Bonjours bonjours, j'ai terminé le premier chapitre, hésiter pas à commenter.
Chapitre 1:Visite
Ranco avait les yeux fixés sur la tasse qu'il tenait depuis plusieurs minutes. Il s’abîmait dans la contemplation du liquide brunâtre qu'elle contenait et s'amusait à y créer de petits remous à sa surface.
A vrai dire, il ne savait pas réellement si la couleur de la boisson était brune tirant sur le vert foncé, ou vert foncé tirant sur le brun. Il essayait de résoudre ce mystère depuis maintenant plus de deux ans, et ce, chaque matin en sondant cet infâme alcool âpre et brûlant.
Car il fallait bien l'avouer, il ne buvait pas cela par plaisir.
l'Abjecte boisson lui permettait de se réchauffer et d'échapper quelques instants à ce climat gelé.
Il porta lentement la tasse à ses lèvres. Le contact du métal rendu chaud par le liquide lui procura une onde de plaisir qui se propagea dans tout son corps encore ankylosé par la fatigue.
Ranco ferma les yeux et se prépara à boire.
La première gorgée lui arracha une grimace, jamais il ne s'y ferait, il avait l'impression de boire le carburant qui alimentait son complexe.
La deuxième fut atténuée par la première et acheva de le priver de l'usage de ses nerfs. Les gorgées suivantes ne lui pausèrent plus aucun problème.
A la dernière, il lança un regard chargé de tristesse au récipient vide. Il leva les yeux et hésita à se resservir au près de la bouteille crasseuse qui trônait, provocatrice, sur le comptoir où il était accoudé.
Mais s'il y avait bien une chose que l'armée lui avait enseigné, c'était de faire l'économie de chaque ressource.
Il se leva donc avec regret. Le tabouret métallique sur lequel il était assis grinça atrocement. Encore un objet de plus à ajouter sur sa liste de réparation.
La pièce dans laquelle il se trouvait était la plus spacieuse du complexe : large de cinq mètres et longue du double, elle abritait un bar aux étagères presque vides, plusieurs tabourets qui ne semblaient pas beaucoup servir (à l'exception d'un seul), une table de pazaak recouverte de nourriture et d'outils d’entretien, plusieurs sièges poussiéreux, une cellule d’énergie bourdonnante d'où se dégageait une agréable et chaude lumière orangé, et pour finir, un canapé transformé en lit, était adossé au fond de la pièce, plusieurs posters de twi'lek nues prenant des poses suggestives le dominait.
Ranco se dirigea vers un morceau de métal poli accroché à un mur, il lui servait de miroir.
Il n'y avait bien entendu personne ici pour juger de son apparence, mais cela était une sorte de rituel que Ranco exécutait chaque matin.
Il le faisait pour se rappeler qui il était, et d'où il venait, on ne l'oubliait que trop rapidement dans cet endroit.
Sans aucune surprise il vit son reflet déformé le fixer. Il connaissait chacun de ses traits sur le bout des doigts, gravés à jamais dans sa mémoire. Après des années à voir ce même visage sur chacun de ses frères d'armes, il ne pouvait l'oublier. Bien entendu, il avait appris comme chaque clone à reconnaître les infimes variations faciales pour pouvoir s’identifier entre eux.
Jax avait des rides appuyées autour de ses yeux et aux coins de sa bouche, il riait si souvent.
Le Chieur lui, en avait de très marquées au niveau de son front, et pour cause, il ne pouvait parler sans sembler contrarié et froncer les sourcils.
Umo avait un petit carré de peau plat situé sur la joue droite. Les kaminoens lui avait expliqué que c'était dut au fait que sa cuve avait été collé plusieurs jours à son visage lorsqu'il était encore un nourrisson.
Après venaient les plus reconnaissables, Demi avait la moitié de son visage brûlé, un stupide accident de fuite de carburant.
Lima avait quand à lui, perdu une oreille à cause du tir d'un tas de ferraille.
