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Braquage à la Coruscanti

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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 18:51   Sujet: Braquage à la Coruscanti

Message du staff :

Cette fan-fiction a fait l’objet d’une publication sur SWU. Vous pouvez la retrouver en texte intégral, au format pdf et epub (sauf pour les nouvelles les plus anciennes) en cliquant sur ce lien.
N’hésitez pas à revenir sur ce topic après votre lecture pour donner votre avis et en parler avec l’auteur(e).

Bonne lecture !
Le staff fan-fictions.

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N'est pas mort ce qui à jamais dort, et j'arrête de plagier Lovecraft, parce que ça va finir par ce voir.

Bon, bon, bon. Ca va bien faire un an que je ne suis plus ici, mais le fait que L'Eclosion arrive sur le devant de la scène, ma collaboration à la T.I fait que je peux plus laisser SWU à l'abandon.

Je vais être clair, comptez pas sur moi pour reprendre les grandes fics que j'avais laissé en plan. Je n'arriverais pas à m'y remettre, sans compter que je bosse sur une autre énorme fic à côté, pas du tout SW.

Par contre, j'ai eu l'idée de ça.

Prenez ça comme histoire de fêter mon retour :wink:


Braquage à la Coruscanti


La cellule était crasseuse. Ses yeux enflés et couverts d’ecchymoses l'empêchaient de le constater de visu, mais les narines de Boni’rynn’rov, dit Boni, ne le trompaient pas. Une odeur de chair, de fluides corporels, et de sang frais - le sien - empuantissait la pièce. Le bothan en avait l’estomac retourné, mais il était bien plus occupé à gémir de douleur qu’à penser à vomir. Ca n’aurait fait qu’ajouter à son mal-être d’ailleurs.

Boni se tortilla, serrant les dents quand par cette action, sa peau frotta contre les liens qui l’attachaient à sa chaise. Il releva la tête en direction de l’homme qui lui faisait face, et qui l’interrogeait depuis plusieurs heures. Ou bien était-ce jours ?

Boni avait perdu toute conception du temps depuis qu’on l’avait arrêté.

Son interlocuteur portait un uniforme blanc, et bien que Boni ignorait totalement la signification précise de ce costume, et le rang précis de l’homme dans le complexe organigramme impérial, ça n’empêchait pas le bothan d’avoir compris que l’officier était là pour lui faire mal, peut-être plus encore que pour avoir des réponses à ses questions.

De temps en temps, le militaire tirait une cigarette de la poche intérieure de sa veste d’uniforme, l’allumait, et tirait dessus jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’un mégot. Puis, il écrasait le débris de cigarette à même la table, et l’envoyait rejoindre le sol d’un revers de main.

Boni avait appris à chérir ces moments, puisque pendant que l’officier fumait, il ne faisait pas ce geste de la main, ce terrible geste de la main si anodin, en joignant index et majeur, et en les lançant devant lui, comme s’il donnait la mesure d’une musique.

Et effectivement, quand il effectuait ce geste, une sinistre mélodie commencait : les bourreaux situés à droite et à gauche du bothan le rouaient de coups avec leurs matraques électriques ou leurs schlagues, ils lui brisaient les articulations avec des marteaux énergétiques, ils lui enfonçaient des aiguilles sous les ongles. Quand la douleur était trop insupportable, quand Boni était en train de perdre pied et de s’évanouir, ils lui injectaient du bacta pur, qui réparait ses blessures en un clin d’oeil. Le bothan remis d’aplomb, tout pouvait recommencer.

L’odeur du tabac vint chatouiller les narines de l’alien. Son interrogateur venait d’allumer une énième cigarette. La pensée absurde de le voir succomber à un cancer des poumons dans l’instant fit bêtement sourire le bothan. L’humain, lui, était toujours aussi impassible.

Il écrasa le mégot sur la table, l’envoya rejoindre le sol et parla :

_Nous sommes d’une patience rare avec vous monsieur Boni’rynn’rov, vous savez ? Même si je dois admettre que vous êtes remarquablement bien entraîné. J’ai vu des rebelles craquer bien avant.

_Je ne suis pas...un rebelle, marmonna Boni, le sang qui emplissait sa bouche l’empêchant de parler clairement.

_Oui, bien sûr, bien sûr. C’est ce que vous me répétez depuis le début de notre petite séance.

_C’est la vérité. Je vous jure que c’est la vérité.

_Je me demande vraiment comment vos officiers du renseignement arrivent à vous endoctriner comme ça, demanda honnêtement le militaire. Je veux dire, vous arrivez même à duper le détecteur de mensonge, c’est très impressionnant. Arriver à croire à ce point à quelque chose de faux, jusqu’à ce que ça devienne vrai pour vous...non vraiment.

Boni se tut. Ca durait depuis une éternité de toute façon. Ils l’accusaient d’être un espion à la solde de l’Alliance Rebelle, il le niait, ils le torturaient pour qu’il avoue. Mais qu’il avoue quoi ?

Boni n’était pas un rebelle. Il n’était même pas un sympathisant. Comme des trilliards d’êtres de l’univers, il se moquait éperdument de la guerre civile. Il n’était pas un idéaliste, juste un malfrat de bas-étage. Un malfrat qui avait eu les yeux plus gros que le ventre, semblait-il.

Un chuintement, et la porte de la cellule s’ouvrit. Par réflexe, Boni dirigea son regard vers l’ouverture mais ne vit que du noir. Pourtant, ce noir se mit à bouger et à pénétrer dans la pièce.

Le son d’une respiration caverneuse et mécanique vint résonner aux oreilles du bothan.

_Seigneur Vador ? demanda l’officier en s’adressant respectueusement à l’ombre.

