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Crépuscule sur Coruscant

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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 16 Nov 2012 - 23:36   Sujet: Crépuscule sur Coruscant

I




Les sirènes des speeders de police déchiraient le relatif calme qui régnait dans l’avenue principale du Secteur 712 de la capitale galactique tandis qu’une légère brise faisait onduler les étendards majestueux aux couleurs de la République. Plongée dans une nuit lumineuse depuis déjà plusieurs heures, Coruscant venait de connaître son quatorzième attentat en l’espace de deux semaines. Sans doute le plus meurtrier. Sur les lieux de l’attaque, au cœur du Secteur 716, la foule prise de panique avait tenté de déserter le massacre, piétinant les moins rapides sans remord et guidée par un instinct de survie fatal. Sur place, les premiers secouristes découvrirent l’étendue des dégâts en un amoncellement de corps, de permabéton, de ferraille et de transparacier. Des centaines de victimes gisaient sur des dizaines de mètres dans ce qui était quelques heures plus tôt un centre commercial réputé, et bien d’autres devaient encore reposer sous les décombres des bâtiments effondrés de part et d’autre de l’artère populaire.
— Encore une attaque contre les xénomorphes ? demanda l’un des secouristes à son coéquipier en repoussant du pied une fine plaque de permacier.
— Sans doute. Il y a des tas de boutiques pour eux ici et regarde, pas un seul humain dans les premières victimes, observa le second en balayant la rue d’un geste de la main.
Rapidement, la zone fut quadrillée par les forces de l’ordre et interdite au public car les badauds et la presse commençaient à se masser aux entrées de l’ancien centre commercial. Les moyens mis en œuvre étaient à la mesure de la gravité de l’attaque et tout fut fait pour que les lieux soient rendus à la circulation le plus rapidement possible. Ainsi, après une demi-douzaine d’heures, le Secteur 716 fut intégralement restitué à ses orientations mercantiles et touristiques. Les nouveaux passants ne pouvaient se douter du terrible drame qui y avait eu lieu, des plaques publicitaires masquant les vitrines détruites. La vie quotidienne reprenait son cours anonyme et amnésique dans l’une des milliards de voies de la planète-ville.

Juché sur le toit d’un des plus hauts immeubles du Secteur 712, Hexan Kendil humait l’air frais des sommets avec un rictus de triomphe. Il savait que son attentat avait été une réussite à en juger par le nombre impressionnant de véhicules de secours dépêchés sur place et peinait à dissimuler sa satisfaction. Là, à plusieurs centaines de mètres au-dessus de la première strate de Coruscant, il contemplait sa dernière « œuvre » comme il se plaisait à nommer ses attaques dévastatrices, puis il pianota sur le clavier de son bracelet afin de faire venir jusqu’à lui un speeder léger de couleur sombre. Dans l’indifférence qui caractérise les plus hauts niveaux d’habitation de la capitale, il s’installa aux commandes de son véhicule et lui fit décrire une courbe descendante pour rejoindre les couloirs de circulation conventionnels.
Confondu dans la masse grouillante et informe du quotidien Coruscantii, Kendil consulta les comptes-rendus d’actualités des plus grands media pour s’apercevoir que l’attentat ne faisait pas la Une des journaux et qu’il apparaissait difficilement dans les gros titres. Depuis le début de la vague d’attaques dont il était l’auteur, Hexan Kendil s’était rendu compte que le pouvoir en place s’efforçait de minimiser la portée du problème et étouffait du mieux possible les circonstances des actes. Le mandat de Palpatine était ainsi placé sous le signe de la paix à tout prix. Y compris du mensonge le plus troublant. Mais Kendil n’était pas un opposant politique, pas plus qu’un justicier anonyme. Il se plaisait à se considérer comme un artiste du meurtre, un professionnel de l’assassinat, que celui-ci implique une cible unique ou des centaines de vies. Il louait ses services et était sans doute l’un des plus chers dans son secteur d’activité mais aucun de ses commanditaires n’avait eu à se plaindre de lui. Exception faite d’un obscur général d’armée planétaire dont le subalterne avait jugé opportun de se débarrasser, en augmentant le montant du contrat initial sur sa tête. Consciencieux, il mettait un point d’honneur à ne jamais rencontrer physiquement les personnes qui l’employaient afin de ne jamais ressentir aucune émotion vis-à-vis d’elles et d’assurer la discrétion la plus complète possible lors des transactions. Il se doutait que, dans la plupart des cas, il avait affaire à des individus puissants, riches, bien placés dans les administrations locales, sectorielles ou galactiques même s’il lui était arrivé d’effectuer de « petits contrats » pour le compte, sans doute, de personnes déterminées mais n’ayant pas les moyens matériels ou émotionnels d’effectuer ce genre d’activités.
Occupé à lire les différents articles des journaux, installé dans son speeder sombre, Kendil se rendit à peine compte qu’il approchait de sa destination, le Secteur 11-38 et ses sièges d’organes de presse dont l’activité ne s’interrompt jamais, à quelques blocs du cœur administratif de la Cité Impériale. C’est ici que son commanditaire actuel lui avait donné rendez-vous afin de lui transmettre de nouvelles consignes. Lorsqu’il posa son appareil dans le parc de stationnement à l’arrière d’un établissement de restauration, Hexan s’assura qu’il n’avait pas été suivi par un autre véhicule et qu’aucun dispositif de traque n’avait été posé sur son speeder. Ces vérifications effectuées, il rajusta le col de son manteau et se mit en route pour le lieu de rendez-vous.

L’endroit était un bar visiblement fréquenté par une majorité de journalistes, d’administratifs et autres travailleurs de la société-qui-décide et s’appelait, à en croire l’immense panneau lumineux qui couvrait une bonne partie de la façade L’evonil, du nom de la spécialité qui y était servi depuis des générations. L’ambiance, à l’intérieur, était étonnamment calme malgré l’affluence massive due à l’heure du repas de la mi-journée. On entendait à peine les murmures de conversations portant sur les grandes orientations politiques actuelles ou encore les affaires judiciaires qui tenaient en haleine les chroniqueurs spécialisés et les magistrats. Alors qu’il s’asseyait à la table indiquée par son mystérieux interlocuteur, Kendil put entendre la discussion des deux hommes qui se trouvaient assis à la table immédiatement derrière la sienne.
— Je ne comprends pas que le Chancelier ne fasse rien pour limiter le pouvoir de ces groupes d’influence. C’est tout de même un danger pour la Galaxie, avança le premier homme, dont la voix grave peinait à se faire discrète.
— Il se murmure dans les travées du Sénat qu’un texte de loi serait en préparation pour limiter l’accès des non-humains aux administrations, répondit une voix plus jeune mais tout aussi sûre d’elle.
— Et dans combien de temps ? Le Sénat est presque aussi lent qu’avant la nomination de Palpatine.
— Mais lui ne se laisse pas marcher sur les pieds par les non-humains et leurs gémissements permanents, répliqua le jeune homme d’un ton sentencieux.
— Si l’on excepte Bo’on Liy et sa clique, asséna l’homme mûr dont le rictus narquois s’imaginait aisément.
— Liy peut avoir l’appui des siens, les Jedi, et tous les Céréens le suivront. À l’exception du maître Mundi qui a toujours pris soin de ne pas s’associer à lui.
— Mundi évolue dans une autre réalité. Il fait partie du Conseil Jedi, il dirige les armées de la République sur le terrain, pas étonnant qu’il ne se range pas au côté d’un « contestataire ».
— Un jour ou l’autre, Liy tombera sur un os, et toute sa cause deviendra obsolète, lança le jeune.
— Mais quand ? interrogea le plus âgé.
À cet instant, une des hôtesses de l’établissement se posta juste à côté de Kendil et lui proposa de prendre sa commande, l’empêchant d’écouter la suite de la conversation qui se déroulait derrière lui. Sans prendre le temps de consulter la carte, il commanda un plat du jour, exigeant un service rapide. Il fut servi quelques minutes plus tard et ce fut au moment où il termina qu’il se rendit compte de la présence d’un morceau de papier épais collé sous le plat à l’aide d’une gomme adhésive. Observant la salle de son œil expert, il ne décela rien qui ne troubla ses sens et entreprit de détacher ce mystérieux message. Lorsqu’il eut totalement décollé le papier, il lut le message suivant : VOUS CONNAISSEZ LA PROCHAINE CIBLE. Surpris, dans un premier temps, par le contenu du message, Kendil rassembla immédiatement ses pensées pour tenter de comprendre le sens de celui-ci. Il exclut d’emblée la serveuse, qui ne lui paraissait pas être une cible potentielle pour qui que ce soit, a fortiori au vu des méthodes du commanditaire. Vinrent ensuite à son esprit les deux hommes qui discutaient à la table de derrière et, bien qu’ils furent dans la catégorie des victimes éventuelles – Kendil était persuadé qu’ils devaient être journalistes ou avocats, ou bien les deux – il n’aurait jamais reçu la mission de les éliminer ici, dans un restaurant. Il ne restait donc qu’une seule hypothèse, Bo’on Liy.
Convaincu de tenir sa prochaine cible, Kendil laissa de quoi payer le repas sur la table et se dirigea vers la sortie de L’evonil en prenant soin d’arborer un air dégagé de toute pression anormale. Parvenu devant le restaurant, il croisa plusieurs officiers des forces de sécurité de Coruscant en tenue qui patrouillaient dans la rue, guettant le moindre individu suspect et détaillant les fenêtres des bâtiments adjacents. Il sembla alors à Hexan qu’une légère préoccupation était en train de gangréner les autorités de la planète-ville et il en fut satisfait, conscient que son travail portait ses fruits. Afin d’être sûr des raisons de la présence d’un tel nombre d’agents de police à ce moment de la journée, il s’arrangea pour croiser leur route pour entendre ce qu’ils pouvaient se dire.
— …quoi on nous envoie ici, c’est rempli d’avocats, de gratte-papiers et autres bureaucrates, grogna un homme d’une quarantaine d’années au visage émacié et à la barbe fournie.
— C’est ce qui en fait une zone particulièrement sensible, répondit une jeune femme charmante au regard d’un bleu pénétrant et dont la chevelure brune était couverte par un casque léger.
— Je ne crois pas que qui que ce soit serait assez dingue pour faire exploser une bombe ici, avança un agent à l’aspect juvénile et dont le port trahissait une sortie d’académie récente.
— Et on ne peut que le souhaiter, trancha la femme qui était visiblement l’officier supérieur du détachement.