Ranco lui n'avait rien de réellement particulier, rien qui ne trahissait sa personnalité ou une quelconque cicatrice provenant d'un quelconque combat. Il arborait seulement une barbe hirsute et des cheveux gras mi-long, cela lui tenait chaud.
Mais maintenant, chaque fois qu'il se regardait, il ne voyait plus que le visage de ses frères morts.
Après cette petite inspection il acheva de se réveiller en s'aspergent au moyen d'une eau glacé.
Il ne lui restait plus qu'une dernière chose à faire avant d'achever son rituel matinal et de commencer sa journée de travail.
Il se dirigeât vers le pan d'un mur, tout en essuyant avec la manche de son habit gris de technicien l'eau s'écoulant de sa barbe. Une fois arrivé devant une petite, mais épaisse écoutille, percée à hauteur des yeux dans la paroi rouillée. Il tira sur un levier, ce qui eu pour effet de faire gémir le métal, puis de faire glisser l'écoutille.
La lumière blanche aveugla quelques instants Ranco, elle contrastait avec celle, jaunâtre, des coursives.
Plusieurs vitres robustes séparaient le clone de l’extérieur, pourtant la seule vue du paysage enneigé réussissait toujours à faire frissonner Ranco.
Une fois ses yeux habitués à la lumière, le clone observa l’extérieur. Par cette petite ouverture, on pouvait distinguer une montée de plusieurs centaines de mètres, recouverte par la neige.
Plusieurs véhicules de forage gisaient abandonnés depuis de longues années. Il y avait aussi trois petits monticules à peine visibles. Le plus loin avait un jour été Umo, le second était le sergent Varns et le dernier était Jax, lui était à quelques mètres du bâtiment, sur le point d'être sauvé, quand le froid l'avait terrassé.
Tout en Haut de la pente, l'épave gelée d'une canonnière de la république servait de cercueil au reste de son escouade : Demi, le Chieur, Lima, Trois et Beau frère.
Eux n'avaient pas eu la chance de survivre au crash. Ils devaient encore être pendus à leurs harnais de sécurité, leurs os brisés rendus cassant pas le froid pouvaient peut être avoir cédés depuis tout ce temps, mais engoncés dans leurs armures la forme de leurs corps avait dut être préservé.
Ranco se faisait parfois la réflexion que cette lune préserverait ses camarades pour l'éternité.
Quelques clics plus loin devait aussi se trouver la gigantesque épave d'un croiseur républicain, mais Ranco n'avait jamais put le vérifier faute de ne pouvoir sortit plus de quelques minutes.
Ces minutes auraient étés suffisantes à Ranco pour déblayer les cadavres de ses frères, mais il n'y voyait aucune utilité.
Ceux-ci étaient morts depuis plus de deux ans et ils ne reviendraient pas s'indigner de ne pas avoir reçu de sépulture.
Au lieu de cela, Ranco les contemplaient chaque matin et se remémorait les moments passés avec chacun d'entre eux, des plus futiles comme les tours de garde ennuyeux, aux plus intenses, fruits de grandes batailles. C'était la seul chose qu'il possédait encore réellement, ça et la station ainsi que son armure, et il n'était pas prêt à les perdre.
« Ouai c'est ça, bonne journée à vous aussi. »
Après un petit moment où le clone, perdu dans l'océan de ses souvenirs, resta immobile devant l'ouverture, il finit par la refermer énergiquement dans un vacarme assourdissant puis il s'en détourna.
Ranco se dirigea vers la table de pazaak pris sa ceinture d'outils, qui comprenait entre-autre divers clés, chalumeaux ou tournevis, puis l'attacha solidement à sa taille.
Il débrancha ensuite sa torche électrique, qui faisait le plein sur un chargeur artisanal de sa confection et la glissa à sa place, aux côtés des autres outils.
Après s'être équipé, le clone attrapa une vielle couverture rapiécée avec une multitudes de lambeaux de tissus, et s'en drapa les épaules.
La chaufferie principal peinait à lutter contre le froid en dehors de la salle de détente.
