vous ne seriez pas...

Ça aussi, je l'avais déjà entendu. Légèrement perdu, je me relevai et essayai de me souvenir. M'étais-je réellement endormi ? La dernière chose qui me revenait, c'était que j'avais menacé Zachariah et avait ordonné à l'un de mes hommes de décharger la marchandise. Mais... Attendez... Zachariah, Zachariah... Lui aussi disait quelque chose dans mon rêve.

─ Alix ! Ne parle pas à cette ordure de... cria t-il à l'enfant.

Et il eut exactement la même réaction : j'avais relevé mon menton et de peur, il s'était tut. Pris de panique, je fis un bond. En un unique instant, tout me revint. L'attaque des impériaux, la destruction de mon vaisseau, mon combat contre le jedi noir... Etait-ce bien réel ? En tout cas, ça paraissait réel. Il n'y avait qu'un moyen d'en être certain. Ignorant la jeune fille, je parti à sa recherche : oui, il était bien là. Dissimulé parmi tous les personnages qui peuplaient la station... Il était là. Le jedi qui m'avait sauvé la vie dans mon... rêve. Il me regardait, fixement.

─ Hé, vous, là-bas ! hurlai-je.

Evitant soigneusement les caisses entreposées là, j'avançais lentement vers le vieil homme, qui ne réagissait pas. Je lui fis signe plusieurs fois, et encore aucune réaction. C'est finalement quand j'arrivai près du compartiment républicain qu'il se leva. Son unique geste fut de mettre son index sur ses lèvres. Pourquoi me demandait-il de me taire ? Je n'eus vraisemblablement pas le temps d'avoir la réponse à ma question. Quelques secondes après qu'il m'ait répliqué, des cris se firent entendre au loin. Puis une déflagration... Et d'autres... Mon premier réflexe fut de me retourner, livide comme jamais. J'avais déjà vécu ça et le revivre était une fois de trop. De surcroît, Alix était là, devant moi et encore en vie. Je ne savais que trop bien ce qu'il allait lui arriver. Alors, souhaitant au moins tirer avantage de ma "vision", je la plaquai au sol. Peu après, mon vaisseau explosa. J'entendais ses restes qui virevoltaient jusqu'à la rencontre du Skyfallen.

Et une nouvelle fois, la détonation m'avait assommé. J'étais couché, les mains instinctivement posées sur mon crâne, et ce toujours près de la roue de l'embarcadère rival. Ouvrant un œil, puis le deuxième, j'étais heureux de constater qu'Alix était encore en vie. Choquée, mais en vie. Je lui fis un geste pour qu'elle reste au sol. Seulement, elle n'avait pas du tout compris mon intention et avait fait l'inverse. Son action fut suivie de deux tirs, logés dans son abdomen...
J'avais tenté de la sauver comme j'avais pu. Et peut-être avais-je réussi à faire pire. Au moins, dans ma vision, elle était morte sur le coup. Mais là, elle se tenait couchée près de moi et me regardait avec insistance. Elle ne savait pas pour quelle raison on venait de lui tirer dessus et même si mon ouïe était encore faible, je pouvais l'entendre pousser des cris de douleurs. Devant cette injustice, mes lèvres formèrent un "je suis désolé" sincère. Sachant ce qui allait se passer, je fermai les yeux pour feinter ma mort. Mes oreilles bourdonnaient de moins en moins et c'est de cette façon que je pu entendre le bruit sourd et douloureux d'un troisième tir. Il venait de l'abattre. Un simple enfant. Abattu sans pitié... C'était un véritable crime. Un crime odieux.
Alors, enragé comme jamais, je ré-ouvris les yeux et le soldat qui vérifiait mon corps n'eut pas l'occasion de me contrer. Sans remords, je lui tordis le cou en un mouvement. Son cadavre chuta sur le coup, provoquant la réaction de son collègue. J'avais d'ors et déjà sorti mon colt et avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, sa tête implosa sous le choc du blaster. Les deux autres hommes, qui m'avaient pris par surprise dans ma vision, s'étaient retournés. Plus intelligents, ils crièrent afin d'alerter leurs coéquipiers. Ça ne m'avait pas arrêté pour autant. J'étais suffisamment proche pour pouvoir bien viser et trois balles avaient suffit pour les descendre. En rechargeant, j'entendis des armes se braquer sur moi. Bien sûr, j'avais été moins discret cette fois. Mais j'avais aussi plus de raisons de vouloir les écorcher un par un. Du coup, je préférai continuer mon occupation plutôt que de subir leurs viles menaces.

─ Lâchez votre arme et votre mort sera rapide, dirent-ils d'un ton peu convaincant.
─ Hé, les imposants ! répondit une voix venue de nulle part. Vous voulez que votre mort soit rapide, vous aussi ?

La phrase d'approche était un peu pathétique... Mais ce qui comptait était le résultat. Zachariah m'avait sauvé la vie ; oui, parce qu'il aurait été présomptueux de penser que je pouvais faire face au groupe qui m'avait menacé. Je me tournai vers lui. Il tenait un blaster à ions, et non le turbolaser. En même temps, à force de modifier ce que j'avais vu, il était normal qu'il ait pris la première arme au pied levé.

─ Ils méritaient leur sort, pour ce qu'ils ont fait à Alix, affirma le blondinet.
─ Ils méritaient même pire...

Profitant d'un peu de répit, je m'approchai du corps inerte de la jeune fille. Je me dévêtis de ma veste afin de la mettre sur elle. Je lui chuchotai une nouvelle fois que j'étais désolé. Zachariah agréa et me remercia d'un signe de la tête. Toutefois, forcé de revenir à la réalité, je me relevai et scrutai l'horizon brumeux. Les forces impériales restantes approchaient. Si on a réussit à survivre dans mon rêve, on pouvait réussir à survivre ici, non ?

─ Va t'occuper de ton vaisseau. Je vais les retenir, ordonnai-je au républicain.
─ Pas sûr que ça marche, mais on peut tenter le coup. Tiens.

Il me tendit son fusil ionique. Ignorant son offre, j'enjambai le corps de l'enfant et ramassa le turbolaser manuel, à la puissance inhumaine. Une meilleure initiative pour retenir des troupes.

─ Pas bête. J'y aurai pas pensé.
─ Tu n'as surtout pas eu le temps... Allez, dépêche-toi de faire fonctionner ton tas de ferraille, qu'on puisse sortir vivant de cet enfer, répliquai-je à Zachariah.

Enfin "de cet enfer", j'exagérais un peu. La vérité était que ça allait rapidement le devenir, d'autant plus que je n'étais même pas sûr que le Skyfallen pourrait décoller. J'entrepris quand même de faire un massacre avant de partir. Rien que pour l'honneur. Comme dans ma vision, mes nombreux adversaires s'écroulaient. Ça me rappelait ma jeunesse ce genre de combat. Envers et contre tous, une seule arme à la main. Ce que je n'avais pas encore eu l'occasion d'affronter, c'était un jedi noir. De ce qu'on m'avait raconté, ils étaient sournois, voire même vicieux. Celui que j'avais hypothétiquement attaqué le prouvait. Et en parlant du loup, le voilà qui sortait du nuage de fumée. Avec exactement la même allure. Sans aucun doute, je décidai de lâcher mon laser pour l'échanger contre une tige d'acier. C'est là qu'il m'attrapa l'épaule.

─ Ce combat n'est pas le tiens. Sauve-toi, me conseilla une voix rauque et calme.
─ Gideon, il nous a vu, s'affolait une autre voix, beaucoup plus féminine.

C'est à ce moment que sans que je ne puisse lui répondre, l'ancien m'abandonna pour partir batailler contre son ennemi. Il n'avait pas tort. Ce combat n'était pas le mien. Du moins, je le présumais... Oh et puis merde, ce n'était pas comme si j'allais avoir l'occasion de le vérifier. Je suivis le conseil du jedi et couru vers le vaisseau républicain. Je sautai à pieds joints sur l'entrée et, avant de pénétrer à l'intérieur, je jetai un coup d'œil à l'affrontement lointain. Une lame rouge venait de transpercer ce mystérieux "Gideon". Puis son apprentie en profita pour faire tomber des débris sur eux deux. Je soupirai. L'heure n'était plus aux questions, de toute évidence. Je me dirigeai donc vers le cockpit avec hâte. Zachariah se battait avec ses commandes pour faire démarrer son inestimable bourrique.

─ Alors ?! C'est quand tu veux, surtout.
─ Mon IA a été endommagée, et sans elle, je peux rien faire... pleurnichait-il.

Décidément, il avait un problème avec la négation lui. Enfin je n'étais pas là pour remettre en question son savoir grammatical. Cherchant passivement où passaient les câbles d'alimentations de l'IA, je me rendis compte que la station partait en flammes. On n'avait plus énormément de temps. Je n'avais guère le choix et mon seul geste fut de frapper un des murs. Ça avait du fonctionné puisque le cockpit devint lumineux comme jamais.

─ Réinitialisation du système central. Commandes activées. Où souhaitez-vous aller, Zachariah ? demandait gentiment une voix partiellement robotisée.
─ A la destination la plus proche... répondit-il d'une voix partiellement... paniquée.
─ Demande en cours. Destination la plus proche : Académie d'Ilum.
─ Oui, c'est ça ! Mais sors-nous de là, et vite !

Attendez. Je rêve ou son IA avait sa propre voix ? Et de plus, elle le tutoyait ? Ce type n'était pas net. Cela dit, c'était le cadet de mes soucis. Je lui fis une tape sur l'épaule, histoire de l'encourager un peu. Lorsqu'il me prévint d'un problème accessoire. La porte ne voulait plus se fermer et de ce fait, il fallait aller l'activer manuellement, sans quoi le vaisseau partirait en cendres une fois dans l'espace. Acquiesçant, je partis fermer ce qui nous séparait de la fuite. Je pouvais sentir le Skyfallen léviter sous mes pieds. En sortant, j'aperçus au loin les débris qui bougeaient. Etait-ce possible... ? A première vue, oui. L'apprentie venait de faire éclater ce qui la couvrait. Le Skyfallen commençait à partir, tandis qu'elle courrait vers nous et que la station, elle, implosait dans tout les sens. Je nous sentais un peu secoués, d'autant plus que Zachariah me hurlait qu'on devait faire vite. Je dus faire un choix : prendre le risque de mourir dans d'atroces souffrances ou sauver ma peau. Une décision vite prise. Je fis de grands signes à la jedi de s'activer et débutai la fermeture de la porte dès qu'elle fut suffisamment proche. L'embarcation était prête à décoller... L'apprentie, n'ayant pas d'autres solutions, sauta, même si l'ouverture était pratiquement bloquée. Heureusement pour elle, je sus attraper sa main de justesse pour la tirer vers moi.

Elle s'en était sorti de peu. C'était le moins qu'on puisse dire.

─ Accrochez-vous. L'implosion risque de nous secouer, nous prévint le pilote.

Je m'agrippai à ce que je pouvais. Soudain, on entendit ensuite une détonation impressionnante et des flammes illuminèrent brièvement l'espace derrière le vitrage. Heureusement, nous étions trop loin pour que cela puisse nous causer du tord. Nous devions avoir une sacrée bonne étoile pour réussir à être hors de la prise radar des croiseurs impériaux. Sacrément beaucoup de chance, vu la manière dont Zachariah laissait éclater sa joie !

─ Mesdames et messieurs, veuillez mettre vos ceintures. Notre prochain arrêt sera l'Académie d'Ilum, an 217, jour de notre miraculeuse survie !

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Messagepar Code 44 » Mar 20 Déc 2011 - 15:16   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Content de voir que tu as appliqué nos conseils Vega, rien qu'au premier coup d'oeil, le prologue passe déjà mieux. Pour ce qui est du chapitre un, j'ai encore deux trois petites remarques de forme, le fond m'a l'air pas mal pour l'instant :

─ Vous êtes nouveau, non ? Je m'appelle Alix, et vous ? murmurait-on dans son oreille.

Attention : le chapitre nous est raconté des yeux de Wood (comme le reste de ta FF d'ailleurs, si j'ai bien compris) alors il faut transformer ce "son" en "mon".

─ Lâchez votre arme et votre mort sera rapide, dirent-ils d'un ton absolument pas crédible.

Là, j'ai un problème (mais c'est peut-être personnel) avec la fin de ta phrase, qui fait trop orale, ou trop relâchée par rapport au reste de ton texte. Si Wood avait un ton relâché tout le long de ta FF, ça ne me poserait aucun souci (un peu comme si on s'écoutait raconter l'histoire de la guerre civile par Han Solo, ça serait sans doute moins enrobé que dans la bouche de Leia) mais là, ça accroche juste l'oeil.
Tu peux améliorer en "dirent-ils d'un ton qui n'était absolument pas crédible" par exemple ;)
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Messagepar Vega » Mar 20 Déc 2011 - 15:23   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Code 44 a écrit:
─ Vous êtes nouveau, non ? Je m'appelle Alix, et vous ? murmurait-on dans son oreille.

Attention : le chapitre nous est raconté des yeux de Wood (comme le reste de ta FF d'ailleurs, si j'ai bien compris) alors il faut transformer ce "son" en "mon".


Oups. :transpire:

Pour ce qui est "absolument pas crédible", c'est une faute d'inattention. J'avais mis ça en attente de trouver mieux et j'ai oublié de recorriger par-dessus. Bref, voilà qui est fait, ce qui rend le tout plus lisible il me semble. Je vais juste en faire de même avec le pdf et ça devrait être mieux.

Hormis ça, un commentaire sur l'histoire ? :) Bien que je ne donne pas beaucoup d'indications pour l'instant, excepté sur l'action.
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Messagepar Uttini » Mer 21 Déc 2011 - 11:23   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

[Mode prof de français on]
je fis un bon. Bond prend un "d" comme James Bond.
Je parti à sa recherche (...) je su attraper sa main Tu utilises un correcteur d'orthographe, non ?
Et puis décidemment, il avait un problème avec la négation lui (...) On avait plus énormément de temps. Oui, il a un problème avec la négation... :lol: On n'avait plus
Ca avait du fonctionné. Pour avoir le "Ç" quand tu tapes le texte, maintiens "alt" et tape "0199" sur le pavé numérique, tu verra comme par magie apparaître un "Ç".
Réinitialisation du système centrale: Typique de l'utilisation du correcteur de grammaire: il accorde sur le premier mot "réinitialisation" qui est féminin.
demandait gentiement une voix partiellement robotisée. Hoo ! :whistle:

Bon, mais à part ça, c'est nettement meilleur que la première fois, ça se lit nettement mieux, c'est plus rythmé et on comprend un peu plus le "je". Ceci dit, la difficulté du récit à la première personne se situe maintenant dans les conjugaisons et dans la concordance des temps. C'est pour ça que parfois, ceux qui écrivent à la première personne écrivent au présent, ce qui évite pas mal de casse-têtes. Bravo pour tes efforts, j'aime bien.
Attention aux phrases trop longues: si tu rythmes l'action, alterne des phrases courtes, voir très courtes et plus longues pour donner de la modulation et du relief, et utilise des mots de liaison et des adverbes pour ajouter du détail et du liant.
Exemple:
Je m'aggripai à ce que je pouvais et on entendit ensuite une détonation impressionnante, si bien qu'on pouvait même apercevoir des flammes à travers les vitrages. On était trop loin pour que cela puisse nous causer du tord et on devait vraiment avoir une bonne étoile, parce qu'on avait réussit à être hors de la prise radar des croiseurs impériaux. On avait même sacrément beaucoup de chances. Zachariah devait être du même avis puisqu'il laissait éclater sa joie.

“Je m'agrippai à ce que je pouvais. Soudain, on entendit une explosion impressionnante, et des flammes illuminèrent brièvement l'espace derrière le vitrage. Heureusement, nous étions trop loin pour que cela puisse nous causer du tord. Nous devions avoir une sacrée bonne étoile pour réussir à être hors de la prise radar des croiseurs impériaux. Sacrément beaucoup de chance, même ! Vu la manière dont il laissait éclater sa joie, Zachariah devait être du même avis...”

