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New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

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Messagepar Alpha63 » Ven 04 Juin 2010 - 10:21   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Cosmokenobi a écrit:mon petit Alphou qui ne se sent plus d'avoir une nana^^ a écrit:


Hum en fait c'est-à-dire que...
C'était sûrement le couple le plus éphémère de tous les temps :perplexe: :(
Mais point positif je vais pouvoir enfin lire ta fic le jour de sa sortie :D

Darth Piejs a écrit:En revanche j'aimerais bien que tu pointes les fautes de grammaire. :?


La flemme j'ai dit :P
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Messagepar Cosmokenobi » Ven 04 Juin 2010 - 10:55   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Alpha63 a écrit:Hum en fait c'est-à-dire que...
C'était sûrement le couple le plus éphémère de tous les temps :perplexe: :(


Ah mince...Encore un coup de Pecivounet et de sa fic :transpire: ! Ca se trouve, elle est partie lire sa fic aussi, et elle se trouve parmi nous :siffle:
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Messagepar Rigcy Beleh » Ven 04 Juin 2010 - 14:27   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

je vient de finir de lire du prologue au chapitre 2 du bon star wars sans aucun doute

on se projette bien dans l'histoire :love:

on sent la maitrise du personnage et de l'époque

on en viendrais a regretter que ca soit pas canon :D

que du bonheur vivement la suite
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Messagepar Alpha63 » Ven 04 Juin 2010 - 15:25   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Cosmokenobi a écrit:Ah mince...Encore un coup de Pecivounet et de sa fic :transpire: ! Ca se trouve, elle est partie lire sa fic aussi, et elle se trouve parmi nous :siffle:


Faut dire que le dernier chapitre est très très hot. Avec Pecivounet et sa bestialité au lit :love:
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Messagepar Cosmokenobi » Ven 04 Juin 2010 - 15:46   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Alpha63 a écrit:Avec Pecivounet et sa bestialité au lit :love:


Ca, c'est la partie autobiographique qu'il ne voulait pas étaler au grand jour....Chuuuuuutttt :transpire: !
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Messagepar Code 44 » Ven 04 Juin 2010 - 15:59   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Alpha63 a écrit:Faut dire que le dernier chapitre est très très hot. Avec Pecivounet et sa bestialité au lit :love:


De toute façon c'est bien connu que les sith ont les plus gros sabres laser^^
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Messagepar Darth Piejs » Sam 05 Juin 2010 - 11:52   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Hum en fait c'est-à-dire que...
C'était sûrement le couple le plus éphémère de tous les temps


Ca m'étonnerait t'as quand même eu le temps d'aller au ciné avec parfois c'est plus court encore. :lol:

Mais point positif je vais pouvoir enfin lire ta fic le jour de sa sortie


C'est bien faut toujours voir le positif dans chaque situation. :wink:

La flemme j'ai dit


En gros y en a pas quoi? :sournois:

sanka2000fr a écrit:je vient de finir de lire du prologue au chapitre 2 du bon star wars sans aucun doute
on se projette bien dans l'histoire
on sent la maitrise du personnage et de l'époque
on en viendrais a regretter que ca soit pas canon
que du bonheur vivement la suite


Merci beaucoup pour ta lecture et ta critique Sanka! :jap:
Bienvenue parmi nous. :hello:
J'espere que la suite continueras à te plaire!
Merci beaucoup en tout cas! :jap:
Sinon c'est canon en fait, c'est comme les Tales en comics, c'est canon tant que c'est pas contredit par une autre source :lol:
Plus serieusement ce que je veux dire par là c'est que rien n'est incohérent avec le canon actuel, après c'est sur que je ne peux pas prévoir exactement ce que l'avenir nous reserve donc si une production canon sort pile à cette periode je l'aurais dans le c... mais bon. :transpire: Ca restera quand même un gros plaisir d'avoir écrit et partagé ça avec vous et c'est le plus important. :)

PS : Du prologue au chapitre 2? T'as pas oublié de lire la préface au moins. :paf:

Faut dire que le dernier chapitre est très très hot. Avec Pecivounet et sa bestialité au lit


J'ai hésité à le poster histoire de ne pas choquer les plus jeunes d'entre nous. :siffle: :lol:
Mais ouaip je ne me restreins pas niveau sexe ou violence contrairement à certaines productions estampillées SW, apparemment depuis les Vongs la violence est entrée dans SW mais pour ce qui est du sexe, avec la mentalité puritaine ricaine je pense que y a encore du boulot. :D
Après Gilad pourra confirmer ou infirmer cela vu qu'il est un des seuls à jour sur LotF et FotJ ici bas.
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Messagepar Alpha63 » Sam 05 Juin 2010 - 12:08   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit:avec la mentalité puritaine ricaine je pense que y a encore du boulot. :D


C'était l'occasion parfaite pour dire "mentalité puricaine", encore un jeu de mots manqué :(

Darth Piejs a écrit:En gros y en a pas quoi? :sournois:


Si y en a mais t'as vu les pavés que tu nous sors chaque semaine, tu crois vraiment que j'ai que ça à faire de le lire deux fois pour te corriger :paf:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 05 Juin 2010 - 17:07   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

C'était l'occasion parfaite pour dire "mentalité puricaine", encore un jeu de mots manqué


Mais MDR Alpha, je la ressortirais celle-là :lol:

Hum en fait c'est-à-dire que...
C'était sûrement le couple le plus éphémère de tous les temps


Ah, c'est ça, je me disais aussi, un évadé du 15-18 qui se trouve une copine, je trouvais ça suspect :diable:

Que cela te serve de leçon, jeune pomme: on échappe pas au no-lifisme :paf:
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Messagepar Alpha63 » Sam 05 Juin 2010 - 17:36   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Je suis pas nolife, juste un peu geek :P
Enfin maintenant j'ai envie de nolifer dans la déprime :(
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 05 Juin 2010 - 17:58   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Je suis pas nolife, juste un peu geek


Alors qu'est-ce que tu fous sur le 15-18? :D

Enfin maintenant j'ai envie de nolifer dans la déprime


Mouais, enfin ce n'est pas comme ça que tu vas retrouver une Mlle. Alpha :P

Oui, oui, j'arrête de faire du HS et je retourne écrire L'Ascension de Sev'rance Tann^^
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Messagepar Rigcy Beleh » Sam 05 Juin 2010 - 23:18   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

PS : Du prologue au chapitre 2? T'as pas oublié de lire la préface au moins. :paf:


oui oui j'ai tous lus

la préface les remerciements la présentation :siffle:

non sans rire ça ma pris tous le vendredi pendant le boulot

j'ai pris un pied fou a tous lire (ou comment occupé une journée qui démarre mal et finis bien :transpire: )
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Messagepar Cosmokenobi » Mer 09 Juin 2010 - 10:20   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

On est mercredi il me semble! Le jour des enfants et des kinder surprise :transpire:

Et quelque chose me dit que la surprise sera un chapitre méga top des mémoires de Pecivounet :diable: ! Allez hop hop hop, on publie mon petit Empereur :jap:
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Messagepar Darth Piejs » Mer 09 Juin 2010 - 10:27   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Malheureusement je suis overbooké et j'ai des deadlines importantes au boulot donc je ne pense pas pouvoir poster avant cet aprem. :neutre:
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Messagepar Cosmokenobi » Mer 09 Juin 2010 - 10:31   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

C'est sûr que ça ne renverse pas comme ça une République :transpire: !

Bon courage pour ton taf et vivement cet aprem, qu'on se délecte de tes aventures :diable:
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Messagepar Alpha63 » Mer 09 Juin 2010 - 15:32   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Pour une fois que je suis là c'est Pecivounet qui est en retard :pfff: :x
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Messagepar Darth Piejs » Mer 09 Juin 2010 - 16:41   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Pfiou. Après une journée éprouvante j'ai le plaisir d'enfin vous faire partager cette 5ème partie. :)
Bonne lecture!

Chapitre 3ème : Voyages dans les mondes du Noyau



Ena ne travaillant pas, elle et Jace continuèrent de profiter des vacances de ce dernier pour visiter les mondes du Noyau. La maturité apportée par l’âge et le niveau de ses cours avançant, permirent au jeune homme de mieux apprécier ces voyages en construisant ses propres points de vue sur les choses qu’il découvrait.


Voyage sur Chandrila

Devenu féru d’histoire, il se passionna pour l’institut d’antiquités Hanna sur Chandrila. Là-bas il en découvrit plus sur les origines du conflit ravageur qui déchirait la Galaxie. Jedi et Sith, deux Empires millénaires s’affrontant depuis la nuit des temps pour le pouvoir. Les différentes reliques qu’il put admirer lui en révélèrent beaucoup sur les origines de ces deux cultures, qui avaient finalement un passé commun. Certaines de ces reliques eurent également un effet étrange sur lui. Tantôt les regarder l’apaisait, tantôt elles faisaient bouillonner toutes les frustrations et les colères enfouies en lui.

Il en apprit davantage sur la constitution de la République, ses fondations et les débuts du Sénat. Il fut surprit lorsqu’il vit sur une magnifique fresque, que le conflit entre Jedi et Sith avait parfois été si violent qu’un Seigneur Noir nommé Exar Kun avait réussi à s’introduire dans le Sénat et à assassiner le Chancelier et un grand Maitre Jedi, le tout devant des Sénateurs impuissants. Cette peinture de 6,29 × 9,79 m, réalisée par un artiste depuis longtemps disparu nommé Divad, laissa Jace bouche bée. Les couleurs, mélange de sombre et d’écarlate, lui donnaient l’impression d’avoir un goût de sang et de cendres dans la bouche. Le seul éclairage de la toile se trouvait en plein centre de celle-ci et provenait de l’arme de lumière peu orthodoxe qu’Exar Kun venait d’abattre sur le Jedi et le Chancelier. Le Sith au regard de braise resplendissait au milieu de toute cette obscurité. Sur les visages gris des Sénateurs, on ne pouvait lire que surprise, résignation, consternation et soumission. « Le Sacre d’Exar Kun », le titre et la réalisation de cette œuvre magnifique ne laissaient que peu de doute sur la préférence du peintre entre la République et l’Empire Sith. Jace fut intrigué de voir que contrairement à ce qu’on lui avait appris depuis son plus jeune âge, Sith n’était pas uniquement synonyme de destruction. Dans le cas présent, Sith était synonyme de puissance artistique et de magnificence. Et magnifique à en couper le souffle, cette œuvre l’était vraiment pour être affichée dans un musée situé dans l’Espace Républicain bien que faisant l’apologie de leurs ennemis.

Dans la légende à droite du tableau, il lut que la facilité déconcertante avec laquelle ce Seigneur Sith avait déjoué les défenses républicaines avait eu pour conséquence la création d’une nouvelle rotonde bien plus protégée.
Pour Jace cette découverte eut un effet non négligeable. Elle fit entrer la peur dans son cœur. Pour la première fois, ici dans ce musée d’histoire et d’art, il pouvait en apprendre plus sur les deux puissances qui se livraient bataille sur le front depuis bien longtemps avant sa naissance. Pour la première fois il pouvait avoir des informations sur les Sith non déformées par la propagande militaire républicaine. Pour la première fois il prit conscience de la puissance de cet Empire et de la menace qu’il représentait.
A quoi servait-il de travailler à l’obtention du pouvoir, de faire son trou jusqu’au poste de Sénateur si c’était pour assister, impuissant, à l’assassinat du chancelier, la personnification même du pouvoir au sein de la République, par la main d’un sorcier disposant d’une puissance inégalable ? Il comprit enfin que le pouvoir n’était rien sans une puissance adéquate pour le consolider. Sa mère lui avait caché la précarité de la situation, lui avait caché le danger qu’ils encouraient et la réalité de la guerre ; encore une fois il lui en garda grief.


Retour sur Coruscant

A quatorze ans lors d’un énième voyage sur Coruscant, il fut un témoin avisé de la manière dont les Jedi avaient subtilement pris le pouvoir. La République qu’ils prétendaient servir n’était qu’un vaste ensemble de ressources, de main d’œuvre et une armée à leur service. Sa passion pour la politique lui permit de se rendre compte que le Sénat n’était plus qu’un instrument démocratique de façade face au tout puissant Chancelier à qui les pleins pouvoirs d’urgence avaient été confiés. Chancelier qui était bien évidemment un Jedi, le Maitre Jedi Hysalrian N’Beto Del Gormo, frère du Grand Maitre de l’Ordre, N’Kata Del Gormo, celui-là même dont la mère de Jace lui avait raconté qu’il l’avait rencontré lors de sa première visite sur Coruscant. Il en gardait un souvenir vague mais effrayant et avait concilié l’image horrible de serpent gigantesque qui lui restait de cette rencontre, avec les images et le nom qu’il avait été obligé de mémoriser en cours parmi ceux d’autres personnalités importantes.
Toujours est-il que cet état de fait ne fit que confirmer l’appellation d’Age Sombre de la République, les Jedi avaient la mainmise sur tous les pouvoirs ; que ce soit le judiciaire, l’exécutif ou le législatif, tous étaient entre les mains de ces deux aliens répugnants.
La République n’était plus qu’une coquille vide dont l’intérieur avait été érodé par des siècles de guerre. Le combat qui se livrait n’était plus un duel d’idéologies, il n’avait plus le verni du différend politique entre un Empire et une République. C’était un combat à mort entre deux entités se vouant une haine viscérale, chacune déterminée à exterminer l’autre. Jedi versus Sith.
Le temps avait depuis longtemps fait disparaitre tous les artifices présents pour justifier une guerre. Ici, il ne restait plus que le combat, la lutte jusqu’à la mort dans sa forme belliqueuse la plus pure. Les deux Empires étaient guidés par l’envie du sang.

