Un cauchemar d'administrateur

Laayla-Windu a écrit:Le lance-flammes ?

Je ne souffre pas de mes propres armes, comme ça, si on me les piques, je sais quelles ne servirons à rien contre moi.

@Ashlack mais je pense toujours à l'équipe de modération et d'administration moi.

@Ajunta Gallia, ton sort va être décidé tout de suite.

@Dolarn Sarkan, merci pour ton comm, je pense que tu vas y passer aussi un de ces quatre. :diable:

@Laayla-Windu, tu verras ce que je réserve à Ajunta Gallia.

Chapitre IV : Les Dieux du stade

Une ambiance lumineuse, une ambiance digne des plus grands stades de foot, des sifflets des pacs de bière entamés qui siégeaient tout le long des fenêtres… les hommes de l’équipe de Star Wars Universe se livraient un long combat pour savoir qui serait le champion de France de football cette année-là.

Pour cela, ils avaient dressé un grand tableau noir dans la salle avec les paris de chacun des employés. Si l’un d’entre eux gagnait le pari, on devait lui payer une tournée générale dans un bar alors que si on perdait, on devait se livrer au ménage dans la salle pendant plus d’un mois. Toutes mes condoléances au perdant.

Quant aux autres, non-participant aux paris lancés au cours du mois, ils portaient les maillots de leurs équipes préférées au travail, ce qui provoquait de temps à autre des bagarres mémorables. Ils avaient une fois déclenché un incendie dans les locaux au grand malheur de M. de Fontainebleau au moyen d’une fusée de détresse mal lancée.

Ce mois-ci, à la tristesse immense des employés, ils avaient dû payer les réparations, pas d’argent, pas de paris, pas de pertes, pas de gagnant. Non plus. Donc pas de fiesta organisée en toute illégalité dans un bar peu regardant dans Paris. Les barmen avaient été mécontents dans cette situation, ils perdaient une bonne partie de leurs recettes au cours de cette période.

En effet, les employés de M. de Fontainebleau étaient de grands amateurs d’alcool en tous genres, ça allait de la bière maison à la tequila mexicaine en passant pas tous les cocktails possibles et imaginables. Une fois, ils avaient même mis le feu à un bar sous l’effet de l’extase provoquée par l’alcool le plus spiritueux qu’ils avaient trouvé : une bouteille de deux-cents ans d’âge.

Cette bouteille avait été consommée par le directeur du département héroic fantasy de la maison d’édition, Axel Lackson surnommé le Cendrier à la suite de l’incendie. Mais par chance, le jeune Augustin Gallia avait appelé les pompiers, juste à temps, pour éviter les pertes les plus rudes, à savoir, la boisson contenue dans les barils de la cave.

M de Fontainebleau avait payé les réparations au barman cette semaine-ci et avait mis à pied Axel Lackson pour son manque de discernement dans cette affaire et par son irresponsabilité chronique au cours de la fête. Dommage pour les fiestas suivantes. Elles furent moins grandioses au goût des employés addicts aux paris.

York Morstan par exemple avait dû laisser à contribution sa maison au bord de la plage pour la fiesta. Ils étaient donc venus à grand renfort de filles, de voitures de sport luxueuses et de boissons spiritueuses. York Morstan avait pu dire adieu à sa statue du dieu grec cette nuit-là. Augustin Gallia avait du déplorer la casse de sa voiture de sport Bugatti. Il avait perdu le pare-brise, le rétroviseur et la roue arrière du bolide par on ne sait quel miracle.

Draco Krokmo avait réussi à retrouver la roue arrière, elle servait de brasero à des sans-abris du coin qui avait flairé, on ne sait toujours comment, la fête et l’odeur de l’argent qui devait planer à des lieux à la ronde cette soirée-là. Mais par délicatesse, il n’avait rien dit au jeune Augustin qui tenait à sa voiture comme à la prunelle de ses yeux.

En ce moment, par contre, aucun ne s’attristait de la perte de tel ou tel possession au sud de la France ou d’une voiture coûteuse, ils voulaient savoir si Strasbourg allait encore perdre (pari gagné d’avance) ou si l’OM allait s’emparer de la coupe face à l’OL. Ils se jetaient donc des morceaux de pop-corn à la figure ou des fanions de leur équipe de foot préférée.

Une fois de plus, M . Gallia devait encore récolter les objets laissés à l’abandon parterre comme d’habitude. Il était le petit nouveau, il fallait alors comme toujours dans ce genre de cas, faire les basses besognes… Vivement qu’ils engagent une femme de ménage pour eux tous seuls. C’était un travail de femme, pas de mec quoi !

-Tais-toi Draco ! L’OL va emporter la coupe cette année, je parie que…

Et la discussion s’enflamma une fois de plus dans le bureau et tous les employés fixaient tour à tour comme dans un tournoi de tennis les protagonistes de la dispute. Le jeune auteur venu présenter son manuscrit attendait patiemment et tristement qu’on s’intéresse un tant soit peu à lui. Il préférait la musique à cette argumentation plutôt houleuse, il écoutait en ce moment-même « We are the champions » de Queen.

-Ecoute, Axel va arriver d’une minute à l’autre, il faut lui présenter les paris ! On ne peut pas se permettre de ne rien lui monter quand il arrivera…
-Une fois de plus, tu dramatises, Gallia.
En raison de leur dispute, ils n’entendirent pas le crissement sournois de la porte du bureau s’ouvrir du tout, laissant entrer un visiteur qu’ils n’auraient voulu pour rien au monde voir en cet instant si crucial pour eux, parieurs professionnels.
-Je constate qu’une fois de plus, vous avez le sens des priorités, messieurs.

Gallia se retourna pile poil à ce moment-là :

-Bien sûr, Axel, il faut quand même que…

Mais il pâlit tout aussi vite qu’il s’était retourné quand il vit à qui il parlait aussi vertement.

-Je ne suis pas Axel Lackson, votre supérieur, mais votre président directeur général, Gallia. Vous êtes bien entendu le favori de votre supérieur mais cela ne vous donne en aucun droit le pouvoir de lui parler sur ce ton, vous avez compris, j’espère ?

Le jeune Augustin Gallia déglutit difficilement, comme toujours en face de Chadax de Fontainebleau. Il lui semblait toujours voir un homme à la cape noire dans ses pires cauchemars à la place de M. de Fontainebleau, pour une raison qu’il osait à peine imaginer. Peut-être parce qu’il entrait dans une colère noire dès qu’il fallait débourser quelque chose pour leur département ? C’était même peut-être parce qu’il avait remplacé leurs bureaux au platine par des tables en bois toutes simples. Allez savoir.

- Vous… vous… êtes M. de Fontainebleau, c’est ça ?
- Vous avez une mémoire assez courte Gallia et s’il-vous-plaît, Krokmo, ne défaillez pas, je ne veux pas envoyer le SAMU vous récupérer pour une mauvaise migraine. Asseyez-vous, ça ira mieux, vous verrez.
Mais Draco Krokmo glissait déjà de sa chaise pour mieux se cacher sous la simple planche de bois surmontée de trépieds que constituait son bureau.

- Je ne désire pas non plus appeler les secours pour une autre vieille dame que vous avez assommée avec vos ridicules ballons de football. Oui, messieurs, je m’en souviens de cette foislà, la police a sonné aux locaux.
Ce fut ce moment que choisit Axel Lackson pour rentrer dans le bureau à son tour.
- Au fait, vous avez terminé avec les…

Mais il ne trouva pas le temps de terminer sa phrase. Le regard que lui lançait Chadax lui suffit amplement pour se calmer, il fallait admettre que le PDG était inquiétant quand il était vraiment furieux. On avait toujours le sentiment que les objets allaient trembler sous sa colère. Il valait ainsi mieux éviter de parler en sa présence.

- Je vois que vous n’avez toujours pas compris la leçon, M. Lackson. Malgré les restrictions budgétaires, les multiples plaintes que ce soit au Sud de la France, ici-même ou au Salon du Livre où vous avez brûlé une flopée de vos meilleurs livres pour une stupide histoire de guerre de supporters. Vous n’avez donc aucun respect pour l’image que nous devons montrer aux autres ?

