Bail Organa marchait tranquillement dans les rues de Coruscant, triturant sa barbe de vieil archiduc d’Espagne d’antan. La raison pour laquelle il marchait tranquillement, d’un pas dansant comme ce vieux chanteur qui chante sous la pluie, c’était qu’il ne marchait pas dans n’importe quelle rue, mais dans les rues VIP où les pauvres qui font la manche sont justement de pauvres millionnaires. Il marchait donc (au cas où vous ne l’auriez pas encore compris) en mettant un pied devant l’autre, transposant son poids d’une jambe sur l’autre en fonction de celle qui était devant, si vous voulez tout savoir, en pensant à son grand amour.
Depuis leur folle épopée sur une planète où le méchant Côté Obscur sévissait à mort, oppressant son aimé au point de presque le tuer (presque hein, en fait, rien ne peut lui arriver car c’est THE HERO, au point qu’il peut monter des échelles pendant des lustres avec trois jambes et neuf bras en moins, sans problème). Leur amour s’était déclaré à eux, sublime ouragan qui emporte tout sur son passage. Leurs yeux, bleu et noir, s’étaient rencontrés, leur révélant enfin la passion sublime qui les liera pour l’éternité, quand bien même leur boulot respectif ferait tout pour les séparer. Mais ils seraient plus forts que tout, même que Superman, et, fort de cet amour qui dépasse même les météores, un amour tel que l’on est obligé de sortir n’importe quoi pour en parler, il serait ensemble.
En résumé : ils s’aiment à fond trop leur race.
Les pensées de Bail s’égaraient sur son corps sculpté, sa moustache qui bouffait tant de son parfait visage. Rien ne pouvait lui faire perdre le fil de son aimé absolu, ce Jedi si grand et puissant et ban… non, restons correct.
Rien excepté…
Un morceau de papier qui traînait devant lui. Un morceau de papier comme tant d’autres salissant les belles rues pavées d’or de cette cité…. Ou juste cette rue. Un papier que tout le monde délaisse et pourtant. Ce papier. Oui, celui-là même qui se tenait là, devant lui, comme le narguant, lui disant qu’il n’était pas qu’un simple papier, mais que personne n’en saurait jamais rien. Oui, ce sentiment qui te prend lorsque tu es un Jedi. Or Bail n’était pas un Jedi. Mais nous avons besoin qu’il regarde ce papier, qu’il est ce fourmillement particulier, car sinon pas d’histoire. Alors nous le ferons regarder ce fameux papier pour pouvoir savoir ce que ce papier est. Ce qu’il renferme en son sein, ce qu’il cache, tourné vers le permabeton, comme faisant la tête à Bail pour avoir osé lui porter un intérêt, même limité.
Alors Bail se ramassa et prit le papier qui lui donnait ce fourmillement dans le cou, comme les caresses qui lui faisaient son aimé lors de leur folle nuit, en moins agréable. Bail tourna doucement ce fameux papier. Et là, il vit. Il comprit. Il découvrit. Il prit peur. Il se gratta le nez et grimaça car le papier était super sale. Mais ça, c’est moins important que l’horreur qui lui étreignait le cœur, comme lorsque son aimé partait faire la guéguerre. Une peur indicible, supérieure à toute chose. Une peur qui ne l’avait plus pris depuis au moins trois heures.
- Saperlipopette, fit-il de sa voix de ballon qui tombe. (Ah, non, pardon. Version the Clone Wars, ça donne ceci : ) Bordel d’enfoiré de merde.
Et oui, car il venait de découvrir pour la première fois depuis les trois dernières heures, la nouvelle super arme de la mort qui va encore faire trembler les bases super solides de la République que même une guerre ne peut faire tremble car fort de ses pleins de siècles d’existence (et en fait si). Une arme tellement mauvaise et sournoise et méchante qui ne pouvait naître que dans l’esprit d’un machiavélique sournois et super méchant que même le pire Tyran en a froid dans le dos (sauf le tyran qui les crée et n’arrive pas à utiliser.)
Alors Bail comprit ce qu’il devait faire. Pas prévenir les milliers de soldats qui l’entouraient, après tout, comment faire confiance à des types identiques avec des coupes de cheveux de tellement de couleurs qu’on dirait les supporters d’une coupe du monde de football. Après tout, ils étaient seulement là pour protéger les citoyens et détruire les méchants pas gentils seps, alors à quoi pourraient-ils bien servir ici ou il fallait protéger des citoyens et détruire des seps pas gentils.
Non, seul son aimé, accompagné de son fidèle compagnon aimé de tous et trop fort qui à trop la classe, pouvaient faire quelque chose.
