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[En Cours/Saga] Les Héros de la Force

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Messagepar BelXander » Dim 20 Mar 2005 - 5:43   Sujet: [En Cours/Saga] Les Héros de la Force

Un ami (Dark-Solaris sur le forum) et moi avons commencé une fan-fiction que nous écrivons en collaboration.

Elle décrit la vie de 2 jedi. Elle commence 2 ans avant la Guerre des Clones (AOTC) et nous espérons la faire durer jusqu'aux Yuuzhan Vong (même si nous savons que ça ne va pas être une tache aisée !).

Nous n'avons fait que quelques chapitres mais nous nous y mettons (même si on a pas toujours le temps... hé oui, y a le BAC) et l'histoire avance (bien que lentement).

Voilà un petit synopsis des premiers chapitres :

C'est la fin de l'age d'or des Jedi.

Deux ans avant la terrible bataille de Geonosis, Loïc Solaris doit accomplir son épreuve pour devenir un vrai Jedi. C'est au Corridor Ecarlate que le Conseil l'envoie pour retrouver un Maître Jedi. Il devra utiliser toutes ses connaissances de la Force qu'il apprit de son Maître Rocka, un Wookie. Il sera aidé par un Jedi de son age, Alex Raziel, dont il ne fait pas confiance jusqu'à ce qu'il découvre son identité. Mais la menace est réelle et des complots se trame dans les bas-fonds de la cité qui ne dort jamais...


Si ça vous intéresse, je pourrais poster le 1er chapitre prochainement.
J'espère que vous n'hésiterez pas à faire des remarques et critiques. Car nous ne pouvons progresser que par nos erreurs passées et vos conseils peuvent nous aider. De plus, il n'est pas évident de voir ce qui ne va pas vraiment et ce qui pourrait être modifié/amélioré en étant les écrivains. Il faut toujours un lecteur extérieur pour qui les incohérence sauteront aux yeux.

Voilà. A+ pour le 1er chapitre.

[ 20. mars 2005, 10:20: Message édité par : BelGarion_76 ]
Modifié en dernier par BelXander le Jeu 01 Mai 2008 - 22:42, modifié 1 fois.
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Messagepar Lowie » Dim 20 Mar 2005 - 17:35   Sujet: Re: Les Héros de la Force

Ce synopsis qui dégage un brin de Fantasy - la mystérieuse cité, l'épreuve initiatique -, qui mentionne la présence d'un Maître Jedi Wookie :) .

Poste ton premier chapitre Belgarion76 je serai heureux de te livrer mon avis pour t'aider à corriger/rectifier les quelques erreurs de sens,... qui pourraient exister.

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Messagepar BelXander » Dim 20 Mar 2005 - 20:37   Sujet: Re: Les Héros de la Force

Je tiens à préciser quelques trucs.

L'histoire conte celle de 2 jedi, je pense que vous l'aurez compris et elle est écrite à la première personne.
Nous (Dark-Solaris et moi) avons voulut créer (enfin ça existe peut-être déjà) un nouveau concept assez original.
Nous avons chacun un personnage dont nous racontons les aventures (qui sont liées pour la plupart). Chaque chapitre bascule d'un personnage à l'autre et nous faisons donc les chapitres chacun notre tours.

Voilà, pour les petites infos supplémentaire. Si jamais vous en voulez d'autres ou que vous ne comprenez pas certains trucs, n'hésitez pas à demander.

Maintenant le début...
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Messagepar BelXander » Dim 20 Mar 2005 - 20:41   Sujet: Re: Les Héros de la Force

Une Histoire de BelGarion et Solaris.

STAR WARS

Fan Fiction

Les Héros de la Force


Chapitre 1


Je m’appelle Loïc Solaris. Je suis un Chevalier Jedi. La Force est mon alliée la plus puissante. Aujourd’hui, vingt-trois ans après la Bataille de Yavin, la République n’a plus d’ennemis. Beaucoup de choses se sont passées pour arriver à ce résultat : la Guerre des Clones, la Guerre Civile Galactique, les Vestiges de l’Empire et les Yevethas… sans oublier les menaces toujours plus puissantes du côté obscur de la Force.
J’ai survécu à ces épreuves grâce à l’amitié qui me liait à un autre adepte de la Force. En réalité, plus que l’amitié, c’est la Force elle-même qui nous réunissait.

An 24 avant la Bataille de Yavin :

Les sabres crépitaient et illuminaient de lumières vertes et bleues l’intérieur de la grande cabane. Je reculais de quelques pas pour me mettre en position de défense : les jambes légèrement fléchies et le sabre juste au-dessus de ma tête, la lame verte, dirigée vers le sol. De la sueur coulait sur mon front, signe de la fatigue : cela faisait trois heures que je combattais à l’intérieur de la maison de bois.
C’était un bâtiment assez grand qui aurait pût accueillir un chasseur stellaire. Il avait été loué pour nos vacances à moi et à l'ami qui m'accompagnait. Le sol était couvert de feuilles vertes finement entrelacées venant des grands arbres Wroshyr de Kashyyyk. Les murs avaient été fabriqués avec des planches de bois placées horizontalement l’une par-dessus l’autre. On voyait nettement la démarcation entre chaque planche, bien que les wookies tentent de les minimiser avec de la résine. Le toit, plat, était fait lui aussi de feuilles vertes et de quelques planches brunes qui servaient de poutres. La pièce était quasiment vide : seuls deux lits fabriqués à la va-vite étaient placés dans un coin de la salle. L’un était deux fois plus grand que l’autre et était fait de feuilles brunes au lieu des même feuilles vertes du second lit. Une petite table sans chaise avait été placée tout près. Dessus était posé un petit panier avec des fruits jaunes et verts. Deux sacs à dos avaient été placés devant l’entré d'un ascenseur. Celui-ci permettait de descendre ou de monter vers les plates-formes inférieures et supérieures de la planète. Le reste de la place me permettait d’affronter mon adversaire et d’utiliser mon potentiel au maximum sans faire trop de dégâts matériels.
J’attendais une attaque qui aurait pu me fournir une ouverture mais elle ne vint pas : mon adversaire savait se battre au sabre laser. Il ne prenait pas de risque inutile. Je pris une profonde respiration, ferma les yeux un court instant puis attaqua en tournoyant de droite à gauche. Je fis quatre tours sur moi-même avant d’être à porté de mon ennemi. Malgré sa haute taille et sa masse, bien supérieures aux miennes, la créature esquiva facilement d’un saut périlleux vers ma droite. Il retomba sur ses pieds velus sans un bruit et fis un pas chassé sur sa gauche. Cela le positionna de façon à ce que mon flanc droit soit une cible idéale. Utilisant la Force qui m’entourait, je poussai le guerrier pour le déséquilibrer : il posa son genou droit à terre. Je frappai d’un coup de haut en bas mais il para à la vitesse d’un Maître des arts Jedi, ce qui était logique puisqu’il était mon Maître. Le natif de Kashyyyk riposta en invoquant la Force, avec une puissance que je n’avais pas encore réussie à atteindre. Je fus repoussé contre le mur en bois de la cabane. Il ne résista pas et je fus projeté dans le vide. Je vis les grands arbres de la planète tout en tombant de plusieurs mètres. Je tentai de rester calme et j’employai la Force pour ralentir du mieux que possible ma chute. Je perçus à travers elle mon maître : il avait sauté dès que j’avais traversé le mur : il agrippa une branche, se laissa tomber comme une pierre avant de rattraper une autre branche. Avec son élan il s’élança sur une petite plate forme en contrebas, celle-la même ou j’allais m’écraser. Il me rattrapa dans ses bras poilus et me reposa doucement à terre. Il avait fait ça d’une grâce surnaturelle pour un wookiee. Il avait dû réussir le rite de passage, celui qui caractérisait le passage de l’adolescence à l’âge adulte, assez facilement. J’entendis son rire de wookie qui me plaisait tant.
- Vas-y rigole, espèce de boule de poil surexcité.
Contrairement aux règles du code Jedi, mon Maître et moi avions une relation de fidèle ami et nous nous lancions souvent des injures amicales. Le code ne le permettait pas car un Maître étant supérieur à un Padawan, celui-ci se devait de lui être respectueux.
- J’ai perdu mon sabre je crois…
En effet, lorsque j’avais traversé le mur, mon sabre, qui n’était pas le mien mais celui du wookiee, m'avait glissé des mains et il avait dû tomber dans les profondeurs de la forêt. Une fois encore, mon maître se moqua de moi. Il me tendit son sabre : il l’avait récupéré en même temps qu’il effectuait ses acrobaties.
Le wookie grogna, et comme je ne comprenais pas toujours tout ce qu’il disait, il m’envoya des images grâce à la Force. Je compris qu’il me félicitait du combat et que j’étais prêt.
- Prêt ? Etes-vous sûr, mon Maître ?
Lorsqu’une conversation très sérieuse s’engageait entre nous, l’instinct me faisait prendre une marque de respect dans mes paroles. Je comprenais de quoi il parlait, mais cela ne faisait que cinq ans que j’étais son padawan. D’habitude, la majorité des padawans passaient les épreuves après leur vingtième année.
Mon ami me répondit par l’affirmatif, il avait une grande confiance en mes capacités. Il est vrai que la formation que je suivais depuis mes deux ans était quelque peu original. Lorsque je fus conduis au Temple Jedi sur Coruscant, je fus l’élève du Grand Maître Yoda, comme tous les apprentis Jedi d’ailleurs. Lorsque j’eus sept ans, un Jedi nommé Dooku m’emmena. Il était spécialisé dans les anciens arts Jedi et il faisait quelques cours d’histoire aux apprentis qui étaient intéressés. Comme j’étais de loin celui qui l’était le plus, il me prit sous son aile, m’accordant de ce fait un honneur particulier. Mais un jour il partit sans dire un mot. Il m’abandonna. Comme j’avais dix ans, j’étais trop vieux pour revenir auprès de Yoda. Ainsi, Mace Windu m’enseigna les arts du combat de la Forme 7, que j’alliais avec les mouvements que Dooku m’avait appris. Cela me permis d’obtenir un style de combat propre à moi-même, à ma personnalité et à mon éducation. Trois ans plus tard, Rocka, mon maître actuel, me choisit comme disciple padawan. Il m’enseignait la sagesse que lui-même avait reçue de Maître Yoda.
Aujourd’hui, après cinq ans de formation, il me savait capable de réussir les épreuves. Je l’en remerciais d’un signe de tête, mais je ne pris pas son sabre. Il fallait que je m’en construise un maintenant. Je me dirigeai vers le bâtiment de la plate forme, Rocka me suivit. Tout en allant vers l’ascenseur qui me mènerait lui et moi au niveau du petit spatioport du village wookie, je me concentrais.
Cinq ans auparavant, je devais construire mon sabre laser, mais je n’arrivais pas à me décider sur sa forme ou le type de sabre. J’étais influencé par le style de Dooku et celui de Windu. J’avais le choix d’un sabre courbé pour le style ancien ou un sabre électrum qui donnait des couleurs originales. Finalement, lorsque Rocka devint mon Maître, je n’avais toujours pas construit mon sabre laser. Le wookie me donna le sien, le premier qu’il avait construit.
En tout il en avait trois : le premier était un sabre à cristaux simple, la lame étant verte. Il l’avait fabriqué en devenant un padawan il y avait déjà plus de cinquante ans. Le deuxième était un sabre plus complexe. Une lame pouvait être activée de chaque côté du manche. L’une était bleue pâle, l’autre verte pâle. Le problème de ce sabre, c’est qu’il n’avait pas assez d’énergie pour que les deux lames soit actionnées en même temps. Son dernier sabre, il ne me l’avait jamais montré. Je pensais que c’était un sabre très perfectionné qu’il utilisait dans de rares occasions, très spéciales.
Bientôt, je devrais choisir le mien et le construire de mes propres mains. Ce qui n’allait pas être facile.


Rocka grogna pour me tirer de mes pensés. On venait d’arriver au spatioport, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Mon ami, transportant les deux sacs à dos que nous avions prit avant de monter plus haut, avança et tourna sur la droite. Je le suivais, mes yeux fixant le sol. Cela fait huit ans que je n’ai pas revu Dooku. Le passé doit être oublié : « Attentif au futur tu dois être, mais pas aux dépens de l’instant présent, ni à celui du passé », disait Yoda. Je crois que je comprends. Je sais comment sera mon sabre !
Rocka s’arrêta devant un transport léger qui avait l’air d’avoir subit de lourds dégâts. Je l’étudiais en le dévisageant : c’était la première fois que j’en voyais un de mes propres yeux. Mais je connaissais ce type de vaisseau, j’en avais vu des images holographiques l’une des fois où j’étudiais les archives Jedi. C’était un transport Corellien de la Corporation d’Ingienerie Corellienne : un YT-2000, caractérisé par son cockpit au milieu et non pas à droite comme les autres du même type. C’était l’un des derniers vaisseaux Corellien qui ait été développé, le dernier étant le YT-2300. Mais ce dernier avait des problèmes de moteur et d’hyper propulseur à ce qu’on disait, et des plans pour un YT-2400 était en cours de développement.
Ce transport était un peu modifié, ce qui était courant chez les contrebandiers et les chasseurs de primes, moins chez les commerçants honnêtes. Il possédait une tourelle tri tubes au centre de la partie dorsale du vaisseau qui remplaçait la tourelle simple standard. Au niveau du cockpit, la peinture grise était remplacée par une couche de chrome donnant un aspect brillant à l’avant. Ce devait être purement esthétique. Sous la cabine de pilotage se trouvait fixé un canon moyen : ce canon était puissant contre des troupes au sol et contre les véhicules, mais quasiment inefficace contre les chasseurs spatiaux ou des transports.
Je commençais à faire le tour par la droite de l’engin : Rocka était en train de discuter avec ce qui semblait être le propriétaire, un Gran de Malastare au vu de l’accoutrement qu’il portait. Au centre-gauche du vaisseau se trouvait la capsule de sauvetage. A l’arrière, il semblait que le moteur sublumique ai été modifié, ainsi que l’hyper propulseur. Je pouvais le voir car la sortie des moteurs était plus large et un peu plus longue que la normale et n’avais pas la même finition parfaite que les Corelliens produisaient.
Je finis mon tour, le gran avait disparu et Rocka m’attendait devant la rampe d’accès du vaisseau qui était situé sur la longueur du cockpit. Le Wookie m’expliqua : Ce vaisseau avait été attaqué par des pirates alors que le propriétaire était en route vers l’une des lunes de Kashyyyk : Alaris. Il parvint à s’en tirer lorsque que ses ennemis prirent la fuite après que le vaisseau détruisit deux des leurs. Il dut atterrir ici en catastrophe. Ne voulant pas risquer de se retrouver avec son vaisseau endommagé devant les pirates, il le vendait à très bas prix. Rocka ne l’avait payé qu'un vingtième du prix original, soit quand même cinquante milles dataris.
- Comment as-tu su que ce vaisseau était à vendre ? lui demandais-je.
Il me répondit que c’était un pur hasard.
- Je croyais qu’il n’y avait pas de hasard, mais qu’il n’y avait que la Force ?
Le Wookie ricana et me serra dans ses grands bras. [Tu apprends vite], me dit-il. [Allez monte, c’est notre vaisseau.]
Je le suivis et on visita l’intérieur. Il y avait pas mal de place, bien assez pour deux Jedi. Il y avait une unique pièce circulaire qui faisait l’envergure du vaisseau avec seulement un tube au centre qui conduisait à la tourelle supérieure. Il y avait une table pour jouer au Dejarik et des sièges se trouvaient près du petit couloir menant au cockpit. Le reste était totalement vide : il devait servir pour la cargaison. On ouvrit une trappe sur le sol pour voir l’intérieur : il pourrait facilement être transformé comme le faisaient tous les contrebandiers pour cacher leurs marchandises illégales. On s’était convenu d’utiliser tout cet espace pour mettre des générateurs de boucliers, de propulsion et d’énergie. Avec un peu de chance, on pouvait mettre un cylindre de Bacta pour retarder les infections ou la mort en cas de blessures graves, et tenir jusqu’à un centre médical adéquat. Au niveau de la tourelle, on prévoyait d’en installer une autre dans la partie ventrale du vaisseau.
La coque n’était pas percée mais de grosses éraflures noires ne rendait pas le vaisseau très beau à voir. On prévoyait de la renforcer en mettant une double coque. D’après nos calculs, le vaisseau devrait être assez résistant pour soutenir un feu nourri de chasseurs pendant plusieurs minutes. Sa vitesse maximale devrait très peu augmenter car il sera plus lourd que la normale. Avec des modifications bien réalisées, l’hyper propulseur serait booster à 0.75 maximum, ce qui était largement supérieur à la grande majorité des autres vaisseaux.
Nous restâmes ensuite quelques minutes sur les sièges de pilote et de copilote. Nous essayâmes de trouver un nom parfait au YT. Nous nous mîmes d’accord sur le fait que le nom du vaisseau devait signifier la République ou les Jedi.
- Que dis-tu du Jedi Républicain ? (Le Wookie n’aimait pas du tout et grogna.) Alors peut-être Le Sabre de la République ? (Rocka préférait ça, mais pour lui, comme pour moi d’ailleurs, il ne s’agissait pas du nom parfait.) Alors alors… La République existe depuis des millénaires… Je propose de garder le Sabre…(le wookie accepta d’un signe de tête) le Sabre, le Sabre… Le Sabre du Millénaire ? Non, ça ne va pas… ça ne sonne pas bien… il y a quelques chose en trop… Le Sabre Millénaire ? Oui c’est ça ! Qu’en penses-tu ?
Rocka répondit par l’affirmatif et appuya sur un bouton du tableau de bord. Le vaisseau se mit à vibrer légèrement et décolla du sol. Mon Maître me demanda si je savais piloter cet engin. Je lui fis non de la tête. Il empoigna les commandes de ses pattes velues et tira vers lui. Je fus plaqué contre mon siège tandis que le vaisseau survolait les arbres.
J’aimais bien la planète de Rocka : Kashyyyk était paisible et jolie. Les wookies étaient très sympathique. Nos vacances là-bas étaient terminées, j’allais passer aux choses sérieuses : devenir un Jedi. Je ne vais pas revenir prendre des vacances sur cette planète avant un long moment, pensais-je en voyant les étoiles apparaître.
Rocka manœuvra le Sabre et calcula les coordonnés hyper spatial vers Coruscant.
- Tu m’apprendras à piloter ce gros tas de ferraille ?
Le Wookie me regarda avec ses yeux jaunes et rigola un petit peu. Une petite sonnerie retentit dans le cockpit et Rocka appuya sur la commande de l’hyper propulseur.
- [Je t’apprendrais après ton épreuve] me dit-il quand les étoiles devinrent des traits lumineux : nous venions de passer dans l’hyper espace.


Encore une fois, le wookie me réveilla de son grognement caractéristique.
- Tu devrais apprendre à respecter les gens qui dorment cher ami, lui dis-je, sinon tu te feras des ennemis…
- [Et depuis quand essayes-tu de me faire la morale, jeune padawan ?]
Ce « jeune padawan » me surpris peu. Cela voulait dire qu’il valait mieux que j’en reste là.
- Pardon Maître, je ne voulais pas vous manquer de respect.
Le wookie répondit par un « ce n’est rien ». Nous sortîmes de l’hyper espace et nous vîmes la belle planète qu’était Coruscant. Le Sabre Millénaire entama sa descente après notre identification par les contrôles de la police orbitale, et se dirigea vers le hangar le plus proche du Temple Jedi. La circulation était très dense en orbite, mais ce n’était rien comparé à la surface. Il nous avait fallu plusieurs heures pour atterrir.
Nous sortîmes du vaisseau et nous attendîmes un taxi aérien. Il arriva quelques minutes après notre atterrissage et nous conduisit chez moi, chez nous ; chez tous les Jedi. Une fois de plus, à mon habitude, je regardais en bas, le vide. Je voyais facilement les axes de circulations aériens grâce aux milliers de véhicules qui circulaient. Par contre, je ne percevais pas le sol, Il y avait une brume épaisse, signe du matin sur Coruscant, et en plus nous étions beaucoup trop hauts. Nous continuâmes à prendre de l’altitude jusqu’à ce que le taxi s’arrête plus tôt que prévu. Rocka grogna contre le chauffeur, une rodienne, qui ne comprenait pas du tout ce qu’on lui reprochait.
- Ne pouvez-vous pas contourner cette route ? Nous devons nous rendre d’urgence au Temple Jedi. Dépêchez-vous !
- Havana nou ego maats nog.
Je me tournai vers mon Maître car je n’avais pas compris un seul mot. Mais le Wookie lui avait compris. Il m’envoya des images par la Force pour me montrer ce qu’avait dit la rodienne. Je frappai le bord de mon siège. Je détestais attendre. Mais encore une fois, cela allait me permettre de courir un peu sur les toits de Coruscant. Rocka était d’accord pour rejouer à « ça ». Nous attendîmes dix minutes, le temps pour le taxi volant de se trouver à la hauteur de la grande majorité des immeubles.
Rocka sauta en utilisant la Force pour se projeter loin en avant. Il atterrit en douceur sur le sol en permabeton de l’immeuble le plus proche, à une dizaine de mètres du taxi. Je fis de même, mais au moment ou je sautai, la conductrice, qui n’avait pas encore remarqué que nous sautions de son véhicule, accéléra brutalement, ce qui me déséquilibra. Je parvins de justesse à m’accrocher au bord de l’immeuble. Rocka se précipita vers moi et me tira facilement hors de danger.
- Pardon, Maître.
Encore une fois, le Wookie ricana en passant l’une de ses pattes velues dans mes cheveux. Il se mit alors à courir avec une vitesse fulgurante, grâce à la Force, vers le Temple qui devait se trouver à une dizaine de kilomètres. Je pris une profonde respiration et je le suivis.
Aux environs du Temple Jedi, les immeubles n’étaient espacés que d’une vingtaine de mètres maximum. Entre ces immeubles, ce n’était que des petites voies aériennes, peu fréquentés d’ailleurs. C’était le contraire des autoroutes aériennes qui eux pouvaient être large de deux kilomètres.
Grâce à la vitesse que nous pouvions atteindre, nos sauts entre les immeubles devenaient faciles à réaliser. Nous avions parcouru les dix kilomètres en une vingtaine de minutes. Mais pour passer du dernier immeuble au Temple Jedi, il nous avait fallu attendre un peu qu’un autre Jedi en speeder nous aperçoive et nous emmène. Le Jedi était un Nautéléen. Un bon copain de mon Maître semblait-il car ils parlaient très bien tous les deux et se comprenaient plus facilement que moi et le Wookie. Ils me laissèrent sur le siège arrière avec le padawan de Kit Fisto. Il était bien jeune, il ne devait pas avoir plus de quatorze ans. Je ne savais pas de quelle espèce il était. J’engageai la conversion pendant la minute où nous arrivâmes au Temple.
C’était un Xexto de la planète Troiken, une planète de la bordure extérieure. Sa race ressemblait à une araignée verdâtre-gris avec deux gros yeux rond. Il avait six pattes avec trois doigts à chaque extrémité. Le cerveau des Xexto était très développé et permettait l’usage des quatre pattes supérieures comme des bras : c’était des être très habile. Troda, c’était le nom qu’il s’était donné quand les jedi le découvrirent : ses parents l’avaient abandonné et ne lui en avait pas donné. C’était quelque peu barbare de leur part. Mais sur bien des mondes de la galaxie, la vie était très dure. Lorsque nous arrivâmes au hangar du temple, je lui dis qu’il serait un jour très puissant au sabre laser, et qu’il pourrait en manier deux à la fois plus facilement qu’aucun autre. Je lui souhaita bonne chance en partant vers mes appartements où j’allais me reposer, et il me répondit qu’il était persuadé qu’on se reverrait bientôt…


Pendant mon sommeil de quelques heures, j’imaginais des plans pour mon futur sabre laser. A mon réveil, je commençai à dessiner des plans et à écrire les caractéristiques de mon sabre. J’avais choisi de créer un sabre électrum et d’essayer d’obtenir une couleur orange. « N’essaye pas, fais-le, ou ne le fais pas, il n’y a pas d’essai ». Yoda répétait souvent ces paroles. Je voulais mettre aussi une double phase pour allonger la lame comme l’avait fait Rocka. J’obtenais ainsi un mélange de Mace Windu et de Rocka. Pour avoir un peu de la Force de Yoda, je voulais installer des anneaux sur la poigne pour capter la Force. Il me semblait que le Jedi Qui-Gon Jinn que je voyais de temps en temps il y avait environ dix ans de cela en avait un de ce genre là. La Force captée permettrait au laser d’être plus chaud encore, et aussi un peu plus épais et cela permettait aussi au jedi de ressentir encore mieux les fluctuations énergétiques de la lame pour mieux la contrôler. Il ne me restait plus qu’un style de Dooku. Le plus voyant aurait été de construire un sabre courbé, mais je ne le voulais pas. Alors je décidai de modifier la sortie du laser : au lieu que ce soit rond, j’avais décidé de faire une fente de deux centimètres de large et de quatre centimètres de longueur. Ça donnerait ainsi une forme originale au laser. La longueur totale du manche allait faire vingt-sept centimètres. Les cinq centimètres du bas du manche contiendraient les cellules énergétiques. Il ne me restait plus qu’à choisir l’aspect extérieur du sabre quand Rocka vint me chercher pour aller voir le Conseil Jedi.


Cela faisait une minute que le conseil ne disait plus rien.
- Il a acquis beaucoup de sagesse depuis… fit enfin Plo Koon calmement de sa voix résonnante à cause du masque qu’il portait.
- Oui, oui, fit Yoda à son tour, un bon padawan il est.
- [Il peut passer les épreuves ?] demanda Rocka.
- Incertain est son succès, continua le vénérable Yoda.
- [J’ai confiance en lui.]
- Je peux réussir… Je vais réussir ! Je le sens, au plus profond de moi-même.
- Tu dois savoir que cette mission risque d’être particulièrement difficile Loïc. Le Corridor Ecarlate est peuplé de créatures devenues informes au fil du temps. Elles sont impitoyables, me dit Mace Windu. (il venait de me dévoiler l’endroit où ma mission commencerait)
- Ca ne me gène pas du tout. Si j’échoue, c’est que je ne suis pas digne d’être un Jedi.
- Tu n’as pas peur de mourir ? me demanda Ki-Adi-Mundi le Céréen au crâne développé.
- Si tel est mon destin, il s’accomplira comme il se doit. Je n’ai pas peur.
- Ton destin ? oui, oui, le tiens il est. Mais tu auras peur. Tu as peur.
- C’est vous, Maîtres, qui me faîtes peur. Je sais que je peux y arriver. (je me tournai vers Maître Windu). Vous connaissez mes capacités, je sais me défendre, la Force est avec moi. (je regardai à nouveau Yoda) Confiant je suis.
J’eus peur que ma phrase ne l’énerve, mais au contraire, ça l’amusa.
- Le padawan est prêt.
Je fus stupéfait. Ainsi, ceci n’était qu’un prélude aux épreuves ?
- Il semblerait que cette génération soit particulièrement très ouvert à la Force, fit Adi-Galia d’une douce voix féminine.
- Il s’agit du troisième à passer les épreuves plus tôt que prévues, il est vrai que la Force est beaucoup plus puissante chez eux que chez les autres… continua Mace Windu.
- Avec la Force comme alliée, son succès sera total. Fit Plo Koon, le Kel Dor de la planète Durin.
- As-tu fabriqué ton propre sabre laser ? demanda Eeth Koth, un Zabrak à la peau marron.
- [Il vient de le terminer] répondit mon Maître avant que je ne puisse dire un mot.
- Bien. Tu peux partir immédiatement. Prends un speeder dans le hangar.
- Quelle est le but de ma mission ?
Presque tous les Jedi semblaient avoir oublié ce point important. Ils devaient être en train de tous réfléchir sur notre « génération » de Jedi particulièrement doué. Je me demandais qui pouvait être les deux autres ?


Nous nous retirâmes après que ma mission me fut révélée totalement. Je devais rechercher un Chevalier Jedi qui avait disparu et qui n'avait pas donné de nouvelles depuis deux mois : Ildara Mayaserana. Sa dernière position connue était le Corridor Ecarlate. Ce corridor était en fait un quartier de Coruscant qui avait très mauvaise réputation. Il y avait huit ans de cela, deux Jedi disparurent, ils avaient été mystérieusement assassinés. Rocka me redonna son sabre et m’encouragea. Je pris dans le hangar du temple un speeder, avec un design tout particulier qui me plaisait, qui était libre et je partis immédiatement pour le Corridor Ecarlate.
La nuit commençait à tomber. J’étais si excité de montrer mes capacités au conseil que je dépassais du triple la vitesse maximale autorisée. En plus je ne prenais pas les axes de circulations standard et je fus averti plus d’une fois par des droïdes de circulation de ralentir ou que j’allais me faire arrêter. Mais puisque j’étais en mission pour les Jedi, mes fautes allaient être pardonnées.
Le soir, la circulation devenait impossible. Alors je pris de l’altitude pour me retrouver au-dessus des toits de Coruscant. Le « chemin » étant totalement libre, je mis l’engin à sa vitesse maximum : j’atteignais les 800 kilomètres par heure. Je fus au-dessus du Corridor Ecarlate trois heures après mon départ du Temple. Mais il me restait encore à descendre d’environ six kilomètres pour y être. Je coupai le moteur de mon speeder bleuté qui descendit en trombe au milieu des immeubles. J’utilisais la Force pour vérifier s’il n’allait pas y avoir un obstacle lors de ma chute : il n’y en eut pas.
J’allais bientôt arriver en bas, je réactivai donc le moteur… qui ne s’alluma pas. J’avais dû trop forcer tout à l’heure et il avait surchauffé. J’essayai plusieurs fois de le mettre en marche, sans succès. Je mis en route les rétro-propulseurs, mais le manque d’énergie ne permettait pas d’arrêter la chute. Je gardais mon calme tout en regardant le sol qui s’approchait. Je n’allais pas échouer maintenant. Je sortis mon sabre, je l’allumai et je sautai vers la façade de l’immeuble le plus proche. J’y enfonçai mon sabre jusqu’à la poigne. Je pensais que ma chute aurait été nettement ralentie, mais le béton fondait trop vite. J’entendis mon speeder exploser au contrebas. Lorsque j’arriva à environ trente mètres du sol, je pris appui sur le mur et je sautai. Je désactivai mon sabre, le rangeai à ma ceinture avec la Force et tentai de ralentir ma chute. Je tombai lourdement sur le sol, je fis une roulade pour essayer de me faire le moins mal possible. Ma tête heurta le sol et je commençais à sombrer dans l’inconscience. Je pus apercevoir le feu sur le speeder près de moi et des gens qui commençaient à s’approcher, avant de perdre totalement conscience.
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BelXander
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Messagepar Dark-Solaris » Mer 06 Avr 2005 - 18:14   Sujet: 

salut ! Je suis donc le 2e (ou plutôt le premier) ecrivain de Heros de la Force. Comme on a pas eu de réponse après le chapitre 1, je voudrais savoir si quelqu'un l'a lu, s'il a aimé, s'il a des critiques (on les attends, même les mauvaises), et surtout je voudrais savoir si je peu mettre la suite pour quelqu'un, car jai pas envie de faire ça pour rien en fait.

N'hésitez pas s'il vous plaits à nosu répondre.
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Messagepar Dark-Solaris » Mar 12 Avr 2005 - 11:07   Sujet: 

hum.... c'est vraiment naz ou est-ce que personen n'a lu ?? c'est inquiétant là... SVP quelqu'un ! lol.^^
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Messagepar BelXander » Jeu 21 Avr 2005 - 17:57   Sujet: 

Soit ce chapitre est trop long, et il n'y a que des feignants... soit c'est nul... mais merci de le faire savoir, même par petit message, merci.

Cela nous encouragerait à poursuivre nos efforts avec encore plus de détermination. Ou au contraire, si c'est nul à reprendre les défauts pour les corriger.

Néanmoins, soyez sûr que cette fan-fic qui nous tiens à coeur continuera.
Je posterais certainement le 2ème chapitre prochainement et vous pouvez la télécharger (avec 8 chapitres bouclés) sur KamuiWeb, dans la section Fan-Fictions. (> http://www.kamuiweb.com (désolé pour la pub...))
Et peut-être bientôt sur SWU !
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Messagepar lionel001 » Jeu 21 Avr 2005 - 19:46   Sujet: 

Perso, j'ai adoré ! J'ai hâte de lire sur la suite !
Si j'ai bien compris, les deux jeunes Jedi vont avoir droit à tous les conflits depuis la Guerre des Clones jusqu'au NOJ ? Trop bien ! Mais vu le résumé, je suppose que le maître Wookie va tôt ou tard passer à la trappe... Dommage, je l'aimais bien.
J'ai aussi hâte de voir ce fameux sabre-laser, le suspense est bien mené. De même, le Corridor Ecarlate est bien introduit, en tout cas, je trouve.
Vivement la suite !!
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Messagepar Dark-Solaris » Jeu 21 Avr 2005 - 20:38   Sujet: 

Comment ça le wookie va passer à la trappe ? lol. Nous verrons bien...

ça fait plaisir de voir quelqu'un qui ose 'enfin) poster un message. Sur ce, eh bien nous allons mettre le 2e chapitre, ecrit par Belgarion cette fois-ci. (au passage, il serait interessant de nous comparer, savoir qui fait bien quoi, et qui le fait mal etc...)


Chapitre 2


Je suis Alex Raziel, un Chevalier Jedi. Je sens dans la Force que de nombreux troubles vont bientôt affecter la galaxie. Je prends donc le temps qu’il me reste pour écrire les aventures que j’ai vécues. Nous sommes maintenant 23 années après la destruction de la 1ère Etoile Noire lors de la Bataille de Yavin. Mais mon histoire commence 2 années avant la Grande Guerre des Clones, appelée aussi la Guerre Noire. C’est à cette époque que j’ai rencontré un autre Jedi de mon âge. Cette rencontre donna lieu à une énorme amitié. Elle n’est toujours pas éteinte, et je pense que tant que la Force continuera d’exister, cette amitié se prolongera.

AN 24 Avant la Batille de Yavin.

