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[En Cours/Saga] Les Héros de la Force

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Messagepar Dark-Solaris » Ven 25 Nov 2005 - 18:57   Sujet: 

merci pour ta critique Lowie.

bien sûr les rencontres et dialogue avec les maitres du conseil il y en aura tant qu'ils seront en vie héhé.

Et comment tu sais qu'on reverra le Xexto Jedi ? le scénar se devine-til aisément ?

EDIT : tiens, nous voilà à la 3e page.
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Messagepar BelXander » Ven 25 Nov 2005 - 19:09   Sujet: 

Salut à tous !

Merci à Django de s'être proposé pour nous corriger. Ecrire à la première personne est plus compliqué qu'il n'y parait...

Surtout que les auteurs faisant leurs fautes ont du mal à s'en apercevoir par la suite... (enfin c'est mon cas...).

Mais je pense que nous faisons quand même moins de fautes que d'autres fan-fics (pas obligatoirement de SW) présentes sur le net.

Sinon, pour le chapitre 10, je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'y mettre sérieusement. Il ne sera donc pas là avant 1 à 2 semaine. Mais je pense que dans 2 semaines il sera bouclé.

Voilà.
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Messagepar Django » Sam 26 Nov 2005 - 2:01   Sujet: 

J'ai commencé de corriger un peu les chapitres. Mais j'ai surtout lu la totaité des 9 chapitres anfin d'avoir une idée précise de l'histoire. Je dois dire qu'elle se lit trés facilement.

Lowie, je pense que tu peux continuer la lecture des chapitres car ce n'est pas pour tout de suite que je mettrais les chapitres corrigés.

@ plus
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Messagepar Lowie » Dim 27 Nov 2005 - 17:37   Sujet: 

kamocato007 a écrit:
Oui, DS, je lis peu mais je lis bien :P et même si Mario Kart sort cette semaine ça m'empecheras pas de lire la suite.
Je pense mettre un avis rapide dimanche, ça devrait aller :wink:



L'avis kamocatien est attendu. Ce petit Jedi :P :) est le roi des critiques souriantes et imagées :wink: .

Je continue de croire en le projet des HDLF qui est une FF très distrayante avec un esprit BD qui n'est pas pour me déplaire :D :D .

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Messagepar Dark-Solaris » Dim 27 Nov 2005 - 20:14   Sujet: 

haaa un esprit BD ? il ne me semble pas avoir essayer de le faire intentionnellement.... lol. Que veux tu dire en fait par esprit BD ?
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Messagepar Lowie » Dim 27 Nov 2005 - 21:04   Sujet: 

Par esprit BD, je pense aux scènes de gunfights qu'on imagine très bien dessinées tant c'est décrit sur un mode violent et rapide 8) 8) . Et les personnages Alex et Loic sont deux héros très sympathiques, qui ont un caractère propre et reconnaissable de chapitre en chapitre. Leurs aventures scénarisées auraient pu être portées sur planches car il y a une belle explosion de scènes d'action se succédant rapidement durant les 4ers chapitres. J'espère que les chapitres suivants reprennent cet esprit du début follement endiablant :D :) :D . Je suis sûr que Kamo a aimé :ange: .

Lecture du 5e cette semaine :wink: .

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Messagepar Dark-Solaris » Dim 27 Nov 2005 - 22:54   Sujet: 

les HDLF en BD ? hummm... pourquoi pas tiens ? c'ets une question que je creuserai un peu plus tard.

bonne lecture pour la suite.
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Messagepar Lowie » Lun 28 Nov 2005 - 9:27   Sujet: 

Merci ah qu'il est constructif ce post :lol: . Je me demande pourquoi dans un seul et même chapitre vous n'écririez pas à tour de rôle des passages avec vos persos tjs à la première personne :wink: :) . Ca me rappelle votre truc déjà la série dont vous êtes le héros Double Jeu 8) .

Mais où est passé Kamo :( ?