Les Jedi avaient depuis longtemps abandonné leur soi-disant respect de la vie et leur neutralité chérie pour devenir des guerriers avides d’en découdre, des guerriers assoiffés du sang de leurs adversaires et prêts à toutes les extrémités pour remporter la victoire. Nul besoin d’être un observateur avisé des mouvances politiques sur Coruscant pour s’en rendre compte ; Jace l’avait tout simplement appris en cours d’histoire. Bien sûr les faits qui lui avaient été décrits avaient été édulcorés mais ils parlaient d’eux-mêmes. L’une des batailles les plus marquantes dont il avait entendu parler et où il s’était rendu compte que les Jedi ne se conformaient plus à leur code était la première bataille de Malrev IV, qui avait eu lieu plus de sept cents ans auparavant. Lors de ce conflit, un être nommé Dark Underlord était à la tête des armées Sith qui paraissaient invincibles sous sa tutelle. Un Maitre Jedi nommé Murrtaggh décida de faire fi des tactiques conventionnelles et organisa un assassinat pur et simple. Il paya un groupe de mercenaires mandaloriens pour qu’ils attaquent les Chevaliers Noirs, gardes du Dark Underlord. Envoyer les mercenaires à une mort certaine ne gêna aucunement le Jedi qui profita de la diversion pour entrer dans la forteresse de l’Underlord et l’assassiner.

Bien sûr lorsqu’on lui conta cette bataille, elle fût teintée d’héroïsme et les actes de cet homme furent présentés comme un acte de bravoure inouïe ayant sauvé la République plutôt que pour ce qu’ils étaient vraiment : un meurtre de sang froid prémédité et l’envoi de tierces personnes vers une mort ne servant d’autre but qu’une diversion. Et pire que tout, en agissant de la sorte, Murrtaggh avait bafoué tous les idéaux qu’il avait juré de respecter et de défendre, il avait renié tous les soi-disant principes de la République pour la défendre. Et ça, Jace n’en fut pas dupe. Cela soulevait un problème intéressant : si pour échapper à leur destruction la République et l’Ordre Jedi par la même occasion, se devaient de renier leurs préceptes et d’agir comme leurs ennemis, ces deux institutions méritaient-elles vraiment de survivre ? Si les croyances sur lesquelles ils reposaient ne leur permettaient pas d’assurer leur survie, si le seul moyen de le faire était d’adopter les méthodes de l’Empire Sith, pourquoi se battre hypocritement contre un ennemi qui représentait juste l’évolution logique de cette République en une entité plus puissante et plus à même de conserver le pouvoir qui était le sien ?

Ces questions, Jace se les posait en déambulant sur la place du Sénat et en respirant l’hypocrisie ambiante. Les soi-disant défenseurs de la démocratie et de la civilisation avaient mis le Sénat à genoux pour faciliter la rapidité du temps de réponse de leur armée, disaient-ils. En centralisant le pouvoir dans les mains du Chancelier, les Jedi disaient avoir amélioré la réactivité de la République face aux crises à répétition qu’elle endurait.

Tous les êtres insensibles à la Force n’étaient que des pantins dans les mains des Jedi et des Sith. Ils mourraient dans ce combat qui n’était pas vraiment le leur et cette réalisation affecta profondément Jace. Quand bien même ce sentiment de faiblesse de n’être qu’un infime grain de poussière incapable de peser sur la Galaxie lui glaçait le sang, il était passionné par toute la connaissance que ces visites lui apportaient. Il avait commencé à briser le voile de mensonges qui l’entourait, à percer le brouillard créé par la propagande et à se faire sa propre vision des événements qui se déroulaient autour de lui. Toutes ces découvertes, minimes mais précieuses, sur les adversaires de la République, lui donnèrent envie d’en savoir plus. Qui étaient-ils vraiment, par qui étaient-ils dirigés, quelles étaient leurs vraies valeurs, leurs idéologies, comment se déroulait la vie de l’autre côté du front… Ces visites qu’il faisait dans les mondes du Noyau, il se promit de les faire un jour dans l’espace Sith pour avoir une vision globale de la situation géopolitique dans laquelle se trouvait la Galaxie. Cette résolution était prise… Mais ce n’était pas pour tout de suite car il était tiraillé par la peur à l’idée de tomber nez à nez avec un de ces sorciers tout puissant. Sa logique lui dictait que seule une mort douloureuse résulterait d’une telle rencontre. En effet, d’après le peu qu’il avait appris sur eux, les Sith n’avaient pas l’air de plaisantins, ni de badiner sur la sécurité. Sans laissez-passer adéquat, tout intrus devait être considéré comme un ennemi. En revanche, il ne croyait plus que les Sith n’étaient que des bouchers sanguinaires. Il ne croyait plus à ce qu’on lui avait martelé depuis l’enfance, que les Sith n’avaient pour but que de tuer autrui, sans raison, juste pour leur plaisir malsain, et qu’ils devaient donc être exterminés. Cela ne l’empêchait pas de craindre une éventuelle rencontre s’il était pris illicitement sur leur territoire. Un jour, il visiterait Roon, la Capitale de l’Empire, mais plus tard, lorsqu’il serait plus vieux, plus expérimenté et surtout lorsqu’il aurait moins peur de le faire. De toute façon, à l’heure actuelle, sa mère le lui interdirait… Et puis, même s’il osait braver son autorité, le problème financier se posait. Sa mère tenait les cordons de la bourse, il lui était donc impossible d’aller où que ce soit sans son accord.

« Jace qu’est-ce que tu attends !? Viens, dépêche-toi nous allons rater le dernier transport ! » lui cria sa mère du turbo élévateur, le tirant de ses pensées.
« Mpff, j’arrive, j’arrive… »

Jetant un dernier regard au bâtiment du Sénat, Jace espéra qu’un jour, il découvrirait la vérité sur le cœur de la République et celui de l’Empire Sith, puis rejoignit sa mère dans le turbo-élévateur.

En arrivant à l’astroport, un cri de surprise les fit se retourner. Ils se trouvèrent nez à nez avec un homme d’une soixantaine d’années aux yeux noirs inquisiteurs, dont les longs cheveux grisonnants tombaient dignement sur les longues robes d’étoffes luxueuses qu’il portait. Il avait un visage bienveillant, des traits fins et doux et son rasage parfait accentuait l’impression lisse de cet homme qui dégageait une bonté exagérée.
« Ena !!! Quelle surprise, quelle agréable surprise ! » lui dit l’homme qui avait de toute évidence une capacité innée de couvrir son visage d’un sourire de façade et d’adopter un ton mielleux dans n’importe quelle circonstance.
« Sénateur Yroskas ! »

Sur ces mots de sa mère, Jace reconnut leur interlocuteur. Le Sénateur Yroskas, qui avait remplacé son grand-père en tant que Sénateur de Chandrila, était l’un des plus renommés de la République avec le jeune Tullius Valorum. Si Valorum était réputé pour son intégrité et sa franchise, Yroskas lui, l’était pour sa roublardise, son arrivisme et ses exceptionnelles qualités d’orateur. En cela il était bien le digne héritier de son grand-père, ce qui n’était pas étonnant quand on savait qu’il faisait partie des assistants de ce dernier avant qu’il ne meure.
« Quel plaisir de vous voir, ma chère, cela fait si longtemps ! Depuis l’événement tragique qui coûta la vie à votre père et vous extirpa de la vie politique pour aller vivre avec votre… marchand, il me semble. A ce propos comment va-t-il ? »
« … Il n’habite plus avec nous. »
« Oh… Toutes mes excuses, ma chère, je l’ignorais. » dit-il d’un ton qui laissait fortement entendre le contraire. « Mais que je suis impoli ! Qui est ce fringant jeune homme, votre fils ? »
« Oui Sénateur, je vous présente Jace. »
« Enchanté de faire ta connaissance, Jace. » s’exclama-t-il avec une lueur brillante d’excitation dans les yeux. « Tu es bien l’œuvre la plus réussie de ton père ! »
« Je suis on ne peut plus d’accord avec vous, Sénateur. » s’enorgueillit Jace tout flatté de sentir le réel intérêt que lui portait un homme de cette importance.
« Ena, je dois vous réprimander de n’avoir jamais répondu à mes transmissions HoloNet, Rimoce disparu, je me devais de veiller sur votre famille et vous ne m’en avez pas vraiment laissé le loisir. Fort heureusement, il me semble que ce jeune homme ait été fort bien éduqué. »
« Merci, Sénateur. » répondit Jace fièrement.
« J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur, Sénateur, mais je voulais épargner à Jace toute l’agitation du monde politique et lui éviter de ressentir les soubresauts de la guerre. Je voulais qu’il puisse vivre une enfance tranquille… »
« Allons, allons, mon enfant, le mal est réparé désormais. Dis-moi, Jace, t’intéresses-tu à la politique et aux Forces en présence dans ta Galaxie ?
« Oui ! Ca me passionne ! » s’exclama-t-il immédiatement, puis regretta son manque de pudeur. Jace avait plus que tout envie de parler avec cet homme, qu’il lui en apprenne plus sur la Galaxie que jamais sa mère ou un de ses professeurs ne le pourraient, mais il n’osait pas livrer ses opinions devant sa mère.
« Bien très bien ! Je vois que tu tiens de ton grand-père et non pas de ton minable père. Crois-moi c’est un cadeau inestimable qu’il t’a fait, de vous abandonner ta mère et toi, te débarrassant ainsi de sa néfaste influence de moins que rien. »

Puis, en fin lecteur du langage corporel, il ressentit la gêne de Jace et décida de changer de sujet. « Et comment se passent tes études ? »
« Très bien, mon établissement est le meilleur d’Anaxès et j’ai deux ans d’avance. Dès l’année prochaine, si j’obtiens mon diplôme, je pourrais postuler aux académies d’études supérieures. »
« Tu es ambitieux c’est bien, l’ambition est le moteur de l’homme ; ne l’oublie jamais. Deux ans d’avance dans une école aussi renommée, tu as décidemment un esprit très vivace ! Suis l’exemple de ton grand-père et tu iras très loin, plus loin que lui même. Je te prédis un très grand avenir, Jace. »

Rougissant de fierté Jace grommela un merci ressemblant plus au grognement guttural d’un wookiee.
« J’imagine que tu as déjà dû te renseigner et que tu dois avoir une idée des études que tu comptes faire ? Un jeune aussi brillant et cultivé que toi ne partira pas dans une Académie militaire pour servir de viande sur le champ de bataille, tu vaux bien mieux que ça ! La Force soit louée, vous êtes restés vivre dans les mondes du Noyau. Etant donné qu’ils sont composés des élites et que les membres influents du Sénat en sont bien conscients, les jeunes de ces planètes ne sont pas réquisitionnés pour partir au front et peuvent vivre leur vie comme ils l’entendent. Quel gâchis cela aurait été de te voir perdre la vie pour une cause qui n’est pas la tienne. »
« Jace est un fervent défenseur de la République, comme nous tous. » s’empressa de couper Ena.
« Bien évidemment, ma chère, bien évidemment, mais pensez-vous vraiment qu’un jeune garçon de cet âge soit à sa place à faire la guerre ? Pensez-vous qu’il a déjà le recul nécessaire pour comprendre pourquoi nous nous battons contre les Sith ? Non, ma chère, la jeunesse est un âge où l’on découvre tous les problèmes de la vie et où l’on est plein de questions sur la complexité des choses qui nous apparaissaient si simple durant l’enfance. C’est une quête de certitudes et forcer un jeune en plein questionnement à être prêt à donner sa vie pour une cause qu’il ne comprend pas encore tout à fait est criminel selon moi ! Quand je pense que les Jedi vont jusqu’à recruter des enfants de dix ans ! A quelles atrocités en sommes-nous réduits… »
« Oui bien sûr ! Je suis très heureuse que Jace soit loin du front ce n’est pas ce que je voulais dire… »
« Je sais bien, très chère. » la coupa Yroskas. « Mais je divague, que me disiez-vous que vous vouliez étudier plus tard mon cher Jace ? »
« Et bien, j’aimerais étudier l’histoire et la politique. »
« Excellent, il se trouve que… »
« Excusez-moi de vous couper, Sénateur, je ne voudrais pas me montrer malpolie mais nous allons rater notre transport. »
« Vous rentrez sur Anaxès ? Oh et bien il me semble que vous venez juste de le rater ! Mais ne vous inquiétez pas je suis moi-même ici pour prendre mon yacht ! C’est un Yacht Personnel Luxueux de classe 2000 et je peux vous assurer que vous y serez bien plus à votre aise que dans ces vaisseaux de transports en commun où l’on voyage comme du bétail ! Vous méritez bien mieux que cela ! »
« Où allez-vous, Sénateur ? »
« Au front bien évidemment ! Je serais un bien piètre politicien si je restais caché entre les murs du sénat ! Je vais voir nos troupes pour leur remonter le moral et leur faire part du soutien des citoyens républicains. Anaxès est sur mon chemin, je peux dire à mon pilote de vous y déposer : c’est bien la moindre des choses après vous avoir fait rater votre vol. »
« Merci, c’est très aimable à vous. »