Lackson cilla légèrement…

- Ils avaient insulté ma mère et ma sœur et j’ai dû envoyer un coup de boule mais ils n’ont pas aimé alors ils ont foutu le feu dans notre local. Vous comprenez ?
Chadax expira lourdement :
- Ca ne vous est même pas venu à l’esprit qu’il fallait porter plainte ? Parce que tout le monde, y compris moi, a crû que vous aviez déclenché le feu. Bonjour les pertes de lecteurs et d’argent.
Axel et les membres de son équipe se levèrent :

- Vous comprenez pas monsieur, c’est une question d’honneur et de fierté, on demande pas l’aide des autres. On passerait pour des gosses qui ont besoin des jupes de leurs mères pour les couvrir.
- York a raison, monsieur, il faut pas être faible.
- Je pensais que votre désir de publier passait avant vos plaisirs et votre dignité de supporters. Je vais donc devoir vous renvoyer dans d’autres services comme celui de l’informatique par exemple, on manque de main d’œuvre ces temps-ci.

Gallia faillit lancer le ballon qu’il tenait en main pour cet affront dans la tête du PDG mais il se retint pour éviter d’aggraver son cas. Cela dit, au point où il en était, il pouvait largement le lui envoyer pour lui faire passer le goût de cette critique sur leur passion.

- Gallia, vous serez standardiste et vous prendrez fonction immédiatement…
- Mais c’est un métier de gonzesse ça !
Mais Chadax ne lui accorda aucun regard…
- Axel, j’attendais mieux de votre part, vous serez donc agent littéraire…
- Avec ces minables qui pensent qu’à leur fric ?
Chadax se tourna ensuite vers York et Draco :

- Vous, les inséparables vous serez avec les imprimeurs.

Il y eut un tonnerre de protestation mais Chadax tint bon et appela les départements qu’il avait nommés devant les employés. Les imprimeurs furent ravis, les standardistes trouvèrent mignon qu’on homme se joignent à elles et les agents littéraires ne firent aucun commentaire sur la mutation d’Axel, la guerre entre eux ne s’était pas calmée après toutes ces années.

Axel avait osé critiquer le manque d’efficacité de Tomas Gillespee et consorts pour des raisons qu’il garderait secrètes pour le moment.

Sympa

Cool !

Un travaille de femme, non mais franchement...

Excellent

Continue sur ta lancer Joy !

Ajunta considère toi chanceux si elle avait vraiment voulu être méchante elle aurait pu te faire récurer les toilettes se qui est tout de suite moins intéressent que le poste de standardiste :whistle:

@Revan Bane : Merci pour le comm !

@Tomas Gillespee : Merci pour le comm aussi. :jap:

@Ajunta Gallia : Il faudrait que je vois une autre conversion professionnelle ?

@Lunara : Merci beaucoup pour ton comm, il me fait réellement plaisir.

@Chat Wars : Merci pour ton comm aussi.

Joys: Malheureusement, si je décide moi, ça risque de partir dans le n'importe quoi, alors laisse comme ça.^^

Lunara: Euhh... Je crois que ta raison ! :transpire:

@Ajunta Gallia : Pas de soucis pour moi. ^^ J'invente à la place de toute le monde ici. :diable:

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Chapitre V : Toute la pluie tombe sur moi...

Un son de musique bruyante retentissait dans tous les couloirs du premier étage de la maison d’édition si célèbre et, malheureusement, faisait fuir la plupart des oiseaux sur les arbres à cent mètres à la ronde. Certains perdaient même leurs plumes blanches sur le pavé de la place qui entourait la maison d’édition, pour l’artiste, c’était une source d’inspiration, pour les oiseaux, c’était signe de mort. Voire de chats gourmands dans les parages. Autant dire, c’était évocateur pour tous ceux qui passaient par là.

C’était une source d’inspiration telle qu’un groupe de musique avait appelé une chanson « The White Feathers of Hell » en l’honneur de cet endroit qui paraissait sinistre pour certains. Le chant des oiseaux ne pouvait pas être écouté dans les parages. Mais des guitares électriques, c’était dans le domaine du probable et même du fort possible.

Effectivement, un groupe s’était formé au sein même des locaux de la maison d’édition de Star Wars Universe, le groupe était mené par Basile Esther et était composé de Rohan Bane et de Denis Siebenstern. C’étaient trois jeunes hommes pleins de talent et d’avenir ce qui n’était pas le cas de leur technicien qui était devenu sourd à force de les entendre. En d’autres termes, il ne profitait pas beaucoup (et encore heureux pour lui) du son environnant et de l’ambiance de folie régnante.

- Envoyez le son les mecs, ça va secouer !

Ils avaient perdu le lustre doré datant du XIXè siècle, une bonne partie des fenêtres et des statuettes en cristal ici et là. Ils avaient caché les dommages à M. de Fontainebleau, avaient prétendu avoir changé de mobilier pas goût et organisé une vente de charité pour une organisation caritative pour justifier la perte du mobilier et le gain d’argent semblant venir de nulle part.

Ils ne pouvaient pas naturellement dire à Chadax de Fontainebleau que l’argent récolté venait de leurs ventes de disques partout dans le monde et que leur groupe, les Be Free, était numéro 1 dans les hit-parades. Et naturellement, ils cachaient le fruit de leur succès dans un compte en banque dans les Iles Caimans ce qui leur permettait par la même occasion de ne pas payer l’impôt.

Leur attachée de presse, Luna Ikto, la fille adoptive d’Ethan Ikto, le réalisateur de films d’horreur, avait accepté de travailler pour eux sous condition, bien entendu, de garder son existence secrète. Ils avaient tous les trois accepté. Ils n’avaient pas eu franchement le choix avec Ethan Ikto qui se tenait derrière eux, dans une cave sordide dans les bas-fonds de Paris.

- Au fait, Luna ? appela Basile Esther. T’as du temps libre devant toi ?

La voix à l’autre bout du fil répondit « Oui » mais le son baissa très vite curieusement. Basile chercha la source de cette panne soudaine : Chadax de Fontainebleau tenait el fil téléphonique entre ses mains puissantes.

- Monsieur de Fontainebleau, vous pourriez remettre ce fil là où il était ?
- S’il-vous-plaît, Esther, n’aggravez pas votre cas.

Cette parole eut l’effet attendu : Basile se rendit compte à qui il parlait, pas à son assistant, mais à son propre patron. Il eut le pressentiment qu’il devrait bientôt lui rendre des comptes. Au passage, Chadax appuya, accidentellement, son pied sur un autre fil ce qui lança un son suraigu dans les oreilles de Denis.

- C’est qui le…

Mais sa voix perdit toute intensité quand il vit qui il avait en face de lui : M. de Fontainebleau, homme dont la réputation le précédait, homme qui venait à l’improviste chez vous une fois par an, nomme qui savait faire oublier sa présence pour mieux surgir. Bref… Un Seigneur Noir et toute la puissance qui allait avec.

- Vous disiez ?

Denis chercha le soutien de son vieil ami, Rohan, mais ce dernier était trop occupé à mixer leur dernier enregistrement. Chadax prit alors la décision de couper l’électricité pour forcer Rohan à le regarder.

- Eh là ! C’est le mauvais bouton ! On a besoin de ce son ! Purée on a des délais !

Chadax eut un rictus, Bane ne savait même pas où se trouvait le disjoncteur à cet étage. Et dire qu’il manipulait des instruments sans fois plus compliqués que cet objet. N’importe quoi, vraiment. Ce fut ainsi que le PDG se décida à rallumer la lumière et ce qu’il vit le fit sourire : Bane était aux prises avec Denis et Basile qui voulaient l’empêcher de frapper la personne qui avait coupé le courant.

- Arrête, c’est le boss…
- Tu veux être renvoyé ?
- Mais lâchez-moi !

M. de Fontainebleau racla sa gorge de manière audible pour tous, à moins que toute cette musique n’ait brisé leurs tympans de jeunes hommes. Dommage pour eux et tant mieux pour lui, il pourrait mieux régleur leur compte sans être roulé à tabac la minute qui suivrait, au vu du comportement de Bane. A surveiller de très près les prochains temps.