_Prenez votre pause capitaine, je viens vous relever.

La voix...la voix de cet homme - mais en était-ce bien un ? - était la chose la plus terrifiante qu’aie jamais entendu Boni.
C’était un mélange entre la froideur mécanique, et la profondeur des ténèbres. Le genre de voix dont on aurait doté son pire cauchemar.

_A vos ordres monsieur, annonça le militaire en se levant pour laisser sa place.

Il fit un signe de la main et les deux bourreaux qui l’assistaient quittèrent la pièce avec lui, emportant leurs engins de torture. Etrangement, cela mit Boni encore plus mal à l’aise. Au moins, tant qu’il avait été torturé par les impériaux, le bothan avait su à quoi s’attendre. Son corps s’y était préparé.
Mais là seul, face à ce géant d’obscurité, face à ce Vador, Boni n’avait aucune idée sur la suite des évènements. Sinon que ça allait très mal se terminer pour lui.

Vador ne s’assit pas. Il croisa ses bras sur sa poitrine, et fixa le bothan du regard. Un regard impossible à analyser, dissimulé derrière un masque de métal noir comme la nuit. Les deux êtres présents dans la cellule se turent. Seul la respiration régulière de Vador troublait le silence.

_Vous savez qui je suis ?

Boni n’aurait pas pu dire sur quel ton Vador avait posé sa question, mais il lui semblait qu’elle était franche. Son interlocuteur ne cherchait pas à l’intimider, juste à savoir s’il le connaissait bel et bien.

_Vous êtes...Vador. C’est ce que vient de dire l’officier.

_Vous ne faites que répéter un nom. Je vous demande si vous savez qui je suis.

_Non, avoua franchement Boni.

Et c’était vrai. Vador avait l’air d’être haut placé dans l’Empire, mais Boni se fichait comme de son premier poil du who’s who impérial.
Tout juste s’il savait que l’Empereur s’appelait Pal...Pal ?

_Je suis Commandant Suprême des Forces Impériales, et premier lieutenant de Sa Majesté l’Empereur Palpatine, annonça Vador.

Ah, oui, Palpatine, c’est ça.

_Si je suis ici, poursuivit le Seigneur Noir, c’est pour entendre de votre bouche ce qui s’est passé à la banque, ce matin.

Par la Voie...ca ne datait que depuis ce matin ? Boni avait eu l’impression que ça remontait au moins à deux ou trois vies.

_J’ai déjà tout expliqué à l’officier qui était là, marmonna Boni entre deux crachats de sang. Plusieurs fois.

_Alors vous allez recommencer. Pour moi.

_Je présume que je n’ai pas vraiment le choix, hein ?

Vador ne répondit pas. Boni étouffa un grognement de douleur et se prépara à conter une enième fois, les évènements de la journée
______________________________________________________________________________

_T’es sûr de ton coup ?

Clyke ne répondit pas à la question de Boni. Il se borna à rajuster le noeud de sa cravate noire, et à éliminer les plis de sa chemise. En fait, Boni avait posé la question par pure forme. Il savait que Clyke n’était pas du genre à douter de la réussite de l’opération. Le fait qu’il en était le cerveau devait aider.

L’intérieur du speeder de transport qui servait de quartier général aux deux amis avait été profondément aménagé. Ses parois étaient recouvertes de plans de flimplast du district financier, une holocarte en temps réel des environs occupait une bonne partie de la table centrale, et bien sûr, des armes avaient été posées pêle-mêle sur le sol. On pouvait dénombrer des pistolets blasters légers et lourds, quelques grenades assourdissantes, et surtout, un fusil à pompe PCA, acheté une fortune chez un trafiquant trandoshan. Clyke boutonna sa veste de costume, se pencha et soupesa l’arme. Il l’examina quelques secondes, fit glisser les cartouches à particules, et la plaça dans son holster. Puis, il enfila son pardessus gris, jouant une dernière fois avec sa cravate.

_De quoi j’ai l’air ? demanda t-il à son complice, bras écartés, paumes vers le haut.

_D’un sale richard de cadre prêt à déposer plein de creds à la banque, répondit Boni.

Clyke sourit, ce qui fit apparaître une fossette sur son menton. En temps normal, on ne la voyait pas, cachée sous l’éternelle barbe de trois jours de l’humain. Mais Clyke s’était rasé pour l’opération. Soit la preuve que c’était du sérieux.

_Au final, c’est pas si faux, ricana Clyke. Sauf qu’on déposera les creds dans une autre banque.

Boni lui renvoya un sourire entendu, et vérifia que sa propre arme, un fusil à répétition, PCA également, était en bon état de marche. Il n’avait pas l’expérience de son complice avec les blasters, mais il en savait l’essentiel : on pointait la bouche de l’arme là où on voulait que ça fasse mal, et on pressait la gâchette.

L’avantage d’une arme comme le fusil à répétition PCA, c’était qu’il était aussi rapide qu’une mitraillette. Les quarante cartouches du chargeur partaient à une vitesse folle, largement de quoi contraindre la personne sur qui on tirait de garder la tête baissée. Enfin, avec un peu de chance, ni Boni, ni Clyke n’auraient à tirer sur personne.
Pour peu qu’ils suivent le plan à la lettre, et que tout se passe bien, ils seraient repartis de Coruscant, plus riches de quelques milliards de crédits, sans avoir à blesser quiconque.

Les repérages s’étaient bien passés, les entraînements aussi. Il n’y avait aucune raison pour que ça tourne mal.

Ils étaient rodés en fin de compte.