Je venais de passer l'Epreuve des padawans pour devenir un vrai jedi. Je l'avais réussi sans difficulté et j’étais assez fier de moi.
Lorsque mon Maître m'annonça que le Conseil avait décidé que je devais passer les épreuves pour devenir un véritable Jedi, nous étions sur une lointaine planète entre le Secteur Méridien et celui des Corporations, sur Telos. J'étais très enthousiaste et extrêmement content que le Conseil croit en moi, surtout à la vue de ma jeunesse. Nous venions tout juste de finir notre mission. Nous avions réglé un conflit politique local qui en était arrivé à la violence. Je devais me rendre sur une planète située à quelques parsecs pour stopper une prise d'otages. Je demandai à mon Maître si elle pouvait venir et elle m'accompagna tout en me disant qu'elle ne pourrait pas intervenir.
J'eu plus de détail sur ma mission une fois en route. C'était un groupe de cinq personnes qui s'était attaqué à un poste de la Banque Galactique de la République et qui réclamait 5 millions de crédits. Ils menaçaient de faire exploser tout le quartier des affaires s’ils ne recevaient pas l'argent dans les 5 heures. Les forces d'intervention de la police planétaire étaient alors intervenues et avaient évacué le quartier tout en le faisant fouiller. Elles n'avaient trouvé aucun explosif ce qui laissé comprendre que ce groupe devait bluffer.
Le Conseil des Jedi avait vu là une parfaite occasion de démontrer mes talents personnels. Après 3 heures de voyage, le vaisseau de transport arriva sur Ord Radama et nous déposa, mon Maître et moi, au statioport de la ville où avait eu lieu la prise d'otages. Nous nous dirigeâmes vers le poste de la Banque. Nous fûmes tout de suite mis au courant de la situation par le capitaine des forces de polices locales. Mon Maître me fit comprendre qu'elle ne pourrait rien faire mais qu'elle avait toute confiance en moi, ce qui me rassura. La force d'intervention de la police planétaire m'indiqua un passage pour atteindre le lieu de la prise d'otages. Il fallait que je passe par les conduits d'aération. Je commençai alors à paniquer. J'avais peur d'échouer ma mission et de faire tuer des gens innocents. La police me donna l'autorisation de tuer les malfrats si jamais ils me menaçaient. J'avançai alors lentement dans les conduits en laissant la Force affluer en moi. Je ressentais tout ce qu'il se passait dans le bâtiment. Enfin, après quelques minutes d'avancée, je me trouvais au-dessus du lieu de la prise d'otages. Tous les otages étaient assis près d'un mur à l'opposé de l'entrée. Les gangsters étaient dispersés dans la pièce et bougeaient sans arrêt. Je me concentrais. Il ne fallait pas que j'échoue. Je devais réussir, je devais devenir un Jedi. Lorsqu'un malfrat passa sous moi, je passai à l'action. Je cassai le grille sur laquelle je m'étais arrêté et je lui sautai dessus en l'assommant. Un rodien me vit et je lui lançai une onde de Force. Elle fut si puissante qu'elle le propulsa vers le mur et le choc l'assomma lui aussi. Je ne voulais pas échouer et j'avais mis toute ma puissance de la Force pour le mettre hors de combat. Il restait encore trois personnes menaçantes dans la pièce. Il y en avait deux cachées derrière des bureaux et le troisième se dirigeait vers les otages. Je ne devais pas le laisser les atteindre. Je courus et à l'aide de la Force et fus à ses côtés en quelques secondes. Il voulut prendre son blaster mais d'un rapide et puissant mouvement je paralysai son bras et le mis au sol. Je lui décochai un coup de poing qui le mit hors de combat. L'un des deux hommes pris peur et sortit de la pièce. Je me dis alors qu'il s'était sans doute fait arrêter par la police et je me concentrai sur le prochain assaillant. Le dernier. Il était à l'abri derrière un bureau et sorti sa tête pour me voir. Deux secondes après un trait de blaster fusa dans ma direction. Je l'interceptai avec mon sabre laser en prenant bien soin de le rediriger vers le haut. Il finit sa course en calcinant le plafond ainsi que quelques autres tirs. L'homme voyant que son plan n'avait aucune chance de marcher courut vers les otages et pris une femme comme bouclier en pointant son arme sur sa tempe. La femme prise de panique se mit à pleurer. L'homme un regard empli de haine me lança :
- Hé! Jedi, lâche ton arme, okay ?
- D'accord je vais le faire mais seulement si toi tu lâches cette femme. Elle n'a rien à voir dans cette situation, répondis-je calmement en désactivant ma sabre et en laissant tomber.
- Oh je vais la lâcher, déclara l'homme en poussant la femme au sol, car je n'en ai pas besoin !
Il sortit un petit objet que je reconnus sans mal. Ca ne pouvait être que le détonateur. Je me mis à courir avec la Force tout en l'utilisant pour éjecter le détonateur de ses mains. L'objet s'envola en direction d'un mur sans que l'homme n’ait le temps de comprendre pourquoi. Puis il ne put éviter mon coup de pied magistral que je lui envoyai en plein cou. Il tomba au sol et dans l'inconscience à la fois. Je pris mon comlink et annonça à la police que tout était en ordre. Ils arrivèrent et sortir les otages de là. Mon Maître s'approcha de moi. Je ressentais sa joie dans la Force. Une fois le stress évacué je pus savourer ma réussite et me rendre compte qu'elle me permettait de devenir un vrai Jedi. Nous rentrâmes à Coruscant prendre un peu de repos. Puis le conseil m'annonça que mon épreuve avait été parfaitement réussie et que j'étais devenu un Jedi.

Le Conseil des Jedi me convoqua peu de temps après. Je me rendis donc dans la salle du conseil, où les Maîtres m’expliquèrent ma mission. Ils me parlaient comme ils parlaient à un vrai Chevalier Jedi et en comprenant que c’est ce que j’étais devenu, je pris peur. Le doute commença à s’insinuer dans mon esprit. Maître Yoda le repéra immédiatement et me demanda de révéler la nature de mon doute. Après avoir expliqué ce que je ressentais, il m’indiqua que j’étais comme tous les anciens padawans avant leur première mission. Je n’avais pas encore réalisé que ma mission se ferait sans mon Maître et lorsque je l’avais compris, j’avais pris peur. Etre seul après de nombreuses années passées au côté de quelqu’un pouvait se révéler difficile. Mais Maître Windu m’expliqua que c’était normal et que je devais focaliser mon attention sur ma prochaine mission. Il indiqua par cette phrase que je devais aussi quitter la salle, ce que je fis. J’allai rejoindre mon ancien Maître. J’avais espéré pouvoir rester quelque temps au Temple en compagnie de mon Maître, Ildara Mayaserana, mais la mission que le conseil m’avait confié été de première importance. Je devais retrouver un meurtrier qui avait commis de nombreuses autres atrocités en plus des meurtres et assassinats. Il fallait que je le prenne vivant pour qu’il puisse être jugé de tous les crimes qu’il avait commis. Cela allait me prendre plusieurs mois pour retrouver sa trace et je devais dire au revoir à mon maître que je considérais pourtant plus comme une grande sœur que comme un maître. Nous avions vécu tant de chose ensemble. Des missions folles, que l'on aurait parfois cru impossible, des situations étranges... Je la cherchai dans le Temple puis la trouvai au détour d’un des immenses couloirs. Elle me vit et l’on se rejoignit. Elle me demanda ce qui s’était passé dans la salle du conseil et je lui révélai tout. La nature de ma mission mais aussi mes peurs. Elle m’expliqua alors qu’elle avait toute confiance en moi et que je ne devais pas l’oublier. Elle m’avait vu grandir et évoluer et elle savait de quoi j’étais capable. Elle m'expliqua que les Maîtres Jedi du Conseil n'auraient pas permit à quelqu'un d'aussi jeune de devenir un véritable Chevalier Jedi s'ils ne croyaient pas en moi. Il était vrai que du haut de mes 19 ans j'étais l'un des plus jeune Jedi de l'Ordre.
Je fus découvert sur Aridus, une planète assez chaude où de nombreux humains avaient implantés des colonies depuis longtemps. J'étais seul avec ma mère lorsque je lui fus retiré, c'est tout ce dont j'arrivai à me souvenir. Je fus pris en charge par le Maître Yoda qui instruisait tous les jeunes enfants. Puis une fois à l'âge où je pus devenir un vrai Padawan je fus choisi par le Maître Eeth Koth. Il m'enseigna beaucoup mais était très réservé. Ce fut un très bon Maître mais il dut me quitter lorsque qu'il fut choisi par le Conseil Jedi pour faire une mission extrêmement périlleuse avec plusieurs autres Jedi. Là ce fut Ildara qui me prit sous son aile. J'avais déjà beaucoup appris et c'est sans doute pour cela que malgré sa jeunesse le Conseil accepta qu'elle me prenne pour son premier Disciple Padawan. Nous passâmes alors quatre années excitantes et sans arrêt nous voyagions à travers la galaxie pour régler des conflits, apaiser des esprits belliqueux... Nous liâmes des liens extrêmement fort l'un envers l'autre. Je me confiai à elle comme à une grande soeur et écoutais ses nombreux conseils. Elle était bien différente du silencieux Eeth Koth. Le Zabrak et son ami Saesee Tiin me permirent de connaître un style de combat au sabre très puissant alors qu'Ildara m'apprit un style beaucoup plus harmonieux, fluide et rapide. Ainsi, je pouvais surprendre mes adversaires en changeant ma façon de combattre. Cela fit de moi un parfait bretteur et de nombreux Maître me félicitèrent. Ildara était très heureuse d'avoir un padawan comme moi. J'étais son premier padawan et elle avait peur de faire des erreurs et d'échouer dans la formation qu'elle m’inculqua. Mais Eeth Koth avait bien commençait ma formation et elle n'eut plus qu'à l'achever. Ce qu'elle fit parfaitement. Mais mes sentiments de famille envers elle était si fort que je n'osais la quitter même si s'était pour faire mon devoir. Elle était ma seule famille.
Mais elle sut me convaincre et sa confiance renforça mon esprit. Mes doutes commencèrent à se dissiper. Elle me dévoila ses sentiments et m’expliqua que je devais être très prudent. Elle me considérait comme un petit frère sur lequel elle avait toujours pu veiller. Mais maintenant que je partais seul, elle aussi avait peur pour moi. Je devais lui prouver et prouver au Conseil que j’étais un véritable jedi. Je devais réussir ma mission. Je lui dis au revoir et lui promis de réussir au mieux la mission qui m’avait été confié. Je me rendis alors à un statioport civil mais sous le contrôle des autorités jedi pour prendre un petit chasseur. C'était un nouveau modèle, un oiseau de proie, assez fragile au premier abord mais très rapide et maniable. Je pourrais ainsi passer inaperçu là où je devais me rendre. Un chasseur jedi Delta-7 aurait tout de suite permis une identification. Je quittai alors Coruscant, la planète qui ne dort jamais.

Je fis de nombreuses recherches. Je voyageais de planète en planète dans l’espoir de trouver quelques indices de la présence du criminel que je recherchais. Mais il avait extrêmement bien dissimulé son passage car je ne trouvais rien. Personne ne le connaissait ou alors ils ne savaient pas où il était. Je savais qu’ils ne mentaient pas grâce à la Force. Au fur et à mesure que les semaines passèrent mon espoir de voir ma mission se réussirent diminua. Je n’aurais pas cru que trouver un criminel reconnu fut aussi compliqué, bien que la galaxie soit gigantesque.
Après plus de trois mois de recherches infructueuses je découvris enfin une piste. Le quarren, Boder Soctus, que je m’évertuais à trouver, devait être caché sur la planète Klatooine dans l’Espace Hutt. Je m’y rendis sans plus attendre. Je voulais retrouver le calme du Temple et revoir mon maître le plus vite possible. Je n’étais pas seul, mais avais pour seul compagnie un droïde astro-mécano, répondant au matricule de R4-D52. Je l’aimais assez car j’avais déjà fais équipe avec lui à plusieurs reprises durant mon apprentissage au côté d’Ildara. Il m'avait été donné par mon premier Maître, Eeth Koth. Mais bien qu’il soit très utile dans l’espace lors d’escarmouche, il n’avait guère de conversation. Je fis le tour des bars mal famés d’une des plus grande ville de la planète, Klatooa, dans l’espoir d’en apprendre plus sur la localisation exacte de celui que je recherchais. A l’aide de la Force, je sus qu’il était dans cette ville et j’avais même pus subtilisé son portrait dans un esprit pendant mes quelques heures de recherches. Alors que je cherchais un hôtel pour dormir et remettre mes recherches au lendemain, j’aperçus un quarren. Il me vit et regarda à ma ceinture. Je n’étais pas resté habillé comme un jedi car pour faire des recherches dans des bars à drogue et autres activités louches, il aurait fallu être fou pour cela. Mais un bout de mon sabre laser dépassait de ma veste. Il déguerpit rapidement après cela et je me lançai immédiatement à sa poursuite. Il courait vite en fondant la foule mais je le suivais de près. Je ne voulais pas qu’il s’échappe. Je priai pour qu’il ne prenne pas un speeder et c’est alors que je m’aperçu qu’il se dirigeait vers un grand bâtiment. Je n’aimais guère les poursuites et n’étais pas très habile au pilotage. Il rentra à une telle vitesse dans le bâtiment que cela ne pouvait signifier qu’une chose. C’était un piège. Je sondais alors l’immeuble à l’aide de la Force et sentit sans mal une bonne douzaine de personnes, leurs sens en éveil, attendant quelque chose. Ce quelque chose, c’était moi. Mais ils allaient être surpris. Je me dirigeai sur le côté de l’immeuble. Les vitres étaient certainement en plexi-béton et je ne pouvais les briser à l’aide de la Force. Je pris mon sabre et l’activai. Dans la petite ruelle adjacente où j’étais, personne ne me regardait et la lueur bleue de mon sabre n’attira aucun regard. Je sautai alors, propulsé par la Force jusqu’au troisième étage et y découpai un trou avant de retomber au sol. Je refis un saut pour cette fois-ci pénétrer dans le bâtiment. Je sentais l’esprit du quarren s’éloignait, il montait. La pièce où j’étais, était en désordre mais vide de toute présence. Je m’approchai alors de la porte et jetai un regard à l’extérieur. La porte principale de l’immeuble donnait sur un très grand hall de forme carré. Des escaliers montaient sur un des cotés puis à l’étage cela recommençait mais du côté opposé. Je voyais à présent les hommes. En fait ce n’en étaient pas. C’était des quarrens, des grans et des rodiens, et des Klatooniens. Ils s’étaient positionnés stratégiquement, chacun à l’un des quatre coins. Ils occupaient ainsi les trois premiers étages et avaient une vue parfaite sur le hall par lequel j’aurai dû passer. Je sentais de l’énervement et du stress chez eux. Ils se demandaient pourquoi je n’arrivai pas. Il fallait que je monte. Je me concentrai et laissai la Force affluée en moi. Je sortis à une vitesse surhumaine et ne voulant pas tuer, j’assommai d’un coup bien placé l’homme qui me gênait pour accéder à l’escalier. L’homme inconscient, en tombant lourdement, fit du bruit, ce qui averti les autres de ma présence. La surprise passée, ils ouvrirent le feu sur moi. Je me mis à accélérer pour éviter les traits incandescents. Je tournais en rond en montant et commençai à rattraper le tueur. J’arrivai enfin sur le toit. Mais trop tard, un chasseur commençait déjà à décoller. Je cherchai alors précipitamment à ma ceinture, dans les différents compartiments, un traceur. Alors que le vaisseau quittait le sol je le trouvai et le lançai sur le chasseur. Le quarren bien qu’à seulement quelques centimètres du sol activa les moteurs subluminique. Leurs souffles bien que peu puissant, me firent tomber au sol alors que le vaisseau accéléra. Je me relevai, lorsque les ondes de la Force entrèrent tout à coup en mouvement, elles, normalement si calme. Je pris immédiatement mon comlink et entrai en conversation avec 452, mon astro-mécano. Je lui fis comprendre que j’avais besoin de lui assez rapidement. Mais les présences que je ressentais approchées très vite. Je n’avais pas le choix. Je me concentrai sur la Force tout en activant mon sabre. Alors que les premiers ennemis arrivèrent sur le toit je me mis à attaquer. Ils ne s’y attendaient pas et pensaient que j’allai opter pour une position défensive. Grâce à ce moment de surprise, je pus en tuer trois. Les autres commençaient déjà à se reprendre et à tirer sur moi. Leurs lasers, après un choc contre ma lame d’énergie pure, se retournaient contre eux. Quelques secondes après, s’en était fini. J’avais tué douze êtres vivants comme l’on casse une douzaine d’œufs. Mon chasseur de forme assez particulière, mais d’un état neuf et brillant, arriva. Alors que je montai à bord, 452 me fit la morale. Je n’étais guère d’humeur à palabrer et lui répliquai d’un ton assez brusque que c’était eux ou moi. Puis, je vis que mon traceur fonctionnait parfaitement et que le vieux chasseur de Boder se dirigeait vers les Astéroïdes de Roches. Une fois en orbite haute, j’indiquais à 452 de me transmettre des coordonnées pour rejoindre ces Astéroïdes. Il me les donna et m’indiqua que nous n’avons pas à nous en faire, notre chasseur avec son hyperpropulseur de classe 1 était très rapide. Grâce à lui j’allais être aux Astéroïdes de Roches avant le taudis de Boder Soctus et je pourrais lui faire une surprise.

Une fois sortie d’hyperespace, je me concentrai. Je transmis mes informations au statioport des Astéroïdes qui m’indiquèrent qu’ils allaient envoyer des chasseurs pour m’aider à coincer le tueur. Je les remerciai de leur aide et coopération lorsque la Force me signala une perturbation. Un vieux chasseur émergea de l’hyperespace à une vitesse folle. Les moteurs de ce vieux vaisseau étaient poussés au maximum et n’allaient pas tarder à lâcher. Les senseurs de mon chasseur m’indiquèrent qu’il était seulement à quelques kilomètres de ma position et que je pouvais être à porté de tir en quelques minutes. Les autorités du statioport m’indiquèrent, quant à eux, que leurs chasseurs étaient encore trop loin pour nous aider. 452 bipa, il me poussait à attaquer. Il était vrai que cet individu avait tué de très nombreuses personnes mais si je me m’étais à l’attaquer dans l’espace, il n'y avait que très peu de chances que je puisse le capturer vivant. Néanmoins, mon droïde m’indiqua que Boder pouvait à tout moment repartir dans l’hyperespace et que le traceur que j’avais posé sur la coque ne marchait plus, bien qu'il ne sache pas pourquoi. Ces raisons me poussèrent à passer à l’attaque. Je n’avais pas passé ces trois derniers mois à sa recherche pour rien. Je ne voulais pas recommencer. Alors que je me lançai à sa poursuite, son chasseur, qui était en train de repartir dans l’espace profond, changea de trajectoire. Ce fou se dirigeait maintenant vers le champ d’astéroïdes dans l’espoir que j’abandonne ma poursuite. Il ne devait pas avoir un ordinateur très développé et devait certainement rentrer les coordonnées de trajectoire hyperspatiale à la main. C’était sûrement pour cela qu’il n’avait pas eu le temps de filer et que j’étais maintenant en train de me diriger vers le champ d’astéroïdes à sa poursuite. Mon vaisseau l’aurait rattrapé avant qu’il passe en hyperespace et Boder s’était donc dit que s’il se dirigeait vers le champ d’astéroïdes il avait une chance de fuir. Il ne s’attendait pas à ce que je le suive à l’intérieur même des Astéroïdes de Roches.
Mais il me sous-estimait. J’étais un jedi et je n’allais pas le laisser s’enfuir aussi facilement. Enfin si l’on peut dire que c’est facile de traverser un champ de météores en mouvement. Je n’allais pas laisser partir un tueur, un assassin. 452 fit alors défiler une longue liste de statistiques, quant à la survie dans un champ d’astéroïdes, ou encore combien de chances avions-nous de ne pas rencontrer la trajectoire d’un astéroïdes, et j’en passe. Mais je ne regardai pas l’écran. J’étais en pleine concentration. Je laissai la Force m’envahir. Boder venait d’entrer dans le champ et je le suivais de près. Il esquiva habilement trois astéroïdes et je fis de même. Alors qu’il était dans ma ligne de mire j’en profitai pour tirer tout en évitant soigneusement les énormes rochers flottants. Cela en fut trop pour Boder. Il pouvait éviter les astéroïdes mais pas les esquiver et éviter dans le même temps des traits de lasers. Mes tirs touchèrent son chasseur et ses boucliers très faibles lâchèrent peu de temps après. Boder Soctus perdit alors le contrôle de son vaisseau. Avec de la chance il évita deux astéroïdes avant de percuter un troisième de plein fouet. Son vaisseau explosa dans une gerbe d’étincelles. 452 me fit signe que le criminel n’avait aucune chance d’avoir survécu. Cela je l’avais devinait mais aussi ressenti. Entant concentré sur le tueur pour le suivre j’avais aussi ressenti sa mort. Je quittai le champ d’astéroïdes et envoyai un compte rendu de ce qui s’était passé au statioport de Roches pour qu’il signal à la police galactique que Boder Soctus pouvait être retiré de la liste des criminels les plus recherchés. Puis, je partis en direction de Coruscant. J’avais une grande hâte de revoir mon maître mais étais assez déçu quant au dénouement de mon enquête. Certes ce malfrat ne pourrait plus jamais faire de mal à qui que ce soit, mais j'avais échoué. Le Conseil Jedi le voulait vivant et non pas en petit morceau sur un astéroide.

Arrivé enfin au Temple, je me dirigeai immédiatement vers les appartements des jedi. Ce n’était en réalité que des chambres. Les jedi n’accordaient que peu d’importance au bien matériel. Alors que je sonnai à la porte de la chambre d’Ildara, une Twi’Lek jedi, Aayla Secura, m’expliqua qu’elle avait entendu dire qu’Ildara avait était envoyé en mission depuis maintenant un mois. Je fus troublé de l’apprendre et j’espérais en savoir plus lors de mon compte-rendu de mission devant le Grand Conseil. Quelques heures après, alors que je me reposais dans ma chambre, un jeune jedi xexto, vint m’informer que je devais passer devant le Conseil. Je me rendis donc dans les hauteurs du grand Temple.
Une fois devant les douze membres du Conseil je leurs fit part de ce que j’avais fait. Mes recherches inefficaces, puis lorsque j’avais découvert Boder ce qu’il s’était passé. Maître Windu me dit que ce n’était pas grave si le tueur était mort. Il avait fait énormément de mal dans la galaxie et il était mort en voulant fuir la justice. Il ferait lui aussi part de ces informations à la Police Galactique. Puis alors que je devais quittait la pièce, je demandai ce qu’il en était de la mission de mon ancien maître Ildara Mayaserana. Maître Windu, après un regard en coin au Maître Yoda, m’informa qu’elle était partie en mission et qu’elle ne devait pas tarder à rentrer. Je m'inquiétais de cela. Sa mission n'aurait pas dû durait aussi longtemps. Saesee Tiin m'avait révélé qu'elle devait rechercher un membre enlevé par une petite organisation mafieuse de Coruscant. Je commençais à avoir peur que quelque chose fut arrivé à Ildara, ma "grande sœur".
Le lendemain, je me promenais au hasard des couloirs du très grand Temple Jedi de Coruscant. Et pourtant, bien qu’involontairement j’arrivai près du turbo-élévateur menant à la salle du Conseil Jedi. Les 12 Maîtres en sortirent tout en continuant à discuter et je parvins dans la confusion des sons à distinguer très nettement que le Maître Jedi, Ildara Mayaserana, n’avait toujours pas donnée de nouvelle. Je me dirigeai alors d’un pas plus vif vers les Maîtres qui venaient de citer le nom de mon ancien Maître pour leurs demander une explication. Ils m’apprirent que Mayaserana avait disparue depuis maintenant deux mois et n’avait toujours pas reparue.
Dans ma fougue, je déclarai subitement que j’allai partir à sa recherche immédiatement. Mais les Maîtres m’interdirent formellement de me mêler de cela. Ils me dirent que quelqu'un venait de partir pour la rechercher dans le Corridor Ecarlate. Ils venaient de me livrer une précieuse information et malgré leur refus je me précipitai vers les hangars à speeder. Ildara Mayaserana avait été mon Maître pendant 4 ans et je l’aimais comme une grande sœur bien veillante. Je n’avais plus de Maître depuis que j’avais passé les Epreuves il n’y avait de cela que quatre mois mais elle était encore très proche de moi. Je pris un speeder de libre utilisation pour les jedi en mission sur Coruscant et filai, au travers de la circulation toujours très dense, vers le Corridor Ecarlate, un quartier des bas fonds de la planète capitale.
Alors que je parvins enfin à destination je ressentis une chute dans la Force. Cela me sembla étrange. Mais une concentration importante dans le Force se faisait ressentir vers une des grandes rues. Je garai mon speeder et me dirigea vers cette densité inhabituelle la main sur mon sabre. Je n’avais pas eu le temps de me changer et j’étais habillé avec les vêtements traditionnels jedi, la cape en moins, car je l’avais laissée dans le speeder. Un attroupement de personnes était présent et ils se penchaient tous sur quelque chose. A côté de cette foule se trouvaient les restes d’un speeder carbonisé. Alors que j’ordonnais aux gens de ma laisser passer, je m’aperçu que cette forme étrange allongée sur le sol était un humain.
D’après ces vêtements, c’était un jedi. Et d’après les ondes de la Force que je ressentais en sa présence, il était encore en vie, bien que très affaibli sans doute à cause de sa chute. Je repoussais toutes les personnes trop curieuses en leur signalant que j'étais un Jedi et que cet homme avait besoin d'aide. Je me baissai à ses côtés en me concentrant. La seule façon de le sauver été de lui procurer de l'énergie à travers la Force. Je pris sa main puis en me concentrant j'essayais de faire passer un peu de mon énergie vitale vers son corps. Il fit un mouvement mais ne se réveilla pas. Je rouvris les yeux. Les gens autour de moi m'oppressaient, je leur dis de s'éloigner encore, qu'il me fallait de l'espace mais c'est à ce moment qu'un trouble retentit encore dans la Force. Je n'en revins pas. La Force ne se calmerait-elle jamais. Puis, je vis quelque personnes agirent de façon étrange. Ils se parlaient et me regardaient mais seulement d'un oeil. Il se passait quelque chose.
Tout à coup cinq personnes sortir des blasters de leurs vêtements. Toutes les autres paniquèrent et commencèrent à fuir. Les trois Grans et les deux humains me visèrent et ouvrir le feu sans avertissement. Je fus surpris et je n'avais pas le temps d'activer mon sabre et de parer les cinq traits incandescents fusant dans ma direction. Je pris le corps du padawan par-dessus mon épaule en m'aidant de la Force pour pouvoir le porter puis pour sauter rapidement dans les airs. Lorsque les lasers touchèrent le sol où je me tenais quelques centièmes de secondes plus tôt, j'étais à quelques mètres au-dessus des tireurs, dans les airs. J'atterris derrière une foule près d'un mur. Je déposai le plus doucement possible mon fardeau malgré l'urgence et pris mon sabre laser. Ceux qui voulaient notre mort, au padawan et à moi-même, se rapprochaient. Ils poussaient la foule pour se frayer un passage. Je pris le temps de me concentrer. La Force afflua en moi. Je sus que le jedi était encore en vie. J'avais reconnu que s'était un padawan grâce à la tresse qu'il portait près de l'oreille droite et que j'avais encore quelque mois plus tôt.
Les cinq personnes me virent et ouvrir le feu. Cette fois les lasers furent détournaient par la lame bleue de mon sabre. Les cinq tireurs se déplacèrent pour avoir de meilleurs angles de tirs. Je ne pouvais pas tenir indéfiniment cette position et les tirs pouvaient blesser des innocents et même le padawan inconscient.
Il fallait que je passe à l'attaque. Que je tus ! Encore. J'utilisais la Force sur les deux hommes puis attaquai un Gran. Les deux autres tireurs continuèrent à me viser. Ils ne voulaient pas perdre de temps à achever un adversaire inconscient. Je tuai les deux autres grans sans mal. Des curieux arrivèrent et assistèrent à cette tuerie. Je me demandais pourquoi des être vivants voulaient regarder d'autres êtres vivants mourir. Mais je n'avais pas le temps de philosopher. Je pris sur mon épaule droite le padawan et courus vers un immeuble par lequel je pourrais remonter vers des quartiers plus surs. Je traversais l'immeuble lorsque je sentis encore une perturbation. Un laser me frôla puis d'autres se dirigèrent vers moi. Je les esquivai assez habilement puis déposa ma charge contre un mur pour qu'il soit dans une position assise. Je lui avais transmis presque la moitié de mon énergie en chemin alors que je courais en direction des turbo-élévateurs, mais il ne s'était toujours pas réveiller.
Je ressortis mon sabre, puis, je le protégeai en empêchant les lasers de parvenir à lui. La Force guidait mes pas et mes mouvements et aucun tir ne passaient mais je commençais à ressentir la fatigue. Cette situation n’était pas rassurante. Si des hommes étaient au devant de cette position en embuscade, d'autres arrivaient certainement par derrière pour me couper toute retraite. La seule façon de m'en sortir en parant tous les lasers fusant vers moi était de renforcer ma défense. Il me fallait un autre sabre et ainsi le double de pourcentage de chance de défense. A l'aide de la Force je pris le sabre de la ceinture du padawan tout en l'activant. Sa lame verte vint rejoindre le ballet qu'effectuait déjà la lame bleue. Heureusement que mon premier maître, Eeth Koth, m'avait obligé à m'entraîner au maniement de deux sabres à la fois, en me disant que tout les Zabrak jedi le faisait. Je pus ainsi renvoyer beaucoup plus de lasers et cela commença à se faire sentir dans les rangs ennemis.
Puis tout à coup, les tireurs battirent en retraite. Ils fuyaient. Je pus me remettre de toutes mes émotions pendant quelques secondes. Puis j'éteignis les deux sabres et je me penchai vers le padawan qui s'était réveillé. Une voix retentit à l'extérieur du bâtiment et avant que je n'eusse le temps de comprendre ce qu'il se passait, le padawan cria d'une voix pas très élevée ce qui était normal au vu de son état :
- Détonateur !
Mais je n'eus pas le temps de me retourner et ce fut le jeune padawan, qui, avec le peu d'énergie qui lui restait, propulsa le détonateur thermique par la fenêtre d'où il avait été lancé. L'explosion en retentissant, détruisit toute la façade du bâtiment. J'en profitai pour reprendre le padawan sur mon épaule et commencer à grimper les marches qui permettaient de rejoindre les hauteurs de la planète et la relative sécurité. Quelques étages plus hauts, la fatigue me gagna et je ne pus continuer. Je m'arrêtai à un étage qui avait l’air à peu près abandonné et trouva une salle assez confortable. Je reposai le padawan près d'un mur car il n'y avait aucun lit pour l'allonger. En le regardant plus distinctivement, et sans me faire tirer dessus, je m’aperçu que je le connaissais et qu'il n'était en réalité pas beaucoup plus jeune que moi. Je lui retransmis encore de l'énergie, en allant à la frontière de l'inconscience. Je ne pouvais plus rien faire de plus pour lui et seul un vrai sommeil pouvait le soigner totalement à présent. Je m'adossai au mur d’en face et ferma les yeux en entrant en transe jedi pour reprendre de l'énergie et évacuer ma fatigue.
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Messagepar Dark-Solaris » Jeu 21 Avr 2005 - 20:39   Sujet: 

"Les Heros de la Force" s'arrete peu avant Vecteur Prime. Mais dans une autre histoire parallèle à celle-ci, nous verrons mon personnages durant le début du NOJ. Cette histoire parallèle, c'est celle du wookie. Tenez-vous bien : elle se deroulera sur 228 ans. Mais nous verrons cela plus tard : d'abord HdlF. (un peu de pub pour le futur ça fait pas de mal lol)
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Messagepar lionel001 » Ven 22 Avr 2005 - 20:01   Sujet: 

Je trouve ça bien sympa de voir les évènements avec le point de vue de deux personnages différents !
On découvre le deuxième personnage de cette histoire, et je le trouve super classe au combat avec ses deux sabre-lasers. Mais je me demande ce qui est arrivé à la Jedi perdue dans le Corridor Ecarlate....
Vivement la suite !
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Messagepar Dark-Solaris » Ven 22 Avr 2005 - 21:16   Sujet: 

Il semblerait que tu sois notre seul lecteur... ou alors les autres ne prennent pas le temps de poster un message (mais s'ils ont 10 minutes à lire le chapitre, ils ont bien 2 minute pour poster un commentaire...)

Allez voilà le chapitre 3 :


Chapitre 3


Les douleurs s’étaient atténuées mais étaient encore présentes. Je commençais à reprendre mes esprits, et je me rappelais, peu à peu, ce qui m’était arrivé. Mes sens s’éveillèrent lentement : Je percevais des échos, des cris indistincts et des bourdonnements, le bruit caractéristique d’un sabre laser. Je tentais de bouger mais mes muscles me faisaient mal. Je m’en étais sorti de justesse… je n’aurai pas du m’en sortir !
Je pris appui de mes mains sur le sol qui était froid et poussiéreux. Mes muscles étaient très endoloris mais malgré la douleur, je m’assis plus confortablement en me relevant un peu et m’adossai contre le mur tout proche. Mes yeux me piquaient atrocement, mais je m’efforçai de les ouvrir. Je voyais flou et avec des points rouges mais j’arrivais à distinguer une ombre en mouvement et fendant l’air avec deux sabres laser.
Je percevais très mal les lueurs qui se reflétaient sur les murs grisâtre, mais je devinai que l’un était bleu, l’autre vert. Instinctivement, je mis ma main sur ma ceinture : il avait pris mon sabre ! Je voulus me lever, mais je tombai net. Mes yeux pleuraient, tellement la douleur était forte, et je du me résigner à les laisser fermé. Je laissai alors la Force s’insinuer en moi et je tentai de percevoir les choses à travers elle. Bizarrement, je sentis une autre force en moi. Je sentais qu’on m’avait aidé à me réveiller en me donnant de l’énergie par la Force. C’était cet humain, un Jedi.
J’étais sûr qu’il était un Jedi, car il dégageait une aura qui leur était propre. Mais il y avait là quelque chose de bizarre, de familier. Grâce à la Force, je voyais les mouvements que ce Jedi effectuait : il n’essayait pas de toucher ses adversaires, mais seulement de les repousser.
Je me rappelai alors ma dernière vision lorsque j’étais tombé : Un groupe de personne humains et non humains, s’avançait vers moi. Ces gens, enfin certaines personnes, me voulaient du mal bien que je ne sache pas pourquoi. C’était le Jedi qui avait dû m’emmener ici. Je me trouvais à l’intérieur d’un bâtiment.
J’étendis mon champ de vision à travers la Force. Je percevais l’énergie d’une dizaine d’habitants du Corridor Ecarlate qui couraient dans la rue voisine. L’un d’eux prononça à haute voix des paroles que je ne compris pas et aussitôt les quelques fous qui tentaient de battre un Jedi s’enfuirent. Après une courte pause l’homme éteignit les deux sabres et me rejoignis. Il avait dû mal à se calmer même avec l’aide de la Force. Il avait dû lui arriver bien des choses à lui aussi et en un laps de temps très court.
Soudain, alors que le mystérieux Jedi s’agenouillait devant moi, je perçus un bouleversement dans la Force, suivi d’une sorte de sonnerie et enfin la vision d’une petite sphère clignotante tenant dans la main.
- Détonateurs, criai-je.
J’utilisai toute ma Force qu’il me restait pour repousser le détonateur thermique. Quelqu’un l’avait lancé à travers l’une des nombreuses fenêtres brisées. La sphère retourna à son envoyeur et explosa, ravageant les dix mètres alentours. La façade du bâtiment dans lequel je me trouvais tint le choc, mais pas moi : j’étais trop épuisé et je m’évanouis.