Ranco soupira en appuyant sans succès sur l'interrupteur de la porte, elle était encore coincée, sûrement un circuit gelé.
Il donna un coup de poing au boîtier électronique, le bruit sourd eu pour réponse un faible grésillement. Il fallait vraiment qu'il la répare, il appuya une seconde fois sur le bouton et cette fois ci la porte s’ouvrit.
Il tomba nez à nez avec un magna garde qui se dressait dans l'ouverture, ses yeux rouge fixés sur Ranco. Celui-ci porta immédiatement la main à son blaster, mais tout ce que ses quelques doigts restant rencontrèrent, fut le vide. Le droïde pencha la tête et une voie artificielle retentit.
« Tout va bien maître ? Vous me sembler tendu, un graissage vous ferait le plus grand bien. »
Ranco eu un rire nerveux.
« Merci manchot, mais tout va bien, on ne peut juste pas changer ses vieux réflexes. »
Le droïde répliqua.
« Bien sur que si maître, il suffis de changer son disque dur, c'est ce que vous m'avez fait, votre mémoire est-elle endommagée ? »
« Non mon ami, bien au contraire, mais des fois j'aimerais effacer certains de mes souvenirs. »
Le magna garde proposa de sa voie chargée de bugs sonores.
« Si vous le souhaitez maître, je serais heureux de chercher vos données situées dans votre boite crânienne et de vous les extraire. »
Le clone laissa échapper un gloussement amusé.
« Tu vois manchot, c'est pour cela que je continu à gaspiller de l'électricité pour toi, ta compagnie me remonte toujours le morale. Bon trêve de plaisanterie, au rapport soldat ! »
Le droïde eu un moment d’immobilité, comme s'il cherchait dans ses données.
« Aucun signe des vils troupes Républicaines, vous êtes à l’abri dans ce bâtiment maître. La température est bien au-dessus du seuil critique toléré par vos circuits et vous avez assez de nourriture pour tenir encore 20 années standards 8 mois et deux semaines. De plus, mes calculs m'indique que si l'on tient compte des clones morts dehors, vous pourriez tenir 20 années standards 10 mois et 3 semaines. »
Ranco reteint une grimace de dégoût, mais il avait apprit à passer outre, le magna garde poursuivit son inventaire : l'électricité produite par les capteurs thermiques, les réserves de carburants restantes, les lampes qu'il convenait de remplacer. Tous ceci ne changeait guère au fil des jours, mais Ranco aimait entendre manchot parler. Il l'avait nommé ainsi, car une des deux pinces métalliques du droïde avait disparue quand le clone l'avait trouvé et reprogrammé. Aussi haut qu'un homme, doté d'un blindage abîmé, la peinture avait disparue, brûlé lors de son crash, son apparence était terrifiante. Manchot avait été un droïde d'élite du CSI, sûrement un des gardes du corps de l'amiral ennemi. « Ennemi » ce mot avait encore un sens ?
« Viens en aux faits, tu sais pertinemment l'information que je recherche. »
Manchot accusa un temps d'arrêt puis dit.
« Mon système m'indique que votre question la plus fréquemment posée, est à propos de la culture de lichen servant de base à l'alcool que vous ingurgitez régulièrement, et qui je me doit de vous le rappeler, n'est pas nécessaire à votre survie maître. Il y à même de forte chance pour qu'il accélère votre détérioration, d'après mes calculs vous... »
Ranco le coupa .
« Je m'inscrit en faux ! Cet alcool est nécessaire à ma survie, il me protège de la morosité, mais tu n'as pas répondu à ma question. »
« Les tubes 3 et 6 seront arrivés à maturité d'ici 2 jours, les tubes, 1 et 5 seront arrivés à maturité d'ici une semaine, les autres seront arrivés à maturité le mois prochain. Mais pour en revenir au danger de... »
Une nouvelle fois Ranco l'interrompit.
« Je vais commencer ma journée de travail Manchot, va te recharger, nous jouerons tout à l'heure au pazaak »
Le droïde émit un sifflement de frustration qu'il avait dût piocher dans un vieux programme, et dit tout en entrant dans la pièce que le clone venait de quitter.