Les deux amis jetèrent un oeil à l’horloge murale. Neuf heures moins cinq. Il était temps d’y aller.
Boni enfilait son grand manteau, et glissait son fusil à l’intérieur, quand Clyke ouvrait la porte arrière du speeder, et sautait les quelques centimètres qui le séparaient du sol du district financier. Le bothan laissa à l’humain les trois minutes entendues dans leur plan, et sortit à son tour du véhicule.

Après toutes ces heures passées dans la lumière asseptisée du speeder, la crudité du soleil de Coruscant ébloutit Boni quelques secondes. Il lui fallut de longues secondes pour distinguer à nouveau les immenses immeubles de bureaux qui l’entouraient, le siège des grandes entreprises, et les jeunes cadres dynamiques, qui se pressaient sur la grand place que le bothan traversait. On ne le remarquait pas.

Coruscant avait beau être la planète la plus spéciste de l’Empire, le distrinct financier connaissait une tolérance assez notable. Après tout, n’importe qui pouvait être en mesure de faire signer un contrat jutueux à la planète-capitale, alors pourquoi effrayer les aliens ?

Bien sûr, ça passait mieux quand ledit alien était en costume-cravate, et portait un attaché-case plein à ras-bord de crédits. Ou alors quand il remplissait toutes ces conditions en étant humain. C’était encore mieux.

C’était bien la raison pour laquelle c’était Clyke, et pas Boni qui était parti le premier à la Banque du Noyau. Ce n’était même pas sûr que la sécurité ne serait pas tombée sur le bothan au moment où il aurait posé le pied dans le bâtiment.

La Banque du Noyau, justement, Boni s’en approchait. Immeuble de verre et d’acier, logo géant qui tournoyait lentement au dessus de la porte d’entrée. Il n’y avait pas encore grand monde à neuf heures du matin, preuve en était par la place, presque vide. Et c’était tant mieux.
Boni et Clyke voulaient faire ça vite, en moins de trois minutes, idéalement.

Le bothan progressa jusqu’à l’entrée du bâtiment, et attendit. Si Clyke respectait son timing, ça ne serait pas long.

L’écouteur que Boni portait à l’oreille gauche émit trois bips courts. C’était le signal. D’un mouvement rapide, le bothan entrouvrit son manteau pour en tirer une cagoule, l’enfila, prit son fusil à répétition PCA en main, et franchit les grandes portes de la banque.

A peine entré, le bothan braqua son arme sur le garde de sécurité qui se trouvait immédiatement à côté de lui, lui enjoignant de laisser tomber son blaster paralysant à terre.
Des cris résonnèrent dans le hall, vite suivis du bruit caractéristique d’un fusil à pompe PCA.

_Tout le monde se calme et tout le monde se fout à terre ! rugit la voix de Clyke, que Boni pouvait aisément reconnaître, même en ayant pas son complice en visuel. Jouez pas les héros, et tout va très bien se passer.

_Votre blaster par terre, répéta Boni, plaçant la gueule de son arme sous le nez du garde.

Ce dernier obtempéra de mauvaise grâce, jusqu’à ce que le bothan lui ordonne de rejoindre les autres employés près du bureau d’accueil, tous tenus en respect par un Clyke qui était grimpé à même la table. L’humain avait également enfilé une cagoule de tissu noir qui masquait ses traits. Rien de bien complexe, rien qui ne pourrait être percé par des caméras de sécurité performantes, mais les deux complices jouaient sur la rapidité.

Sur ça, et sur le virus informatique que Boni avait expédié dans le réseau de la banque. Encore une fois, rien de bien complexe : les ordinateurs de sécurité de la Banque du Noyau allaient juste être bien plus occupés à télécharger des publicités par tétraoctets qu’à assurer leur bon fonctionnement. De quoi ralentir et geler tout le réseau.

Boni rejoignit son complice, qui tenait en respect deux employés d’accueil.

_On a deux minutes pour atteindre le coffre.

_Ca marche, répondit l’humain en sautant de l’autre côté de la table, jusqu’à atteindre un muun en complet, qui tremblait de tous ses membres.

Clyke saisit le muun par le veston, et le mit de force sur ses jambes :

_Vous allez nous ouvrir le coffre.

_Il y a une clé de sécurité spéciale, objecta le banquier, je ne peux pas...

_S’il vous plaît, insista l’humain, braquant son arme entre les yeux du muun.

Le banquier eut un soupir fataliste, et fit signe à Clyke de le suivre. En s’éloignant, l’humain fit un signe du pouce à Boni, qui gardait toujours un oeil sur les employés. Jusqu’à maintenant, ça se passait plutôt bien.

Une minute passa dans un grand silence, tout juste troublé par les pleurs d’une employée.
Boni avait l’impression que son corps tout entier était tendu, sa fourrure dressée, comme prête à répondre à un danger.

Le stress, se répéta t-il. Calme-toi.
Il ne fallait pas qu’il panique. Ils devaient être froids et méthodiques. Ne pas céder à l’émotion. Le bothan inspira et expira plusieurs fois.

Il regarda sa montre. Déjà une minute trente. Si dans trente secondes, Clyke n’avait pas atteint le coffre, ils seraient en retard sur le timing.

Quelques secondes plus tard, l’oreillette de Boni grésilla.

_On a un problème en bas, lui annonça la voix de Clyke.

Evidemment. Ca aurait été trop simple.

_Quel genre de problème ?

_Le coffre. C’est pas le bon.

Comment ça c’était pas le bon ?

_Qu’est-ce que tu veux dire ?

_Le coffre sur lequel on s’est entraînés, explicita son complice, c’est pas le même modèle que j’ai devant moi là.

Boni jeta un oeil à sa montre. Déjà dix secondes de retard sur le timing.

_Remonte, lui ordonna le bothan. Je descends te relever.