Je me réveillai en me sentant beaucoup mieux. Plusieurs heures avaient dû s’écouler pour que je puisse reprendre mes forces. J’ouvris les yeux et découvris le Jedi en face de moi, adosser à un mur. Il avait les yeux fermés, la respiration lente. Il se reposait comme un Chevalier Jedi le faisait. Je pus discerner, en m’habituant au noir, les traits de son visage. Il avait l’air assez jeune. Il rentrait dans l’âge adulte tout comme moi. Il devait avoir mon âge, peut-être un peu plus vieux.
Je regardai les alentours. La pièce où on se trouvait était petite, vide et éclairé par une lumière bleue qui venait de l’extérieur, traversant la seule fenêtre recouverte d’une épaisse couche de poussières. Le sol en permabeton n’était presque pas visible sous les multiples bouts de papier et cartons. Je vis mon sabre près du Jedi. Tendant la main, je fis appelle à la Force pour le faire revenir dans ma main. Le sabre glissa tranquillement sur le sol avant de s’élever et de se poser su ma main. Je vérifiai s’il n’y avait pas de problème, puis le rangeai à ma ceinture.
Je me levai. Ma jambe droite me fit mal, ma tête tourna pendant un cour moment, mais faisant affluer la Force en moi, les douleurs et le vertige disparurent. Je me dirigeai vers un petit escalier qui descendait. Dans un coin, je vis un ascenseur. Ce n’était pas normal, car au niveau du Corridor Ecarlate, il n’y avait pas d’ascenseur. Les quelques rares s’y trouvant ne fonctionnaient plus depuis des siècles. J’entrai dedans et vérifiai à quel étage je me trouvai.
J'eus confirmation de ce je redoutais. Le Jedi m’avait porté sur son dos et montait les escaliers, au lieu de les descendre. Mais je pouvais descendre de 92 étages avec l’ascenseur, si j’arrivai à le remettre en marche.
Je retirai la plaque de sécurité des fils conducteurs. Plusieurs fils étaient débranchés, d’autres étaient coupés. Je branchai au hasard les Fils. « Il n’y a pas de hasard, il y a la Force ».
Au bout d’un moment, j’avais réussi à faire une dérivation des circuits permettant le lien avec un ordinateur qui se trouvait bien plus loin que l’ascenseur lui-même. Je fis une autre dérivation pour l’énergie. Une petite lampe s’alluma sur le coté.
- Ouais !
- Hé bien, on veut partir sans moi, me demanda de façon sarcastique le Jedi.
- Salut. Excuse-moi, mais j’ai une mission, et je dois la mener seul, lui répondis-je.
- Ha… l’Epreuve des Jedi. Je l’ai passé moi aussi, il y a cinq mois.
Je fus assez surpris. Bien qu’il n’ait pas la tresse traditionnel et significatif des padawans je ne m’attendais pas à ce qu’il soit un véritable Jedi. Il devait être l’un des autres padawans doués dans la Force. Je lui expliquai donc :
- Alors tu sais que je dois partir seul.
- Tu pourrais au moins me remercier, je t’ai sauvé la vie.
Je le regardai un moment, l’air perplexe.

An 38 avant la Bataille de Yavin.

- Attention, tu vas te brûler avec ce sabre, fis-je à un apprenti de mon âge.
- Un Jedi doit laisser la Force contrôler partiellement ses mouvements, disait Yoda, mais je ne l’écoutais plus et je me vantais auprès du même apprenti.
- Regarde, je dévie tous les tirs de la sphère !
- Comment veux-tu que je regarde avec ce masque !
- Bah tu l’enlèves !
Sans réfléchir un seul instant, il enleva son casque et me regarda. Tout fier, je prenais une certaine pose, mais peu efficace. Je déviais un rayon rouge, puis un second, mais le troisième me toucha à la jambe droite, et un quatrième à mon poignet. Je perdis l’équilibre. L’autre apprenti, qui voyait tout, se jeta sur moi et me pris mon sabre bleu avant que la lame ne touche mon casque.
- Je n’avais pas besoin de toi, je peux me débrouiller seul, fis-je furieusement en me relevant.
- Jeune gens, jeune gens !
Tous les autres apprentis Jedi éteignirent leur sabre, enlevèrent leur casque et regardèrent le Grand Maître Yoda s’avancer vers moi et l’autre apprenti Jedi. Il avait un pas lent et s’appuyait sur sa canne. Il nous gronda.
- Tu pourrais au moins me remercier, je t’ai sauvé la vie, fis calmement mon camarade lorsque Yoda eut fini de nous disputer.
Plus tard, j’appris qu’en réalité, les sabres utilisés par les apprentis Jedi avaient une très faible intensité, ce qui rendait la lame non mortelle…

An 24 avant la Bataille de Yavin :

- c’est vrai, fis-je au jeune Jedi…
J’appuyai au même moment sur le bouton d’activation de la descente de l’ascenseur. Mais il y eut un court circuit, et la petite lampe s’éteignit.
- Eh bien, si tu voulais me semer, c’est raté.
Je fis instinctivement un sourire mauvais, sans même le regarder. Je réétudiais les circuits que j’avais modifiés. Pendant que j’essayais de trouver un moyen de regagner de l’énergie, le Jedi me raconta son Epreuve.
Au bout d’une demi-heure, je me mis à défaire mon sabre laser pour en extraire la cellule énergétique. Je la branchai avec deux des fils du tas qui sortait de la trappe à circuit. Dans la même seconde, le Jedi appuya sur le bouton pour descendre. L’ascenseur vrombit puis descendit avec un crissement, signe de la rouille ou tout simplement de l’ancienneté de la machine.
Arrivé en bas au bout de 2 minutes, les portes s’ouvrirent à moitié. Je récupérai ma cellule énergétique, la remis dans mon sabre et le rangea à ma ceinture. Le Jedi venait d’ouvrir en grand les portes de l’ascenseur et était sortit, sabre éteint à la main.
- C’est bon, il n’y a personne.
- Je le sais bien, je l’avais senti déjà.
C’était un mensonge. Il l’avait compris du reste.
- Laisse-moi maintenant. J’ai une mission que je dois mener à bien.
- Je sais.
- Eh bien puisque tu sais, tu peux partir, lui fis en marchant d’un pas rapide le long du couloir face à l’ascenseur.
- Non. Ta mission est liée à moi.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Tu cherches Ildara Mayaserana n’est-ce pas ? Me fit-il en m’empoignant le bras.
- Euh… oui. Comment tu le sais ?
- Je viens de te le dire. C’était mon Maître.
- Ho… bien… mais nous avons un dilemme. Je dois accomplir ma mission seul.
- Rien ne nous oblige à dire au conseil que nous étions ensemble.
Je réfléchis un instant. Son aide pouvait m’être utile, d’autant plus que je manquerais de force bientôt.
- Très bien. Mais tu suis mes directives.
- Tant que je sauve mon Maître… je t’aiderai.
- Euh… merci. Je te revaudrais ça.
- Bien sûr.
- Je m’appelle Loïc Solaris. Fis-je en tendant la main.
- Alex Raziel.

An 38 avant la Bataille de Yavin :

Je sortis en regardant mes pieds. Je ne voulais pas voir les autres apprentis. Pourtant, je cherchai par la Force celui qui m’avait sauvé la vie. Il était juste derrière moi.
- Euh… merci, fis-je en me retournant. Je te revaudrais ça un jour.
- Je ne l’oublierais pas.
- Je m’appelle Loïc.
- Alex.
Depuis ce jour, pendant 3 ans, nous restâmes bon ami. Mais jamais je n’ai réussi à m’acquitter de ma dette.

An 24 avant la Bataille de Yavin.

Je ne savais pas à ce moment là si lui aussi le savait. Mais je n’en dis aucun mot et j’avançais toujours le long du couloir sombre. Au bout, se trouvaient des escaliers, que nous descendîmes. Douze étages plus bas, nous nous arrêtâmes pour prendre un peu de repos. Je profitai de ce moment pour lui parler de notre ancienne amitié.
Il ne fut pas étonné de m’en entendre parler. Il avait deviné qui j’étais bien avant moi. Nous avons parlé pendant deux ou trois heures de nos aventures depuis que nous avions été séparé. Puis la fatigue s’insinua en moi. Alex resta à demi éveillé, au cas d’une alerte, tandis que moi je dormais d’un sommeil profond et réparateur.
Au matin, j’étais en pleine forme. J’avais encore des douleurs un peu partout, mais au moins je me sentais vraiment réveillé et complètement ouvert à la Force. Je me levai et vérifiai si j’avais encore mon sabre. Cette prudence, je l’avais acquise après mon séjour sur Ithor. Une nuit, Rocka et moi dormions sur des branches de la magnifique forêt d’Ithor. Les natifs de la planète étaient très coopératifs avec les Jedi et nous autorisèrent l’accès aux forêts. Mais pendant la nuit, mon sabre tomba et je dus descendre lentement pour aller le rechercher. Finalement, c’est Rocka qui le trouva en trois minutes, alors qu’il m’avait laissé chercher seul pendant plus de quatre heures.
Bien que je ne sois pas obligé, à l’instar de tous les Jedi, de manger pendant quelques jours, j’en avais grandement envie. Mais j’avais perdu mon sac à dos dans le speeder, et il n’était pas question de retourner le chercher. De toute façon, on avait dû déjà le voler ou il avait du être détruit dans l'explosion du speeder.
Je cherchai mon ami par la Force : Il se trouvait trois étages plus bas, en train de manger ! Bougonnant, je descendais les marches quatre par quatre puis j’empruntai le seul couloir au troisième étage. Je continuais de courir, dépassai quelques portes avant d’arriver au bout du couloir qui finissait par une seule porte. Elle était entrouverte et de la lumière passait par l’entrebâillement.
Je poussai la porte fait de bois pour trouver Alex assis par terre, une assiette dans les mains avec pleins de bonne chose.
- Tu aurais pu m’attendre pour le petit déjeuner !
- Tu aurais pu te lever plus tôt. Je te ferais remarquer qu’il est plus de quatorze heures.
- Déjà ?
- Eh oui, tu as dormi treize heures.
J’explorai la pièce du regard, découvrit un réfrigérateur ouvert avec de la nourriture à l’intérieur et j'allais prendre une assiette dans une armoire, ouverte, elle aussi.
- Comment ça se fait qu’il y ait autant de nourriture ici ?
- Je ne sais pas. Mais on ferait mieux de ne pas rester longtemps.
- Tu sais, je ne sais pas vraiment où aller. Nous sommes au Corridor Ecarlate, superficie : plus de deux cents kilomètres carré. Ça va être chaud de la trouver.
- Peut-être que oui, peut-être que non. J’ai été son Padawan, ne l’oublie pas. Je peux trouver sa trace.
- Alors trouve là et finissons-en.
- Euh… maintenant ?
Je réfléchis un instant, l’assiette pleine de nourriture dans ma main.
- Nan, je plaisantais, on peut manger avant.

Quelques minutes plus tard nous descendîmes à nouveau les escaliers. Dix sept étage plus bas, on ne pouvait plus descendre. Une unique porte de fer barrait la sortie.
Je pris mon sabre, l’activai et découpai un passage. Je sortis ma tête par l’ouverture et regardai les environs. Il faisait toujours aussi noir, même en pleine après midi. Les hauts immeubles empêchaient la lumière de Corusca, le soleil, d’illuminer le Corridor. Enfin, pour ce qu’on aurait pu voir de plus, ça valait mieux ainsi…
Il n’y avait aucun danger. J’éteignis mon sabre et sortis complètement. J’attendais qu’Alex sorte également.
- Bon alors, trouve-moi Maître Mayaserana.
- Je vais essayer.
Je le regardai un instant.
- N’essaie pas, fais le ou ne le fais pas, il n’y a pas d’essai.
C’est ce que disait toujours le vénérable Maître Yoda.
Je sentis une comme une vague dans la Force. Alex semblait maîtriser cette faculté à percevoir les choses éloignées. Il semblait connaître la posture qui permettait de décuplé sa vision des choses. Ses bras restaient tendus, formant un angle d’environ quarante cinq degré avec l’épaule. Il ne serrait pas ses poings, mais laissait ses paumes ouvertes, les pouces vers l’extérieur. Il avait la tête baissé, le menton touchant presque sa poitrine. Sa respiration se faisait plus lente, mais sa concentration s’intensifiait.
J’attendis un instant. Mais sa concentration se relâcha. Sans ouvrir les yeux, il me demanda de l’aider. Je mis ma main droite sur son épaule et laissai la Force affluer vers lui. Je pus voir à travers ses yeux, ou plutôt, à travers son esprit. Je ne connaissais pas cette technique. Jamais je n’avais essayé de la maîtriser, et personne n’avait essayé de me l'enseigner. C’est ce que l’on appelait couramment la projection astral.
Comme je n’avais pas d’expérience, je n’arrivai pas à interpréter aussi vite les informations qui défilaient devant mes yeux. La vision s’arrêta devant un bâtiment placé entre trois autres grands immeubles, gardé par une douzaine de créatures, et surtout, éclairé par de nombreuse lumières, chose assez rare dans le Corridor Ecarlate.
J’étais essoufflé, mais Alex encore plus. Je dus attendre cinq bonne minutes avant qu’il parvienne à reprendre une respiration quasi normal.
- Tu l’as trouvé ?
- Je crois… c’est assez flou et très approximatif. Hum… On doit prendre cette direction, dit-il en pointant son doigt vers une rue assez large et délabrée.
- Tu pourras m’apprendre un jour ton truc ?
- Apprendre cette technique est assez difficile et il paraît que l’enseigner est encore plus dur.
Je n’insistai pas. Nous prîmes la route en marchant assez vite pour éviter de se faire repérer par des individus étranges.
L’endroit que nous cherchions à attendre était beaucoup plus loin que prévu. Il nous fallut plusieurs heures pour y être en vue.
- Je propose de dormir cette nuit et d’entrer demain matin, fis-je à l’intention de mon seul interlocuteur.
- Ça me convient parfaitement.
Nous entrâmes dans un bâtiment tout près sans difficulté. Nous découvrîmes un petit escalier, derrière une porte. Ce devait être une cave. Cet endroit était assez grand pour que nous y dormions tous les deux. Nous avions prit le temps de refermer la porte de fer et de la sceller en faisant fondre du métal grâce au sabre laser.
Le lendemain, nous sortîmes. Personne n’avait troublé notre sommeil. Nous nous dirigeâmes vers le bâtiment. Restant caché dans l’ombre permanente, on étudia les vigiles et leurs tours de gardes. Un seul accès étais visible, la porte principale.
- Ca ne serait pas prudent d’essayer d’entrer amicalement, me fit Alex.
- Ça ne servirait à rien non plus de tous les tuer. Tu as une autre idée ?
Alex étudia les immeubles environnants. Puis un sourire se dessina sur ses lèvres.
- C’est fort possible.
On entra dans un autre bâtiment, puis on monta de quatre étages. On courut en prenant un couloir qui longeait un coté du grand bâtiment où se trouvait Ildara Mayaserana. Fort heureusement, seuls deux gardes étaient présents, un Twi Lek à la peau rougis par une trace de brûlure et un Gamoréen dont l’œil droit lui manquait. Le premier était armé d’un blaster DL-44, à court porté, mais fatal. L’autre tenait de ses deux mains une vibrohache.
- Très bien. Je m’occupe du twi-lek, et toi du gros bourin, me fis Alex.
- J’étais sensé donner les ordres.
- Bon très bien, donne les tes ordres si ça t’amuse.
- Okay, alors je m’occupe du plus fort pendant que tu t’occupe du twi-lek.
Alex sourit encore une fois. On aurait dit que la tournure des évènements lui plaisait.
On dut enlever les fenêtres de verres avant d’attaquer. Avec la Force, on cassa le contour des fenêtres pour les retirer sans bruits. On attaqua lorsque les gardes furent le plus proche possible. On sauta d’une hauteur de huit mètres, et notre atterrissage se fit sans bruit. Le Gamoréen ne broncha pas, et je pus me diriger vers lui sans bruit pour l’attaquer de dos. Le Twi Lek par contre nous avait vus. Il n’eut pas le temps de tirer, son arme lui échappa des mains et se plaça tranquillement dans celles d’Alex. Il voulut appeler de l’aide mais Alex utilisa la Force, le projetant contre le mur d’en face. Au même moment, alors que le Gamoréen semblait commencer à comprendre ce qui se passait, je lui assénais un grand coup du bout de mon sabre éteint. Il s’écroula, mais se remis à genoux. Je lui donnai un deuxième coup, puis d’un coup de genou dans la tête, je le fis rouler sur le dos, inconscient.
Alex garda le blaster, et moi je pris la vibrohache, qui pouvait servir. On se dirigea ensuite vers le fond du bâtiment. Comme on l’avait senti à travers la Force, il y avait une sorte de trappe en plexiglas. On regarda à l’intérieur, mais il ne semblait pas y avoir de mouvements. Alex alluma son sabre et découpa une ouverture. On descendit, moi le premier.
J’atterris en douceur. La pièce était très sombre, aucune lumière. Alex descendit à son tour.
- Bon, lui dis-je, trouvons la porte et ton Maître, puis tirons-nous.
A ce moment, la pièce s’éclaircit d’un coup. Huit gardes pointant des blaster de toutes sortes vers nous se tenaient là, à trois mètres de nous et devant la seule porte de la pièce. Le garde le plus près, un humain aux cheveux vert hérissé sur sa tête, parla en ce qui semblait du Hutthese. Un gamoréen commença à s’approcher en pointant une vibrohache devant lui.
- Si tu as une idée Alex, surtout ne te gêne pas.
- Mais c’est toi le chef !
- C’est toi qui trouves les idées.
- Nous vous attendions, Jedi ! Fit l’homme aux cheveux verts. C’est ici que s’arrête votre aventure, ou plutôt, votre mésaventure.
Il finit par éclater de rire devant nous, qui restâmes impuissant.
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Messagepar Vana » Ven 22 Avr 2005 - 22:43   Sujet: 

voilà, j'ai lu! ^^

bon on va commencer par les critiques puis on finira avec les compliments, lol ^^

tout d'abord, le fait qu'il y ait peu de commentaires à votre histoire est dûe à deux choses:
- il y a hélas peu de lecteurs sur le forum, de plus peu postent
- vous postez des passages beaucoup trop longs, je pense. Disons que ça fait un gros bloc et c'est très massif à lire, ça fait un peu mal aux yeux. Pour encourager la lecture il faudrait poster des passages plus petits. Enfin ce n'est que mon avis ^^

pour le premier chapitre, je trouve qu'il y a peut-être trop de descriptions (la salle, etc...) au début, mais c'est intéressant et bien écrit ^^ au fait, Kit Fisto est un Nautolan, pas un Nauteléen (enfin peut-être que vous avez lu un livre qui avait une mauvaise traduction, ça arrive ^^) est-ce qu'on va le revoir? ce serait chouette :)

dans le chapitre 2 la Maitre Jedi est attachante, c'est cool ^^ mais on passe un peu vite sur l'obtention du titre de Jedi je trouve.

dans le 3 c'est pas mal du tout, parfois un peu embrouillé mais les persos sont intéressants et l'histoire bien menée ^_^

voilà voilà !
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~Le Grand Amiral Thrawn~
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 23 Avr 2005 - 11:07   Sujet: 

merci d'avoir lu et d'avoir critiqué.

pour des passages plus court, j'en parlerais à Belgarion. ça doit être faisable de couper les chapitres...

pour le nautolan, j'ai dû effectivement trouver une mauvaise traduction. (j'ai vérifié, je l'ai vu sur la carte de Kit Fisto, les Trading cards game). Il est possible qu'on le croise à nouveau, je n'en sais pas plus héhé.

Pour l'obtention du titre de Jedi, nous ne savions pas trop comment faire, mais récemment on a trouver ce qu'on pouvait faire. Ce sera donc modifier à la prochaine version. (on pense à une sorte de cérémonie comme dans Clone Wars saison 3 avec Ani).

Peuxtu preciser ce qui est un peu flou dans le chapitre 3 ? est-ce à cause des flashback ?
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Messagepar Vana » Sam 23 Avr 2005 - 13:33   Sujet: 

dans le chapitre 3, oui un peu à cause du flash-back et aussi de l'action qui défile assez vite, et du fait qu'on a désormais deux héros au lieu d'un qui font chacun des actions.

à quoi ressemble la trading card de Kit Fisto?

au fait, comment faites-vous pour faire tenir vivants vos héros pendant plus de 200 ans, comme vous disiez vouloir le faire?
"Sergent, les questions ont toujours quelque chose de constructif. Pas les doutes. Si vous espérez rester en vie sous mon commandement, je vous prierai de bien garder la différence à l'esprit. "
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Messagepar Kano » Sam 23 Avr 2005 - 15:42   Sujet: 

BelGarion_76 a écrit:Soit ce chapitre est trop long, et il n'y a que des feignants... soit c'est nul... mais merci de le faire savoir, même par petit message, merci.
Cela nous encouragerait à poursuivre nos efforts avec encore plus de détermination. Ou au contraire, si c'est nul à reprendre les défauts pour les corriger.
Comme je le disais sur un autre topic, c'est le quotidien de tout auteur de fanfic que de chercher désespérément des lecteurs et de se demander si cela vaut la peine de continuer... Alors faut garder courage malgré tout et aller de l'avant. :wink:
Mais dis-toi quand même qu'il est difficile de faire des commentaires sur quelques paragraphes ou pages postés sur un forum, et qu'il serait peut-être préférable de travailler un document complet, de le peaufiner et de l'améliorer, afin de proposer aux lecteurs une histoire bien avancée sur laquelle il sera plus à même d'émettre des commentaires. Ceci dit il me semble avoir lu qu'une version complète était dispo sur KW c'est bien ca ? :)

J'en profite pour dire à Dark Solaris que j'ai bien recu son mail, et je m'excuse de ne pas encore y avoir répondu. Je lis très peu de fanfics et je manque déjà de temps pour mes propres projets (même après avoir arrêté d'écrire des fanfics) donc je ne pense pas pouvoir m'engager comme correcteur ou pour prodiguer quelques modestes conseils. Mais si je trouve le temps de lire tout ca lorsque ce sera plus avancé, je ne manquerai pas de faire un retour. :D
La différence entre un troll et un imbécile ? Le troll parle de ce qu'il connaît...
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 23 Avr 2005 - 16:29   Sujet: 

@ Kano => je commençait justement à me dir eque tu ne l'avais pas eu, ou que moi je n'avais pas reçu ta réponse. C'est pas grave si tu n'a pas encore le tmeps de la lire, poru le moment on continu, lentement certes, mais on continue à écrire.

@ Vana ==> je crois i ly a eu un malentendu : nos persos principaux ils ont 18 ans au début, et la fin c'ets vers 24 après batailel de yavin, ce qui fait qu'ils auront 60 ans environs. Quand je disais une histoire sur 228 ans, je parlais du wookie Jedi : il aura sa propre histoire (qui a d'ailleur été commencé avant Heros de la Force).

Le trading de Kit... on le voix avec son sabre allumé... enfin c'est pas très facile à décrire. vas sur http://www.wizards.com. dans la rubriques SW puis TCG, dans le menu tu va dans card list, tu choissi AOTC et tu cherche la carte de Kit Fisto dans la liste et voilà.

Pour la confusion du ch3, je vais revoir ça un peu plus tard... dan un V2 surment lol.

Je vais poster le 4e chapitre plus tadr aussi.
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Messagepar Matth Katarn » Sam 23 Avr 2005 - 18:27   Sujet: 

Bon alors j’ai enchaîné les 3 parties pour rester dans le bain, et je vais commencer par quelques points sur des détails : :)

Partie I :

Pas mal d’erreurs d’orthographe et une narration trop lourde à mon sens due à l’emploi constant du passé simple et du PQP… pour ce type de récit à la première personne, le présent serait davantage approprié à mon sens…

« un Gran de Malastare au vu de l’accoutrement qu’il portait » ça me semble un peu maladroit comme phrase… est-ce qu’il reconnaît le Gran ou son origine à son accoutrement ? parce que dans la première option, je pense que la physiologie faciale des gran suffit à les reconnaître… pour l’autre option je pense que rajouter une virgule ou une autre ponctuation permettrait d’éclaircir la chose…

Nautoléen… à mon avis, la trad’ est à revoir, mais je crois que ça a déjà été dit…

« La Force captée permettrait au laser d’être plus chaud encore, et aussi un peu plus épais », j’avoue que là, je n’ai pas compris ce que tu voulais dire… à partir du moment où on a un laser, l’échauffement est constant, et ne peut être plus important. Un faisceau de photons est un faisceau de photons, et il ne peut y avoir d’explosion calorifique plus importante à moins que le laser soit défectueux, mais dans ce cas, il t’explose à la main…

Eeth Koth n’est plus membre du Conseil à cette période…

Le Kel Dor de Durin ? leur planète est Dorin… ça doit être une simple faute d’orthographe

Partie II

Je persiste à dire qu’une narration au présent rendrait le récit moins lourd et beaucoup plus dynamique… De plus, ce passage contient davantage de fautes que l’autre, et ça en devient très gênant à force…

«Je venais de passer l'Epreuve des padawans pour devenir un vrai jedi. » en réalité, il n’y a pas d’épreuve à proprement parler pour passer d’un stade à l’autre, mais seulement l’appréciation du maître… le SW Tales 13 révèle cependant qu’il existe des test pour certains éléments «spéciaux » de l’Ordre…


« la Banque Galactique ? » pourquoi pas, mais il existe le CIB qui occupe déjà la fonction de banque galactique…

A mon sens, l’affaire de la Banque est résolue un peu trop rapidement…

Aux dernières nouvelles, la Police Galactique n’existe pas encore… mais beaucoup d’autres organes existent, je pense que ça vous donnerait plus de crédibilité.

Partie III

Hutthese s’écrit Huttese, tout simplement…


Voilà, sinon le reste semble cohérent, même si parfois assez confus. Le style est bon dans l’ensemble, toutefois meilleur dans la première partie que dans les autres (peut-être est-ce dû au changement d’auteur…). Les fautes sont d’ailleurs plus nombreuses dans ces parties… je vous conseille de revoir cet élément car nombre de lecteurs laissent tomber leur lecture pour cette raison.
Le fait de croiser deux histoires est en soi une bonne chose pour le récit (je m’y essaie moi-même dans ma rédaction du Cycle du Yaren, que j’écris moi aussi en binôme)…
Je ne reviendrais pas sur la lourdeur des passages écrits au passé, car je pense que j’ai assez insisté sur ce point.
L’ambiance est pour le reste assez bonne, même si les scènes d’action sont assez brouillonnes…

(dsl si je m’attarde davantage sur les points négatifs, mais je pars du principe que toute critique argumentée est constructive…

Pour finir, votre boulot est bon, même si certains détails viennent l’entâcher… Néanmoins, ça reste bien !!! Courage !!! Et pour les lecteurs, bah c'est le problème de toutes les FF, comme le dit Kano, mais à mon sens, chacun écrit d'abord pour son propre plaisir, et c'est ça le plus important!!! :wink:
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 23 Avr 2005 - 19:33   Sujet: 

eh bien eh bien, je te remercie pour tout ça.

Pour le Noutolan, c'est dû à une mauvaise traduction du jeu de carte, je pensais qu'elel était corect désolé je corigerai cela.

pour toutes les fautes de frappes ou d'hortographes, à chaque fois on en trouve. j'en parlerai à mon binome pour faire une corection totale (je pense ça nous prendra 3 heures lol)

Pour les fautes de styles : ça aussi c'est à revoir en même temps que les fautes de frappes. pour le passage que tu as cité sur le Gran, c'ets bien le fait qu'il soit de Malastare que je reconnait pas son acoutrement, mais en y repenssant c'ets quelqu'e chose que je vais supprimer, car le personnage ne peut pas connaître 10 milles forme d'accoutrement...

en passant, c'ets quoi le PQP ? pour le passé simple, c'ets mon binome qui croyait qu'on disait : j'alla au lieu de j'allai (moi j'ai fais l'erreur mais c'est plus une faute de frappe).

l'utilisation du présent me semble inapproprié... je me vois très mal l'employer dans un récit, puisqu'un récit est sensé être au passé. Je crains qu'au final, cette histoire au présent serait plutôt difficile à lire, et plus difficile à écrire à mon sens. Mais je prends note de ton point de vue, je vais faire une version du premier chapitre au présent pour vori ce que cela donne.

heu pour le laser... je vais supprimer ça, ça provient d'un envie d'originalité tiré en partie sur du KoTOR... en passant c'était pas la peine de me faire un cour de physique loool.

pour Dorin c'est exact, erreur de frappe.

pour le Huttese, merci.

pour Eeth Koth;.. tu es sûr ? je croyais qu'il était présent dans l'episode 2... je verifierais de mon coté.

Pour ce qui ets de la partie 2, je vais laisser mon coéquipier argumenter lol.

encore merci pour tes critiques, ça fait avancé ça.
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Messagepar Matth Katarn » Sam 23 Avr 2005 - 19:41   Sujet: 

Pour Eeth Koth, il meurt effectivement dans AOTC sur Geonosis, mais il ne fait pas partie du Conseil (je rappelle que seuls 5 de ses membres sont permanents, que les autres sont soit là pour une durée déterminée, soit indéterminée, c'est inhérent au fonctionnement du Conseil...

Pour le présent, je me doute bien que c'est plus difficile à écrire, car ça semble moins naturel; néanmoins, je pense que c'est plus adapté à une narration à la première personne... après, c'est vous qui voyez (mais ça engendre quelques maladresses parfois... (passé simple, plus que parfait (PQP), passé antérieur et tout ça, c'est mieux approprié à un style indirect... je ne pense pas que dans le vie te parles en disant: nous mîmes notre sac-à-dos, etc... ça fait un peu... bizarre!!!
Enfin, je pense que tu me comprends...

pour les fautes d'ortho, je sais bien que c'est difficile de les traquer, même en repassant 50 fois, mais bon, ça fait partie du jeu...

et de rien :wink:
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Messagepar BelXander » Sam 23 Avr 2005 - 22:45   Sujet: 

Merci, pour ces critiques bien argumentée et assez claires.

C'est ce que l'on espérait obtenir en postant sur ce forum, pour corriger les fautes et voir si l'on pouvait améliorer notre FF, ce que nous allons essayer de faire.

La 2ème partie, c'est moi qui l'ai écrite et je ne savais pas du tout comment le passage de Padawan à Jedi s'effectuait. Alors j'ai choisi de faire une mission pour le personnage, une mission où il agirait seul pour tester ses compétences. Ainsi, le Conseil pouvait voir s'il est apte à devenir Jedi et s'acquitter de mission en solo.

Pour la Banque Galactique, je voulais dire que l'action se déroulait dans l'enceinte d'une banque et c'est vrai que j'aurais dû utiliser plutôt le Clan Bancaire ou un autre organisme déjà connu. Mais il peut aussi exister différente sorte de banque je pense...
De plus, c'est vrai que c'est assez rapide, alors que c'est plutôt important (hé oui le perso passe de Padawan à Jedi grâce à son action) donc je le retoucherais. (j'y avais déjà pensé d'ailleurs... mais pour l'instant Solaris et moi nous concentrons sur la suite, nous reverrons les chapitres déjà crées prochainement)

Et j'essayrais de renommer la police comme une organisation de la planète, comme les forces de sécurité de Naboo. Une truc privé, quoi.

J'avais pensé à la faire au présent au tout début... mais je ne croyais pas que cela fonctionnerait. Bah oui, les persos sont censés raconter ce qui leur est arrivé. Ce sont donc leurs actes passés qui sont conter et une utilisation du passé semblait plus judicieuse.

Voilà, voilà. Vous êtes au courant des modifs que j'effectuerais, et je vous remercie pour votre soutien (même si vous êtes peu nombreux).

A Kano > La version présente sur KamuiWeb (si c'est la dernière que j'ai envoyée) et celle avec 8 chapitres et étant donné que nous comptons en faire énormément (jusqu'en en l'an + 24 ! alors qu'on est qu'en - 24).
StarWars Les Héros de la Force. FanSaga.
StarGate SG-20, les aventures de l'équipe Française du SG-C.
FanFiction (faite comme une série spin off) sur StarGate SG-1 !
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Messagepar Matth Katarn » Dim 24 Avr 2005 - 12:27   Sujet: 

Dans tous les cas, je pense qu'il vous faudra homgénéiser la ff quand elle sera finie (ou au moins un livre de fini quoi :wink: ), et c'est à ce moment là, avec un regard rétrospectif, que vous pourrez vous rendre compte des problèmes...
Pour le moment, continuez, fixez vous un but à atteindre, puis revenez dessus pour établir une base solide et stable, sur laquelle vous n'aurez plus forcémment à revenir à chaque fois... :)
Beaucoup de ff sont balancées au lecteur chapitre après chapitre, mais je pense que ça limite assez la suite, étant donné que certains problèmes n'apparaissent qu'après coup. Perso, j'ai réécrit mes chapitres uen dizaine de fois chacun afin d'établir un maximum de cohérence, où chaque phrase est significative pour la suite, où je lâche les indices à tout va, ce que le lecteur ne pourra comprendre qu'en lisant la suite... Le fait est que seuls vous connaissez l'issue de votre histoire, et que maîtriser totalement son intrigue est un atout non négligeable qui permet de renforcer les liens entre les passages et de faire de vos deux styles un seul et même style...