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Messagepar Dark-Solaris » Lun 28 Nov 2005 - 17:41   Sujet: 

ha double jeu c'était sympa surtotu les 2 premeirs, le barbare et le magicien je crois.

Si on n'écrit pas tous les deux dans le même chapitre, c'est d'abord pour uen meilleur clarté : on change de chapitre= on change de hero. Sinon comme on utilise le "je" tous les deux, on risque de ne plus savoir qui est qui.

Kamo ? tu t'es perdu ?
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Messagepar kamocato007 » Lun 28 Nov 2005 - 21:13   Sujet: 

Sorry des problèmes d'internet ce week-end :roll: et re-sorry je n'ai pas fini les HDLF :oops: il me manque deux chapitres mais je m'y emploie aujourd'hui et demain :oops: mille excuses mais j'ai pas la flegme de lire la fin donc ça va :P Pour l'instant j'aime beaucoup, l'histoire comme les persos, mais c'est surtout l'originalité de la FF (deux auteurs chacuns un perso) qui m'a scotché :wink: Mais je vous ferai une bonne critique bien clair cette semaine (mercredi j'espère :) )
T'inquiète DS je me suis pas perdu :P deux semaines de HDLF c'est plutôt efficace :x

PS : Des nouvelles pour le dernier chapter ? :)
Kamo.
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 28 Nov 2005 - 23:19   Sujet: 

dacodac Kamo, j'attend ta critique avec impatience.

le Chapitre 10 ? hum, je ne sais pas moi-même où il en est, j'essaierai de contacter Belgarion.
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Messagepar BelXander » Lun 28 Nov 2005 - 23:43   Sujet: 

Me vla !

Le chapitre à débuter.
Mais je n'ai pas beaucoup de temps pour me mettre dessus à fond, surtout maintenant que les Devoirs Surveillés ont commencés (2 tous les mardi aprèm), plus pas mal de devoir (arf, une étude de marché (qu'est ce que c'est ?!? :? :shock: :? à faire pour mercredi !!! re-arf) et en plus en semaine il m'arrive de dormir chez mes grands parents, donc pas de PC.

Il me faudrait un ordi portable... Car écrire sur feuille, j'ai la flemme de tout recopier après sur l'ordi.

Donc le chapitre avance que lorsque j'ai du temps pour m'y mettre, logique vous allez me dire... mais bon... malheureusement ce n'est pas assez de fois que je le voudrais...
Si seulement je pouvais arrêter le temps autour de moi... :D
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Messagepar kamocato007 » Mer 30 Nov 2005 - 20:56   Sujet: 

Voilà, j'ai enfin fini la masse que représente Les héros de la Forceil y a peine une minute. Excusez-moi encore pour mon retard :ange:
Donc, d'abord, je dirai que l'originalité de la FF est un de ses principaux atouts. Deux auteurs se succèdent dans de longs chapitres, chacuns a son personnages, chaque personnages a sa personalité, et chaque personalité permet d'apprécier et d'envisager l'histoire sous différents angles. Donc, à travers les aventures de Loic et Alex, se déroule une très bonne FF, dont le style, d'abord un peu lourd et lent, est de mieux en mieux le long de l'histoire. Pas mal de caméos font leur apparition (Lowie a du être content :D ) et quelques persos comme Fisto et Windu ont été un régal à apercevoir dans la foule. Aussi, Rocka, perso qui m'intéresse plus particulièrement, puisque j'en parlerais dans "Coru-An-20" :) est mon perso préféré, d'ailleurs j'ai lu il y a un bout de temps que vous désiriez faire une FF spécialement sur lui :? Sur deux ou trois siècles je crois, une FF dont l'ambition n'a d'égal que celle des HDLF (de la guerre des clones jusqu'à Vecteur Prime :shock: on va pas vous quitter de si tôt :D
Donc, les derniers chapitres sont vraiment très bons : le style est maîtrisé, l'histoire, que j'ai trouvé un poil lent dans le chapitre 6/7, mais le huitième par exemple est délicieux, un peu d'action bien rédigée, mais rien d'ennuyant en tout cas au contraire j'ai passé un excellent moment. Reste le style qui, maintenant, a perdu beaucoup de longueurs, mais se partage parfois, avec des phrases un peu bancales ou pas du meilleur goût... mais je chipote je chipote :D beaucoup même j'ai passé un super moment en compagnie des Héros de la Force, malgrès sa longueur, et le fait que je m'y perdais un peu :sournois: Je finis par conseiller cette bonne FF, a l'histoire et aux persos accrocheurs, et j'attends le prochain chapitre, que je lirais dans la foulée s'il sort dans le week-end :sournois:
Voilà ! Merci donc pour ce bon moment d'écriture ! :) et good luck pour la suite !
Kamo.
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Messagepar Dark-Solaris » Mer 30 Nov 2005 - 23:22   Sujet: 

