En ce qui me concerne, je place ce roman dans la catégorie bof.
J'ai mis plus d'un mois et demi à le lire avec plusieurs pause d'une à deux semaines alors dire que ça ne m'a pas passionné est le minimum. Ce n'est pas tout le bouquin mais plusieurs parties qui sont ennuyeuses.
Je vois plusieurs personnes dire que la caractérisation est un bon point du roman, je sais pas s'il y a que moi mais franchement depuis que j'ai découvert Traviss toute les autres caractérisations dans
SW me paraissent fades. Alors bon oui, Zeerid, Aryn, Malgus et dans une moindre mesure Vrath ont chacun leur motivation et leur personnalité. J'ai assez apprécié les deux premiers, mais Malgus quelle blague.
C'est qu'un bourrin sans cervelle qui passe la moitié de ses passages à ne pas savoir quoi faire de ses sentiments amoureux envers sa twi'leck. Un gros balourd émoustillé en somme. Et sa conception de la Force est d'une caricature à pleurer :
il faut un conflit et ceux qui resortent vivant de ce conflit acquierent une meilleure compréhension de la Force, bah voyons. On nous dit qu'il fallait pas espèrer un roman du niveau d'un Dark Bane, et bien je confirme ! Il suffit de lire ça et on se rend compte de la différence.
Ah et puis il ne se sent plus à sa place dans l'empire, oooouuuuuhh vent de rebellion dans son esprit, qu'est-ce qu'il fait ? Il casse une table. Génial.
Nan j'en rajoute, c'est vrai qu'il
désobeit à des ordres directs d'Angral en laissant partir la jedi et le contrebandier. Le bouquin ne se déroulant que sur deux jours, il pouvait difficilement faire plus et il faut attendre l'épilogue pour le voir commettre
un acte véritablement hostile à sa hiérarchie.
C'est en ça que le roman n'est pas passionant : une fois la destruction du Temple passé (nous montrer tout le sac de Coruscant aurait également été apprécié, soit dit en passant), on se retrouve avec une jedi en quête de vengeance, un contrebandier qui fait son dernier coup et un agent qui veut empêcher ledit contrebandier de faire ledit dernier coup. Après le truc importantissime pour l'
UE de la période c'est pas l'enchainement qui fait le plus rêver.
Surtout que le truc importantissime est limite rendu ridicule dans ce roman : il est clairement dit que le traité de paix consiste à rendre Coruscant contre des systèmes périphériques (ceux dont on parle dans la BD
les soleils perdus au cas où quelqu'un voudrait le savoir/n'avait pas percuté (rayer la mention inutile)), mais lol quoi bonjour la diplomatie pour les très nuls.
Bon, qu'est-ce qui reste ? Des bonnes scènes d'actions, faut avouer que Kemp maîtrise bien ces passages qui, s'ils ne sont pas très nombreux, sont quand même présent :
bataille dans le temple,
fusillade au spatioport de Vulta,
entrée dans l'atmosphère sans combinaison (starkillerisation bonjour),
premier duel dans les ruines,
double combat final dans le hangar et dans le vaisseau.Ca donne au final un roman bof que j'aurais même pu ne pas aimer du tout s'il n'était pas dans l'
UE TOR. Et pour ce qui est de le comparer à Alliance Fatale je dirais que c'est du même niveau d'
UE simple, fait pour donner envie de lire aux gamers.