Ils avaient envisagé à un moment, de prendre un troisième complice, mais l’idée avait été vite caduque. L’équipe, ça avait toujours été Boni et Clyke. Ils se connaissaient depuis la nuit des temps, ils avaient réalisé deux-trois jolis coups en duo. C’était comme une équipe de sport, on la changeait pas quand les membres étaient bien rodés.

Pourtant à la réflexion, un troisième complice, pour surveiller les otages, et permettre à Clyke et boni d’avoir les mains libres, ça aurait pas été du luxe.

Quelques secondes plus tard, Clyke revenait dans le grand hall, poussant le directeur devant lui, qui semblait plus peiné par tous ces allers-retours, que par le braquage de sa banque.

_Prends ton temps, dit-il au bothan qui se dirigeait vers la volée d’escalier qui menait au coffre, se faisant ouvrir la voie par le directeur.

Du temps, ils en manquaient cruellement en fait. Ils auraient déjà du forcer le coffre, commencer à voler les crédits, ce genre de choses.
Plus ils restaient dans la banque, plus ils prenaient le risque que l’alerte soit donnée. Et ni Boni, ni Clyke, n’avaient envie de se frotter aux Forces de Sécurité de Coruscant, la police du monde-capitale.

Boni arriva enfin devant le coffre. Et il vit du premier coup d’oeil ce qui avait changé : le coffre sur lequel ils s’étaient entraînés était le système de sécurité basique des Banques du Noyau. Un niveau élevé, mais rien d’insurmontable.

Mais là, devant cette grande plaque ronde de duracier, Boni se sentait impuissant.
C’était un modèle qu’il ne connaissait pas, sur lequel il n’avait fait aucune recherche. A moins que...

_Quand est-ce que vous avez installé ce coffre ? demanda t-il au directeur de la banque.

_Avant-hier, répondit le muun. C’est la version supérieure du dernier modèle qu’on avait.

Boni fronça les sourcils sous l’effet de la réfléxion. Ils avaient peut-être encore une chance après tout.

_Vous allez m’ouvrir ça, ordonna t-il au muun.

_Vous avez oublié ce que j’ai dit ? objecta le banquier d’une voix aigue. Il vous faudrait une clé de sécurité spéciale, qui...

_Je ne parle pas de la porte, je parle de son réseau.

Dans les grandes banques comme celle du Noyau, les lieux et surtout, les machines d’importance, avaient leur propre réseau électrique et informatique. Ca leur permettait de continuer à fonctionner en cas de black-out.

Le banquier voulut protester, mais le canon pointé entre ses côtes le persuada d’obtempérer. Il fit quelques pas vers une des boiseries du mur de gauche, et pressa un point précis. Une petite plaque de bois coulissa, révélant un boitier garni d’un écran lumineux, et de touches tactiles.

_C’est crypté, dit le muun en voyant le bothan s’approcher de la machine. Vous n’arriverez pas à le pirater.

_Je prends le pari, répondit Boni en reliant le boitier à un miniordinateur qu’il portait au poignet.

Quelques manipulations plus tard, le ver qu’avait crée le bothan partait dans le réseau de la porte. Ce n’était pas un simple virus comme celui qui occupait les ordinateurs de la banque à télécharger des spams, mais un logiciel bien plus complexe. Il avait été conçu à la base, pour envoyer un faux ordre d’ouverture au coffre.
Le coffre avait changé, mais avec un peu de chance...

_Comment ça se passe de ton côté ? demanda Clyke dans son oreillette.

_Je crois que je vais pouvoir l’ouvrir. Et en haut ? C’est encore calme.

_Disons qu’ils commencent à s’agiter et...personne bouge j’ai dit !

Une détonation retentit, suivie de cris étouffés. Quelques secondes plus tard, Clyke était à nouveau disponible.

_Je maîtrise la situation, résuma t-il. Mais grouille-toi.

Boni assura qu’il allait faire aussi vite qu’il le pouvait. Il se reconcentra sur son virus. Le logiciel faisait du bon travail : il bombardait la porte d’ordre d’ouvertures, ordres que le coffre ne savait pas s’il devait exécuter ou non. D’un côté, le modèle ne correspondait pas, mais de l’autre, la commande venait du réseau privé, donc sûre, et à suivre absolument.

Finalement incapable de gérer le paradoxe, le coffre réagit comme l’avait prévu Boni. En plantant.

Le réseau interne bugga, et la porte s’ouvrit grande. Le bothan ne put retenir un frisson de plaisir en voyant l’énorme masse de duracier pivoter sur elle-même pour céder la place.

La pièce qui s’ouvrait à lui était d’un blanc asseptisé, des centaines de coffres et de petits ordinateurs en tapissant les murs. Mais ce n’était pas ce qu’ils étaient venus chercher.

_Clyke, prévint le bothan en poussant le directeur dans la salle, j’ai ouvert la première porte.

Un juron lui répondit :

_J’ai dit que personne ne bouge bordel !

Nouveau bruit de détonations. Mais cette fois, les cris qui y répondirent n’étaient plus étouffés, et une lumière rouge se mit à éclairer l’intérieur de la banque, de même qu’un son strident. L’alarme avait été donnée.

_Merde, jura le bothan.

Le directeur restait planté au milieu de la pièce, l’air un peu idiot, comme s’il se demandait s’il devait continuer à obéir au braqueur alors que les FSC seraient ici d’un instant à l’autre.

_Avancez, dit sèchement le bothan en pointant le mur du fond de la salle.

Boni tentait de rester calme, mais la panique s’était emparée du voleur. Ca allait être très dur de filer avec les FSC aux fesses. Mais ils pouvaient le faire. Ils avaient couvert des dizaines de fois cette situation à l’entraînement.

Le directeur stoppa devant une petite porte close, qui en guise de poignée, comportait une partie noire, plane et brillante.