olé olé ! ça fait trop plaisir ce genre de commentaire Kamo, merci merci, et ça me donen envie decrire un chapitre 11 avant le 10 lol !

Je suis un peu étonén de savoir que Rocka est ton perso préféré, car on le voit qu'au 1er chapitre et vite fait par la suite.

Pour son histoire s'étalant sur 225 ans (vous m'excuserez la non-exactitude de l'ordre de quelques mois) ce sera moi seul qui le rédigera, le personnage de Rocka ayant été créé par moi seul avant même l'idée du projet HDLF.

halala, Belgarion, le ch10 il en est où que je puisse me mettre sur le 11 ?
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Messagepar BelXander » Sam 10 Déc 2005 - 0:18   Sujet: 

Si je n'ai pas répondu avant, c'est que je n'ai pas pu... Je m'en excuse mais ce n'ai guère ma faute. En effet, la bagnole étant en panne depuis mardi, ma mère ne pouvait venir me chercher après l'IUT. J'ai donc passé la semaine chez mes grands-parents et donc vous le devinez, en découle une mauvaise nouvelle, je n'ai pas bossé sur le Chapitre 10 de la semaine. Il sera donc très dur de le mettre en ligne ce week-end. Néanmoins je vais m'y mettre et le poster certainement le week-end prochain. Ainsi, Dark-Solaris t'aura les vacances pour attaquer le Chapitre 11. J'espère que pdt les vacs on pourra faire plsrs chapitres !

Pour en revenir aux fan-fics spin-offs de Héros de la Force, il y aura donc l'histoire de Rocka qui sera concocté par Dark-Solaris ET aussi Cyborg Jedi réalisé par moi, qui était déjà bouclé mais qui a été éffacé il y a de cela un an, à cause d'un formatage intempestif, pour rappel. Le titre n'a rien de définitif. En fait Cyborg Jedi, serait plus le titre de la 1ère partie ou du Livre Premier des aventures de mon héros, le fils de Alex, Xander !
Il faut que je me remette à retaper cette histoire... en changeant et améliorant qq trucs. Là aussi, je compte faire durée cette fan-fic, en effet l'action se déroulant dans Cyborg Jedi est en +24 avant l'invasion de Vong mais je compte faire vivre mon héros pendant et après cette invasion.

Voilà pour les nouvelles.

HS : Un ptit conseil, si vous allez au ciné n'allez pas voir SevenSwords, attendez la sortie de King-Kong ou allez voir autre chose. En effet ce film chinois qui ressemble vaguement à Tigre et Dragon ou Hero n'a en fait rien à voir. Ces deux derniers étant de pur chef d'oeuvre SevenSwords est plutôt banal... Début très mouvementé avec de l'action pur et dur pdt 1 heure puis 1h et demi de lenteur (sans quasiment rien apporté au scénar qui a vraiment du mal à décoller... on se demande si yen a vraiment un) puis une demi-heure de final... 3 heures de film pour pas grand chose. A éviter.
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Messagepar Lowie » Sam 10 Déc 2005 - 0:56   Sujet: 

HS : Après le curieux le secret des poignards volants je croyais que SevenSwords serait de la même veine bon bah si c'est pour se faire c**** :( autant que je me remette Princesse du désert autre chef d'oeuvre d'action asiatique Belgarion76 :wink: . En voilà de belles références à glisser dans votre FF HDLF :idea: :) .