Ceci dit, tu n'es pas obligé de me croire... En fait, je n'ai jamais écrit de fan-fiction Star Wars. Rien que des trucs de mon cru. Ça me donne envie de m'y mettre aussi, tout ça, encore un concurrent, les gars...
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Messagepar Vega » Jeu 22 Déc 2011 - 17:24   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

En réalité, j’utilise un correcteur de grammaire, pas d'orthographe. Mais je penses qu'ajouter le correcteur d'orthographe à Word ne me ferait pas de mal. Même si je l'aime pas trop. Et pas parce que je fais trop de faute, mais simplement parce qu'avec de la SF, Word pète un câble dès qu'il y a un nom de personnage "hors-du-commun", une planète ou tout ce qui est technique. En plus par moment, je suis tellement fatigué que je corrige même ce qu'il ne faut pas corriger. :chut:

Enfin merci pour tes conseils et tes yeux avisés. Je tâcherai de réparer toutes ses fautes dès que j'ai le temps, puis je me remettrai au Chapitre 2. Même si j'ai pas beaucoup de lecteurs, au moins, j’avance. Cela dit, c'est un peu déprimant pour l'instant... Enfin, je verra bien.

Hormis ça, j'ai lu tes "trucs de ton cru" et je dois avouer que c'est pas mal. J'aime bien le style. Et tiens, en parlant de style, j'ai la fâcheuse habitude d'écrire trop de pavés inutiles. Mais je me soigne. Cela dit, Cal est quelqu'un d'assez calme... voire passif, donc il aura tendance à raconter l'action avec une certaine lenteur. Enfin pas tout le temps, quand même. Faut pas abuser. :diable:
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Messagepar Code 44 » Jeu 22 Déc 2011 - 21:56   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

L'histoire à l'air de prendre forme mais je préfère attendre encore une petite MAJ pour me prononcer dessus. Disons simplement que contrairement à mes frères d'encre, Sheep, Piejs et consorts, on a encore rien lu de toi avant et on ne connait pas encore très bien ton style.
Mais par contre :

Vega a écrit:Et tiens, en parlant de style, j'ai la fâcheuse habitude d'écrire trop de pavés inutiles. Mais je me soigne. Cela dit, Cal est quelqu'un d'assez calme... voire passif, donc il aura tendance à raconter l'action avec une certaine lenteur. Enfin pas tout le temps, quand même. Faut pas abuser. :diable:


N'essaye pas de détrôner La Mithe de son titre de Seigneur du Pavé, c'est tout bonnement impossible.
Autant essayer de piquer le St Siége du Retard à Minos :D
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Messagepar Uttini » Jeu 22 Déc 2011 - 23:04   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Vega a écrit:Même si j'ai pas beaucoup de lecteurs, au moins, j’avance. Cela dit, c'est un peu déprimant pour l'instant... Enfin, je verra bien.

Holà, ne crois pas cela. Ce n'est pas parce que les autres ne postent pas qu'ils ne lisent pas ! Loin de là, j'en suis certain. Moi-même je poste très rarement en section fan-fiction, mais ça ne veut pas dire que je ne lis pas ce que les autres écrivent. J'ai toujours un peu de mal avec les fan-fictions car je suis une buse en UE, je n'y connais presque rien et je ne pige pas toujours toutes les références à un univers étendu que je ne connais que de très loin. Mais comme je trouve que tu es plein de promesses, je m'intéresse de près à ce que tu fais. Tu me motives d'ailleurs pour me mettre moi aussi à le fan-fiction, j'ai déjà quelques idées... :sournois:
Continue, n'abandonne pas, et bonne écriture pour la suite.
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Messagepar Vega » Ven 23 Déc 2011 - 1:45   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Merci à vous deux pour vos encouragements. J'apprécie grandement votre aide et pour vous prouver ma motivation, voici le Chapitre 2 qui arrive. :D En revanche, je vais attendre un petit peu avant de poster la version pdf. Quitte à la changer toutes les deux minutes, autant patienter et bien finaliser tout ça. En tout cas, j'espère que ça vous plaira et que ça vous intriguera. (Au moins un peu)

______________________________________

CHAPITRE II
Le Message


D'après mon estimation, nous venions de débarquer à l'intérieur de la stratosphère d'Ilum. J'avais deux bonnes raisons de le croire : la première étant les indications données par les panneaux, la seconde étant cette sensation de gel qui s'introduisait lentement dans le cockpit. Si bien que ce que l'on respirait s'était nettement rafraichi. La température devenait si subitement basse que mon souffle se transformait en une brume épaisse, me donnant l'impression d'être de retour sur Hoth. Mais ce que je craignais, surtout, c'était que le froid atteigne les moteurs. Je regardai donc Zachariah avec insistance. Il tremblait comme jamais mais avait su comprendre ma demande. Appuyant sur quelques commandes, son IA m'afficha le plan du vaisseau et la solution qu'ils avaient su prévoir : l'énergie des turbolaser était redirigée, nous permettant ainsi de voler sans trop nous inquiéter. Satisfait, je le remerciai d'un signe de tête puis sortis de l'avant du Skyfallen.
Marchant calmement à travers les petits couloirs de l'embarcation, j'avais décidé de rejoindre la soute. C'est là-bas que j'avais vu partir la jedi. Et effectivement, elle y était, assise, les bras croisés sur ses jambes et plongée dans sa capuche. Elle fixait les compartiments mal rangés, où se battait en duel des rations et quelques pièces de rechange. Replaçant mon chapeau, je m'abaissai à son niveau. Elle avait le regard vide et semblait ne pas me voir. Au moins un point commun avec son maitre.

─ Je suis navré, lui chuchotai-je.

Elle avait l'air d'avoir soudainement pris conscience de ma présence. Mais elle ne me répondit pas pour autant. Et je ne pouvais qu'approuver son choix, puisque le silence faisait partie intégrante de ma façon de vivre. Cependant, je la vis grelotter, même si elle tentait de me le cacher. D'un geste monotone, je retirai mon trench coat pour le lui donner. Bien entendu, je risquai de crever littéralement de froid entre-temps. Mais peu importe, ma survie me paraissait tellement improbable et incroyable ce jour-là que ce n'est pas l'hypothermie qui aurait pu m'achever.
Ceci étant fait, je n'allais pas rester cloué là des heures durant. La demoiselle - quoiqu'elle ne fût plus tout à fait jeune - se décidait à réagir. Elle me tendit une sorte de disque holographique. Toujours dans un silence pesant, je le saisis d'une main et abaissa mon chapeau avec l'autre. Une manière rustique de dire merci, mais une manière comme une autre.
Puis, tandis qu'elle reprenait sa position d'origine, je repartis vers le cockpit. Je me demandai ce qu'il pouvait bien y avoir dans cet holodisque. Quelles informations contenait-il ? Venait-il de ce Gideon ? En y réfléchissant bien, j'avais tout le temps de le savoir. Et pendant que je cherchai à le ranger, ce que je redoutais finit par arriver. Une secousse me propulsa contre le mur et l'objet tomba sous le choc. Il glissa jusqu'à l'autre bout du couloir. Mon manque de chance voulut que la nef fût faite de sorte à ce que le couloir ne soit qu'une grille qui nous protégeait des tubes parsemant le vaisseau. Du coup, le disque avait su choir dans l'espace entre cette grille et les tuyaux à proximité du sol.

─ Saloperie ! clamai-je furieusement.

Une deuxième secousse me projeta contre le mur opposé. Plutôt en colère, j'en profitai lâchement pour frapper une conduite entreposée là. Elle avait du mal le prendre étant donné qu'elle me contra en éclatant. Heureusement, j'eus un réflexe salvateur : me mettre à terre. Je pouvais humer le gaz tourbillonnant à quelques centimètres de mon crâne... Pour ma propre survie, je décidai ensuite de ramper activement jusqu'à la cabine de pilotage. Honnêtement, je commençais à en avoir marre. D'abord les impériaux, doublé d'une vision étrange que je ne saurai expliquer... et maintenant ça.

J'eus du mal à atteindre le cockpit, dû à ma position peu avantageuse, mais je finis par y arriver. En débarquant, je constatai que plus personne ne pilotait. Zachariah avait du se cogner à cause d'une des deux saccades. Assez perturbé, je m'avançai vers les commandes. Le républicain saignait légèrement, mais il respirait. C'était déjà ça. Son sort résolu, je m'hasardai à solliciter une aide extérieure.

─ IA ? hésitai-je.

Pas de réponse. Nada. Juste le bruit inquiétant des moteurs qui se bloquaient, le son vaillant de la neige qui frappait violemment les fenêtres, et les battements de mon cœur fredonnant un air morbide. Les indicateurs étant neutralisés, j'ignorai foutrement où et surtout à quelle hauteur on volait. Dans le doute, je m'accrochai à ce que je pouvais. Ce ne fut pas suffisant : le choc survint quelques minutes plus tard, et la collision était si forte qu'elle m'avait poussé en arrière. Je fis un vol plané et soudainement, le temps sembla s'être interrompu. Je pu voir des débris se décrocher, des objets me louper de peu et même Zachariah, toujours inconscient, qui passait par l'avant. Le retour à la vitesse réelle fut plus désagréable puisque mon corps retombât cruellement.

Je ne sais ni comment ni pourquoi mais je m'étais ultérieurement réveillé sur le ventre. J'avais amplement testé les joies de la gravité à bord de la station mais là, c'était une fois de trop : mon dos me faisait affreusement mal. Si bien qu'en voulant me relever, j'eus droit à des spasmes douloureux et une paralysie temporaire qui me remit en position allongée. Ainsi, je pu constater que le disque holographique jedi se trouvait à portée de main. Il s'avérait que j'avais perdu mon colt et pas cet enregistrement. D'un côté, je regrettai d'avoir égaré mon fidèle compagnon aussi stupidement. De l'autre, à cet instant, c'était le cadet de mes soucis. J'entendais des morceaux de verre se briser et de ce fait, des pas se rapprochant de plus en plus. Quelqu'un pour m'achever ? Quelqu'un pour me sortir de cet enfer glacial ? Et bien figurez-vous que non. C'était juste la fameuse jedi. Elle avait miraculeusement survécu, sans aucunes égratignures. Ce qui était encore plus miraculeux, c'était que quand elle m'avait retourné, j'avais pu constater qu'elle avait retiré son capuchon. Elle cacha vite son visage, mais dorénavant je savais que c'était une cathar, au visage parsemé de cicatrices et aux cheveux profondément noirs. Alors que la belle mystérieuse voulut s'occuper de ma santé, je lui soufflai de s'occuper d'abord de Zachariah. Bien qu'elle fût réticente, elle y alla sans broncher.
Moi, une fois mes mouvements retrouvés, j'attrapai immédiatement le disque. Mes jours étaient visiblement comptés alors autant le lire de suite. Sans perdre de temps, je l'activai grâce à un simple pincement et il en sortit une version miniature du maitre jedi croisé auparavant.

─ Jour 34 de l'année 217.
Cela fait maintenant quarante ans que le Conseil a été révoqué. La paix instable qu'il avait su instauré entre les Jedi et les Sith est de plus en plus menacée. Les Mondes se querellent inutilement et se disputent les vestiges de la dernière guerre. Et aujourd'hui, cela prend fin : la République Galactique entre en négociation avec l'Ancien Empire, sur Coruscant. Bien que l'Académie refuse de voir la vérité en face, les enjeux politiques sont trop importants pour les républicains. Ils veulent la régence des systèmes centraux et laisseront fatalement la bordure extérieure aux instances impériales. Ilum tombera sous le contrôle ennemi d'ici peu et les informations récupérés par mon apprenti sont formelles... Ce sera un massacre. Dark Horn a prévu d'attaquer Pegasus III et la planète depuis plusieurs mois déjà. Il s'est joint à l'Empereur et leurs projets sont... affolants.
Cependant, il y a pire : l'Empire n'est pas ce qu'il semble être. Il est loin de ce que l'on peut imaginer. Mais je ne peux consigner les renseignements que je possède dans ce disque. J'y ai, malgré ça, entré des preuves incriminantes. Il est impératif de réveiller le Conseil révoqué. Seul Man et Marasiah sont en mesure de les arrêter. Quant à moi, ma mort est déjà prédite. Je ne peux rien de plus. Mais à ceux qui continueront ma mission : que la force soit avec vous.
Fin de transmission.

Choqué, abasourdi... Je fixai bizarrement l'hologramme qui disparaissait dans le fond du disque. Comme si tous mes problèmes ne me suffisaient pas, plusieurs questions fulminaient dans mes pensées. Pourquoi me l'avoir donné à moi ? Qu'avais-je à voir là-dedans ? La République Galactique, l'Ancien Empire, la menace... Tout cela me dépassait. Mais ce Gideon avait raison : à ce point-là de l'histoire, j'étais loin de m'imaginer ce qu'était l'Empire et ce qu'il avait comme but.

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Messagepar Vega » Sam 24 Déc 2011 - 0:43   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

J'ai avancé un petit peu au cours de ce premier jour de repos et vu que je crains être plus ou moins absent dans les jours à venir, je me suis dis que ça vous fera un peu de lecture. :D

______________________________________

CHAPITRE III - PARTIE 1
L'Académie d'Ilum


Une fois les pensées plus saines, je rangeai précieusement l'holodisque, m'attelant à des occupations plus importantes. Car en attendant, nous venions de nous crasher au beau milieu de nulle part et même si je n'étais jamais allé sur Ilum, je savais que sa température nous achèverait vite si on ne trouvait pas une solution. Enfin c'était déjà presque le cas de Zachariah. M'étant retourné, j'avais pu remarquer qu'il était mal en point. La jedi avait ramené son corps à l'intérieur du cockpit et elle était actuellement en train de lui administrer une sorte de traitement. Je supposai. Tout ce qu'elle avait fait, c'était s'asseoir à côté de lui et se positionner religieusement. Je l'entendais répéter des paroles à voix basse. Cela eut son effet puisqu'au bout d'un moment, le pilote lévitait inconscient tandis qu'une fine lumière bleutée l'entourait. Cet exploit ne dura que l'espace d'un instant, et une fois finit, je m'approchai pacifiquement de la victime.

─ Ses blessures sont pansées ? demandai-je à la cathar.
─ Temporairement, me répondit-elle brièvement.
─ Alors c'est qu'on peut le bouger, conclus-je, soupirant à l'idée de le transporter.

D'un autre côté, nous n'avions guère le choix. Ses entailles avaient beau être soignées et nettoyés, elles ne le seraient pas longtemps et en vue de ses blessures, je craignais qu'il y ait des complications ingérables. Et puis même, nous ne pouvions le laisser là. Cela aurait été cruel. Alors, décision prise, la jedi le soutenait pendant que je nous frayais un chemin dans les décombres de l'accident. Cela accomplit, je passai le premier par la visière du vaisseau. Je fis passer prudemment Zachariah de la même façon. L'accrochant ensuite à mon épaule, j'attendis la femme chat qui prit soin de son autre épaule. Nous étions à peine sorti que je sentais déjà l'atmosphère me glacer le sang et mes dernières vertèbres encore intactes. De surcroît, nous démarrâmes lentement. Quelques mètres plus tard, j'entendis un grognement. Croyant à un effet indésirable de la brume, je n'y fis pas attention. Mais les secondes qui passèrent furent submergées par d'autres grognements.

─ Chef, j'en tiens un ! beugla une voix raide.

Nous nous sommes regardés, déconcertés. A première vue, ni moi ni elle ne reconnaissait l'espèce masquant cette voix agressive. Pourtant, j'avais abondamment voyagé et j'en avais rencontré, des espèces. Celle-ci ne me disait rien.

─ Mets-les en joue, j'arrive ! ordonna une autre voix, beaucoup plus austère.

Soudain, nous entendîmes une arme se charger et viser. Puisque le brouillard dissimulait à peu près tout, l'arme menaçante était munie d'un viseur laser. Et je ne savais pas ce que c'était comme arme, mais le carré rouge qui pointait la femme-chat était loin d'être rassurant. Essayant de ne pas trop bouger, nous attendîmes la suite des évènements. Qui tardèrent à venir. Et puis finalement...