- Mais…

Et ce fut le moment magique que tout le monde attendait tous : celui où Bane réaliserait enfin, grâce à un miracle venu d’on ne savait où, que M. de Fontainebleau était présent parmi eux. Il dut respirer à fond pour retrouver son calme et encore, ça bouillait dans son crâne, il avait perdu un de ses meilleurs mixages.

- Bien, vous retrouvez l’usage de vos sens, Bane, très bien, vraiment, vous progressez dans ce domaine. L’an passé, vous avez dû passer un stage de cinq minutes sous l’eau pour apaiser vos nerfs. Mais, hélas, le soutien psychologique n’est pas suffisant. Je préconiserais trois séances par semaine au lieu d’une fois par mois. Je m’arrangerai avec votre médecin.

Denis prit en pitié son vieux camarade de jeu à l’école primaire, il savait que Bane avait travaillé dur pour arriver à ce niveau malgré le milieu dans lequel il était né. Sa famille était composée de petits commerçants dont les magasins menaçaient faillite à tout moment. Or, les recettes des ventes de disques avaient aidé la famille Bane à retrouver une seconde jeunesse. En conclusion, Rohan n’aimait pas quand on l’interrompe quand il bossait.

- Monsieur de Fontainebleau, osa dire Denis, vous êtes un peu dur avec lui, il a travaillé dur pour arriver jusque là, comme Starlina. Ne soyez pas injuste.

Chadax sourit sardoniquement devant autant de loyauté, s’il s’agissait de loyauté. C’était un signe de faiblesse à n’en pas douter, la loyauté ne pouvait qu’apporter des ennuis aux autres.

- Si vous appréciez tant que ça Bane, Siebenstern, vous l’accompagnerez dans cette thérapie de groupe…

Basile, pour le moment, s’estimait heureux de ne pas avoir encore été la cible des réprimandes de Chadax. Il savait que ses colères étaient redoutables et qu’il terrifiait la plupart des directeurs de département. Et il était un directeur de département et il avait à présent, la frousse.

- Esther, je pensais que l’argent versé à votre département vous servait à financer des auteurs de science-fiction, pas des tournées onéreuses.

Touché !

Basile sourit nerveusement, se triturait les mains et tremblait de tous ses membres : si ce qu’il avait entendu dire était vrai, il risquait de finir à la rue comme la plupart des anciens chefs.

- Votre sourire indique la moquerie, Esther, vous devrez aider pendant six mois les employés du service informatique qui se trouve au troisième sous-sol. Karrdachian et son équipe seront ravis de voir une nouvelle tête, il est seul dans ce bureau depuis près de dix ans. Je vous préviens, il mort facilement.

Basile faillit envoyer quelque chose à la figure de Chadax mais il se retient, ce qui lui restait de dignité et d’honneur devait lui servir à rester dans cette maison d’édition, pas à se faire renvoyer aussi sec comme la plupart.

- Et vous passerez mes meilleurs sentiments à Gillespee au passage, il travaille au rez-de-chaussée. Je sais que vous avez eu un léger accrochage l’an dernier avec lui et j’espère pour vous qu’il vous a pardonné depuis.

Il espérait… Comme c’était facile à dire… Gillespee était vraiment horrible, pire que Fontainebleau dans ses meilleurs jours.
Il avait envoyé un type qui l’avait énervé par la fenêtre dans le fleuve juste à côté de son bureau et Starlina avait eu la malchance de tomber sur Gillespee en colère. Elle avait fini dans les catacombes pendant une semaine. Mais on disait qu'on ne changeait pas la personnalité de quelqu'un...

Excellent passage ! :lol:

Génial

Joysstar a écrit: Starlina avait eu la malchance de tomber sur Gillespee en colère. Elle avait fini dans les catacombes pendant une semaine.

Décidément elle n'a vraiment pas chance :lol:

Bonne Continuation

Marrant

Un Seigneur Noir et toute la puissance qui allait avec.

J'aime bien.

Et "Karrdachian", j'ai hâte de voir ça... :paf:

Pauvre Sky, qu'a-t-il fait pour mériter un tel nom ? :transpire:

Pour l'instant ma folie n'est que très légèrement évoquée, j'ai hâte de lire la suite ! :diable:

@Revan Bane : Merci pour ton commentaire qui m'a réellement fait plaisir.

@Lunara : Merci pour tes mots d'encouragement. Naturellement, je ne vais pas me laisser la moindre chance.

@Ashlack : Merci pour ton mot.

@Chadax : Ta présence en ces lieux m'honore. Je t'imagine bien en grand seigneur.

Sinon, tu vas peut-être avoir une confrontation avec Sky... Qui sait ?

@Jagen Eripsa : Alors là, ce nom m'est venu tout seul lors de l'écriture de la fic, la faute à mon imagination, mes instincts loufoques et une bonne dose d'humour.

@Tomas Gillespee : Merci pour ton comm, tu connaîtras l'ampleur de ta personnalité plus tard.

Très sympa à lire. Déjanté juste comme il faut, avec la pincée de poil à gratter par rapport aux pseus qui fréquentent le site. Félicitations. Continue.

Merci Ethan tes compliments me font plaisir/...

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Chapitre VI : The Fish

Une salle noire, faiblement éclairée par une lumière jaune au plafond, abritant un ordinateur et un homme au visage plongé dans l’obscurité. Le seul signe permettant d’indiquer l’état de veille de l’homme était ses yeux noirs et profonds, témoignant d’une grande intelligence. Cet intellect était teinté d’obscurité et de folie, elle brillait au fond de ses prunelles couleur de charbon. Pour tout l’or du monde, on n’approcherait pas cet individu dans un rayon de dix kilomètres et pourtant, il avait obtenu le poste et travaillait là par la force des choses.

Il avait rencontré Laayla Windu dans un bar et lui avait parlé de soucis de financement, elle avait aussitôt parlé à M. de Fontainebleau et l’homme obtint un travail très vite. Depuis, il s’était plongé dans cette solitude ou état léthargique pour d’autres. Il vouait une passion énorme aux films d’horreur et d’actions en tous genres, rencontrer Ethan Ikto avait changé son existence. Ensemble, ils avaient monté quelques coups sordides dans Paris et on parlait de personnages noirs qui vadrouillaient et effrayaient les autres.

Cet homme adorait tellement les histories glauques qu’il avait eu le poste de directeur de section, horreur s’il-vous-plaît. Certains évoquaient son professionnalisme avec cette atmosphère particulière dans son bureau, d’autres de folie. Certains l’avaient approché pour évoquer des entretiens avec des psychiatres mais ils avaient fini mystérieusement dans la Seine quant à d’autres, les gêneurs, ils finissaient dans un caveau, les catacombes notamment.

Ces gêneurs portaient plusieurs noms, Starlina ou Lackson par exemple. Starlina était passée par la trappe magique qui menait aux catacombes, alors que Lackson avait subi ses foudres parce qu’il avait fait peur à son unique amour, un poisson rouge nommé Robert avec un ballon de football. Pour se venger, il était parti à Nice, suivant Morstan et son groupe de malappris, selon ses termes, et avait visé la tête de Lackson. La statue juste derrière avait tout pris à son grand malheur.

Une autre fois, son poisson rouge avait perdu la moitié de l’eau du bocal à cause de vibrations sonores à l’étage au-dessus, il avait haï depuis de tout son cœur Basile Esther, seule l’intervention d’Ikto avait un peu atténué sa fureur. Son admiration pour cet homme dépassait certainement l’entendement humain et pourtant ça apaisait cet homme réputé si froid, si glacial, si dur en affaire.

C’était peut-être pour cette raison que Fontainebleau l’avait nommé agent littéraire parce qu’il ne déviait pas de sa trajectoire et obtenait directement ce qu’il voulait. Personne n’osait le contredire par son aura particulière et son regard si singulier sur els gens, il détestait tout simplement toute anicroche à ses plans. On le surnommait dans les milieux autorisés, Le Maître de l’Horreur, un titre qui lui allait à merveille, d’ailleurs.