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Messagepar BelXander » Sam 10 Déc 2005 - 22:14   Sujet: 

HS: Bah le Secrets des Poignards Volants je connais même si je l'ai pas vu. J'ai un pote qui l'a, donc je pense pouvoir le voir bientôt.

Sinon, Princesse du Désert, je ne l'ai pas vu non plus...

Mais c'est bon à savoir que c'est un bon film !
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 11 Déc 2005 - 0:14   Sujet: 

ola ola voilà quelques posts inutiles par rapport au sujet (muhahahaha j'aime faire le chef lol).

Belgarion, au lieu de regarder des films naz, finit rapidement le chapitre 10, en un weekend tu peuxle faire, je l'attend demain soir.

Muhahahaha. ok j'arrete.
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Messagepar BelXander » Lun 12 Déc 2005 - 0:55   Sujet: 

Nous vla le lendemain, est le chapitre n'a pas avancé... :shock:

Enfin...

Sinon, moi au moins je m'intéresse à des films ! Y a pas que StarWars dans la vie. Je suis cinéphile et j'aime beaucoup lire c'est comme ça. Même si certains films ne sont pas super, y a toujours de bonnes idées à prendre.
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 23 Jan 2006 - 8:17   Sujet: 

Yo

Le scénario du chapitre 11 est fin pret. Je pourrai lecrire avant même de recevoir le 10, çe nous permettra peutêtre de rattraper le retard, hein Belgarion ?

D'ailleur j'ai choppé pas mal d'idée pour ton ch12 : à peine tu m'aura envoyer le 10 que tu pourra bosser sur le 12. Quand au 13, j'ai aussi la trame principal, donc ça devrait aussi aller vite (et maintenant que PJE est fini, je me remet dans les fanfictionsSW à fond).
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Messagepar kamocato007 » Lun 23 Jan 2006 - 21:28   Sujet: 

Je croyais ne jamais le voir, ce chapitre :D Alors à quand le chap 10 ?
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Messagepar BelXander » Mer 25 Jan 2006 - 0:53   Sujet: 

Bah je m'y met à donf dès que possible (jeudi aprèm et ce week-end pour affiner) et hop, il sera prêt (après une relecteure-correction de Dark-Solaris, bien entendu :wink: )

Donc dimanche soir au plus tard.

Et comme toujours, on essayera de s'y mettre plus pour les suivants :lol: .
Non sérieux !

Bon, ce qui a, c'est que j'ai d'autres nouvelles, des FF pas toutes SW, 2 seulement (Cyborgs jedi, et ma nouvelle pour le recueil) etc... et en plus je passe pas ma vie à écrire... alors !!! :x
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Messagepar Lowie » Ven 03 Fév 2006 - 1:05   Sujet: 

Je vois que j'ai le temps : le chapitre 10 n'est pas dans les bacs. J'avais bien aimé la première partie qui présente le duo des jeunes héros frondeurs contre des bandes de criminels de tout poil 8) 8) .

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Messagepar Dark-Solaris » Ven 03 Fév 2006 - 18:53   Sujet: 

groumpf... j'ai envie de crier Bankaï a mort...