─ Sont où ? couina la voix austère.
─ Chef, balbutia son subordonné, sont juste devant.

On vit alors débarquer une immense créature, en armure scintillante. Il devait mesurer dans les deux mètres et peser approximativement une centaine de kilos. Notre vue étant brouillée, nous ne pouvions exactement voir de quoi il s'agissait. Tout ce que je savais, c'est que ses yeux jaunes nous inspectaient consciencieusement.

─ Sont trois, pas un ! protesta la créature.
─ Chef, savez bien, moi et les chiffres... se justifia l'autre.
─ Incapable ! grogna le chef. Et z'êtes qui vous ? ajouta t-il en se tournant vers nous.

Il nous regardait suspicieusement, ses yeux semblant nous transpercer de toute part. Pendant ce temps-là, d'autres soldats arrivèrent et sortirent eux aussi de la brume. Ils avaient une armure mais pas de casque et j'avais une vue exemplaire sur l'un d'eux : il avait la peau verte, voire grisante et un nez gros comme un poing. Je comprenais mieux pourquoi le chef, qui paraissait être le plus intelligent, mettait un casque. D'autant plus, ses adjoints faisaient une tête de moins. En parlant de ça, le géant commençait à s'impatienter.

─ Alors ?! insistait-il. Z'êtes qui bordel ?!
─ Des voyageurs.

La jedi, qui venait tout juste de lui répondre, lâcha Zachariah pour s'avancer calmement vers le monstre. Cela eut pour effet de reporter le poids de l'accidenté sur mon bras et j'eus du mal à le maintenir debout. De plus, mon dos me faisait souffrir et j'aurais bien voulu m'asseoir quelques instants... Alors que là, j'assistai juste impuissant à la conversation.

─ Et vous, qui êtes vous ? lançait la cathar.
─ Moi ? Je suis l'Cap'taine Gron, chef de la garde gamorréenne, renifla t-il fièrement. Et le radar dit que vot' vaisseau était sur Pegasus. Z'avez quoi à répondre à ça, "voyageurs" ?
─ Oui, nous y étions. Mais nous ne sommes que des amis, affirma la jedi en exhibant son sabre accroché.
─ Chef, une jedi ! On la tue, chef ?
─ Non, bande d'idiots, somma t-il avant de reporter son intention sur son interlocutrice. Z'êtes une jedi, alors ? Mais z'êtes pas de l'Académie, si ?
─ Non. Je m'appelle Mena. Et j'ai des informations capitales à fournir à l'Académie. De plus, on a un blessé. Il faut le faire soigner au plus vite.
─ Mouais, renifla t-il à nouveau, j'veux bien vous croire. Z'allez venir avec nous. Mais menottés.

"Question de sécurité" expliquait-il, avant de faire signe à ses subordonnés de nous menotter comme de vulgaires prisonniers. Nous nous laissions faire sans broncher, histoire de ne pas avoir de problèmes. Et ils avaient des véhicules, de l'artillerie et trois-cents kilos de plus que nous. C'était de bons arguments. D'ailleurs, Mena - puisque c'est comme ça qu'elle s'appelait - fut embarquée la première et escortée par Gron en personne, dans son landspeeder personnel. Moi, j'eus juste le droit à deux gardes puants qui ne m'aidèrent même pas à porter Zachariah. Je pus néanmoins le poser dans le chariot, et je finis par me retrouver seul entre les deux gamorréens. Ainsi donc, elle existait bien, cette garde gamorréenne. Je croyais que ce n'était qu'une légende, cette fameuse race qui avait voué allégeance éternelle aux Jedi. Mais à première vue, je m'étais trompé. Je l'aurais juste imaginé un peu plus élégante et moins friande du "z"...

Au final, le voyage n'avait pas duré si longtemps. Enfin, je n'avais assurément pas trouvé le temps si long vu que je m'étais assoupi. Ce fut un garde qui me réveilla brusquement en m'adressant un coup de coude mal placé. Je voulus machinalement redresser le républicain qui se trouvait à mes pieds, mais une des créatures m'expliqua qu'ils allaient s'en charger et le transporter à l'infirmerie. Un peu dans les vapes, j'acquiesçai et sortis du véhicule presque aussitôt. Il faisait toujours aussi frais mais la brume s'était nettement estompée, si bien que je voyais à plus de cinq mètres devant moi. Mais ce qui était réellement devant moi était plus beau : l'Académie d'Ilum. On m'en avait énormément parlé, au cours de mes expéditions. Mais les dires ne dépassaient en rien ma fascination à l'encontre de cet édifice. D'une certaine façon, il ressemblait au temple Jedi de Coruscant, mais de l'autre il avait un côté rustique et sobre qui lui donnait une magnificence inégalable. De loin, la bâtisse paraissait immortelle. Je me disais même qu'il serait regrettable que les Sith détruisent une aussi gracieuse construction.
Soudainement, on me sortit à nouveau de mes pensées et on me poussa vers l'avant en me faisant signe d'avancer. Je détestais être traité de la sorte. Mais n'ayant pas vraiment le droit de contester les ordres, j'avançai sans dire un mot. Gron m'emboita cependant le pas, ainsi que Mena. Elle me fit signe que tout irait bien. Je l'ignorai, préférant observer le paysage. Je n'étais pas des plus inquiets et j'aurais eu l'occasion d'examiner plus amplement les jardins de l'Académie de cette façon. On pouvait y voir des apprentis s'entrainer, seul ou en duel, munis de leurs sabres lasers. Des gardes gamorréens étaient postés un peu partout, aussi bien en hauteur qu'au sol. Des enfants jouaient et courraient, également. Je fus étonné d'en voir ici, surtout quand l'un d'eux me cogna involontairement le genou pendant que je montais les marches. Des marches nous séparant de la dernière ligne droite vers l'entrée de l'Académie. Et après les avoir difficilement grimpé, je vis une femme, une humaine, passer les portes et foncer droit sur nous, telle une furie. Elle glapissait le nom du chef gamorréen et portait une bure blanche, ce qui était, si je me souvenais bien, le signe qu'elle appartenait au Conseil actuel. Bonne ou mauvaise chose ? Je n'en savais rien, mais chose sûre, c'est que j'en profitai pour tenter de masser ma jambe, trop malmenée ces temps-ci.

─ Gron ! aboya le maitre jedi. Ce n'est pas une façon de traiter des invités ! N'avez-vous donc pas reçu mon message ?
─ Maitre Wyn, je suis désolé... s'excusa Gron en s'abaissant, les communications sont mauvaises là-bas et...
─ Pas d'excuses. Retournez à votre poste, vous en avez fait assez, marmonna-t-elle comme unique ordre.

Indigné, la créature verte resta inclinée quelques instants avant de repartir d'où il venait. D'un geste, le Maitre Wyn brisa nos liens. Elle avait l'air plutôt bienveillante, quoique légèrement sévère, derrière ses traits âgés.

─ Toutes mes excuses. Gron a tendance à ne pas être des plus sympathiques, dit-elle chaudement.
─ Ne vous en faites pas. Nous aurions pu être des ennemis, après tout, répondit la cathar.
─ Sûrement pas. Et je présume que vous devez être Mena, me tromperai-je ?

La jedi fit non de la tête et remercia la dame blanche pour son intervention. C'est là que je vis arriver une autre jedi, plus jeune que la première. Une humaine de nouveau, au visage fin et pâle. Sa couleur de cheveux était de suite devenue une énigme : rouge, noir, vermeil ? Ah, je m'occupais comme je pouvais.

─ Vous m'avez faite demandée, maitre ? demanda-t-elle immédiatement.
─ Ah ! s'exclama-t-elle, Dilara, mon enfant, conduis notre invité à l'infirmerie. Il en a bien besoin.

Quoi ? Avais-je sale mine à ce point là ? Je savais bien que ce jour-là n'était pas mon jour. Avec tout ce que j'avais traversé, il était possible que je fusse mal en point... Toujours que suite à l'ordre, la jeune jedi, Dilara, me sourit et partit directement à l'intérieur. Désappointé, je supposai qu'il fallait la suivre. Je laissai donc Mena sur place tout en tentant de suivre mon hôte. Nous marchâmes à travers les colonnes, jusqu'à atteindre une pièce ornée de blanc, tout comme les murs extérieurs. Une fois arrivé, elle me pria de m'asseoir sur le lit d'examination. Chose faite, je remarquai alors une vitre qui me séparait d'une autre pièce ; la salle de chirurgie, sans doute, puisque j'y vis Zachariah se faire contrôler de tout part par des droides médicaux. La jedi profita lâchement que je sois distrait pour m'attraper mon bras. Elle avait d'ores et déjà sorti les bandages et comptait visiblement soigner les plaies que j'avais sur ma main. La douleur me fit complètement revenir à la réalité.

─ L'Académie m'a l'air plus sereine que menacée, signalai-je de manière innocente.
─ Que feriez-vous si vous étiez dans le même cas ? me dit-elle en souriant.
─ Je ne sais pas. Mais je réagirai, argumentai-je hasardeusement.
─ Nous n'agissons pas ainsi. Alors autant ne pas attaquer en premier.
─ Pegasus a été attaquée, elle. A ce que je sache, vous n'avez pas commanditée sa destruction.
─ Ce qui s'est passé là-haut n'était qu'un accident. Et puis, personne n'oserait attaquer l'Académie, affirma-t-elle.
─ Personne ? Même pas l'Empire ?
─ L'Empire ? Je ne sais pas d'où vous vient cette idée absurde, s'offusquait la jedi.

Une fois ma main guérie, elle attrapa une lame et déchira mon haut avec. Elle aurait juste pu me demander de me le retirer non ? Ou était-ce pour prouver qu'elle avait bel et bien raison ? En tout cas, Gideon n'exagérait en rien. L'Académie refusait de voir ce qui leur tombait sur la tête. Moi-même je n'étais pas au courant des conflits politiques locaux mais j'en savais plus que Dilara.

─ Vous avez eu de la chance d'y survivre, continuait-elle l'air de rien, en commençant à me nettoyer mes plaies abdominales.
─ Si vous le dites, rétorquai-je désintéressé.
─ Un humain normal n'y aurait pas survécu.
─ Zachariah y a survécu aussi, contestai-je.
─ Votre ami ne s'en est pas sorti indemne, rectifiait Dilara.

J'ignorai quel était le but de son insinuation mais j'avais suffisamment parlé. Elle paraissait du même avis puisqu'une fois mes plaies lavées, elle sorti un tube et m'y injecta son contenu sans prévenir. Elle conclut la conversation de cette façon, tout en me conseillant de me reposer tout en attendant l'arrivée des droides médicaux. Tranquillement, je m'endormis.

En ré-ouvrant les yeux, je me retrouve dans un endroit familier. Je suis contre une façade et je scrute les alentours. Je vois que je suis de nouveau dans l'espace. A première vue, des vaisseaux peuplent l'endroit. Au loin, j'entends une voix connue. Elle ressemble à... Zachariah ? Oh non, pas encore... Pas encore Pegasus III...

__________________(...)__________________

Promis, la fin n'est pas du tout ce que vous croyez. Je n'ai pas abondamment fumé et l'histoire ne vas pas (encore) recommencer dès le début. Il y a une explication logique à tout ça. :jap:
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Messagepar Code 44 » Sam 24 Déc 2011 - 15:51   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Bon je me suis plongé un peu plus profondément et je dois dire que ta fic a tout pour me séduire : univers KoTOR (ou TOR plus précisement mais bon), un héros Sith, une jedi cathar...manque que quelques masseuses twi'leks et Pecivounet lui-même sera battu :D

Après, je trouve l'histoire un peu confuse, surtout le prologue en fait. Même après qu'on comprenne que c'est une vision avec les différentes morts d'Alix, vision et réalité (ça fait assez Destination Finale d'ailleurs...et c'est pas une critique négative !) ça reste un peu obscur, fouillis. Ca s'améliore quand ils débarquent sur Ilum cela dit.
Y a aussi un certain classicisme qui n'est pas forcément désagréable, si tu arrives à nous surprendre plus tard. Mais là, on verra bien.

Un détail cependant, hormis tes multiples petites fautes d'ortho ou d'accord (un très beau "Salopris" soit dit en passant XD) :

Cal et Mena se tapent la discut' avec la garde gamorréenne mais pourtant, les gamorréens, comme les wookies, sont incapables de parler une autre langue que la leur. Ils peuvent en apprendre d'autres, les écrire et les comprendre mais ils sont physiquement condamnés à ne parler que leur langue natale.
Fatalement, la garde ne pourait donc pas dialoguer avec les héros, à moins d'avoir un droïde de protocole dans les parages. Ou bien si Cal ou Mena comprenaient le gamorrese, bien sûr ;)
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Messagepar Uttini » Lun 26 Déc 2011 - 12:52   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Code 44 a écrit:les gamorréens, comme les wookies, sont incapables de parler une autre langue que la leur. Ils peuvent en apprendre d'autres, les écrire et les comprendre mais ils sont physiquement condamnés à ne parler que leur langue natale.

Pourtant dans la Trilogie de Thrawn, un wookie parle le basique, non ? Ou n'est-ce pas canon ?
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Messagepar Vega » Lun 26 Déc 2011 - 19:52   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Code 44 a écrit:Bon je me suis plongé un peu plus profondément et je dois dire que ta fic a tout pour me séduire : univers KoTOR (ou TOR plus précisement mais bon), un héros Sith, une jedi cathar...manque que quelques masseuses twi'leks et Pecivounet lui-même sera battu :D


Le lien est fait exprès. Pour deux bonnes raisons : d'abord parce qu'il y a un rapport direct entre cette histoire et l'Ancienne République et ensuite parce qu'avec la sortie de TOR, j'avais peur qu'aller trop loin (vu que ça se déroule presque deux siècles par le Retour du Jedi) soit préjudiciable. Mais cava, j'ai trouvé un moyen que tout colle... Enfin tu verras. T'es pas au bout de tes surprises en tout cas. :D

Pour ce qui est de la garde gamorréenne, il y a une logique là-dedans. Tout est une question de technologie. Mais je l'expliquerai plus tard. En revanche, les fautes d'orthographe, je réglerai le problème plus tard. J'en retrouves à chaque fois que je me relis.

Sinon ça vous plait ? Pas trop lourd niveau style ? J'ai remarqué que j'utilisai beaucoup le subjonctif, depuis ça m'obsède. :transpire: Enfin bref, bonne fêtes en tout cas. :wink: (Je sais, conclusion qui n'a rien à voir...)
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Messagepar Vega » Jeu 29 Déc 2011 - 13:23   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

La fin du Chapitre 3, très courte et encore un peu confuse. :cute: Mais le temps des réponses est bientôt arrivé. :o

______________________________________

CHAPITRE III - PARTIE 2
L'Académie d'Ilum


Cette fois, l'atmosphère y était différente. Je me souvenais exactement de l'endroit et je pouvais affirmer, sans aucun doute, que j'étais de retour sur cette maudite station. Encore une fois. Mais là... Il y avait quelque chose de bizarre... En réalité... Je me voyais. De loin, je me voyais moi, en train de menacer Zachariah. Et bien que j'aurais préféré ne pas être formel, je n'avais également aucun doute sur cette constatation. Le plus étrange, c'était que je semblais n'avoir aucun contrôle sur mon corps. Mes yeux étaient rivés sur mon autre moi et même avec toute la volonté de l'univers, je ne pouvais détourner ce regard. Pourtant, je sentais que mes mains manipulaient un gobelet brûlant et je sentais aussi la bouillasse chaude qui coula le long de ma gorge quelques secondes plus tard, mais mes intentions n'avaient aucune incidence sur ces banaux évènements. Mon corps ne m'obéissait plus. Encore aurait-il fallut que ce soit le mien.

Je commençais à le comprendre quand, soudain, mon timbre se fit entendre à travers les quais. Elle avait surpris l'hôte que j'habitais et lui avait fait lâché son récipient, si bien qu'une autre voix poussa quelques insultes en twi'lek. C'était lui, l'hôte, un twi'lek à la peau bleue. A moins qu'on ne m'ait grossièrement menti sur mon apparence, j'en conclus que j'étais dans un rêve et que mon subconscient me jouait des tours en me faisant revivre la scène terrible de Pegasus III.