Mais ça n’allait pas pour tout le monde, M. de Fontainebleau était assis devant lui, à se demander si Gillespee allait enfin lui accorder la moindre attention. Pour cette visite, il était accompagné de Donald Sarkan et Picco Lamberto, ses agents de sécurité ultra-efficaces, connaissant la personnalité chatoyante de l’individu en face de lui…

- Gillespee ? Je crois que votre poisson a besoin de nourriture…
L’homme ne répondit que quelques minutes plus tard :
- Je l’ai mis au régime, il devenait trop gros… Il mange que le soir.

Chadax leva un sourcil étonné par l’attitude de Tomas Gillespee, il adorait son poisson, à tel point que le poisson en question avait atteint la taille d’un ballon de football. A moins que ce ne soit l’effet secondaire de la chute du ballon dans le bocal et le poisson, affamé, avait mangé le ballon. Toute cette question était entourée d’un mystère et Chadax avait l’impression que seul le poisson pourrait répondre à cette interrogation. Mais un poisson ne savait parler l’humain et avait la mémoire courte.

- Que mange-t-il ?

Gillespee leva un sac poubelle rempli de nourriture de poisson, visiblement le sac contenait des boîtes de nourriture pour poisson d’un an auparavant. On ne vidait ses locaux que lorsque Chadax faisait une inspection générale des employés. Bien entendu, ça sentait fort le poisson comme dans la hutte d’un Gaulois mais en même temps, on avait l’assurance que Gillespee prenait un peu soin de lui.

- Ca…
Gillespee leva pour la première fois ses yeux :
- Vous avez créé un budget spécial poisson pour moi…
Chadax souffla un peu, il pourrait enfin entamer la conversation du moment :
- Justement, Gillespee…
Chadax crispa un peu sa mâchoire, sachant pertinemment que le sujet suivant serait sensible…
- Le budget ne sert pas qu’à ça, vous avez acheté un yacht luxueux pour votre poisson, une plage pour lui et toute une série de poissons rouges femelles pour lui. Ca devient gênant.

Tomas parut abasourdi :

- Mais il a besoin de s’amuser !
Puis :
-Tiens, je pourrais acheter un poulpe pour compagnon, vous avez raison, il a besoin d’un compagnon de son sexe pour partager ses aventures du soir au coin d’un bar. Je pourrais aussi acheter un bar pour lui…
- Et des livres sur le poisson ?

Chadax savait que les livres sur les poissons marchaient terriblement bien pour Gillespee, il aviat écrit des tas d’histories sur les poissons, dont un poisson-clown très célèbre. A part les romans d’horreur qui marchaient à fond pour Gillespee, ses transactions vite expédiées avec des éditeurs étrangers, rien d’autre ne savait le motiver dans la vie.

- Et une femme pour vous ?
- Elle est véto ? Le poisson a besoin de soins…
- Je disais une femme pour vous, vous avez aussi besoin de soins.

Chadax respira à fond, décidément, Tomas avait le don de fatiguer les nerfs de ses interlocuteurs ce qui faisait de lui un excellent agent littéraire…

- Votre argent dot servir pour la compagnie, pas que pour le poisson, pensez à ce que le poisson pourrait avoir si vous faisiez quelque chose pour la compagnie.
Et ce fut comme si Gillespee avait eu un éclair de génie :
- Il me faut plus de budget, il faut que j’achète un parc d’attractions pour le poisson !

Au moins, il ne perdait pas le nord avec les affaires, c’était déjà ça… Et ce fut ce qui décidé Chadax à quitter son bureau, sachant que Tomas ne s’intéressait qu’à son poisson, même une vétérinaire ne pourrait pas convaincre Tomas que son poisson était moins important que la compagnie. A moins d’acheter un aquarium géant en forme de labyrinthe…

- Picco, Donald, c’est bon, c’est fini.

Finalement, il n’avait pas eu besoin de ses acolytes. Il avait eu une réaction plus paisible que l’an passé : Chadax avait fini dans les fameuses armures avec des toiles d’araignée. Il avait eu l’impression que Starlina était juste à côté de lui avec ses cris. Il valait mieux le laisser tranquille depuis mais il apportait son lot d’ennuis et il s’en débarrasserait un jour. C‘était sûr, mais comment ? il ne le savait pas encore lui-même.

Très sympa ! Excellent ce Gillespee :lol:

C'est bien fendard tout ça ! :diable:

Bon sauf que j'ai de magnifiques yeux bleus glaçants et que mon genre c'est plus le roman/feuilleton de cape et d'épée ou roman historique. En tout cas merci pour le poisson, il te passe le bonjour de sa nageoire !

Bon, je vais acheter un poulpe moi... :lol:

Une vrai terreur le Gillespee :lol:

Joysstar a écrit:Chadax avait fini dans les fameuses armures avec des toiles d’araignée.

Pour une fois que ce n'est pas lui qui terrorise tout le monde :paf:

Bon chapitre, toujours agréable à lire :jap:

Bonne continuation :wink:

Au secours

Donald ?
Agent de sécurité ?

:pfff:

Modifié en dernier par Joysstar le Dim 17 Nov 2013 - 9:54, modifié 1 fois.

@Revan Bane : J'ai pris beaucoup de plaisir à écrie Tomas, il le vaut bien.

@Tomas Gillespee : Merci pour ton commentaire, je sentais bien que ton personnage allait te plaire. Comment ça ? Tu n'es pas content de ton physique ? :idea:

J'ai... changé la couleur de tes superbes yeux, je sais, j'en ai honte... :idea:

Mais voilà quoi. Et le poule t'attends bien sûr.

@Lunara : Merci pour le commentaire. Tomas est génial à écrire. Et oui, Chadax a donné du sien dans ce chapitre.

@Ashlack : Je n'ai qu'un mot à dire : bon courage !

@Dolarn Sarkan : Merci pour le comm ?
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Prochain chapitre : au cours de la semaine prochaine.

Toujours aussi tordant ! :lol:

Joysstar a écrit:@Tomas Gillespee : Merci pour ton commentaire, je sentais bien que ton personnage allait te plaire. Comment ça ? Tu n'es pas contente de ton physique ?

Je pense que c'est une faute de frappe ! :transpire:

Ou un lapsus révélateur. Peut-être que Joy sait des choses qu'on ignore... :siffle:

@Ajunta Gallia : Merci pour ton comm... Et par rapport au contente... :paf:

@Jagen Eripsa : Peut-être bien... :sournois:

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Le prochain devrait vous plaire.

Je viens de lire les 3 derniers chapitre d'un coup : il y a eu des paries sur le foot récemment ? :paf:

M. de Fontainebleau, homme dont la réputation le précédait, homme qui venait à l’improviste chez vous une fois par an, nomme qui savait faire oublier sa présence pour mieux surgir. Bref… Un Seigneur Noir et toute la puissance qui allait avec.

Oh la la ! Le Roi Sorcier de Fontainebleau ! :paf:

Il y a vraiment que Chadax qui est épargnerpour l'instant :sournois:

Spoiler: Afficher

J'ai surtout bien aimé le chapitre avec Captain Poulpy ! :lol:

J'aime beaucoup ta fic mais seul bémol : je trouve que ça manque de Star Wars... :neutre:

@Millenium-7 : Merci pour ton commentaire.

Tu verras... Mais ça manque de Star Wars ? Tu verras aussi...

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Chapitre VII : Big Brother

Chadax avançait d’un pas lourd, très lourd vers ce bureau, bureau qui contenait tant de secrets, tant de choses qu’il préférait garder secrètes et pourtant, il devait y aller, ne serait-ce que pour la forme, la volonté affichée de se montrer équitable envers tous. Mais ce n’était jamais par gaieté de cœur qu’il s’approchait de la clenche, qu’il l’actionnait et qu’il pénétrait dans cette pièce, toujours d’un pas lourd et mesuré.

Cette peur rendait les gestes plus pénibles, plus difficiles et sa gorge se serrait, non par honte mais par tristesse. Il regrettait que les choses aient dû en arriver là entre eux et que la barrière, qui les séparait depuis toujours, s’était transformée en fossé si ce n’était en abîme. Il soupira une dernière fois avant de regarder en face cette porte du troisième sous-sol, cette porte qui abritait le service informatique de sa maison d’édition.