Le retour se déroula sans incident, Jace put apprécier le luxe incroyable du Diadème d’Yroskas, le vaisseau du politicien. Durant les nombreuses heures de vol, il gouta à des mets fins et relevés qu’il n’avait jamais vus auparavant et se relaxa entre les mains des masseuses personnelles d’Yroskas pendant que sa mère dormait.
Bien que cela puisse paraître étrange dans la propriété d’un Sénateur d’une République censée défendre les droits des êtres doués de conscience, ces masseuses avaient pour ordre de répondre aux moindres désirs des invités qui avaient eu l’autorisation de se rendre dans la somptueuse aile du yacht où elles se trouvaient. Encouragé par Yroskas à profiter pleinement de son hospitalité pendant le voyage, Jace expérimenta pour la première fois la fusion des corps avec une alien. Il s’agissait d’une ravissante Twi’lek, race qu’il n’avait vue que dans les Holos, et ce fut sa magnifique beauté et les encouragements préalables du Sénateur à ouvrir son esprit à d’autres horizons, qui le poussèrent à accepter les avances de cette dernière. Il ne le regretta pas ! Cette Twi’lek était passée maître dans l’art de bouger son corps avec grâce et fluidité, ce qui n’était pas étonnant quand on savait que c’était son métier. En effet, elle avait tout de l’esclave sauf le nom, même si Jace l’ignorait, pensant naïvement que ces jeunes femmes étaient justes de ferventes partisantes de la République et de ses défenseurs et qu’elles prenaient le bien-être de ces derniers très à cœur. Il profita donc du bon temps que lui offrit cette masseuse et après avoir pris une douche rafraichissante, il rejoignit Yroskas sur le pont.
Ils parlèrent de tout et de rien, ne pouvant aborder de sujets plus polémiques, Ena veillant à rester dans les parages et à désamorcer toute tentative que le Sénateur faisait en ce sens. Jace en fut quelque peu déçu mais se dit que ce n’était que partie remise quand le Sénateur lui promit qu’il suivrait sa carrière avec le plus grand intérêt lorsqu’ils se séparèrent à l’astroport d’Anaxès.

En rentrant chez eux, Jace ne manqua pas de questionner sa mère sur son comportement méfiant et distant envers Yroskas.
« Mais enfin je ne comprends pas ! Pourquoi as-tu été si froide avec lui !? Je veux devenir Sénateur, il en est un ! Il pourrait me donner de précieux conseils, me faire profiter de son expérience et m’aiguiller sur la bonne voie ! En plus c’était un ami de grand-père ! Tu ne comprends décidément rien ! Qu’est-ce que tu peux être égoïste ! »
Pour la première fois de sa vie, Jace vit sa mère entrer dans une vraie colère.
« Mais par la Force, Jace, sort de ta vision candide d’enfant une fois pour toute ! Tu te conduis comme si tu savais tout de tout et pourtant tu portes des œillères enfantines ! Cesse de te croire supérieur et si intelligent ! Ton grand-père était corrompu mais je ne t’ai parlé que de ses bons côtés afin que tu aies un exemple à qui te rattacher, une figure paternelle à qui t’identifier lorsque tu n’étais qu’un enfant ! Tu ne t’en rends même pas compte aujourd’hui ! Que faisait un Sénateur Républicain sur Nar Shaddaa à ton avis !? Il comptait fleurette aux Hutt ?! Réveille-toi, ton grand-père était un pourri et cet Yroskas ne vaut sans doute guère mieux. Il suffit de regarder ses manières exagérées pour savoir que ce n’est pas un homme franc. Tu crois que je ne comprends rien mais c’est toi qui a encore beaucoup à apprendre et sur beaucoup de choses jeune homme ! Ne te laisse pas berner par les belles paroles d’autrui, surtout si tu veux un jour être un politique. Tu dois apprendre à cerner tes interlocuteurs, discerner la couche de vernis de la réalité. Si tu intéresses autant Yroskas c’est que tu as quelque chose qui l’intéresse, qu’il a quelque chose à gagner. Donc c’est très simple, je t’interdis de le revoir tant que tu habiteras chez moi et que tu vivras de mon argent ! Peut-être que je ne travaille pas pour le gagner mais c’est encore le mien, que je sache ! Pourquoi crois-tu que j’ai toujours cherché à te protéger ?! Ce n’est pas parce que je suis égoïste, mais parce que je t’aime au contraire et que je veux t’éviter les influences néfastes. J’aurais pu percer dans la politique sans problème rien qu’avec mon nom et l’émotion qu’avait suscitée le décès de mon père ! En plus de ça, contrairement à toi, j’ai un certain talent pour percer les véritables intentions des manipulateurs à jour ! Je ne l’ai pas fait. Pour toi. Pour te protéger. J’avais plus que suffisamment d’argent à ma disposition pour t’élever et te faire mener une enfance aisée et heureuse. Tu me crois incapable, pourtant tu te trompes sur beaucoup de choses ; si j’ai choisi de ne pas persévérer dans cette voie c’est pour toi, uniquement pour toi. Je ne voulais pas que tu sois influencé, que tu grandisses dans les hautes sphères politiques, que tu vois ta mère uniquement entre ses nombreux voyages diplomatiques. Je voulais que tu te sentes aimé et protégé, je voulais que tu fasses tes propres choix et non pas que ma fonction les dicte pour toi. Malheureusement, tu es apparemment encore trop aveugle pour t’en rendre compte. L’ironie de tout cela est que tu es malgré tout attiré par la politique… Cela ne devrait pas m’étonner avec le sang des Pecivas qui coule dans tes veines et cela ne me dérange pas tant que ce choix est vraiment le tien. Nous nous en tirions très bien avant de rencontrer ce beau parleur, je t’interdis donc formellement d’entrer en contact avec lui de quelque manière que ce soit. Maintenant monte dans ta chambre, je ne veux plus te voir. »

Complètement sonné, Jace s’exécuta sans un mot. Il avait tellement rabaissé l’image de sa mère qu’il était totalement désorienté par la virulence de ses propos. Il pensait avoir un contrôle total sur elle et fut étonné de voir que c’était loin d’être le cas et que c’était elle qui avait tranquillement mené sa barque et conduit Jace là où elle voulait qu’il aille depuis qu’il était né. Contrairement à ce qu’il aurait pu croire, il n’en fut pas énervé. Au contraire, il éprouva même un certain soulagement de constater que sa mère n’était finalement pas si faible et pas si incompétente qu’il l’avait craint. Extenué par le voyage et le sermon, Jace alla se coucher. Il prit bonne note de l’interdiction de sa mère et plaça « une entrevue avec le Sénateur Yroskas » dans sa liste de choses à faire dans un futur à moyen/long terme.
Il ne défierait pas ouvertement Ena, qui était bien plus forte qu’elle ne le laissait paraître. Du moins pas tout de suite. Que sa mère le veuille ou non, qu’il soit corrompu ou non, Yroskas était une des clés qui manquaient à Jace pour avoir une compréhension globale de la véritable nature de la République et de l’Empire Sith. Il sentait que ce n’était pas un hasard s’il avait rencontré cet homme et qu’il pourrait lui en apprendre bien plus que n’importe quel autre Sénateur sur tout ce qu’il voulait savoir. Et puis, le challenge de le contacter contre l’avis de sa mère s’avérerait intéressant… Quand il serait plus âgé, suffisamment pour faire face à son courroux, digne héritage du caractère renommé volcanique mais authentique des Pecivas. Sur ces pensées, Jace s’endormit comme une masse, sans savoir que, comme son premier voyage sur Coruscant, ce voyage-là et ses retombées avaient changé sa vie à tout jamais.



Next Week : Chapitre 4ème : Rififi sur Metellos

:jap:
Modifié en dernier par Darth Piejs le Jeu 10 Juin 2010 - 8:35, modifié 1 fois.
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Messagepar Code 44 » Mer 09 Juin 2010 - 16:49   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit: Encouragé par Yroskas à profiter pleinement de son hospitalité pendant le voyage, Jace expérimenta pour la première fois la fusion des corps avec une alien.


Mais pourquoi dès que je vois le mot "fusion", j'ai l'image de DBZ dans la tête ? :D
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Messagepar sirius » Mer 09 Juin 2010 - 17:31   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Pas mal comme chapitre.
Pas d'action mais le developpement psychologique de Jace continue, c'est bien amené, ça se lit toujours aussi bien. :cute:

Le seul passage qui m'a géné, c'est le sermon que lui passe sa mère : c'est trop long pour être crédible.
Au moins le lecteur comprend clairement le point de vue d'Ena mais j'y ai plus vu un monologue à la Molière qu'un recadrage mère-fils. :neutre:
J'étais venu assister à un joli petit déferlement de haine et puis, à mon grand étonnement, ça a tourné au débat constructif.
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Messagepar Alpha63 » Mer 09 Juin 2010 - 17:36   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Bon chapitre ouaip.
Malgré ce problème persistant de virgules ici et là :P
Et puis vive le coup du sénateur qui suivra la carrière du jeune garçon avec le plus grand intérêt :wink:

Par contre y a un ou deux trucs qui m'ont fait tiqué, comme en effet le méga-monologue de la mère, ou le fait que le sénateur traite le père de Pecivounet de minable sans que sa mère ne bronche.
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Messagepar azerius123 » Mer 09 Juin 2010 - 17:57   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

En effet, le sermon est un peu long :sournois: ...mais tout de même ce chapitre est bon. Bon travail, Darth Piejs :wink:
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Messagepar Den » Mer 09 Juin 2010 - 17:58   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Excellent chapitre!
Une fois de plus, on sent toute ta maîtrise de ton histoire derrière ces jolies phrases formant un récit très sympathique!
J'avoue avoir plutôt bien aimé le monologue de la môman, contrairement à mes collègues^^

Et puis, je me rends compte que j'attends le mercredi avec impatience, sachant que j'aurai ma dose des mémoires de Darth Piejs! Alors, je n'ajouterai qu'un "Vivement la suite car c'est parti pour être grandiose"! :wink:
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
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Messagepar Darth Piejs » Mer 09 Juin 2010 - 19:43   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Le seul passage qui m'a géné, c'est le sermon que lui passe sa mère : c'est trop long pour être crédible.
Au moins le lecteur comprend clairement le point de vue d'Ena mais j'y ai plus vu un monologue à la Molière qu'un recadrage mère-fils


Par contre y a un ou deux trucs qui m'ont fait tiqué, comme en effet le méga-monologue de la mère


En effet, le sermon est un peu long


J'avoue avoir plutôt bien aimé le monologue de la môman, contrairement à mes collègues^^


Très marrant! Déjà Den qui a aimé et pas trop les autres, alors que mes deux premières lectrices ont beaucoup apprecié cette petite remise en place d'Ena. Comme quoi les goûts et les couleurs. :neutre:
Et Sirius, pour toi qui trouve que ce n'est pas crédible, soit t'as été toujours sage comme une image quand t'étais ado, soit on avait pas du tout le même style de mère! :transpire:

Mais pourquoi dès que je vois le mot "fusion", j'ai l'image de DBZ dans la tête ?


Si tu veux je connais un bon psy pour les troubles liés à l'enfance. :paf: :D
En dehors de ce magnifique rapprochement, ça t'as plu? :P

Et puis vive le coup du sénateur qui suivra la carrière du jeune garçon avec le plus grand intérêt


Héhéhéhé :wink:

Malgré ce problème persistant de virgules ici et là


Après c'est aussi une affaire de choix, je ne suis pas partisan d'hacher mon texte de multiples virgules, j'en met là où quand tu prononces la phrase tu dois faire une pause, quand dans ma tête je prononce sans pause, j'en met pas. :neutre:

Pas d'action mais le developpement psychologique de Jace continue, c'est bien amené, ça se lit toujours aussi bien.