─ Comment nous a t-il repéré ? questionna une innocente voix à ma droite.
─ La Force, Mena... La Force, lui répondit une voix rauque.

Mon habitacle n'était pas réellement intrigué par cette conversation puisqu'il se contentait de s'occuper de ses vêtements tâchés, mais moi, au contraire, j'étais plutôt intrigué... Je voulais bien admettre avoir rêvé des choses assez hors-du-commun lors de mes intrépides voyages, mais là, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Pas après tout ça.

─ Mais Gideon, il n'a pas appris les préceptes Jedi, comment peut-il...
─ Le fait qu'il ne soit pas Jedi ne signifie pas qu'il ne possède pas la Force, rectifia Gideon d'un ton sûr.

Dès qu'il eut entendu le mot "Jedi", le twi'lek jeta un coup d'œil aux alentours, ce qui me permis d'apercevoir le maitre jedi et son apprentie, encapuchonnés et bien dissimilés dans le décor. Cela dit, une chose me chiffonnait concernant leur comportement. Je n'avais pas eu l'habitude de rencontrer beaucoup de jedi, mais à en croire mon souvenir, la plupart des padawan n'osaient pas appeler leur maitre par leur prénom. Or, Mena ne devait pas être de celles qui avaient ce genre d'imprudences.
─ Je ne lui fais pas confiance, marmonna la cathar.
─ Sois-en sûre, lui non plus... rétorqua le vieil homme.
─ Le devrait-il ?
─ En vue de ce que nous lui avons fait subir... Sûrement pas, affirma Gideon.

Et là, il y eut un silence impromptu. Je supposai que ce fut le moment où il me fit signe de me taire avec son index. Et j'en profitai pour réfléchir : en quoi étaient-ils responsables ? J'avais vécu certaines tragédies, certes, mais aux dernières nouvelles, ils n'ont rien à voir... A moins qu'il ne parle d'une épreuve future. Avec toutes ces bizarreries temporelles, je ne m'en sortais plus, moi.

─ Quand je serai parti, fait analyser son sang. Nous devons nous assurer de ses capacités.
─ Je croyais que vous en étiez sûr, Gideon, s'interrogeait Mena.
─ Je le suis. Les autres, non, soupira t-il dans un souffle, et ils seront plus difficiles à convaincre.
─ Et pour l'Empire ? Les secrets que vous aviez découverts ?
─ Mena, rugit le maitre, ne parle pas de ça ici. Tu sais bien que les murs ont des oreilles.

Cela devait être une phrase à double sens puisqu'à peine eut-il finit qu'il apparut devant le twi'lek. Sans prévenir, donc, il frappa mon hôte d'un coup au cœur, répétant sans cesse "Puisses-tu mourir en paix". Il le regarda ensuite dans les yeux, et articula quelque chose sans émettre un son. Je n'arrivais pas très bien à lire sur les lèvres mais j'y vis un mot qui ressemblait fortement à "jungle". Le fait est que je ne savais pas pourquoi il pouvait dire ça, mais je commençai à le connaître un peu, lui et ses techniques douteuses... Et il savait qu'une nuit, je ferai ce rêve.

Je ne pus en savoir plus car une douleur m'extirpa de mon lit. J'avais ressenti ce coup de poignard comme si on me l'avait infligé et je pouvais dire que ça faisait extrêmement mal. Je remarquai aussi que j'étais en sueur et que mes plaies avaient été guéries. J'ignorai combien de temps j'avais dormi et le véritable but de ce songe mais toujours est-il qu'il faisait nuit désormais. Et sérieusement, que m'arrivait-il ? Attrapant une serviette sur le côté, je m'essuyai le front et mes paumes transpirantes. Enlevant mes humides habits au passage, je constatai qu'on me les avait troqué pour une robe de patient monotone et inconfortable. J'optai alors pour un débardeur blanc et un pantalon basique qui trainaient là, sûrement à mon attention, avant de fouiller chaque recoin de la pièce à la recherche d'une arme éventuelle ; on n'est jamais trop prudent. Mais les recherches s'étant révélées infructueuses, je ne perdis pas de temps et sorti de l'infirmerie. Le temps était venu pour une petite promenade...

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Messagepar Vega » Dim 01 Jan 2012 - 19:49   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Ayant constaté que certains téléchargeaient les Chapitres en PDF, j'ai mis le deuxième et le troisième pour les intéressés. :jap: En attendant, j'ai commencé le Chapitre 4. Mais il date de l'année dernière, déjà, donc soyez indulgent... :whistle:

______________________________________

CHAPITRE IV - PARTIE 1
Escapade Nocturne


Profitant de la nuit, je voyageai à travers les colonnes fièrement disposées à l'intérieur de l'Académie. N'étant pas muni d'un plan, j'en profitai pour prendre connaissance des lieux, même si toutes les pièces se ressemblaient et se multipliaient. Puis finalement, j'arrivai à hauteur de la mythique Chambre du Conseil. Je ne pouvais malheureusement m'émerveiller devant la beauté architecturale de cette dernière, étant donné que ma vue était considérablement obstruée par l'absence de lumière. Je pus juste entrevoir qu'un escalier donnait à quelque chose de "supérieur". Là où le Conseil se tenait pour prendre d'importantes décisions, présumai-je. Mais je fus interrompu par l'arrivée de deux individus, qui étaient vraisemblablement en train de se disputer. Par réflexe, je me cachai derrière le premier pilier à ma portée.

─ Qu'avez-vous à voir là-dedans ? criait un homme.
─ Comment pouvez-vous m'accuser de la sorte ? répliquait l'autre de manière nasillarde. Après tout ce temps ?
─ L'Empire attaque notre station de ravitaillement, les Sith s'apprêtent à siéger la planète et vous prétendez n'être au courant de rien ? argumenta t-il, d'une façon peu courtoise .
─ Je...
─ Vous êtes leur ambassadeur, bon sang ! renchérit l'accusateur. Comment n'avez-vous pas pu le prévoir, Qurran-Tar ?

Naturellement, j'étais curieux suite à ces paroles. Prenant soin de rester discret, je pivotai sur moi-même afin de regarder la scène d'un œil plus vigilant. De ce que je pouvais apercevoir, ils étaient tout deux vêtus de blanc et avaient un sabre-laser bien en vu. J'en déduisais qu'ils appartenaient au Conseil. Et pour que deux membres d'une sphère aussi sage et haut-placée se disputent, il fallait bien que la situation soit critique.

─ Je ne suis pas humain, Maitre Ordo. Je n'ai pas de profits à tirer de ces offenses. Pas comme les gens de votre race pourraient en avoir, riposta, enfin, le dénommé Qurran-Tar.
─ Comment osez-vous ? s'emportait l'autre maitre. Votre amitié avec Skywalker ne vous protégera pas éternellement, weequay. Un jour, je vous aurai.

Après avoir proféré ses menaces, Ordo s'écarta et laissa passer son interlocuteur. Ce dernier baissait la tête et ne souhaitait vraisemblablement pas réagir aux propos de son "ami". J'ignorai qu'un weequay pouvait devenir jedi, et surtout devenir un maitre jedi. D'un autre côté, je ne connaissais pas beaucoup cette race mais elle m'avait toujours semblé assez... serviable. Chose qui s'était confirmé avec cette dispute. Mais je n'étais pas là pour penser à ça et j'avais d'autres gizka à fouetter. La vérité étant surtout que je n'avais pas l'intention de rester dans la même salle que cet Ordo. En plus, il avait l'air furieux et assez expéditif, alors autant ne pas lui faire savoir que je l'espionnai. Il pouvait se retenir à l'encontre d'un de ses collaborateurs, mais avec moi, j'en doutais fortement...

J'attendis donc quelques minutes avant de le voir emprunter le même chemin que Qurran-Tar. Bénéficiant de cette opportunité avec ferveur, je pris le chemin opposé. Il menait tout droit à un couloir étroit et glacé. Mes jambes engourdies me poussèrent à me rendre dans la première pièce paraissant sans danger. Je n'eus même pas l'occasion de souffler qu'on m'attrapa brusquement avant de me maintenir contre le mur. Je ne distinguai pas le visage de mon agresseur mais elle parlait en twi'leki, ce qui ne m'avantageait pas.

─ Je ne suis pas armé. Je ne peux pas vous faire de mal... arguai-je lentement.

Quiconque était-ce, elle m'avait compris. Elle avait desserré son étreinte forcée et finit par me lâcher après m'avoir inspecté de haut en bas. Chose accomplie, elle leva les yeux vers le plafond et dit de manière, bien audible, "Lumière". Et la lumière fut.

─ Pardonnez. Sheala ne parle pas bien... basic ? Ça est votre langue, non ? hésitait-elle avec un accent fort prononcé.

Intrigué, je me gardai de tout commentaire. Puis, à mon tour, je l'examinai. Son habit indiquait qu'elle était certainement "padawan" ou quelque chose du genre. Et même en admettant qu'elle ne l'était pas, elle aurait du apprendre le basic, d'un moyen ou d'un autre. Scié, je dû m'asseoir. De cette vue, d'ailleurs, je constatai qu'on était dans une cuisine. Endroit pour le moins banal pour ce genre de conversation.

─ Vous n'avez pas de traducteur implanté ? l'interrogeai-je sciemment.
─ Non. Traducteur trop cher.
─ Oh. Je vois. Et pour quelle raison attaques-tu les gens qui investissent ta... cuisine ? ironisai-je.
─ Pourquoi vous m'appeler "tu" ? rétorqua-t-elle sans lien apparent.

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Messagepar Uttini » Lun 02 Jan 2012 - 0:09   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

C'est agréable, tu améliores nettement la présentation de l'ensemble. L'histoire m'emballe moins mais c'est uniquement une question de goût. Ce n'est pas une question de qualité de celle-ci.
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Messagepar Vega » Lun 02 Jan 2012 - 1:23   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Pourquoi ça ? Enfin tu n'es pas obligé de me répondre si tu veux que ça reste personnel, mais j’estime qu'une histoire bien écrite mais ennuyeuse ne vaut pas vraiment le coup.
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Messagepar Vega » Mar 03 Jan 2012 - 15:14   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Voici la fin du Chapitre 4. Je tiens à préciser qu'un de mes plus chers amis m'a grandement aidé sur cette finalisation et aussi sur le Chapitre 5 qui devrait venir bientôt. Je l'en remercie et puisqu'il est prévu qu'il collabore à nouveau par la suite, je l'encourage à s'inscrire ici. Autrement, les versions entièrement corrigées du prélude et des quatre premiers chapitres seront logiquement postées en format PDF ce soir. Bonne lecture en tout cas. :x

______________________________________

CHAPITRE IV - PARTIE 2
Escapade Nocturne


Déconcerté, il était clair que je n'allais guère pouvoir continuer à la regarder dans le blanc des yeux. Car on n'avancerait pas d'un pouce si la situation ne changeait pas dans les dix minutes. Pourtant, je continuai à la regarder fixement en me demandant ce qu'une twi'lek comme elle faisait à l'Académie et elle, de son côté, prolongeait son regard qui se posait sur moi avec insistance. Il fallait que je me réveille un peu. Le crash avait dû me secouer plus que je ne le croyais et à cet instant, je devais retrouver mon tact légendaire : une question à la fois. Et dans ce cas-ci, cette Sheala souhaitait savoir pourquoi je la tutoyais. Pourquoi ne pas lui répondre ?

─ Pardon si cela t'offense ou te vexe. Tu parais simplement plus jeune que moi, et je pense que les plus âgés peuvent se permettre de tutoyer leurs cadets... m'hasardai-je. Et maintenant, à toi de me répondre. Pourquoi attaques-tu les gens qui entrent dans ta cuisine ?
─ Sheala pas donner permission à vous pour la tutoyer. Vous comprendre ? Ou moi plus rien dire. Vous trop curieux et vous embêté si Sheala muette, dit-elle avec un sourire naissant au coin des lèvres.

Le ton de sa voix était effectivement ferme mais jovial. Finalement, peut-être n'étais-je pas tombé sur une folle qui arpentait librement les couloirs de l'Académie. En signe de reddition, je levai les bras au-dessus de ma tête. Il valait mieux éviter de se faire des ennemis et quelques renseignements sur ce qui se tramait ici seraient les bienvenus. Après tout ce qui m'était arrivé, j'estimais avoir le droit d'avoir connaissance de ce qui allait m'attendre. J'avais du sauvé une Jedi d'une mort certaine, qui m'a confié des informations trop importantes pour mon grade et à cause d'un vaisseau défectueux, je me retrouvais contraint de prendre quelques congés forcés... Toutes ses péripéties me donnaient droit au savoir et du temps que je pouvais mettre à profit.

─ Bon, j'ai compris. Tu, enfin... vous avez gagné. Je suis curieux, oui. C'est la raison pour laquelle je vous ai posé une question. Et à présent, si vous voulez bien y répondre, ça m'arrangerait.
─ D'accord. Ça être juste cuisine. Sheala chercher nourriture pour un ami. A Sheala de poser une question, maintenant. Vous être inquiet ? demandait-elle, satisfaite d'avoir gagné.
─ Que... Quoi ? couinai-je involontairement.
─ Oui. Inquiet. Mot être bien correct, non ? Sheala voir au fond de vos yeux... Tristesse et peur.

Décidemment, pour qu'elle puisse y déceler un semblant de tout cela, je devais vraiment être fatigué. Je soupirai et pris la parole, tout en faisant le tour de la pièce.

─ Peut-être est-ce de la peur... Je ne sais pas vraiment. Pardonne-moi, mais puis-je te tutoyer, s'il-te-plaît ?

Ravie encore une fois, elle hocha la tête en guise de réponse, tout en souriant.

─ Bien, balbutiai-je. Tu m'as l'air de connaître l'Académie comme ta poche, non ?
─ Moi pas bien comprendre... "Comme ta poche" ?
─ Ah oui, j'avais oublié que tu ne maîtrisais pas encore très bien le basic. Faisons autrement, poursuivis-je. Sais-tu où je pourrais trouver maitre Wyn ?

Elle parut surprise. Et anxieuse, aussi.

─ Pourquoi toi vouloir voir Maitre Wyn à cette heure ? dit-elle d'un ton plus glaçant.
─ Je sais, tu ne me connais pas encore assez bien. Mais je ne te demanderai pas ça si ce n'était pas très important, répondis-je assurément. Quelque chose se trame ici et j'ai le sentiment qu'elle pourra me donner des réponses. Et si jamais on te fait des reproches, je serai là pour prendre ta défense. Promis, conclu-je avant de lui tendre ma main.

Elle avait l'air farouchement stressée, vu le doute qui s'installait sur son visage. Mais malgré ça, elle accepta de me montrer le chemin. Aussi sec, elle sortit de la pièce. Si bien que j'eus l'impression qu'elle m'arrachait le bras au passage. Il me fallut vraiment marcher d'un pas soutenu pour rester à sa hauteur, ce qui eut le don de réveiller quelques douleurs à mon dos. Mais je ne pouvais pas geindre. Pas maintenant. Ce n'était pas comme ça que j'allais aider quiconque et moi, encore moins.

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Messagepar Vega » Mer 04 Jan 2012 - 15:36   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Comme promis, les versions PDF entièrement corrigées, disponible en fichiers joints. Un grand merci à Code 44, Uttini et Ayden pour m'avoir aidé dans la correction et l'amélioration des textes. Et au passage : un chapitre de plus pour me faire pardonner du retard.