Il posa lourdement sa paume sur la clenche de la porte et pénétra, sans frapper, dans le bureau sordide de Sym Karrdachian. Les murs étaient chargés de photos de deux enfants jouant ensemble dans le bac à sable, à l’école, devant leur tableau d’honneur dans une grande école. Mais l’un d’eux semblait en retrait par rapport à l’autre, plus mélancolique, plus triste, comme s’il savait qu’il ne pourrait jamais toucher ce que l’autre avait.

Des amis d’enfance ? Certes. Mais c’était bien plus que cela et les deux hommes le savaient. Chadax jeta un coup d’œil aux photos avant d’affronter Sym du regard, il constata, sans surprise, que ce dernier le toisait de façon hautaine, pour ne pas dire caustique. C’était sans doute la rançon du pouvoir, de la position, du sang pour eux deux. L’un était bien né alors que l’autre, représentait, la faute, une naissance fortuite.

- Alors, que me vaut le plaisir de ta visite, très cher frère ?

Chadax sourit nerveusement, faisant face à Karrdachian pour la première fois depuis son entrée dans la pièce. Ils avaient hérités les mêmes yeux, le même sourire mais certainement pas le même visage. Certaines mimiques se retrouvaient chez les deux, héritées de leur père sans aucun doute.

- Prendre des nouvelles de toi, bien sûr, répondit automatiquement Chadax.
Sym haussa un sourcil moqueur quand il entendit cette remarque, tant de fois entendue par le passé et certainement un peu trop à son goût.

-Tu te soucies uniquement de ton image, comme d’habitude. Ton cher précepteur t’a bien élevé… Père serait fier de toi depuis sa tombe, il doit d’ailleurs nous regarder de là-haut avec son arrogance habituelle.

Chadax posa une main sur le dossier de la chaise juste devant lui et se força à s’asseoir dessus, comme s’il assistait à son propre procès. Mais il aurait dû s’y attendre, comprendre que Sym ne pouvait plus lui pardonner, trop d’eau avait coulé entre eux et ils s’étaient perdus de vue. Ce n’était que lorsqu’il avait recherché un ingénieur en informatique que Sym avait montré des signes de vie, dix ans auparavant. Depuis, il ne quittait plus ce bureau, ne voulant plus recroiser son frère dans les couloirs.

-Père est très bien là où il est, je ne veux pas qu’il soit à nouveau parmi nous.
Sym eut l’air dubitatif :
- Et merci à ton précepteur de m’avoir fait ce coup-là, un coup pareil ne devrait pas être permis. Ce cher Platine…
Platine Insidious avait été le professeur particulier de Chadax pendant des années, lui donnant plusieurs conseils en économie, en management, en commerce. Platine était un universitaire borné et sûr de son pouvoir sur les autres, il en avait profité chaque fois que cela lui était possible, ne cessant de casser Sym au profit du fils légitime, Chadax.

Chadax aimait son frère mais trop jeune, trop naïf avait écouté les enseignements de Platine tout du long, refusant parfois de tendre l’oreille à Sym qui lui demandait sans cesse son appui, son soutien en toutes occasions. La mère de Chadax, participant activement à ce rejet, aidait Platine en ce sens, brisant peu à peu les liens entre Chadax et Sym, l’enfant qu’elle n’aurait jamais voulu connaître.

- Tu sais que Platine a été la source d’inspiration de Minos L’Homme pour créer l’Empereur. Je lui en ai parlé de ce type et de ses manières et lui, au moins, m’a compris. Il s’appelle Dark Sidious dans son livre, je les ai acheta tous d’ailleurs. Très bon auteur ce Minos L’Homme. Il sait saisir les choses avant les autres. Mieux que les autres. Même mes précepteurs ont mieux compris que toi…

Ah, la splendide Padma Nabellye et son compagnon, Annikin Starkiller, superbe couple d’après Chadax et Sym. Ils avaient toujours envié le couple pour leur perfection, leur désir de vivre sans histoires, sans entraves mais cela ne leur était pas permis. Chacun devait se consacrer à un objectif : Chadax devrait reprendre le flambeau familial alors que Sym devrait porter le honte d’un homme sur ses épaules.

- Tu sais, j’aurais dû t’écouter mais ça ne rattrapera pas toutes les humiliations, je sais.
Sym haussa les épaules, pas très content de la réaction de son frère aîné…
- Tu étais toujours dans tes projets, dans tes rêves de voir cette maison d’édition construite un jour.
Sym regarda Chadax droit dans les yeux :

- Tes parents ont toujours tout fait pour que tu réussisses, ils t’ont emmené partout dans le monde et moi je devais rester au château, avec Padma et Annikin pour seule compagnie. J’aurais voulu t’aider dès le début mais tu n’as écouté que ton orgueil grandissant et ce Platine Insidious.
Les mains de Chadax se crispèrent sur les accoudoirs du fauteuil :
- Ce n’est pas…

Sym fit taire on frère d’un regard :

- Ne me dis pas ça, tu savais très bien ce que tu voulais dès le départ, je n’ai été qu’un compagnon de jeu après tout… Tout le monde était un compagnon de jeu pour toi surtout ce Platine. Encore heureux que ton père a eu la bonne idée de changer de précepteur, il t’a donné ce Benjamin Organa, mais c’était déjà trop tard, tu ne pouvais plus revenir en arrière. Tu t’es rendu compte trop tard.

Chadax déglutit difficilement :
- Je t’ai toujours apprécié, je croyais que c’était que c’était ce qui comptait.
Sym sourit froidement :
- Tu te trompes comme toujours, depuis des années. Tu crois pour les autres, tu penses pour les autres, tu diriges leurs vies et pourtant, j’ai encore espoir pour toi.
Sym renifla amèrement :
- Je me rappelle de la fois où je t’ai sauvé de cette armure, de la fois où j’ai réussi à détourner le système pirate de Gillespee pour te trouver. J’ai dû inventer un système pour les capteurs de mouvements, de chaleur. Tu ne sans même pas le temps que ça m’a pris pour te sortir toi et cette Starlina de ces fichues armures…
Chadax grimaça légèrement…

- Je ne t’ai pas remercié, j’ai trouvé ça normal que…
Sym pinça ses lèvres :
- Au moins, tu le reconnais, Starlina a eu la bonté de me remercier alors que toi, tu m’as ignoré délibérément après cette affaire. Tu as perdu cette habitude avec ce cher Platine.
Chadax passa une main devant son visage :
- Tu me laisses parler ?
Sym se tut quelques secondes :
- Ca dépend de ta réponse…
Chadax posa ses mains sur la table, de façon à prouver qu’il était maître de la conversation :
- As-tu la moindre idée de ce qu’est de reprendre le flambeau familial, de s’assurer que la famille va tenir debout après la mort de père, de faire en sorte que la fortune reste entre tes mains et que la descendance soit assurée ?

Sym sourit sardoniquement à cette remarque, il faisait partie de la famille sans porter le nom, étant le fils d’une gouvernante et de M. de Fontainebleau père. C’était l’objet de la honte et de la faute.

- Ben voyons… Je ne me souviens pas que tu te plaignais à ce propos quand nous étions enfants, au contraire, tu parlais de projets de découverte du monde et d’aventures. Tu voulais tout savoir, tout découvrir. Au final, on a mis beaucoup de toi dans le personnage principal. Drôle non ? Il y a une différence très nette entre celui que tu voulais être et celui que tu es aujourd’hui… Mais c’est trop tard.
- Je sais que j’aurais dû t’écouter… Mais le temps n’est plus au pardon, pas vrai ?
Sym sourit sardoniquement :
- Si tu savais et pourtant, je t’aime quand même. Malgré tout. Mais toi, tu es incapable de me voir en face. Allez ! Montre que tu as du cran !

Chadax ferma les yeux une fois de plus :

- Tu sais, j’aurais voulu que tout soit différent… Que les rôles soient inversés.
- Tu as quand même voulu ce poste au lieu de ce voyage autour du monde comme tu le voulais après tes études mais père est mort et tu as dû reprendre le flambeau. Ta mère t’a proposé Minos L’Homme et ta maison d’édition est née avec ce projet de Guerre Spatiale. Moi, j’étais oublié, seul face à elle et j’ai dû quitter le navire comme on dit jusqu’à cette annonce. Tu avais besoin de quelqu’un et, bizarrement, tu voulais quelqu’un avec mon profil.