Et oui tout n'est pas qu'action. Mais don't worry quelque chose me dit que vu le titre du prochain chapitre t'en aura la semaine prochaine. :sournois: :chut:

mais tout de même ce chapitre est bon. Bon travail, Darth Piejs


Merci :)

Une fois de plus, on sent toute ta maîtrise de ton histoire derrière ces jolies phrases formant un récit très sympathique!
Et puis, je me rends compte que j'attends le mercredi avec impatience, sachant que j'aurai ma dose des mémoires de Darth Piejs! Alors, je n'ajouterai qu'un "Vivement la suite car c'est parti pour être grandiose"!


Merci beaucoup mon cher Den!
Tu ne te seras pas fait ch... à faire une couv pour une fic que tu n'aimes pas, c'est cool! :D
Il ne me reste plus qu'à esperer que la suite te fera dire que c'était grandiose à la fin du premier volume! :jap:

Et alors? En dehors d'Alpha personne n'a surkiffé Yroskas?!
D'ailleurs Alpha, pour ce qui est de la mère, c'est normal qu'elle ne réagisse pas. :wink:
Et personne n'a réagi sur le fait qu'il se tappe une twitwi! A normal, Cosmo n'a pas encore lu. :lol:
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Messagepar Dark Sheep » Mer 09 Juin 2010 - 21:00   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Eh ben ça avance dur ici !
On vient de gagner notre Paly et ses répliques de pro de la machination :sournois:

Le p'tit Jace est un quelqu'un qui semble rechercher l'objectivité, ce qui est plutôt bien. Par contre vu ce qu'il pense des jedi je me demande comment il pourrait se décider à intégrer leur ordre... sauf à le faire sur conseil d'un vieux sournois peut-être...

En tout cas j'ai hâte d'en arriver à la découverte de Jace de sa sensibilité à la Force, sa prise de conscience plutôt disons.

Sinon pour la forme :
ton choix de "mémoires" continue de te donner pas mal de possibilités, que tu exploites d'ailleurs, pour écrire de manière "décousue" au sens non péjoratif... à savoir en profiter pour nous livrer des passages qui ne se suivraient pas "directement" avec un autre style d'écriture. J'aime beaucoup.

Pour l'engueulade de la mère j'admets qu'il y a de la répétition, mais quand on pète un câble on ne pense pas à ne pas radoter... c'est même souvent le contraire qui arrive, on enfonce le clou !

Allez courage, tu as une suite à écrire :wink:
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"Cette galaxie a besoin d'un sauveur, pas d'un héros."
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Messagepar Cosmokenobi » Mer 09 Juin 2010 - 22:13   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Alors je ne suis pas du tout content :evil: :grrr: :evil: ! C'est quoi cette idée de poster ton chapitre à une heure si tardive???? 17h41, c'est un peu se foutre du monde :grrr: :evil: !

Du coup, je n'ai pas pu encore lire cette partie et je ne serai pas le premier à mettre mon avis :grrr: ! Que cela ne se reproduise plus mon petit Pecivounet, sinon ça sera des coups de martifouette :transpire:

Pour la peine, je te fait attendre jusqu'à demain pour te dire que je vais sûrement kiffer cette nouvelle partie....Merd...je l'ai dit :transpire: !
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Messagepar Code 44 » Jeu 10 Juin 2010 - 7:09   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit:En dehors de ce magnifique rapprochement, ça t'as plu? :P


Ben, il ya a un futur Sith, un lookalike de Palpy, des masseuses twi'leks...que demande le peuple ? :D
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Messagepar Onimi » Jeu 10 Juin 2010 - 7:58   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit: Un Maitre Jedi nommé Murtagh


Fan d'Eragon ou quoi ? :D
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Messagepar Darth Piejs » Jeu 10 Juin 2010 - 8:34   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Eh ben ça avance dur ici !
On vient de gagner notre Paly et ses répliques de pro de la machination


Muhahahahaha :sournois:

Le p'tit Jace est un quelqu'un qui semble rechercher l'objectivité, ce qui est plutôt bien. Par contre vu ce qu'il pense des jedi je me demande comment il pourrait se décider à intégrer leur ordre... sauf à le faire sur conseil d'un vieux sournois peut-être...


Ouaip effectivement, mais c'est une tache ardue! Prendre le parti inverse de ce qu'essaye d'engrainer la propagande n'est pas forcement faire preuve d'objectivité.
Pour ce qui est d'intégrer l'Ordre Jedi... Wait and see :P

En tout cas j'ai hâte d'en arriver à la découverte de Jace de sa sensibilité à la Force, sa prise de conscience plutôt disons.


Ce passage vaut effectivement le détour mais nous n'en sommes pas encore là.

Pour l'engueulade de la mère j'admets qu'il y a de la répétition, mais quand on pète un câble on ne pense pas à ne pas radoter... c'est même souvent le contraire qui arrive, on enfonce le clou !


Indeed! Et c'est bien ce que j'ai voulu faire passer. :wink:

Allez courage, tu as une suite à écrire


Oui, un volume II. Parce que le I est déjà achevé. :)

! C'est quoi cette idée de poster ton chapitre à une heure si tardive???? 17h41, c'est un peu se foutre du monde


17h41 une heure tardivz? Tu serais pas un peu anglais toi! :lol:
J'ai dit que je posterais tous les mercredi jamais précisé le mercredi matin même si quand c'est possible c'est ce que je fais de préférence. Et puis estime toi heureux au départ je pensais ne pas pouvoir le poster au boulot et comme je sortais après je l'aurais posté vers 23h. Mais ç'aurait toujours été mercredi :diable:

! Que cela ne se reproduise plus mon petit Pecivounet, sinon ça sera des coups de martifouette


T'as de la chance que Jace soit encore un jeune homme innocent car lorsqu'il sera devenu sith, ne t'avise plus de lui parler sur ce ton. :sournois:

Ben, il ya a un futur Sith, un lookalike de Palpy, des masseuses twi'leks...que demande le peuple ?


Vu comme ça. :lol:

Fan d'Eragon ou quoi ?


Bienvenue mon cher Onimi! :)
J'espere que ta lecture te plait!
Désolé de te l'annoncer mais il n'y aura pas de Vongs ici. :paf:
Je suis heureux d'avoir trouvé un topic où je suis sur que tu ne pourras pas me spoiler sur ma propre histoire sortie tout droit de mon cerveau dement. :lol: :wink:
En revanche si tu veux ta dose, je peux te fournir les chapitres un jour avant les autres pour que tu puisses spoiler les autres! :transpire: :wink:

Sinon plus serieusement :
Euh fan d'Eragon? Non...
http://starwars.wikia.com/wiki/Murrtaggh
http://starwars.wikia.com/wiki/Dark_Underlord
http://starwars.wikia.com/wiki/Black_Knights

:siffle: :transpire: :paf: :jap:
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Messagepar Den » Jeu 10 Juin 2010 - 9:32   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Merci beaucoup mon cher Den!
Tu ne te seras pas fait ch... à faire une couv pour une fic que tu n'aimes pas, c'est cool! :D
Il ne me reste plus qu'à esperer que la suite te fera dire que c'était grandiose à la fin du premier volume! :jap:
J'étais sûr que l'histoire serait bonne! :wink: Et puis, je trouvais ça marrant de faire une petite couv'. C'est vrai que c'est plutôt sympa d'avoir une couverture pour sa fic! :lol:
Pour ce qui est de la suite de la fic, je ne m'inquiète pas trop. Vu que je connais l'une de tes lectrices-test et qu'elle a apprécié, je suis certain que ça sera au top niveau! :wink:
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Messagepar Onimi » Jeu 10 Juin 2010 - 9:46   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs



Ah bah tu l'a mal écrit alors :paf:
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Messagepar Alpha63 » Jeu 10 Juin 2010 - 11:21   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Bizarre j'étais pourtant sûr d'avoir reposté une réponse, faut croire que l'ordi a bugé. Ou alors les révisions de bac ne me font pas que du bien. Bref.

Darth Piejs a écrit:Très marrant! Déjà Den qui a aimé et pas trop les autres, alors que mes deux premières lectrices ont beaucoup apprecié cette petite remise en place d'Ena. Comme quoi les goûts et les couleurs. :neutre:


J'ai pas dit que j'avais pas aimé, mas j'ai trouvé ça un chouïa trop long et tout d'un bloc...

Darth Piejs a écrit:Après c'est aussi une affaire de choix, je ne suis pas partisan d'hacher mon texte de multiples virgules, j'en met là où quand tu prononces la phrase tu dois faire une pause, quand dans ma tête je prononce sans pause, j'en met pas. :neutre:


Ben c'est ça le problème, parfois tu fais des pauses là où j'en aurais pas fait et inversement :P

Darth Piejs a écrit:Et personne n'a réagi sur le fait qu'il se tappe une twitwi! A normal, Cosmo n'a pas encore lu. :lol:


De toute façon là aussi c'était prévisible, dès que j'ai lu "masseuses" et "pendant que sa mère dormait", je me suis dit que le petit Pecivounet allait encore se révéler être une bête de sexe 8)
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Messagepar Cosmokenobi » Jeu 10 Juin 2010 - 11:53   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Ma petite dose hebdo de Pecivounet coule tranquillement dans mes veines :D ...Réactions:

Darth Piejs a écrit:17h41 une heure tardivz? Tu serais pas un peu anglais toi! :lol:


Ah ça non, je déteste la gelée et j'aime pas franchement le rosbiff donc je ne suis définitivement pas anglais :transpire:

Maintenant qu'on a recadré mes origines, passons à cette fameuse 5ème partie (mais qui se trouve dans le chapitre 3ème :x )

Y'a pas à dire, ce cher Pecivounet ne manque pas d'objectivité et il tient coûte que coûte à forger sa propre opinion sur le conflit de son époque! Et en faisant cela, tu nous accompagnes, nous lecteurs, à prendre aussi parti (parce que forcément nous aussi on se fait notre opinion)!

En lisant la découverte par Jace du "Sacre d'Exar Kun", j'ai bêtement chercher cette peinture sur le net parce que moi non plus je ne la connaissais pas :transpire: ! Et pour les mesures, t'as été pécher ça où?

La rencontre avec Yroskas (absolument pas fortuite, à mon avis) est inattendu et on sent bien que cet événement énerve Ena autant qu'il réjouit Jace...d'où le sermon en rentrant à la maison! Et oui, on lave le linge sale en famille :D ! Personnellement, sa longueur ne m'a pas du tout gêné...Peut-être juste le fait que Jace n'essaie même pas d'en placer une durant toute la durée du sermon de sa mère!

Darth Piejs a écrit:Et personne n'a réagi sur le fait qu'il se tappe une twitwi! A normal, Cosmo n'a pas encore lu. :lol:


Bon je vois que j'ai bonne réputation :perplexe: ! Allons pour les twitwi alors, avec ce fameuxvoyage dans le Yacht de luxe de Yroskas, alias Dark MysterusetBouledeCus! Comme tout bon Sith qui se respecte, il a son harem de twilek prêtes à utiliser leur lekkus à des fins inavouables...Il la joue fine notre sénateur en mal d'apprenti, car en une rencontre à peine (et une twilek), il arrive à se mettre le Pecivounet in the pocket :diable: !

On va avoir le droit à des séances de manipulation digne de Palpatine avec Valorum! Comme Sheepounet, j'ai hâte que Jace s'éveille aux voies de la Force (sûrement par un petit passage chez les Jedi, sur une idée "lumineusement sombre" de Yroskas)

Encore une fois, je ne peux que m'incliner devant la qualité de ton récit! C'est excellent et comme tout le monde ici, j'attends avec une impatience non feinte la suite de TES aventures... :love: :love:

PS: J'ai relevé une petite faute je crois...A un moment tu nous parles de Dark Underlord et un peu plus loin tu écris ceci
Darth Piejs a écrit:Envoyer les mercenaires à une mort certaine ne gêna aucunement le Jedi qui profita de la diversion pour entrer dans la forteresse de l’Underlord et l’assassiner


C'est pas plutôt la forteresse d'Underlord?
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Messagepar Code 44 » Jeu 10 Juin 2010 - 15:51   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit:Maintenant monte dans ta chambre, je ne veux plus te voir.


Et voilà pourquoi Pecivas est passé du côté obscur : engueulé par sa maman et envoyé au lit sans manger ! Na ! :P

C'est pas un peu la honte pour un Seigneur Sith, empereur de surcroît, de se faire tanner comme ça ? Z'auriez vu la tête de la môman si c'était à Nihilus qu'elle avait parlé comme ça^^

_Allez, puisque tu ne veux pas obéir, file dans ta chambre !

