Bonjour!!
Voici un peu en avance, la suite avec la rencontre musclée entre Evyk Skywalker et la mystérieuse jeune femme qui s'appelle, comme l'a révélé Den, Artémis (Tu aurais encore attendre que cette partie soit postée pour la nommer, aaaah ces jeunes
)
Bonne lecture:
Bureau du général Booden.
« Viré ! Skywalker, vous êtes viré. » Lui annonça l’holo du Conseiller Spécial à la défense Bakaarr.
« Pardon ? »
« Le Chancelier Llib et M. Kirchowda sont dans un état critique ! » S’exclama le vieux Mon Calamari à la peau grisâtre. « Votre rôle était de protéger le Chancelier. Vous avez échouez, vous êtes viré. Maintenant, sortez de ce bureau, j’ai à parler avec le général Booden. »
Evyk Skywalker se leva et sortit de la pièce sans dire un mot. Il dut faire un gros effort pour contrôler sa colère. Il décida de s’éloigner rapidement du bureau afin de pouvoir réfléchir à ce qui venait de se passer. D’abord, il trouvait cette mise-à-pied profondément injuste, il n’avait fait qu’obéir aux ordres. Cela faisait cinq ans qu’il y obéissait sans rien dire. Ils n’avaient pas le droit de le traiter ainsi. Il s’apprêtait à retourner dire le fond de sa pensée à Bakaarr lorsqu’une pensée traversa son esprit. Booden avait été présent et il avait sûrement retransmis l’ordre de Llib à son sujet à Bakaar. Donc il savait…Néanmoins il l’avait viré. Il se rappela les dernières paroles de Sam avant de tomber inconsciente. Il comprit…Ce n’était pas lui qui était visé, mais les Jedi ! Ils savaient tous qu’ils devraient faire un rapport à l’Ordre sur les évènements de la journée, or il y avait quelque chose derrière cette porte que les Jedi devaient ignorer. Il sourit, il allait faire ce que les Skywalker savaient le mieux faire dans ce genre de situation : fourrer son nez là où l’on ne voulait pas de lui.
D’un pas décidé, il se rendit à la salle de contrôle d’où, selon les premières informations, l’autodestruction avait été lancée. Cependant, un garde à l’entrée l’empêcha de poursuivre son chemin.
« Qu’est-ce que cela signifie ? » Demanda-t-il d’une voix indignée.
« Désolé, Skywalker, on vient de me faire part de ma promotion au rang de chef de la sécurité du Chancelier. » Expliqua un barabel venant à sa rencontre. « Tu sais ce que cela signifie ? »
« Oui, Kerr, je suis désormais hors circuit…Mais souviens-toi que tu me dois beaucoup de chose, dont cette place. » Observa Evyk en fixant son ex-second. « Laisse-moi entrer et t’aider. »
« D’accord. » Accepta le barabel après un long temps de réflexion.
Le garde s’écarta et Evyk entra dans la pièce. Le long d’un mur se trouvaient alignés quatre cadavres vêtus intégralement en noir, des draps blancs recouvraient les corps des victimes appartenant au personnel de la base, enfin un holo de l’attaque de la salle de contrôle par les quatre individus en noir passait en boucle au centre de la pièce.
« Fais-moi un topo. » Déclara-t-il en regardant à nouveau Kerr.
« On n’a pas grand-chose. Un commando est entré ici, il a tué tout le monde et a enclenché l’autodestruction de l’aile 2. Une ou plusieurs personnes sont intervenues, le commando a été éliminé et l’autodestruction arrêtée. »
« Pourquoi les cadavres ont été déplacé ? » S’enquit Evyk en indiquant les 4 corps.
« Ce n’est pas nous. Nous les avons trouvé comme ça lorsque nous sommes entrés. »
« Les holos de surveillance ? »
« Ils sont pour l’instant inaccessible. On a changé les procédures d’accès. J’ai mis Orr dessus, il m’a dit qu’il en aurait pour un jour ou deux. Pour l’instant, nous n’avons que ça. » Expliqua Kerr en pointant le holo central.
« Habile…Ainsi, on ne sait rien de ceux qui sont intervenus : qui ils sont et comment ils sont arrivés. » Conclut Evyk en parcourant une seconde fois la pièce du regard.