Chadax posa une main sur son front face à cette annonce :

- Ouais, tu as raison, j’avais besoin de toi, tout le temps, j’avais besoin de toi.
- Mais tu n’es pas descendu juste pour moi, pas vrai ? Mais tu as tous les autres à voir, pas vrai ? Alors pars. Et passe le bonjour à Laayla pour moi !

Chadax quitta le bureau de son frère sans avoir eu le temps de lui dire pourquoi il était venu là mais il aurait dû savoir qu’en entrant ici, il ne recevrait qu’un mauvais accueil et de la rancœur. Voulait-il toujours la paix entre eux, Ce n’était pas sûr mais au moins, cette discussion était terminée pour le moment. Le calme lui ferait du bien pour le moment avant de déverser sa rancœur sur les prochains inspectés.

Il savait déjà qui il irait voir et quels reproches il lui ferait… Après toutes ces années, il le méritait bien. Pour le nombre de fois où ça avait explosé dans son bureau, le nombre d’incendies à calmer, le nombre de blessés… Etc, etc, etc… La vie était tellement pénible pour lui. Trop même. Ce souhait d’avoir son frère avec lui pour une fois sans disputes mais ça n’arriverait plus, Sym avait raison : il n’aurait jamais dû écouter Plaine de toute sa vie, juste ses conseils en matière de finance, rien de plus, rien de moins.

Mais il ne lui avouerait jamais mais jamais, par fierté et par orgueil. Cette fichue rivalité aurait raison de lui un jour et pourtant il l’adorait et avait besoin de sa présence. Malgré les blessures toujours ouvertes, malgré les peurs, malgré la tourmente. Il avait besoin de lui, par orgueil. C’était un lien très fort qui ne pouvait être brisé par magie ou par la force. Il le savait très bien. Mais c’était une dispute interminable avec lui-même qui ne finirait jamais, il le sentait aussi. Ces pensées tourbillonnèrent dans a tête pendant des heures et des heures. Puis, il décida qu’il faisait tard et que le ses futures victimes n’attendaient que lui.

Pour passer le goût de cette dispute, il serait dur, très dur et il savait très bien que Sym l’observait derrière son écran d’ordinateur, à pirater le réseau de Picco Lamberto. Il faudrait qu’il prévienne Lamberto d’ailleurs pour cette piraterie sauvage de son réseau. Ceci dit, Lamberto n’avait pas remarqué avec ses caméras thermiques que son employeur était coincé dans une armure, que Starlina était plongée dans les catacombes, que Sym avait dû sauver la jeune auteure grâce à des archéologues.

Cette fille, il faudrait vraiment qu’il la renvoie de Star Wars Universe, elle lui prenait trop de temps sur ses heures de travail. Mais il l’avait mise à l’épreuve, pour le moment, c’était suffisant… Oui, suffisant. Et il repartit du bon pied avec un sourire sardonique aux lèvres.

C'est du lourd :oui:

Très très bon.
Révélations très sympas :oui:

Revan Bane a écrit:Révélations très sympas

Je confirme que de révélation dans ce chapitre très intéressant

Super chapitre Joy :jap:

@Ashlack : Merci pour le comm et le compliment.

@Revan Bane : Merci pour le comm aussi, j'aime beaucoup écrire les révélations, c'est toujours très sympa.

@Lunara : Merci aussi.

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La suite arrive soit ce soir, soit demain... Je réécris le chapitre.

Vous l'attendiez ! Il est là !

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Chapitre VIII : La Grande Evasion

Les affaires, c’étaient les affaires, pas question de revenir sur ce point-là. On avait des règles à respecter, des délais à tenir et, bien entendu, comme dans tout domaine, faire preuve de sérieux. Le sérieux montrait si vous étiez prêt ou pas à courir le risque de vous faire prendre, de courir le risque de vous faire pincer, voire, de vous faire envoyer en taule. Mais pour ces lascars, se faire envoyer en taule était une formalité et une source d’amusement.

Effectivement, voir les barreaux d’une cellule de prison, pour certains, avait un effet particulier sur leur excitation et leur frisson d’aventure. C’était devenu, au fil des années, une sorte de sport national entre eux et sortir de la Cage, comme ils l’appelaient, constituait le défi le plus intéressant à leurs yeux. Ils étaient ainsi sortis indemnes de la prison de Paris trois fois, des quartiers de haute sécurité de Los Angeles, avaient rencontré un chasseur de prime du nom de Robert Fett au Colorado.

Ce Fett avait pris un malin plaisir à les pourchasser, les traquer jusque dans leur tanière dans un bar sordide au Texas et bien entendu, les donner sans autre forme de procès à la prison la plus proche. Mais cette prison avait été une sorte de gruyère, plus ou moins bien gardée par des gardiens peu regardants, résultat : ils s’étaient retrouvés à l’air libre en moins d’un mois.

Cela dit, ils avaient eu recours à la mafia locale pour se sortir de ce pétrin et depuis, malheureusement, ils étaient couverts de dettes, plus ou moins fastidieuses à payer. Jabo Hutting était connu pour être coriace dans son domaine, mais les lascars de Star Wars Universe l’avaient appris à leurs dépends. A leur grand désespoir.

Link Solo avait dû vendre une de ses propriétés afin de pouvoir rembourser dans des délais assez brefs Jabo mais ses comparses étaient moins… chanceux. Jabo leur envoyait toute une série de colis plus ou moins agréables : il avait envoyé des lettres de menace, des hommes de main, des lettres piégées… Ils ne savaient plus que faire.

Oh bien sûr ! Ils avaient voulu faire exploser la voiture de Jabo Hutting mais ils avaient, soyons francs, lamentablement échoué dans leur entreprise : la voiture de M. de Fontainebleau ne pouvait malheureusement pas en dire autant.

- Ecoutez, on ferait mieux de dire au patron que le coup de la bombe c’était pas nous… Que quelqu’un d’autre était visé sinon on va être expulsés. Faut pas se faire remarquer vous savez ?
Link Solo se pencha vers son comparse de toujours : Gorkh Bacca qui avait tenté de faire sauter la voiture de Jabo Hutting.
- Ecoute, c’est pas moi qui ait eu l’idée de poser cette bombe sur le trottoir, fallait l’attacher à la voiture tout de suite, pas la laisser bêtement sur le trottoir.
Gorkh jeta un coup d’œil à son voisin Neo Dorkmann, dubitatif…
- T’en penses quoi Neo ?
Neo leva les yeux de son magazine sur les voitures :
- Fallait pas la mettre à terre et surtout, fallait pas fuir juste après l’apparition du type en costard cravate.

Gorkh plissa les yeux :

- C’était peut-être Fontainebleau maintenant que j’y pense…
Link leva les yeux au ciel devant tan de négligence, ces deux là allaient signer la fin de son contrat chez Star Wars Universe, le PDG n’était pas un tendre et il le savait bien pour avoir essuyé plusieurs mises à pied. Consécutives.
- Et ils vous a sans doute vu voila deux mois sans vous reconnaître si vous avez de la chance, il a une excellente mémoire des noms et des visages.

Ses deux associés dans le département polars le regardèrent, ennuyés par sa remarque. Pour le moment, le Ponte, comme ils l’appelaient, ne les avait pas encore contactés et encore moins rencontrés. Ils devaient s’estimer heureux et pourtant, ils vivaient dans la crainte de se faire renvoyer à toute heure.

- Ecoute, Hutting n’est pas suffisant pour toi ? Fontainebleau est…
- Pire que ce Hutting…

Les trois compères levèrent leurs têtes pour voir un M. de Fontainebleau d’humeur passable et colérique, comme s’il avait passé un mauvais moment quelque part. Mais e n’était certainement pas le sujet de sa visite en ces lieux recouverts de poussières et d’affiches de film comme Le Parrain ou Il était une fois en Amérique.