Comme les policiers entrèrent ensuite dans le restaurant que Kendil venait de quitter, ce dernier se dirigea vers son véhicule stationné à quelques dizaines de mètres de là et se mit en route vers l’appartement qu’il louait depuis quelques jours dans le Secteur 44. Sur le trajet qui durerait une vingtaine de minutes en prenant en compte le trafic, il commença à effectuer quelques recherches sur le dénommé Bo’on Liy. Il s’agissait d’un Céréen entré au sein de l’Ordre Jedi il y a un peu plus de quarante ans, et qui se distinguait régulièrement par ses prises de positions marginales par rapport à la ligne de conduite de l’Ordre. S’il n’avait jamais fait l’objet de procédures disciplinaires marquantes, il se retrouvait toutefois affecté à des missions de second plan ou bien était détaché au Service Culturel des Jedi, ce qui équivalait à passer des heures dans les archives du Temple. Certaines voix expliquaient son maintien au sein de l’Ordre par une sorte de protection de la part de Ki-Adi-Mundi, maître Jedi réputé, mais il était toutefois peu probable que ce dernier se compromette dans une relation qui pourrait nuire à son engagement dans la voie des Jedi. Bo’on Liy avait ainsi au cours des dernières années pris ouvertement position pour les droits de représentation des non-humains dans les administrations et les entreprises, pour l’intervention des Jedi dans l’armée de la République et contre plusieurs décisions du Chancelier Palpatine, provoquant de multiples tensions entre le dirigeant galactique et l’Ordre. À y regarder de près, Bo’on Liy était donc activement impliqué dans les affaires politiques et avait rassemblé autour de lui la délégation sénatoriale de Céréa ainsi qu’une bonne partie de l’opinion publique de sa planète. Hexan Kendil comprenait de plus en plus comment un tel personnage pouvait se faire des ennemis, dont certains très bien placés sur l’échiquier galactique mais ne voyait pas, pour l’heure, comment se débarrasser d’un Jedi avec une telle influence.

Arrivé à une centaine de mètres de son appartement, il stationna son speeder dans un hangar situé sur le toit d’un immeuble avoisinant et continua son chemin à pied. Pour la première fois depuis des années, Hexan Kendil n’avait pas de plan pour accomplir sa mission. Il était tendu et cette sensation ne lui était pas confortable. Dévisageant inhabituellement les passants, il décida qu’il changerait d’appartement dès le lendemain pour ne pas éveiller les soupçons et maintenir sa couverture du mieux possible.
Son logement était quasiment vide et l’obscurité due aux volets fermés lui donnait l’air d’une grotte. Il n’y avait pour seul mobilier qu’un lit, un bureau sur lequel étaient posés des dizaines de datacartes ainsi qu’un terminal informatique connecté à l’holonet et de quoi faire à manger. Kendil posa son lourd manteau sur le lit et se lança dans des recherches plus poussées sur Bo’on Liy ainsi que ses plus proches collaborateurs et soutiens. C’est ainsi qu’il découvrit le nom d’une demi-douzaine de politiciens, plutôt bien placés dans des commissions sénatoriales et d’autres personnages qui gravitaient autour de l’ambassade Céréenne à Coruscant. Comme il s’y attendait, aucune information sur son entourage Jedi n’était accessible et les protocoles de sécurité du Temple Jedi prendraient trop de temps à être contournés avec le matériel dont il disposait. Par conséquent, Hexan se focalisa sur les contacts de Liy au sein du Sénat Galactique et après plusieurs filtrages, il ressortit un nom : Jun-Palsi, second secrétaire du bureau du sénateur de Céréa. Les vérifications d’usage effectuées, il décida de se rendre directement au logement de ce dernier, situé à quelques blocs à peine du Sénat. Pour ce faire, il loua un speeder rapide sous un nom d’emprunt, acheta des vêtements haut de gamme pour être en adéquation avec le quartier et se munit de son mini-blaster fétiche.

L’immeuble de résidence s’appelait Le 201 Plaza et dominait les trois blocs alentour. Élancé et pourvu de jardins sur les dix derniers niveaux, il avait l’avantage de posséder une plateforme d’atterrissage directement au cœur du bâtiment, véritable bouche gigantesque défigurant quelque peu la façade. Comme s’il était un résident, Kendil laissa son speeder à la disposition d’un membre du personnel d’étage tout en conservant bien évidemment un double de la puce commandant l’ouverture du véhicule. Notant mentalement le nombre de caméras, de portes et de turbolifts qu’il emprunta pour accéder à l’étage où vivait Jun-Palsi, il s’assura également de bien repérer toutes les issues de secours ainsi que les grilles des conduits d’aération. Hexan Kendil ne savait que trop bien, grâce à ses nombreuses années dans le milieu du crime et de l’espionnage, que toutes les sorties devaient être envisagées, de la plus évidente à la plus inattendue.
Au fil des couloirs, il croisa peu de monde, quelques employés de la résidence, de rares habitants et une poignée de visiteurs qui semblaient parfois perdus dans le labyrinthe du 201 Plaza. Observant qu’un des membres du service d’étage entrait dans une buanderie, Kendil le suivit et, étouffant le jeune garçon d’une prise qui lui comprima la gorge contre son avant-bras, referma la porte d’un coup de pied sec. Il échangea ses vêtements contre ceux du groom et ressortit de la pièce en ayant pris soin de dissimuler le corps derrière des piles de linges. Poussant un chariot débordant de draps, il sonna à la porte et se présenta comme employé du service d’étage lorsqu’une voix rauque le lui demanda à travers la porte. Quelques bruits de cadran digital plus tard, la porte s’ouvrit en un chuintement discret.
— Vous êtes nouveau ? questionna d’emblée le céréen d’un air agressif.
— C’est mon troisième jour dans cette résidence, monsieur, répondit calmement Kendil.
— Posez donc ça sur le lit, la bonne s’occupera du reste quand elle viendra, ordonna Jun-Palsi.
— Très bien, monsieur, acquiesça Kendil tout en refermant délicatement la porte.
— Vous avez vu les infos ? Encore un attentat contre des non-humains. Je me demande quand Palpatine va prendre des mesures radicales contre ces assassins, dit le céréen tout en se dirigeant vers la baie vitrée de son appartement situé à l’avant dernier niveau de l’immeuble. Non, remarquez, quelqu’un comme vous ne doit pas avoir le temps de se tenir au courant de l’actualité, conclut-il d’un ton méprisant.
— Détrompez-vous, je suis l’actualité de très près, répliqua Kendil en accentuant son verbe pour attirer l’attention de Jun-Palsi, avec succès.
Pointant son arme sur la tempe du Céréen, son visage avait pris un air grave et profond. Sa victime quant à elle, se mettait à genoux, tremblant de tout son corps.
— Que voulez-vous ? Le coffre se trouve derrière cet holotableau, là, hésita-t-il en pointant du menton une représentation de sa planète orbitant autour de son étoile.
— Je veux Bo’on Liy. Comment arriver jusqu’à lui ? interrogea Kendil en accentuant la pression du canon sur la peau du Céréen.
— Que lui voulez-vous ? C’est encore à cause de ses stupides réunions contre Palpatine ? Je lui avais dit que ça lui causerait du tort un jour où l’autre, balbutia Jun-Palsi.
— Où se déroulera la prochaine réunion ? dit l’assassin qui venait de se voir offrir une occasion en or d’approcher sa proie.
— Dans les salons du casino L’As de Bâton, secteur 112-5, dans deux jours en milieu de soirée. Je ne connais pas encore l’heure exacte, affirma le Céréen qui tremblait moins, rassuré que son agresseur n’ait finalement rien contre lui.
— Bien, conclut Kendil avant de presser la queue de détente de son arme.
Le corps de Jun-Palsi s’affaissa dans un bruit sourd sur la moquette de l’appartement 200 du 201 Plaza, les yeux tournés vers les milliers de lumières produites par les véhicules dans le ballet incessant de la circulation de la capitale galactique. Pendant ce temps, sur l’holo-écran immense plaqué contre le mur de la chambre, Zeidan Kahn-Hagen était honoré de la plus haute distinction du monde scientifique pour ses travaux sur la biologie comportementale des espèces sauvages de la Bordure Extérieure de la main du Chancelier Suprême Palpatine.
Modifié en dernier par Dolarn Sarkan le Mar 12 Mar 2013 - 17:21, modifié 3 fois.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 17 Nov 2012 - 0:10   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Jagen, il y a une faille spatio-temporelle sur le forum !
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Messagepar Jagen Eripsa » Sam 17 Nov 2012 - 0:20   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Dolarn de retour en section Fan-Fics ! :shock:

Là encore, je lirai très bientôt et je commenterai :jap:
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Messagepar Chadax » Sam 17 Nov 2012 - 10:48   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

:shock:


Tiens, bizarre, j'ai une impression de déjà vu... Ah oui... :lol: :siffle: :paf:



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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 17 Nov 2012 - 12:30   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Alors alors, il faut que je bashe le texte pour ne pas avoir l'air d'être gentil avec un ancien admin, c'est ça ? :lol:

Mais en fait, j'ai du mal à trouver quelque chose à dire, tout cela est pour l'heure très mystérieux... J'ai l'impression qu'on s'oriente vers une espèce d'intrigue criminelle intimiste sur Coruscant, avec le spécisme en trame de fond, je me trompe ? Ça pourrait me plaire, ça peut donner lieu à des développements originaux.

Mais pour l'heure, difficile à dire, ce premier passage reste très... Fonctionnel, jusque dans le style. j'espère que ce ne sera pas toujours aussi sec. Autre chose : je n'ai rien contre les phrases longues (sans blague ? :paf: ), mais alors avec plus de ponctuation que ça^^
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Messagepar Chadax » Sam 17 Nov 2012 - 12:52   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Fonctionnel, jusque dans le style. j'espère que ce ne sera pas toujours aussi sec. Autre chose : je n'ai rien contre les phrases longues (sans blague ? :paf: ), mais alors avec plus de ponctuation que ça^^

Effectivement, mêmes remarques pour moi : à moins que ça ne soit voulu, je trouve le style de certains passages pas très fluide, un peu "brut", et manquant cruellement de ponctuation (surtout dans la 1e moitié)... ^^
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Messagepar Jagen Eripsa » Sam 17 Nov 2012 - 13:00   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Dolarn qui commence une histoire, Chad qui commente une fan-fiction...

La fin du monde est pour le 21 décembre, c'est sûr ! :lol: :paf:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 17 Nov 2012 - 13:01   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

T'as fini de flooder, toi ? :P
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Messagepar Nicravin » Sam 17 Nov 2012 - 15:26   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Que dire ? J'aime bien ton style mais je le trouve plus saccadé qu'à l'accoutumée (mes références étant la TI et rédaction de la TI), les mots sont biens choisi mais mal placés. Je ressens ça tout particulièrement dans la mise en situation, trop longue, trop fouillée. Après, c'est peut-être le manque d'aération du texte qui fait ça...

Sur le fond, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas grand chose pour juger. Ça s'annonce intéressant et on part dans une bonne direction (un terroriste, de la politique, du spécisme,...). Hâte de lire la suite, donc.

Au fait, tu prévois quelle longueur pour ta fic ? Et quel rythme de parution ? Est-ce que tu prévois de la terminer ?

:hello: [/Smiley Dodo :paf: ]
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Messagepar Dolarn Sarkan » Sam 17 Nov 2012 - 17:09   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Nicravin a écrit:Que dire ? J'aime bien ton style mais je le trouve plus saccadé qu'à l'accoutumée (mes références étant la TI et rédaction de la TI), les mots sont biens choisi mais mal placés. Je ressens ça tout particulièrement dans la mise en situation, trop longue, trop fouillée. Après, c'est peut-être le manque d'aération du texte qui fait ça...


La T.I nécessite un style journalistique quant à la Rédac de la Tribune Galactique (pas Impériale)...comment dire...ça n'a aucune vocation à être un texte sérieux donc il n'y a pas réellement de style (vous me direz que si, mais quand je l'écris, je n'y fais pas attention)


Nicravin a écrit:Au fait, tu prévois quelle longueur pour ta fic ? Et quel rythme de parution ? Est-ce que tu prévois de la terminer ?

:hello: [/Smiley Dodo :paf: ]


Je ne prévois aucune longueur, parce que je ne sais pas, à l'heure actuelle si l'histoire que je veux raconter prendra 4 ou 15 chapitres. Je ne prévois pas de rythme de parution parce que je ne peux pas écrire quand je veux et que je n'ai pas forcément l'envie d'écrire quand j'en ai l'opportunité. Et oui, contrairement au texte qu'à malicieusement linké Chadou, je prévois de la terminer parce que je sais où je vais. Même si je ne sais pas encore à 100% comment je vais y aller.


:hello:
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 08 Mar 2013 - 18:06   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Chapitre I


II



— La République vous adresse ses plus sincères félicitations, Professeur Kahn-Hagen, confia le Chancelier Palpatine en serrant vigoureusement la main de son ami.
— Merci, Chancelier, c’est un honneur que de recevoir cette médaille, répondit le scientifique.
— Nous nous reverrons plus tard lors de la réception donnée en votre nom dans les salons de la chancellerie, lui glissa le dirigeant avant de saluer les journalistes présents dans la salle et de quitter la pièce, entouré par ses gardes.