« Exact…Mais j’ai une hypothèse. » Kerr baissa la voix et l’emmena un peu à l’écart. « Il y a quelques temps, j’ai entendu parler de tueurs d’élites entraînés par la pègre dans des camps ultra secrets. Ces tueurs sont appelés des Invisibles car ils ne laissent aucunes traces autres que des cadavres. On raconte même qu’ils rivalisent avec les plus grands Jedi. »
« J’en ai moi aussi entendu parler…C’est une belle rumeur qui risque de se transformer en légende. » Kerr haussa les épaules : il n’était pas convaincu. « Laisse-moi tenter quelque chose et essayer de percer le secret de l’invisibilité. »
Evyk se rapprocha des quatre bandits et s’immergea dans la Force. Il s’ancra sur les cadavres puis remonta le temps. Il les vit d’abord se faire attaquer, il chercha à identifier l’agresseur mais sa vision devint floue rendant l’identification impossible. Cet individu semblait avoir trouvé le moyen de se tenir le plus à l’écart possible de la Force. Evyk le sentait, ce n’était donc pas un yuuzhan vong. Il ne désespéra pas et continua à remonter dans le passé. Il vit le commando entrer dans la salle de contrôle et y tuer tout les employés. Toutefois, il décida de ne pas s’arrêter là et voulut savoir comment ils étaient entrés dans la base. Il remonta la piste jusqu’à un petit hangar, qui semblait oublié, situé à une extrémité de la base.
« Alors ? » Lui demanda Kerr lorsqu’il revint à la réalité.
« Je ne sais pas qui les a tué… »
« Ah, ah ! La légende devient réalité. » Le coupa triomphalement le barabel. « Je dois y aller, on m’a ordonné d’escorter Llib et Kirchowda jusqu’à la capitale où ils recevront de meilleurs soins. »
« Soit vigilent, on risque de vouloir à nouveau les tuer. » Recommanda Skywalker en se relevant.
« Merci, je ferais attention. » Dit Kerr qui s’éloigna de quelques mètres avant de s’arrêter. « Et toi, qu’est-ce que tu vas faire. »
« Je vais fureter ici et là avant qu’on ne me mette dehors. » Déclara Evyk avec un grand sourire.
Il allait surtout explorer le hangar par lequel le commando de la mort était entré dans la base. La Force lui soufflait qu’il trouverait quelque chose d’intéressant s’il y allait seul. Il n’aimait pas faire des cachotteries, surtout à un camarade qu’il considérait presque comme un ami, mais il devait agir seul s’il voulait découvrir la vérité. Ses adversaires n’hésiteraient pas à lui mettre des bâtons dans les roues s’ils apprenaient ce qu’il mijotait.
« Que la Force soit avec toi. » Lui lança Kerr avant de partir avec ses hommes.
Evyk s’assura d’être seul et non observé avant de prendre le chemin du hangar qu’il avait vu dans sa vision du passé.
Hangar souterrain 31.
Evyk Skywalker arriva dans le hangar après avoir traversé de nombreux couloirs, en majorité déserts dans ce secteur de la base à cause de la délocalisation des activités qui s’y passaient dans une autre base. Ainsi, il savait comment le commando avait atteint le cœur de la base sans se faire remarquer ; toutefois un nouveau mystère était apparu : la navette qui avait amené les bandits avait disparu. Sa vision était peut-être erronée, pourtant…Il alla se placer là où aurait dû se trouver le vaisseau, s’accroupit et passa sa main au-dessus du sol en se concentrant. Non. Il ne s’était pas trompé, une navette avait bien stationné à cet endroit peu de temps auparavant. Il sentit alors une présence derrière lui. Une présence dont il n’arriva pas à percevoir les intentions. Mauvais signe. Généralement… Il se releva aussitôt, saisit son arme et se retourna pour faire face à la menace.
Evyk s’attendait à tout sauf à cela, sa gorge se dessécha et il dut faire appel à toutes ses techniques Jedi pour garder un visage neutre. Une jeune femme, à la beauté ravageuse, gantée et vêtue de noir, s’arrêta à une dizaine de mètres de lui. Brune et un peu plus petite que lui, elle semblait aussi belle que dangereuse. Il comprit immédiatement qu’il avait mis la main sur la personne qui avait éliminé le commando, ce qui n’en faisait pas pour cela une alliée, surtout qu’en tant qu’intruse dans une base militaire elle était passible de nombreuses années de prison.
« Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? » Demanda-t-il histoire d’engager la conversation.
La jeune femme dégaina deux blasters de derrière son dos pour toute réponse. Parfait, il savait à quoi s’en tenir. Il lança la Force et arracha les deux armes des mains de son adversaire. Il lui lança un regard de défi. Elle répliqua en lui envoyant un objet de la taille d’une datacarte. Par réflexe il actionna son sabrolaser. L’objet explosa à un mètre de lui. La lame de son arme disparut. Elle lui envoya un petit sourire. Elle ne lui laissa pas le temps de comprendre ce qu’il arrivait. Elle bondit en avant tout en lui jetant une vibrolame sortie de nulle part. Il arrêta l’arme juste à temps et la renvoya sur son assaillante. La vibrolame rebondit contre une carapace invisible et toucha le sol à dix mètres de sa cible. Elle profita de sa surprise pour rouler à ses pieds et lui arracher son sabrolaser d’une habile manchette.