- Monsieur de Fontainebleau, vous connaissez Hutting, il est pourtant un parrain du crime des Etats-Unis… ? commença maladroitement Neo Dorkmann.

Mais le regard furieux de Fontainebleau le fit taire en un clin d’œil.

- J’ai suffisamment entendu parler de ce Hutting grâce à vos multiples virements de compte dans un compte secret aux Etats-Unis. J’ai fait mes recherches messieurs.
Il balaya du regard la table ronde recouverte de bières où étaient assis Link Solo, Neo Dorkmann et Gorkh Bacca. Il affichait une moue sévère prêtant peu à la plaisanterie pour quiconque le regardait.
- Non seulement, vous avez des contacts avec un tel homme, vous avez échappé à la prison à plusieurs reprises et vous avez osé faire exploser ma Jaguar mais en plus, vous salissez l’image de marque de notre maison d’édition. MA maison d’édition.

Les trois compères étaient un peu gênés de se retrouver face à Fontainebleau en ce moment-même, ils auraient préféré être dans une boîte de nuit avec une danseuse séduisante dans une jupe rouge volant autour de sa taille, une bière à la main, lunettes de soleil abaissées sur leurs visages, masquant ainsi leurs identités.

Fontainebleau posa quelques journaux devant lui, les étalant avec talent sur la table de bois sombre vernie.

- Vous faites la une de magazines New-Yorkais, de journaux italiens et de torchons français… Vous rendez-vous compte à quel point c’est grave !
Les trois associés eurent la bonté infinie pour Chadax de baisser les yeux, honteux.
- Ecoutez, on voulait pas faire exploser votre voiture, monsieur, on pouvait pas savoir, nous… s’excusa Neo Dorkmann.
Chadax ferma les yeux sous l’effet de la colère, que de stupidité vraiment !
- Au moins, vous avouez que c’est vous… Très bien… C’est une autre chose que je pourrais ajouter à votre manque de discernement. Non mais, je me suis toujours demandé pourquoi vous trouviez drôle de vous évader de chaque prison de haute sécurité. Vous avez trop regardé Le Prisonnier d’Alcatraz.

Link Solo, le directeur du département polar, grimaça encore plus :

- On est peut-être fans mais on veut pas imiter son exemple, c’est juste un jeu, vous savez.
- Ce qui rend la chose encore pire Solo. Je vais vous faire subir une rétrogradation et une mise à pied de six mois… Je vais réfléchir au poste que vous occuperez pour le reste de votre carrière.
Puis il se tourna vers Gorkh et Neo :

- Quant à vous, vous êtes renvoyés sur le champ. Faites vos cartons et rangez ces modèles de menottes, ces pistolets en plastiques et autres joujoux ailleurs. Mieux, mettez-les là où ils devraient être : à la poubelle.

Les trois têtes brûlées baissèrent la tête avec tristesse : ils pourraient dire adieu à leurs évasions de haut vol et aux hélicos des mafias locales… Solo retrouva par la suite un vieil ami dans le milieu et fit passer toutes sortes de marchandises dans divers véhicules, Gorkh prit l’habitude de se cacher dans immeubles en brique, vêtu de blousons noirs de piètre qualité quant à Neo, il dut faire des petits boulots mais s’adonna à sa passion : le billard.

Tous les trois se retrouvèrent dans un motel à New-York quelques années plus tard pour un ultime défi, pénétrer dans Fort Knox et en ressortir indemnes… Mais c’était toujours à l’état de projet pour le moment et ils devaient trouver les fonds nécessaires pour se payer le matériel nécessaire et les appareils qui leur fallait. Ils avaient par contre réunis les plans pour trouver leur chemin dans la célèbre forteresse mais y pénétrer serait une toute affaire.

Effectivement, parfois, malgré les multiples avertissements d’un employeur, certains étaient assez fous pour retenter certaines expériences, dans quelques rares cas, elles fonctionnaient mais dans ce cas-ci, c’était toujours un rêve assez loufoque mais qui valait peut-être le coup. Oui, ils espéraient avec force que ça fonctionnerait avec brio mais la réalité et la théorie étaient deux choses différentes… Des imprévus pouvaient survenir mais ils devraient être parés pour le jour J… qui ne serait pas pour tout de suite…

Le jour où ils pénétrèrent dans Fort Knox et y ressortir, fut un coup médiatique sans précédent et M. de Fontainebleau reconnu la patte stylistique de Link Solo pour en parler et il constata, curieux, que Link connaissant des détails que les journalistes n’avaient pas divulgué. Il secoua tristement la tête ce jour-là…

Toujours aussi bon ! :lol:

Et ces références cinématographiques... :love:

Joysstar a écrit:Vous l'attendiez !

En fait... nan :diable:

Sinon, sympa ce chap. Nouveaux persos reconnaissables du fofo :lol:

Excellent

Joysstar a écrit:Les trois compères levèrent leurs têtes pour voir un M. de Fontainebleau d’humeur passable et colérique

Comme toujours il est jamais d'humeur ce M. de Fontainebleau :whistle:

Joysstar a écrit:Vous faites la une de magazines New-Yorkais, de journaux italiens et de torchons français…

De torchons français :lol:

@Ajunta Gallia : Merci pour ton commentaire, il me fait réellement plaisir. J'adore ces films : de purs chefs d'oeuvre ! :love:

@Ashlack : Merci pour le comm.

@Revan Bane : comment ça, tu n l'attendais pas, namého ! J'suis la star ici !

Sinon, merci pour le comm et la dose d'humour qui va avec.

@Lunara : Merci pour le comm. Je ne pouvais décemment dire que la journaux français étaient supérieurs à leurs voisins. Sinon, Chadax va peut-être, je dis peu-être sourire dans cette fic. :sournois:

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Suite ce week-end...

Chapitre IX : Une maison en pains d'épices

Une délicieuse odeur de cuisine planait à l’intérieur des locaux de la maison d’édition : les membres du département marketing avaient décidé d’organiser une compétition culinaire avec leurs fourneaux. Ils avaient laissé leurs stylos, leurs ordinateurs pour une passion peut-être plus constructive, à la fois pour leur estomac mais aussi en termes budgétaires. Lancer une campagne publicitaire avait par le passé coûté trop cher à M. de Fontainebleau pour qu’il s’y intéresse réellement. Depuis, ils avaient consacré le plus clair de leur temps à organiser des compétitions dans le but de créer le plus gâteau de l’année.

Leurs œuvres d’art avaient chacune leurs portraits : un immense gâteau en sucre en forme de palais, des maisons en pain d’épices gigantesques et bien entendu, des maisons en chocolat entourées de lac de crème anglaise et d’îles flottantes… Certaines créations étaient cependant moins ambitieuses comme les petits gâteaux saupoudrés de sucre glace et surmontés de crème Chantilly mais peu leur importait : elles finissaient toutes dans leurs estomacs.

Bien entendu, ils avaient reçu des plaintes des plaintes des cuisiniers du réfectoire parce qu’ils perdaient leurs emplois à cause d’eux mais en plus, ils ne voyaient pas l’intérêt de construire des maisons à partir de gâteaux. Un gâteau, c’était rond, chaud et ça devait se manger tout de suite, on ne devait pas s’amuser avec la nourriture. Quel manque d’éducation, serait la phrase la plus appropriée pour la situation.

L’éducation et l’étiquette voulaient que l’on déguste les gâteux dans de belles assiettes avec des couverts en argent pour l’occasion. Non, es gâteaux ne devaient pas être des chefs d’œuvre mais des choses à manger, tout simplement, pour les cuisiniers du réfectoire. Or, les employés du département marketing ne partageaient pas totalement cette vision des choses : il fallait qu’un gâteau soit présentable mais aussi très beau à voir, pour ouvrir l’appétit. De plus, la beauté d’un gâteau permettait d’ouvrir l’appétit encore plus qu’une pâtisserie mal présentée.

Ajouter une cerise et un peu de Chantilly rendait un simple gâteau au chocolat encore plus appétissant que d’habitude et saupoudrer le tout de poudre de cacao rendait le résultat encore meilleur, pour la vue et pour l’estomac. Bien entendu. Après, la façon de manger le gâteau exigeait aussi tout un rituel pour le département marketing : il fallait qu’il soir présenté sous une cloche brillante et la cloche devait être portée soigneusement avec des gants blancs comme neige.