Alors Dark Nihilus tendit le bras et vaporisa sa maman dans un trou noir. Personne, absolument PERSONNE ne pouvait demander à un Seigneur Sith de faire la vaisselle.
Faut quand même pas déconner


:D
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Jeu 10 Juin 2010 - 15:52   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Très bon chapitre, un de mes passages préférés dans cette fan-fic :)

J'ai beaucoup aimé la description du Sacre d'Exar Kun, on sent le côté mégalo de Jace qui ressort rien qu'en la lisant :lol: On le voit qui commence déjà à perdre ses illusions vis-à-vis des Jedi et de la République, on le voit qui commence à s'intéresser aux Sith, c'est sympa :)

6,29 × 9,79 m


Mais c'est quoi ces dimensions à la con? :lol: Pourquoi pas un cahier de 21×29,7 tant qu'on y est... Ah non, ça en fait, c'est déjà fait :paf:

On sent le VOiste qui a l'habitude de compter en pouces et de convertir :lol: (systèmes métrique complètement débile, d'ailleurs :siffle: )

Les deux Empires étaient guidés par l’envie du sang.


La soif du sang? :o Moins original, certes, mais "envie" sonne bizarre, ça évoque quelque chose de futile et sans réelle importance.

Tous les êtres insensibles à la Force n’étaient que des pantins dans les mains des Jedi et des Sith. Ils mourraient dans ce combat qui n’était pas vraiment le leur et cette réalisation affecta profondément Jace.


Deux fois "dans", autant remplacer le premier par "entre" :wink: Ensuite, "réalisation", ça fait très, euh, cinématographique :lol: Je dirais plutôt "cette réalité".

Pour le dialogue avec le sénateur, c'est très bien sur le fond, mais la forme pose parfois problème:

Je vois que tu tiens de ton grand-père et non pas de ton minable père


Aïe, aïe, aïe... Autant au début, j'avais trouvé bien amenés les sous-entendus sur le mépris que le sénateur voue au père de Jace, autant là, c'est d'une franchise exagérée... De deux choses l'une: soit Monsieur le Sénateur est aussi diplomate et subtil qu'un Gamorréen (ce qui doit tout de même l'embêter un peu dans sa profession^^), soit il sait à merveille manier l'art du sous-entendu, mais passer de l'un à l'autre, euh...

Attention aussi à ne pas abuser du point d'exclamation et de la fausse spontanéité dans les répliques du Sénateur, là encore, ça tranche un peu avec le début du dialogue...

Et au fait, pourquoi tu sautes des lignes en plein milieu du dialogue, exactement? :transpire:

En effet, elle avait tout de l’esclave sauf le nom, même si Jace l’ignorait, pensant naïvement que ces jeunes femmes étaient justes de ferventes partisantes de la République et de ses défenseurs et qu’elles prenaient le bien-être de ces derniers très à cœur.


Non mais! :lol: Il est con ou on a négligé son éducation? :diable:

Au fait, c'est partisane, le féminin de "partisan", hein :D

Mais à part ça, c'est bien, le futur Sith découvre les joies d'être un riche con égocentrique :diable:

Quant au monologue, il est exact que sa longueur nuit à sa crédibilité, mais cela ne m'a pas gêné plus que ça; il permet quand même à la maman de dire clairement ce qu'elle pense, et les dialogues sont de toutes façons assez éloignés de la réalité dans la plupart des fan-fics :neutre:

Voilà, j'attends la suite^^
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Messagepar tamose » Jeu 10 Juin 2010 - 16:22   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

:hello:

Voila, lu. J'ai bien aimé la façon de tourner le perso quant il découvre la fresque, sacrant Exar Kun (ou sacré, à voir^^)

Oui, je ne dit pas grand chose de plus mise à part un passage sympas (pas le temps de faire une critique plus construite :whistle: )
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Messagepar Darth Piejs » Ven 11 Juin 2010 - 23:56   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Ma petite dose hebdo de Pecivounet coule tranquillement dans mes veines


:lol:

Y'a pas à dire, ce cher Pecivounet ne manque pas d'objectivité et il tient coûte que coûte à forger sa propre opinion sur le conflit de son époque! Et en faisant cela, tu nous accompagnes, nous lecteurs, à prendre aussi parti (parce que forcément nous aussi on se fait notre opinion)!


Yep exactement, puis c'est aussi très important car ça permet au lecteur de connaitre et de comprendre la géopolitique de la Galaxie à cette époque méconnue.

En lisant la découverte par Jace du "Sacre d'Exar Kun", j'ai bêtement chercher cette peinture sur le net parce que moi non plus je ne la connaissais pas ! Et pour les mesures, t'as été pécher ça où?


Bah je sais pas comment tu l'as trouvée car elle sort de mon imagination :transpire: Sur un fait réel que tu peux lire dans le tome la Guerre des Sith chez Delcourt. Pour les mesures, bande d'incultes. DIvad, David, Le Sacre de Napoléon? Personne ne connait ce tableau pourtant si mythique? :paf: J'ai juste été chercher les dimensions sur le net. :wink:

La rencontre avec Yroskas (absolument pas fortuite, à mon avis) est inattendu et on sent bien que cet événement énerve Ena autant qu'il réjouit Jace...d'où le sermon en rentrant à la maison! Et oui, on lave le linge sale en famille ! Personnellement, sa longueur ne m'a pas du tout gêné...Peut-être juste le fait que Jace n'essaie même pas d'en placer une durant toute la durée du sermon de sa mère!


La rencontre avec Yroskas est comme vous l'avez compris importante... Quand à savoir si elle est ou non fortuite...
Jace n'en place pas une car, comme je l'explique après, il est totalement scié de voir que sa mère n'est pas si faible d'esprit que cela finalement et qu'il ne la controle pas, au contraire.

Allons pour les twitwi alors, avec ce fameuxvoyage dans le Yacht de luxe de Yroskas, alias Dark MysterusetBouledeCus! Comme tout bon Sith qui se respecte, il a son harem de twilek prêtes à utiliser leur lekkus à des fins inavouables...Il la joue fine notre sénateur en mal d'apprenti, car en une rencontre à peine (et une twilek), il arrive à se mettre le Pecivounet in the pocket


:lol: C'est quand même pas mal comme séduction!
Yroskas un sith? Vous êtes plusieurs à avoir émis cette hypothèse mais je ne vois pas où vous êtes aller cherché ça. :ange:

On va avoir le droit à des séances de manipulation digne de Palpatine avec Valorum! Comme Sheepounet, j'ai hâte que Jace s'éveille aux voies de la Force (sûrement par un petit passage chez les Jedi, sur une idée "lumineusement sombre" de Yroskas)


Wait and see :sournois:

Encore une fois, je ne peux que m'incliner devant la qualité de ton récit! C'est excellent et comme tout le monde ici, j'attends avec une impatience non feinte la suite de TES aventures...


Encore une fois je ne peux que te remercier pour ta critique élogieuse et esperé qu'il en sera de même pour la prochaine partie.

Et voilà pourquoi Pecivas est passé du côté obscur : engueulé par sa maman et envoyé au lit sans manger ! Na !

C'est pas un peu la honte pour un Seigneur Sith, empereur de surcroît, de se faire tanner comme ça ? Z'auriez vu la tête de la môman si c'était à Nihilus qu'elle avait parlé comme ça^^


:lol:
Bizarre, je ne me souvenais pas que Nihilus était né Sith Lord et buvait un biberon maléfique qui nourrissait ses pouvoirs! :P

Très bon chapitre, un de mes passages préférés dans cette fan-fic

J'ai beaucoup aimé la description du Sacre d'Exar Kun, on sent le côté mégalo de Jace qui ressort rien qu'en la lisant On le voit qui commence déjà à perdre ses illusions vis-à-vis des Jedi et de la République, on le voit qui commence à s'intéresser aux Sith, c'est sympa


Yep, je me suis bien éclaté à inventer ce tableau et à décrire la réaction de Jace. Ce chapitre m'a permit d'introduire la construction des points de vue de Jace sur la géopolitique de la Galaxie.

Mais c'est quoi ces dimensions à la con? Pourquoi pas un cahier de 21×29,7 tant qu'on y est... Ah non, ça en fait, c'est déjà fait

On sent le VOiste qui a l'habitude de compter en pouces et de convertir (systèmes métrique complètement débile, d'ailleurs )


:lol:
Rien à voir, je te ramène à la réponse que j'ai faite à Cosmo sur ce point.

La soif du sang? Moins original, certes, mais "envie" sonne bizarre, ça évoque quelque chose de futile et sans réelle importance.


Ouaip pas mal cette modif.

Deux fois "dans", autant remplacer le premier par "entre" Ensuite, "réalisation", ça fait très, euh, cinématographique Je dirais plutôt "cette réalité".


Idem! :)

Aïe, aïe, aïe... Autant au début, j'avais trouvé bien amenés les sous-entendus sur le mépris que le sénateur voue au père de Jace, autant là, c'est d'une franchise exagérée... De deux choses l'une: soit Monsieur le Sénateur est aussi diplomate et subtil qu'un Gamorréen (ce qui doit tout de même l'embêter un peu dans sa profession^^), soit il sait à merveille manier l'art du sous-entendu, mais passer de l'un à l'autre, euh...


Yep c'est vrai qu'en relisant je me suis fait la même remarque. Il est bien évidemment maitriser l'art du sous entendu mais en fait je voulais provoquer un questionnement sur pourquoi Ena ne défends pas du tout son ancien mari même s'il l'a plaqué.
Après bon je songe à rendre plus soft la phrase ou il balance sur Irce Piejs.

Attention aussi à ne pas abuser du point d'exclamation et de la fausse spontanéité dans les répliques du Sénateur, là encore, ça tranche un peu avec le début du dialogue...


Je jetterais un coup d'oeil. :wink:

Et au fait, pourquoi tu sautes des lignes en plein milieu du dialogue, exactement?


C'est surement à cause du site ou alors c'était peut être histoire d'aérer. :neutre:

Au fait, c'est partisane, le féminin de "partisan", hein


:paf:

Mais à part ça, c'est bien, le futur Sith découvre les joies d'être un riche con égocentrique


:sournois:
Dixit le mec qui veut faire science po... Ok on a compris tes motivations! :diable:


Voila, lu. J'ai bien aimé la façon de tourner le perso quant il découvre la fresque, sacrant Exar Kun (ou sacré, à voir^^)

Oui, je ne dit pas grand chose de plus mise à part un passage sympas (pas le temps de faire une critique plus construite


Content de voir que ce petit passage artistique a plu et merci pour ta lecture :)

De toute façon là aussi c'était prévisible, dès que j'ai lu "masseuses" et "pendant que sa mère dormait", je me suis dit que le petit Pecivounet allait encore se révéler être une bête de sexe


:lol:

Ah bah tu l'a mal écrit alors


Hum il ne me semble pas :diable:

Pour ce qui est de la suite de la fic, je ne m'inquiète pas trop. Vu que je connais l'une de tes lectrices-test et qu'elle a apprécié, je suis certain que ça sera au top niveau!


:oops:


Encore merci à tous pour votre fidélité et vos critiques. :jap:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 12 Juin 2010 - 9:51   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

:sournois:
Dixit le mec qui veut faire science po... Ok on a compris tes motivations! :diable:


Ah, euh... :transpire:

Ben en fait, euh... :oops:

Arf, non, rien à faire, owned :paf:
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Messagepar Darth Piejs » Mar 15 Juin 2010 - 22:23   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Pour info, suite à des obligations pros, la suite arrivera demain soir, idem pour le mercredi suivant. :jap:

Et puis, ça vous laisse le temps de vous remettre du trailer de dingue de TOR :transpire: :love:
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Messagepar Lord Draay » Mar 15 Juin 2010 - 22:26   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

C'est noté :wink:
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Cinq padawans au compteur, peut mieux faire!
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Messagepar Alpha63 » Mer 16 Juin 2010 - 10:21   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Argh pas trop tard non plus Pecivounet, pense à ceux qui doivent se lever tôt pour le bac de philo demain :paf:
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Messagepar Cosmokenobi » Mer 16 Juin 2010 - 11:08   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit:Et puis, ça vous laisse le temps de vous remettre du trailer de dingue de TOR :transpire: :love:


Alors détrompe-toi car je n'ai pas besoin de m'en remettre vu que je ne l'ai toujours pas vu :transpire: ! Mais que ces retards ne deviennent pas une habitude mon petit, Cosmokenobi n'aime point attendre :diable:

Bon courage pour ton taf et comme toujours, on attend la suite avec une ÉNORME impatience (moi qui me réjouissais ce matin en me levant, ma journée est foutue :pfff: )
Han Solo "Mais tout l'or du monde ne vaut pas ça"
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Messagepar Darth Piejs » Mer 16 Juin 2010 - 19:04   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Et zou la 6ème partie avec le début de ce nouveau chapitre! Pas trop tard pour ne pas avoir le ratage d'Alpha sur la conscience! :lol: Bon courage et m... comme on dit :wink:


Chapitre 4ème : Rififi sur Metellos



Plus tard la même année, Jace se rendit sur Metellos, la voisine de Coruscant, la Coruscant ratée comme l’appellent certains. Metellos s’était toujours développée dans l’ombre de sa voisine plus riche, plus heureuse et plus étincelante qu’elle, en espérant qu’un jour ses efforts lui permettraient d’atteindre la même renommée. Malheureusement, le manque de routes hyperspatiales, la proximité avec la Capitale Galactique et la surpopulation de la planète jouèrent clairement en sa défaveur. Lorsque la Route Commerciale Perlemienne et la Voie Corellienne devinrent des lieux de passages obligés pour tous les marchands et autres dignitaires, les habitants de Metellos devinrent exclus du nœud commercial de la Galaxie, leur planète ne se situant pas sur ces routes contrairement à Coruscant. Cet isolement eut pour conséquence la paupérisation de la population, beaucoup trop nombreuse comparée aux ressources produites et c’est principalement pour cette raison qu’Ena y amena son fils, pour lui faire réaliser qu’il était privilégié.