Ah, j’ai oublié de dire que l’arme plus forte que celles qui existait jusqu’à présent est fabriquée sur la planète GRELDLEKDOZDJSJDIESDPRLDO (cherchez pas, j’avais besoin d’une planète qui n’existe pas, totalement paumée alors j’ai fait un truc au hasard). Une planète au demeurant charmante, le clone fait à partir d’un mélange de l’île aux enfants, de Casimir, des télétubies et une goutte de schtroumfs. En gros, un truc que personne ne connaît, on ne sait pas comment les seps la connaissent tellement c’est paumé. C’est tellement paumé que les fichiers Jedi eux-mêmes ne savent pas où ça se trouve (la preuve, la vieille Nu va dire que ça n’existe pas, vu que ça n’est pas dans les fichiers, comme Kamino, alors que la suite a prouvé qu’elle existait, et les Jawas qui, par leur existence, prouvent justement qu’ils existent. Dans le dos, la Nu !)
Donc il donna un rendez-vous le soir même à Obi-Wan Kennobi (qui revenait d’une mission où ils ont tous failli mourir, comme lors de toutes les autres missions et était tellement en mauvais état que tout le monde lui disait d’aller pioncer un peu, même Bail qui l’avait quand même invité à venir à sa petite soirée pour discuter d’un truc jusqu’à pas d’heure.). En revanche, il oublia de lui dire qu’Anakin serait là aussi.
Aussi, quand Kennobi se présenta en tenue de cuir avec un fouet, Anakin ne put s’empêcher de penser qu’il aurait justement dû y penser pour Padmé. Cette tenue lui irait sûrement bien et vu la couche de peinture qu’elle se mettait avant, en tant que dominante (ou Reine, à voir) des Naboos, elle ne serait probablement pas contre.
La soirée passa vachement vite et se finit en gueule de bois (les Jawas ont vraiment un alcool qui déchire) et en tenue que la décence m’empêche de décrire… ou surtout la charte du forum. Plaignez-vous auprès de Chadounet -pas qu’il peut faire grand-chose, mais c’est juste pour le torturer un peu -)
Le lendemain, ou plutôt une semaine pus tard, le temps qu’ils dessoulent et se ressoulent à plusieurs reprises (il y a d’ailleurs de grande chance que Leia et Luke soient conçus durant cette semaine de folie, même si le père reste obscur, donc je vous laisse le choix : - tapez 1 pour Anakin
- Tapez 2 pour Obi-Wan
- Tapez 3 pour Yoda
- Tapez 4 pour Jabba
- Tapez 5 pour Jar Jar
- Tapez 6 pour un bisounours
- Tapez 7 pourTawak
- Tapez 8 pour l’excuse bidon de la Force, il est né comme ça sans aide (très souvent utilisé)
- Tapez dans vos mains et tournez sur vous-même.
Et donc, fin prêts, ils partirent sauver la galaxie pour la neuvième fois en trois jours, de la plus grande menace que la galaxie n’a jamais connue.
Je vous passe les détails des combats, car au fond, on s’en fout de savoir comment ils ont encore fait. Sachez juste qu’il y a eu beaucoup d’échelles, de bras et jambes écorchés, brûlés, tailladés, brisés, moulus, passés à la passoire puis faire revenir avec du beurre blanc, de l’ail et des échalotes avant de servir en petit morceaux avec de la bouffe Jawa. Pour vomir, c’est en bas à droite.
Il y avait aussi des champignons sur pattes (qui furent prestement fumés) des Gamoréens devenus presque intelligents (qui fumèrent eux aussi les gentils champipi) et des super droïdes super grands de la toute nouvelle technologie seps jamais vu jusqu’à présent mis sur le chemin des grands sauveurs attitrés de la galaxie (sans RTT ni droit de vote).
Grievous était comme d’habitude ‘achement supérieur en nombre, mais a fini par fuir comme un lâche, blessé (plus dans son orgueil, depuis le temps, il en a autant qu’un droïde humilié encore et encore, ce qui, il faut l’avouer, il est).
Donc tout ce beau monde se retrouva sur Coruscant, encore des héros et adulés par tout le monde. Sidious se marrait toujours car il savait que tout cela faisait partie de son plan tellement complexe que lui-même perd le fil et qu’il perd les trois quart de son temps à savoir quelles actions venaient de ses plans.
Il devait avouer qu’avec Bail Organa, il avait de quoi faire vu que cet idiot trouvait toujours ces petits papiers délaissés par tout le monde que lui seul regardait grâce à son picotement dans la nuque qui n’était pas dû au collier qu’il portait. En revanche, le plan de base de Sidious ne risquait pas d’aboutir car, il fallait bien l’avouer, il ne pouvait pas prévoir que personne ne soupçonnerait jamais Bail Organa d’être à l’origine de tous ces plans super méchants. Plans qui existaient pour que justement Bail soit suspecté d’être un traître, et non pas pour tuer Anakin, comme on pourrait le croire.
Fin…… pour les trois prochaines secondes où une nouvelle super arme de sa race va apparaître aux yeux ébahis autant que bourrés de Bail.
PS : j’ai pris la façon d’écrire de Miller (ou la traduction française, je sais pas encore) et le style chelou de the Clone Wars.
Voici donc cette histoire. Sachez qu'elle est surtout là à but satirique gratuit plus que pour faire de l'humour (pour cela, Minos est bien meilleur, mon domaine restant les piques humouristique dans un texte plus sérieu). J'espère que cela vous a plus quand même pour mon retour.
Et j'éspère sortir les autres rapidement.