Il est où le ch10 hein ? il est où ? ça commence à ma souler lol, à croire que bientôt belgarion décide d'abandonner ce projet... dire que j'ai préparé des tonnes de trucs pour aller juqu'au chapitre 21-22... il a pas le temps qu'il va dire, ben au lieu de joeur a D2 ecrit ton chapitre avant que je puisse avancer ensuite.

ce qui est quasi certain maintenant, c'ets que le 11 sortira 2 secondes après le 10 (vu que je laurai fini avant le 10 de belgarion muhahaha... et j'aurais ptet déjà commencé le 13 !)

halala... que du retard et cette fois c'est pas ma faute...
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Messagepar BelXander » Mer 08 Fév 2006 - 0:51   Sujet: 

Non, là c'est clair, c'est ma faute. Gomen (Désolé).

Je sais j'ai pas vraiment bossé le chapitre alors que j'ai dit que j'allais le faire il y a déjà pas mal de temps. Mais il faut que vous compreniez que je n'ai guère de temps...

En fait, en semaine je dors souvent chez mes grands-parents, de plus j'ai pas mal de devoirs à faire et souvent à rendre (en IUT... encore des devoirs, raaaah !! :evil: ), en plus je pense que je vais redoubler mon année, car je bosse pas encore assez... :evil: :( . Donc là, en ce moment à part D2 sur Battle.net avec des potes je fais pas grand chose pour me détendre par manque de temps. Donc, le week je dors, en semaine je bosse mes cours, ou ma soeur est au PC, et donc ça donne pas grand temps pour écrire tout ça. La preuve, depuis début janvier, je n'ai pas écrit une seule ligne, un seul mot, une seule lettre, et ça sur n'importe quel projet.

Donc je suis désolé pour l'attente et la frustration (du co-auteur surtout...) mais j'y peux rien. Vous allez me dire, heureusement t'aura bientôt les vacances pour t'y mettre. Hors, pendant mes vacances, je vais à Nancy chez ma soeur (enfin j'essairai de prendre HdlF sur une disquette pour bosser dessus qd mem un peu, en espérant que son vieux PC marche) donc je ne pourrai pas non plus travailler dessus. Après re-cours, pendant les vac de Avril + 1 semaine > Stage puis fin d'année... donc ça va être vraiment hard pour écrire un chapitre par semaine comme nos visions utopiques l'espéraient... n'est ce pas Dark-Solaris... :x

Tout cela me désole. Mais je tiens à préciser que je n'abandonnerais rien, aucun de mes projets. J'aimerais tellement pouvoir et avoir tout le temps d'écrire. Que ce soit StarWars, avec Héros de la Force ou Cyborgs Jedi, mais aussi StarGate avec SG-20, et tous mes autres projets... !!!
Raaaah... !!!
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Messagepar Lowie » Mer 08 Fév 2006 - 1:00   Sujet: 

Tu n'as pas à te justifier : les HDLF ont un début déjà super léché et boost qui ravira tout lecteur nouveau dans les parages. Chacun a une vie sociale à côté et pas forcément celle d'un héros de la Force :) . :) courage dans les études moi je les ai lâchées faute de patience - je précise que je passais un concours d'enseignant plus que mastoc : il aurait fallu que je sois moine :o :( :o :( -,

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Messagepar BelXander » Mer 08 Fév 2006 - 17:09   Sujet: 

C'est clair que ça commence à bien me souler les études moi aussi...
M'enfin...

Ca fait plaisir que malgré l'attente, les lecteurs (enfin pour l'instant Lowie !) restent présents et nous soutiennent !

Je vais essayer de m'y mettre quand même, 15 pages c'est pas énorme. En plus si Dark-Solaris à des idées pour la suite ...

HS : Ca y'est j'ai vu le Secret des Poignards Volants, et c'est trop fort !!! Mais ma préférence reste (ça se dit ça... j'ai un doute) pour Tigre et Dragon.
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Messagepar Dark-Solaris » Mer 08 Fév 2006 - 18:07   Sujet: 

hoy hoy ! content de te vori Belgarion, je commençais a croire que tu été mort.

j'ai des tonnes d'idées pour la suite ffectivement, vu que moi j'ai le temsp d'y penser;.. bref, c'ets clair que notre vision utopique est brisé (à jamais peutêtre lol).