SW AOTR, Prelude.pdf
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SW AOTR, Chapitre I.pdf
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SW AOTR, Chapitre II.pdf
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SW AOTR, Chapitre III.pdf
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SW AOTR, Chapitre IV.pdf
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CHAPITRE V
Entrevue discrète


Durant le trajet à travers l'Académie, j'avais eu tout le temps d'observer le corps de la twi'lek. Objectivement, elle était très attirante. La peau bleue, presque azur, les traits fins et déjà une grande silhouette qui marchait d'un pas sûr dans ce dédale de couloirs. Mais qu'on ne sous-entende rien par le commentaire silencieux que je venais de faire. Je savais parfaitement apprécier la beauté lorsqu'elle sous mes yeux, sans pour autant être du genre à vouloir la mettre dans mon lit. Encore aurait-il fallut que j'en eusse un. Je ne pensais que ma halte ici serait définitive, mais il était vrai qu'un autre lit que celui de l'infirmerie ne m'aurait pas déplu. Cependant, là n'était pas la question. Je devais voir la doyenne Jedi sans plus attendre. Si je voulais aider, autant commencer par là.
D'ailleurs, nous ne tardâmes pas à atteindre une porte, au bout d'un des nombreux corridors. Pas de garde gamorréenne ou d'uniformes quelconques pour nous barrer la route. J'aurai cru que les appartements d'un maitre seraient plus protégés que ça.

─ Voilà. Ici chambre de maitre Wyn, présenta-t-elle calmement. Mais Sheala te laisser maintenant... Sheala pas autorisé à être là...

Je haussai un sourcil, signe de ma curiosité à propos de ce soudain changement de comportement. Mais je n'eus pas le loisir d'y réfléchir longuement ; la dite porte devant laquelle nous nous étions arrêtée venait de s'ouvrir sans prévenir.

─ Entrer ou je vous expédie en dehors de l'Académie, déclara une voix à moitié endormie. Et toi aussi Sheala. Tu m'expliqueras pourquoi tu traines avec notre invité à une heure aussi tardive.

Le sourire aux lèvres pour ma part, le visage rougissant pour Sheala, nous entrâmes tous deux dans la pièce où nous étions cordialement invités. La porte se referma aussi tôt derrière nous. Je ne le remarquai pas vraiment puisque j'inspectai la modeste chambre. Le mobilier était assez sobre, voire presque absent. Une sorte de coffre était posé dans un coin, un unique lit se cachait dans l'enfoncement derrière la porte, une étagère était fixée sur le mur d'en face et quelques objets visiblement anciens y étaient entreposés. Un tapis recouvrait le centre de la pièce, sur lequel se dressait hardiment une table ronde sculptée. C'était donc à ça que ressemblait l'habitat d'un maitre...
En parlant d'elle, elle s'était assise sur l'une des chaises regroupées autour de la table et nous enjoignait de faire de même. Poussant gentiment Sheala, je m'installai en face de l'ainée. Elle portait une sorte de longue robe en soie bleu marine, nouée par une ceinture au niveau de la taille. Ça cassait le mythe. Néanmoins, malgré ça et l'âge qu'elle avait, elle gardait une grâce saisissante dans ses gestes et expressions du visage. Une grâce sans doute travaillée depuis de très nombreuses années.

─ J'espère pour vous que vous avez une très bonne raison de m'avoir si brusquement tiré de mon sommeil, débita-t-elle sèchement, sinon il se pourrait que je mette ma menace à exécution.
─ Parce que c'était une menace ? répliquai-je respectueusement.
─ Vous savez bien que non. Mais si vous continuez sur cette voie, ça le deviendra.

Elle me sourit, avant de reporter son regard sur Sheala.

─ Et toi, jeune fille, j'espère avoir droit à des explications concrètes et sincères. Que faisais-tu à te balader dans les couloirs la nuit tombée ? Tu sais parfaitement que c'est totalement défendu ! tonna-t-elle.

Je comprenais mieux pourquoi la jeune twi'lek avait subitement changé d'expression. Elle redoutait les retombées de sa petite escapade. Même si elle ne parlait très bien notre langue, cette petite avait malgré tout su captiver mon attention. Elle était assez drôle et possédait un caractère des plus originaux. Elle avait bien le droit à un peu d'aide de me part.

─ Si vous le permettez, maitre Wyn, j'aimerais souligner un point : cette jeune fille a juste accepté de me conduire jusqu'ici, en dépit des conséquences que pourraient avoir son acte. C'est donc moi le responsable. Ne croyez-vous pas qu'on peut oublier sa faute, pour ce soir ?
La dame s'enfonça un peu dans son dossier et se tut quelques instants. Elle nous regarda à tour de rôle. Puis enfin :

─ Soit. Va pour ce soir. Mais file directement dans ton dortoir ou tu auras le droit à un séjour en reconnaissance avec Gron. Et je peux t'assure qu'il ne s'amuse pas beaucoup ces temps-ci, acheva-t-elle en haussant le ton.

Le regard de l'intéressée s'illumina soudain et elle partir embrasser son maitre sur la joue avant de disparaître par la porte, non sans m'avoir adressé un sourire reconnaissant. La jedi attendit que le bruit des pas précipités de la jeune padawan s'éloigne avant de se détendre et de me sourire sans aucune raison.

─ On peut dire qu'elle vous a conquise, vous aussi.
─ On va dire ça, concédai-je de manière pragmatique, mais elle a le droit de vous embrasser de la sorte ? Je ne connais pas grand chose aux préceptes Jedi, mais il me semble bien qu'une apprentie ne doit pas manifester de familiarité avec son maitre. Si ?
─ Avec moi, c'est différent. C'est une longue histoire. Il se trouve qu'en réalité, Sheala est ma fille.

A ce moment là, la conversation tournait étrangement à l'impossible. A moins que mes connaissances en génétiques soient quasi-nulles, un humain ne peut donner vie à une autre espèce. Et puis même, j'ai toujours appris que les jedi doivent être impérativement solitaires et sans famille. Wyn, plutôt que de continuer et de me donner les réponses nécessaires, se leva et s'en alla sortir des tasses. Etonnamment, elle me proposa de l'eau chaude aromatisée... Comment appelait-elle ça déjà ? Ah oui ! Un thé. Et même si je n'avais aucune idée du goût que ça pouvait avoir, j'acceptai cordialement.

─ Je l'ai adopté. Normalement, nous ne devons pas nous adonner à de telles preuves d'affections envers un être particulier. Du moins, d'après les anciens... Mais je ne pouvais pas la laisser mourir où elle était, narrait-elle en préparant la boisson.

Elle marqua une seconde pause puis revient avec deux petits récipients transparents remplis à ras bord. Instinctivement, j'en bu une petite gorgée. La conséquence fut fatidique : je venais de me brûler la langue et sûrement une bonne partie de mon œsophage. Je reposais donc la tasse bouillonnante en regrettant amèrement d'y avoir goûté, tout en écoutant la doyenne continuer son histoire.

─ Pour le moment, je m'en sors très bien. Mais en présence des autres, nous n'avons qu'une relation maitre-élève. En fait, il y a très peu d'occasions, comme ce soir, où nous pouvons laisser libre cours à nos sentiments, précisait-elle d'un air nostalgique. Mais vous n'êtes point ici pour écouter les histoires d'une femme âgée. De quoi vouliez-vous si impérativement me parler ?

Toujours surpris par les révélations de maitre Wyn, je repris mon sérieux. Je ne savais pas quoi mais quelque chose me titillait fortement chez l'un des deux autres maitres Jedi que j'avais eu le plaisir d'entendre plus tôt dans la soirée.

─ Disons que j'ai malgré moi "assister" à une discussion plutôt tendue entre deux de vos confrères. Maitre Ordo et Qurran-Tar, si je me souviens bien ? répondis-je avec hésitation.

Cela ne parut pas étonner mon interlocutrice. A contrario, elle soupirait.

─ Cela ne me surprend pas. Ils ont toujours eu des différends. Mais ils n'en sont jamais venus aux mains, ajouta-t-elle en reprenant une gorgée de son breuvage. Est-ce là l'unique raison de votre venue ?

Par politesse, je repris une nouvelle fois de ce "thé". Toujours aussi chaud, malheureusement. Reposant la tasse, je continuai ma démarche.

─ Pas exactement... Il y a autre chose. Pardonnez mes soupçons, mais j'ai comme le sentiment que l'un d'eux est en rapport avec l'Empire. Je sais que vous vous évertuerez à dire le contraire, qu'il n'y a aucun danger... mais il faut que vous réagissiez maintenant, insufflai-je poliment. L'Empire peut attaquer l'Académie à tout moment. Plus rien ne peut l'arrêter, maintenant. Et si l'un de vos égaux est de pair avec eux, cela arrivera vite. Pensez à tous vos élèves. Si vous ne faites rien, ils seront massacrés jusqu'au dernier.

Suite à mes paroles, le silence reprit sa place dans la pièce. Je regardais la femme en face de moi, qui réfléchissait imperturbablement. Je n'avais pas pris conscience que j'essayai de donner des leçons à quelqu'un de beaucoup plus sage que moi. Mais cela ne m'avait pas empêché de reprendre.

─ Si je vous dis tout ça, c'est parce que je serais que vous serez la plus à même de prendre une bonne décision, admis-je simplement. Et cette jedi... Mena je crois... Elle me cache quelque chose. Et à mon humble avis, vous savez quel secret elle porte non ?
─ Absolument, acquiesça-t-elle, et maintenant, si je vous tuais ?

Abasourdi, j'ai mis quelques secondes à accuser le coup.

─ Je vous demande pardon ?
─ Vous m'avez très bien entendu, dit-elle d'un air on-ne-peut-plus-sérieux. Imaginez un instant que c'est moi qui suis au service de l'Empire, qu'est-ce qui m'empêcherait de vous tuer ? Et si je vous avez déjà empoisonné ?

Les yeux écarquillés, je restais sans voix et je me contentai de fixer ma boisson avec un air bizarre et lugubre. Elle n'avait pas totalement tord.

─ Bien que je pourrais toujours vous assommer et vous enfermer dans une geôle de l'Académie, à l'abri des regards, renchérissait-elle. Qu'en dites-vous ? Cela vous tente ?

Je quittai ma tasse des yeux et projetai maintenant mon regard sur elle, sans réellement savoir quoi rétorquer. Ses yeux étaient impassibles. Fini la plaisanterie.

─ Vous avez pris d'énormes risques en me racontant tout ceci, capitaine. Je pense que désormais, vous en avais pris conscience.

Encore une fois, elle n'avait pas tord. J'en avais bien pris conscience ! Quel abruti avais-je été ! J'avais sérieusement du être atteint pour être aussi peu prudent. Mais où avais-je donc la tête, pensai-je...

─ Sur vos épaules, en tout cas. Je peux vous le garantir.

Sacrebleu ! Avais-je pensé ça tout haut ? Non, c'était l'un des pouvoirs Jedi.

─ Vous devriez faire plus attention à ne pas trop divaguer et aux gens auxquels vous faites confiance. Un Jedi comme un Sith pourrait facilement s'introduire dans votre esprit si celui-ci est bien expérimenté, m'expliquait-elle.

Je ravalai ma salive, toujours sans dire un mot. De toute façon, puisqu'elle s'amusait à fouiller dans mes pensées, je ne croyais pas avoir réel besoin d'ajouter quoi que ce soit. Et d'un autre côté, elle avait parfaitement raison.

─ Voyez donc comment une simple erreur aurait pu vous coûter la vie. Mais rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous piéger d'une quelconque façon, avançait-elle comme si de rien n'était. Cependant, je dois avouer que Gideon avait raison sur votre cas.
─ Gideon ? Que vient-il faire là-dedans ?

Elle n'en répondit rien. S'apercevant que l'envie de boire mon thé m'était passé, empoisonné ou pas, elle m'avait confisqué la tasse et partit verser son contenu autre part. Je ne faisais pas attention. J'étais bien trop occupé à me demander quel était le lien avec ce fameux Gideon, dont j'avais bien trop entendu parler ces dernières heures.

─ D'après lui, vous aviez une audace surprenante et impertinente... Ceci, vous avez tout de même raison en ce qui concerne la sécurité des élèves, concédait-elle. Si la plupart des jedis qui résident ici ne savent rien de ce qui se passe à l'extérieur, c'est parce que le Conseil en a décidé ainsi. S'ils ne savent rien, alors les impériaux ne pourront rien en tirer.

Elle marqua une courte pause avant de revenir s'asseoir. Elle reprit son monologue aussitôt.

─ Pour ce qui de Mena, elle garde des secrets scellés depuis bien longtemps. Mais vous en connaissez déjà une partie, il me semble.

Son regard s'était posé sur la table, où était dissimulé un disque. Plus précisément, c'était l'holodisque de Gideon. J'eus le réflexe de vérifier le contenu de mes poches. Une vérification inutile puisque je savais déjà qu'on me l'avait pris et cela prouvait une nouvelle fois mon manque de prudence.

─ Il n'est pas encore temps que vous découvriez ce qui se cache derrière ce message, me confiait-elle. En attendant, le Conseil a également décidé de vous laisser partir. Gideon avait confiance en vous et...
─ Gideon ne me connaissait même pas, l'interrompis-je brusquement.
─ Non. Néanmoins, il a senti quelque chose en vous... Une chose que je ressens également. Et après avoir discuté avec vous, je sais aussi que vous êtes un homme de bien et digne de cette confiance. Votre chemin semble prometteur, mais nous ne pouvons pas vous charger d'une mission aussi importante. Et encore moins vous obliger à suivre le chemin tumultueux qu'empruntent les Jedi, concluait-elle en baissant la voix.
─ Je ne comprends pas.

Elle se tut et fit glisser l'holodisque jusqu'à moi. Son ton et son visage avaient changé. Elle me parut si soudainement triste.

─ Vous n'avez pas besoin de comprendre, m'affirma-t-elle. Demain, une navette vous conduira à un vaisseau marchand Sith. Il passera le blocus et vous conduira jusqu'à Dantooine, où vous ferez votre choix. Libre à vous de réagir si vous le souhaitez. Et... j'aimerais que vous me rendiez un service. J'aimerais que Sheala vous accompagne.
─ Je doute fortement que cela soit une bonne idée, maitre Wyn, contestai-je.
─ Cessez de me répondre, tonna-t-elle. Vous n'avez aucune idée de ce qui se prépare et même pour nous, tout reste flou. Même Gideon n'en a gratté que la surface. Mais je ressens... J'ai le pressentiment que nous courrons tous un grand danger. Et en tant que mère, je ne peux laisser ma fille ici. Elle sera plus en sécurité avec vous. Est-ce assez clair pour vous ?

Elle avait l'air quelque peu furieuse mais je sentais un désespoir certain dans ses expressions. Moi, je ne répondis pas tout de suite. Le temps de tout assimiler. J'ignorai dans quoi je m'embarquais mais j'appréciai la délicatesse qu'avait eu le Conseil en me laissant le choix. Et je compris aussi pour quelle raison les Jedis ne doivent pas avoir de famille. Les émotions prennent facilement le dessus. Pourtant, je compris aussi pourquoi elle voulait protéger sa fille...

─ Oui, tout est clair. J'accepte vos conditions, maitre Wyn.
─ Appelez-moi Caendra, je préfère. Vous n'êtes pas un padawan après tout et je crois que nous nous ne reverrons pas de si tôt. Et puis au moins, cela me rajeunirait un peu. Je n'aurai plus l'impression d'être une vieille femme... pendant quelques instant, ironisa-t-elle.
─ Très bien, Caendra. Je vais éviter de rester trop longtemps ici alors. On pourrait penser certaines si on nous voyait ensemble, plaisantai-je, histoire de détendre l'atmosphère.
─ Ne soyez pas idiot. Mais laissez-moi vous raccompagner à la porte.

Elle se leva, mais au lieu d'aller jusqu'à la sortie comme prévu, elle se dirigea dans la direction opposée. Sur l'étagère, elle ouvrit un petit coffret en bois simple, dénué d'inscriptions. Elle en sorti une arme. Une arme que je connaissais que trop bien.

─ Il me semble plus judicieux de vous le rendre avant que vous ne partiez, Capitaine, me dit-elle en m'apportant mon colt. Et à présent, sortez d'ici et laissez-moi me reposer convenablement. Oh et... Prenez soin d'elle.