(bon, c'est ptet pas très clair, mais c'est comme ça que je vois la chose moi... :)

En tous cas, bon courages pour faire de l'an -24 à +24... j'écris de la période 0 à la fin de Trève à Bakura, et pour le moment, j'en suis à l'an 1, alors que 3 livres de 130 pages Word sont bouclés... :x
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 24 Avr 2005 - 12:45   Sujet: 

On avait fait un petit calcul rapide Belgarion et moi. A la fin on arriverai à environs 30 000 pages... en taille 11 ou 12. ça va c'ets pas trop long... lol.

Oui je pense que pour le moment, on laissera les chapitres comme ils le sont là, et on retravaillera dessus lorsqu'on aura terminé une partie.

Mais en ce moment on avance pas.. ça fait 6 semaiens que je susi sur le chapitre 9.. argh, faut que je m'y mette.
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Messagepar Dark-Solaris » Jeu 23 Juin 2005 - 18:59   Sujet: 

Comme je l'ai un peu promis sur un autre topic, je vais poster les chapitres 4 à 8, le 9 suivant peu après.

Je n'attends pas de critiques ou commentaires immediats. Prenez le temps de lire, même par petit bout.


Sur ce, voilà le chapitre 4 écrit par Belgarion76 ( en passant, paix a l'âme de son Pc... qui mourur en l'an de grâce.. 2005.. m'enfin passons)

remarque : il ne s'agit que d ela moitié du chapitre 4 mais ça s'arrete à un bon moment lol)

Chapitre 4


Nous n'avions plus qu'une seule solution. Une solution a laquelle je ne souhaitais pas recourir. Il nous fallait encore nous battre. Mais alors que nous tendions dans le même temps nos mains vers nos sabres laser respectifs, l'homme aux cheveux hirsutes repris la parole, devançant notre action :
- Je serais vous je ne ferez pas ça, nous dit-il comme pour nous prévenir.
- Ah ! Oui ! Et pourquoi cela, répondis-je, en sentant la tension monter dans la pièce.
- N'oubliez pas que je détiens quelqu'un que vous recherchez et que si je ne fais pas mon rapport par ce comlink elle sera exécutée, nous répondit-il sa confiance resplendissant dans son sourire, tout en nous montrant le petit comlink qu'il tenait à la main.
- Bien alors tuez-nous, fis Loïc.
- Oh ! Non ! Tout de suite les situations dramatiques. Non ne veux pas vous tuer, pas encore. Je désire une simple chose. Qu'une requête soit portée à l'intention du Conseil des Jedi.
- Et quelle est cette requête, demandai-je en sentant l'aura très faible de mon maître quelques étages plus haut. Uns folle envie de courir la rejoindre me vint mais je pus me contrôler à l'aide de la Force. Cet homme plein d'assurance m'énervait, il devait avoir plus de 40 ans et devait être habitué à ce genre de situation. Ces cheveux d'un vert fluorescents redressés en pointes sur sa tête lui donnaient un air plus jeune mais on pouvait lire sur les traits de son visage tout ce qu'il avait vécu. Je scrutai son esprit et je sentis que Loïc faisait de même. C'était comme je m'en doutais un esprit assez habile, bien que faible. On aurait dit qu’il avait étudié récemment pour devenir plus important et renforcer son moral ainsi que sa volonté. Après quelques secondes il répondit enfin :
- Je souhaite procéder à un échange. 2 jedi contre un ami à moi, que l'on retient prisonnier contre sa volonté.
- Il est en prison, demandai-je.
- Naturellement, sur je ne sais plus quelle planète.
Je sentais qu'il mentait. Il savait parfaitement sur quelle planète était retenu son ami mais il ne voulait pas nous mâcher le travail. Loïc revint sur un point étrange qui avait été annoncé.
- Vous avez parlé de 2 jedi, mais il me semble que vous n'en retenez qu'un seul.
C'était plus une affirmation qu'une question.
- Mais qui a dit que je vous laisserai repartir tous les deux. Non, un de vous restera ici pendant que l'autre retournera au Temple annoncer ce que je demande.
- Bien, j'irai, fis-je en m'avançant. Tous les blasters se pointèrent sur moi, mais le chef fit un geste de la main et les armes se firent moi menaçantes.
Loïc s'avança lui aussi et me demanda pourquoi ce n'était pas à lui d'y aller. Je lui répondis que j'étais un vrai Jedi et que lui, pas encore. Il sembla accepter la situation. Peut-être avait-il peur d'affronter le Conseil pour leur annoncer son échec, néanmoins il n'insista pas plus, ce qui me surpris un peu.
L'homme aux cheveux verts me remis une petite datacarte qui contenait toutes les informations que je devais remettre aux maîtres jedi. Pendant ce temps Loïc Solaris fut désarmé et emmenait dans un couloir sombre. Je sentais son calme dans la Force. Il n'avait pas l'air de s'en faire. Je le trouvais bien confiant. On me laissa sortir sans plus de problèmes.
Je traversai les ruelles obscures du Corridor Ecarlate à la recherche de mon speeder. J'espérai qu'il n'avait pas était réduit en pièce sinon il me faudrait plusieurs jours pour rejoindre le Temple Jedi et je n'avais pas autant de temps. Mon esprit sondait encore l'endroit que j'avais quitté depuis maintenant plusieurs heures et je sentais que Loïc s'affaiblissait. On devait le droguer. Je devais faire vite. Je me repérais mal dans ce dédale de petites ruelles et mon attention était portée ailleurs, ce qui n'aidait pas ma recherche. Après encore presque une heure de recherches je reconnus l'endroit où j'avais été attaqué. Plus personne ne faisait attention à moi depuis que j'avais quitté le bâtiment de l'homme aux cheveux verts, comme si les malfrats s'étaient transmis l'ordre de me laisser tranquille. Enfin, au détour d'une des plus grandes avenues j'arrivai dans la ruelle où j'avais garé mon véhicule. Il avait l'air intact. J'entrai le code d'ouverture de la portière sur mon mini databloc puis la portière coulissa vers le haut tenu seulement par le toit. Je me glissai dedans et la portière se referma derrière moi. Ce speeder n'étais pas conçu pour le confort ou l'espace mais pour la rapidité. Il était très sportif et décolla sans mal.
Je quittai le Corridor Ecarlate à une vitesse folle. Je prenais les couloirs de circulation d'urgence bien plus rapidement que les autres speeder qui se traînaient dans les grands axes de circulation où la concentration de speeder et autres véhicules se faisaient très dense. Je voyais les minutes défiler sans rien pouvoir faire. Je fus prévenu à plusieurs reprises de ralentir, mais je leur transmis mon code d'urgence Jedi et les Forces de Sécurité se calmèrent. Enfin, je vis le Temple Jedi.
Une fois à l'intérieur je courus. Tous les Jedi me regardaient passer en se demandant quel message urgent j'avais à transmettre. Arrivé près de la salle du Grand Conseil, je demandai une audience à Maître Plo Koon. Il était seul près des ascenseurs et m'appris que les autres maîtres s'occupaient des Apprentis. Je lui fis part de ce qu'il s'était passé dans le Corridor Ecarlate et la requête que demandait l'homme aux cheveux verts.
Le Grand Conseil fut réuni d'urgence et je pus enfin leurs parler.
- Maîtres, vous êtes tous au courant de la mission de Loïc Solaris dans le Corridor Ecarlate.
- Oui, bien sûr, nous le sommes, fit Yoda.
- Et bien, il allait rechercher mon ancien Maître et bien qu'il me fût interdit de le rejoindre pour l'aider, c’est ce que je fis. Je le trouvais inconscient, il avait du être abattu alors qu'il volait en speeder au-dessus du Corridor. Je voulus le soigner mais nous fûmes attaqués. Après avoir fuis nous sommes revenus le lendemain. Je sentais l'aura de mon maître, Ildara Mayaserana, je savais où elle était détenue. Mais nous tombâmes dans une embuscade. Et un homme aux cheveux verts garda Loïc captif en plus d’Ildara et me demanda de vous transmettre une requête ou il tuerait les deux jedi. Toutes les informations sont dans cette datacarte. Il veut que nous libérions un des ces amis.
Après avoir jeté un coup d’œil aux informations de la datacarte Maître Yoda déclara :
- Oui, de quoi il s'agit, je vois.
Maître Windu m'expliqua alors :
- Un jedi a arrêté, il y a de cela quelques mois, le chef de l'organisation le Ciel Ecarlate. L'homme aux cheveux verts dont tu as parlé était sans aucun doute son second. Il a pris les choses en main et désir libérer son ami le véritable chef du groupuscule, Ryu Kitana. Nous ne savons pas ce que manigance cette organisation mais nous nous doutons que c'est un gros coup. Ils ont déjà commis des attentats revendiqués. Ce sont des racistes. Ils sont contre les formes de vie non humanoïdes. Nous avons donc envoyé Ildara pour qu'elle s'infiltre dans leurs rangs et pour qu’elle en apprenne davantage. Elle a certainement dû être démasquée.
- Oui, les évènements ont pu se dérouler ainsi, fis alors Ki-Adi-Mundi. Puis ils ont attendu qu'un autre Jedi vienne la secourir pour nous le renvoyer faire cette requête. Néanmoins, Alex il faut que tu saches que les Jedi ne négocient en aucun cas avec les terroristes et les preneurs d'otages. Nous ne pouvons rien faire. Ryu Kitana a été arrêté et inculpé à cause de très nombreuses charges. Nous ne pouvons le libérer. C'est un homme trop dangereux.
- Mais nous ne pouvons pas laisser Ildara et Loïc entre leurs mains.
- Non en effet, expliqua Mace Windu, c'est pourquoi nous allons te renvoyer les libérer. Tu seras accompagner d'une Padawan pour qui se sera l'Epreuve. Nous ne pouvons pas prévenir la Police car si elle intervient tous les habitants du Corridor Ecarlate vont s'énerver. Ce sont tous des malfrats qui n'attendent que ça, un conflit ouvert. Ils empêcheront la Police d'intervenir à temps. Seul la padawan et toi en s'infiltrant comme tu l'as fait avec Loïc pouvez réussir. Quand vous reviendrez tous ensemble, Loïc Solaris et Aya Tirina auront réussi leurs Epreuves et seront de vrais Jedi. Tu peux aller te reposer et méditer dans ta chambre en attendant la convocation d'Aya.
Ce "quand" avait trop l'air d'un "si" pour moi mais je n'en leur fis pas part. Ils devaient de toute façon ressentir mon trouble et mon doute. Il me fallait un plan pour réussir et un bon plan.
En traversant les couloirs pour rejoindre ma chambre un plan se mis en place dans ma tête. Un plan assez simple mais pour qu'il réussisse, il fallait que je contacte Loïc. Une fois à ma chambre je me mis au sol assis en tailleur et je commençai à ma concentrer. Je transmis un peu de ma Force à Loïc et je lui annonçai qu’il devait purger son corps des effets du gaz soporifique car j’allais bientôt arriver pour le sauver mais qu’il fallait qu’il soit prêt à se déplacer. Je fis la même chose avec Ildara.
Une fois mes instructions transmises par la pensée à Loïc et Ildara, je m'endormis, exténué. Lorsque je fus réveiller, je sus que je n'avais pas du dormir longtemps.
J'étais de nouveau convoqué devant le Conseil Jedi.
Lorsque je pénétrai dans la pièce circulaire, une jedi se tenait déjà au centre du cercle formé par les Maîtres. Elle se tourna vers moi et je pus distinguer son visage. C'était une jeune femme de mon âge environ, peut-être même plus jeune. Je ne pouvais pas savoir si elle avait atteint la majorité. Elle me fixait de ses yeux bleus profonds. Je sus qu'elle devait être assez sage pour son âge. Son visage doux et lisse était entouré de longs cheveux d'un noir de jais qui lui arrivait au sommet du dos, entre les omoplates. Je la rejoignis et nous fîmes face aux Maîtres Yoda et Windu qui nous redonnèrent les ordres de la mission. Nous quittâmes la salle l'un à côté de l'autre sans rien nous dire puis arrivés dans le turbo-ascenseur je baissai les yeux sur elle, qui commença à parler :
- Je suis Aya Tirina, mais on a du déjà te le dire comme moi on m'a expliqué qui tu étais. Nous devons donc libérer deux jedi.
- Oui, mon ancien Maître et un padawan.
- Ce n'est pas le sien?
- Non. C'est un padawan qui passait les épreuves. Je le connais et c'est mon ami. Je veux que cette mission réussisse.
- Moi aussi, fit-elle en me souriant, je veux devenir une Jedi.
J'avais oublié que c'était pour elle aussi l'Epreuve. Décidément tous ceux que je rencontrais passés les Epreuves.
- J'ai un plan, annonçai-je.
- Ah bon, lança-t-elle, surprise, et en quoi consiste-t-il ?
- Nous n'allons pas là bas pour négocier et nous avons la permission du Conseil de tuer pour nous défendre ou pour défendre ceux que nous devons libérer. Je les ai prévenus que nous allons arriver pour les sauver.
- Comment tu as fait ?
- Par télépathie, lui expliquai-je, je leurs ai dit que si nous arrivons en tuant les membres de l'organisation du Ciel Ecarlate ceux-ci risquaient de venir les tuer. Je leurs ai demandé de se tenir prêt a sortir de leur prison par leurs propres moyens avant que nous pussions être à leurs côtés.
- Super. Tu as eu raison. Ils devront se protéger le temps que nous les rejoignions. Ensuite on les évacue.
- Ca ne va pas être aussi facile. Ils sont drogués, et assez fortement. Ils pourront certainement, enfin je l'espère, éviter de se faire tuer, mais pas plus. Nous devrons donc les rejoindre le plus vite possible et il faudra certainement les porter pour les sortir de là, ce qui risque de nous compliquer la tache si on doit se battre. En sachant que le quartier est presque entièrement de leur côté il nous faudra fuir rapidement pour qu’ils n’aient pas le temps d’appeler des renforts.
Je pus alors, en regardant le visage d'Aya, voir qu'elle avait vite déchantée.
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Messagepar Dark-Solaris » Ven 24 Juin 2005 - 16:44   Sujet: 

voici la fin du chapitre 4, avec paragraphe détaché pour plus de lisibilité (eh oui je tiens à mes lecteurs lol) Bonne lecture.

Demain, ce sera de l'inédit pour tout le monde.



Nous prîmes un speeder plus spacieux car il nous fallait de la place pour nos passagers. Et si jamais quelqu’un était gravement blessé nous pouvions incliner les sièges arrière dans une position presque couchée. Nous avions eu un code pour éviter les voies de circulation sans nous faire réprimander par les autorités. Le speeder fila vers le Corridor Ecarlate.

Nous nous arrêtâmes bien avant de pénétrer sur le territoire de l’organisation du Ciel Ecarlate pour ne pas se faire repérer. Nous nous étions habillés de façons anodines et banales et nous pûmes sans problème nous mêler aux personnes vivant dans les quartiers pauvres. Je connaissais le bâtiment dans lequel étaient enfermés Loïc et Ildara et en plus je pouvais sentir leurs présences dans la Force. Elles étaient plus puissantes que la fois où je les avais contactés par télépathie. J’espérai que c'était une bonne nouvelle, car je ne pouvais savoir si mon impression était due au fait que je me trouvais plus proche d’eux maintenant.

Aya et moi avancions avec prudence, en étendant nos perceptions, pour capter le moindre changement brusque d’excitation chez les personnes qui se déplaçaient. Nous pûmes contourner le bâtiment sans être inquiétés, les membres du Ciel Ecarlate ne m’avaient pas reconnu. Alors qu’il n’y avait personne dans les parages, je fis un trou dans le mur avec mon sabre laser. Nous pénétrâmes dans le bâtiment en espérant que le trou dans le mur ne serait pas repéré avant un certain temps. Nous étions dans un petit bureau. Le seul mobilier de la pièce était une table et une chaise. Sur la table, reposait un vieux data-ordi inusité. Je dis alors à Aya :

- Il faut que je contacte Loïc et mon Maître avant de continuer. Ils doivent savoir que nous sommes tout près.

- Ils doivent sentir nos esprits, non ? me demanda-t-elle.

- Je n’en suis pas sûr. Ils sont peut-être encore trop faibles et nous ne pouvons pas tenter le risque de les laisser dans l’ignorance de notre présence. S’il se passe quelque chose et que les gardes veulent les tuer, je veux qu’ils soient prêts pour se défendre. En sachant que nous sommes là, ils sauront que les risques sont élevés et pourront se préparer en conséquence.

- Bien. Je vais rester vigilante et si quelqu’un passe devant le trou, je m’en occupe.

- Comment ? Car si quelqu’un passe devant le mur, il ne pourra pas éviter de voir le trou et l’alarme sera donnée. Je crains que tu ne sois obligé de le tuer ou l’assommer.

- Mais non, t’inquiète, me répondit-elle avec malice en me faisant un clin d’œil. Je m’en occupe. Personne ne verra ce mur, c’est moi qui te le dis.

Je compris qu’elle comptait faire une illusion si quelqu’un passait dans les parages et je pus alors me concentrai totalement sur la télépathie. Après ce qui me parut de longues minutes je pus faire vagabonder mon esprit. Je vis l’esprit de Loïc assez facilement dans les méandres de la Force car même affaiblis à cause des drogues un esprit de jedi entraîné est plus puissant que les esprits de personnes normales. Je pus lui faire comprendre que j’étais là et je sus qu’il était déjà prêt. Il avait réussi à purger en grande majorité les drogues qu’on lui avait injectées. Je vis aussi l’esprit de mon ancien Maître, Ildara Mayaserana.

Elle était plus faible que Loïc mais son esprit rayonna quand elle s’aperçut de ma présence. Sa volonté était très puissante et malgré le fait que cela faisait de nombreuses semaines qu’elle était constamment droguée, elle avait réussi à se purger. J’étais content au sortir de ma transe. En émergeant lentement je vis qu’Aya était intensément concentrée. Une fois tous mes sens revenu, je pus entendre des voix. Elles venaient de l’extérieur et s’éloignaient. Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elles se disaient. Puis Aya sortit de sa concentration. Elle se tourna vers moi en souriant, contente de sa réussite. Je lui expliquai que Loïc et Ildara étaient prêts et qu’ils nous attendaient. Nous sortîmes discrètement de la pièce et comme il n’y avait personne dans les couloirs à ce niveau, nous nous empressâmes de rejoindre les escaliers pour monter vers les niveaux les plus élevés de cet immeuble.

Nous ne fûmes guère inquiétés pendant notre ascension. L’immeuble n’était occupé que par très peu de personnes. Cela m’étonna étant donné la situation. Les malfrats devaient être à l’extérieur en attendant mon retour. Néanmoins plus l’on montait et plus la situation se compliquée, car les terroristes devenaient plus prudents et mieux organisés. Arrivé au quinzième étage, la situation dégénéra. Alors que nous continuions notre ascension, une personne entra dans la cage d’escalier de secours et se trouva face à nous. Nous ne pûmes le prévoir à temps et je dus prendre mon arme pour le tuer alors qu’il commençait à se retourner. J’entendis un bruit de course précipité dans le couloir où je pénétrai. Aya avait pris son sabre dans la main et était resté en retrait. Une alarme se mit à retentir et une voix déclara notre présence et notre emplacement. Je désactivai alors mon sabre laser et expliqua à Aya que nous devions courir rejoindre les cellules le plus vite possible. Il ne restait que quelques étages à gravir. A peine une minute plus tard nous atteignîmes le bon étage. Les esprits d’Ildara et de Loïc étaient tout proches bien que plus faible qu’à l’habitude. Puis, je ressentis, ainsi qu’Aya, un trouble dans la Force et un éveil soudain des esprits de mes amis.

A peine quelques secondes après que leurs puissances se soient réveillées, elles s’éteignirent lentement. Mon enthousiasme suivit le même chemin. Alors que je les voyais déjà debout en train de combattre à mes côtés je pus réaliser qu’il faudrait les protéger. Aya et moi, nous frayâmes un passage dans le couloir des cellules à coups de sabre laser bien précis. De nombreux cadavres encore fumants jonchés le sol. Moi qui ne voulais pas tuer d’être vivant étais en train de suivre une voie très sombre. Je pris peur en pensant au Côté Obscur de la Force. Il était en effet bien présent et il suffisait que je me mette en colère pour qu’il rentre à mon service. Ou plutôt qu’il se serve de moi et de ma colère. Mes je pus contrôler mes émotions et mes sentiments. Je vis qu’Aya faisait de même et fus rassuré. C’était une padawan très douée et je comprenais pourquoi le Conseil lui permettait de passer les Epreuves même à son âge. Elle me fit penser à quelqu’un que je venais de rencontrer…
Nous arrivâmes enfin aux cellules des prisonniers qui nous intéressés. Je vis que Loïc tenait à peine debout contre le mur de sa cellule, qui ressemblait d’ailleurs plus à une sorte de chambre abandonnée. Ildara arrivait quant à elle tout juste à se lever et à avancer. La situation se présentait mal. Je me rendis vite compte que les sabres laser en plus que j’avais pris n’allaient pas pouvoir leurs servir et que la padawan et moi allions devoir les protéger. Nous repartîmes par le couloir, le seul accès donnant aux cellules. Aya était devant pour ouvrir la voie pendant que les deux prisonniers prenaient appui sur moi pour avancer. Nous n’étions pas sorti de l’auberge.

Nous pûmes tout de même atteindre les escaliers de secours par lesquels nous étions arrivés et commencer à descendre sans avoir à combattre. Mais en regardant vers le bas nous nous aperçûmes que les terroristes s’étaient positionnés de façon à nous tendre une embuscade. Ils nous attendaient.

- Il faut que l’on trouve quelque chose, déclara Aya, nous ne pouvons pas passer en force avec Loïc et Maître Ildara dans cet état.

- Tu as raison sur un point. Il faut trouver autre chose. Par contre je pense que l’unique solution est le passage en force. Je vais poser ces deux là contre le mur, expliquai-je en asseyant Loïc et Ildara contre le mur, et nous allons nous occuper des ennemis tous les deux.

- Bien, mais j’espère qu’il n’y aura pas de renfort car sinon on en aura pour un moment et Maître Ildara et le padawan Loïc pourraient être trouvés.

- Nous ferons le plus rapidement possible et je surveillerais la situation en restant connecté à l’esprit de mon ancien Maître. Nous avions l’habitude de le faire en mission et je ne pense pas que son état ne lui permette pas de le faire aujourd’hui.

- Allons-y, alors…

Nous descendîmes le plus silencieusement possible pour attaquer en surprise quand tout un coup tous les blasters se tournèrent vers nous. Une porte s’ouvrit un étage au-dessus et plusieurs hommes et humanoïdes de races différentes sortirent et se placèrent devant Loïc et Ildara en pointant leurs armes sur eux. Je n’avais même pas eu le temps d’activer mon sabre que nous étions déjà encercler. L’homme aux cheveux verts, le leader temporaire du Ciel Ecarlate sortit des rangs et se dirigea vers nous. Il s’arrêta à quelques mètres.

- Je vois que vous ne voulez pas coopérer. Les jedi, les défenseurs de la vie viennent sauver les leurs en tuant des êtres vivants.

- Nous n’avons tué personne. Nous voulons quitter ce lieu. Nous tuerons seulement dans le cas de légitime défense, si vous ne nous en laissé pas le choix.

- Je ne crois pas que vous aurez l’occasion de tuer beaucoup de monde dans cette situation. Vous êtes entouré par des dizaines de personnes qui on pour ordre de tirer dès que vous faîtes un mouvement du bras ou même de la tête. Et même si vous arriviez à tuer quelques-uns uns de mes hommes les autres tueraient vos amis. Vous seriez alors venus pour rien. Vous n’aviez qu’à libérer Ryu Kitana.

- Je n’y peux rien. Ce n’ais pas moi qui décide. Les jedi ne libère pas de dangereux terroristes.

- Nous verrons. Maintenant que nous en tenons quatre, ils vont peut-être reconsidérer leur position.

- J’en doute.

Il fit un sourire avant de faire signe aux hommes de nous conduire à nos cellules. Alors qu’il repartait vers le haut de l’immeuble je fis un mouvement dans la Force signifiant mon intention de passer à l’action immédiatement. Il n’allait pas commettre la même erreur deux fois et j’avais peur qu’ils nous endorment à l’aide de très fortes drogues cette fois. A l’aide de la Force les sabres laser qu’un trandoshan voulaient prendre à ma ceinture s’envolèrent. Un se dirigea vers ma paume grande ouverte, prête à l’accueillir et l’autre s’envola très vite vers la main d’Ildara. Aya fit de même en donnant le second sabre à Loïc. Les quatre lames s’allumèrent presque en même temps et Aya et moi entrâmes en action. Le trandoshan qui était devant moi fut tranché en deux et la padawan abattit sa lame d’une couleur rose sur un rodien qui n’eut même pas le temps de comprendre ce qu’il se passait.

Ildara et Loïc se levèrent avec du mal et se mirent en diagonal par rapport au mur et dos à dos, couvrant ainsi le plus de position pour repousser les tirs ennemis qui commençaient à arriver. Ils étaient trop faibles pour passer à l’attaque et se contenter donc d’une position de défense. Ildara bougea avec sa grâce habituelle et renvoyait les lasers sans mal, bien qu’ils n’atteignent pas toujours des cibles à cause de sa faiblesse évidente. Elle ne pourrait tenir un rythme soutenu, je le voyais bien. Loïc, quant à lui, se débrouillait comme il le pouvait. Il faisait de petits mouvements vers l’avant ou sur les côtés pour renvoyer les lasers qui arrivaient. Mais son état un peu comateux ne lui permettrait pas de tenir longtemps lui on plus. Les tireurs auraient été un peu plus nombreux et ça en aurait été fini d’eux.

Aya se battait de manière assez fluide, mais dans un style assez différent d’Ildara. Alors que mon ancien Maître avait un style qui faisait croire que ses coups étaient lents, Aya avait des coups rapides et d’une précision chirurgicale. En la regardant un peu mieux son style aurait pu faire penser à un style de combat de félins. Elle se débrouillait parfaitement bien avec les hommes qui tentaient de lui tirer dessus. Dans ses mouvements elle tournoyait sur elle-même pour passer d’un adversaire à un autre tout en évitant les tirs. Ainsi les tireurs devaient en plus de se concentrer pour tirer sur ce tourbillon, éviter de se prendre des tirs croisés.

Quant à moi je n’épargnais personne. Au début je tentais de ne pas tuer mes adversaires mais en voyant que la situation pour Loïc et Ildara dégénérait, je rentrai dans une intense concentration. Mon seul but était d’éradiquer toute menace le plus rapidement possible. Une fois qu’Aya et moi avions tué tout le monde au alentour, nous nous dirigeâmes vers le palier qui était un niveau au-dessus pour secourir Loïc et Ildara qui commençait à tomber de fatigue. Les tireurs nous virent et certains commencèrent à nous tirer dessus. Tout en courant nous renvoyâmes les tirs sans grande difficulté. Arriver sur le palier le massacre commença. Loïc et Ildara relâchèrent leurs efforts et s’écroulèrent à la fin du combat. Aya et moi rengainèrent nos sabres et coururent vers. Nous étions, nous aussi un peu fatigué, mais nous ne devions pas abandonner. Il restait encore du chemin à faire alors nous leurs transmîmes un peu de Force. Ils se rappuyèrent à moi et nous repartîmes, Aya ouvrant la marche. Arrivé au niveau de la sortie, Aya fit un trou dans le mur avec son sabre comme nous l’avions fait pour entrer. Nous ne pouvions guère fuir par la porte principale.

A peine dehors un gros gamoréen accompagné de plusieurs grans nous virent. Ils crièrent dans des comlinks en se dirigeant vers nous. Aya me fit signe de partir vers le speeder et me prévint qu’elle s’en occupait et qu’elle nous rejoindrait. J’hésita une seconde avant d’accepter. Je lui faisais confiance. Son style de combat était très performant, en tout cas contre des êtres vivants normal et armés de seuls blasters. J’avais hâte de voir si elle était aussi forte en duel au sabre qu’en parade de lasers. Elle activa son sabre et courut à la rencontre des ennemis qui commençaient déjà à tirer. Ils ne devaient déjà pas être très précis au tir en temps normal alors en courant s’était une catastrophe. Leurs tirs finissaient sois sur le sol devant eux, soit sur les côtés ou alors sur la façade des immeubles alentour. Je me mis à courir le plus vite possible en m’aidant de la Force pour avancer avec ma charge. Loïc et Ildara avaient bien du mal à faire des pas corrects et je devais les traîner.

Nous arrivâmes au speeder sans être inquiéter. La Force était avec moi et mes amis. J’ouvris le speeder sous les yeux des quelques rares passants. Aya et moi nous étions garés dans une zone assez peu fréquentée.

J’installai alors aussi confortablement que possible Loïc et Ildara puis, je me mis aux commandes. Ildara me remercia d’être venu la sortir de là et Loïc salua mon plan, même si je notai une trace d’ironie dans sa voie. Je fis décoller le speeder et le fit filer vers l’immeuble du Ciel Ecarlate. Je repérai sans problème Aya. Elle représentait une tornade dans les ondes assez calmes de la Force. Ils étaient très nombreux à lui tirer dessus et les tirs venaient de tous les côtés. Dès que les terroristes virent le speeder, ils ouvrirent le feu dans sa direction. Par chance assez peu de tirs touchaient leur cible. Néanmoins des alarmes sur le tableau de bord s’allumèrent, clignotèrent et bipèrent. J’ouvris la portière passager et fis un passage le plus lentement possible au-dessus de la scène tout en criant dans la Force « SAUTE ! ».

Je regardais la scène en craignant qu’Aya se prennent un laser mais elle réussit à sauter jusqu’au speeder. Elle s’accrocha à la portière et failli retomber. Je dus lâcher le volant et la faire rentrer dans le speeder avec mes deux bras. Le speeder chuta dangereusement alors que je touchai le volant. Je mis toute ma force pour la tirer à l’intérieur et alors que j’y arrivai, elle poussa un gémissement. Je repris le contrôle et essaya de reprendre de l’altitude mais le système anti-grav était gravement touché et les propulseurs commençaient à être endommager. Il nous fallait sortir de cette zone de tirs. J’accélérai brusquement en regardant la scène quelques mètres plus bas. Un gamoréen lança un objet métallique dans notre direction. Tous les tirs cessèrent et les tireurs s’enfuirent alors que l’homme aux cheveux verts qui était présent cria :

- Espèce d’abruti !

Une énorme déflagration retentit alors. Une boule de feu se créa et se rétracta aussitôt. Le coin de l’immeuble et toute la ruelle était calciné. Je fis alors partir le speeder, rassuré et me tourna vers Aya en souriant et en disant :

- C’est bien fait pour eux.

Mais elle ne me répondit pas et je vis qu’elle me souriait assez faiblement. Je ne compris qu’en voyant la tache de sang sur ses vêtements près de l’épaule gauche. Elle avait dû être touchée dans le dos alors que j’essayai de la faire monter dans le speeder. Ildara regarda de plus près et annonça que ce n’était pas très grave. A notre arrivé au Temple il suffirait de la soigner au bacta. Loïc me fit part de la perte de son sabre laser en rigolant. Il m’expliqua que ce n’était même pas à lui mais à son Maître. Je lui dis alors que c’était maintenant son ancien Maître. Il me regarda en souriant et resta silencieux, en regardant par la fenêtre. Je compris qu’il voulait méditer et je le laissai faire. Mon ancien Maître me dit alors que c’était bien vu de prendre des sabres en plus.

Une fois hors de Corridor Ecarlate et dans un quartier plus sur, nous contactâmes la sécurité et les secours. Nous dûmes patienter un temps qui nous paru très long avant l’arrivée des secours. Ils emmenèrent Aya à l’hôpital le plus proche et la sécurité nous ramena Ildara, Loïc et moi au Temple Jedi.

Quelques heures après, Aya fut rapatrier au Temple. Elle était dans une salle de repos où les jedi blessé mais pas en danger pouvaient se remettre tranquillement de leurs maux. Mon ancien Maître et moi passâmes la voir et nous discutâmes de notre intervention. Les Maîtres du Conseil étaient assez fier de nous car malgré notre jeune âge nous avions réussi à sauver Ildara et Loïc. Ce dernier allait très bientôt être déclaré officiellement comme Jedi et Aya peu après lui.

Nos aventures pouvaient réellement commencer.



J'espère que ça vous a plu. @ demain.
Dark-Solaris
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 25 Juin 2005 - 13:49   Sujet: 

puisque vont êtes tous impatients de connaître la suite, la voici la voilà (jpouvais dire aussi, la voili la voilou mais c moche...)

Voici donc le 5e chapitre, ecrit par moi. Qu'y voit-on ? le Hero faire ses courses dans un centre commerciale de Coruscant... mais c'ets interessant vous verrez lol.


Chapitre 5


Je me trouvais seul dans ma chambre, à genoux au milieu de la petite pièce, dos à la porte. J’étais dans les ténèbres, je respirais lentement, les yeux fermés, et je pensais à ma vie de Jedi. Il était certain que le conseil jugerait que la mission était un succès. Pourtant, bien des erreurs avaient été commises. J’avais eu besoin de l’aide de deux autres Jedi, je m’étais fait capturer par le gang, et plus important à mes yeux, j’avais perdu le sabre laser de mon Maître.

En rentrant un peu plus tôt, je n’avais pas aperçu le Wookie brun. Il devait être parti quelque part à effectuer une mission à bien. Cette fois-ci, ça ne me dérangeait pas qu’il ne soit pas là pour m’accueillir. J’avais besoin d’un peu de temps pour me remettre les idées en place.

J’avais peur en réalité de la réaction de Rocka si je lui disais que j’avais perdu son sabre. Je réfléchissais à plusieurs moyens de me racheter et de montrer que j’étais capable, seul, de réussir ce que j’entreprenais.

Au bout de quelques minutes ou plusieurs heures, une révélation me frappa l’esprit : je n’avais toujours pas construit mon propre sabre laser ! Comment montrer que j’étais un vrai Jedi si je n’avais pas de sabre ? L’arme de prédilection de tous les Jedi ! Le sabre laser, la première caractéristique de l’Ordre ! C’était ma prochaine priorité. J’avais déjà construit les plans, il ne me restait plus que la partie pratique.