Zeidan Kahn-Hagen était un homme à la stature robuste qui avait à peine dépassé les quarante ans et dont le regard bleu arctique mettait mal à l’aise quiconque le croisait. Ses cheveux blonds, coupés court, son nez droit, ses lèvres fines et sa mâchoire carrée achevaient le physique strict du militaire qu’il était aussi, en sus de sa carrière scientifique. Professeur émérite de biologie et d’anthropologie, il était entré dans le cercle des intimes du Chancelier Palpatine alors que celui-ci était encore sénateur de Naboo, lors d’une soirée de charité organisée dans sa capitale, Theed. Depuis lors, les deux hommes, partageant des vues identiques sur la plupart des questions de société, avaient noué des liens d’amitié et de collaboration indéfectibles. C’est ainsi fort naturellement que lors de sa nomination au poste de Chancelier Suprême treize ans auparavant, Palpatine avait souhaité conserver Kahn-Hagen dans son entourage et le plaça à la direction du Centre Républicain de Recherche Scientifique.
Malgré les nombreuses sollicitations qu’il reçut à la sortie de la cérémonie publique, le professeur se dirigea immédiatement vers le taxi qui devait le reconduire à ses appartements sur Monument Plaza. Une fois chez lui, il alluma le récepteur holographique afin d’être informé des dernières nouvelles de la galaxie et se servit un verre de brandy corellien. S’asseyant dans un confortable fauteuil pourpre, il passa en revue les différents canaux d’actualité et s’attarda un instant sur le compte-rendu de l’attentat qui avait eu lieu le matin même. Celui-ci était qualifié d’explosion due à une défaillance électrique par une chaîne proche du pouvoir. Secouant la tête de dépit quant au nombre de victimes, Zeidan opta alors pour l’écoute d’une musique douce à laquelle il était particulièrement sensible. Il lui plaisait, parfois, de se couper du quotidien et de laisser son esprit divaguer au-delà des tours métalliques de Coruscant et des laboratoires aseptisés qu’il fréquentait habituellement.
Il était transporté par la musique depuis bientôt une heure lorsque l’intercom de son appartement sonna, le tirant de son imagination. Rajustant son costume et s’étirant les muscles, il se dirigea vers le récepteur et vit sur l’écran qu’il s’agissait d’un de ses assistants, Olli Vehnder. Il ouvrit la porte d’entrée, plusieurs dizaines d’étages plus bas et, une ascension en turbolift plus tard, Vehnder était assis dans le salon de Kahn-Hagen, savourant lui aussi un brandy.
— Donc le Chancelier veut réellement que nous entamions la nouvelle phase de test sur les derniers virus ?, demanda Vehnder dont le crâne chauve reflétait les lumières de l’appartement.
— Oui, il me l’a confié lors de la cérémonie mais nous devrions en parler plus longuement pendant la réception, répondit Kahn-Hagen en faisant tinter les glaçons dans son verre.
— Ce serait une excellente nouvelle ! Depuis le temps que les analyses sont prêtes, s’exclama l’assistant derrière ses petites lunettes rondes.
— En effet. J’espère pouvoir apporter de bonnes nouvelles demain au laboratoire, sourit le professeur.
— Et la Marine est impliquée ? questionna Olli d’un air méfiant.
— Évidemment. J’ai assuré le Chancelier que l’appui de la Marine serait indispensable pour mener à bien ces tests. Mon rang d’officier militaire serait bien superflu si je ne lui accordais pas quelques concessions parfois, dit Zeidan avec un ton concerné.
— Mais si le Chancelier t’envoie diriger les opérations en personne dans les territoires lointains, ce serait un risque pour ta carrière ici, sur Coruscant, avança Vehnder dont l’inquiétude paraissait réelle.
— Je le ferai, dussé-je le regretter par la suite. Une mission officielle prévaut sur tout le reste. Si je venais à être envoyé dans la Bordure ou plus loin encore, cela me donnerait le temps de réfléchir à tout ce que je pourrais entreprendre une fois de retour ici, assura posément l’officier médical.
— Je continue à penser qu’ils auraient tout intérêt à envoyer quelqu’un d’autre. Tu es plus que nécessaire au bon fonctionnement du Centre, ajouta l’assistant en espérant avoir le dernier mot.
— Nous verrons, conclut le professeur en se levant de son fauteuil.

Tout en faisant craquer les phalanges de ses deux mains, Kahn-Hagen se dirigea vers l’une des baies vitrées offrant une superbe vue sur le quartier. Oubliant un instant la présence de son acolyte, il reprit le cours de ses pensées qui avaient été interrompues par l’arrivée de Vehnder. Il songea notamment à l’évènement qui l’attendait. Il détestait ce genre de rendez-vous mondains. Il abhorrait le paraître et le fait de devoir se donner en spectacle pour le bon plaisir d’investisseurs grincheux et de conseillers sirupeux. Mais le jeu en valait la chandelle et ses recherches nécessitaient toujours plus de fonds. Le Chancelier Suprême Palpatine, en le comptant à sa table, lui faisait un honneur que beaucoup, sur Coruscant et dans les cercles fermés des administrations planétaires, recherchaient. Au prix de quelques poignées de mains et de sourires aux bonnes personnes, il n’aurait aucun mal à décrocher des soutiens valant plusieurs millions de crédits.
— Tout va bien, Zeidan ? demanda Olli Vehnder d’une voix inquiète.
— Oui. Oui, pardon. Je repensais à cette réception.
— Courage, Professeur, tu vas t’en sortir haut la main, comme à chaque fois. Et tu reviendras aux labos avec un air de triomphe et un chèque de plusieurs millions de crédits, comme à chaque fois.
— Et je vais avoir envie de m’évader de chaque discussion, comme à chaque fois, concéda Zeidan.
— Le Chancelier sera là, non ?
— Oui. Heureusement. Mais je pense qu’il sera occupé à discuter politique avec ses conseillers. Cela dit, tu peux me faire confiance pour m’entretenir avec lui dès que ce sera possible.
— Ahah. J’imagine. Tu pourrais en profiter pour lui glisser un mot sur les nominations pour la Chaire de Xénobiologie à l’Université de Coruscant, avança malicieusement Vehnder.
— Ne t’en fais pas pour cela, j’avais prévu de lui en parler. Je suis certain que tu l’obtiendras. Tu es brillant, reconnu par nos pairs, tu as écrit des ouvrages de référence et, enfin, tu es bien plus pédagogue que la plupart des scientifiques que je connais, assura Kahn-Hagen.
— Merci. Vraiment. Je pense que j’ai suffisamment abusé de ton temps ce soir. Merci encore de m’avoir reçu et bon courage, lança Olli Vehnder, tout sourire.
— Merci d’être venu, Olli. On se revoit demain aux labos, conclut Zeidan.

Après avoir raccompagné son collègue et ami jusqu’à la porte d’entrée de ses appartements, le Professeur Kahn-Hagen entreprit de se préparer pour la réception à venir. Lorsque ce fut le cas, il prit quelques secondes pour observer les holoportraits de sa femme et de ses deux enfants, puis quitta le logement en s’assurant que les dispositifs de sécurité étaient activés.

Comme convenu, un speeder officiel de la République l’attendait au ponton d’une des sorties de l’immeuble. La nuit était déjà bien avancée mais le temps qui passe n’avait jamais eu d’importance sur la planète-qui-ne-dort-jamais. La température était quasi constante tout au long des saisons artificielles et le climat dans son ensemble ne variait que pour rappeler à certains quartiers que la ville avait jadis été une planète comme une autre.
— Bonsoir, Professeur, salua le chauffeur en ouvrant la porte latérale du véhicule.
— Bonsoir, répondit Kahn-Hagen avec un signe de tête.

Le trajet se déroula dans le plus grand calme et malgré le grouillant trafic de la ville, aucun bruit ne filtrait au sein de l’habitacle. Les sièges étaient luxueusement recouverts d’un velours pourpre et un mini-droïde assurait le service des boissons chaudes ou froides.
Après moins d’une demi-heure dans les couloirs réservés aux véhicules officiels, le taxi déposa le scientifique au pied de l’espace de réception de la chancellerie. Le faste des pièces contrastait avec la relative simplicité du bâtiment en forme de dôme voulu par le Chancelier Palpatine. En parcourant l’enfilade de pièces aux tailles diverses, on pouvait admirer d’immenses tapis, d’anciennes tapisseries ou des sculptures provenant de toute la galaxie qui se mêlaient à des formes d’arts plus modernes, à base de lumières et de matières métalliques.
Le Professeur Kahn-Hagen connaissait ce lieu depuis sa création mais il lui semblait toujours découvrir un détail ou une œuvre qui lui était jusqu’alors inconnue. Aussi, après avoir été accueilli par l’un des majordomes du Bureau du Chancelier Suprême et s’être acquitté des formalités d’usage, il passa quasiment toute la durée du parcours jusqu’à la salle de réception à observer les décorations. Les arts le passionnaient, d’où qu’ils proviennent. S’il avouait une inclination particulière pour les arts primitifs des quadrants méridionaux de la Bordure Extérieure, il s’intéressait de près à toutes les créations des espèces intelligentes. Malheureusement, si quelques collègues scientifiques partageaient son engouement pour ces disciplines, il n’en était pas de même, et de fort loin, au sein des rangs de la Marine. Il avait bien essayé de créer une classe d’initiation aux arts pour les officiers volontaires mais le peu de candidatures et, au-delà, d’intérêt pour cette matière l’avait fait renoncer au bout de quelques mois. Le Chancelier Palpatine avait salué la démarche, lui-même fervent passionné, mais l’État-major n’avait guère semblé enthousiaste.