_Ouvrez-la. Elle s’active bien avec vos empreintes, non ?

_L’alarme a été activée, répondit le muun, poser ma main sur la porte ne changera rien.

_Il y a forcément une ouverture d’urgence, répliqua le bothan. En cas de feu ou je sais pas quoi.

_Il y a bien un mot de passe. Mais je n’ouvrirais pas cette porte. Si vous vous rendez maintenant, je suis sûr que vous serez bien traité et que...

Boni coupa le muun d’un coup de crosse en plein dans le nez. Façon de parler plus qu’autre chose étant donné que cette race n’en avait pas vraiment, mais ça n’empêcha pas le directeur d’y plaquer ses mains pour endiguer un flot de sang.

_Vous allez ouvrir cette porte, répéta sèchement le voleur.

De mauvaise grâce, le banquier s’éxécuta. Il pianota sur la surface noire de la porte de ses longs doigts, et un moment plus tard, cette dernière s’ouvrait.

Malgré le critique de la situation, Boni eut du mal à cacher son sourire. Il y était enfin. Dans le second coffre du grand coffre de la Banque du Noyau. Ce qu’il trouverait à l’intérieur, quoique ce soit, il pourrait le revendre un bon prix et...

Rien.

La minuscule pièce était vide. Pas de crédits, pas de pierres précieuses, pas d’aurodium. Rien du tout.

_Qu’est-ce que ça veut dire ? hurla le bothan à l’attention du muun.

_Ca veut dire qu’on vous a eu, vermine rebelle, émit le directeur dans un coassement méprisant.

Hein ? Rebelle ?

Boni n’eut pas le temps de s’interroger plus en avant sur cette appellation, puisque la seconde d’après, un cri d’appel à l’aide résonnait dans son oreillette.

_Remonte m’aider !

La connexion était mauvaise, entrecoupée de parasites, de bruits de coups de feu, et de blasters.

_On s’est faits avoir, y a rien dans le second coffre.

_Je m’en fous ! REMONTE !

Boni ne perdit pas de temps. Il poussa violemment le directeur qui se trouvait sur son chemin, et retourna au hall aussi vite qu’il le put. A peine était-il arrivé à l’accueil que des tirs de blaster le frôlèrent, l’obligeant à chercher refuge derrière un des bureaux.

Il risqua un prudent coup d’oeil par dessus sa couverture : des stormtroopers, les soldats de l’armée régulière impériale, avaient envahi une bonne partie de la banque, et noyaient la pièce sous un déluge de laser. A l’autre bout de la salle, Clyke leur opposait une résistance acharnée.

Boni sentit son coeur se mettre à battre de plus en plus fort. L’armée maintenant ? Mais c’était quoi ce délire ? Depuis quand on envoyait l’armée contre deux pauvres voleurs ?

Le bothan étouffa un cri de terreur quand un tir ennemi précis pulvérisa le dessus du bureau sous lequel il se terrait, faisant pleuvoir sur lui une nuée d’échardes. Il déglutit, ôta la sécurité de son fusil à répétition, surgit brusquement de sa couverture, et tira.

Il ne cherchait pas à tuer, ni à blesser. Juste à se défendre. Il avait toujours été peu à l’aise avec les armes de toute façon.

Le fusil à répétition PCA tremblait entre ses mains, martelant ses muscles de douloureux chocs. Un cliquetis vide lui fit comprendre qu’il avait déjà épuisé ses quarante cartouches. Il plongeait pour recharger à l’abri quand une grenade roula à ses pieds.

Le temps qu’il s’en rende compte, elle explosait, transformant le monde du bothan en un univers de lumière blanche.

______________________________________________________________________________


Boni passa la langue sur ses lèvres fendues. Vador avait écouté toute l’histoire sans bouger un cil. Sans tant est qu’il en aie, sous ce masque noir.

_Et après ça, conclut Vador, vous avez été capturé et ammené ici, correct ?

_Pour y être torturé, oui.

_Interrogé, rectifia le Seigneur Noir.

_Appelez ça comme vous voulez, maugréa le bothan en baissant la tête.

Vador resta encore quelques secondes immobile, puis se leva, et se dirigea vers la porte de la cellule.

_Attendez ! l’interpella Boni. Qu’est-ce que je fais ici à la fin ? Je suis juste un braqueur de banque moi ! Je représente aucune menace pour vous !

_Non.

Le bothan cilla. Est-ce que Vador voulait dire “non, vous ne représentez effectivement aucune menace pour nous” ou bien “non, vous pourriez être un danger” ?

Vador ne répondit pas, et sortit de la cellule. A l’extérieur, l’officier qui avait conduit précédemment l’interrogatoire, avait les yeux rivés sur un datapad.
Il se mit au garde à vous en apercevant le Seigneur Noir.

_Monsieur, nous avons reçu le rapport de nos soldats au quai d’embarquement Q25. Les rebelles que nous attendions ont étés reconnus à la douane, par un ancien garde des mines de Kessel, où ils avaient étés envoyés.

_Oui, confirma Vador, ça recoupe ce qu’a dit le bothan. Lui et son complice sont tombés dans notre piège à la place des rebelles.

_Qu’est-ce qu’on doit faire d’eux monsieur ? L’attaque d’une banque, techniquement, ce n’est pas à nous de nous en occuper.

_L’attaque d'une banque ordinaire non. Mais ce bothan est membre du réseau d’espionnage de l’Alliance Rebelle. Lui et l’humain ont tenté de voler des biens impériaux d’une grande valeur, dont les plans de notre dernier croiseur de combat.

Le soldat leva un sourcil.