Ensuite mon esprit s’attarda sur Aya et Alex. Ces deux Jedi m’avaient bien impressionné, surtout Aya. Elle s’était bien battue, seule, lorsque qu’elle retenait nos adversaires. Cela me rappelai que je ne l’avais pas encore remercié. Il faudrait que j’aille la voir à l’hôpital.

On frappa à ma porte :
- Loïc ? Le conseil te demande.
- J’arrive.

La voix m’avait parue être lointaine, sûrement à cause de l’effet de méditation. Je me levai et sortis. Le Jedi qui était venu me chercher était déjà repartit. Je pris le couloir de droite et marchai vers l’ascenseur central. Je baissai la tête, sans aucune raison valable pourtant. Je regardais le tapis bleu qui couvrait le sol tout le long du couloir et qui contrastait avec le rouge orangé des murs. Je pris l’ascenseur et me rendit au dernier étage. Quelques minutes plus tard, j’arrivai devant la salle du conseil des Jedi. La porte était ouverte. J’entrais d’un pas plutôt lent, un peu incertain. Je pris place comme d’habitude au centre de la pièce circulaire. J’évitais le regard des Maîtres, je regardais le ciel de Coruscant, le crépuscule qui donnait la couleur rouge au gratte-ciel. Je savais que les Maîtres Jedi lisaient dans mon esprit mes sentiments. Je les laissais faire, c’était préférable au discours.

- Tu ne devrais pas t’en faire, me dit Adi-Galia.

- Je ne m’en fais pas, lui répondis-je étonné, je sais que vous allez me donner le titre de Jedi, même si…

- Nous ne parlions pas de ça, me coupa Mace Windu en souriant.

- Ah ?

- Tout ce qu’il souhaitait, c’était ta réussite, et peu importe si tu as laissé quelque chose derrière toi.

- Il ? Alex ?

Yoda se mit à rire un peu, et je sentis le même sentiment chez beaucoup d’autres Maîtres.

- Ton esprit est bloqué sur une seule chose : ta précédente mission, me dit le Cerean. Mais nous parlons de Rocka.

Rocka, mon « ancien » maître. Je ne pensais pas qu’ils étaient allés chercher si loin dans mon esprit. Je ne pensais pas que ce serait important pour eux de l’apprendre. « Mais alors, ils sont au courant que je n’ai pas de sabre laser ? »

- Bien sûr, nous ne sommes pas des Maîtres Jedi pour rien, me répondit à haute voix Plo Koon.

Je ne trouvais rien à dire. En réalité, ils connaissaient tout de moi.

- Loïc, écoute-nous, me dit Mace Windu. Le sabre laser de Rarrogorocka n’est pas perdu. Il le retrouvera de lui-même lorsqu’il en aura envie. Il ne t’en voudra pas, car le plus important pour lui était que tu réussisses la mission que nous t’avions confiée.

- Maintenant, continua Eeth Koth, il te faut fabriquer le tien, et le plus tôt sera le mieux. Nous pouvons te fournir le cristal de ton choix et les autres outils pour que tu commences dès aujourd’hui.

- Bien Maître, répondis-je.

- Surtout, n’hésite pas à parler avec nous ou les autres Jedi. Ne garde pas tous tes sentiments pour toi. Cela pourrait te créer des problèmes.

- J’essaierai Maître Mundi.

- Non, n’essai pas, fais-le.

- Oui, Maître.

Quelques minutes plus tard, je reçus officiellement le titre de Jedi. Puis Eeth Koth m’accompagna pour me fournir un cristal de sabre laser. Je lui demandai de me donner un cristal bleu et un vert, car je ne n’avais pas encore décidé de la couleur. Il accepta, puis me donna quelques conseils pour la fabrication du sabre. Il me laissa devant ma chambre. Je le regardai partir, puis regardai mes mains. J’avais les deux cristaux dans chaque paume.

- Eh bien, ça ne va pas être facile à choisir.

J’entrai dans ma chambre, sortit de l’unique tiroir de mon petit bureau bleuté les quelques pages de mon plan de fabrication du sabre. Je fis la liste des composants dont j’aurai besoin : il me faudrait faire des achats en ville. Ensuite je fis plusieurs calculs mathématiques pour trouver le poids, la taille, et tout le reste, de mon sabre. Lorsque j’eus fini, il était tard dans la nuit. Je pris le temps de dormir un peu

A mon réveil, les rayons du soleil illuminaient ma chambre. Je me levai et commençai à enfiler ma tunique de Jedi. Mais je me ravisai et mis plutôt des vêtements de civils. Je pris un pantalon noir avec des rayures jaunes sur les côtés, un T-shirt du même genre et une veste, noire elle aussi mais sans rayures. Bien sûr, mes chaussures étaient noires. Je pris ma liste de fourniture et les quelques crédits qu’il me restait que je mis dans la poche intérieure de ma veste, puis je sortis.

Je me dirigeai vers le hangar à speeder assez rapidement. Je pris le premier speeder de libre et je me dirigeai vers le centre commercial le plus proche, c'est-à-dire à environ une quarantaine de kilomètres. Je me retrouvai comme d’habitude devant un embouteillage, mais étant donné que je n’étais pas en mission officiel, je ne pouvais pas doubler tout le monde. Je mis une dizaine de minutes à me garer dans un vaste parking immeuble. Ce bâtiment était très large et permettait à plus de huit mille speeder de se garer sur plusieurs étages.

Je pris un turbo-elevateur avec sièges, long d’une vingtaine de mètres et large de la moitié. Je me trouvais avec une dizaine d’autres personnes. Il y avait bien sûr des humains, mais je reconnus deux twi-leks, un Ithorien et un Bothan. Ce dernier portait un costume avec veste et cravate, chose exceptionnelle chez les membres de cette espèce ! L’ascenseur s’arrêta puis il avança tel un train. C’était l’un des nombreux turbo-elevateurs qui emmenait les passagers directement devant l’entrée du complexe commercial. Il existait un vaste réseau de transports pour emmener les dizaines de milliers de citoyens quotidiens. Au bout de trois minutes de transport, la porte magnétique latérale s’ouvrit nous permettant de sortir.

J’entrai dans le grand centre commercial. Il y avait beaucoup de monde, comme d’habitude. On n’avait que très peu de place, tout le monde devait se bousculer dans les allées, pourtant bien large. Ne connaissant pas par cœur l’emplacement du magasin que je cherchais, je dus regarder la carte qui se trouvait sur ma droite en entrant. Heureusement, personne ne la regardait, je pus donc très vite me repérer. N’aimant pas particulièrement tout le bruit que pouvait faire tous les clients, j’essayai de me dépêcher. Mais ce n’était pas chose aisée à cause du monde.

Au bout d’un quart d’heure, j’arrivai enfin devant le magasin que je cherchai. J’entrai et une petite sonnerie automatique retentit. Sur ma gauche, un Ithorien derrière son comptoir me regarda, me salua, puis me souhaita la bienvenue. Comme beaucoup d’humain, je ne comprenais pas ce qu’il disait, mais il avait placé, comme la loi l’exigeait, un écran avec capteur sonore au niveau du comptoir où étaient traduit les paroles du vendeur.

- Bonjour, lui répondis-je.

- [Que puis-je faire pour vous ?]

- Je cherche des composants mécaniques et électriques. J’ai noté ce qu’il me fallait sur ce bout de papier, fis-je en le lui tendant.

- [Du papier ? Vous êtes bien étrange humain, ne savez-vous pas qu’il existe des datablocs ? me fit-il ironiquement]

- Bien sûr, mais il se trouve que je n’en avais pas à porté de main.

- [Je comprends. Veillez patienter, je vais vous chercher ce qu’il vous faut.]

J’attendis quelques instants, l’Ithorien revint rapidement avec un sac dans la main.

- [Voilà tout est là. Ça vous fera huit cent cinquante deux crédits]

Je lui tendis une carte qu’il passa devant un petit laser rouge. Celui-ci devint vert au bout de quelques secondes, puis le vendeur me redonna la carte.

- [Je vous souhaite une agréable journée monsieur. A bientôt.]

- Merci.

Je sortis et me retrouvai devant la foule. Il ne me restait plus qu’à retourner à mon speeder. Je refis le chemin inverse, mais je remarquai sur ma gauche une vitrine où étaient exposés des colliers, plutôt jolis, et à prix abordable. Je pensai à Aya, peut-être devrais-je acheter l’un de ces bijoux pour la remercier…

Sûrement due à un appel de la Force, je regardai vers la droite. Je fus stupéfait de voir l’homme aux cheveux vert sortir du magasin voisin à celui où je regardai la vitrine. Je restais sur place pour qu’il ne me voie pas et pour pouvoir le suivre plus tard. Mais malheureusement, il regarda dans ma direction et me vit. Sans perdre une seconde de plus, il se mit à courir et à bousculer tout le monde, faisant tomber certaines personnes par terre. Je me mis à sa poursuite en regardant l’enseigne du magasin qu’il venait de quitter : Chez Orlando Mooky, Armes et objets de défense pour tous.

Intéressant, pensais-je alors que je reprenais ma course, il serait bon d’en informer le Conseil et de reprendre l’enquête en commençant par ce vendeur. Je n’arrivai pas à rattraper le fugitif, car il y avait trop de monde. Mais je tentai de ne pas le perdre de vu. Soudain, il tourna brusquement sur la droite et ouvrit une petite porte : un escalier de secours. Je le vis la refermer soigneusement juste devant mon nez. La porte ne pouvait maintenant s’ouvrir que de l’extérieur ! Je mis ma main à ma ceinture : malheur ! Je n’avais pas pris de sabre de rechange ! J’utilisai la Force devant la serrure magnétique de la porte. Elle se déverrouilla quelques secondes après. Devant moi se trouvaient deux escaliers, l’un montant, l’autre descendant. Je pris le second.

Je descendis à vive allure pour rattraper mon temps perdu. J’arrivai quelques étages plus bas à une porte entrouverte. Par la Force je compris que l’homme que je cherchais était passé par-là. Je sortis donc du bâtiment. Mais la rue où je me trouvais était bondée de monde ! Il était facile pour lui de se cacher maintenant. J’essayais d’utiliser la Force pour retrouver sa trace mais en vain, il y avait bien trop de monde. Enragé, je remontai les marches. Je me rendis vers le magasin suspect en me calmant.

J’entrai dans le petit magasin. Je me retrouvai devant le propriétaire, un Hutt. Il était un peu plus petit que moi, et il avait la queue coupée de moitié. Elle était remplacée par un bout mécanique. Il se tourna vers moi et me salua. Mais je comprenais aussi bien le Hutthese que l’Ithorien, et je n’apercevais aucun écran de traduction. Cela allait lui attirer bien des ennuis devant la police commerciale.

- Je suis certain que vous parlez le basic.

- Bien sûr noble humain. Sur Coruscant il est préférable de parler le basic.

- J’aurais quelques questions à vous poser.

- Des questions ? Vous devriez aller voir au bureau des renseignements. Je suis un « homme d’affaire » comme vous dîtes.

- Vous feriez mieux de soigner votre comportement. Je suis un Jedi.

- Je ne vous crois nullement humain. Vous ne portez pas la tunique de l’Ordre, et vous ne possédez pas non plus de sabre laser.

- Vous vous méprenez.

Je lui fit une petite démonstration de la Force : Je fit voltiger plusieurs blaster au-dessus de ma main, puis, je les posai sur le comptoir. Le Hutt semblait paniquer à présent.

- Maintenant dîtes-moi, que venait faire l’homme aux cheveux verts il y a quelques minutes ?

- Comment ? Mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

- Ha bon ? Je suis sûr que vous vous en rappelé, fis-je en utilisant la persuasion de la Force.

- Oui je m’en souviens, répondis le Hutt. Il venait me voir pour commander une cargaison.

- De quelle cargaison s’agit-il ?

- Il demandait du poison à Gizkas.

- Gizkas ? qu’est-ce que c’est ?

- C’est un petit amphibien que l’on trouve su beaucoup de planète. Ce sont des créatures qui se reproduisent très vite et…

- Merci du cours de biologie… N’a-t-il rien demandé d’autre ?

- Rien du tout d’autre, Jedi.

- Est-il déjà venu ici ?

- Plusieurs fois, avec des commandes particulièrement étranges.

- C’est-à-dire ?

- Il me demandait plusieurs types de liquides et de produits chimiques, certain plutôt rare.

- Rare ? Comment les avez-vous obtenu ?

- Je n’ai pas l’obligation de vous le dire. C’est un secret professionnel.

- Très bien. Pouvez-vous me fournir une liste de toutes les commandes de l’homme aux cheveux vert. Et donnez-moi son nom tant que vous y êtes.

Le Hutt s’exécuta sans dire un mot. Il pianota sur un ordinateur puis en sortit un mini databloc qu’il me tendit.

- Merci de votre coopération. Je reviendrai plus tard.

Le Hutt ne dit rien. Je sortis et retournai à mon speeder. Lorsque je fus au calme, je pris un comlink et appela le Temple Jedi. C’est un droïde qui prit mon appel. Je lui fis part de ce que j’avais découvert, et l’ordonna d’en informer le Conseil.

Je démarrais mon speeder et me dirigeai vers un petit restaurant sympa où mon Maître et moi allions souvent. Ce n’était pas très loin, et en une dizaine de minutes j’y fus. Ce restaurant était calme, il n’y avait pas beaucoup de monde. Pourtant la nourriture y était excellente.

J’entrai dans le restaurant. Un droïde sur roue s’approcha et pris ma commande. J’alla au comptoir saluer Dexter, le propriétaire du restaurant, un être à quatre bras. Pendant la préparation de mon repas, qui mit quelques minutes à arriver dans mon assiette, je lui parlais un peu. Il m’avait demandé où était partie la grosse boule de poil, sous-entendu le wookie bien sûr…

Le repas était très bon comme d’habitude, et je donnai quelques crédits supplémentaires à Dexter avant de repartir, quarante minutes plus tard. Sur le petit écran interne de mon speeder, je fis afficher la position de l’hôpital où Aya avait été transporté. Je mis près d’une heure à arriver devant la chambre d’Aya.

Je frappai doucement, et pour la première fois il me semble, j’entendis sa voix. C’était une voix calme, douce. Ça me surpris beaucoup, je ne savais pas pourquoi. J’entrai dans la petite chambre aux murs blancs et bleus. Aya était couchée sur son lit.

- Bonjour.

Le calme de sa voix me perturbait beaucoup, mais je n’en trouvais pas la raison.

- Salut, fis-je hésitant. Je ne te dérange pas ?

- Bien sûr que non. Je ne reçois que très peu de visite... Les garçons sont censés m’apporter des cadeaux dans ces moments là…

- Ho je suis vraiment désolé ! J’étais au centre commercial, j’allais t’en acheter un, mais j’ai aperçu au même moment l’homme aux cheveux verts.

- C’est vrai ? Mais que faisait-il si loin du Corridor Ecarlate ?

- Il semblerait qu’il achète des produits plutôt rares à un marchant Hutt.

- Un Hutt ? Ca ne m’étonnerait pas qu’il soit directement impliqué dans les affaires du gang de Cheveux Verts… Tu l’as arrêté au fait ?

- Non, il a réussi à m’échapper. Mais j’ai fais lancer une enquête qui commencera par le vendeur de produits rares… Sinon, toi ça va ?

- Oui, je guéris vite, surtout grâce à la Force. Je devrais sortir demain ou après demain.

- Tant mieux. Quand tu sortiras, je t’offrirai un petit quelques chose.

- C’est gentil, me dit-elle en souriant.

Une nouvelle fois, je fus perturbé. Je la trouvai merveilleuse…

- Je ne peux pas rester plus longtemps, je dois aller parler au Conseil.

- Reviens quand tu veux…

- Bien sûr.

- Au fait, me dit-elle au moment où j’allai sortir, sommes-nous des Jedi ?

- Tu ne le sais pas, personne ne te l’a encore annoncé. Oui, nous sommes devenus de vrais Jedi. Le Conseil me l’a annoncé officiellement et il devrait faire de même pour toi quand tu seras de retour au Temple.
Sur ces mots, je sortis de la chambre en devinant la fierté qu’Aya ressentait. Devenir un véritable jedi est très important et quand on le devient pour de vrai on est quasiment obligé de se sentir fier.
Une fois hors de la pièce je restais quelques minutes devant la porte à réfléchir sur les sentiments que j’avais eus à trois reprises. Puis, je me décidai à rentrer au Temple.

Maître Windu m’attendait dans le hangar à speeder. Je m’inclinai respectueusement.

- Nous avons reçu ton message Loïc. Nous avons envoyé deux Jedi pour interroger le vendeur suspect.

- Ne devrions nous pas, Alex et moi, nous en occupé ?

- Ildara Mayaserana s’est déjà porté volontaire, et Rocka a décidé de l’accompagner pour interroger le Hutt. Il veut utiliser son physique pour obtenir des résultats.

- Ça ne m’étonne guère de lui. Quand est-il rentré ?

- Peu après midi. Viens avec moi, le Conseil à une mission à te confier.

Je le suivis jusqu'à la salle du Conseil. Les onze autres Maîtres étaient déjà présents dans la salle, Alex attendait à l’entrée. Il laissa passer Maître Windu, puis il entra en même temps que moi. Yoda prit la parole lorsque Mace Windu fut assis.

- Jeunes Jedi, une nouvelle mission vous avez.

- Nous vous écoutons Maîtres, fit Alex.

- Nous vous envoyons sur Ennth du système Sneeve, dans la bordure médiane, à la frontière de l’Espace Hutt, fit Maître Mundi.

- Vous devrez aider à l’évacuation de la planète, continua le Maître. Tous les huit ans, cette planète connaît un cataclysme. Ce phénomène est un mystère et nous ne comprenons pas pourquoi il y a toujours ces problèmes à la même période.

- Il y a en orbite de Coruscant deux transports moyens des chantiers Gallofree. L’entreprise nous a gentiment prêtés deux de ces vaisseaux, remodeler pour transporter des êtres vivants, un maximum de deux milles personnes, nous informa Adi Galia. Un vaisseau vous attendra au Quai 39 demain matin pour vous emmener chacun sur un transport.

- D’accord.

- Vous avez environ une semaine pour finir d’évacuer la population. Il reste un peu plus de 300 000 personnes d’après les derniers rapports que nous avons reçus. Il devrait n’en rester que 100 000, mais il paraît qu’à certains endroits la planète se déchaîne déjà et que les pilotes désignés pour l’évacuation, qui ne sont pas des professionnels, ont peur de retourner sur la planète. Surtout, ne vous rendez pas sur la planète une fois qu’elle sera en plein cataclysme, c’est trop dangereux, même pour des Jedi comme vous, nous dit Mace Windu.

- Comme nous ? fis-je.

- Oui, vous êtes des Jedi talentueux. Vous perdre dans cette mission serait complètement stupide, mais je suis certain que vous y arriverez sans difficulté, fis Ki-Adi Mundi.

Le lendemain, nous nous rendîmes au Quai 39 à l’heure prévue. Le vaisseau nous attendait, Rocka était debout devant lui. Il me serra dans les bras. Je lui fis alors part de la perte de son sabre. Mais il ne me gronda pas. Il me répondit au contraire qu’il irait le chercher un de ces jours.

Quelques minutes plus tard, j’étais assis sur le siège derrière le pilote, et Alex derrière le copilote. Nous nous arrimâmes sur le premier transport Gallofree où Alex parti prendre le commandement. Puis la navette me déposa sur l’autre transport. Je me dirigeai vers le centre de commande et ensemble, Alex et moi, nous ordonnâmes de sauter dans l’hyperespace en direction d’Ennth.
Dark-Solaris
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 26 Juin 2005 - 21:55   Sujet: 

hey hey. Voici le chapitre 6 ecrit donc par Belgarion. En passant, il a retrouve rles joie d'un PC et d'internet. On va pouvoir s'y mettre serieusement, à raison de 1 chapitre par jour (enfin on l'espere lool)

Ce chapitre est un peu long, mais prenez votre temps. bonne lecture.




Chapitre 6


Je pris le commandement du vaisseau et donna les ordres à effectuer quand je n’étais pas sur le pont. Le capitaine Gardner et l’équipage avaient l’air assez expérimentés, bien qu’assez jeunes. Je devais réfléchir un peu à la mission. Je quittai le pont qui n’était d’ailleurs pas très impressionnant. C’était un petit pont principal d’un vaisseau plutôt modeste. Il y avait quelques consoles et quelques personnes devant des ordinateurs qui s’occupaient des moteurs, des calculs d’astronavigation et tout ce qui s’en suivait. Je ne pouvais pas leur être d’une grande aide. Je savais bien piloter un chasseur mais alors utiliser un ordinateur pour piloter un vaisseau de cette importance, qui pouvait habiter près de 2000 personnes, c’était hors de mes compétences. Je traversai alors quelques couloirs plutôt vide. En effet l’équipage était réduit au strict minimum. Notre vaisseau devait transporter le plus de personnes possibles en un voyage. Des vies étaient en jeu.

Arrivé à ma cabine, elle aussi très modeste, je m’assis par terre en tailleur. Je me concentrai et laissai la Force affluer en moi. Les questions qui étaient présentes en moi s’évanouir. Néanmoins la tâche que l’on m’avait confié n’en été pas moins diminué. Loïc et moi n’avions pas le droit à l’erreur. En une semaine nous devions évacuer 300 000 personnes. Cela était énorme et je ne savais pas si les deux vaisseaux de transports que nous avions suffiraient en plus des vaisseaux déjà présents. La Force me poussa à comprendre que nous ne pourrions pas nous reposer. Cela aller être une semaine très chargée.

Pendant les deux jours de trajet, des questions refirent leurs apparitions dans mon esprit. Je me demandai quel était l’homme qui dirigeait les opérations sur cette planète. Y’en avait-il un d’ailleurs ? Cela aurait pu expliquer le retard qu’il avait pris. Si cette catastrophe était régulière, les habitants devaient être habitués à évacuer la planète rapidement. Pourquoi alors y avait-il un problème ? S’était-il passé quelque chose ? Autant de questions qui ne trouveraient des réponses qu’à notre arrivée.
Le signal de sortie d’hyperespace retentit dans tout le vaisseau. Je me dirigeai vers le pont et pris ma place au centre des écrans de contrôle, à côté du capitaine. Une jeune femme se retourna d’un des écrans et m’annonça la sortie. Je pus voir par la grande verrière les traînées lumineuses bleutées freiner avant de se stabiliser en des points blancs fixes sur le fond noir de l’espace interstellaire. Je vis immédiatement au loin la planète d’une couleur orangée qui ressortait du fond obscur surtout avec l’aura du soleil de la même couleur qui tapait dessus. Je demandai une liaison radio avec le vaisseau de Loïc. Sa voix retentit dans les haut-parleurs du pont.

- Nous sommes enfin arrivés. Nous allons pouvoir aider ces gens.

- Oui, mais restons prudents, lui fis-je pour lui rappeler ce que le Maître Windu nous avait dit. Il ne faut pas oublier qu’ils ont peur de retourner sur la planète. Nous devons savoir pourquoi. Nous avons besoin d’eux. Nous ne pouvons pas sauver tout le monde avec nos 2 seuls vaisseaux.

- Certes. Il faudra les convaincre de nous suivre, de nous faire confiance. De plus nous allons devoir travailler sans relâche. Le temps joue contre nous et d’après mes calculs, aucun repos ne nous sera permis pendant toute la semaine.

- Oui, je suis arrivé à la même conclusion, malheureusement. Il faudra faire tourner l’effectif. Créer des groupes encore plus restreints pour piloter. Un tiers des personnes iront manger et dormir puis viendront remplacer un autre tiers, et enfin ces derniers remplaceront ceux qui ne se sont pas reposer. On ne pourra fonctionner que comme ça.

- Je suis d’accord. Allons-y.

J’ordonnai à l’équipe de navigation de mettre le cap sur la planète. Parallèlement au vaisseau de Loïc nous avançâmes droit sur la planète. Nous pûmes apercevoir de mieux en mieux les stations orbitales. Elles avaient l’air de dater et brillaient d’un éclat terne sous l’éclat du soleil. Lorsque nous fûmes assez proches nous ralentîmes le mouvement pour pouvoir s’amarrer à la station spatiale principale.

- Qui êtes-vous ? Veuillez donner votre identification ? Retentit alors une voix sur le pont.

- Je suis le Jedi Alex Solaris, avec le capitaine Gardner. Nous sommes sur le vaisseau de transport Gallofree immatriculé PH1-669 et nous venons vous aider. Nous avons été envoyé par la République suite à votre message de demande d’assistance. Nous demandons à nous amarrer ?
Après un petit silence, le temps que la personne reçoive ses instructions, la voix repris :

- Vous pouvez vous amarrer port 11 et le transport immatriculé PH1-668 a eu le droit de s’amarrer lui aussi, au port 10.

Je confirmai l’ordre de s’amarrer. Le vaisseau de Loïc fit la même chose. Je demandai au capitaine Gardner de rester dans le vaisseau et de veiller à être prêt au départ avec les effectifs restreints choisis et opérationnels. Je quittai le vaisseau par la passerelle et je vis Loïc Solaris faire la même chose. Je le rejoignis et nous avançâmes vers le couloir ensemble vers les quatre hommes en uniforme, d’un vert des plus repoussants, qui nous attendaient déjà. Ils se présentèrent et nous indiquèrent qu’ils allaient nous conduire au chef d’évacuation, Fred Kiomlor. En nous conduisant dans les couloirs déjà bien fréquentés je m’aperçus que personne ne cherchait à s’entraider.

Nous arrivâmes à la salle principale après encore quelques secondes de marche. La salle de contrôle de la station était bien plus impressionnante que le pont du transport Gallofree. Il y avait bien plus de postes d’ordinateurs et beaucoup de personnes s’affairaient dans tous les coins de la pièce. Un homme d’une quarantaine d’année se retourna après avoir donné un ordre et jeta un regard sur Loïc et moi. Il fit un rictus méprisant et se dirigea vers nous. Sa tête était marquée par une vie dangereuse. Une cicatrice courait le long de son visage, du coin de l’œil doit jusqu’à son oreille. Ses cheveux noirs et par endroit grisonnant, coupés d’une façon militaire, faisaient ressortir le côté ferme et strict de son visage. Ses yeux d’un marron foncé étaient fixés sur nous, et il arborait un sourire déplaisant. Sa carrure d’athlète était des plus musclée et cela lui permettait de nous dépasser d’une bonne tête. Enfin, il prit la parole après nous avoir détaillés pendant encore quelques secondes. Sa voix elle aussi ferme et grave faisait de lui un homme à respecter, voir à craindre. J’espérais qu’il n’allait pas nous causer d’ennuis. Son charisme allait être dur à battre.

- Alors comme ça vous êtes des jedi, hein ?

- Oui, répondis Loïc.

- De vrais jedi ou seulement des apprentis ? J’ai demandé de l’aide pas des boulets, des gamins sans expérience qui ne savent rien faire. Je n’ai pas besoin de vous, vous pouvez repartir. Je garderai vos vaisseaux par contre.

- Non, vous allez avoir besoin de nous, fis-je

- Ah oui ! s’exclama-t-il.

- Oui. Nous savons évaluer des situations, nous savons réagir dans des situations dangereuses et nous avons de l’expérience. Nous sommes de vrais jedi.

- Mais depuis quand. Trois heures ? Non, sérieusement, j’ai besoin de personnes volontaires et motivées.

- Nous le sommes, répondis alors Loïc. Nous voulons vous aider. Nous voulons sauver des vies. Nous avons été envoyés pour cela et c’est ce que nous allons faire que vous le vouliez ou non. Vous n’avez qu’à juste nous permettre de déposer les habitants de cette planète dans les stations et nous le ferons. Nous n’avons pas à vous rendre de compte.

- Ha ! Voilà quelqu’un qui a du caractère. J’aime ça. Ici, il n’y a que des mauviettes. Nous avons de nombreux transports, mais personnes ne veut plus les piloter.

- Et pourquoi cela ? demandai-je.

- Parce que la planète commence déjà à s’échauffer. Des tremblements de terre, glissements de terrain et tornades ont déjà commencé. Les pilotes potentiels sont tous des froussards et ont peur d’être bloqués par une catastrophe et ne plus pouvoir quitter la planète avant le cataclysme réel.

- Ne vous inquiétez pas, nous ne vous abandonnerons pas.

- Merci. Cela me fait honte que mon propre peuple soit si lâche. Mais si vous faisais parti du sauvetage, vous des personnes si jeunes et que vous n’abandonnez pas alors peut-être cela re-motiveras les gens.

- Je l’espère, dis-je. Nous allons faire un aller-retour sur la capitale. Puis nos essayerons de communiquer avec l’ensemble des personnes présentes sur les stations.

- D’accord. Je vais vous laisser et vous souhaiter bonne chance. J’ai encore des choses à faire. Il me faut vérifier si tout le monde a à manger, du chauffage, etc…

- Hé ! l’interpellai-je

- Oui, répondit-il en se retournant car il avait déjà commencé à partir en direction d’un groupe de personne.

- De toute façon nous n’avions pas de vaisseaux pour partir, à part les deux transports. Un jedi accomplit sa mission, quel que soit le danger.
En se retournant, je pus voir le chef d’évacuation Kiomlor sourire. Ennth avait de la chance d’avoir un homme pareil pour gérer cette crise. J’étais sur que l’on pouvait bien s’entendre. Il n’était pas aussi dur qu’il voulait le laisser paraître, mais était seulement abattu par l’abandon et le désespoir de son peuple.

Solaris et moi marchions dans les couloirs de la station, suivit par deux hommes. Nous ne pouvions dire ce que nous pensions. Arrivé au couloir menant aux vaisseaux, nous nous séparâmes. Une fois sur le pont du transport Gallofree, je demandai une connexion avec le vaisseau de Solaris. Nous pûmes enfin dévoiler nos pensées :

- Cet homme est un homme bon. Il est seulement déçu par la lâcheté de son peuple et veut montrer que lui, est toujours fort.

Solaris venait de dire exactement ce que je pensais.

- Oui, je suis d’accord. Il faut l’aider. Nous devons annoncer à toutes les stations que nous allons faire une descente. Ainsi, ceux qui veulent nous accompagner le pourront. Lorsque nous remontrons avec plus de 4000 personnes, j’espère que l’espoir renaîtra.

- Bien. Je lance le message.

Alors sur tous les vaisseaux on entendit ce message :

- A tous les pilotes. Nous, Jedi de la République, allons faire une descente sur la planète. Nous allons à la capitale, pour évacuer le plus de personnes possibles avec nos 2 transports Gallofree. Nous vous prions de venir avec nous. Si vous posséder un vaisseau qui peut transporter quelques personnes, si petit soit-il, vous devez nous suivre. Je répète, nous allons descendre à la capitale. A tous les pilotes de vaisseaux, suivez-nous. Nous partons dans 30 minutes.

Solaris avait fini son message. J’espérais qu’il allait fonctionner et que le plus de vaisseaux possibles allaient nous suivre. Mais malheureusement, une vingtaine seulement de petits et moyens cargos nous suivirent, sur les 100 possibles. J’étais vraiment déçu.

J’ordonnai au capitaine d’utiliser dès à présent le système d’alternance de l’équipage. Il avait déjà formé trois groupe très équilibrés qui pouvaient tous très bien manœuvrer le vaisseau. J’étais content de lui mais je me concentrai tout de même sur le commandement. Bien que le capitaine soit très compétent, la Force me guidait et je pouvais donc anticiper certains évènements. La petite flotte quitta la zone des stations et amorça sa descente. L’entrée dans l’atmosphère se fit assez paisiblement, mais une fois les couches nuageuses évaporées, je pus contempler la planète.

Je compris immédiatement pourquoi de nombreux pilotes ne voulaient plus poser les pieds sur ce monde. Des vents très violents soufflaient, et au loin, on pouvait même voir plusieurs tornades. Par chance, la capitale n’était pas encore touchée. Je vis ses nombreux bâtiments et buildings qui étaient fièrement dressés et qui affrontaient la tempête. Ils étaient couverts de poussière et l’on ne voyait presque plus le gris du permabéton. La capitale était située à l’embouchure d’un fleuve. Elle s’étendait des deux côtés du fleuve qui se jetait dans la mer peu après. C’était donc aussi un port maritime. Alors que les vaisseaux cherchaient une zone d’atterrissage je pus mieux voir la zone portuaire. Les nombreux navires de pêches, de transport ou de marchandise étaient brinquebalés dans tous les sens tellement la mer était déchaînée. Enfin, le capitaine Gardner trouva un lieu parfaitement adapté. C’était une très grande place de plus de 2 kilomètres carrés. On pouvait se demander à quoi elle servait dans une ville aussi petite. C’était peut-être la capitale de cette planète, mais étant donné que la planète était elle-même petite et peu peuplée, la taille de la capitale s’en ressentait. Néanmoins, cette gigantesque place était là. Je donnai l’ordre au capitaine Gardner de nous poser. Solaris quant à lui se dirigea vers le statioport.

Lorsque je quittai le vaisseau, je fus agressé par le vent très puissant qui propulsa du sable sur mon visage. Je mis mon bras devant ma tête, surpris de trouver du sable jusque dans le centre de la ville. Je m’aperçus que d’autres vaisseaux plus petits s’étaient aussi poser là. Un homme se dirigea vers moi en courant.

- Chevalier Jedi, je vais vous guider jusqu’aux abris. Les autres pilotes attendent dans leurs vaisseaux. Il faut que l’on se dépêche. On ne sait jamais, il peut très bien y avoir un tremblement de terre et en revenant, nous trouverions nos vaisseaux dans une énorme faille.
Cet homme n’était pas très optimiste, mais je lui fis signe de la tête, que j’avais compris. Il se mit à courir, le bras devant la tête, tout comme moi, pour se protéger du sable. Après quelques minutes et quelques ruelles et dédales, il s’arrêta près d’un mur. C’était un petit bâtiment grisâtre qui ne pouvait contenir que peu de personnes. Devant ma surprise, tout en rentrant un code, il m’expliqua que l’abri était plus sous terre que sur terre. Je hochais la tête en pénétrant dans ce qui semblait être un sas. Lorsque la porte donnant sur l’extérieur fut fermer, nous pûmes mieux parler. Il m’expliqua que ces abris existaient depuis toujours. La planète étant souvent le lieu de catastrophe naturelle, toutes les grandes villes en avaient. La plate forme sur laquelle nous nous tenions, se mit à descendre assez lentement. Après quelques minutes qui me semblèrent une éternité, la plate forme se stabilisa. Puis, un des murs s’ouvrit. Alors, je pus contempler les abris. L’étage -1 était d’un gris terne. Les murs ne projetaient aucune couleur, aucune vie. Les personnes présentes avaient le même état d’esprit et en nous voyants elles reprirent un peu espoir. Alors que je m’avançai dans la pièce, un autre pan de mur coulissa. Solaris et un autre homme sortirent d’un autre ascenseur. Je les rejoignis. Solaris m’expliqua qu’ils s’étaient posés à l’astroport. Je lui fis part de la place où nous nous étions posé.