Ce fut une main tendue vers lui qui le coupa de ses pensées artistiques. Devant lui se présentait un Twi’lek dont la peau rouge paraissait écarlate en raison des lumières de la salle et de la couleur identique de l’interminable tapis sur le sol dallé.
— Professeur Kahn-Hagen, c’est un plaisir de vous rencontrer ! fit l’individu, essoufflé. Je vous ai aperçu depuis l’autre côté de la salle et je tenais à être le premier à vous saluer.
— C’est bien aimable. Et vous êtes ? hasarda le scientifique.
— Vous avez raison, je manque à mes devoirs les plus élémentaires. Je suis le Professeur Orff Secura, Conseiller scientifique près l’Ambassade Twi’lek de Coruscant, annonça son interlocuteur dont les lekku frétillaient légèrement. Je suis vos travaux depuis de nombreuses années et j’admire votre engagement pour la cause scientifique. Sans parler de votre sagacité dans bien des domaines. J’essaie humblement d’éclairer mes confrères à la lumière de vos découvertes mais je dois tristement admettre qu’ils n’en saisissent pas toujours la portée.
— Eh bien voilà une avalanche de compliments qui fait plaisir à entendre en ces lieux habituellement plus prompts à mettre sur un piédestal les individus plutôt que les idées. Pardonnez ma question, cher confrère, mais depuis quand un scientifique accompagne-t-il une ambassade diplomatique ?
— Question légitime, j’en conviens. En vérité, Professeur Kahn-Hagen, j’ai dû faire des pieds et des mains pour être du voyage. J’avais eu vent de cette réception en votre honneur, aussi ai-je demandé à l’administration centrale de Ryloth de me délivrer un sauf-conduit. Je dois bien avouer que mes amitiés avec le Maître Jedi Bo’on Liy ont permis d’ouvrir quelques portes et d’accélérer les démarches.
— Vous m’avez l’air d’une personne pleine de ressources, lança malicieusement Kahn-Hagen. De plus, j’étais persuadé que Bo’on Liy n’appréciait que très moyennement mes travaux.
— Il les méprise, au mieux. Son engagement pour les espèces non-humaines confine parfois à l’intégrisme. Par conséquent, vos recherches sur les espèces sauvages sont pour lui une forme d’esclavage. J’ai eu beau lui répéter des centaines de fois que vous agissiez dans l’intérêt supérieur de la Science, il défend mordicus ses positions, concéda le Twi’lek.
— A quoi bon tenter de convaincre un mur. Ce ne sont pas les Jedi que je cherche à aider, mais la société tout entière, dit Zeidan d’un ton assuré.
— Et cette mission vous honore, acquiesça le Professeur à la peau rouge. Mais je n’ai que par trop abusé de votre temps, je ne voudrais pas que le Chancelier s’impatiente. Merci beaucoup, Professeur. Et à bientôt je l’espère.
— Ce fut un réel plaisir, Professeur Secura. Nous nous reverrons. Assurément.

Prenant congé de son interlocuteur, Zeidan Kahn-Hagen parvint enfin dans l’immense salle de réception spécialement réservée. A l’intérieur, plus d’une centaine de personnes étaient réunies en petits groupes, attablés ou bien debout, discutant comme observant les décorations. Celles-ci étaient nombreuses, variées, ostentatoires et, il faut le dire, fort peu au goût du scientifique. Si un léger effort avait été fourni pour la table d’honneur, autour de laquelle des sculptures anthropomorphiques du Second Âge de Nabuka III avaient été disposées, le reste de la salle baignait dans une atmosphère baroque, colorée trop hétérogène pour être naturelle. On eut dit que les réserves du Musée Coruscantii d’Histoire Galactique avaient été mises en désordre et redistribuées par un hasard malheureux dans une seule et même pièce.
Ça et là, des serveurs en livrée pourpre et noire zigzaguaient entre les convives afin de les pourvoir en boissons rafraîchissantes et petits fours. La musique, discrète, était assurée par un petit orchestre qui jouait des airs classiques parmi les plus connus et les plus appréciés de la haute société Coruscantii. Si la décoration était un échec, force était de constater que le reste ne laissait aucune impression de faute.
Cet ensemble d’invités, de personnel, de décorations pompeuses, tout ce faste donnait l’impression d’une gigantesque fourmilière à Zeidan et, s’il n’avait eu un excellent contrôle de lui-même, aurait pu le rendre nauséeux. Fort heureusement, il aperçut alors près du pupitre installé pour l’occasion à quelques mètres de la table d’honneur, sur une estrade tapissée de la symbolique républicaine, le Chancelier Palpatine en pleine discussion avec ses conseillers. Un visage familier était un repère salvateur pour lui à cet instant, aussi décida-t-il de s’immiscer dans le cercle de discussion au grand dam des conseillers n’aimant guère les manières des personnes du secteur civil.
Modifié en dernier par Dolarn Sarkan le Mar 12 Mar 2013 - 17:27, modifié 2 fois.
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 08 Mar 2013 - 18:10   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

J'ai apporté quelques modifications sur le Chapitre I, pour essayer de rendre certaines phrases plus "digestes".

Comme je l'ai précisé dès le début, et vous l'aurez compris, je ne m'impose pas de rythme de parution du fait de mon emploi du temps irl qui ne m'autorise pas toujours à écrire quand je le voudrais et de mon inspiration qui n'est pas toujours présente quand je le pourrais (écrire).

Je vais tout de même essayer de pas laisser filer 4 mois entre chaque chapitre, cela dit. :hello:
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Messagepar Dolarn Sarkan » Lun 11 Mar 2013 - 16:19   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Triple ( :hello: Chadou et Jaja)


Non ? Même pas des fautes à corriger par l'oeil de lynx d'Hiivsha ? :neutre:

Btw, le chapitre 3 est sur les rails. Il sera plus court et introduira le 3 "groupe" de protagonistes de l'histoire.
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Messagepar Hiivsha » Lun 11 Mar 2013 - 21:27   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Je viens de lire le chapitre I. C'est intéressant et bien écrit.
La façon dont il conclut que sa prochaine cible est "Bo’on Liy" relève d'une certaine forme d'acrobatie... j'espère qu'il ne s'est pas gouré car l'indice : "vous connaissez la prochaine victime" est plutôt mince. :siffle:

J'ai juste relevé 3 coquilles :

mais tout aussi sure d’elle => sûre
les trois blocs alentours. => alentour
Il échangea ses vêtements contre ceux du groom et ressorti de la pièce => ressortit

avant de presser la queue de détente de son arme. => ENFIN ! Quelqu'un qui utilise le terme précis ! :jap: (et surtout pas le terme "gâchette" !). Ça fait plaisir au militaire retraité que je suis :wink:

[EDIT]

Chapitre II

Sur le fond, il est trop tôt pour le dire. Un chapitre descriptif qui campe certains personnages et parle d'un virus dont on ne sait s'il aura un rôle prépondérant dans l'histoire.
Sur la forme, rien de particulier à dire. Si toutes les fictions étaient écrites à ce niveau, proche d'un niveau de livre éditable, ce serait un plaisir de les lire toutes.
Quand à la maîtrise de la langue, hormis les inévitables coquilles que nous faisons tous, je trouve le style riche en mots (ce n'est là aussi malheureusement pas le cas de toutes les fics) et bien maîtrisé, donc agréable à lire.

A propos des coquilles : ;)

Ses cheveux blonds, coupés court, son nez droit, ses lèvres fines et sa mâchoire carrée achevait le physique strict du militaire qu’il était aussi => achevaient (et puis un militaire n'a pas forcément un physique strict ! :shock: C'est quoi ce cliché ? :perplexe: ) :wink:

avaient noués des liens => noué

matin-même => pas de trait d'union

lui-aussi => là non plus

Mon rang d’officier militaire serait bien superflu si je n’y accordais pas quelques concessions parfois => je ne comprends pas bien ce que tu veux dire avec "ne pas y accorder quelques concessions (au rang d'officier ?)" dans le contexte. Explique, s'il te plaît.

tu as écris des ouvrages => écrit

des ouvrages de références => à mon humble avis, sans "s" à "références" ça sonne mieux

Lorsque ce fût le cas => fut

Mais je n’ai que par trop abuser de votre temps => abusé

On eût dit => eut

que les réserves du Musée Coruscantii d’Histoire Galactique avaient été mises en désordre et redistribués par un hasard malheureux => redistribuées

petits-fours => sur le Larousse il n'y a pas de tiret ;)

tout ce faste donnait l’impression d’une gigantesque fourmilière à Zeidan et, s’il n’avait un excellent contrôle de lui-même, pourrait le rendre nauséeux. => tout ce faste donnait l’impression d’une gigantesque fourmilière à Zeidan et, s’il n’avait eu un excellent contrôle de lui-même, aurait pu le rendre nauséeux.