Un bref sourire aux lèvres, je m'inclinai avant de m'éclipser hors de la chambre. La petite twi'lek avait de qui tenir. Et il était tant pour moi de retourner passer une dernière nuit dans ce lit infâme de l'infirmerie. Je rebroussai alors le chemin qu'on avait emprunté avec Sheala, tout en me posant beaucoup de questions. Depuis quand Gideon m'observait-il de la sorte ? Et maintenant que j'y repensai, il aurait été tout à fait possible que je l'eus déjà rencontré auparavant. Sans quoi il n'aurait pu tant déceler de chose en moi. Et puis, une autre chose m'embêtait... De quoi Caendra parlait-elle quand elle a précisé que le Conseil ne pouvait me confier une "mission aussi importante". Pas que je me sentais particulièrement capable de l'accomplir ou vexer qu'il ne m'ait pas aveuglement envoyer au suicide, mais j'aurais aimé être tenu au courant. Et en y réfléchissant bien, peut-être que cela concernait le Conseil Révoqué. J'en avais très peu entendu parler, juste que la République avait voté, quarante ans plus tôt, pour que Man Vatere et Marasiah Fel cèdent leur place. Personne n'en connaissait la raison étant donné que cette décision avait été prise en moment de trêve et une dizaine d'années avant les Nouvelles Guerres Mandaloriennes. Le déclin de la République, l'arrivée soudaine de l'Ancien Empire, la révocation du Conseil... et le message de Gideon... Tout ça devait forcément avoir un lien, quelque part...

Malencontreusement, je fus tiré de mes pensées lorsque j'arrivai dans la Chambre du Conseil. Il fait toujours aussi noir mais toutefois, j'avais aperçu quelque chose d'indubitablement anormal au loin. Me rapprochant prudemment, je constatai avec dépit qu'il s'agissait d'un corps. Sans voix, sans réaction, je restai au-dessus du cadavre. J'en avais suffisamment vu pour savoir qu'il était bel et bien mort et que je ne pourrais rien faire pour l'aider. Je n'ai qu'une seule et unique question à me poser : pourquoi est-ce que suis-je resté planté là ?

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Messagepar Code 44 » Jeu 05 Jan 2012 - 0:06   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Le récit s'épaissit et gagne en intérêt selon moi, après la scène flashback vue d'un autre point de vue encore trop confuse à mon goût. Tu introduis là des personnages intéréssants et qui renforcent encore l'immersion dans le monde de TOR (Shaela fait assez facilement penser à Mission dans KoTOR 1 et dans les BDs). J'ai hâte de voir ce qui va se passer plus tard.

Quelques fautes qui m'ont un peu fait pleurer du sang : (le "assister", à la place d'assisté par exemple) mais j'ai l'impression qu'elles deviennent plus rares et que tu commences à mettre des effets dans tes phrases. C'est très bien :)

Un détail de fond aussi :
Wyn explique que l'attachement est défendu par les anciens préceptes jedi et que c'est pour ça qu'elle cache le fait qu'elle a adopté la twi'lek.
Pourtant, la doctrine du non-attachement est encore relativement neuve à cette époque de Star Wars : cette école de pensée à certes toujours existé dans l'Ordre mais ne s'impose à la fin de la guerre civile des Jedi (KoTOR 1), les survivants étant persuadés que c'est le fait d'avoir des familles ou des relations sentimentales qui avait conduit les revanchistes au côté obscur.
Même si bien sûr, c'est plus complexe que ça (Revan passant du côté obscur pour combattre les Vrais Sith, Malak juste pour le pouvoir, etc, etc), l'école du non attachement va triompher dans l'Ordre jusqu'à la Purge de -19 et sera finalement abandonnée par Luke quelques décénies plus tard.

Il est donc juste que c'est la politique officielle de l'Ordre mais faux qu'elle dure depuis très longtemps (trois siècles depuis KoTOR, ce n'est pas si vieux comparé à l'histoire de la galaxie).
:)
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Messagepar Vega » Jeu 05 Jan 2012 - 17:36   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Code 44 a écrit:Un détail de fond aussi :
Wyn explique que l'attachement est défendu par les anciens préceptes jedi et que c'est pour ça qu'elle cache le fait qu'elle a adopté la twi'lek.
Pourtant, la doctrine du non-attachement est encore relativement neuve à cette époque de Star Wars : cette école de pensée à certes toujours existé dans l'Ordre mais ne s'impose à la fin de la guerre civile des Jedi (KoTOR 1), les survivants étant persuadés que c'est le fait d'avoir des familles ou des relations sentimentales qui avait conduit les revanchistes au côté obscur.
Même si bien sûr, c'est plus complexe que ça (Revan passant du côté obscur pour combattre les Vrais Sith, Malak juste pour le pouvoir, etc, etc), l'école du non attachement va triompher dans l'Ordre jusqu'à la Purge de -19 et sera finalement abandonnée par Luke quelques décénies plus tard.

Il est donc juste que c'est la politique officielle de l'Ordre mais faux qu'elle dure depuis très longtemps (trois siècles depuis KoTOR, ce n'est pas si vieux comparé à l'histoire de la galaxie).
:)


Tout est relatif. De quelle époque parles-tu ? Parce que comme j'expliquai auparavant, l'histoire se passe à une époque vraiment éloignée de TOR, soit en 217 après la Bataille de Yavin. Je ne l'ai pas précisément explicité dans le récit. Je ne l'ai pas estimé utile, d'autant plus que la date ne changement pas grand chose, puisque l'univers - comme tu as pu le voir lire - est semblable à celui de TOR.

Donc, théoriquement, les anciens préceptes Jedi sont bien anciens. Peut-être devrais-je expliquer le fond et le contexte de l'histoire dans la suite du récit, non ? Bien que c'était déjà prévu, mais plutôt petit à petit. Cela dit, je remarques que j'ai tendance à être confus ; ou alors tu avais bien compris à quelle époque se déroule mon histoire et c'est moi qui, par conséquent, n'ait rien saisis. :x

Bref, j'espère quand même que ça ne te rebutera pas pour plus tard. Mais étant un novice dans l'UE, j'ai préféré ne pas m'insérer dans la grande histoire de la Galaxie et plutôt en faire une séquelle. En parlant de ça, le Chapitre 6 devrait être posté demain au plus tard !
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Messagepar Code 44 » Jeu 05 Jan 2012 - 21:41   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Vega a écrit: Tout est relatif. De quelle époque parles-tu ? Parce que comme j'expliquai auparavant, l'histoire se passe à une époque vraiment éloignée de TOR, soit en 217 après la Bataille de Yavin. Je ne l'ai pas précisément explicité dans le récit. Je ne l'ai pas estimé utile, d'autant plus que la date ne changement pas grand chose, puisque l'univers - comme tu as pu le voir lire - est semblable à celui de TOR.

Donc, théoriquement, les anciens préceptes Jedi sont bien anciens. Peut-être devrais-je expliquer le fond et le contexte de l'histoire dans la suite du récit, non ? Bien que c'était déjà prévu, mais plutôt petit à petit. Cela dit, je remarques que j'ai tendance à être confus ; ou alors tu avais bien compris à quelle époque se déroule mon histoire et c'est moi qui, par conséquent, n'ait rien saisis. :x

Bref, j'espère quand même que ça ne te rebutera pas pour plus tard. Mais étant un novice dans l'UE, j'ai préféré ne pas m'insérer dans la grande histoire de la Galaxie et plutôt en faire une séquelle. En parlant de ça, le Chapitre 6 devrait être posté demain au plus tard !


Attends, 217 ans après la bataille de Yavin ? Là, on a un problème parce qu'on est en plein post Legacy. Et 217 ans avant, ça pose des problèmes car l'Ordre Sith est en pleine règle des deux de Bane.

Je présume donc que tu voulais dire à deux siècles du jeu TOR. Mais bref.

Pour répondre à ta question sur la chrono, on pourrait récapituler ainsi :

du début de l'Ordre, vers -25 000 à -3956 : les Jedi peuvent se marier, fonder une famille, bref, les sentiments ne sont pas rejetés même si l'école du non attachement progresse petit à petit.

de -3956 à -19 : après la fin de la guerre civile jedi, la règle du non-attachement s'applique dans l'Ordre, jusqu'à sa destruction avec l'Ordre 66.

à partir de +11 : formation du Nouvel Ordre Jedi, retour de l'acceptation des sentiments.
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Messagepar Vega » Ven 06 Jan 2012 - 0:11   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Non non, je voulais bien dire 217 apBY. Soit en plein post Legacy, comme tu dis. Quand je disais vraiment éloigné, c'est vraiment éloigné. Donc on est à l'opposé de TOR niveau chronologie. Pourtant, niveau contexte, faune, flore, histoire, on s'en rapproche. Et ce n'est pas une lubie de ma part... C'est particulièrement voulu.

Mais en parlant de ça, justement, j'aurai deux trois petites questions à te poser. Mais en privé. :D
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Messagepar Uttini » Ven 06 Jan 2012 - 13:19   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Vega a écrit:Pourquoi ça ? Enfin tu n'es pas obligé de me répondre si tu veux que ça reste personnel, mais j’estime qu'une histoire bien écrite mais ennuyeuse ne vaut pas vraiment le coup.

Ce n'est pas qu'elle soit ennuyeuse ou quoi que ce soit. Elle est bien foutue, travaillée, etc. Mais c'est juste une question de goût. C'est tout. Je ne suis pas passionné par les périodes TOR qui me semblent à des années lumières du Star Wars originel. Et ce n'est pas propre à ce que tu écris toi, c'est valable pour d'autres textes, même publiés. Ça ne m'emballe pas, c'est tout. C'est très personnel, donc, mais ça n'enlève rien au fait que j'apprécie tes efforts et ton boulot.
Il faut faire la différence entre ce qui est bon et ce qu'on aime, ce n'est pas nécessairement la même chose. Des tas de nouvelles, bouquins, fans-fics sont excellentes, je les trouvent bonnes et bien écrites, tout ça, mais ça n'entre pas dans ce qui me plait, voilà. Par contre, des trucs moins bien foutus, parfois franchement bancals ou mal écrits, des films un peu pourris (et que je reconnais comme tels) me plaisent bien. Je ne sais pas si tu suis, mais c'est ça.
Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures — Mark Twain
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Messagepar Vega » Sam 07 Jan 2012 - 0:54   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Oui, je comprends Uttini. Y en a pour tout les goûts après tout, et j'apprécie quand même tes compliments.
Hormis ça, voici la première partie du Chapitre 6, en espérant qu'elle mette l'eau à la bouche :jap:

______________________________________

CHAPITRE VI - PARTIE 1
Le Tribunal de Glace


─ Cal Wood, vous êtes accusé de meurtre sur une haute-autorité de l'Académie d'Ilum.

Les mains liées, j'entendais cette voix profaner mon nom haut et fort dans cette salle inquiétante. J'étais placé précisément au centre, au bout d'une passerelle, fermée par deux gamorréens des moins sympathiques. Ils s'entêtaient à grogner dès que je détournai la tête alors que, de toute évidence, je ne pourrais aller bien loin. Car ma seule issue était un gouffre béant et enneigé, qui descendait probablement jusque dans les profondeurs encore inexplorées de la planète... Donc si je n'étais pas abattu par les deux gardes présents derrière moi, je mourrai dans les abîmes d'Ilum. C'était ça le légendaire "Tribunal de Glace". De réputation, je savais qu'il avait jugé Dark Nihl à l'époque de la grande reddition ou qu'il avait aussi condamné Mand'alor Decadus à la fin de la dernière guerre. Mais à la différence de ceux-là, j'avais juste été au mauvais endroit au mauvais moment.

─ Citoyens, citoyennes... beugla la voix pour attirer l'attention de la foule. Veuillez accueillir, comme il se doit, l'éminent Conseil Jedi.

Il n'y eut pas un tonnerre d'applaudissement comme dans les concours habituels, mais plutôt un silence gêné. Personne ne savait trop quoi dire ou faire. Et le plus choquant avait été l'arrivée des maitres, pourvu d'interjections. En effet, en face de moi débarquaient des visages déjà connus, tels Wyn et Qurran-Tar. Puis un troisième, mieux vêtu et plus imposant : c'était le distingué Zunik Thalmos, ancien élève de Man Vatere, qui présidait actuellement l'Académie. C'était un iktotchi aux cornes moyennes et à la peau rouge grenat. Il surplombait ses collègues dû à ses deux mètres de haut et après avoir humblement salué les spectateurs, il s'assit sur sa chaise ornée d'émeraude viride, ce qui devait être son cristal de référence. Le weequay avait l'ambre et la doyenne la topaze impériale. Mais à sa gauche se trouvait la chaise de quartz, vide comme jamais. Avec la mort d'Ordo, le Conseil des Quatre avait été réduit à trois.

─ Qu'avez-vous à dire pour votre défense, capitaine Wood ? me demanda une autre voix, d'un timbre beaucoup plus inquisiteur.

Je regardai l'homme qui m'avait posé cette question ô combien délicate. Il était simplement habillé et paraissait à peine plus âgé que moi. Et contrairement aux conseillers, il était, comme moi, placé sur une passerelle, sur la rive droite. Mais pourtant, il se permettait tout de même de poser une autre question, avant que je n'aie le temps de dire quoi que ce soit

─ Plus précisément, avez-vous des preuves de votre innocence ? Ou souhaitez-vous même vous défendre, capitaine ? insista-t-il de façon pointilleuse.

Au moins, il était tel qu'on me l'avait décrit dans les cachots : sec, ambitieux et impatient. La preuve : il ne m'avait pas encore entendu qu'il œuvrait déjà pour me faire emprisonner. D'un autre côté, c'était son rôle et il m'avait déjà coincé. Pouvais-je me défendre ? Oui, et avec raisons. Avais-je un alibi et des preuves ? Malheureusement non. Et ma place actuelle m'obligeait à ne dire que la vérité.

─ Non, rétorquai-je bruyamment. Je n'ai aucune preuve de mon innocence.
─ Alors je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'aller plus loin, conclut le procureur.

Et voilà, c'était de cette façon que les Jedi menaient leur procès ? Rassurez-vous, je n'ai pas terminé ma vie au fond d'un abysse ou dans des geôles académiques. Cela dit, à cet instant, j'imaginai d'ors et déjà les gamorréens qui attendaient impatiemment un ordre d'exécution. Du coup, l'heure était plutôt grave et je devais impérativement faire quelque chose.

─ Sauf votre respect, vice-conseiller, vous ne pouvez pas plus prouver mon implication, raillai-je sans prévenir.

Les yeux de Zemir - le vice-conseiller - s'étaient écarquillés comme jamais. Ce qui était bien avec ce genre d'administrateur, c'était qu'ils tombaient vite à court d'arguments. On pouvait donc, avec les bons mots, leur clouer le bec. Et là, je l'avais laissé sans voix, si bien que je pus continuer avant qu'il ne puisse réagir.

─ Je demande la permission de m'adresser directement au Conseil.
─ C'est hors-de-question ! s'enflamma le magistrat, que j'avais vu passé d'un teint bronzé à un teint rouge fumant. Votre impertinence est sans nom et...
─ Suffit ! cria l'un des maitres.

Maitre Thalmos s'était levé et avait ordonné à son subalterne de se taire et de se ranger. La foule, qui s'était enflammé comme jamais, s'était tu aussitôt.

─ Parlez, humain... exigea-t-il.

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Messagepar Ayden » Dim 08 Jan 2012 - 16:46   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Pour ma part tu sais ce que j'en pense, et j'attends la suite :D Voilà, y'en a un qui va sauter sur place quand il va voir mon message :siffle:
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Messagepar Notsil » Ven 30 Mar 2012 - 17:53   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

J'avais commencé cette fic avant Noël, pis avec les festivités j'avais pas pris le temps de poster :(

J'ai été un peu perdue par les flashbacks multiples du début, mais les évènements prennent une tournure intéressante ;)

A quand la suite ? ^^
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Messagepar Ayden » Dim 08 Avr 2012 - 18:58   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Bonjour Notsil ! :)

Pardonne nous de ce temps de retard pour les réponses, mais ayant été tous les deux en période d'exams (Vega et moi) nous n'avons eu que très peu de temps pour nous remettre sur AOTR. Mais pas d'inquiétude, la suite est en cours d'écriture et sera bientôt disponible. En plus avec les vacances qui se déroulent en ce moment, nous devrions pouvoir bien avancer et bien faire avancer l'histoire :D Merci de ton commentaire, et on espère que la suite te plaira autant :lol:

Et Uttini, j'avias une petite question pour toi : Qu'est-ce que tu aimes comme période dans Star Wars ? Histoire de savoir si nous ne pouvons pas satisfaire aussi tes goûts :cute:
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Messagepar Vega » Lun 09 Avr 2012 - 17:19   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Oui, comme l'a dit Ayden, la suite est en cours d'écriture. En espérant ne pas trop avoir perdu de lecteurs pendant cette... interruption.