_Mais monsieur...c’est faux n’est-ce pas ? Puisque l’équipe rebelle que nous attendions, nous l’avons cueillie avant même qu’elle n’attaque la banque.

_Le faux, et le vrai n’ont que peu d’importance capitaine, répondit Vador. Ce qui importe, c’est que le citoyen impérial sache que la menace terroriste rebelle est réelle, et qu’ils n’hésitent pas à se livrer au crime, pour atteindre leurs objectifs. Suis-je clair ?

_C’est limpide, Seigneur Vador.

Vador opina du chef et se dirigea vers la sortie du bloc des cellules.

_Seigneur Vador, l’interpella une dernière fois l’officier. Puisque il s’agit de terroristes rebelles, je présume que l’opinion publique ne sera pas étonnée de savoir que ces fanatiques se sont suicidés dans leurs cellules avant leur procès, n’est-ce pas ?

_Vous avez déjà la réponse à votre question capitaine, dit Vador en franchissant la porte.

L’officier impérial hocha plusieurs fois de la tête. Puis, faisant signe à ses deux assistants de retourner dans la salle où était attaché le bothan et de prendre leur équipement avec eux, il tira une cigarette de sa poche, l’alluma, et savoura le goût du tabac quelques secondes.

Les ordres étaient clairs, mais c’était un terroriste après tout.

Une ou deux séances d’interrogatoires en plus ne feraient de mal à personne.
Modifié en dernier par Code 44 le Jeu 13 Sep 2012 - 4:47, modifié 3 fois.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mer 12 Sep 2012 - 18:56   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Mais mais mais... :lol: :love:
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 19:02   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Ah j'oubliais : j'écris moins certes, mais je vais venir lire, et commenter.

Ma Mithe, t'auras même droit à un gros câlin viril pour te remettre de ses émotions amoureuses.
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Messagepar Nicravin » Mer 12 Sep 2012 - 19:15   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Je vais lire ton texte tantôt mais je rebondis déjà sur ces deux points :
Code 44 a écrit:mais le fait que L'Eclosion arrive sur le devant de la scène, ma collaboration à la T.I fait que je peux plus laisser SWU à l'abandon.

Le grand public n'est pas censé être au courant, l'ami. :siffle:
Code 44 a écrit: sans compter que je bosse sur une autre énorme fic à côté, pas du tout SW.

Quel univers, quel genre ? :neutre:
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 19:19   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Tantôt ? Belge spotted ! :)

Disons que je devance un peu la publication officielle de l'Eclosion de quelques jours, c'est tout.

Et quel univers ? Je pensais que mon avatar t'aurais mis la puce à l'oreille ^^

Préquelle de MLP FiM.
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Messagepar Jagen Eripsa » Mer 12 Sep 2012 - 19:53   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Bon retour sur le forum Fan-Fics ! :hello:

Je lirai ton histoire avec un grand intérêt, cependant, peux-tu la poster sur le forum stp ? :wink:
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 20:01   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Post sur le forum ajouté.
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Messagepar Nicravin » Mer 12 Sep 2012 - 20:07   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Code 44 a écrit:Disons que je devance un peu la publication officielle de l'Eclosion de quelques jours, c'est tout.

Jours, semaines,... :whistle:
Code 44 a écrit:Et quel univers ? Je pensais que mon avatar t'aurais mis la puce à l'oreille ^^

Préquelle de MLP FiM.

Je pensais que c'était une blague cette histoire de My Little Poney. :transpire:
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Messagepar Jagen Eripsa » Mer 12 Sep 2012 - 20:09   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Merci beaucoup ! :jap:
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 20:13   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Nicravin a écrit:
Je pensais que c'était une blague cette histoire de My Little Poney. :transpire:



Ponies are serious business :)
Image


Jagen Eripsa a écrit:Merci beaucoup ! :jap:


Pas de souci. J'ai un peu trop pris le pli d'écrire en Googledoc depuis un an.
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Messagepar Nicravin » Mer 12 Sep 2012 - 20:16   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Code 44 a écrit:Ponies are serious business :)
Image

Elle roxe du poney nain cette image. :love:
:paf:
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 20:20   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Nicravin a écrit:Elle roxe du poney nain cette image. :love:
:paf:


Ca roxe aussi de savoir qu'ils pastichent SW dans la vraie série

Mais je vais m'arrêter là, je vais pas reprendre le flood si tôt quand même. :whistle:
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Messagepar Nicravin » Mer 12 Sep 2012 - 20:32   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

J'envisage très sérieusement de devenir fan. :jap:
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Messagepar Notsil » Mer 12 Sep 2012 - 20:45   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Cool, encore de la lecture :)
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Messagepar Code 44 » Mer 12 Sep 2012 - 21:00   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Nicravin a écrit:J'envisage très sérieusement de devenir fan. :jap:


N'hésite pas à creuser, crois-moi, non seulement la série est plus profonde qu'elle en a l'air, mais surtout, la masse fandomique est énorme. Amuse toi à taper à peu près n'importe quoi suivi du sigle MLP dans Google Images, crois-moi, des fois, tu seras surpris de voir ce que les fans ont réussi à ponyfier :)

Notsil a écrit:Cool, encore de la lecture :)


Et plus de coquilles à corriger ! Tu vois Nostil, je pense à toi et à te fournir du travail ici :D
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Messagepar Notsil » Mer 12 Sep 2012 - 21:03   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

D'abord Nicravin, ensuite toi ^^

On écrit mon pseudo NOT - SIL :p

Je sais pas pourquoi vous voulez mettre le S plus avant ^^

Mais c'est gentil de penser à moi ^^
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Messagepar Nicravin » Mer 12 Sep 2012 - 21:17   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Notsil a écrit:D'abord Nicravin, ensuite toi ^^

On écrit mon pseudo NOT - SIL :p

Je sais pas pourquoi vous voulez mettre le S plus avant ^^

Mais c'est gentil de penser à moi ^^

:transpire:
Je le ferai plus. :transpire:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mer 12 Sep 2012 - 22:09   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

et tirait dessus jusqu’à ce qu’elle ne soit plus d’un mégot.