Fort heureusement, il aperçu alors => aperçut
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Messagepar Dolarn Sarkan » Lun 11 Mar 2013 - 22:53   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

On voit nettement que j'ai moins relu le Chapitre II que le premier. Je ne commettrai plus cet impair.


Merci bien pour ta lecture et tes corrections avisées.

Yves-Chat a écrit:je ne comprends pas bien ce que tu veux dire avec "ne pas y accorder quelques concessions (au rang d'officier ?)" dans le contexte. Explique, s'il te plaît.


Ce que j'entends par là, c'est que Zeidan Kahn-Hagen accorde plus de temps à sa carrière scientifique qu'à sa carrière militaire. Il est plus souvent dans les labos de Coruscant que sur un navire, fusse-t-il médical. Par conséquent, il exprime dans cette phrase qu'il pourrait, de temps à autre, se consacrer à ses obligations militaires.
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Messagepar Hiivsha » Lun 11 Mar 2013 - 23:02   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

D'accord. Alors, peut-être la phrase serait-elle moins ardue à appréhender si tu mettais : "si je ne lui accordais pas" :wink:
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Messagepar Dolarn Sarkan » Mar 12 Mar 2013 - 0:24   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Hiivsha a écrit:D'accord. Alors, peut-être la phrase serait-elle moins ardue à appréhender si tu mettais : "si je ne lui accordais pas" :wink:



En effet, cette formulation simplifie la compréhension de la phrase. Merci. J'ai effectué les corrections sur mon .doc, je m'occuperai de mettre les chapitres ici à jour demain.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Ven 15 Mar 2013 - 9:49   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Nanana, évite de poster à ce rythme dès le début, on y perd le fil de l'histoire^^ [/Mode "hôpital qui se fout de la charité"]

OK, tu nous présentes donc un nouveau personnage, qui a l'air intéressant et original, tant mieux ! On ne voit pas très bien où tu veux en venir pour l'instant, en revanche, donc il va nous falloir une suite, là^^ Je note en revanche que le style est beaucoup moins dépouillé que précédemment, ce qui me plait assez.
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Messagepar Nicravin » Jeu 25 Avr 2013 - 13:31   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Lu !
Je ne vois pas encore trop où tout ça nous mène mais je suppose que ça va venir et, quoiqu’il en soit, une petite immersion dans la high society républicaine est toujours quelque chose de sympa. Qui plus est, tous les reproches que je pouvais nourrir pour le premier chapitre (formulations ambiguës, voire carrément bancales) ont totalement disparu et le style me plait beaucoup mieux ainsi, particulièrement pour la richesse du vocabulaire (qui se remarque beaucoup mieux dans un texte plus "sain").
Je lirai la suite avec enthousiasme. :oui:
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Messagepar Dolarn Sarkan » Jeu 25 Avr 2013 - 16:29   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Merci, Nic' :jap:

Les dernières semaines n'ont pas été très propices à l'écriture. Je vais me filer un coup de pied au cul pour que ça revienne. :wink:
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 19 Juil 2013 - 21:14   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Chapitre I
Chapitre II

III



Quelques heures à peine avant l’aube, la 2ème Unité du 12ème District terminait son service après avoir passé la journée à tenter de réunir des indices concernant les attentats. Composée de dix agents, cette unité, comme une centaine d’autres, était chargée de patrouiller au sein du cœur administratif de la cité-planète. Le secteur était délicat car primordial à l’équilibre du système planétaire voire galactique. On y trouvait les bâtiments des différents ministères mais également les résidences des représentants officiels du Sénat Galactique, des ambassades ainsi que des hôtels de luxe et des établissements de restauration. L’un de ceux-ci, baptisé L’Evonil était particulièrement renommé depuis des générations pour accueillir la crème des juristes et des journalistes, ce qui en faisait un lieu de décision officieux pour bien des affaires. De part son statut, c’était un point à surveiller avec une attention toute particulière et la 2ème Unité y avait d’ailleurs passé un temps certain, s’assurant qu’aucun dispositif meurtrier ne soit placé à l’intérieur du bâtiment ou à proximité. La clientèle composée essentiellement d’habitués n’avait posé aucun problème durant les inspections et se félicitait même de ce sentiment de sécurité en ces temps troublés.
Cette journée avait été également l’occasion de procéder au baptême du feu d’un des membres de l’unité, Zorian Qeper, tout juste sorti de l’académie. Fougueux et encore plein d’illusions, ses excellents résultats lui auraient permis d’intégrer une unité plus prestigieuse mais il avait depuis le début émis le souhait d’être sur un terrain d’intérêt capital. C’est donc tout naturellement qu’il se retrouva incorporé dans les unités du 12ème District comme étant la plus jeune recrue de l’histoire de cette section. Zorian venait en effet de célébrer ses vingt ans et aucun membre d’un âge inférieur à vingt-huit ans n’avait jamais été accepté. Si les missions de l’unité paraissaient à première vue routinières dans un secteur criminellement calme malgré son activité incessante, il fallait être capable de réagir à toute urgence dans des délais extrêmement brefs pour assurer la sécurité d’installations et d’individus d’importance. En résumé, les troubles étaient rares mais devaient être appréhendés avec tact, rapidité et efficacité.

Le bâtiment des forces de sécurité du 12ème District était situé à quelques dizaines de minutes du Sénat, dans un immeuble en forme de pyramide effilée, sorte d’aiguille immense plantée dans le ciel de Coruscant. Les officiers avaient leurs bureaux dans les derniers étages, profitant d’une vue à nulle autre pareille sur le quartier administratif et, plus loin, vers le Temple Jedi. Cet éclat de verre et de duracier gigantesque contenait également les sièges d’une vingtaine de sociétés, un hôtel, plusieurs restaurants, des structures scolaires ainsi que tout le nécessaire pour la vie quotidienne. Comme la plupart des flèches de la ville, l’aiguille du 12ème District était une micro-ville au sein de la capitale galactique. D’ailleurs, tous les membres des cent douze unités habitaient dans le bâtiment et, de fait, n’en sortaient que dans le cadre de leurs missions.
La salle de travail de la 2ème Unité se trouvait cinq étages à peine sous celui des officiers supérieurs et jouissait d’une vue quasi similaire. Le mobilier était récent, dans des tons neutres, et fonctionnel. Il n’y avait aucune place pour le désordre. Chacun des membres de l’unité avait son propre bureau, avec ordinateur et rangements, et ceux-ci étaient disposés en deux rangées de cinq qui se faisaient face. La capitaine Vel Tana, quant à elle, disposait d’un espace légèrement plus grand, dû à son rang.
Terminant leurs rapports respectifs, les dix agents étaient chacun à leur poste et un silence fatigué régnait dans les lieux lorsqu’un des hommes prit la parole.

— Les attaques contre les non-humains se font de plus en plus fréquentes. Et violentes. Et personne ne fait rien pour endiguer la menace, c’est insultant ! tempêta Devan, un zabrak aux traits fins.
Qeper répliqua d’un air surpris.
— Nous sommes là pour ça.
— Bien sûr. Ce que je veux dire, c’est que les politiciens ne semblent pas réellement se préoccuper du problème.
— Avec la guerre qui fait rage un peu partout dans la galaxie, avança le sergent Tij Wonenka tout en caressant machinalement sa barbe , ils ont sans doute des affaires plus urgentes à régler.
— Et qui nous dit que les Séparatistes ne sont pas à l’origine de ces attaques ? renchérit le zabrak.
— Les Séparatistes comptent énormément de non-humain dans leurs rangs, dit Sed Carr dont les cheveux châtains étaient coiffés en catogan. Je les vois mal s’en prendre à leurs alliés ici.
— Ce pourrait être la diversion parfaite. Braquer les projecteurs sur je ne sais quel groupe terroriste et en profiter pour s’infiltrer dans la Capitale, poursuivit Devan.
— Les Séparatistes sont des terroristes, Dev’, mais je ne pense pas qu’ils soient assez dingues pour venir sur Coruscant. Les forces de sécurité de tous les secteurs sont en alerte maximale, la 1ère Flotte Républicaine est en orbite permanente et la Chancellerie peut rapatrier à tout moment les 5ème et 8ème Flottes si nécessaire. Crois en ma longue expérience, confia Wonenka, ils ne viendront pas.
— Et s’ils se pointent, ils trouveront à qui parler ! cracha Ath Ynek, resté silencieux jusqu’ici.
— Puisque tout le monde discute, coupa Vel Tana d’une voix autoritaire, j’imagine que les rapports sont terminés.