(Dans ma tête : WHAT ?? 3 mois, déjà ??! Whoops :transpire:)

En tout cas, sachez qu'on va essayer de s'activer tant bien que mal et de poster les deux prochains chapitres d'ici la fin de la semaine.
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Messagepar Ayden » Lun 09 Avr 2012 - 19:14   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Nous sommes effectivement motivés pour rattraper notre retard :D
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Messagepar Den » Jeu 19 Avr 2012 - 11:56   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Sympa ta fic! :)

Comme Notsil, j'ai été un peu perdu au début, avec tous ces flashbacks. J'avoue avoir songé à abandonner ma lecture. Mais il y avait un petit quelque chose qui me poussait à poursuivre. Et je ne le regrette pas car la suite de l'histoire fut très intéressante et plutôt bien tournée. J'aurai raté quelque chose en me basant uniquement sur ma toute première impression.
J'ai maintenant hâte de lire la suite. :wink:
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Messagepar Ayden » Jeu 19 Avr 2012 - 20:54   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Merci pour ta critique Den ! On planche actuellement pour réviser notre prélude, tout en gardant une bonne cohérence afin que le début soit plus compréhensible. Et si tout va bien, le chapitre VI sera bientôt posté :)

EDIT : Voilà la suite que vous attendiez !

__________________________________
CHAPITRE VI - PARTIE 2
Le Tribunal de Glace


De vives protestations s'élevèrent dans les tribunes. Je pouvais admirer le beau spectacle que je venais de déclencher avec le sourire. Visiblement, nombreuses étaient les personnes à me soutenir ou a entrer en discorde avec ceux qui ne l'étaient pas. Le vice-conseiller s'agitait à ma droite. Il avait sans doute du mal à contenir son envie d'intervenir, mais ce n'était pas à lui que revenait l'obligation d'arrêter tout ce cirque. C'était à Zunik Thalmos, maître Jedi émérite qui allait assister à mon grand saut dans le vide s'il ne m'aidait pas un tant soit peu. Mais il se trouvait justement que cet iktotchi était affairé à écouter un homme penché vers ses oreilles, sans doute un émissaire, lui délivrer quelques mots que je ne parvenais évidemment pas à entendre. De chaque côté, Qurran-Tar et Caendra se tenaient droit dans leur siège, l'air impassible. Le vice-conseiller Zémir pensait avoir acquis le droit d'autorité, car quelques secondes après, il demanda à ce que la salle se taise, chose qu'il n'arriva vraiment pas à faire. Néanmoins, cette dernière se tût d'elle-même, comme mue par une impression d'une annonce solennelle qui allait être faite par Zunik. En même temps, il s'agissait quand même du tribunal qui allait me juger. On n'allait tout de même pas leur servir un cocktail et des amuse-gueules en plus ? Une personne de l'assistance avait du passer le mot comme quoi Zunik écoutait quelque chose d'important. Le maître Jedi se leva.

─ Chère assemblée, merci de vous être calmée de vous-même. Vous avez compris que la situation la méritait. En effet, l'Académie doit faire face à un problème imprévu, mais rien de grave, je puis vous l'assurer. Cependant, elle nécessite l'attention toute particulière du Conseil, et c'est pour cette raison que cette séance doit être abrégée. (Il se tourna vers moi d'un regard qui n'exprimait aucune haine, mais aucune compassion non plus). Cal Wood, nous espérons en votre bonne foi. Nous allons donc procéder à un vote afin de statuer sur cas.

Il se leva et opina de la tête vers le vice-conseiller qui n'attendait qu'un signe du maître Jedi.

─ Assemblée, levez-vous afin que nous entendions le vote du Conseil Jedi d'Ilum, ordonna Zémir.

La salle entière s'exécuta d'un même mouvement. A croire qu'ils étaient habitués à ce genre de protocole. Je ressentis soudain l'impression que j'allais être libéré. Un vertige me prit et je du me cramponner à la rambarde pour ne pas m'effondrer devant le public. J'aurai eu l'air de quoi après. Blague à part, je ne savais pas ce qu'il venait de se produire. Ce vertige me déconcerta un instant, puis je réussi à retrouver une certaine contenance devant le Conseil. Ce dernier m'observait d'ailleurs d'une manière très étrange. A vrai dire, il n'y avait pas que les maîtres Jedi et ce vice-conseiller ambitieux. Tout le monde avait le regard de posé sur mon visage. Mais où sont les projecteurs, ils n'y ont pas pensé ? Non, ils attendaient autre chose de moi qu'un spectacle de mon cru. Je relevai la tête vers Zunik.

─ Cal Wood, nous avez-vous entendu ?
─ Euh non, pardonnez-moi maître Thalmos, j'ai eu une absence. Qu'avez-vous dis ?
─ Une absence, entendez-vous cela ! Vous voudriez peut-être un...
─ Silence Vice-conseiller ! Dois-je vous rappeler qui fait état de la plus haute autorité ici ?
─ Non maître Wyn, cela ne sera pas nécessaire.

Penaud, il baissa les yeux quelques secondes avant de se retourner vers moi. Je lui renvoyai son regard, l'air amusé, ce qui l'agaça et le blessa plus profondément dans son orgueil.

─ Le Conseil vient de statuer sur votre cas et a décidé de vous relâcher, enchaîna Caendra. Cependant, restez à proximité. Vous et vos amis ne repartiraient pas de cette planète tant que nous n'en aurons pas donné l'autorisation. Est-ce clair ? En attendant, dit-elle comme si elle n'avait besoin de ma réponse, vous pouvez retourner aux appartements que nous avons mis à votre disposition. Sur ce, avec l'accord de maître Thalmos, la séance est levée.

Sans bousculade, l'assemblée se dispersa à travers les différentes issues qui leur donner le moyen de s'échapper de cette salle exutoire pour les criminels à qui on m'a volontairement mêlé. Pour un tribunal, celui-là était original, y'avait pas photo. Il n'avait duré que vingt minutes tout au plus ? Les institutions ne sont plus ce qu'elles étaient... Un canon de blaster pointé entre mes omoplates me sortit de ma réflexion. Les deux gamorréens qui m'escortaient s'impatientaient.

─ Y a pas le feu, si ?
─ Bouge toi de là ou mon poing dans ton joli minois le fera pour moi, déclara le plus grand des deux.
─ Si vous le dites si gentiment, je ne peux que m'exécuter.
─ T'exécu... quoi ? demanda l'autre.
─ Te pose pas de questions inutiles, lui répondit le grand.
─ Ah. Allez, devant nous, après on vous rend votre liberté. Mais si vous faites d'autres conneries au sein de l'Académie, on vous loupera pas.

Je souris nerveusement et me laissa conduire docilement jusqu'à la sortie du Tribunal. Plus vite je quitterai cette salle, mieux je me porterai. Je pourrais aller faire un bon somme avant d'aller voir Zachariah et prendre de ses nouvelles. Mine de rien, ce foutu marchand nous avait sauvé la vie, à moi et l'autre apprentie Jedi.

Mais je me fourrai bien le doigt dans l'œil pour me reposer. Après avoir franchi le seuil de la large porte qui donnait sur l'immense salle, je remarquai Zunik appuyé contre un de ces nombreux piliers qui supportait l'énorme poids l'Académie, à quelques mètres devant moi. A croire que je devenais une célébrité par ici.

─ Vous n'en êtes pas loin, Cal.

Ah toujours cet indéfectible don de lire dans les pensées.

─ Et ça ne vous dérangerait pas de demander avant d'utiliser vos pouvoirs ? priai-je imprudemment.
─ Oh si vous voulez que je vous représente la chose, vous criiez tellement fort que je n'ai pas pu faire autrement que vous entendre mon cher. Cependant, j'imagine que vous vous doutez que je vous attendais ?
─ C'est exact. Votre explication ?
─ Pas une explication, mais plutôt une question. Vous avez eu un vertige tout à l'heure, n'est-ce pas ? Savez-vous par quoi il a été provoqué ? me demanda t-il de manière inquisitrice.
─ Je ... Sincèrement, non.
─ Capitaine, je suis quasiment sûr que vous avez déjà eu des sortes de prémonitions. Ai-je tord ?

Discrètement, je regardais autour de moi. Il n'y avait plus personne en vue. Les rares personnes qui passaient par là étaient déjà engagées dans de vives discussions et ne nous prêtaient d'intérêt. Comprenant mon inquiétude, Zunik me montra d'un signe à peine perceptible vers un couloir, tout près de là. Après quelques pas silencieux, nous arrivèrent sur un petit balcon, protégé du vent, et donc des indiscrétions. Zunik ferma même la porte derrière nous.

─ Vous pouvez parler sans crainte à présent Cal.
─ Je...

A vrai dire, j'étais perdu. Devais-je vraiment en parler ? Depuis les événements récents, je n'avais plus de repères. Cependant, mon instinct me guida à ce moment précis.

─ Oui j'ai déjà eu des visions auparavant. Sur Pegasus III par exemple. J'étais là éveillé, je pense vivre l'action que je vois et finalement je me rends compte que non, ce n'était qu'une sorte de rêve, et je revois l'action se dérouler, à deux trois choses prêt. C'est assez... troublant.

Zunik paraissait calme, mais les traits de son visage au niveau de ses yeux étaient plissés. Contrarié donc.

─ Ce que vous me dites rejoint ce que je pensais. Cal, vous pensez peut-être que vous n'avez rien de particulier, mais vous vous trompez. Ces visions que vous voyez, elles vous apparaissent grâce à la Force. Que vous le vouliez ou non, vous l'avez au fond de vous. Certes vous ne la ressentez pas encore comme chacun des Jedi qui vivent au sein de cette Académie, mais vous la possédez... m'affirma t-il comme si tout ceci était normal.
─ Mais je n'étais même pas dans mon propre corps quand ça s'est produit. Je voyais las scène à partir de personnes que je ne connaissais pas. Et tout à l'heure, j'ai simplement eu l'impression que j'allais être libre ! protestai-je vivement.
─ C'est l'un des aspects de la Force. A l'heure actuelle, rares sont les personnes dont on connaît l'existence et qui maîtrise ce si particulier aspect. Les guerres successives ont affaiblies les Jedi, ainsi que les Sith, bien qu'ils soient encore plus nombreux que nous. Leur nouvel Ordre aurait pu perdurer de nombreuses années si Man Vatere n'était pas intervenu. Ne négligez pas ce pouvoir, Cal. Si vous parvenez à le maîtriser, ou du moins à apprendre à le connaître, il pourrait vous sauver la vie plus qu'il ne l'a déjà fait.

Il marqua un temps de pause puis ajouta :

─ C'est pour cette raison, que vous viendrez me voir demain à la première lueur du jour.
Avais-je laissé une partie de ma personnalité sur la station ? Parce que depuis quelques jours, j'allais de surprise en surprise. Je le regardais d'un œil circonspect, puis me rendis à l'évidence : il avait raison. Même si je savais me battre, savoir maîtriser le moindre atout me serait utile. Je ne me sentais pas en sécurité, même si les Jedi de cette Académie se disaient mes alliés.

─ Entendu, répondis-je enfin.
─ Bien, alors dans ce cas, je vous dis à demain. Prenez soin de vous Cal, et reposez-vous bien. La journée de demain sera longue.

Pensif, je regardai Zunik franchir la porte du balcon, et resta là après son départ, à fixer un point dans le couloir, sans vraiment le voir.

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Messagepar Ayden » Lun 07 Mai 2012 - 14:02   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Double post pour vous informer que nous avons modifié le prélude afin qu'il soit plus compréhensible. Il sera posté ce soir si Vega arrive à le mettre en PDF. Nous espérons que ça sera plus clair et que vous apprécierez mieux le début :D
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Messagepar Uttini » Lun 28 Mai 2012 - 20:06   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Ayden a écrit:Et Uttini, j'avias une petite question pour toi : Qu'est-ce que tu aimes comme période dans Star Wars ? Histoire de savoir si nous ne pouvons pas satisfaire aussi tes goûts :cute:

Moi, je suis Trilogiste dans l'absolu, mais en gros, j'aime ce qui reste dans la trame et dans l'esprit de la Trilogie. Tu vas me dire, c'est très simple, très manichéen, mais c'est mon style. J'aime bien Shadows of the Empire, j'aime assez la trilogie de Thrawn, mais ce qui s'éloigne dans l'esprit de la saga a tendance à me laisser froid. En fait, je suis surtout fan de SF style Asimov, Arthur Clarke, Lewis Padgett, A.E. Van Vogt, etc. Du space opéra à l'ancienne, quoi.
Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures — Mark Twain
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Messagepar Notsil » Mar 29 Mai 2012 - 22:08   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Oh, une autre suite ici :)

Cal va donc apprendre un peu plus concrètement à maitriser ses pouvoirs ? Très intéressant :)
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Messagepar Ayden » Ven 08 Juin 2012 - 16:24   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Je vois Uttini. En tout cas, merci d'être repassé pour nous répondre :) Bien que notre histoire soit loin de la saga originale, elle va néanmoins exploiter les repères habituels, tout en laissant plus de place à ceux qui ne sont pas Jedis, et les personnages seront travaillés en profondeur.

Et oui Notsil on peut dire cela. L'histoire va se corser dans les prochains chapitres, elle va gagner en complexité. A suivre bientôt :lol:

EDIT : je poste ici le Prologue modifié, qui normalement est plus clair que l'ancien :D


__________________________________
PRELUDE - VERSION 2
Attaque du Pégasus III


─ Les Sith ne sont pas les bienvenus ici !, hurlait-il.

De loin, je vis la scène. Un marchand, nommé Zachariah d'après l'insigne qu'il portait sur son épaule, regardait furieusement l'homme qui se tenait fièrement en face de lui. Certes, il avait l'air d'un "Sith". Impétueux, résolument sombre, le regard froid. Il en était même menaçant, de par son silence funèbre ; et aussi de par sa main fraichement posée sur son blaster. A un autre temps, à une autre époque, on l'aurait salué comme un maître ou bafoué comme un esclave. Mais dorénavant, sa nature ne comptait plus. Il n'était qu'un humain parmi tant d'autres, un pion sur un plateau d'échec. (Et qui plus est, sa présence était légitime. Malgré le fait qu'il fût effectivement un sith). Je m'approchai discrètement pour entendre.

─ On a toutes les autorisations nécessaires pour être ici, Zachariah, alors calme-toi sinon..., rétorqua un garde sith, vêtu plus traditionnellement.
─ Sinon quoi ? Tu vas me calmer ? T'es sûr de vouloir emprunter ce chemin ? La dernière fois, JE t'ai remis à ta place !
─ Tu m'avais pris par surprise ! Si tu triches, tu gagnes forcément !, protesta le garde.

Hargneux, les deux compères se mirent à se crêper le chignon, comme deux gamins fuyant leur responsabilité. La vérité était que Zachariah était sans doute un fervent républicain et qu'il haïssait les sith, tout comme les sith les haïssaient. Question de tradition. En souvenir du bon vieux temps. Tant de siècles passés à s'abhorrer, à se détester et à s'exécrer au plus haut point valent bien un peu de haine de la part des deux camps. Toutefois, l'homme au blaster que regardait le républicain, lui... s'en foutait royalement. Il n'était pas responsable des conflits qu'avaient affligés ses ascendants. D'ailleurs, il n'était apparemment responsable de rien, sauf d'une chose : de ses hommes. Et le fait que l'un d'eux se mette à se disputer avec un marchand n'avait rien de plaisant, surtout pour les affaires. Dans le respect de ses propres traditions, le "Sith" sortit l'arme de son étui. Il se redressa puis eut tout le temps pour viser. Quelques secondes plus tard, on entendit un bruit de blaster résonner près des quais d'amarrage. Le garde et Zachariah s'arrêtèrent sur le moment, convaincu que l'un d'eux avait été touché. C'était passé moins une, justement. Mais aucun n'était blessé. Enfin, eux non, mais leur dignité... peut-être. Choqué, Zachariah prit la parole le premier.