« J'ai calculé qu'au vu du temps qu'il nous restait ensemble avant votre désactivation, cela devrait statistiquement me permettre de vous convaincre d'arrêter l'alcool. »
La fin de sa phrase fut ponctué par le bruit du chargeur artisanal, branché sur sa nuque, puis le droïde s'éteignit.
« Compte la-dessus tas de ferraille. »
Ranco lança un dernier regard affectueux à Manchot puis ils se concentra sur son futur travail. Il se trouvait dans un étroit couloir, large de deux mètres et haut de trois. De petites lampes à la lumière jaunâtre étaient fixés tout les trois mètres aux murs, ceux-ci étaient depuis longtemps grignotés par la rouille.
Elles peinaient à repousser l'obscurité écrasante qui régnait ici, dépasseés par un combat perdu d'avance, les ténèbres ne fonctionnaient pas à l'électricité.
La coursive en elle même n'était pas très longue.
Elle partait à gauche sur une dizaine de mètres, encombrée de caisses de rations et de matériel minier inutile à Ranco, pour arriver sur deux portes, l'une menait au sas de sortie et l'autre au hangar.
La droite du couloir bifurquait immédiatement et menait à la réserve, la salle du générateur, la salle des cultures puis aux douches.
Ranco se dirigea tout en traînant la patte, vers la porte de la réserve, de la vapeur sortait de sa bouche à chaque expiration, la température avait chuté d'une dizaine de degrés en sortant de la salle de repos.
La porte de la réserve s'ouvrit dans un déclic métallique, puis donna à voir l'obscurité total à Ranco.
« Et merde ! Elle à encore grillé. »
Le clone décrocha sa lampe torche et l'alluma.
Elle clignota un moment avant de se stabiliser, Ranco la braqua vers la petite pièce sombre. Le rayon lumineux vint lécher une multitudes d'objets : caisses, bidons emplis de carburant, boites de rations, quelques blaster et casques récupérés sur les corps de ses amis, pièces de rechange, outils en tout genre et même la patte d'un droïde-crabe.
Un dernier coup d’œil haineux lancé à la lampe morte, et Ranco entra dans la salle adjacente, celle du générateur.
Celle-ci était bien éclairée, ou tout du moins éclairée par la lumière faiblarde qui semblait bien vouloir fonctionner.
Cet éclairage, projetait des ombres menaçantes, dut à la multitude de câblages et de tuyaux raccordés au générateur principal, un informe tas de boulon.
Ranco passa le reste de sa matinée, les mains plongées dans le ventre du monstre, à tenter de réparer l'arrivée d'un câble d’alimentation d'un des capteurs thermiques.
Il avait toujours été bon en mécanique, sans être technicien il était bien supérieur à ses camarades clones.
Il se souvenait parfaitement de l'invasion de Rhen Var, son escouade était coincée sous le feu ennemis, ses camardes tombaient comme des mouches et les jedi les avaient abandonnés. Ranco avait réussit à pirater un vaisseau droïde et ils avaient put s’enfuir.
Le clone se souvenait encore du stress ressentit, alors qu'il avait les mains plongées dans les câbles et que les tirs sifflaient au-dessus de lui.
Aujourd’hui il n'y avait guère plus que l'amère tranquillité de la routine. Passer d'une vie emplie de violence et de mort à une existence austère froide et inaltérable avait été dur pour Ranco, mais cela lui avait permis de réfléchir vraiment sur sa condition de clone.
Une fois la réparation terminé, Ranco avala un repas frugal et sans saveur puis alla vérifier ses cultures. La pièce était presque vide à l’exception de dix tubes lumineux, haut de deux mètres.
Une lumière bleutée, douce et réconfortante s'échappait des appareils. Ranco aimait cet endroit, d'un certain côté il lui rappelait Kamino.
Il se dirigea vers les numéros 3 et 6 et les examinas.
Un lichen vert sombre poussait autour d'un pilier lumineux situé au centre du tube. Ils seront bientôt cultivables.