Nous expliquâmes à tous les gens présents grâce à un système de radio, que nous étions des jedi et que nous allions venir les sauver. Il y eut beaucoup de pleure de soulagement mais aussi beaucoup de question et d’inquiétudes. Tout le monde se demandait comment nous allions pouvoir les sauver tous à temps, même avec nos 2 transports. Je leurs fit part de mon plan d’alternance des équipes pour qu’il puisse y avoir des allers-retours continus entre la planète et les stations. Ensuite, Solaris leur promit de convaincre les autres pilotes de se joindre à nous. Tout cela redonna quelque peu le moral, mais tout le monde voulait venir avec nous dès le premier voyage.

Nous fîmes alors une sorte de tirage au sort parmi les femmes et les enfants, les hommes allaient devoir attendre. Ainsi plus de 4000 personnes furent sélectionnées et purent nous accompagner. Les au revoirs s’éternisèrent, car cette sélection séparait des familles et cela causait des peurs. Les membres d’une même famille avaient peur de ne plus se revoir. Le retour aux vaisseaux se fit assez calmement et nous pûmes décoller sans problèmes. Nous arrivâmes à la station principale sous le regard ébahi de tous. Nous avions réussi un premier voyage et nous avions sauvé près de 4000 personnes, mais tout cela nous avait pris plus de 2 heures. Ce délai était bien trop long, il nous faudrait à présent être plus rapide.

Nous refîmes une descente et un peu plus de 4000 personnes de plus furent sauvées. Alors, Fred Kiomlor, lança un message à tous les pilotes. Un message de chance et de remerciement à tous ceux qui étaient déjà en action et un message d’encouragement pour les autres. Il leurs fit part de ses sentiments et de ses doutes. Il leurs exposa la situation brusquement et les poussa à se poser des questions. Et si ma femme ou mon enfant était encore sur la planète ? Ne devrai-je pas aller les sauver ? Les gens coincés sur la planète sont de la même race que moi, du même peuple que moi, ils pourraient être mes frères.
Grâce à cette intervention, le voyage suivant ne fut pas accompagner par une vingtaine d’autre cargos mais par une cinquantaine. Puis le nombre des allers-retours augmentant nous connaissions mieux la planète et ses pièges. Notre cadence augmenta et les succès se succédèrent. Le nombre de vaisseaux augmenta encore, pour bientôt être total. Tous les vaisseaux disponibles nous suivaient lors des allers-retours sauf lors de leurs pauses. En effet, ils n’avaient pas un équipage très important et un pilote seul ne pouvait piloter 24 heures sur 24. Néanmoins, Fred Kiomlor, lorsque je le revis lors d’une petite réunion avait l’air beaucoup plus heureux. Il pouvait être fier de son peuple et il l’était, cela se voyait sur son visage et dans la Force.

Quatre jours se passèrent et la capitale fut totalement évacuée. Nous devions alors changer de lieux. Nous nous engagions en territoire inconnu. Une réunion fut alors organisée au centre de commandement de la station spatial de survie principale. Lorsque Solaris et moi entrâmes dans la pièce, elle était déjà pleine. Nous nous dépêchâmes de rejoindre un siège vide lorsque je reconnus plusieurs visages. Tous les gens présents dans la pièce étaient des pilotes. Je m’aperçus que Solaris l’avait vu lui aussi. Peu après que nous nous soyons assis, Fred Kiomlor apparu, plus radieux que jamais. Son aura de confiance et de fierté éblouissait dans la Force. C’était un très bon commandant et il était heureux de pouvoir enfin voir le courage des gens de sa planète natale.
La réunion ne dura pas longtemps. Tous étaient conscients que nous n’avions pas de temps à perdre. Nous étudiâmes le terrain de nos prochaines descentes et certains vaisseaux furent assignés à des villes de moindres importances. L’état climatique de la planète se dégradait. Il fallait accélérer le mouvement qui était déjà très rapide. La fatigue commençait à gagner les équipages et pilotes de vaisseaux.
Après quelques nouvelles descentes, il y en eut une qui failli être la dernière. Loïc aux commandes de son transport et moi du mien, nous partîmes en direction de l’une des villes moins importantes pour évacuer les derniers restants. Nous étions les seuls vaisseaux affectés à cette ville car il ne restait plus beaucoup d’habitants. Nous pûmes nous poser sans trop de difficultés et ce malgré la tempête. Le vent soufflait avec une force que je n’aurais jamais crû possible. Certains arbustes et le sable voltigeaient. Les gens ne pouvaient pas marcher sans mettre la main devant leurs yeux pour se protéger du sable et des graviers. En plus plusieurs tornades se rapprochaient dangereusement de la ville. Nous avions pût les voir en arrivant.

Les habitants restants ayant assistés aux évacuations précédentes savaient comment précéder mais la météo les ralentissait énormément. Je craignais de ne pas pouvoir repartir et je sentais l’inquiétude de Loïc et des habitants au travers de la Force. Loïc et moi ne pouvions rien n’y faire. Nous ne pouvions pas redonner de l’espoir tant que nous n’avions pas décollé. De plus nous n’avions pas assez de force pour le faire et il nous fallait conserver celle qui nous rester. Des tremblements de terre se joignirent à la tempête. Un grand éboulement de terrain eu lieu à quelques centaines de mètre de notre position. Nous assistèrent impuissants à la chute d’un bâtiment dans la faille crée.
Cela fit accélérer le mouvement quelque peu mais il me semblait tout de même que l’évacuation n’avançait pas. Seulement quelques centaines de personnes étaient montées. Il en restait encore plus du double. Je ne pouvais qu’assister au déferlement de personne, arrivant dans le vaisseau totalement paniqué, malgré mes pouvoirs de Jedi. Je voyais clairement mes limites. Que ce que des Jedi peuvent bien faire face à la furie des éléments ?

Je rejoignis Loïc sur la passerelle grande ouverte de son vaisseau.

- Que viens-tu faire ? me demanda-t-il en me voyant arriver au pas de course pour ne pas rester très longtemps sous la tempête.

- Je me demandais comment accélérer l’évacuation. N’as-tu pas une idée ?

- Non, malheureusement. Pour moi aussi, il me semble que l’évacuation se déroule au ralenti. Mais que pouvons nous faire de plus.

- Je ne sais pas. Mais je crains que la pluie se joigne à la partie. Je sens que le niveau d’humidité ne cesse d’augmenter depuis notre arrivée.

- Oui, et les instruments de bord me l’on confirmait, annonça Loïc Solaris en me regardant gravement. Je crains le pire si nous ne partons pas avant.

- Moi aussi, déclarais-je.

- Mais l’évacuation est en place nous ne pouvons pas changer le système sans perturber l’ordre régnant et cela nous ralentirait encore plus.

Alors qu’il me dit cela, je jetai un coup d’œil aux habitants de cette planète. Les personnes à évacuées étaient en parfait ordre. Ils respectaient à la lettre les consignes que nous avions mises en place Fred, Loïc et moi. Par petits groupes de dix ils quittaient les abris où ils étaient en train d’attendre pour courir aux vaisseaux. Sitôt ceux-ci arrivés d’autres partaient. Ce système facilitait la prise en main des réfugiés dans le vaisseau et évitait une bousculade générale dans la rue sous la tempête.

- Bien, je vais regagner ma passerelle car je crois que ça va se finir.

- Oui, et il est temps, car la pluie commence, déclara Loïc lugubrement.

Je me mis à courir sous les quelques gouttes. J’arrivai au vaisseau sans être trop mouillé. Ce ne fut pas le cas des évacués suivants. En effet, la pluie tomba de plus en plus violemment pour finir en véritable déluge. Certains évacués arrivaient aux vaisseaux sans pouvoir respirer à cause de leur course folle, de la pluie et du vent. Ils avaient le souffle coupé. Les tornades aussi se rapprochaient. Alors que les derniers réfugiés grimpaient la passerelle et que les moteurs se réactivèrent un énorme glissement de terrain eu lieu à cause d’un terrible tremblement de terre. La terre se déchaînait pour ne pas nous laisser repartir.

Néanmoins les moteurs des deux vaisseaux s’activèrent et les répulseurs anti-grav entrèrent en action dans un terrible grincement mécanique. Ils n’avaient pas pour habitude d’être utiliser alors que la terre qui était sous eux se déplaçait, s’éloignait. Mais une fois activer, ils remplirent leurs rôles et les vaisseaux purent décoller. Enfin… le vaisseau de Solaris fit un bond en l’air de plusieurs dizaines de mètres alors que le mien fut projeter sur un côté. Mon transport fut stopper par une énorme paroi rocheuse et l’on entendit un grincement terrible. Puis les répulseurs effectuèrent leur tache véritable et mon vaisseau avec ses deux milles réfugiés s’envola droit sur celui de Loïc. Tout le haut de mon transport subit un choc contre le dessous de celui de Loïc. L’arrêt instantané en pleine monté fut brutale et souleva pas mal de cœur, notamment ceux des plus fragile dans un gros bruit de taule froissée. Tous les passagers eurent terriblement peur et hurlèrent voyant leur fin arrivée.

Mais l’équipage des deux transports Gallofree fit preuve d’un très grand sang-froid et d’une parfaite maîtrise de soi, malgré la fatigue, car les deux vaisseaux s’écartèrent immédiatement. Ensuite ils activèrent enfin les boucliers déflecteurs qu’ils n’avaient pas eu le temps de mettre en route sous la pression du décollage en catastrophe. Alors la situation se calma bien qu’assez lentement. La peur et l’inquiétude restaient dans tous les esprits et les évacués ne furent totalement rassurés que lorsqu’ils rejoignirent le reste de leur famille sur les stations orbitales.
A peine nous avions eu le temps de déposer les rescapés que Fred Kiomlor nous contacta. Nous le rejoignîmes immédiatement, sans même prendre le temps de nous reposer. Nous avions juste pris un sandwich pour nous restaurer quelque peu. Arrivé dans la salle de commande centrale de la station principale nos vîmes le regard sérieux et lointain de Fred, signifiant sans aucun doute une mauvaise nouvelle. Il nous fit part des dégradations de l’état de la planète près des pôles et nous annonça qu’un village de près de trois milles habitants ne se situait pas loin des séismes et tempêtes les plus importantes. Loïc s’empressa de déclarer qu’il s’en occupait.


voilà voilà. merci à ceux qui ont lu ça jusqu'au bout. Demain le chapitre 7.
Dark-Solaris
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Messagepar Django » Dim 26 Juin 2005 - 22:30   Sujet: 

Salut à nos deux héros de la force. J'ai une question a vous poser. Est-ce que les chapitres que vous mettez sur topic sont les même que ceux qui ont été mis sur l'autre site ou ont-il étaient remaniés? Je pose la question avant d'imprimer Votre FF.

@ plus
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 26 Juin 2005 - 23:23   Sujet: 

ils ont été quelques peu remanié, mais sur l'autre sith (R2d2menace et kamuiweb), la version qui s'y trouve s'arrete à la fin du chapitre 4. ici sur ce forum, je vais aller jusqu'au 8 (le 9 etant en cours d'ecriture).

voili voilou.
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 27 Juin 2005 - 23:59   Sujet: 

Lionel001, je te reponds tres en retard mais c'ets parceque je n'y ai reflechi que recement (ce matin même).

Le sabre "special" du wookie, on ne le verra pas dans cetet histoire. Et je pense qu'on ne le verra que 1 unique fois, maximum 2, en cours d'utilisation, dans le livre prochain ecrit par "que moi" et centré sur ce même wookie.

Voilà. désolé mais je crosi qu'il te faudra attendre... disons... 5 ou 6 ans avant de le voir !!
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Messagepar Dark-Solaris » Mar 28 Juin 2005 - 0:02   Sujet: 

Reponse a Django encore :

tu dis : Salut à nos deux heros de la Force. Bon bien sur c'ets une façon de nous dire coucou, mais en passant, je me suis demander : qui sait reelement à qui je fais allusion par "les Heros de la Force" ? celui qui trouve il a un bonus (disons un spoiler sur une questino qu'il me posera lol).

Bon et si persone joeu le jeu je donnerai la réponse quand meme lol.

ce soir, le chapitre 7.
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Messagepar Dark-Solaris » Ven 01 Juil 2005 - 14:07   Sujet: 

Et voici le chapitre 7 tant attendu !! Le 8 je ne pourrais le mettre que lundi ou mardi.

Bonne lecture a tous


Chapitre 7


Je ne pouvais pas laisser un village tout entier disparaître sous les écoulements de lave ou tomber dans les profondes failles créées par les séismes. J’évaluais la situation sur l’écran tactique qui était affiché au milieu de la salle de commandement. Il ne restait plus beaucoup de monde à évacuer sur le reste de la planète. J’estimais approximativement le temps qu’il me faudrait pour atteindre le petit village de trois mille habitants. Avec de la chance, je pourrai tous les sauver, sans nuire aux derniers habitants de l’autre ville, Nouvel Espoir.

En effet, il restait assez de vaisseaux pour tous les sauver à temps. Je fis part de mes intentions à Alex. Il accepta sans problème mon prochain voyage vers Varilut. Je rejoignis donc au plus vite mon vaisseau. Ensuite j’ordonnai qu’on mette le cap sur la ville, situé à quatre mille kilomètres environ de la capitale vers le Sud-Est.

Le vaisseau Gallofree vrombit, s’éleva du sol artificiel, sembla reculer puis effectua une rotation de quatre vingt dix degré sur tribord, en direction de la planète. Le vaisseau accéléra brutalement et se dirigea vers la moitié Sud de la planète. De l’espace, on pouvait maintenant apercevoir à l’œil nu le cataclysme : on voyait très nettement les milliers de volcans en éruption, ainsi que les raz de marée fréquents et recouvrant beaucoup de terre.

Au bout d’une quinzaine de minute, le vaisseau entra dans l’atmosphère de la planète puis sillonna la cimes de quelques rares arbres encore debout. Très vite, la forêt laissa la place à une terre de désolation avec de la lave coulant sans s’arrêter. Le vaisseau arriva en vu de la petite cité.

De nombreux bâtiments s’étaient effondrés, et il était impossible d’atterrir sur la grande place à cause des décombres. Le vaisseau resta en suspension dans l’air, l’équipage attendait mes ordres. Je pouvais sentir la peur des habitants, leur détresse et leur tristesse.

- Capitaine Deena, faites mettre le cap à l’Est de la ville, le terrain y semble moins touché.

- A vos ordres Maître Jedi.

Soit, il me respectait beaucoup, soit, j’avais vraiment l’allure d’un maître. Mais je ne pus y réfléchir plus longtemps.

- Monsieur, fit un membre d’équipage derrière moi, il y a beaucoup de monde qui se précipitent, il faut les calmer avant de les faire monter !
Cet homme devait faire allusion à mes pouvoirs de Jedi…

- Capitaine Deena, prenez le commandement jusqu’à mon retour. Ne quittez la planète qu’en cas d’extrêmes urgences.

- Bien sûr, Maître Jedi.

Je sortis en courant à toute vitesse. La rampe d’accès s’abaissa sur la terre devenue grise. Je vis la foule courir vers le vaisseau et je sentais toutes leurs pensées. J’envoyai des images réconfortantes à tous, du moins j’essayai, car ils étaient nombreux. Je leur criai de monter calmement, je tentai de les rassurer. Ça marchait plutôt bien, jusqu'à ce qu’une vielle femme vint vers moi :

- Je vous en prie monsieur, j’ai ma fille unique et son mari qui sont restés chez eux, j’ai bien peur qu’ils ne veuillent pas partir. S’il vous plait allez les chercher.

Je restai muet quelques instants, en regardant la femme toute ridée. Elle ne m’arrangeait pas les choses. D’un côté je ne pouvais pas partir car je devais calmer tout le monde qui entrait. De l’autre, je ne pouvais pas les abandonner. Je pris ma décision, sortit mon communicateur de la poche droite de ma robe de Jedi et appelai le capitaine Deena. Je lui demandai d’envoyer quelques hommes devant le vaisseau pour réconforter les habitants.

- Merci, merci beaucoup !Me dit la femme, soulagée, lorsque j’eus fini ma communication.

Elle m’indiqua rapidement où se trouvait la maison des jeunes gens. Je lui fis seulement un signe de tête puis parti aussi vite que je pouvais vers la ville.

Après quelques minutes de courses j’arrivai à la grande place de la ville. Je suivis les indications de la vielle femme et arrivai devant leur maison. Contrairement à d’autres, celle là avait résisté aux tremblements de terre. Mais bien sûr, je savais que ça ne durerait pas.

J’entrai dans la petite maison bleue à deux étages. La porte était encore ouverte. La pièce d’entrée servait de cuisine, beaucoup d’ustensiles se trouvaient par terre. Je pris un petit couloir sur ma gauche en appelant. J’arrivai à la salle de bain : personne. Je retournai sur mes pas pour prendre le petit escalier qui se trouvait en face de la porte d’entrée. Je montais les marches quatre par quatre, toujours en appelant s’il y avait quelqu’un. J’entrai dans l’unique pièce : une chambre. Il n’y avait personne. Une petite table était renversée. Juste en dessous, j’aperçus un petit bout de papier blanc. Je le pris et le lu : ça disait qu’un certain Raynold était parti avec sa fiancée dans un lieu sûr vers le Nord. Maugréant, je sortis de la maison, au même instant le sol trembla. La secousse n’était pas très forte, mais elle ne présagea rien de bon.

En sortant, je fus heureux de constater qu’un speeder-bike m’attendait ! Je grimpai dessus et l’allumai : il n’était pas par chance équipé d’un système de sécurité. Je mis les gaz à fond et sortis de la ville en direction du Nord. Autour de moi, tout commençait à se transformer. Un bruit assourdissant et continu se faisait maintenant entendre, et je sentais à travers la Force que le sol tremblait sans s’arrêter.

Après une ou deux minutes, je passai devant une sorte de grotte qui s’enfonçai sous terre. Une lueur rouge en sortait, signe du magma présent au fond du trou. J’espérai que les deux personnes que je recherchai n’y fussent pas présent, hélas, je savais qu’ils y étaient grâce à la Force.
J’arrêtai mon nouveau speeder devant l’entrée et courut au fond de la grotte. Une forte odeur de souffre s’en dégageait, et à chaque pas, devenait de plus en plus nauséabonde. Bientôt, j’entendis des cris d’une femme.

J’arrivai enfin dans une sorte de grande caverne large et haute. La femme qui criait se tenait au bord du précipice et tendait sa main vers l’autre bord, une dizaine de mètres plus loin. Antre les deux, de la lave en fusion semblait progresser vers la surface, lentement mais sûrement. Bientôt, la pression ferait exploser toute la caverne.

Je tentai d’éloigner la femme du rebord, mais elle sanglotait et ne faisait même pas attention à moi. Par contre l’homme de l’autre côté m’avait remarqué, et c’est avec de chaudes larmes qu’il me demandait de partir avec sa fiancée. Devant la folie de la femme aux cheveux d’or, je ne pouvais rien faire, à part tenter d’aider son homme. Je reculai de quelques pas pour prendre de l’élan, puis, je sautai jusqu’à lui. Je parvins de justesse à y arriver, et c’est l’homme qui m’agrippa pour que je ne perde pas l’équilibre.

- Vous êtes un Jedi ?

- Oui j’en suis un. Ça va et vous ?

Il resta bouche bée. Je respirais profondément et me préparais à le prendre avec moi pour le sortir de là.

- Vous n’y arriverez jamais. Laissez-moi là et partez avec ma fiancé je vous en prie.

- Non, je vais réussir, je vous sortirai de là.

Il ne sembla pas insister sur le moment. J’allai sauter avec lui quand soudainement une violente secousse eu lieu. Je perdis l’équilibre et tomba à genoux. L’homme à la barbe fut déstabilisé et tomba dans le petit gouffre vers la lave. Mais je réussis de justesse à lui attraper le poignet. Il était lourd et même aidé de la Force j’avais beaucoup de mal à le soulever.

- Laisser moi tomber, vous ne pouvez plus m’aider, me fit-il.
- Non j’y arriverai !

A ce moment, il sortit d’une poche de son pantalon un petit vibro-sabre.

- Lâchez-moi où je vous y oblige !

Je le regardais fixement dans les yeux sans comprendre. Je ne pensais pas qu’il en serait capable.

- Je vous tiens ça va aller !

- Non !

D’un coup, il se trancha le poignet. Je ne pouvais rien faire, à part le voir tomber dans la lave et disparaître à jamais.

Je restai un moment sans bouger, penché vers la lave en contrebas, le bras tendu, tenant encore la main du pauvre homme. Le cri de sa fiancée me fit reprendre mes esprits. D’un bond, je me relevai puis rejoignis la jeune femme. Elle vint se blottir contre mon épaule pour pleurer. Avec l’aide de la Force, je la calmai un peu, puis, je lui dis qu’il fallait sortir de la caverne.

Une fois dehors nous montâmes sur le speeder, puis, je mis plein gaz vers l’endroit où se tenait le transport. Pendant le trajet, les tremblements se firent toujours plus forts de minute en minute. Et finalement, en arrivant près de la ville, le transport avait disparu. Le terrain était encore plus dévasté que lorsque j’étais parti. La ville s’était totalement effondrée. Je m’arrêtais et essayais de repérer par la Force le vaisseau. Il ne pouvait pas avoir été détruit car je n’avais ressenti aucune impulsion de la Force. Derrière moi, la jeune femme s’était calmée, mais elle pleurait toujours.

Un nouveau tremblement de terre me déconcentra. Je réactivai les propulseurs du speeder et filais vers le Nord-Ouest, en direction d’une des rares villes qui n’avaient pas encore évacuer. Je le sentais dans la Force et d’après mes estimations cette ville devait être Olyum. Il me faudrait environ seize heures de route pour y arriver. Mais c’était mieux que de rester tout seul à attendre des secours…

Je mis les moteurs à leurs maximums, environ trois cent kilomètres par heure. La jeune femme se cramponnait à moi très fort, car une seule manœuvre abrupte pouvait la faire tomber. Au bout d’environ six heures, la nuit tombait. La fatigue me gagna peu à peu, mais en l’endroit où je me trouvai en ce moment, la terre ne tremblait pas. Je décidai donc de m’arrêter là pendant quelques heures pour me reposer.

Après trois heures de repos, une vague de chaleur me réveilla. Je me levais d’un bon et sentit de minute en minute la chaleur qui s’intensifiait. Me rendant compte de ce qui arrivait, je réveillai la jeune femme, nous montâmes sur le speeder-bike, puis, je filais à toute allure. Je me retournai peu après pour voir la vague de lave déferler sur la forêt. Sa vitesse était impressionnante, et l’effet était d’autant plus amplifié par la nuit étoilée du matin.

Sans m’attarder une seconde de plus, j’accélérai à la vitesse maximum. Il devait me rester environ trois mille cinq cent kilomètres. Autour de moi, les éléments se déchaînaient, des crevasses faisaient leurs apparitions, des volcans se formaient à vue d’œil et crachaient d’épaisses fumées noires. Des failles s’éjectaient de la lave sur plusieurs dizaines de mètres, et je devais souvent slalomer pour éviter les retombés brûlants.

Alors que toute la planète semblait se désintégrer, je sentis une présence qui s’approchait. Quelques minutes plus tard, un transport Gallofree passa juste au-dessus de moi alors que je continuais ma route à pleine vitesse. Le transport fit demi-tour, repassa au-dessus de moi puis s’approcha du sol le mieux possible. Le sas était ouvert. Je sentis Alex se joindre à mes pensées, et tous deux nous agîmes sur le speeder-bike et le transport. Après quelques tentatives échouées, nous parvînmes à stabiliser le speeder juste en dessous du vaisseau.

Avec la Force je maintins la poigné d’accélération, puis, je pris la femme dans mes bras et sautai aussi haut que je pouvais grâce à la Force. Je parvins à poser une main sur le rebord du sas, la jeune femme crispé dans mes bras, sa tête au creux de mon épaule. Sous l’effet de la vitesse du vaisseau et du souffle, je ne parvenais pas à monter seul dans le vaisseau. Alex arriva à temps pour m’aider.

De retour à la station, je vis le capitaine Deena sur le quai. A ma sorti, il s’approcha :

- Veuillez accepter mes plus sincères excuse Chevalier Jedi.

- Comment cela, lui dis-je avec un petit sourire.

- Mais… balbutia le capitaine, je vous ai abandonné !

- Non, Alex m’a tout expliqué. Vous avez fait ce qu’il y avait de mieux à faire. C’était un choix très difficile, mais vous avez pris la bonne décision. Je ne vous en veux aucunement, et puis, je suis vivant, vous l’êtes aussi, ainsi que toutes les personnes que transportait le vaisseau. C’est le principal.

Le capitaine ne répondit rien et resta sur place, très étonné. Je lui tapotai l’épaule puis me dirigeai vers la salle de contrôle de la station, Alex juste derrière moi. Je sentis peu après la joie du capitaine exploser au fond de lui-même.

- Je sais que tu étais en colère, me dit Alex dans l’étroit couleur peu éclairé.

- J’ai bien cru que j’allais mourir Alex, je me dirigeai vers cette ville, mais je n’avais en réalité que peu d’espoir d’y parvenir… Et puis, laisser ma colère éclater sur ce pauvre capitaine… ça n’aurait rien donné. Il a fait un choix difficile, il a préféré sauver le vaisseau et ses passagers plutôt que de prendre un gros risque et de m’attendre. Je te dois la vie, lui fis-je enfin en face.

- Eh, ça fait deux fois.

J’éclatai de rire tout en me redirigeant vers l’ascenseur menant à la salle de contrôle.

- Trois, si on peut dire, dis-je ne plaisantant. Puis plus sérieusement : Je te revaudrai ça un jour, je te le promets.

- J’espère bien !

Dans la salle de contrôle, Fred Kiomlor nous fit part de la situation sur la planète. Il ne restait pas plus de huit mille personnes sur la planète, et les vaisseaux étaient déjà sur place pour les secourir. A bord des stations orbitales, tout était bien géré. Notre travail était terminé…

- Je vous suis éternellement reconnaissant jeunes Jedi. Lorsque vous en aurez le temps, venez me revoir, je serai heureux de vous accueillir.

- Nous n’oublierons pas votre offre Fred.

Il nous serra la main avec un grand sourire puis nous raccompagna jusqu’à nos vaisseaux. Au moment de partir, je reconnus la jeune femme que j’avais sauvée des grottes sur Ennth. Elle semblait m’attendre. Je la rejoignis près de caisses de marchandises où elle était presque cachée.

- Je voulais vous dire au revoir avant que vous ne partiez, et vous dire à quel point je vous suis reconnaissante de m’avoir sauvé la vie.

- Pourtant, je n’ai rien pu faire pour votre fiancé…

La jeune femme ne répondit pas, les yeux fixant le sol gris.

- Qu’allez vous faire maintenant, lui demandais-je.

- Je vais devoir attendre que des vaisseaux viennent me chercher pour me rendre sur une autre planète.

- Où voulez-vous aller ?

- J’aimerais retourner sur Corellia, ma planète d’origine, je veux revoir mes parents, mes amis…

- Je peux peut-être vous emmener ?

- Vraiment ?

- Bien sûr. Par contre, on devra d’abord allez sur Coruscant. Ensuite je demanderai une petite semaine de vacance et je vous emmènerai sur Corellia.

- Ho merci, me dit-elle en se jetant sur moi.

Quelques minutes plus tard, nous montâmes à bord du vaisseau Gallofree puis nous nous dirigeâmes vers Coruscant.

Lorsque nous y arrivâmes, on nous envoya une navette pour nous conduire directement au Temple Jedi. Là-bas, le conseil des Jedi fut réunit pour nous féliciter de la réussite de notre mission. Pendant ce temps là, la jeune femme était partie faire un tour dans la ville-planète. Elle revint peu avant le crépuscule pour me dire qu’elle avait pris un billet pour le premier vol vers Corellia.

Je l’accompagnai à l’astroport vers minuit, et devant le vaisseau en partance, elle me donna un cadeau : son collier qu’elle portait depuis longtemps autour du cou.

- Prenez-le, je vous en prie, en gage de mes remerciements.

- Je ne peux accepter ceci… je suis un Jedi, je ne peux avoir de possession.

- Vous n’êtes pas comme les autres Jedi, me fit-elle en me refermant la main sur le bijou et en m’embrassant fugitivement avant de disparaître en courant.

Lorsque le vaisseau partit, je regardai le bijou : c’était un cristal brut, peu taillé émettant une lueur bleu-vert. Le collier auquel il était attaché était en or, avec le nom «Lucrécia » marqué dessus.

De retour au Temple, j’allai voir l’un des Maître Jedi. Je tombai sur Plo Koon qui ce soir là se trouvait au cœur des archives Jedi. Il était assis à une petite table et lisait un livre, un vielle objet dépassé puisqu’on pouvait de nos jours lire des livres sur un écran d’ordinateur…

- Maître Koon ?

- Ho, que faîtes-vous ici si tard, jeune Jedi ?

- A mon avis vous connaissez la réponse… que lisez-vous ?

- Ho, c’est une très vielle histoire sur la Guerre de l’Hyper-espace. Alors, que veux-tu ? me demanda-t-il.

- Pouvez-vous me dire si c’est ce que je crois, lui fis-je en lui tendant le bijou de Lucrécia.

Il l’examina soigneusement, puis il me le rendit après quelques minutes :

- Tu devrais aller voir Jocasta Nu ou Maître Yoda.

Etonné, je le laissai à sa lecture. Je cherchai Maître Nu mais ne la trouvais pas. J’allai donc voir Maître Yoda dans sa chambre de méditation. Il me laissa entrer, et pendant que je m’asseyais près de lui il me dit :

- De réponse tu as besoin, t’aider je puis ?

- Je crois que c’est un cristal utilisable pour un sabre laser. Ais-je tort ?

Yoda examina aussi soigneusement que Plo Koon. Après quelques minutes de réflexion, il me demanda d’attendre sa réponse dans quelques heures. J’en profitai pour aller dormir dans ma chambre.

Quelques heures plus tard, lorsque je sortis de ma chambre, Maître Windu se tenait devant moi. Il me tendit le cristal.

- Je l’ai examiné attentivement, me dit-il. Nous supposons que la couleur de ce cristal soit dû à sa provenance : Ennth. Le cataclysme de cette planète à dû faire fusionner les cristaux bleus et verts avec la température de la lave. Je pense qu’il peut être utilisé comme cristal de sabre laser. J’ai voulu le tester, mais Maître Yoda préfère que tu l’essayes par toi-même.

- Je le ferais, lui répondis-je.

Durant l’après midi, je réunissais mes plans de construction de sabre, puis me préparai à commencer. La semaine qui s’annonçait allait être d’une importance capital. J’espérais que mon sabre fonctionnerait avec le cristal bleu-vert si particulier.


voilà voilà. j'espère ça vous a plus.
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 18 Juil 2005 - 0:33   Sujet: 

oyé oyé brave gens qui bavent devans ma fanfic ! (haaa le reve.... )

Plus serieusement : desolé pour le retard (si quelqu'un était impatient de voir le chapitre 8... qu'il se manifeste... personne ? tant pis je continue tout seul alors).

J'ai été embauché recemment sur un projet d'ecriture de FF sur SW. J'ai la charge d'en ecrire un chapitre c'est pour cela que je ne susi plus trop sur HdlF en ce moment. A priori, je devrais pouvoir y retravailler exclusivement d'ici 2 semaines grand maximum. Le chapitre 9 sera donc finit dans 15 jours.

Pour patienter, voici le debut du chapitre 8, écrits par Belgarion76... que s'y passe-t-il ? Du suspens ! de l'action ponctué d'émotion, une révélation final ! ...

non en fait... je vous laisse decouvrir ça par vous même.


Bonne lecture @ tous (comment ça ya personne qui va lire ??)



Chapitre 8


Revenant de mission, le Conseil nous permis de prendre une semaine de repos. Nous venions de sauver des centaines de milliers de gens et ce en ne dormant pratiquement pas pendant plusieurs jours. Mais après une longue et bonne nuit de sommeil, j’étais en pleine forme. Je savais que Loïc fabriquait son propre sabre laser aussi je décidai de ne pas aller le voir pour ne pas interférer dans sa concentration.

La construction d’un sabre parfait pouvait prendre plusieurs jours. Il fallait être parfaitement sûr de soi, de ses plans et surtout être en osmose avec la Force. Mon Maître n’était toujours pas revenu de mission. Elle cherchait, avec Rocka, ce que l’organisation du Ciel Ecarlate pouvait bien mijoter. Je me rendis dans la salle d’entraînement au sabre.

Dans cette grande pièce, des dizaines de Jedi essayaient de s’améliorer dans le maniement du sabre laser, l’arme légendaire des Chevaliers Jedi. Certains effectuaient des mouvements dans le vide se laissant guider par la Force dans un état qui ressemblait presque à de la méditation. D’autres se battaient en duel. Des duels amicaux bien entendu, avec des sabres de faible intensité.

D’autres encore luttaient contre des sphères d’entraînement pour se perfectionner dans le renvoi de lasers. C’est en effet face à cette menace qu’un Jedi doit être le plus apte à se défendre de nos jours, les Siths n’étant plus une menace depuis longtemps.

Je me dirigeai vers l’endroit où des jedi effectués des mouvements dans le vide. Je pris un espace libre et allumai mon sabre, sa poignée se calant parfaitement aux creux de mes mains Je me laissai envahir par la Force, qui dans ce lieu, où de très nombreux jedi vivaient, était d’une intensité toute particulière. Mes yeux se fermèrent et je répandis la Force dans tout mon être ainsi que dans mon sabre grâce aux quelques capteurs de Force incorporés à la poignée. Je me mis alors à faire des mouvements assez lents. Je fis monter mon sabre dans une diagonale de bas en haut puis, je le fis revenir par ma droite en changeant la position de la lame. La pointe passa de haut en bas et mon coup trancha l’air en deux, de la droite vers la gauche. Puis j’entrai en mouvement, mes pieds se déplaçant de plus en plus vite ainsi que les mouvements de mes bras.