Et l’unité de maugréer en finalisant consciencieusement la rédaction de ces derniers. Une poignée de minutes plus tard, les premiers à rendre leurs rapports purent enfin se doucher, se changer et rentrer chez eux. Seule le capitaine Tana, Zorian Qeper et Ehlo Cabnel restaient dans les locaux lorsque le soleil fut totalement levé.
Tandis que la jeune recrue rangeait académiquement son bureau, l’officier et Cabnel, qui étaient amies de longue date, discutaient entre elles. Soucieux de ne pas les déranger, Zorian les salua poliment et se dirigea vers les vestiaires. Sa première journée avec l’unité s’était plutôt bien déroulée. Si l’on excepte l’attentat, aucun incident n’avait été à signaler et une patrouille de routine est une bonne façon de s’intégrer à un groupe. S’il sentait une certaine méfiance des plus anciens, notamment du sergent Wonenka, il avait tous les atouts en main pour se faire une place parmi eux. Il se savait brillant, courageux et loyal. Trois qualités indispensables pour faire carrière dans les forces de sécurité de la capitale galactique. De son casier, il sortit un cadre holographique représentant un couple dans la quarantaine devant un paysage montagneux.

— Père, Mère, cette première journée vous est dédiée. Pour tous les sacrifices que vous avez consentis, pour la force et la passion que vous m’avez transmises, puissiez-vous connaitre la félicité dans l’Outre-monde. Je vous aime.

Ressortant des vestiaires, il croisa le regard des deux femmes encore dans le bureau et leur fit un signe de tête en guise d’au revoir. Son sac sur l’épaule, il quitta le silence pesant des bureaux pour se retrouver dans l’une des très nombreuses rues intérieures du bâtiment. A ces étages élevés, les gigantesques panneaux de transparacier laissaient passer les premiers rayons du soleil créant une ambiance chaude et relaxante malgré le flux important des speeders et des piétons. Il emprunta ensuite un des turbolifts parmi les centaines que comptait l’Aiguille afin de regagner son appartement.
Zorian avait appris à aimer Coruscant, son bourdonnement permanent, ses artères aériennes, ses masses anonymes. Tout cet univers l’avait effrayé le premier jour où il avait débarqué de son monde natal pour rentrer à l’académie. Le grondement des véhicules, le murmure incessant des milliards de voix et les bruits assourdissants des machines l’avaient étourdi. Il s’était d’abord coupé du monde extérieur, se réfugiant dans l’holopeinture ou la musique dès que ses cours se terminaient. Puis cette technique connut ses limites au fil des ans et des rencontres et il prit le parti de faire de ce nouveau monde le sien. Les immeubles seraient ses montagnes, les nuages ses océans et la faune grouillante un territoire à explorer.
C’est ainsi qu’il avait apprivoisé la planète-capitale. Pas dans son ensemble, une dizaine de vies n’y suffiraient probablement pas, mais le secteur qui était le sien. Il connaissait chaque bâtiment, chaque passage, avait rencontré des centaines de personnes influentes et s’était attiré la sympathie d’une bonne partie d’entre-elles par sa nature simple et spontanée. Ce fut un argument de plus pour rejoindre la 2ème Unité du 12ème District lorsque ses supérieurs s’inquiétèrent des origines de Qeper et de son adaptation à Coruscant. Ce dernier avait passé des mois à compiler des milliers de données sur son environnement et comptait bien s’en servir dans le cadre de ses missions. Les officiers de recrutement furent impressionnés par son implication et validèrent son entrée dans les forces de sécurité de l’hypercentre.

Ressentant les premières courbatures de sa nouvelle existence, Zorian Qeper se prépara simplement un lait rouge, boisson aux propriétés relaxantes selon la recette de sa planète natale, puis se dirigeant vers sa chambre. Commandant l’opacité de la fenêtre, il se retrouva ainsi dans l’obscurité et le silence apaisant qui lui permettraient de se reposer sereinement. Vêtu de sa tenue de sommeil héritée de l’académie, il ferma les yeux et s’assoupit en quelques minutes.

Plusieurs dizaines d’étages au-dessus de sa tête, dans les bureaux de la 2ème Unité, le capitaine Vel Tana apportait la dernière touche au rapport de son groupe avant de l’envoyer à ses supérieurs. Comme souvent, elle était l’ultime personne à quitter les lieux et, de fait, elle pouvait prendre son temps pour se doucher, se changer et rejoindre ses appartements.
Doté d’un physique avantageux, l’officier brune au regard azur attirait instantanément les regards dès lors qu’elle n’était plus en uniforme. Son air d’habitude sévère reprenait une bienveillance naturelle en dehors de ses heures de service. Souriante, elle entra dans une des nombreuses cantinas de l’étage afin d’y savourer une bière corellienne avant de rentrer se reposer.
Les informations diffusées sur un écran géant évoquaient longuement la guerre qui faisait rage à travers la galaxie à grands renforts de décomptes morbides concernant les pertes civiles et militaires depuis le début du conflit. Secouant la tête de dépit, Tana eut une pensée pour son frère, officier sur un navire de la 7ème Flotte qui patrouillait actuellement dans les mondes du Noyau afin de maintenir l’ordre et la sécurité. Elle savait qu’il était en vie, elle communiquait tous les jours avec lui, mais l’inquiétude était présente à chaque nouvelle bataille, à chaque nouvelle attaque destructrice perpétrée par les Séparatistes. Elle les haïssait de mettre en péril la République. Elle abhorrait le chaos. C’est pourquoi elle avait choisi d’appliquer la justice républicaine au quotidien.
Modifié en dernier par Dolarn Sarkan le Sam 20 Juil 2013 - 16:20, modifié 5 fois.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Ven 19 Juil 2013 - 21:27   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Euh... Je vais prendre le temps de relire les chapitres précédents avant d'attaquer celui-là, parce que :transpire:
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Messagepar Red Monkey » Ven 19 Juil 2013 - 21:30   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Euh... Je vais prendre le temps de relire les chapitres précédents avant d'attaquer celui-là, parce que :transpire:


:lol: Je plussoie, je vais faire de même ^^
Je remarque qu'ils sont courts tes chapitres :sournois:
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Messagepar Hiivsha » Ven 19 Juil 2013 - 21:31   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

idem... le pb c'est que je ne me souviens plus du tout de quoi ça parle... je propose, aux auteurs qui ne postent pas régulièrement (genre toutes les semaines sous tous les 15 jours) de mettre un résumé de leur histoire en début de chapitre... ça rafraichirait la mémoire des vieux croulants... comme moi
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 19 Juil 2013 - 21:36   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Oui, ils sont courts. Mais je ne me fixe pas de longueur.
Sur ce chapitre, il y a plus de personnages présents que dans les précédents mais je le voulais plus court que les deux précédents.

J'ai fini de bosser, je rentre en France mardi prochain, j'aurai plus de temps pour écrire.

Merci de suivre quand même l'histoire.

Et pour ceux qui n'ont pas le temps (ou l'envie :p ) de relire les deux premiers :

- Chapitre I : Hexan Kendil, "assassin" découvre sa nouvelle cible après avoir perpétré un attentat dans un quartier majoritairement non-humain.
- Chapitre II : Zeidan Kahn-Hagen, scientifique et militaire est sur le point d'assister à une réception en son honneur en présence du Chancelier Palpatine.


Avec ce troisième chapitre, les forces en présence du texte sont définies. Les axes de développement de l'intrigue vont s'affiner à partir du prochain. :wink:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 20 Juil 2013 - 9:51   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

C'est lu ! Ah oui, le style n'est même plus du tout fonctionnel, là, passage ultra-descriptif ; avec d'autres auteurs, y compris professionnels, je me serais peut-être ennuyé, mais là non, tu arrives à bien tailler les descriptions pour les rendre intéressantes, cet environnement me plait, hâte de voir ce que tu vas en faire. Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que tu as une certaine propension à mettre trop de "et" à la place des virgules, ce qui alourdit la phrase -mais c'est juste ce que j'ai cru voir sur une ou deux lignes.

De son casier, il sorti un cadre holographique


Sortit.

Puis cette technique connu ses limites


Connut.

Les immeubles seraient ses montagnes, les nuages ses océans et la faune grouillante un territoire à explorer.