Greedo Saevan demandait même à ce que le gâteau soit apporté sous un air de Tchaïkovsky ou de Mozart pour l’ambiance : l’art culinaire demandait quand même beaucoup de sérieux selon lui. Et son assistant Bastien Leveritch ne pouvait être on ne peut plus d’accord avec lui.

- Greedo, il faudrait certainement rajouter des zestes d’orange sur le gâteau, j’ai noté que l’orange lui donnerait un goût meilleur…

Greedo exécuta la commande de son collaborateur et ami, dans ces occasions-là, ils n’étaient plus le patron et son associé mais deux compères qui s’amusaient comme larrons en foire. Ils formaient une excellente équipe : Saevan avait appris la cuisine à Bastien et Bastien avait vite surpassé le talent de son maître. Depuis, Bastien inventait ses propres recettes et suggéraient certains changements dans plusieurs recettes.

- Effectivement, Bastien, une fois de plus, tu as raison : tu aurais dû te lancer dans la restauration gastronomique que dans le marketing.

Bastien fit son fier pendant quelques minutes, ravi que son maître reconnaisse son talent et qu’il lui ait suggéré une carrière dans la restauration mais il préférait largement une place dans la maison d’édition qu’il révérait qu’une place en restauration… Les cuisiniers étaient parfois si obtus à comprendre les choses.

- Tu sais, mon rêve c’est d’être ici, depuis mon enfance… Ca va faire plus de cinq ans que je veux travailler ici… M. de Fontainebleau est si efficace, ajouta Bastien, humblement.
Mais ses chevilles enflaient à vue d’œil.
- Merci Bastien, je te remercie pour ta fidélité.
Bastien s’inclina prestement :
- Merci Saevan, que ferais-je sans vous ?
- J’espère que vous saurez quoi faire dans un mois, Leveritch…

Les deux hommes sursautèrent vivement, un lâchant sa poire, l’autre tenant encore l’orange dans sa main… Ils constatèrent que M. de Fontainebleau s’était déguisé en l’un de leurs assistants : blouse blanche, toque blanche et louche à la main pour mieux les tromper.

- Je comprends mieux pourquoi certaines ventes dans certains départements sont en chute libre : vous vous consacré trop à votre passion messieurs, cela vous causera du tort d’ici peu. Si vous aviez publié des livres de recettes de cuisine, j’aurais encore compris, mais là, c’est se moquer du monde.

Les deux cuisiniers en herbe se sentirent insulté dans leur orgueil : comment cet homme osait-il les prendre de haut, eux qui avaient travaillé si dur pour améliorer certaines recettes de cuisine…

- Malheureusement, votre prétention de cuisinier à ne jamais vendre tel ou tel secret vous fait défaut. Si vous aviez eu une idée des bénéfices de vos inventions, vous auriez pu vendre et accroître le chiffre d’affaire de ma maison d’éditions. Mais non, vous avez préféré rester dans votre petit coin à faire mumuse avec vos jouets de pâtissier.

Bastien se planta devant Chadax de toute sa hauteur : de son mètre soixante à tout casser et son ventre bedonnant à force de goûte, goûter et encore goûter les mets sortant de ses fours.

- Monsieur, vous ne devriez même pas mettre les pieds ici, vous regardez notre travail top secret.

Chadax eut un sourire sardonique et sa barbichette frémit comme un serpent. Effrayant : parfois il rappelait vraiment Tarkin des aventures d’Anakin Skywalker dans l’espace.

- Je suis ici, dans mon entreprise, dans mes locaux, je vais où bon me semble, Leveritch mais vous ne semblez pas très bien comprendre la situation. Les ventes sont en chute libre dans tous les départements de cette maison d’édition alors vous allez me faire le plaisir de remballer tout votre matériel et de faire table rase comme on dit. Je reviendrai dans une semaine pour vérifier si tout a été nettoyé et enlevé.

Saevan Greedo se posta à son tour face à Fontainebleau, un rouleau à pâtisserie à la main et furieux.
- Selon le règlement intérieur…
Fontainebleau haussa un sourcil :

- Selon le règlement intérieur, ceci est un bureau, pas une cuisine. Sur ce, dégustez avec saveur votre mise à pied définitive de ces services. Je pense que je contacterai des employés plus qualifiés que vous pour ce poste que vous ne semblez pas avoir compris depuis le temps.

Ah ça non, critiquer le règlement intérieur faisait toujours hérisser les poils de Chadax de Fontainebleau, il se demande soudainement si Sym avait visionné la scène tout du long. Sans doute car son portable indiquait qu’il avait reçu un message de son frère.

« Quel délice de voir tes employés être transformés en ratatouille… »

Chadax soupira face à tant d’humour puéril…
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ANNONCE :

Pour Noël, VOUS proposez le thème et je pourrais reprendre ou pas des personnages déjà utilisés... Par exemple, une précédente inspection ou un flash-back que vous voulez voir... Des révélations, tout ce que vous voulez pour un chapitre plus long que d'habitude.

Une mega-fête avec chacun qui prépare des "animations spéciales" (bataille de boules de neiges dans les bureaux, du ski dans les escaliers (ces deux jeux étant évidemment organisés par Lackson...), des courses de chaises, mettre le plus de bordel possible, boire un max sans que le patron remarque qu'on est bourré etc...)

Ou alors ce qui pourrait être drôle, c'est de faire un flashback sur les entretien d'embauche des différents employés, lorsqu'ils étaient encore (à peu près) présentables... :lol:

Tu sais, je commence à me dire que ce sujet aurait plus sa place en Jedi SWU qu'en FF Star Wars, après je dis ça... :roll:

Ben ça reste de la fic qui parle de Star Wars :neutre:

Si on suit ton raisonnement, on devrait aussi mettre les Crushers en Jedi SWU vu qu'il feature des membres du fofo... donc non je pense que cette fic à sa place en FF.

Eh bien... Les Crushers ça se passe dans l'univers SW avec des caractéristiques SW... Même si on s'y incruste.
Ici, c'est juste caricaturer les Fofo membres.
Après, j'ai dit, c'est qu'un avis...

Ah bah oui, l'Empire Disney :siffle:

Mais du moment que c'est une fic mettant en scène "des personnages ayant un rapport direct à Star Wars" alors je ne vois pas pourquoi on devrait la mettre en Jedi SWU, d'autant que la section ne s'y prête guère.

@Ashalck : Je te remercie pour ta suggestion, les deux sont très intéressantes et j'ai déjà des idées pour les deux.

@Revan Bane et @Yorkman : Avez-vous des suggestions en rapport avec la fic ou avez-vous décidé où je dois mettre cette fic ? Jagen est passé, Chadax est passé et certains modérateurs aussi. Si eux ont décidé que cette fic avait sa place ici, alors pourquoi pas ?

Je n'ai pas envie de voir une dispute sur ce qui est le plus légitime de voir dans la section Fanfiction : la Fic de Tomas ou la mienne. Tomas utilise le principe du RPG dans sa fanfiction et d'une tournante tout en utilisant les éléments starwarsiens. Il s'agit d'une fic qui parodie ce qui se passe sur le forum : à savoir la légitimité de l'UE ou celle des films.

La mienne est un concept assez différent : je parodie ce qui se passe sur le chat ou sur quelques posts ici et là vus sur le forum. Mais j'inclue également des éléments de Star Wars : sa genèse, Annikin Sarkiller et Platine Insidious. Je parle même ici et là de l'histoire de Star Wars et j'emploie ici et là des répliques des films..

Si les modérateurs ont décidé que les deux fics sont aussi légitimes l'une que l'autre dans cette section, alors, pourquoi pas ? J'aurais pu voir ma fic être déplacée et celle de Tomas aussi. Je me plie toujours à l'équipe de modération, alors pourquoi pas ?

Note de fin : j'aimerais avoir un avis sur le chapitre ou une suggestion maintenant...

Je vois pas de problème, les topics sont très bien en fan-fics. :jap:

Je suis d'accord avec Chadax. :jap:

Un cauchemar d'administrateur

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