Plus qu'un mégot, non ?

_Oui, bien sûr, bien sûr. C’est ce que vous me répétez depuis le début de notre petite séance.


"Vous croyez que nous arrêtons des gens comme ça, pour la plaisir ? Si oui, c'est déjà un motif suffisant pour justifier votre arrestation." (Das Leben der Anderen)... J'ai pensé à ça, ce qui fait qu'en comparaison cette réplique a l'air un peu fade, mais bon :lol:

Bien sûr, ça passait mieux que ledit alien était en costume-cravate,


Quand.

Bien sûr, ça passait mieux que ledit alien était en costume-cravate, et portait un attaché-case plein à ras-bord de crédits. Ou alors quand il remplissait toutes ces conditions en étant humain. C’était encore mieux.


J'aime :lol:

Rien de bien complexe, rien qui ne pourrait être percer


Percé.

Il ne fallait pas qu’il panique. Ils devaient être froids et méthodiques. Ne pas céder à l’émotion. Le bothan inspira et expira plusieurs fois.


Ce n'est pas une critique, mais je me suis toujours demandé si un voleur ne gagnerait pas justement à paraître peu confiant, donc imprévisible ? Je parle par expérience personnelle.

_Ouvrez-là


Ouvrez-la.

Il plongeait pour recharcher


Hum, y'a besoin de préciser ? :transpire:

_L’attaque du banque ordinaire non


D'une.

Une ou deux séances d’interrogatoires en plus ne feraient de mal à personne.


Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme conneries :transpire:

Ma Mithe, t'auras même droit à un gros câlin viril pour te remettre de ses émotions amoureuses.


Arf, merci, je suis encore bien sonné :paf:

Bon, allez, sans rire, voilà un petit texte sympathique dans la tradition Impériale que tu parais affectionner à présent :) Bon, l'histoire n'a pas été extrêmement surprenante, au fond, quoique, ce n'est pas le genre de choses qu'on a l'habitude de lire dans SW, ça fait du bien ; mais surtout, jolie qualité d'écriture, on sent que tout cela t'est venu facilement, tu joues sans problème sur les détails pour créer ton ambiance... Ça m'a bien plu, content de te revoir ici, ta touche réaliste manquait à la section :)
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Messagepar Code 44 » Jeu 13 Sep 2012 - 4:52   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

J'écrivais mal le pseudo de No' depuis la nuit des temps...my bad :(

Par contre, la Mithe est passé à la chasse aux coquilles ? Mais...c'est le monopole notsilien ici, elle va te coller un procès :shock:

Plus sérieusement merci. J'étais assez fier de mon "recharcher" pour le coup.

Concernant le fait d'être peu confiant, moi justement, il me semble qu'il vaut mieux qu'il semble pro. Ca évitera que les flics le descendent direct parce qu'ils pensent qu'il peut-être un danger pour les otages. Quand à parler d'expérience...ma Mithe, tu as braqué quelle banque pour tes fanfics ? :lol:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Jeu 13 Sep 2012 - 7:52   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Quand à parler d'expérience...ma Mithe, tu as braqué quelle banque pour tes fanfics ? :lol:


Aucune, c'est moi qui ait eu un léger désaccord avec deux Rodiens :transpire:

Je dirai à Notsil que la liberté de concurrencer est reconnue depuis les années 80 et la liberté d'entreprendre depuis le XVIIIème siècle :siffle:
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Messagepar Nicravin » Jeu 13 Sep 2012 - 20:21   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Nicravin a écrit:Je vais lire ton texte tantôt

Le lendemain...

Bon, c'est la deuxième texte que je lis de toi, l'autre ayant été L'éclosion du Mal que je n'aie guère pu commenter à cause d'un staffeur dont je tairai le nom (dédicace à J.E.). Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ton style beaucoup plus agréable dans cette fic : les mots sont parfaitement choisis, les temps sont correctement utilisés ( :P ),...On sent directement que tu es plus à l'aise pour écrire à la troisième personne qu'à la première.
Sur le fond pas grand chose à dire : c'est une petite histoire bien sympathique, un peu cynique sur les bords, mais sans réelle ambition, ce qui n’empêche pas de lire le tout avec plaisir. J'ai été un peu déçu par l'absence de rebons, j'aurais aimé un quelque chose en plus, je ne sais pas, quelque chose de rocambolesque, un retournement de situation imprévisible qui viendrait pimenter le tout. Mais je présume que ce n'est pas le but du texte, so... :neutre:
Et sinon, bien trouvés les noms des personnages. :jap:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Jeu 13 Sep 2012 - 20:26   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Ah oui, j'avais oublié de relever les noms, en effet :lol: Mais d'ailleurs, comment ça se fait que le Bothan a un nom en trois parties ? C'est Chiss, ça :?
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Messagepar Code 44 » Jeu 13 Sep 2012 - 20:56   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Nicravin a écrit:Bon, c'est la deuxième texte que je lis de toi, l'autre ayant été L'éclosion du Mal que je n'aie guère pu commenter à cause d'un staffeur dont je tairai le nom (dédicace à J.E.). Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ton style beaucoup plus agréable dans cette fic : les mots sont parfaitement choisis, les temps sont correctement utilisés ( :P ),...On sent directement que tu es plus à l'aise pour écrire à la troisième personne qu'à la première.