« Il ne fonctionne plus, je vous signale. » Lança Evyk en fixant son adversaire.
Elle lui sourit à nouveau. Elle le frappa violement au ventre avec l’arme, puis se redressa tout en lui envoyant un coup encore plus violent à la mâchoire. Il tomba lourdement sur le dos, à moitié conscient. Il avait l’impression d’avoir le bas du visage en miette tandis qu’une tribu d’ewok jouait des percussions dans le reste de sa tête. Avec difficulté, il rassembla ses forces et fit appel au pouvoir de guérison de la plus puissante de ses alliées. Si seulement sa belle adversaire pouvait lui donner quelques secondes pour se remettre…
A travers ses paupières semi closes, il la vit s’approcher de lui. Il s’attendit au pire. Elle lança son sabrolaser sur le côté, et, à sa grande surprise, s’assit à califourchon sur son ventre. Elle se pencha vers son visage et lui lécha tendrement le coin de la bouche, là où il saignait. Malgré la douleur et le fait que c’était son adversaire, il ne put qu’apprécier la situation. Puis ce fut fini, elle se releva et commença à s’éloigner.
« J’adore goutter le sang de mes victimes. » Lui confia-t-elle en ramassant un de ses blasters.
Evyk vit sa dernière heure arriver. Il devait faire quelque chose. Elle pointa son arme sur lui. Un objet métallique vint heurter sa main avec force lui faisant lâcher son arme qui glissa non loin de son autre blaster.
« Un comlink, même cassé, peut toujours servir. » Dit-il en se levant.
« Le miracle de la communication. » Répliqua-t-elle en se malaxant la main droite. « Je vois que tu es enfin remis. Voyons ce que tu vaux au corps-à-corps. »
Ainsi, elle l’avait laissé se remettre. Parfait, il allait lui faire regretter cet acte : il ne lui ferait aucuns cadeaux.
« Je te conseille d’employer la Force, tu en auras bien besoin ! » Le nargua-t-elle en se préparant pour le combat à venir.
Evyk se mit à son tour en position. Il allait lui montrer qu’en tant que chef de la sécurité du Chancelier, il avait reçu une formation particulière dans ce domaine. Pendant de longues secondes, ils se jaugèrent en se tournant autour et esquissant quelques feintes. Puis, elle passa à l’attaque avec une rapidité fulgurante. Il recula en tentant de parer les coups. Elle feinta un coup de genoux à gauche. Il voulut le contrer mais se découvrit. Elle lui envoya un coup à la gorge qui lui coupa la respiration, suivi d’un coup au sternum qui le fit presque tomber. Il évita le coup d’après en sautant en arrière. Il n’aimait pas reculer, mais c’était indispensable s’il voulait reprendre ses esprits. Il toussa, prit deux grandes inspirations et se força à se calmer. La jeune femme attendait patiemment qu’il reprenne son souffle. Il avait l’impression d’être face au diable, le diable ayant prit l’apparence de la plus belle des déesses. Il lui décocha un regard noir. Il était temps d’arrêter les frais car sa virilité commençait à en prendre un sacré coup. Il s’élança en avant. Elle se mit en garde. Il fit appel à la Force. Elle resta immobile. Il lui lança un puissant coup de pied au visage et desserra son emprise. Elle fut rudement projetée au sol. Elle redressa la tête, sembla s’apercevoir de quelque chose, passa un doigt ganté dans sa bouche et le porta ensuite à son regard.
« Bon sang ! Ca, tu vas me le payer ! » S’exclama-t-elle en bondissant sur ses pieds.
Elle se lança sur lui et le combat reprit. Encore plus acharné. Les coups étaient parés ou rendus en deux fois plus fort. L’avantage passa d’un adversaire à l’autre, mais ne fut jamais décisif pour l’un ou pour l’autre. Les minutes passaient, le combat s’intensifiait et les combattants se fatiguaient. Evyk sentait ses membres s’alourdir et ses réflexes ralentir. La fatigue le gagnait rapidement, il devait trouver un moyen de triompher rapidement. Un objet sombre à droite de la jeune femme attira son regard. Un blaster. Il ne devait pas hésiter. Il feinta un coup, mais au lieu de frapper plongea sur l’arme. Il la saisit, se retourna et se retrouva nez-à-nez avec le canon d’un blaster. Tout comme son adversaire.