Jolie phrase :jap:

Zorian Qeper se prépara simplement un lait rouge, boisson aux propriétés relaxantes selon la recette de sa planète natale, puis se dirigeant vers sa chambre.


Dirigea, non ? Vu qu'il n'y a rien après...

Doté d’un physique avantageux, l’officier brune au regard azur attirait instantanément les regards dès lors qu’elle n’était plus en uniforme.


Avez-vous remarqué qu'on ne voit que très peu de femmes laides dans les films, les livres et même les fan-fics ? :)
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Messagepar Dolarn Sarkan » Sam 20 Juil 2013 - 11:24   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Mitth'raw Nuruodo a écrit:C'est lu ! Ah oui, le style n'est même plus du tout fonctionnel, là, passage ultra-descriptif ; avec d'autres auteurs, y compris professionnels, je me serais peut-être ennuyé, mais là non, tu arrives à bien tailler les descriptions pour les rendre intéressantes, cet environnement me plait, hâte de voir ce que tu vas en faire. Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que tu as une certaine propension à mettre trop de "et" à la place des virgules, ce qui alourdit la phrase -mais c'est juste ce que j'ai cru voir sur une ou deux lignes.


Merci infiniment.

Pour ce qui est des conjonctions/ponctuations, c'est sans doute possible. Il me faudra de toute façon faire une relecture attentive quand j'approcherai de la fin de l'histoire...


Avez-vous remarqué qu'on ne voit que très peu de femmes laides dans les films, les livres et même les fan-fics ? :)


Effectivement, mais là, je souligne volontairement son physique. Pour les autres personnages, je laisse une libre interprétation totale aux lecteurs.


P.S : Rien à dire sur les corrections. Je corrige ça tout de suite.
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Messagepar Red Monkey » Sam 20 Juil 2013 - 12:19   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Voilà. Lu les 3 chapitres. Ouais, c'est ma période "tout lire!" :D

Je m'attarde pas sur les détails, je prends l'histoire générale.
C'est sympa, le contexte des attentats sur Coruscant.
Un chapitre pour présenter chaque protagoniste, ça me rappelle Karpy, mais dans une moindre mesure. :sournois:
Tes personnages sont intéressants, surtout celui du chapitre I.

Ca a l'air prometteur. J'attends la suite. (ne nous fais pas poireauter trop longtemps :o )
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Messagepar Hiivsha » Sam 20 Juil 2013 - 15:43   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Rien à dire, c'est fluide et bien décrit. Juste ce qu'il faut. Un bon passage pour planter le décor comme on dit et présenter sobrement les personnages. Du coup, y'avait pas trop besoin de se remémorer ce qui précédait et que je n'ai pas relu, préférant m'en remettre au résumé bienvenu que tu as si gentiment fait à destination des alzheimériens ! ;)

Je me permets quelques remarques à tout zazard ! :D
_____________________________

C’est tout naturellement, donc, qu’il se retrouva incorporé => ce serait plus joli comme : "C'est donc tout naturellement qu'il se retrouva..." et en plus tu économiserais 2 virgules. Ce donc tout seul fait haché ! ;) comme le steak ! :x

il fallait être capable de réagir à toute urgence dans des délais extrêmement brefs et assurer la sécurité => "et d'assurer" (si tu le raccroches à "être capable" dans la mesure où ici tu as une élision et pas pour le premier "de", il ne peut pas être commun). Sinon, mieux, tu mets : "pour assurer la sécurité..."

Dans les dialogues, on a tendance à mettre le descriptif narratif en fin de dialogue. Il faut essayer de varier, de le mettre avant le dialogue ou pendant celui-ci.

Juste un exemple pour montrer ce que je veux dire :
— Les attaques contre les non-humains se font de plus en plus fréquentes. Et violentes. Et personne ne fait rien pour endiguer la menace, c’est insultant ! tempêta Devan, un zabrak aux traits fins.
— Nous sommes là pour ça, répliqua Qeper d’un air surpris.
[...]
— Avec la guerre qui fait rage un peu partout dans la galaxie, ils ont sans doute des affaires plus urgentes à régler, avança le sergent Tij Wonenka tout en caressant machinalement sa barbe.
— Et qui nous dit que les Séparatistes ne sont pas à l’origine de ces attaques ? renchérit le zabrak.
— Les Séparatistes comptent énormément de non-humain dans leurs rangs. Je les vois mal s’en prendre à leurs alliés ici, dit Sed Carr dont les cheveux châtains étaient coiffés en catogan.
— Ce pourrait être la diversion parfaite. Braquer les projecteurs sur je ne sais quel groupe terroriste et en profiter pour s’infiltrer dans la Capitale, poursuivit Devan.
— Les Séparatistes sont des terroristes, Dev’, mais je ne pense pas qu’ils soient assez dingues pour venir sur Coruscant. Les forces de sécurité de tous les secteurs sont en alerte maximale, la 1ère Flotte Républicaine est en orbite permanente et la Chancellerie peut rapatrier à tout moment les 5ème et 8ème Flottes si nécessaire. (Retour à la ligne non justifié)
Crois en ma longue expérience, confia Wonenka, ils ne viendront pas.
— Et s’ils se pointent, ils trouveront à qui parler ! cracha Ath Ynek, resté silencieux jusqu’ici.
— Puisque tout le monde discute, j’imagine que les rapports sont terminés, coupa Vel Tana d’une voix autoritaire.


Dans ce long dialogue, c'est flagrant, toutes les indications narratives sont rejetées à la fin, ce qui lasse à la lecture. Il faut varier. Exemple :
— Les attaques contre les non-humains se font de plus en plus fréquentes. Et violentes. Et personne ne fait rien pour endiguer la menace, c’est insultant ! tempêta Devan, un zabrak aux traits fins.
Qeper répliqua d’un air surpris.
— Nous sommes là pour ça.
[...]
— Avec la guerre qui fait rage un peu partout dans la galaxie, avança le sergent Tij Wonenka tout en caressant machinalement sa barbe, ils ont sans doute des affaires plus urgentes à régler.
Le zabrak renchérit :
— Et qui nous dit que les Séparatistes ne sont pas à l’origine de ces attaques ?
— Les Séparatistes comptent énormément de non-humain dans leurs rangs, dit Sed Carr dont les cheveux châtains étaient coiffés en catogan. Je les vois mal s’en prendre à leurs alliés ici,
— Ce pourrait être la diversion parfaite. Braquer les projecteurs sur je ne sais quel groupe terroriste et en profiter pour s’infiltrer dans la Capitale, poursuivit Devan.
— Les Séparatistes sont des terroristes, Dev’, mais je ne pense pas qu’ils soient assez dingues pour venir sur Coruscant. Les forces de sécurité de tous les secteurs sont en alerte maximale, la 1ère Flotte Républicaine est en orbite permanente et la Chancellerie peut rapatrier à tout moment les 5ème et 8ème Flottes si nécessaire. (Retour à la ligne non justifié)
Crois en ma longue expérience, confia Wonenka, ils ne viendront pas.
Ath Ynek, resté silencieux jusqu’ici, cracha.
— Et s’ils se pointent, ils trouveront à qui parler !
— Puisque tout le monde discute, coupa Vel Tana d’une voix autoritaire, j’imagine que les rapports sont terminés.


Il emprunta ensuite un des centaines de turbolifts que comptait l’Aiguille => je l'avoue, la tournure me gêne sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que le pluriel qui suit "un des" c'est "centaines [de turbolifts]". "Un des turbolifs" ne me gênerait pas. Je préfèrerait amplement la tournure suivante : "il emprunta l'un des turbolifts parmi les centaines que comptait l'Aiguille..." ;)

le murmure incessant => juste avant tu as déjà parlé du "bourdonnement incessant"

son entrée dans les forces de sécurités de l’hypercentre => sécurité
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Messagepar Dolarn Sarkan » Sam 20 Juil 2013 - 16:05   Sujet: Re: Crépuscule sur Coruscant

Et je suis d'accord avec toutes tes remarques ! Elles sont judicieuses et fluidifieront encore plus la lecture. Merci !


Pour les dialogues, ça me sautait aux yeux en l'écrivant, mais je n'arrivais à me dépatouiller de la chose. J'y prendrai soin pour le prochain chapitre et je vais corriger celui-ci en suivant tes conseils.

Pour le "un des centaines", ça me piquait les yeux (et les oreilles) également. Merci d'y avoir apporté ton éclairage !


:jap:
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