C'est surtout parce que j'ai encore progressé entre l'Eclosion et maintenant, je pense. Comme je serais encore meilleur dans un an, etc.


Sur le fond pas grand chose à dire : c'est une petite histoire bien sympathique, un peu cynique sur les bords, mais sans réelle ambition, ce qui n’empêche pas de lire le tout avec plaisir. J'ai été un peu déçu par l'absence de rebons, j'aurais aimé un quelque chose en plus, je ne sais pas, quelque chose de rocambolesque, un retournement de situation imprévisible qui viendrait pimenter le tout. Mais je présume que ce n'est pas le but du texte, so... :neutre:


Effectivement, Braquage n'a pas d'autre but que de se suffire à lui-même, un petit texte court, vite écrit (j'ai pas dû y passer plus de quatre heures). Un twist me semblait inutile pour le coup. J'aime bien faire rebondir quand ça ammène sur quelque chose. Là, c'était juste un OS pour me faire reprendre goût à Star Wars.

Et sinon, bien trouvés les noms des personnages. :jap:


Enfin quelqu'un qui relève ^^


Mitth'raw Nuruodo a écrit:Ah oui, j'avais oublié de relever les noms, en effet :lol:


Pourtant, y a des fois où j'ai bien fait exprès de juxtaposer pour que ça donne Boni & Clyke ;)

Mais d'ailleurs, comment ça se fait que le Bothan a un nom en trois parties ? C'est Chiss, ça :?


Parce qu'il me fallait un nom à rallonge pour faire de Boni son diminutif, tout simplement.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Jeu 13 Sep 2012 - 20:57   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Pourtant, y a des fois où j'ai bien fait exprès de juxtaposer pour que ça donne Boni & Clyke ;)


Ah oui, non, j'avais vu, j'ai juste oublié de le mettre dans mon post :transpire:
Modifié en dernier par Mitth'raw Nuruodo le Jeu 13 Sep 2012 - 21:00, modifié 1 fois.
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Messagepar Code 44 » Jeu 13 Sep 2012 - 20:59   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Ah oui, non, j'avais vu, j'ai juste oublié de le mettre dans mon post :transpire:


Si jeune et déjà Alzheimer... :siffle:
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Messagepar Nicravin » Jeu 13 Sep 2012 - 21:01   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Code 44 a écrit:C'est surtout parce que j'ai encore progressé entre l'Eclosion et maintenant, je pense. Comme je serais encore meilleur dans un an, etc.

Ça marche aussi. :paf:


Tiens, à la réflexion, j'ai aussi lu ta participation au recueil 5. :oui:
Mitth'raw Nuruodo a écrit:Ah oui, non, j'avais vu, j'ai justeoublié de le mettre dans mon post :transpire:

On dit ça. :P
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Jeu 13 Sep 2012 - 21:04   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Si jeune et déjà Alzheimer... :siffle:


Ah mais t'as rien vu, là : le jour d'un partiel, j'ai mis le nom d'un arrêt central sur mon brouillon, mais j'ai oublié de le retranscrire sur la copie :paf:

Mais Messieurs, arrêtons-là le flood pour l'instant ; on organisera un chat sauvage à l'occasion, si vous voulez :jap:
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Messagepar Den » Ven 26 Oct 2012 - 11:51   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Voilà un excellent petit texte (que j'ai lu avant d'aller me coucher, hier, histoire de faire de beaux rêves StarWarsiens ^^).
Tu as vraiment l'art de trouver des titres qui te mettent directement dans l'ambiance bien avant de lire le texte. C'est un point essentiel qui, je pense, doit être souligné.
Le texte, quant à lui, est fichtrement bien écrit. Je serai curieux de relire un de tes premiers textes (je le ferai sûrement plus tard) histoire de mesurer ta marge de progression.
L'histoire est un régal. Une fois de plus, tu nous peins une histoire StarWarsienne avec un brin de réalisme qui donnent une autre ampleur à ton texte.
Vraiment, bravo! :wink:
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Messagepar Dark Sheep » Mer 21 Nov 2012 - 18:24   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Voilà encore un retard de rattrapé !
J'avais remarqué une nouvelle histoire de Code mais n'avais pas pris le temps de la lire... c'est à présent chose faite pour mon plus grand plaisir :)
C'est désormais une habitude avec toi de retrouver une ambiance "Empire Galactique", et je dois admettre que tu l'utilises agréablement :wink:
J'ai aimé la structure de ton histoire, avec son retour dans le temps qui nous permet de vivre en temps réel les événements que Boni raconte à Vador. Mention spéciale à ton Vador d'ailleurs, il m'a vraiment bien plu !
Le petit clin d'oeil Boni & Clyke est sympa aussi. Au départ, avec le nom complet du bothan je me suis demandé si tu avais choisi un chiss comme héros... mais non au final :x

Quand je suis arrivé à la fin de ta fiction je me suis dis que ça ne pouvais pas être terminé, que ça n'était que le début d'une grande aventure et que la suite était en cours d'écriture... mais non, Code 44 est résolument sombre cette fois-ci (j'ai bien envie de rajouter "encore" :D )

Quoi qu'il en soit j'ai apprécié cette histoire et ses personnages. Si tu décides de faire une nouvelle sur les aventures de Boni & Clyke avant Coruscant, tu as un lecteur ;)
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Messagepar Red Monkey » Mer 23 Oct 2013 - 12:28   Sujet: Re: Braquage à la Coruscanti

Lu ceci.

J'ai bien aimé, c'est vrai que ce genre de "casse terrien" c'est pas ce qu'on voit le plus souvent dans SW. Sauf dans notre imagination.
La torture, et les pauvres voleurs pris au lieu des rebelles :love:

Excellent :lol: :lol:
Allez, Code, revient ! :D
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