« Mon arme refusera de me tirer dessus et je suis sûr qu’en tant que Jedi tu possèdes 1001 trucs pour m’empêcher de te tirer dessus. Alors, que fait-on Skywalker ? »
« Vous connaissez mon nom ? »
« J’ai lu un beau petit dossier sur toi en préparant cette mission. Rassure-toi, on ne m’a pas payé pour te liquider. » Déclara-t-elle en abaissant son arme.
Evyk la regarda perplexe : ce geste impliquait une grande confiance en soi et en son opposant. Or, après la raclée qu’il venait de se prendre, il n’était pas prêt à lui faire confiance.
« Quel dilemme, n’est-ce pas ? » Reprit la jeune femme en rangeant son blaster. « Soit, tu me livres aux autorités et je te certifie qu’en moins d’une heure j’aurais disparu de vos installations et de vos esprits. Petit hic pour toi, tu ne te souviendras pas des évènements des derniers jours. Soit, on fait équipe et je t’aiderai à savoir pourquoi tu as été brusquement viré. »
« Et qu’est-ce que vous gagneriez en échange ? »
« Lors de cette mission, j’ai vu quelque chose dont on ne m’avait pas parlé et qui m’est inconnu. Or, tout ce que je ne connais pas représente pour moi une menace, et j’ai envie d’en savoir le maximum avant que d’une façon ou d’une autre ce truc se retourne contre moi. De plus, nos deux affaires sont très liées, il serait dommage de laisser passer cette occasion car ne dit-on pas que l’union fait la force. En tout cas, sache que je n’abandonnerai pas. » Répondit-elle les bras croisés sous la poitrine.
Evyk la sonda avec la Force, et pour la première fois depuis leur rencontre il arrivait à percevoir clairement ses émotions. Elle était parfaitement sincère sans aucune trace de duplicité. Ce qui ne voulait pas dire grand-chose car si elle arrivait à lui cacher ses émotions, elle pouvait tout aussi bien lui en montrer d’autres fausses. Pourtant, il avait une confiance absolue en la Force, et celle-ci ne se trompait jamais ; c’était seulement son interprétation qui pouvait être mauvaise. Il hésitait. D’un côté le bon sens lui disait de faire enfermer cette machine à tuer, d’un autre côté une menace sous-jacente régnait depuis quelques temps dans la galaxie et il lui semblait que cette union improbable était la seule capable de déjouer cette menace.
« Alors ? » S’impatienta la jeune femme.
Evyk décida de faire ce qui lui semblait juste, ce qui aurait effrayé tous les maîtres du Conseil Jedi, il abaissa son arme et la tendit à sa propriétaire.
« Tu as du culot, j’aime ça ! »
« Qui es-tu et quelle était ta mission ? » S’enquit Skywalker se décidant enfin à la tutoyer.
« Mon nom de code est Artémis et je suis une Invisible. Je travaille pour une organisation privée en accomplissant des missions illégales et souvent meurtrières. Ma mission était d’arrêter un commando qui voulait tuer le Chancelier Llib et l’Heure Kirchowda. »
« Qu’est-ce qu tu as vu durant ta mission ? »
« Une lueur au milieu des flammes. »
« Cela pouvait être une explosion. » Observa Evyk en ramassant son sabrolaser.
« Je sais à quoi ressemble une explosion. Ce n’en était pas une, ça émanait d’un être vivant. »
Ca lui rappela ce que lui avait confié Sam et qu’il avait pris sur le moment pour du délire.
« Une Jedi était présente au moment de l’explosion, elle a senti une présence…Quelque chose d’extrêmement puissant qu’elle ne connaissait pas. »
« Vous avez confiance en elle ? »
« Oui. » Répondit Skywalker sans hésiter.
« Parfait. Il y a donc un truc à découvrir. »
« Oui, mais par où commencer ? »
Artémis lui sourit : elle avait la réponse.
« Tu vois, je suis venue ici non pas pour t’attendre, mais parce qu’il aurait dû y avoir un vaisseau qui m’aurait permis de quitter cette planète. Or, lorsque je suis arrivée, le hangar était vide. »
« Quelqu’un savait pour le vaisseau, quelqu’un savait pour le commando. » Continua Evyk en voyant où sa camarade voulait en venir.
« Quelqu’un qui pourrait en savoir beaucoup plus encore… »
« Trouvons donc la navette, ça devrait nous mener directement à celui qui l’a déplacée. » Conclut Evyk en se dirigeant vers la sortie du hangar Artémis à ses côtés. « Au fait, ton employeur ne sera-t-il pas mécontent que tu partages tes informations avec un Jedi. »
« Je suis une indépendante travaillant pour un seul employeur que je ne connais pas. Tant que je fais correctement mon travail et que je ne cherche pas à trahir l’Organisation, je suis assez libre. »
Oiki Ran, le Ktâh qui attend avec impatience vos commentaires!!