Au premier abord, Jace trouva cette planète très impressionnante car aussi urbanisée que Coruscant mais après quelques heures, il se rendit compte qu’elle ne possédait ni le luxe ni le raffinement culturel de cette dernière. Ici, fumées industrielles et surpopulation remplaçaient aisance et stylisme. Les habitants étaient bien conscients que leur planète était une perdante dans les Mondes du Noyau.
Face à ce monde sur-pollué, Jace se demanda quel intérêt sa mère avait à lui faire visiter cet endroit. Il se rappela simplement qu’elle était plus subtile qu’elle n’en avait l’air et la réponse lui vint rapidement à l’esprit. Une vision unilatérale de la Galaxie ne servait à rien, la culture n’était rien si elle n’englobait pas la totalité des choses. En l’amenant ici, sa mère voulait lui montrer que le savoir ne se trouvait pas uniquement dans les musées mais qu’il était partout et devait être couplé d’une certaine ouverture d’esprit pour mener à la sagesse. Se rendre compte que même dans le Noyau des peuples vivaient dans une pauvreté digne de la Bordure Extérieure était troublant mais enrichissant. Non pas que tous les habitants de la Bordure soient des mendiants, mais d’après ce qu’il avait appris, la vie y était beaucoup plus dure surtout après des siècles de guerre. Ses habitants menaient une existence rude loin du luxe et de la facilité du Noyau et Jace s’apercevait que même ici, tout près de Coruscant, il était possible de vivre dans des conditions difficiles, loin du strass et des paillettes.
Ena avait donc enfin compris qu’il ne servait à rien de lui cacher la laideur, la misère et la pauvreté présentes jusque dans le Noyau, surtout si Jace voulait devenir politicien. Il avait besoin de voir de ses propres yeux la réalité du quotidien des citoyens républicains au lieu de rester enfermé dans un cocon de richesse et d’harmonie comme il en avait été témoin sur sa planète, sur Coruscant ou encore Chandrila et Alderaan.
Effectivement le choix de sa mère était réussi, cette planète puait la misère ! Il se trouvait actuellement dans le quartier de Moridebo qu’il avait vu du ciel en atterrissant. De là-haut, ce quartier pauvre ressemblait à un patchwork de toits gris, noirs et verts-sales. Maintenant qu’il en arpentait les rues, le souvenir de la vue du ciel lui semblait une vision de paradis. Les individus qu’il voyait semblaient ne pas parler le Basic, lui préférant un dialecte qui lui était inconnu. Et il en croisait du monde ! Il lui semblait avoir vu plus de personnes en une heure que sur Anaxès en un mois ! Des individus louches, des artistes marginaux, des commerçants à la sauvette et de nombreux mendiants qui lui demandèrent l’aumône alors que suite aux conseils avisés d’Ena, il avait délaissé ses belles robes écarlates Anaxiennes pour des vêtements plus sobres afin de se fondre dans la masse. Les rues grouillaient également de pickpockets qui se servaient directement à la source au lieu de tendre vainement la main. N’ayant rien de valeur sur lui, il n’en avait que faire et marchait seul, horrifié et en même temps émerveillé de traverser tant de bouges ainsi que d’entrepôts et d’usines désaffectées. La Galaxie offrait une telle diversité ! Si près de Coruscant, être le témoin d’un tel échec social était saisissant, même si, d’après les rumeurs qui lui étaient parvenues jusqu’aux oreilles, les bas fonds de Coruscant n’étaient guères mieux lotis. Cette planète paraissait la preuve formelle de l’échec de la politique menée par la République. Même en son sein, même dans un des mondes de son Noyau géographique et historique, un monde ayant fortement contribué à la découverte de l’hyperpropulsion, on pouvait voir que la République ne rendait pas les habitants heureux. La plupart d’entre eux se fichaient même de savoir si les Sith avaient une chance de remporter le conflit en cours, certains n’étant même pas au courant de cette guerre millénaire, si peu de Metellosiens étant autorisés à quitter la planète.
Ce constat global lui fit définitivement comprendre que le Sénat n’avait finalement qu’un pouvoir symbolique. Il n’avait pas le pouvoir de faire changer les choses, aucune des mesures qu’il mettait en place n’étaient suffisantes pour tirer les autochtones de siècles de pauvreté. Et puis, avec la guerre en cours, ils pensaient sûrement avoir mieux à faire que se soucier du quotidien de quelques pouilleux. Quand bien même il pouvait le comprendre, le bien-être du plus grand nombre étant le plus important, qu’on laisse plus de huit cents milliards d’humains vivre comme des aliens le révulsait.

Satisfait d’avoir enfin un aperçu de ce que pouvait être le quotidien de la plupart des habitants de la Bordure Extérieure, Jace continua à déambuler dans les rues sales de Moridebo. Il se demanda comment les Sith auraient géré ce surplus de population et ce manque de ressources puis s’arrêta dans une boutique à l’air moins insalubre que les autres pour s’acheter quelque chose à manger. Il avait demandé à sa mère de ne pas l’accompagner dans sa promenade pour être seul avec ses pensées. Ainsi, il pouvait analyser à sa guise ce qu’il voyait sans être perturbé par une discussion futile. En outre, il pensait qu’il était moins risqué pour lui de se rendre dans ces quartiers seul qu’accompagné d’une femme. Il en avait croisé peu jusqu’à présent, d’humaines en tout cas. Elles devaient être cloitrées chez elles, se dit-il lorsqu’il acheta la spécialité locale, une combinaison de viande et de crème, assemblées pour ressembler à un fruit. Mastiquant la viande de mauvaise qualité en essayant d’oublier l’espace d’un déjeuner les bons repas que sa mère lui préparait, il sortit de la boutique et reprit son chemin sous un ciel gris et maussade.

Au loin, il apercevait le Stratabloc 7, une des dix-sept tours culminant à plus d’un kilomètre d’altitude, où sa mère et lui avaient élu résidence. Réservée à la petite noblesse de la ville et aux touristes, cette tour s’élevait au dessus de la masse fourmillante de pauvreté telle une montagne dressée pour narguer les nécessiteux. Ces édifices modernes contrastant avec la pauvreté du reste, Jace se dit que c’était comme si on avait pris un morceau de Coruscant et qu’on l’avait posé sur un monde de la Bordure. Cependant, comparé à un de ces mondes, même si la plupart des habitants avaient l’air hostile, Metellos était composée très majoritairement d’humains, ce qui avait le don de le soulager. Il était révulsé à l’idée de devoir se frayer un chemin au milieu d’une foule d’aliens gluants et repoussants.

Au fil de sa balade qui l’éloignait progressivement du centre ville, la foule se fit moins dense et il put presque marcher sans toucher les individus qu’il croisait. L’odeur devenait de plus en plus nauséabonde à mesure qu’il avançait. Au détour d’un immeuble, il arriva devant un tunnel qui s’enfonçait dans les entrailles de la ville vers Ciuray, une mer souterraine dont les eaux stagnantes et noires comme de l’encre servaient de dépotoir à la population locale, en particulier pour les corps des victimes de meurtres. Jace avait d’abord été effrayé de l’apprendre lorsqu’il l’avait lu dans son guide, ce qui n’avait pas empêché le « hasard » de guider ses pas dans cette direction et la curiosité l’avait emporté sur la peur lorsqu’il s’en était rendu compte. Se dirigeant vers l’entrée, il ne vit plus le ciel qui était caché par les constructions abandonnées alentour. La perte de luminosité l’intimida, néanmoins, une intuition le poussa à entrer tout de même. Il ne comprenait pas la nature exacte de son attirance pour cet endroit mais il sentait un murmure à peine audible dans son esprit, qui l’appelait à s’engouffrer dans ce passage. Après quelques minutes de marche dans ce boyau obscur, il déboucha dans une large grotte éclairée seulement par quelques néons miteux fixés aux parois, qui clignotaient dans un grésillement lugubre, menaçant incessamment de s’éteindre. Les stalactites qui constellaient le plafond étaient comme des dents pointues prêtes à se refermer sur lui. Loin du tumulte des rues agitées du quartier de Moridebo, il était soudain complètement seul. Il avait pour unique compagnon le bruit de l’eau suintant le long des murs, gouttant à intervalle régulier des stalactites. Après s’être accoutumé à ce léger bruissement oppressant, il perçut le son caractéristique de minuscules vaguelettes un peu plus loin. Se laissant guider par le clapotis amplifié par la résonnance, il arriva sur le tas d’immondices qui faisait office de plage. Il avait l’impression d’être dans une grotte sous marine comme celle qu’il avait vu dans « Mort sous les eaux Manaan » son Holo d’horreur favori. Il était dans une grotte plus tout à fait naturelle, un souterrain dont les parois étaient faites de permabéton et le plafond de stalactites. Partout, des containeurs d’ordures ménagères débordaient. Ecœuré par l’odeur pestilentielle qui se dégageait de la « plage », ou plus exactement du ramassis de détritus, il jeta le reste de son repas sur un dépôt de cendres fumantes avoisinant.

La noirceur était totale ; Jace sentait confusément que c’était plus qu’une simple pénombre : comme si un voile d’obscurité recouvrait tout. L’atmosphère était lourde et oppressante, lui donnant la chair de poule. Une incroyable puissance semblait reposer dans ces eaux. C'était à la fois attirant et effrayant. Soudain, un bruit de pas derrière lui le tira de sa torpeur. Il se retourna juste à temps pour prendre un coup en plein visage !

Ce formidable crochet lui fit voir autant d’étoiles qu’un voyage hyperspatial et lui rappela la souffrance qu’il avait endurée lors de son combat contre Bata. Tombant à la renverse, il dut attendre de heurter le sol ou plutôt les ordures, avant de réussir à dévisager son agresseur. Il s’agissait du commerçant qui lui avait vendu son repas. Interloqué, Jace s’apprêta à interroger l’individu sur son comportement inexplicable puis se ravisa.
Faisant mine d’être complètement sonné afin d’avoir le loisir de jauger son adversaire et de reprendre ses esprits, il se laissa rouler ventre contre terre en gémissant. D’un œil discret, il vit le commerçant le regarder avec un sourire de prédateur, certain qu’il lui avait déjà réglé son compte grâce à son magistral crochet du droit. Il ne dit rien mais une lueur mauvaise brillait dans son regard. Jace l’avait déjà vu dans les yeux de quelqu’un sans se souvenir de qui, ni ce qu’elle signifiait.
La douleur lui rappelait son impuissance passée. Il avait grandi. Aujourd’hui, si ce gros Hutt voulait sa peau, il allait devoir la payer chère, se dit-il. Grâce à une croissance rapide et au temps passé dans la salle de sport de son Ecole, Jace était bien bâti, doté d’une musculature bien proportionnée sans être exagérée. Les choses n’allaient pas être faciles pour autant. Son adversaire était très imposant et dans la force de l’âge. En outre, il semblait bien plus accoutumé aux combats de rues.
S’essuyant subrepticement du dos de sa manche à l’endroit où sa lèvre avait éclaté, il sentit le goût du sang se répandre dans sa bouche et fut submergé par l’envie d’en découdre. Il sentait son adrénaline monter, son pouls s’accélérer, sa colère s’accentuer, réveillant des souvenirs. La voix. La voix suave qui l’avait mené à la puissance, à la victoire. Il voulait tant la retrouver, depuis. C’était maintenant ou jamais. Comme une drogue à laquelle il avait gouté une fois et dont il désespérait de retrouver l’exquise sensation qu’elle lui avait apportée.