Un observateur qui ne serait pas doué de la Force ne pourrait capter tous les mouvements effectués. A la fin, la concentration étant tellement totale et les gestes tellement rapides que cet observateur ne verrait que des traînées lumineuses entourant un homme qui effectué un merveilleux ballet. Un ballet certes merveilleux, mais mortel. Puis, je perçus un signe dans la Force. Je ne pouvais continuer à ce rythme, la fatigue se faisait sentir.

Je ralentis alors mes gestes, tant les mouvements de la lame, que mes pas. Je rouvris les yeux peu après le dernier mouvement. Je sentais dans la Force que de nombreux esprits étaient tournés vers moi, et j’en eus la confirmation. Des padawans mais aussi des Chevaliers m’avaient observés. Je fus gêné de l’attention qui m’était portée. Je désactivai mon sabre et commençai à bouger un peu quand je reconnus quelqu’un. Dans les quelques spectateurs présents, il y avait mon premier Maître. Je pouvais alors me raccrocher à lui pour sortir de cette situation sans être gêner encore plus. Il dût lire mon sentiment dans la Force, car il s’approcha de moi en disant :

- Bravo ! Je te félicite, je vois que tu as parfaitement su mélanger mon style assez puissant avec le style gracieux et fluide des Mirialan.

- Merci, Maître Koth.

- J’espère que cela te sera utile à l’avenir

- Ca l’a déjà été, Maître.

- Ah oui… Ta mission de sauvetage. Je vois que tu es un vrai Jedi maintenant et je suis content pour toi.

- Encore merci, Maître.

- En plus, tu as des spectateurs. Ton entraînement à porté ses fruits et tu es maintenant un excellent bretteur, ce fût très intéressant de te voir dans ce style de mouvements. Grâce à cette méthode particulière, on peut réellement voir si un padawan ou un jedi est efficace non seulement au sabre mais aussi avec la Force.

- Et c’est mon cas ? demandai-je.

- Je le crois, fit Eeth Koth, tu n’aurais pas attiré autant l’attention autrement.

- Voulez-vous faire un duel contre moi, Maître Koth. Je pourrais alors voir mes véritables progrès.

- J’aurais bien aimé, Alex, mais malheureusement le travail m’appel. Un Conseil a lieu dans quelques minutes, il faut donc que je m’y rende. Une prochaine fois peut-être.

- Ce sera avec plaisir, Maître.

- Bien. Au revoir, fit le Zabrak en s’éloignant vers la porte.

J’aurais vraiment bien aimé me battre contre lui pour voir les progrès que j’avais accompli depuis mon dernier duel avec lui. Cela faisait au moins un ou deux ans que je ne m’étais pas entraîné avec lui. A peine il passait la porte, que je fus submergé de demande. De nombreux padawans désiraient s’entraîner avec moi. Ils avaient l’air vraiment ébahi par ce que j’avais fait. J’acceptai une proposition d’un jeune adolescent humain. Il devait avoir 15 ans et était bien sûr de lui. Il affirmait haut et fort qu’il pouvait faire mieux que moi. Je lui annonçai que le but des jedi n’étaient pas de se surpassé les uns les autres mais d’être un tout uni pour défendre la République et ses libertés.

Il n’avait pas l’air très intéressé par ce que je lui racontais et activa la lame du sabre d’entraînement, que nous avions été chercher, en me saluant. Les sabres d’entraînement avaient une lame de moindre intensité, qui ne pouvait pas traverser les matières solides. Les lames ne pouvaient donc pas blesser, elles ne pouvaient qu’absorber la faible énergie des lasers que les sphères de tirs délivraient. Je saluai moi aussi et le duel commença sous les yeux de plusieurs autres padawans mais aussi quelques jedi. Je fus un peu surpris par l’agilité du jeune homme et par sa volonté. Il maniait assez bien le sabre et se laissait guider par la Force mais il voulait trop en faire. Je défendis pendant quelques temps, puis alors que la fatigue gagna le padawan, j’attaquai. Je le mis au sol facilement après quelques-uns de mes assauts.

- Tu n’es qu’un tricheur. Tu fais peut-être de beau geste quand tu es seul, mais en combat, tu n’es qu’un faible, me lança alors le jeune homme.

- Ah oui ! Et pourquoi ? voulus-je savoir.

- Tu as attendu en restant sur tes positions puis alors que je fatiguais, tu en as profité.

- Oui, en effet, c’est ce que j’ai fait. Mais je ne vois pas en quoi c’est de la triche. En combat réel un adversaire peut très bien attendre que l’ennemi se fatigue s’il est sur de sa supériorité. C’est alors au dominé d’essayer de trouver une solution, ce que tu n’as pas fait. Tu as continué à attaquer alors même que tu voyais ma stratégie. Je ne dis pas que tu es faible, car ce n’est pas le cas, tu manies le sabre très habilement, mais c’est ta stratégie qui n’est pas au point.

- Il a raison, fit alors un autre padawan qui avait presque mon âge mais qui était plus grand que moi. Tu aurais dû essayer de troubler sa défense en trouvant les failles ou en variant tes attaques. Mais tu n’as rien fait de cela et tu as donc perdu.

- Oui, le padawan Skywalker a dit vrai. Il a confirmé les dires du Jedi Raziel et ils ont tous les deux raison. Médite la-dessus padawan Weiz, fis alors Maître Yenix, un calamari, en mettant un terme à la discussion.

Ma matinée avait bien commencé. Sans même manger un morceau je venais de passer une heure dans la salle d’entraînement. Mais mon ventre réclamait maintenant sa pitance. Je me rendis donc à la cantine du Temple Jedi pour y prendre mon petit-déjeuner. La grande salle où tous les jedi se restauraient était pratiquement vide, la matinée étant déjà bien avancée. J’avais dormi jusqu’au milieu de la matinée pour rattraper mon sommeil en retard et il était bientôt l’heure du déjeuner. J’eus de la chance de trouver à manger.

Il restait sur les rayons de libre service quelques brioches de Chandrilla, des bouteilles de lait de Shaak de Naboo, des jus de fruits plus ou moins exotiques, toute sorte de pain que l’on pouvait accompagner de confitures ou autres. Je pris quelques brioches individuelles et une portion de chocolat à tartiner accompagner d’un pack de jus de fruits. J’allai m’asseoir à une table, seul. Quelques Maîtres étaient encore présents, mais ils étaient en grande discussion, et je ne voulais pas les interrompre. Il y avait aussi des jeunes padawans qui avaient l’air de bien rigoler. Je mangeai tranquillement puis une fois ma collation terminée, je partis dans ma chambre. Là je méditai un peu en me reposant pour me ressourcer.

Le temps passa et lorsque je sortis de ma chambre, il était encore l’heure de manger. Cette fois c’était le déjeuner. Je mangeai rapidement, encore une fois tout seul, puis, je me dirigeai vers la bibliothèque. J’étais en train de lire un roman que je trouvais merveilleux et je ne pouvais me détacher de l’histoire. Après quelques heures de lecture, je déambulai dans les imposants couloirs du Temple jusqu’à trouver un Maître.

Je lui demandai si le Conseil n’avait pas une mission à me confier car je ne savais que faire. Qui a dit que la vie d’un jedi est toujours remplie d’action ? De toute façon un jedi ne doit pas chercher l’aventure. Et le Maître Jedi m’annonça que le Conseil n’avait aucune mission a me donner pour l’instant, malgré le fait que la galaxie semblait être de plus en plus mal et que presque tous les jedi étaient déjà en mission. Je lui demandai s’il savait où était la jedi Aya Tirina. Il me dit alors qu’elle était partie en mission, il y avait de cela 3 jours, une mission d’infiltration sur une planète éloignée du centre de la galaxie. Je le remerciai et me retirai. Je décidai d’aller en ville pour me promener un peu.

Je marchais au hasard devant les galeries de magasins d’un très grand centre commercial. Je ne savais pas quoi faire. Loïc construisait son sabre, Aya était en mission ainsi que mon Maître et mes autres amis. J’étais le seul qui n’avait rien à faire. J’achetai deux cellules énergétiques pour le cas où j’en aurais besoin, puis, je continuai ma marche aléatoire. J’étais resté habillé en jedi et les gens me laissaient passer en me regardant d’un drôle d’œil. Ils éprouvaient du respect mais la plupart des gens étaient habitués à voir des Chevaliers. Les personnes qui me regardaient le plus étaient les étrangers ou les touristes qui étaient moins habitués à voir un Jedi. J’entrai dans un magasin d’arme, pour voir les derniers jouets technologiques en rayon. Je réprouvai de laisser la vente d’arme libre et légale dans la galaxie mais ce sujet était très souvent abordé au Sénat. Une grande majorité de personne voulait pouvoir se défendre seul et n’avait qu’une confiance limitée en la police. Ils disaient les jedi pas assez nombreux et c’est pour cela que les armes étaient permises. Enfin… les armes légères.

Alors que je regardais les rayons mes yeux furent attirés par une jeune femme. Mon regard se posa sur elle, tellement belle, avec ses longs cheveux de feu. Bien que la Force ne soit pas présente en elle, elle resplendissait à mes yeux. Son regard se glissa vers moi dans un geste que je qualifiai de magnifique. Jamais je n’avais éprouvé un sentiment pareil, et encore moins avec une inconnue. Elle me fit un sourire discret et s’en alla vers la caisse. Elle achetait plusieurs armes et parmi les meilleures. Elle avait l’air de s’y connaître. En quittant le magasin elle me regarda encore un instant et ses yeux d’un vert merveilleux me paralysèrent de bonheur. Je restai là ébahi pendant près d’une minute alors que la jeune femme s’en était allée depuis longtemps déjà.

Je repris mes esprits et rentrai au Temple. Je m’allongeai sur mon lit et dès que je fermai les yeux le visage de la jeune femme s’imposa à mon esprit. Je revis chacun de ses mouvements, si gracieux. Je ne pouvais détacher mes pensées de son visage. Sa beauté, si parfaite à mes yeux, m’obnubilait. Comme je regrattais que mon ancien Maître, Ildara, ne soit pas là. J’aurais vraiment aimé lui faire part de mes sentiments. La soirée se passa comme toutes les autres soirées au Temple, mais mes pensées n’étaient quant à elle toujours tournées vers cette jeune femme mystérieuse qui achetait des armes à des prix exorbitants.


voilà voilà. Belgario nserait-il tombé subitement amoureux ? Cette femme, qui est-elle ? quel rôle jouera-t-elle prochainement ? Et Loïc Solaris (moi quoi), reussira-t-il a se frabriquer u nsabre laser ? (celui qui n'y croit pas a besoin d'aller se coucher).

Vous obtiendrez des réposnes... prochainement...

allez je vai dormir moi. @ la prochaine.
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Messagepar Master Baru » Lun 18 Juil 2005 - 7:26   Sujet: 

Quelqu'un pourrait me faire un petit résumé j'ai la flème de tout lire :DDD
Terminé votre règne est, déjà trop longtemps il à duré !
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 18 Juil 2005 - 11:21   Sujet: 

un résumé... hummm... c'est un peu difficile à faire...

Va lire le petit synopsis au debut ça te donnera une idée déjà. Je peux pas vraiment faire de résumé ça casse un peu l'histoire.
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Messagepar Dark-Solaris » Mer 20 Juil 2005 - 18:29   Sujet: 

Oyé oyé les gens.

2e partie du chapitre 8, la voilà la voici, la voilou, bonen lecture à vous.


Le lendemain matin, peu après mon petit-déjeuner, le Conseil me convoqua. J’espérais secrètement qu’il allait me confier une mission. Je pénétrai dans la salle circulaire du Conseil puis alors que je pensais que le Conseil allait commencer à parler, la double porte se rouvrit pour laisser entrer un bothan. Il me regarda quelques secondes avant de se positionner à mes côtés en face des Maître Yoda et Windu. Ce dernier prit alors la parole :

- Nous vous avons convoqué pour une mission. Je vais faire les présentations. Voici Alex Raziel, dit-il en me montrant de la main, et voilà Dam’Nei, poursuivit-il en tournant son bras vers le bothan. Tous les deux, vous avez l’air de vous ennuyer et bien qu’un jedi ne doive pas rechercher l’action lorsque des personnes sont en danger, il se doit d’agir. Je ne sais pas si vous suivez l’actualité ces dernières années mais depuis bientôt dix ans des sénateurs sont menacés et peu après assassiné. Nous faisons tout notre possible pour les protéger et de nombreux jedi sont affectés à des missions de protection. La menace reste invisible, nous ne parvenons pas à percer ses mystères et nous ne voyons pas quels sont ses buts. Alors nous protégeons les sénateurs ayant reçu des menaces ou s’étant fait attaquer en espérant que les agresseurs commettent une faute que nous pourrons exploiter. Mais à chaque fois les attaquants ne sont que des subalternes ne sachant rien des dirigeants principaux. Les sénateurs sont de plus en plus inquiets de cet état de fait.

- Oui, et c’est pour cela que votre mission est de protéger une sénatrice arkanienne, continua Ki-Adi Mundi après cette introduction faite par Mace Windu. Nous devons calmer les sénateurs. Ils ne doivent pas paniquer, ce sont eux qui dirigent la République et s’ils s’affaiblissent la République elle-même risque de s’effondrer. Les sénateurs restant sur Coruscant courent un risque minimal, et aucun sénateur ne s’est fait tuer sur cette planète. Mais ce sont lors de leurs voyages que les sénateurs sont en danger.

- Il vous faudra faire attention et être extrêmement prudent, repris Maître Windu. La sénatrice d’Arkania a décidée de rentrer chez elle pendant une semaine. Elle veut revoir sa famille, qui lui manque, et se reposer. Elle ne supporte plus la Capitale. Il vous faudra faire preuve de patience car je vais être franc avec vous, elle est dure à vivre. Elle vient d’une famille aisée et a toujours obtenue ce qu’elle voulait. Elle n’a qu’une confiance limitée dans les jedi aussi elle risque de ne pas être très polie avec vous. Veillez à ne pas la brusquer et lui faire comprendre que les Jedi ne sont là que pour le bien de la galaxie. Sachez aussi qu’elle a une servante à peine majeure qui joue le rôle de son garde du corps. Je ne sais pas si cette jeune femme est réellement douée en combat alors ne vous fiez pas à elle.

- Bien, Maître, fit le bothan en faisant onduler sa fourrure d’un beau marron luisant sous les effets de lumière du matin de Coruscant.

- Elles vous attendent dans l’immeuble de résidence des sénateurs. La sénatrice nous a informée qu’elle partirait peu après le déjeuner. Vous viendrez prendre un chasseur Delta 7 chacun pour escorter le vaisseau de Kate Eldafire. Nous pensons que c’est dans l’espace que certains attaquants agissent, car des sénateurs sont partis, parfois même accompagné d’une escorte jedi et ne sont jamais réapparus.

- Que la Force soit avec vous, fit Maître Yoda.

Je suivis le bothan hors de la pièce. Une fois dans le turbo-élévateur j’engageai la conversation.

- Salut. Alors on va faire équipe. Tu as déjà fait plusieurs missions, car moi je ne suis jedi que depuis quelques mois.

- Il me semblait bien que tu étais jeune, bien que je ne connaisse guère l’espèce humaine. Moi je suis jedi depuis bientôt un an et j’ai déjà mené plusieurs missions à bien. Je te préviens, je compte accomplir aussi celle-là.

- Mais moi aussi, fis-je, un peu surpris par le ton inamical qu’employait le bothan.

- Ton inexpérience peut nous conduire à notre perte, je vais donc prendre le commandement de l’opération si tu n’y vois pas de problème.
Je voulus protester mais les portes de l’ascenseur venaient de s’ouvrir et Dam’Nei quitta l’habitacle avant que je ne puisse prononcer une parole.

Nous nous rendîmes à l’immeuble où la plupart des sénateurs vivaient. Ils avaient tous droit à un assez grand appartement. Des gardes armés de la police sénatoriale étaient présents près de l’appartement de Kate Eldafire. Une garde nous fit entrer dans le vestibule et nous conduisit au salon où une deuxième garde était présente. Le manque de personnel masculin indiqué déjà clairement que la sénatrice aimait mieux faire confiance aux personnes du même sexe qu’elle. La sénatrice arriva, suivit de près par une jeune femme que je ne pus parfaitement distinguer au premier abord. L’Arkanienne était assez faiblement vêtue et l’on pouvait assez facilement deviner ses formes. Elle n’avait pas un corps parfait mais n’était plus toute jeune non plus. Ses vêtements sombres ainsi que ses longs cheveux noirs faisaient ressortir sa peau blanchâtre. Elle vint devant nous et allait commencer à parler lorsque je pus distinguer le visage de la jeune femme qui l’accompagnait.

Je la reconnus immédiatement, c’était la femme que j’avais aperçue au magasin d’arme. Tout à coup, j’eus l’impression que la chaleur augmenta. La température de mon corps avait augmentée de quelques degrés et mon esprit s’était braqué. Je ne pensais plus qu’à elle. Lorsqu’elle aussi me reconnut, elle me fit un sourire. Je crus que le sol tremblé et que j’allai m’effondrer. Mes jambes flageolaient, il fallait que je me reprenne, que j’enlève l’imposante toge jedi, que je m’assoie. Dam’Nei dut sentir ce qu’il m’arrivait au travers de la Force car il me regarda étrangement. Je voyais les lèvres de la sénatrice bougeait mais je ne comprenais pas ce qu’elle disait. Mon regard et mon attention étaient fixés sur la jeune femme qui me fixait, elle aussi. Une complicité instinctive venait de naître dans cet échange, nos yeux transmettant nos pensées. Une voix s’éleva dans ma tête pour me rabrouer : « T’as fini ! ». Je repris immédiatement mes esprits et je m’aperçus que la sénatrice s’était assis sur le canapé qui était situé au milieu de la pièce. Dam’Nei se dirigea sur le fauteuil situait en face et s’y assis. La sénatrice nous observait la jeune femme et moi. Je me mis à bouger pour venir me placer au côté de Dam’Nei en restant debout. La jeune femme aux cheveux couleur de feu vint quant à elle se placer au côté de la sénatrice. Celle-ci braqua alors ses yeux d’un blanc laiteux sur Dam’Nei et moi en annonçant :

- Bien, maintenant que les présentations sont faîtes, laissez-moi vous présenter ma servante et garde du corps personnel Sarah Durden. Je vous assure qu’avec elle je suis parfaitement en sécurité. Elle a reçue une éducation spécialisée sur le combat au corps à corps, le maniement des armes et le pilotage. Elle m’a déjà sauvé la vie une fois et je suis sûr qu’elle pourrait recommencer. Personnellement, je ne vois pas ce que deux jeunes hommes en plus peuvent faire.

- Nous ne sommes pas des jeunes hommes normaux, fit Dam’Nei, mais des Jedi.

- Oui, mais je ne vois pas ce que cela change.

- Tout, ça change, fit-il en se redressant. Est-ce qu’un homme normal pourrait faire ça, continua-t-il en faisant venir à lui un plat rempli de petit croissant qu’il tendit à la sénatrice qui n’avait pas l’air très impressionnée. Sarah quant à elle avait les yeux remplis d’admiration. Ca devait être la première fois qu’elle voyait des talents de jedi en action.

- Néanmoins, je ne veux pas que votre présence soit encombrante. Pendant ma semaine de vacance je ne veux pas vous voir. Vous me protégerez comme il vous plaira mais je ne veux pas vous voir.

- Excusez-moi, mais ce n’est pas comme ça que nous pourrons assurer une protection dès plus efficace, dis-je en décidant d’intervenir.

- Je m’en moque, fit-elle en se levant. Je ne voulais pas de votre protection. C’est le Chancelier Suprême qui m’a ordonné d’accepter et je n’ai pu refuser.

Puis elle quitta la pièce pour se rendre dans sa chambre. Sarah était resté dans le salon et me regardait toujours. Je n’osais relever mon regard vers elle pour ne plus pouvoir m’en défaire. Mais c’est elle qui se dirigea vers moi et qui me parla, nos regards fixés l’un dans l’autre étant à la même hauteur :

- Serait-ce vous que j’ai vu au magasin d’arme hier ? Me demanda-t-elle.

Sa voix m’enchanta et je ne pus répondre dans l’instant.

- Oui, c’était moi, je laissai un blanc ne sachant que rajouter. Puis, je demanda lamentablement : Pourquoi avez-vous achetée autant d’arme ?

- Mais pour assurer la défense de Mlle Eldafire.

- Je vois. Vous êtes vraiment apte à assurer ce rôle.

- Oui. J’ai été entraînée pour cela. Vous savez, sur Arkania, il existe une institution qui recueille les enfants solitaires et qui les forme. Etant orpheline, je fus accueillie dans cette institution.

- Et cela vous a plût ?

- Je ne connaissais pas la vraie vie. J’ai dès l’enfance vécue là-bas et je ne pouvais faire de comparaison. Mais pour moi, il valait mieux vivre là-bas que dehors, seule. J’avais des amis, des professeurs et il était normal pour moi d’apprendre à défendre les gens.

Je ne savais plus quoi dire. Je me contentai d’admirer son visage et elle le mien. Je me demandai un cours instant ce qu’elle pouvait lui trouver de bien. Je ne m’étais jamais vu comme très charismatique et qu’une aussi belle femme m’observe… Dam’Nei se leva et cassa le lien. Nos yeux se quittèrent quand nos têtes se tournèrent vers lui. Il m’annonça qu’il fallait inspecter le système de sécurité de l’immeuble et voir si les gardes faisaient bien leurs rondes. Je lui annonçai que je le suivais et il se dirigea vers la porte conduisant au vestibule. Je le suivis quelques secondes du regard et je voulus revoir le visage de Sarah mais elle se dirigeait vers la chambre de la sénatrice. Je ne pus que la voir de dos et constater que ses cheveux étaient très longs et ondulés, presque frisés. Ils lui arrivaient dans le bas du dos. Je suivis alors Dam’Nei qui m’attendait près de l’embrasure de la porte.

Nous fîmes une ronde pour constater que les grades s’étaient placés d’une façon optimale pour défendre l’appartement de la sénatrice. Nous ne pouvions rien faire de plus que de rester dans la même pièce qu’elle au cas où une attaque surviendrait.

La matinée s’éternisa. La sénatrice regardait un débat sur l’HoloNet et Dam’Nei et moi étions obligés de rester debout auprès d’elle. Elle nous avait fait la remarque que si nous devions la protéger nous devions être prêts à passer à l’attaque et non assis confortablement. Bien sûr c’était un bon argument et nous ne pouvions rien contredire. Nous restions donc debout en attendant qu’une attaque se produise. Mais il n’y en eut pas.
L’heure du déjeuner approchant, la sénatrice nous fit part de son projet. Elle désirait se rendre dans son restaurant favori, l’Eureka pour avoir un repas de qualité.

- Voyons, madame, vous devez bien vous rendre compte que vos êtes en danger et que cela ne nous aidera pas si vous désirez sortir, fis-je pour essayer de la raisonner.

- Je ne vais pas rester enfermer toute ma vie alors que ceux qui m’ont menacé ne se sont même pas révélés. J’ai décidé d’aller au restaurant et j’irai. Ce n’est pas vous qui m’en empêcherez. Je souhaite manger un bon repas avant de quitter la Capitale et non un repas à la va-vite, me répliqua-t-elle.

- Bien… d’accord, si c’est ce que vous souhaitez. Mais vous devrez faire ce que l’on vous dira et nous laisser assurer la sécurité, expliqua Dam’Nei en se rendant compte que de toute façon il ne pourrait pas faire grand chose pour l’en empêcher.

- Bien sûr, fit-elle malicieusement.

Nous nous rendîmes donc au restaurant favori de Kate Eldafire. Nous pûmes voyager en sécurité grâce aux moyens du Sénat qui permettait aux sénateurs beaucoup de choses. La Twi’Lek avait loué un mini-bus aérien pour que des gardes puissent se joindre à nous. Ainsi, son escorte était complète. Les clients du restaurant, tous des personnes assez riches, ne furent pas surpris par notre arrivée. Une personne protégée par d’autres devait être une situation courante ici. Nous étions dans les étages les plus haut de la planète et aussi les plus aisés. Le restaurant était très grand. Une table avait été réservée pour la sénatrice qui alla s’asseoir en compagnie de sa garde du corps. Les 6 gardes qui nous accompagnaient se positionnèrent de la meilleure des façons pour couvrir la table et Dam’Nei et moi fîmes de même. Je regardais le résultat en me disant qu’à part avec un explosif personne ne pourrait s’en prendre à la sénatrice ici. Le repas nous parut très long au Bothan et à moi-même. Mais une fois fini, la sénatrice nous informa qu’elle était prête à quitter la planète. Nous reprîmes le mini-bus pour aller cette fois au statioport sénatorial où le vaisseau de madame stationnait. Je demandai alors à Sarah, qui allait piloter, de décoller en restant sous le couvert des stations de défense et de nous attendre Dam’Nei et moi en orbite, avant de partir en hyperespace.

Nous arrivâmes au Temple en taxi, nous prîmes des sandwichs puis nous décollâmes. Le Yacht 604 C des ateliers SoroSuub de la sénatrice nous attendait en orbite basse. Il avait une forme assez simple, ressemblant à un paquebot maritime. La forma assez vague était triangulaire bien qu’après le cockpit les lignes soient parallèles. Deux petits ailerons de propulsion ressortaient sur les côtés à l’arrière de l’appareil, pour donner plus de puissance aux moteurs principaux mais aussi plus d’aérodynamisme.

Nous mîmes, Dam’Nei et moi, nous 2 chasseurs Jedi en position d’escorte, un sur chaque côté. Je pus constater que Sarah pilotait assez bien. Dam’Nei donna alors l’ordre de franchir la barre de la vitesse lumière et nous commençâmes alors un voyage d’une vingtaine d’heure. Le voyage n’était pas très long car Arkania était une planète située sur la Route Commerciale de Perlemia qui optimisé les trajets hyperspatiaux. Il existait quelques-unes unes de ces routes commerciales qui étaient très utilisées, mais aussi très sures et plus rapides. Dam’Nei et moi eurent recours à la méditation jedi pour toute la durée du voyage car nous n’avions rien d’autre à faire dans le cockpit d’un chasseur. De plus, il ne pouvait rien nous arriver en hyperespace et nous pouvions émerger du sommeil léger en une seconde. Peu avant la sortie d’hyperespace une alarme retentit dans nos cockpits pour que nous puissions être réveillés pour le retour en espace normal. Il restait encore quelques minutes et nous ne profitâmes pour déguster les sandwichs que nous avions pris au Temple. Puis les traînées lumineuses habituelles de l’hyperespace se retransformèrent en points blancs sur fonds noirs.


voilà voilà. la fin dans quelques jours.
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Messagepar Lowie » Dim 24 Juil 2005 - 11:23   Sujet: 

Pour le mois prochain, je vire mes copines pour prendre le temps de lire toutes les FF :lol: ... nan je déconne.
Je prévois de lire tranquillement hein le début de cette FF histoire de juger si le Maître Jedi wookiee fait honneur à ma race favorite et si le tout est gonflé par la Force :) .

Je sais que les lecteurs de FF sont rares et que je ne peux humainement suivre à fond tout le monde risquant de me mélanger les pinceaux :oops: . Mais, au weekend prochain allez j'annonce que je lirais quatre chapitres des Héros de la Force avant de me replonger dans mes autres FF que je suis depuis heu un assez long temps :D .

Le mieux pour moi afin de surligner des petits trucs,ect c'est que Dark Solaris tu puisses m'envoyer par MP les quatre premiers chapitres. Comme ça je ne fatiguerais pas mes yeux sur l'écran je préfère. Merci d'avance.

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Messagepar Dark-Solaris » Dim 24 Juil 2005 - 14:14   Sujet: 

haaa c'est cool si tu commence à lire. Ce qui est cool aussi, c'est qu'en lisant 4 chapitre, ça s'arrete bien. ça fait une petite nouvelle et donc voilà.

Heu pour le wookie Jedi, je suis certain qui fera grand honneur à sa race, mais for the moment il est assez peu présent. Je dis bien "pour le moment". Mais je te laisse lire les premiers paragrphe qui lui sont quasiment consacré.

je t'envoie un MP desuite.
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Messagepar Lowie » Dim 24 Juil 2005 - 14:18   Sujet: 

Okay merci. Partant en vacances cette semaine, je ne pourrais émettre d'avis que le weekend prochain donc.

Django me laisse bien seul :lol: . Tu reviens quand boulimique passionné de FF :) de tout style et de tout genre.

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Messagepar Dark-Solaris » Dim 14 Aoû 2005 - 17:50   Sujet: 

yo, petit passage pour dire que ben le chapitre 9 avance pas du tout, vive les vacances...

Je devrais prevoir un emploie du temps pour bosser sur cette FF chaque semaine, ça devrait le faire.

Mais le ch9 ne sortira que 2 ou 3 semaines après la rentré je le crains.

au fait Lowie, tu as lu depuis heu... 3 semaines ?
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Messagepar Lowie » Lun 15 Aoû 2005 - 12:47   Sujet: 

Dark-Solaris a écrit:
au fait Lowie, tu as lu depuis heu... 3 semaines ?



J'ai eu quelques récents ennuis avec une wookiee :( ce qui m'a éloigné de la lecture ce week. Mais t'inquiète ta FF est programmée dans mon planning de lecture même si comme toi je verse un peu dans la paresse en vacs :wink: .

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Messagepar Dark-Solaris » Lun 15 Aoû 2005 - 18:14   Sujet: 

une wookie, je comprends bien. ces femelles là sont soulantes. (en fait là je parle seulement de la wookie qui veut Chewie dans la trilogie de Han Solo)
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Messagepar BelXander » Sam 20 Aoû 2005 - 14:12   Sujet: 

Alors voilà, je voulais vous prévenir que j'ai trouvé une petite faute dans la dernière partie du chapitre 8 posté (la 2ème, le dernier post de la Fic mis en ligne par Dark-Solaris). En effet, vers la fin, (dans le début du 3ème paragraphe en partant de la fin pour être exact) il est dit que c'est une Twi'Lek qui a réservée le restau... or c'est la sénatrice... et ce n'est pas une Twi'Lek mais une Arkanienne. Voilà vous savez où se situe cette erreur. Dark-Solaris, il faudrait que tu édit et que tu modifies. Remplace Twi'Lek par Arkanienne tout simplement. Pour ceux qui se posent des questions et qui se demandent pourquoi j'ai fait une telle erreur c'est parce qu'aux prémices de la construction de ce chapitre la sénatrice devait être une Twi'Lek, voilà.

Sinon, ça fait déjà plusieurs jours que la 2nde partie du Chapitre 8 a été posté, et la fin vous a été promis, je vais donc vous la donner. En plus, il y a de l'action dans cette fin de chapitre qui j'espère vous fera plaisir.

>


Non loin des coordonnées de sortie hyperspatiale se tenait un croiseur qui dès que nous émergeâmes se mit en mouvement. Ce n’était pas un croiseur typique. Il avait une forme assez particulière. On pouvait distinguer clairement le pont principal et la zone motrice alors que le pont reliant ces deux zones était un poil plus fin. Il devait faire plus de 100 mètres de long et avait une allure inamicale. De plus, il se dirigeait vers nous. Bien que je m’attendais à une escorte, je pus lire grâce à la Force une certaine tension qui se dégageait de ce vaisseau aussi je contactai le yacht de la sénatrice pour des renseignements.
- Avez-vous réservé une escorte, sénatrice, demandai-je
- Non. Les jedi m’ont informés que je devais voyager dans le plus grand secret et j’ai pensé que vous me suffirez, je n’ai donc pas demandé une escorte renforcée.
- Compris. Sarah, restez en position défensive, prêt à prendre la fuite, Dam’Nei reste en soutien je me porte au devant de ce croiseur, fis-je, puis pour mon astro-méc, 452 essaye d’identifier ce vaisseau et ouvre une fréquence pour que je puisse leur parler.
Alors que l’unité R4 confirma mon ordre, le croiseur spatial s’avançait toujours. La communication s’activa :
- Croiseur non identifié ici chasseur Jedi de Alex Raziel, Chevalier Jedi, veuillez décliner nom, matricule, et destination exacte.

Le vaisseau continuait sur sa trajectoire, se dirigeant droit sur moi et le yacht de la sénatrice. Il était entre la planète et le yacht. 452 m’informa qu’il avait trouvé quelle sorte de croiseur c’était. Nous avions à faire à un vaisseau capital TJ-24, construit par le Techno Syndicat, et souvent utilisé par les pirates car il était de grande importance, puissant et relativement peu cher. J’avais un mauvais pressentiment. Avec nos 2 chasseurs et le yacht nous étions des proies faciles pour un tel vaisseau. J’ordonnai alors au yacht de faire demi-tour et de recalculer un saut hyperspatial pour nous sortir de là. Dam’Nei essaya de contacter la sécurité spatiale du secteur pour demander des renforts mais les communications étaient brouillées, alors il me fit part de son plan. Retenir le vaisseau à nous deux. Le chasseur de Dam’Nei me rejoignit alors que je me faisais tirer dessus. Dès que le croiseur avait atteint la distance de porté de tir, il s’était mis en activité hostile, prouvant que j’avais malheureusement raison. J’essayai d’esquiver les tirs et le bouclier du petit chasseur triangulaire s’occupait d’absorber les autres. Je me concentrai alors sur la Force et Dam’Nei fit de même.

Nos esquives portèrent alors leurs fruits et plus aucun trait incandescent ne nous toucha. Mais nos quelques tirs qui firent mouche n’endommagea que très faiblement le bouclier du croiseur qui continuait sa route à la poursuite du yacht. Sarah avait réussi à faire un petit détour et un arc de cercle qui l’avait remis dans la trajectoire de la planète. Elle espérait ainsi atteindre les défenses planétaires. Mais le croiseur n’était plus qu’à quelques kilomètres du petit yacht de touriste qui n’avait aucune arme et de faible bouclier. Il ne pourrait tenir longtemps sous les coups de boutoir du croiseur du Techno Syndicat. Mon R4 m’informa qu’il restait encore plus de 80 % de bouclier au vaisseau ennemi et qu’il était en recharge constante. Je demandai à Sarah de mettre toute la puissance dans les moteurs et elle me répondit qu’elle l’avait déjà fait depuis longtemps. Je maudis ma maladresse en continuant d’harceler le croiseur. Dam’Nei s’en sortait bien, et je devais admettre que Sarah savait ce qu’elle faisait. Mes je craignais que cela ne suffisse pas. Cette mission allait être très dure. La planète se rapprochait mais beaucoup trop lentement à mon goût.
Les tirs du croiseur commençaient à toucher le petit yacht qui encaissa, comme il put. Sarah essayait d’esquiver mais elle avait bien du mal, car elle essayait quand même de rejoindre la planète. Sa course était alors trop rectiligne et les artilleurs ennemis pouvaient viser le yacht. La sénatrice cria alors sur la fréquence :

- Mais débarrassez-vous d’eux ! Vous êtes des Jedi, non !