─ Qu'est-ce que... Ca vous arrive souvent de tirer sur les gens, comme ça ?!
─ Capitaine Cal Wood, enchanté. Et vous, c'est... Zachariah, exact ?, répondit-il calmement.

Dans son habit blanc, le blondinet acquiesça machinalement, les sourcils froncés, lorsque le capitaine braqua le blaster droit sur son front. Une nouvelle fois pris par surprise, le républicain leva les mains en l'air. Le sith se contenta de l'aviser d'un ton sec.

─ Dérange encore mes hommes et la prochaine sera mieux logée.

Ainsi, vu de plus près, Zachariah pouvait mieux observer le magnifique colt blaster que possédait le dénommé Wood. Il y voyait ses initiales forgés, "CW.", et bien qu'il ait préféré se tenir moins proche de l'embout, il devait avouer que son braqueur avait un très bon argument. Et assez efficace dans son genre. De ce fait, il acquiesça une nouvelle fois et le capitaine sith relâcha la pression environnante en baissant le blaster. Il se tourna ensuite vers son subordonné, qui essayait discrètement de rentrer dans le vaisseau, afin de l'avertir également.

─ Ca vaut pour toi aussi. Et vas dire aux autres de décharger la marchandise.

Le garde répondit par l'affirmative avant de partir à l'intérieur du fier vaisseau commerçant nommé "Mandalorian", majestueux et immense vu de l'extérieur. Pour ce qui en était de l'intérieur, je ne pouvais pas vraiment le savoir, mais j'imaginais qu'il devait sans doute tromper les apparences. Il avait l'allure de ce genre de vaisseau vicieux, spécialement conçut pour affronter un croiseur, bien qu'il fasse dix tailles de moins. A côté, le "Skyfallen" de Zachariah faisait mauvaise mine. Il paraissait plus passe-partout, mais il avait surtout l'air d'avoir une quinzaine d'années derrière lui. Minimum. Sa carrure fade et cabossée en disait long, même son nom disparaissait au fil des voyages. Cal, puisqu'il n'avait rien d'autre à faire, se remit à sa place assise et observait la scène qui se posait en face de lui. Le commerçant rival actionnait ses employés tel un chef d'entreprise, leur priant de faire vite. A première vue, lui et son vaisseau de ligne avaient d'autres livraisons à effectuer. On pouvait dire ce qu'on voulait de sa minable et valeureuse bourrique, mais au moins, il avait un carnet plein et son banquier ne devait pas se plaindre. Un avantage qu'avaient toujours eu les républicains : le capitalisme, pur et simple. Contrairement à une espèce sith plus subtile préférant, la plupart du temps, débourser leurs ennemis. Ils n'avaient pas l'air d'avoir conscience qu'on se trouvait à quelques lieues d'eux, mon apprentie et moi. Peut-être est-ce le fait que Zachariah avait accepté de nous emmener, et que le capitaine nous avait vu avec tout à l'heure. Je ne saurai le dire exactement.

Soudainement, je ressentis une sensation, comme si quelque chose frôlait mon esprit, et qu'elle tentait de s'accrocher à moi. Une présence. Légère, mais suffisamment forte pour observer par mes yeux, je le sentais. Vu le regard qu'elle me lança, Mena avait ressenti la même chose. Une présence. Ennemie ? Peu probable. Je l'aurai tout de suite ressenti par ses influences du côté obscur. C'était une plutôt une présence désorientée, ne sachant que faire, curieuse et effrayée dans son nouvel environnement. Un novice de la Force. Celui que j'étais venu chercher par ici ? Je ne pouvais en être sûr. La Force avait ses propres voix parfois, et en connaître tous les tenants serait une perte de temps que je ne pouvais me permettre maintenant. Trop de choses, trop de vies étaient en jeu.

─ Vous êtes nouveau, non ? Je m'appelle Alix, et vous ? murmurait-on dans son oreille.

Cal grommela. Il se demandait sans doute ce qu'une simple fille faisait là et pourquoi elle lui adressait la parole. Remontant légèrement son chapeau noir, il l'examina plus amplement. Un petit mètre cinquante à tout casser, rousse, des tâches de rousseur assez visible, l'air innocente. Le modèle de la parfaite emmerdeuse humaine lambda se disait-il ? C'est en tout cas ce que montrait son expression. Elle aurait pu être twi'lek. Dans le genre, les twi'lek étaient les plus coriaces. Plausiblement les plus aptes à parler sans s'arrêter, aussi. Dans tous les cas, Cal montrait une certaine indifférence, comme pour les conflits sitho-républicain. D'ailleurs, il ne s'aviserait même pas de répondre.

─ Vous n'êtes pas du genre à bavarder, c'est ça ? insistait la jeune fille. Vous ne seriez pas...
─ Alix ! Ne parle pas à cette ordure de...

Zachariah, qui avait osé couper s'arrêta net à l'instant où le sith releva le menton, intéressé par ce qui allait sortir de sa bouche. Rien de brillant, sans doute... Juste assez pour un peu d'action, ça c'était possible. Mais au final, il continua brièvement en rappelant sa nièce à l'ordre. Un garde sith, autre que le responsable de la dispute, venait de sortir du vaisseau. Il interpella son capitaine.

─ Chef, vous devriez venir voir ça.

Complètement décroché de la réalité, Cal répondit à l'appel et entra énergiquement dans son "Mandalorian". Il félicita au passage les deux autres gardes qui travaillaient d'arrache-pied. Puis il se dirigea sûrement vers le cockpit, mais de là où je me tenais, je ne le voyais pas. Le garde avait probablement des raisons d'alerter son commandeur : quelques secondes après le départ du sith, des cris se firent entendre de loin. Que se passait-il ? Personne n'eut le temps de réellement comprendre. Quelque chose se mit à tirer sur la station et des coups de laser venaient fragiliser l'intégrité des quais d'amarrage. Dans la continuité de la chose, je vis Cal sortir de son vaisseau d'une justesse incroyable. A peine eut-il le temps de sauter hors du Mandalorian que ce dernier explosa, touché par un tir venu sans doute d'un croiseur posté à proximité.

Le son de la détonation bourdonnait encore dans mes oreilles. Autour de moi, la plupart étaient au sol, mais certains avaient mis moins de temps que moi à récupérer. Mon apprentie se relevait péniblement, mais semblait indemme. Je me relevai également, me tenant près à la moindre éventualité. Non loin de là, Cal ré-ouvrit les yeux. La solidité de son vaisseau devait avoir protégé celui de Zachariah de la destruction, sans quoi le sith serait mort immolé à l'heure qu'il est. En revanche, les débris avaient atteint quelques survivants. Ou une, tout du moins. Le corps inerte de la jeune Alix était couché devant lui, ensanglanté par ce qui l'avait transpercé. Cal rampa jusqu'à elle, essuyant les cendres sur le sol au passage. Il referma ses yeux et lui murmura qu'il était désolé. Puis, ayant entendu un bruit, il regarda à sa gauche. Des soldats en uniforme grisâtre inspectaient les corps, sans doute pour vérifier les morts - ou les compter, au choix. Cal devait les reconnaître... Il n'avait certainement pas eu beaucoup d'occasions d'avoir à faire à eux mais il savait à quoi ils ressemblaient. A contrario, moi, je ne les connaissais que trop bien. Les Impériaux, défenseurs de l'Ancien Empire, comme leur nom l'indique. Pourris jusqu'à la moelle. Etaient-ils responsables de l'attaque ? Cela ne me surprendrait pas, puisque sinon, ils ne seraient pas en train d'abattre les deux gardes sith encore en vie. Le capitaine, réflexes militaires obliges, dégaina son colt puis se releva en un mouvement. Les impériaux furent abattus avant même qu'ils ne puissent se rendre compte de quoi que ce soit. A première vue, personne n'avait été alerté par les tirs. Du coup, Cal en profita pour se rapprocher, évitant les flammes jaillissantes de son défunt vaisseau. Silencieusement, il scruta l'horizon. Un groupe de trois autres hommes inspectaient une autre embarcation. Leur exécution sommaire aurait été inéluctable si le sith n'avait pas été seul. Ici, tenter quelque chose serait suicidaire. D'autant plus qu'il n'eut pas le temps pour y réfléchir étant donné qu'il venait d'être interpellé par deux autres ennemis, qui le prièrent de ne pas bouger. De mon côté, j'attendais encore, voulant voir la suite. J'avais encore quelques doutes, mais j'étais maintenant quasiment certain de l'identité de la personne que je venais chercher. Et je savais que sa vie ne s'arrêterait pas maintenant.

Il se retourna, les mains devant lui afin de prouver qu'il ne représentait aucune menace. Il se doutait pertinemment qu'ils n'avaient aucune raison de le laisser en vie et que, par conséquent, ils allaient le démolir comme un chien. Dure façon de finir ses jours devait-il se dire. Surtout quand on ne connait ni le but ni la raison de sa mort. Mais il n'avait guère le choix. Autant que ça se fasse rapidement. Il s'agenouilla et jeta son colt à terre, convaincu que ça valait mieux comme ça. Lorsqu'une voix familière interrompit les impériaux.

─ Hé, l'imposant.

Cal redressa la tête. Zachariah venait de surprendre un des soldats et lui avait tranché la jugulaire avec une bande d'acier encore fumante, lui sauvant accessoirement la mise. Saisissant sa chance, Cal n'hésita pas à frapper le poignet de l'autre tortionnaire. Son arme sauta au passage et il lui remit une bonne droite afin de le neutraliser. Il remercia d'un signe le républicain puis ramassa son blaster. Cette fois, l'autre groupe l'avait entendu. Pris au dépourvu, ils crièrent au capitaine de lâcher son arme, mais il n'en fallut pas moins pour qu'il tire. L'un d'eux avait reçu un coup dans le coeur, tombant à la renverse. Les deux autres tombèrent successivement, n'ayant esquissé qu'un geste en direction de leur arme respective. Mais l'attaque venait de derrière Cal ; oui, car Zachariah avait eu la bonne idée de récupérer un des turbolasers tombés de son vaisseau. L'avantage avec les anciens modèles, c'est qu'il y en a qui possèdent encore une activation manuelle, permettant ainsi de pouvoir se défendre sans trop de problèmes. C'était un peu barbare puisque la puissance de l'engin arrachait approximativement tous membres visés, mais ça restait efficace.

─ J'ai vu ce que t'as fais pour Alix. T'es pas aussi stupide que les autres Sith, déclara Zachariah.
─ Si c'est ta façon de dire merci, alors pas de quoi. Mais là, on a d'autres problèmes... Ton vaisseau fonctionne ?
─ Je devrais pouvoir le faire décoller. Donne-moi deux minutes. Tiens, annonça t-il en lançant son arme à son nouvel ami.
─ Génial, j'ai toujours rêvé de me faire de l'impérial à coup de turbolaser...

Soupirant, Cal attrapa l'arme au vol, prenant soin de ne pas la faire tomber, au risque de mourir bêtement. Une fois le viseur activé, il constata que les impériaux avaient finalement une bonne ouïe et qu'ils avaient inévitablement été alerté par le désastreux son que produisait le turbolaser. L'heure était à la "survie avant tout" et plus ils approchaient, plus Cal pressait la détente. Le festival rouge et enflammé qui se tenait devant lui était assez dur à voir mais nécessaire. Toutefois, les munitions n'étaient pas illimitées et la recharge tombait à plat. Il reprit son colt et cherchait des miraculés au loin. C'est alors que sortit de la brume un autre ennemi. Mais contre qui une arme serait, de toute évidence, inopérante. Je l'avais senti venir. Un jedi noir, élégant, encapuchonné et légèrement cliché selon mon avis. Il avait cependant un double-sabre laser convaincant et assez provocant. Cal regarda derrière lui. Aucun signe d'un Zachariah victorieux ou d'un moteur qui se mette en route. Il n'avait donc pas le choix. Visant du mieux qu'il pouvait, il tira sur le jedi qui, avançant lentement et prenant un malin plaisir à contrer les balles, n'avait pas l'air grandement menacé. Si ça continuait ainsi, le combat n'allait décidément pas être épique à souhait. Comptez avec ça que le blaster commençait, lui aussi, à tomber à court de munitions. Encore une fois, le choix n'était pas difficile : des barres de fer plus ou moins solides étaient disposées tout autour de lui. De quoi retenir l'horrible suffisamment longtemps pour que le Skyfallen démarre.

Dans un élan de courage insouciant, Cal s'élança à la rencontre de l'ennemi. Acceptant le combat, le jedi se défendit en évitant le premier coup puis joua de son sabre. Heureusement pour le capitaine, la barre était assez consistante pour résister à la lame rouge. Malheureusement, un jedi est toujours plus fort qu'un humain basique. De ce fait, alors que le laser était placé en plein centre de la tige ferrique, l'adversaire appuya sur son arme. Sa force étant décuplée, il ne lui fallut guère longtemps pour abaisser la barre, ce qui lui permit de donner un coup dans le thorax du capitaine. Visiblement sonné, Cal réussit quand même à éviter le coup fatidique, qui finit par atterrir entre ses jambes, sans causer de dégâts. Il se releva immédiatement et évita un deuxième coup porté à la gorge, puis un troisième de peu. Il n'était pas facile à tuer, chose certaine. Il était temps que j'intervienne.

J'ordonnai à mon apprentie de s'occuper des autres impériaux qui affluaient puis, sortant mon sabre, je propulsai le jedi noir au loin, permettant à Cal Wood de s'enfuir. Agacé de me voir, l'impérial tenta quelques éclairs pour m'avoir, sans trop de succès. Alors nos sabres se rencontrèrent, frappant encore et encore. Le combat était rapide et acharné, lorsque soudain, une douleur me paralysa. Il m'avait eu pendant dans une ouverture que je n'avais pas eu le temps de combler. Après tout, ce n'était pas comme si ma mort n'avait pas été soigneusement calculée. Sentant mes forces me quitter, je tombai à la renverse, lâchant mon arme. Mon corps endolori et moi-même embrassions le sol sans vergogne. Une mort inutile et triste, me direz-vous. Mais voilà qui met fin à ma sombre histoire. Toutes ses années à combattre sans relâche une menace fantôme et à chercher à résoudre une énigme insolite. Aujourd'hui, tout a changé. Mes certitudes s'étaient confirmées. Je sais à présent qui est cette présence qui regarde par mes yeux. Et bien que j'étais déçu de ne pas être là pour découvrir la vérité, je pourrai au moins reposer paisiblement en sachant qu'un autre homme accomplira cette tâche. Un autre témoin des atrocités causées par l'Empereur. C'est à lui que revient l'honneur de reprendre l'épopée sanglante de ma famille. C'est à toi, l'homme qui m'observe rendre mon dernier souffle. Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne sais pas qu'elle est ma mission. Et pourtant, toi, Cal Wood... tu devras porter le lourd fardeau des Skywalker.
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Messagepar Ayden » Jeu 02 Aoû 2012 - 19:22   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Ecriture du septième chapitre bientôt fini de rédigé, nous le posterons dans quelques jours :lol:
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Messagepar Jagen Eripsa » Jeu 02 Aoû 2012 - 19:32   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Je n'ai pas encore lu ce récit, mais il m'a fait bonne impression lorsque je l'ai survolé. :)
Bonne chance pour la suite :hello:
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Messagepar Ayden » Jeu 02 Aoû 2012 - 19:41   Sujet: Re: Star Wars : the Ashes of the Republic

Merci Jagen, si tu trouve le temps de le lire complètement, n'hésite pas à nous donner ton avis :D

Il faut juste que je vois avec Vega pour éditer ses posts et nous pourrons remettre l'histoire dans l'ordre.
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