Devant une telle possibilité il sourit et se releva. Il lut de l’étonnement dans le haussement de sourcil de l’homme trapu qui lui faisait face. Il devait être rare que ses souffre-douleurs se relèvent après un tel crochet en guise de présentation ; et plus encore qu’elles le fassent avec le sourire. Grâce à la stupéfaction qu’il avait provoquée, Jace pouvait avoir l’avantage de la surprise, et il l’utilisa pleinement.
La bouche ouverte bêtement, son adversaire essayait toujours de comprendre comment sa proie avait pu se relever alors qu’elle gémissait complètement sonnée face contre terre quelques secondes plut tôt, lorsque sa soi-disant victime se jeta sur lui avec rage. Jace décocha quelques coups de poings bien placés avant que son adversaire contre-attaque. Il ne ressentait pas de peur aujourd’hui ; il avait grandi et se laissa griser par l’excitation du combat. Il se repaissait de la douleur qu’il infligeait à son adversaire et même de celle que ce dernier lui administrait en retour. Elle le faisait se sentir libre, plus fort, plus homme. Il ressentait pleinement la souffrance que ce combat engendrait dans son corps. Parfaitement concentré sur l’affrontement en cours, il la fit passer au second plan, s’en servit d’un moteur pour en infliger davantage.
Le commerçant avait perdu son air fanfaron. Il saignait à de nombreux endroits et affichait désormais une posture déterminée et concentrée. Réalisant qu’il avait sous-estimé sa cible, il bouillonnait de colère. Ce combat qui s’annonçait facile se déroulait plus difficilement que prévu et il avait déjà payé au prix fort son inattention qui lui avait couté un nez cassé. Il repartit à la charge et parvint à faire chuter Jace d’une balayette bien placée. Il se jeta au sol pour l’achever mais eut droit à un coup de pied dans l’entrejambe suite à un reflexe de son adversaire. Tombant au sol, les mains tenant ses parties génitales, il se tordit de douleur en geignant, ce qui permit à Jace de prendre le dessus. Agenouillé au-dessus du commerçant allongé sur le dos, il le frappa de toutes ses forces. Du sang plein les mains, il continuait à taper de plus en plus fort, de plus en plus vite lui éclatant les lèvres et les pommettes et lui fêlant les côtes. Il sentait la chaleur revenir en lui, le bouillonnement familier prendre vie dans ses entrailles. Il était à la limite de l’extase, se sentant tout près du but. Il allait revivre ce sentiment de toute puissance. Pourquoi cela ne venait-il pas ? Où était cette maudite voix ?

Le commerçant profita de cet instant de doute pour faire basculer Jace sur le côté et reprendre l'avantage. Dans une rage folle, il était défiguré et le sang qui coulait sur son visage gouttait sur celui de Jace situé juste en dessous du sien. Les yeux révulsés par une haine quasi démente il hurla :
« Petite bouse de bantha tu ne me laisseras pas passer à côté de ce millier de crédits qu’on m’a promis pour ta peau ! »
Jace comprit alors quelle était la lueur malsaine qui brillait dans les yeux de cet homme : l’appât du gain. Il ne se souvenait toujours pas chez qui il l’avait déjà vu en revanche. Ce devait surement être un souvenir lointain de son père, un grippe-sou comme tous les commerçants, un minable rongé par l’avarice. « Tu vas voir sale mynock je - vais – te – rendre – la - Monnaie – de – ton crédit. » cria l’homme accompagnant chaque mot d’un puissant crochet. Il ne voulait plus seulement tuer sa cible mais la faire souffrir pour l’avoir défiguré. Ainsi, il ne visa pas la tempe mais cogna pour faire mal sans tuer, afin de prolonger l’agonie de sa victime le plus longtemps possible.
Jace ne pouvait pas se dégager, l’homme était trop lourd. Alors qu’il s’était laissé guider par son adrénaline et par le goût du sang, il était désormais déconcentré par la révélation de son assaillant. Sous le coup de la colère, celui-ci lui avait finalement révélé pourquoi il l’avait agressé sans raison apparente. Même s’il avait décidé de ne pas s’en inquiéter dans un premier temps afin de se concentrer pleinement sur l’instant présent, Jace était à présent troublé par cette révélation déconcertante. Quelqu’un voulait sa mort ? Qui ? Pourquoi ? Il n’avait jamais rien fait de mal et n’était pas encore quelqu’un d’important. Cet effarement rendait impossible toute fuite et c’était à son tour de subir une pluie de coups. Cette pourriture le tabassait juste pour gagner quelques crédits ! Jace était révolté. Facile de comprendre pourquoi son père l’avait abandonné à présent, n’importe quelle promesse de gain facile avait pu le détourner de son foyer ! Il pouvait s’estimer heureux qu’Irce Piejs ne les ait pas tout bonnement vendus au plus offrant, sa mère et lui. Ces être cupides et guidés uniquement par l’argent ne méritaient pas de vivre ; ils ne faisaient que détruire la vie des gens qui les entouraient pour quelques crédits vite dépensés à la cantina du coin. Cette engeance n’avait aucune culture, aucune aspiration noble, seulement l’appât du gain, de la convoitise et de la malhonnêteté.

La colère que Jace expérimentait souvent la nuit contre son père revint. A l’exception près qu’à la lumière de cette confirmation sur le genre d’homme que ce dernier avait été, elle était plus violente encore qu’à l’accoutumée. La douleur accompagnait cette colère : encore une fois, il avait échoué. Il s’était laissé griser par une victoire à portée de main et était désormais voué à une mort certaine A cette idée, la peur s’empara enfin de lui. Mourir !? Non, pas maintenant. Pas si tôt. J’ai encore tant à accomplir, se dit-il. Il était totalement impuissant et une fois encore sentait sa virilité naissante plus que malmenée. C’était la faute de son père ! Oui et celle de sa mère ! Il n’avait pas été là pour l’éduquer comme un homme pendant qu’elle l’avait couvé, empêché de s’affirmer et aujourd’hui encore il mordait la poussière.
Non… Aujourd’hui il triompherait, dans la douleur, mais il triompherait. Oui, il sentait enfin tout ce qu’il avait ressenti la dernière fois. Cette fois-ci, il ne se laissa pas contrôler par la tornade qui l’entourait. Il plongea sans hésiter en son sein et puisa avidement dans toute sa puissance. Alors que sa colère explosait en un mur de flamme il éprouva un fort soulagement, une intense satisfaction de retrouver cette toute puissance. C’est alors qu’il sentit les flammes perdre de leur intensité, il les sentait s’éloigner et s’éteindre comme un feu de brindille ! Nonnnnnnnnnnnn ! Impossible ! Pas maintenant ! Sa colère couplée à son désespoir ravivèrent la chaleur qui se transforma en un torrent de lave déferlant tout autour de lui. Il comprit pour la première fois qu’il devait entretenir sa colère et sa haine, maîtriser sa peur pour avoir accès à ce phénomène, ce pouvoir étrange qui reposait au plus profond de lui.
Redoublant de colère, puisant dans toute la haine qu’il avait accumulée au fil des ans, il attisa le brasier de son cœur et revint petit à petit au monde réel. Il se concentra pour faire disparaitre le flou qu’il avait devant les yeux, l’image de lui-même à l’épicentre de geysers de lave qu’il commandait et vit le commerçant qui continuait à le rouer de coups. Comme détaché, il ne sentait plus la souffrance. Il entendit la voix lui susurrer de prendre une arme pour faire davantage souffrir sa future victime. Elle voulait se repaitre de la douleur de l’homme, elle voulait sa mort, Jace voulait sa mort. La voix était enfin de retour, il maîtrisait de nouveau les choses.
Comme au ralenti, il lui semblait que les coups qui lui étaient portés mettaient de longues secondes avant de l’atteindre. Il entreprit de parer l’attaque de son agresseur d’une main et réalisa qu’une barre de métal était arrivée comme par magie dans son autre main. C’était comme si elle avait volé dans le creux de sa paume lorsqu’il avait ressenti le besoin de trouver une arme. Sans y penser à deux fois, il utilisa sa main libre pour repousser son agresseur de la même façon qu’il l’avait fait pour les amis de Bata. Le résultat fut identique, il fut soudain libéré du poids qui le bloquait, son assaillant partit valdinguer à cinq mètres de là. Jace en profita pour se relever. Il voulait en finir rapidement.

Comme quelques années auparavant, son adversaire était désormais effrayé. Il y avait de quoi ; la vision de Jace se relevant le regard enflammé et une barre de métal à la main n’avait rien de rassurante. La voix était à ses côtés et avec elle, la puissance qu’elle lui procurait. Il était prêt à tout pour qu’elle ne le quitte pas. Il chercha donc à la satisfaire et commença à marcher lentement vers le commerçant en levant son arme improvisée pendant que ce dernier se relevait péniblement. En quelques instants, Jace fut sur lui et lui assena un violent coup dans les côtes dont certaines craquèrent sous la violence de l’impact. L’homme fut renvoyé à terre et roula jusque dans les sombres vaguelettes de la mer de Ciuray. Reprenant à peine ses esprits il vit Jace et son sourire carnassier avancer vers lui d’un pas sûr et se préparer à lui assener un coup en plein visage. Il n’eut que le temps de reculer de quelques petits mètres en rampant et leva les mains pour se protéger.

Son adversaire gisait allongé dans l’eau, presque entièrement submergé. Dommage, son geste dérisoire avait empêché le coup d’être fatal. Jace jeta son arme, agrippa le visage de celui qui avait osé lui tenir tête et le maintint fermement sous l’eau. Le Metellosien se débâtit, en vain. L’emprise de Jace était trop forte pour qu’il puisse s’en défaire. La voix conseilla à Jace de jouer avec lui. Il le laissa donc sortir la tête à l’air libre pendant de brèves secondes où il eut juste le temps de supplier. « Non ! Pitié, stop, laissez-moi non ! » Avant d’être replongé dans la noirceur de l’eau. Il se convulsait, essayant de s’en sortir, se battait avec l’énergie du désespoir pendant que Jace et la voix se délectaient de son impuissance. Ses mouvements se firent progressivement moins forts ; il commençait à perdre connaissance et les bulles qui sortaient de sa bouche se firent plus rares. Réalisant qu’il était en train de tuer quelqu’un, Jace revint à la réalité et commença à lâcher prise, ne pouvant se résoudre à commettre pareille atrocité. Ses yeux imbibés de sang reprirent leur bel éclat bleu l’espace d’un instant et son visage dur et sans merci, sa jeune innocence. Il sentit alors tout le mépris de la voix pour sa faiblesse et perçut qu’elle commençait à s’éloigner de lui. Non, pas déjà ! Il ne voulait pas perdre cette douce amante qu’il venait à peine de retrouver, ne voulait pas perdre ce feu sacré qui brûlait en lui et réchauffait son cœur. Un instant, un choix, un destin. Jace ne le réalisait pas encore mais le choix qu’il fit le dirigerait vers les hautes sphères, vers le pouvoir. Il préféra la puissance à la pitié, le pouvoir à la candeur, la grandeur à la faiblesse.

Instantanément son regard reprit son éclat brillant, reflétant la lave déferlante qui l’animait. Ses traits se durcirent et son agresseur comprit en le voyant que ce serait sa dernière vision en ce monde miteux de Metellos : la mort personnifiée. L’homme eut à peine le temps de crier une dernière fois son désespoir avant de replonger malgré lui dans les ténèbres de Ciuray. Jace n’eut pas besoin de ce cri pour ressentir le désespoir et la peur de sa proie ; ils étaient tellement palpables qu’il pouvait presque les toucher. La voix était comblée d’aise, tout comme lui. Il venait de briser les chaines de l’innocence pour une plus grande compréhension vers la puissance, lui souffla-t-elle. L’homme continua à se débattre pour remonter à la surface et remplir ses poumons brulants, de l’air qui lui manquait tant. C’était peine perdue face à l’implacabilité de son assassin. Alors que son dernier souffle s’échappait, son corps devint tout flasque mais Jace ne lâcha pas prise. Il resta ainsi de longues minutes avant de réaliser que c’était fini. La montée d’adrénaline provoquée par son acte commença à se dissiper et il sentit sa haine le quitter lorsqu’il réalisa qu’il venait de commettre un meurtre de sang froid. Il était seul. Un meurtrier. La voix l’avait quitté non sans une dernière caresse ou plutôt une étreinte glacée autour de son cœur. Le feu s’était éteint. Tout n’était plus que glace désormais.