Cela ne nous aidait pas vraiment mais je comptai bien la sauver. De plus la planète se rapprochait irrémédiablement, ce qui nous rassurait. Elle serait pour nous une zone de sécurité. Je ne pensais pas en effet que le croiseur ose s’y aventurer, il serait trop proche des défenses de la planète. Mais peut avant d’entrer dans l’atmosphère Sarah cria qu’elles n’avaient plus de bouclier et le tir suivant troua la coque. J’eus le temps de voir un petit nuage de fumée et des flammes avant que le yacht disparaisse en entrant dans l’atmosphère. Dam’Nei et moi étions très touchés nous aussi mais cela ne nous empêcha pas de suivre le yacht dans les nuages d’haute altitude. De plus, une station orbitale était venue à notre secours et avait commencée à tirer sur le croiseur.

Alors que nous sortions des nuages, je pus enfin voir l’étendu des dégâts sur le yacht. Il avait subi de sévères avaries et Sarah nous annonça qu’elle allait se crasher. Elle ne contrôlait plus du tout l’appareil. Je lui fis part de se clamer et d’essayer de freiner la chute comme elle pouvait. Dam’Nei et moi les suivions sans rien pouvoir faire. Nos trois engins survolèrent à très grande vitesse une ville assez importante puis, une gigantesque forêt. Le yacht allait s’y crasher, c’était certain à présent. Puis pour rajouter à la situation déjà pénible, la sécurité aérienne nous informa que le croiseur ennemi nous suivait et qu’il ne pourrait intervenir que dans plusieurs minutes. Il fallait du temps à la chasse pour décoller, n’étant pas en alerte et ne s’attendant pas à ce genre de situation. La station orbitale ne pouvait aider sur ce coup.
Sarah réussie à faire un atterrissage en catastrophe sans trop de casse. Le yacht s’écrasa dans une petite clairière puis fut totalement arrêté par la lisière des arbres. Le croiseur ennemi tira alors dans leur direction. Instantanément, je sus que ça allait leur être fatal, je me mis donc en opposition. Mon chasseur encaissa le tir, et je m’écrasai au sol, lamentablement. Mon atterrissage forcé se faisant non loin du yacht de Kate Eldafire.

Dam’Nei me demanda comment j’allai et je lui répondis que ça allait assez bien. Je me contorsionnai pour sortir des taules qu’était devenu le petit chasseur. Un bout du cockpit s’était enfoncé dans ma cuisse ce qui laissait une assez grande coupure douloureuse. Je me calmai et oblitérai la douleur grâce à la Force en demandant avec mon comlinks personnel si ma technique avait marchée. Dam’Nei m’informa de la réussite et me signala que les deux femmes avait réussies à sortir du vaisseau, bien que péniblement, et qu’elles étaient maintenant en sécurité, caché par les grands arbres. Il m’annonça ensuite que le croiseur s’était posé au sol et qu’un groupe d’homme armé en était sortit, certainement pour achever leur besogne. Il allait donc rejoindre la ville et prendre une escouade pour venir à notre secours car il ne pouvait rien faire à bord de son chasseur. Alors que je remettais 452 debout et que j’allais m’apprêter à rejoindre la sénatrice et sa garde du corps, j’entendis des voix. Je portai ma main à mon sabre quand je m’aperçus que c’était justement la sénatrice avec Sarah qui se dirigeaient vers moi en se tenant l’une à l’autre. Elles avaient du fuir le plus rapidement possible le yacht de peur de se faire tirer dessus ou qu’il se mette à exploser. Leurs vêtements étaient en vrac et des taches de sangs étaient présentes par endroit. La sénatrice était couverte par une couverture mais malgré cela je vis qu’elle était blessée.

- Ca va ? me demanda Sarah
- A peu près, lui répondis-je
- Vous parlez d’un jedi, se moqua la sénatrice, qui malgré une imposante blessure sur le flanc continuait à rire des jedi.
- Et vous, comment allez-vous, sénatrice ? Votre blessure n’est pas très grave.
- Ca va aller.
- Puis-je la voir ? Demandais-je.
- Non, me fit-elle en renfermant la couverture sur elle.
- Je pourrais peut-être faire quelque chose.
- Ce qu’il fallait faire, c’était dans l’espace, fit-elle avant de s’éloigner près d’un amas d’arbre laissant Sarah à mes côtés.
J’étais tout contusionné à cause de mon crash mais la Force me permettait de me soigner quelque peu. J’examinais 452, lorsque Sarah se joignit à moi.
- Sarah…
- Oui ? fit-elle en me regardant.
- Vous allez bien ?
- Je survivrais… Votre droïde à eu de la chance. Au vu de ce qu’il reste de votre chasseur…
- Oui, c’est sur. Il ne faut pas rester ici. Le croiseur pourrait repasser pour vérifier s’il y a des survivants et nous ferions des cibles trop faciles. En plus Dam’Nei m’a dit que des troupes au sol avaient été débarquées.
- Il faut donc rester prudent. La ville n’est qu’à quelques kilomètres à l’est, expliqua Sarah en se relevant et en se dirigeant vers la sénatrice.

En me relevant à mon tour, je pus voir la blessure sur l’épaule gauche de Sarah. Sa veste et sa chemise y étaient déchirées laissant voir une très grande coupure, bien que peu profonde, et qui avait dû beaucoup saigner. Le sang était maintenant coagulé.
Je rejoignit les deux femmes puis nous nous mîmes en route. Je contactai alors Dam’Nei, qui était toujours dans les airs, avec le comlink que j’avais pu sauver des décombres de mon chasseur.

- Dam’Nei, ici Alex Raziel, tu me reçois ?
Seul les interférences me répondirent. Puis après quelques secondes nous pûmes déceler :
- Ici, Dam’Nei. J’ai déjà rejoins la ville la plus proche et nous partons l’escouade et moi pour vous retrouver. Faites attention à vous… Nous… là… dans…
- Bien, les renforts ne devraient pas tarder. De plus nous allons à leur rencontre, donc dans quelques heures nous serons en sécurité, expliquai-je.
- Si vous le dites… fit la sénatrice, toujours d’aussi mauvaise humeur.
- Néanmoins nous devons faire attention aux membres du croiseur. Comme ils se sont posés près de nous ils peuvent nous tomber dessus à tout moment, dit Sarah.
- Oui, c’est vrai, mais ne vous inquiétez pas je suis sur mes gardes. Je les sentirai s’approcher
- Mais qui s’inquiète…
- Ne vous inquiétez pas, madame, j’ai une arme moi aussi, expliqua la jeune femme en montrant un blaster léger à sa ceinture.

Le voyage n’était pas de tout repos. La forêt était très dense et le froid intense. Arkania était une planète au climat polaire. Bien que la neige y soit assez rare, le froid était quasi constant. Ce monde était peut-être le moins fréquenté parmi ceux du début de la Route Commerciale de Perlemia, car ces habitants étaient réputés pour être aussi froid que leur climat. Je comprenais maintenant très bien cette comparaison. Après plus de deux heures de marche active et exténuante nous n’en pouvions plus. Il fallait en effet faire attention où l’on mettait les pieds à cause des racines et des branches sur le sol. Le froid se mêlant à nos blessures nous fatiguait beaucoup. Je commençais à ne plus sentir ma jambe. La sénatrice avait une tête à faire peur alors que Sarah avait plutôt l’air en forme au vu de nos aventures. Cette dernière avait même refusé la toge de jedi que j’avais voulu lui prêter. Mais c’était surtout pour la sénatrice que je m’inquiétais. Sa blessure pouvait être très grave et causer des lésions irréparables voir une hémorragie interne. Certaines de ses côtes s’étaient peut-être fêlées et elle pouvait toucher le cœur ou d’autres organes. Il fallait que je m’en assure. Tout en marchant j’utilisais la Force pour m’assurer de son état. Elle avait deux côtes cassées une blessure que tout son corps essayés de stopper et c’était tout, heureusement. J’étais en partie rassuré, mais notre petite promenade pouvait très bien faire empirer la situation. Puis j’eus un autre sujet sur lequel réfléchir. Alors que nous avancions laborieusement je pus voir la blessure de Sarah. Mais cette blessure n’était plus qu’une égratignure. Il n’en restait qu’un hématome bleu et un centre rouge avec quelques petites croûtes. Je me demandais comment cela était possible. J’étais surpris par cette vision car même ma blessure à la jambe n’avait pas encore évoluée. Elle me faisait toujours aussi mal et n’était pas sur le point de guérir. Or, j’aidais mon corps à la faire à l’aide de la Force, même si je ne pouvais y mettre tout mon pouvoir car j’étais affaibli et en marche.

Au bout de deux autres heures de marche et de grimpette, avec en plus le froid qui nous agressait, la sénatrice n’en pouvait plus. Elle demanda qu’on s’arrête. Personnellement, j’étais en ne peut plus d’accord. Même avec la Force, j’étais épuisé. Je n’en revenais pas de l’exploit de la sénatrice et de sa garde du corps, qui malgré leur blessure et le froid, avaient réussi à parcourir une telle distance. La ville nous semblait encore loin et la densité des arbres empêchait de rétablir une communication stable avec Dam’Nei et les renforts. Nous trouvâmes un petit coin où nous pûmes nous asseoir aux pieds des arbres, exténués. La sénatrice demanda du feu, d’une voix très faible. Sarah, quant à elle, malgré son sourire, avait l’air aussi très faible. Je les sondai à travers la Force pour voir à quel point elles étaient touchées et pour leurs redonner un peu d’énergie. Mais je m’aperçus bien vite que l’état de la sénatrice était au plus mal. Je me relevai péniblement pour tenter d’allumer un feu. Sarah me demanda si c’était raisonnable avec les pirates qui devaient nous poursuivre mais je lui expliqua le plus bas possible la situation de la sénatrice. Celle-ci nous informa alors qu’elle savait qu’elle n’avait plus aucune chance de survie. Sa blessure au flanc était trop importante et elle nous expliqua que la douleur n’avait cessé d’empirer.

- Mais pourquoi n’avez-vous rien dit ? exultais-je.
- Et quand bien même, qu’auriez-vous pu faire…
- Mais j’aurais pu tenter de vous soigner.
- Et comment ? Même vos pouvoirs ne peuvent m’aider.
- Cela reste encore à voir, dis-je en m’acharnant sur le feu qu’avait allumé le droide astro-mécanicien qui avait réussi à nous suivre à travers toute la forêt, que nous avions traversé.

Lorsqu’il prit mieux et que des flammes chauffantes en jaillir, je demandai à Sarah de s’en occuper pour que je puisse aider la sénatrice. Sarah s’accroupit alors en mettant des petites branches sur le feu. Bien que les branchages soient très froids, ils n’étaient pas mouillés et le feu prenait de plus en plus, sa chaleur se répandant. La sénatrice n’était pas tout à fait d’accord pour que je l’ausculte mais elle ne pouvait pas faire autrement à cause de sa faiblesse. Je pris sa main droite dans ma main gauche et toucha son front de mon autre main. Sa peau était très blanche plus que je ne l’aurai jamais cru possible, et même si c’était assez normal pour une arkanienne elle était bien trop glaciale. La température de son corps s’évaporait et lorsque j’aperçus ses yeux je vis que le blanc laiteux était passé à un gris terne. Il fallait à tout pris que je l’aide. Je regardai sa blessure en ouvrant un peu la couverture qu’elle s’était posée sur elle. Tout le long du flanc était ouvert et le sang bien que coagulé s’était mêlé à du pus. Cela donnait à la blessure une couleur verdâtre-jaune mêlée de rouge sombre. Ce n’était pas très beau à voir. Le contour de la blessure était d’un rouge intense, signe que tout son corps essayait de combattre pour soigner la blessure. Mais elle était bien trop importante pour que le corps seul puisse s’en occupait. Il fallait que je lui insuffle de la Force. Il devait y avoir de terribles dégâts intérieurs. Je me maudis pour ma maladresse, j’aurais dû nous arrêter bien plus tôt. Il nous fallait plus de chaleur. Je demandai alors à Sarah de chercher plus de bois pour agrandir le feu. Alors qu’elle disparaissait entre deux arbres, je crus apercevoir sa blessure sur son épaule. Mais ce n’était pas possible. Sa blessure était, elle aussi, assez importante, or d’après ce que je venais de voir, il ne restait déjà plus qu’une petite coupure, à peine une cicatrice. Sa faculté de régénération devait être bien plus élevée que la normale… Mais je ne pouvais m’étendre sur le sujet pour le moment.

J’avais un autre sujet de préoccupation. Je me retournai vers la sénatrice pour lui faire part de mon plan. J’allai lui transmettre de mon pouvoir et aider son corps à refermer un peu la blessure. Mais la sénatrice était tombé dans l’inconscience.
Il fallait que je me dépêche ou il serait trop tard pour la sauver. Je me remis dans ma position initiale, ma main gauche dans une de ses mains et mon autre main sur son front. Je me concentrai. La Force était assez puissante ici, en pleine nature. Je pris de l’énergie à chaque élément qui m’entourait pour la transmettre à la sénatrice mourante. Les yeux fermés, mon esprit intensément concentré et fixé sur un seul objectif, soigner la blessure, je transmis une part de ma Force à la sénatrice. Je guidais la Force dans son travail. Je pouvais presque visualiser la blessure, bien que mes yeux soient fermés. Mais malgré ma volonté, les forces de la sénatrice la quittaient. Je le sentais. J’échouais. Je ne le pouvais. Il fallait que je résiste, que j’aide la sénatrice à lutter.

Dans un dernier sursaut d’énergie, je transmis le reste de ma Force à la sénatrice. Et mon pouvoir de guérison fonctionna. Je sentis la blessure de la sénatrice se refermer, les bactéries étant éliminées, et mes yeux se rouvrirent quelques secondes. Je vis une aura bleutée entourer la blessure pour la soigner mais je vis aussi un impressionnant trou noir. Mes yeux se refermèrent immédiatement et mon esprit s’y engouffra malgré moi.


Lorsque mon esprit s’éveilla, je sentis que des présences se rapprochaient. Des présences clairement hostiles. Je voulus me relever trop vite et un mal de tête horrible s’empara de moi, ainsi que le froid qui se fit sentir. Mes yeux se refermèrent mais je luttai. Il fallait que je reste éveillé. J’entendis alors une voix féminine me dire :

- Reposez-vous encore quelques heures. Ce que vous avez fait à la sénatrice est un véritable miracle. Elle va s’en sortir, ne vous inquiétez pas, elle s’est déjà réveillée une fois. Maintenant elle dort paisiblement. Faites de même.

Mon corps voulut obéir mais ma volonté résista. Si je voulais dormir paisiblement, ce n’était pas maintenant, ou alors ce serait la dernière fois. Je me relevai lentement, ma vue était brouillée et mes sens étaient loin d’être efficace à cent pour cent. J’avais un goût de bile dans la gorge et ma voix était très faible mais je réussis à parler :

- Des… Des ennemis… approchent…
- Quoi, fis Sarah qui était près de la sénatrice et qui n’avait pas bien compris.
- Les mercenaires sont tout près… Ils arrivent.

Sarah comprit cette fois là. Elle éteignit le feu d’un geste rapide et réveilla la sénatrice qui émergea aussi lentement que moi. 452 n’avait pas pu les détecter à cause de la portée de ses senseurs diminuée dans cette vaste et dense foret. Mais je les sentais. Ils se rapprochaient et savaient que nous étions tout proche. Je pouvais le lire dans leurs esprits. Mais mes forces ne seraient pas suffisantes pour pouvoir défendre la sénatrice et Sarah.

Cette dernière aida la sénatrice à marcher jusque moi et me demanda si je pouvais bouger. Je lui répondis que je pouvais toujours essayer. Je me mis debout, très lentement, ma vue encore brouillée ainsi que mes sens. Mon utilisation massive de la Force m’en avait privé pour un moment. Je n’avais plus d’énergie, j’étais vidé.

Ce pouvoir de guérison que j’avais appris d’Ildara Mayaserana, mon Maître, était un pouvoir très puissant, que peu de Jedi savait utiliser parfaitement. Même moi je ne l’utilisais pas au maximum. Mais il était à double tranchant. Il permettait à l’utilisateur de se soigner lui-même ou une autre personne mais requérait un lieu calme et plusieurs heures de repos après utilisation. Ce que je ne disposais pas.

J’essayai de trouver Dam’Nei mais je ne pouvais même pas le sentir, tant mon énergie avait diminué. Sarah aidant la sénatrice et moi qui marchais très lentement, notre groupe serait vite repéré. Tout un coup un tir de blaster fusa à nos côtés. Les mercenaires nous avaient trouvés. Je me retourna pour faire face à la menace et sortis mon sabre. Sarah cacha la sénatrice près d’un arbre en la recouvrant de branchage, sortis son blaster et sauta dans un arbre, avec une grâce, que je n’aurais pas cru possible chez un humain normal. Les tirs commencèrent à pleuvoir et mon sabre se mouvait bien trop lentement. Je ne renvoyais que quelques-uns uns des rayons qui me parvenaient, le reste, j’étais obligé de l’esquiver. Je voyais quatre hommes armés de blaster qui se rapprochaient sur l’espèce de sentier que délimitaient les arbres majestueux. Mais je sentais qu’ils étaient plus nombreux. Ils devaient être au moins trente. Je les voyais se regrouper, les lasers se faisant de plus en plus nombreux. Ma lame d’énergie ne renvoyait plus que vingt pour cent des rayons et la blessure à ma jambe me lança. J’allai m’en prendre un, il fallait que je me cache. Il fallait que je saute entre deux arbres sur un des côtés du petit chemin où je me tenais. Mais les tirs ne cessaient pas et les ennemis se rapprochaient. Tout à coup il eut un vent de panique chez le groupe d’ennemis et quelques-uns uns des tireurs tombèrent au sol. Je sautai sur l’occasion et avec ma jambe valide, je me propulsai dans les fougères pour essayer de me cacher comme je le pouvais. Mais les ennemis s’étaient regroupés et mon sauveur avait disparu. Le groupe de pirates s’approchait et ils allaient me trouver. J’étais épuisé et je ne pourrais tenir plus de quelques secondes.

J’entendis alors une autre série de tirs et des voix. Ils provenaient de la direction où le groupe d’ennemi se tenait. Je crus cette fois à l’arrivée miracle des renforts mais les tirs s’arrêtèrent aussi mystérieusement qu’ils avaient commencé. Quelques secondes plus tard j’entendis une voix. Elle provenait d’au-dessus de ma tête. Je levai alors les yeux pour voir Sarah sur une des plus grosses branches de l’arbre sur lequel j’étais appuyé. Elle tenait un blaster lourd en plus de son petit blaster personnel. Je ne savais pas comment elle avait réussi son tour, mais l’espoir se refit sentir en moi. C’était elle, bien sûr, qui avait tiré sur les pirates pour détourner leur attention. C’est vrai qu’elle avait sois disant reçue une formation de garde du corps. Je n’en doutais plus à présent. Je répondis alors à son sourire et lui fis un signe en direction de la sénatrice. Il fallait qu’elle la protège. J’allais m’occuper des agresseurs.

Je me remis debout, sabre allumé à la main. Je contournai le groupe d’ennemis qui avançaient prudemment depuis qu’ils avaient perdu quelques-uns de leurs membres. J’attaquai alors qu’ils ne s’y attendaient pas. Malgré mon dégoût de tuer, je ne pouvais faire autrement non seulement pour me défendre moi, mais aussi la sénatrice et bien sur, Sarah. Mon sabre trancha la chair facilement et je tuai plusieurs personnes tout en parant les lasers qu’ils essayaient de tirer dans ma destination. Puis après quelques morts je me re-cacha derrière les arbres. Je comptai effectuer plusieurs attaques éclairs pour décimer les rangs ennemis. Mais mon comlink s’activa bien malgré moi et le son de la voix de Dam’Nei me fit repérer. Je me défendis tant bien que mal, et je pus voir que Sarah venait d’arriver. Elle tirait sur les ennemis en faisant mouche à chaque fois. Mais ses tirs étaient bien trop nombreux. Dam’Nei surgit sabre au clair et anéantit lui aussi plusieurs ennemis. Les renforts nous avaient trouvés. Dès que la menace disparut et que la tension retomba, je m’écroulai dans le néant.



Mon corps avait enduré de nombreux tourments. Un crash, une marche forcée dans le froid, une utilisation massive de la Force pour un transfert, une activité physique extraordinaire. Mais la menace avait été éliminée et je pouvais maintenant me reposer. J’étais dans un hôpital de la capitale d’Arkania, sous des soins intensifs. On m’avait expliqué que j’avais dormi plus de 15 heures et Dam’Nei m’avait fait part de la situation. La sénatrice était, elle aussi, dans l’hôpital sous sa surveillance et celle de Sarah. Elle ne risquait donc plus rien car il allait bien la protéger, lui. Il me fit par que sa blessure avait pu être soignée. Sarah lui avait expliqué que c’était grâce à moi et il me félicita. Mais quelques secondes après il me fit part en ricanant de ma faiblesse. Je n’avais même pas pu la protéger d’une attaque au sol. Enfin, Dam’Nei était un bothan, fier de lui et l’on ne pouvait le changer. Il était bien trop imbu de sa personne.

La famille de la sénatrice était venue la voir à plusieurs reprises et voulait qu’elle rentre avec elle. Ce que la sénatrice allait faire le lendemain. Dam’Nei m’expliqua donc qu’il fallait que je sois frais et dispos dès le lendemain. Mon état s’était de toute façon nettement amélioré. Bien que mon mal de tête persiste.
Je passai donc la nuit à l’hôpital et le lendemain matin je me préparai à sortir. Alors que j’allais quitter la chambre Sarah arriva. Elle me félicita d’avoir soigner la sénatrice. Elle n’en revenait pas.

- Comment avez-vous fait ?
- Je me suis servi de la Force.
- Tous les jedi sont capable de faire ça ? me demanda-t-elle visiblement très impressionné.
- Non. Seulement quelques-uns.
- Oh ! Alors vous êtes très fort. Lorsque je suis revenue avec des branchages, continua-t-elle sans me laisser le temps de répondre à sa remarque, je vous ai vu près de la sénatrice. Je ne savais pas ce que vous faisiez, mais vous aviez l’air tellement concentré. J’ai mis des branches dans le feu pour l’intensifier puis, je me suis rapprochée pour vous observer. Ce que j’ai vu, je ne l’oublierais jamais. On aurait dit qu’un flux d’énergie blanc-bleue passait de vous à la sénatrice. Puis sa blessure s’est rétractée, refermée. Peut-être pas totalement, mais assez pour la sauver, assurément. Je n’en revenais pas. Je ne savais pas que les Jedi, malgré leurs pouvoirs, étaient capables d’un tel prodige.
- Je vois. C’était la première fois que vous voyez un jedi en action. Je sais que ça peut être impressionnant mais d’autres sont capables de bien plus.
- Vous êtes trop modeste, fit-elle en me souriant discrètement.
- Et vous, dis-je, vous étiez aussi blessé, n’est-ce pas ?
- Oh, non ! Ce n’était pas grand chose, me répondit-elle en détournant le regard.
- Mais si. Vous avez saigné, et votre blessure était assez profonde. Mais lorsque nous nous sommes arrêtés votre blessure avait déjà presque totalement cicatrisé. Comment cela se fait-il ?
- Je ne peux en parler, s’exclama-t-elle avant d’ouvrir la porte et de s’enfuir dans le couloir.

Elle voulait très clairement éviter le sujet. Bizarre… pensais-je. Il faudrait que je me renseigne sur Arkania une fois rentré, me dis-je. Je me rendis à la sortie de l’hôpital et attendit dans le hall. Quelques minutes plus tard, la sénatrice sortit d’un des ascenseurs avec sa famille, mais aussi une importante garde. Malgré la faiblesse des risques d’une nouvelle attaque, la famille de la sénatrice avait augmenté la garde. La sénatrice se dirigea vers moi.

- Merci, me fit-elle en m’embrassant sur les joues.
Je n’en revenais pas. Et sa famille non plus car tous les membres nous regardaient d’un drôle d’œil. Quant à Dam’Nei, il me regardait d’un air mauvais. Il avait l’air jaloux. La sénatrice l’intéressait-elle ? Je ne pouvais juger des goûts d’un bothan dans ce domaine. La sénatrice continua son chemin et je me joignis à la garde.

Nous arrivâmes sans problèmes dans les imposants appartements de la sénatrice Kate Eldafire. Elle faisait partie de la haute société et occupait des appartements situés dans les hauteurs de la grande ville. La capitale d’Arkania n’était rien en comparaison de Coruscant mais elle possédait tout de même de très nombreux buildings pour les personnes les plus riches. Des appartements de la sénatrice, on pouvait voir le reste de la ville par une fenêtre et au loin la forêt de laquelle nous étions sortis de justesse. Puis par une autre fenêtre d’imposantes montagnes s’élevaient à l’horizon. Le ciel était d’un gris monotone, et j’avais peur que la neige se joigne au froid glacial. Mais l’appartement de la sénatrice était très bien chauffé et nous ne craignons pas le froid.

La plupart des gardes de sexe masculin ne purent pénétrer dans cet appartement. Dam’Nei et moi étions une exception. La sénatrice ne cachait pas son dégoût de l’homme. Elle le trouvait vulgaire et inutile alors que pour elle la femme était raffinée et élégante. Sa famille s’installa et Sarah restait près de Kate sans osait me regarder. Elle devait repenser à notre dernière conversation. Dam’Nei et moi nous occupèrent de la sécurité de l’appartement puis nous restâmes debout près de l’entrée du salon. La journée s’écoula sans trop de problème, si ce n’est que la sénatrice ne savait pas quoi choisir pour le dîner.

J’avais peur que la fin de semaine ne se déroule ainsi. Et malheureusement, les 4 jours restants se déroulèrent selon le bon vouloir, très changeant, de la sénatrice. Il ne se passa rien d’intéressant pour Dam’Nei et moi et aucune attaque ne fut à déjouer. Il était maintenant temps de rentrer. Et j’en étais heureux. Non seulement la sénatrice me portait sur les nerfs, mais l’attitude supérieure de Dam’Nei m’énervait.

La sénatrice avait du oublié qu’elle me devait la vie et me donnait des ordres plus ennuyants les uns que les autres. Aller lui chercher un repas dans tels restaurants, …etc. Je lui fis part que je n’étais pas son serviteur mais un garde du corps, mais tous les membres de la famille me regardèrent de leurs yeux blanchâtres, me faisant comprendre qu’il ne fallait pas que je proteste. Les quelques jours passaient sur Arkania auraient pu être intéressants si j’avais pu approcher Sarah. Mais elle se faisait porter absente dès que je la demandais et je ne pus la revoir en tête-à-tête. Maintenant que nous devions partir la sénatrice était en retard. Elle disait au revoir aux membres de sa famille et faisait durer les séparations. Mais après plusieurs dizaines de minutes d’attente nous pûmes quitter la planète.

La famille de la sénatrice avait fourni un cargo moyen comme moyen de transport pour remplacer le yacht.
Je pilotai, et Sarah me secondait. Mais nous n’étions pas seuls dans le cockpit car la sénatrice se tenait sur les sièges secondaires. Mon droïde, 452 était dans la salle commune, il dialoguait avec l’ordinateur de bord. Dam’Nei, lui, nous escortait dans son chasseur Delta-7. Tout le voyage se passa ainsi. Dès que je pouvais être tout seul avec Sarah, la sénatrice arrivait deux secondes plus tard, comme si elle voulait, elle aussi, m’empêcher de parler avec Sarah.

Nous arrivâmes sur Coruscant sans problème. Dam’Nei rentra directement au Temple et la sénatrice et Sarah me quittèrent quelques minutes à peine après notre arrivée. J’étais déçu. Mes sentiments étaient confus. Je me demandais pourquoi Sarah ne voulait plus me parler. Etais-ce du au fait que sa blessure se soit soigner aussi vite et que je lui en ai parlé, ou étais-ce autre chose ? Je pensais que ma première idée était la bonne et que Sarah me cachait quelque chose. Il fallait que je fasse des recherches au Temple et que j’en parle aux Maîtres du Conseil lors de notre compte-rendu de mission. Je fis signe à 452 de me suivre, puis, nous prîmes un taxi-speeder qui nous déposa au Temple. J’étais enfin rentré. J’en avais vraiment marre de cette sénatrice que je ne supportais plus et ce retour aux sources allait me faire du bien. J’avais hâte de revoir Loïc, Aya, et mes anciens Maîtres.
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Messagepar Lowie » Sam 27 Aoû 2005 - 14:02   Sujet: 

:D enfin j'ai réservé du temps comme promis à la lecture du début des Héros de la Force pour demain à moins que je me branche sur le sourire d'une copine :oops: :) . Normalement, chapitres 1 + 2 lus demain histoire de me familiariser avec le wookie jedi que je retrouverais avec un plaisir certain comme les Kamowookies dans Coruscant an - 20 :wink: :ange: . A propos, Dark Solaris toi et ton ami vous prévoyez combien de chapitres pour le seul Ep I déjà à 8 chapitres bien consistants :D .

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Messagepar Django » Sam 27 Aoû 2005 - 16:22   Sujet: 

je viens de copier le texte tel qu'il est sur ce post et effacé l'ancien. Il ne me reste plus qu'à l'éditer et à le lire. Les appréciations viendrons plus tard. J'espére qu'il y a d' autre chapitre en préparation.

@ plus
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 27 Aoû 2005 - 18:03   Sujet: 

@ django : yep je susi depusi 6-7 mosi sur le chapitre 9. a partir de la rentré je travaille regulierement dessus, donc la suite arrivera peu à peu(chaque semaine 1 chapitre je pense)

Lowie, pour l'épisode 1 des HdlF, je ne sais pas combie nde chapitre il y aura. Ce sera vraiment une fanfiction très longue, qui je le craint sera très difficile à lire d'un coup. Je dirais une 50aine de chapitre... rien que pour le 1er episode. Mais pour le moment je ne peux pas trop dire, on est pas encore avancé.
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 28 Aoû 2005 - 19:34   Sujet: 

Au fait Lowie, j'espère t une sera pas trop déçu de la présence (faible) de mon wookie.

Par contre bonne nouvelle : il sera le hero de la FF que je fais avec Kamo.
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Messagepar Lowie » Dim 28 Aoû 2005 - 19:56   Sujet: 

Pas de lézard : s'il est le héros d'une nouvelle dans CA-20 coécrite avec ce fou des wookies Kamocato, je vais baver de plaisir :D :D . Avis sur les HDLF bientôt ayant bouclé mes chapitres d'autres FF à côté :wink: .

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Messagepar Lowie » Ven 02 Sep 2005 - 17:48   Sujet: 

Enfin diront leurs deux auteurs je me lance véritablement dans les HDLF.

J'avoue avoir été séduit par le début qui se déroule sur Kashyyyk paisible et jolie ,dixit Dark-Solaris, décidément en vogue actuellement ce qui n'est pas pour me déplaire :lol: . Eh bien ce Rocka Maître Jedi Wookie est la bonne surprise de ce premier chapitre : d'une adresse diabolique au sabrolaser, canalisant bien les énergies de la Force, malicieux, gentiment moqueur, il forme avec son padawan, très excité de pouvoir passer l'Epreuve le conduisant à acquérir ou non le statut de Chevalier Jedi, un duo fort joyeux et très complice 8) :D 8) . J'espère bien qu'on retrouvera ce beau wookie pourvu d'un premier rôle dans la nouvelle inédite bâtie avec Kamo :wink: .

Les descriptions des habitats, vaisseaux du premier chapitre sont bellement détaillées 8) .

Le choix du type de sabrolaser que Loic Solaris doit se fabriquer donne un paragraphe très intéressant montrant que le sabrolaser d'un Jedi a à la fois une identité propre - appendice/bras supplémentaire du corps du Jedi - et combinant certaines capacités des sabrolasers de son/ses Maîtres.

Loic Solaris rendu ivre par la première mission perso que le Conseil lui confie commet une grave erreur de vitesse :lol: en se rendant au Corridor Ecarlate quartier très malfamé de Coruscant :sournois: où il est chargé d'y retrouver un Chevalier Jedi disparu depuis deux bons mois...

La séance au Conseil durant laquelle Loic pas décontenancé pour un sou :) prouve avec succès qu'il est capable de passer l'Epreuve face aux Maîtres Jedi soulève tout de même une interrogation sur le perso : son assurance pleine et entière en ses capacités masquerait-il un orgueil naissant. Yoda doit certainement le tester encore dans cette Epreuve :) :ange: :) . Mais, il y a aussi la fébrilité de se lancer dans sa première mission qui va donc jouer à Loic un tour bien pendable :P :) :P . Le chemin pour mériter le titre de Chevalier Jedi est parsemé d'embûches encore plus dans la dernière ligne droite :D .

Bref, c'est un chapitre qui présente rapidement les lignes générales du caractère du perso empreint d'un dynamisme et d'une envie de bien faire à toute épreuve 8) 8) .

Heu ce Rocka ment aux autres Maîtres du Conseil en disant que Loic a bien fabriqué son sabrolaser... La vérité c'est que ce sabrolaser n'est ébauché que sur le papier :) . S'il s'avérait que le mensonge de Rocka était découvert quelle peine encourrait-il :P ?

Drôle de créature arachnéenne le Xexto qui peut se redresser comme un homme pour se battre :? .

Un agréable chapitre ma foi qui nous balade de Kashyyyk à Coruscant les deux planètes qui ont la cote en ce moment en FF :lol: :lol: . Jolie occasion de voir la bonne peinture qu'en nous fait Dark-Solaris.

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Messagepar Dark-Solaris » Sam 10 Sep 2005 - 7:59   Sujet: 

De retour quelques minutes sur internet !

Merci beaucoup Lowie pour ta critique, ça me fait vraiment plaisir. J'espère que la suite te plaira tout autant.
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