Après avoir examinés les autres tubes et fait les réglages qui s'imposaient, Ranco se dirigea vers le sas de sortie, il était temps de s'occuper de la partie difficile de son travail.
Arrivé devant la porte blindée du sas, il composa le code qu'il avait réussi à cracker il y avait deux ans de cela.
La porte gronda et s'ouvrit lentement, laissant apparaître une petite pièce hexagonale, le clone s'y glissa et referma la porte derrière lui.
Son armure l'y attendait.
Il y a de cela bien longtemps, elle avait été blanche et brillante, aujourd’hui elle était noirci et entamée à certains endroits. De plus, elle avait été drastiquement modifiée, elle avait été rendue totalement hermétique, et rembourrée d'une épaisse couche d’isolant pour bâtiment. Ranco l'enfila avec déplaisir, elle grattait et il s'y sentait à l'étroit.
Puis vint le tour du casque.
Lui n'avait pas changé depuis le crash.
C'était un casque standard, portant des lunettes macrobinoculaires polarisées, des dégâts dut à des tirs, avaient creusés à certains endroits du blindages, de longs sillons noirs.
Les dégâts occasionnés avaient aussi endommagés la peinture rouge qui représentait de grandes dents de rancor ainsi que deux yeux et deux narines situés sur le haut du casque.
Ranco le pris avec ses moignons de doigts puis y glissa sa tête.
Il vérifia plusieurs fois l'hermétisme du casque puis releva la lunette, il n'avait pas besoins de plus de lumière.
Il composa ensuite une nouvelle fois le code, poussa la porte et prit de plein fouet le vent glacé de l’extérieur. Même avec cette combinaison modifiée, il ne pouvait rester plus de quelques minutes sous peine de perdre d'autre doigts, puis la vie.
Il se dépêcha donc d'aller inspecter les capteurs thermiques situés de l'autre côté du bâtiment.
Le bâtiment. Un complexe ridiculement petit, carré, recouvert de glace, seul les fenêtres étaient encore régulièrement dégivrés par Ranco. C'était un petit îlot de chaleur, résistant au vents violents de la lune.
Tandis qu'il marchait et s'enfonçait jusqu'au genoux dans la neige aveuglante de blancheur, Ranco se fit une nouvelle fois la réflexion qu'il devait se préparer à la saison des tempêtes et donc à espérer que les capteurs thermiques ne tomberaient pas tous en pannes, car il ne pourrait sortit les réparer.
Ranco avait déjà été sur Tatooine, les capteurs thermiques ressemblait en quelques sorte aux capteurs d'humidité des fermes hydroponiques.
La différence était que ceux de Tatooine s'élevaient vers le ciel alors que ceux de Ranco s'enfonçaient dans le sol à la recherche de chaleur.
Le clone regarda le chrono intégré à son armure, il lui restait encore du temps.
Il s’apprêtait à débuter son inspection quand il crut entendre un son inhabituel.
Sûrement les sifflements du vent.
Il allait se remettre au travail quand le bruit fut de plus en plus distinct, cette fois-ci aucun doute, il y avait bel et bien un bruit.
Ranco tendit l'oreille, devenait-il fou ? Il n'y avait rien sur se maudit caillou gelé, rien qui... C'est à ce moment là que Ranco le vit.
Incroyable ! Un petit vaisseau venait démerger des nuages, des projecteurs allumés, balayaient le complexe.
Ranco n'avais jamais vu ce type d'engin, assez court, quatre réacteurs le maintenaient en vol stationnaire, sa peinture grise et ses armement apparents ne laissaient aucun doute sur son appartenance à l'armée, peut être un nouveau modèle de vaisseau républicain ?
Cela faisait plus de deux ans qu'il n'avait plus vu de vaisseau hormis la vielle canonnière.
Ranco n'avait aucune idée des propriétaires de cet engins mais il savait une chose, ils allaient lui permettre de se barrer d'ici !
Le clone lâcha ses outils et se précipita vers le sas.
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