Il sentit ses jambes le trahir et tomba à genoux dans l’eau qui, impassiblement, continuait d’aller et venir, se cassant faiblement contre la plage d’ordure. Autrefois il avait été submergé par la douleur au point d’en perdre connaissance, il ne la ressentait pas aujourd’hui ; pas physiquement en tout cas. La douleur intérieure en revanche, celle glacée qui menaçait de faire exploser son cœur, lui semblait bien pire et le fit fondre en larme. Il ne pouvait esquisser un mouvement. Agenouillé dans l’eau, il resta là à pleurer pendant que le corps de sa victime allait et venait contre lui au gré du ressac, lui rappelant sans cesse l’acte qu’il venait d’accomplir ; c’en était horripilant ! Même à l’état de cadavre, ce fils de Hutt venait l’importuner. L’importuner… Oui, après tout, c’était lui qui l’avait agressé, lui qui avait cherché à le tuer, lui qui l’avait suivi jusqu’ici pour quelques crédits ! Il n’avait que ce qu’il méritait ! Sa colère refit surface contre ce commerçant qui, comme Irce Piejs de par son abandon, venait de lui voler une partie de son innocence. En proie à l’abandon le plus total, Jace sentit la tête sans vie le heurter une nouvelle fois. De rage, il se releva pour envoyer ce maudit corps loin, très loin, là où il ne pourrait plus le voir, l’effacer de son souvenir. Il rêvait souvent de Bata et ne voulait pas que les cauchemars s’intensifient avec le souvenir de ce visage sans vie, ce regard vide et accusateur qui le fixait. Ces maudits commerçants s’étaient décidemment ligués pour gâcher sa vie ! Peut-être était ce même son père qui avait promis une récompense à cette homme afin qu’il le débarrasse d’un souvenir embarrassant. Non, impossible, cela aurait trop couté à ce radin de Jawa. Sa haine pour son père et le commerçant sans nom s’entremêlèrent et lorsqu’il prit entre ses mains la tête de ce dernier, il vit le visage fin mais fatigué de son père remplacer les traits rugueux de l’homme qu’il venait de noyer.

L’homme qui l’avait conçu le regardait désormais avec mépris, plus vivant que nature. Sur son visage s’affichait du dédain et un air goguenard plein de défi. Pris d’une colère bordant sur la folie, Jace s’empara fermement de « son père » et le jeta sur la rive. Il reprit la barre de métal en main et se mit à frapper de toutes ses forces sur ce visage honni. Il allait effacer ce sourire prétentieux, détruire cette sale trogne à tout jamais.
Dès le premier coup le visage se déforma littéralement et une gerbe de sang gicla sur lui, ne faisant qu’exciter davantage sa frénésie destructrice. Lorsqu’il releva la barre pour frapper à nouveau, il vit la figure de son père intacte, qui souriait narquoisement comme s’il n’avait rien ressenti. Frappant encore plus fort, Jace entendit nettement des os craquer. Pourtant, encore une fois, il vit ce visage sans aucun dégât apparent qui se riait de son impuissance à l’atteindre. Ne faisant qu’un avec sa folie meurtrière Jace assena un tel coup qu’il fut aspergé par des éclats de cervelle. C’était un spectacle effroyable pour n’importe qui aurait été témoin de la scène et malheureusement pour Jace, il y en eut.

L’atmosphère oppressante qu’il avait ressentie ne s’était pas dissipée à la mort de son agresseur mais se faisait plus diffuse à présent, comme si l’obscurité avait apprécié le spectacle de violence pure qui venait de lui être offert et pouvait désormais s’en aller. Le sombre voile qui pesait sur cet endroit se levant progressivement, Jace aperçut le résultat de sa rage folle. Il ne restait plus grand-chose de ce qui avait été un visage humain quelques minutes plus tôt. A peine reconnaissable parmi les pans de peau décollés et les os broyés, Jace parvint toutefois à difficilement identifier la tête bourrue du commerçant qui l’avait agressé… Aucun doute possible, ce n’était pas celle de son père. Que lui était-il arrivé ?! Non seulement il avait tué cet homme, mais en plus il avait poussé la barbarie jusqu’à mutiler son corps sans vie. De quelle illusion avait-il été victime ? Non content d’être un meurtrier était-il en train de devenir fou !?
Toutes ces pensées traversèrent son esprit jusqu’à ce qu’il réalise qu’il n’était pas seul. Trois mendiants, des charognards qui cherchaient dans les ordures de quoi se sustenter, avaient été attirés par le bruit d’enfer du craquement d’os accompagné des cris à glacer le sang qu’avait poussés Jace. Ces sons effrayants qui avaient résonné dans le silence lugubre n’avaient apparemment pas rebuté ces exclus parmi les exclus, ces pauvres parmi les pauvres de Metellos : aucun d’entre eux n’était humain.

Il reconnut les espèces auxquelles ils appartenaient grâce à ce qu’il avait appris en cours : un Rodien, un Jawa et un Aqualish qui avaient l’air beaucoup plus menaçants que tout ce à quoi il avait pu faire face jusqu’à présent. Ils apparaissaient bien mieux armés que lui et la barre de métal qu’il tenait encore de façon lâche dans la main. Le Rodien tenait une matraque étourdissante et la tapait de façon inquiétante dans une de ses paumes. L’énorme et repoussant Aqualish dont un filet de bave coulait entre ses deux énormes dents, portait quant à lui un fouet neuronique à sa ceinture. Enfin, la petite vermine Jawa à l’apparence innocente était loin de l’être si on s’en référait au pistolet blaster d’un autre âge qui trônait dans ses mains minuscules.

Face à un tel arsenal, Jace savait très bien qu’il n’avait absolument aucune chance de s’en tirer et lâcha son arme de fortune. Comprenant que toute fuite était impossible, il n’essaya même pas de s’éclipser et resta immobile. Il vit les trois aliens s’entretenir dans un dialecte qu’il ne comprit pas et se diriger vers lui en bloquant clairement le passage. Jace était fatigué, il avait perdu la force et la volonté de se battre. Il peinait à évaluer la dangerosité de cette menace tant il était bouleversé par ce qui venait de se passer. Son monde était sens dessus dessous, il ne savait plus quoi penser, à quoi se raccrocher. Avait-il eu raison de se défendre ? N’était-il qu’un monstre sanguinaire ? Peut-être méritait-il de mourir après ce qu’il avait fait ? se dit-il alors que le Rodien lui adressa la parole dans un Basic approximatif :
« Toi aimer jouer humain ? Nous jouer avec toi. Nous aussi aimer jouer. Puis voler toi. Mais toi pas inquiet toi sera zigouillé à ce moment-là ! Ahahahahaaaaaaaah ! » Ses compagnons se joignirent à lui dans une cacophonie de rires cruels pendant que Jace, bien qu’abattu et totalement amorphe, ressentit clairement que l’atmosphère oppressante qui s’était quelque peu dissipée était de retour, plus lourde que jamais. Il sentait des ondes sombres, un pouvoir maléfique reposer dans la mer de Ciuray et il détourna son regard du trio pour regarder les eaux vers lesquelles il était irrésistiblement attiré. Soudain, elles se mirent à s’agiter, bouillonner puis tourbillonner sur elles-mêmes jusqu’à former un cyclone. Ebahis devant un tel phénomène les quatre spectateurs ne bougèrent pas d’un pouce, complètement bouches-bées devant ce spectacle qui éveillait chez eux une crainte révérencielle. Alors qu’ils restaient là hébétés devant cette monstruosité liquide qui grossissait de seconde en seconde, la tornade se mit en mouvement.

Jace, qui se voyait déjà mort depuis l’apparition des aliens, ne ressentit aucune peur. Emerveillé par le tourbillon liquide qui lui rappelait celui de flamme qui s’était formé en lui par deux fois au cours de sa vie, il admira cette démonstration de puissance de la nature. Bien qu’il fût étonnant qu’un tel phénomène ait lieu dans une mer souterraine, le jeune homme ne s’en soucia guère et resta les yeux rivés sur cette montagne liquide de plus de dix mètres. Miraculeusement, le cyclone passa suffisamment loin de lui pour qu’il ne soit pas aspiré dans son sillage. En revanche, ce ne fut pas le cas du trio de délinquants qui fut happé dans la tourmente et pris en plein cœur du liquide tourbillonnant. Ils étaient tellement terrorisés qu’on pouvait entendre leurs cris de désespoir malgré le vacarme assourdissant de ce tonnerre d’eau. Chose incroyable, la déferlante liquide fit alors demi tour et, toujours sans s’approcher de Jace, revint à sa place naturelle, engloutissant à jamais ses trois victimes. En quelques instants, tout était fini ; l’eau était redevenue calme et les corps qu’elle avait engloutis avec elle ne remontèrent pas, emportés dans les profondeurs.



Next Week : Soutien inattendu
Modifié en dernier par Darth Piejs le Mer 16 Juin 2010 - 21:26, modifié 2 fois.
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Messagepar Code 44 » Mer 16 Juin 2010 - 19:29   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Ah bah voilà, sans masseuses twi'leks, forcément, Jace va moins apprécier le séjour :lol:

Et sinon, une remarque :

Darth Piejs a écrit:Ce formidable uppercut lui fit voir autant d’étoiles qu’un voyage hyperspatial et lui rappela la souffrance qu’il avait endurée lors de son combat contre Bata.


D’un œil discret, il vit le commerçant le regarder avec un sourire de prédateur, certain qu’il lui avait déjà réglé son compte grâce à son magistral crochet du droit.


Alors, uppercut ou crochet ? C'est pas la même chose :non:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mer 16 Juin 2010 - 19:36   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Pas trop tard pour ne pas avoir le ratage d'Alpha sur la conscience!


Un Sith avec une conscience?! Tssk, tsssk, tsssk... On ne t'a jamais expliqué que la conscience était une maladie de l'âme, Pecivounet? :diable:

Tu as de la chance, grâce au bac, tu as gagné une semaine sans subir les critiques d'un auteur jaloux :P :lol:

Ceci dit, je reviens lire ce chapitre et le suivant dès que possible :sournois:
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Messagepar Code 44 » Mer 16 Juin 2010 - 19:42   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Un Sith avec une conscience?!


J'ai bien réussi à sortir dans The Last BordExtpress qu'un Sith pouvait avoir le sens de l'humour alors ^^
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Messagepar Lord Draay » Mer 16 Juin 2010 - 19:54   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Eh bien quel grabuge! :paf: de l'action, une narration de qualité, une très belle écriture; que demander de plus? :love:

Bonne chance à ceux qui passent le bac philo demain
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Cinq padawans au compteur, peut mieux faire!
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Messagepar Code 44 » Mer 16 Juin 2010 - 19:56   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Lord Draay a écrit:Bonne chance à ceux qui passent le bac philo demain


C'est gentil :)
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Messagepar Alpha63 » Mer 16 Juin 2010 - 20:01   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

De toute façon Piejs c'est trop tard, j'ai pas le courage de lire ce pavay ce soir :P
Mais comme demain je vais me rater en philo, on va dire que c'est quand même de ta faute parce que je penserais trop à ta fic :diable:
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Messagepar Darth Piejs » Mer 16 Juin 2010 - 20:04   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Ah bah voilà, sans masseuses twi'leks, forcément, Jace va moins apprécier le séjour


Effectivement, c'est pas le même délire. :paf:
Mais tu te rappeleras que ce qu'il recherche le plus dans le sexe c'était "la voie" qu'il avait ressentie contre Bata, donc peut-être ce séjour ne lui a-t-il pas tant déplu. :sournois:

Alors, uppercut ou crochet ? C'est pas la même chose


Le plus marrant dans tout ça c'est que tu le dis à un mec qui a fait 5 ans de boxe française et qui en est donc parfaitement conscient. :transpire:
Je corrige ça merci :wink: .

Eh bien quel grabuge! de l'action, une narration de qualité, une très belle écriture; que demander de plus?


Merci, Lucien, content que cela t'ai plus. :jap:

Bonne chance à ceux qui passent le bac philo demain


Je plussoie.

Mais là ça devient nawak! Alpha, Mith' , Code 44 et qui d'autre encore!? :shock:
C'est la creche SWU maintenant!? :lol: :wink:
Plus serieusement portez haut les couleurs de SWU et je vous met au défit de réaliser la même performance que moi il y a 5 ans, réussissez à mentionner SW dans votre dissert de philo! :D
Modifié en dernier par Darth Piejs le Mer 16 Juin 2010 - 20:12, modifié 1 fois.
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Messagepar Code 44 » Mer 16 Juin 2010 - 20:06   Sujet: Re: New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Darth Piejs a écrit:Mais là ça devient nawak! Alpha, Mith' , Code 44 et qui d'autre encore!? :shock:
C'est la creche SWU maintenant!? :lol: :wink:
Plus serieusement portez haut les couleurs de SWU et je vous met au défit de réaliser la même performance que moi il y a 5 ans, réussissez à mentionnez SW dans votre dissert de philo! :D


Dans un de mes contrôles, j'avais réussi à sortir Bioshock...mais mon prof connaissait pas.
Epic fail :paf:
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