Essaye tout de même de passer sur le post du recueil, j'y ai posté récemment ma nouvelle l'épisode 1 de la trilo wookie, kamo a posté le 2 hier d'ailleur. c'est vraiment pas long tu devrais reussir à lire.

PS : j'ai commander Empire At War, c'est trop fort.
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Messagepar BelXander » Jeu 09 Fév 2006 - 1:42   Sujet: 

Et bien non, je ne suis pas mort ! Héhé.

T'inquiète je vais m'y mettre au début des vacs (qui arrive ce week !).
De plus, en parlant du recueil, je vais aussi essayer d'achever ma ptite nouvelle. Depuis le temps. Je vais faire, finir le chapitre 10, continuer Cyborgs Jedi et me relancer dans SG-20 comme StarGate revient très prochainement !!! :shock: :x (enfin pour les 2 derniers... j'essaierai :wink: )

HS: Trop cool Empire At War, malheureusement mon PC ne le supporterais jamais..., et vive StarWars !
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Messagepar dark teran » Lun 14 Aoû 2006 - 20:10   Sujet: 

BEN ALORS il est ou le reste de la fic ?
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 14 Aoû 2006 - 22:50   Sujet: 

incroyable, je n'aurais jamais imaginé que ce sujet resortirai de la page 2 !!

Le reste de la fic... bonne question.

Il se trouve que nous avons perdu notre lancé de depart. Nous prenosn du retard, et a force nous avons Belgarion et moi beaucoup de mal à nous y remettre, et lorsqu'on y arrive, on s'arrete trop vite.

le chapitre 10... à tout de même avancé depuis la derniere fois ^^. Doucement mais surement on y arrive. Le chapitre 11 est bien avancé aussi. Comme je disais il y a quelques mois, il sortira surmeent quelques secondes après le 10.

Sinon, on a terminé la préparation détaillé des scénario des chapitre jusqu'au 50e 60e par là je sais plus trop le nombre. Pour information, on a donc l'histoire de nos persos jusqu'a l'épisode 4. Bien sûr nous avons eu d'autres idées pour la suite ^^.


Donc voilà, je m'excuse pour le très peu de nouvelles et pour tout ce retard... (on va avoir écrit 2 chapitre en 1 an.... pffui...).

Cependant lumière d'espoir : en ce moment nous nous retrouvons toute la journé sur le net et nous nous remettons calmement à l'écriture. On commence par SG-20, qui est un beau projet mais moins "difficile" que HDLF. ça nous remet dans le bain peu à peu.

Bref, très bientôt nous espérons vraiment avancer HDLF. Ce qui est sûr c'est que jamais ce projet ne sera abandonner, même s'il doit prendre le temps de 8 générations de wookies pour voir la fin !


Merci Dark Teran d'avoir posté et demandé des nouvelles ^^. ça fait plaisir et ça redonne plus de courage et de volonté. Les autres qui attendent aussi HDLF : encore un peu de patience please, ça viendra, je vous le promet.

Je suis certain enfin, que Belgarion passera dans pas longtemps pour posté un petit commentaire ^^

Donc @ très bientôt les gens, Tchao.

Edit : dis moi, je vois que tu t'es inscrit il y a peu de temps... comment as-tu découvert HDLF ? et comment trouves-tu notre FF ?
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Messagepar BelXander » Mar 15 Aoû 2006 - 0:06   Sujet: 

Yo !
Me revoilà ! Après 6 mois et 6 jours d'absence sur ce topic !

Pfffu...

Donc comme Dark-Solaris l'a signalé, mamheureusement il n'y a rien de nouveau à vous mettre sous la dent.
Néanmoins la suite est en cours !
Nous avons une bonne chronologie et près de 60 chapitres peuvent être atteint, les idées étant déjà mis par écrit !

Mais il faut dire que nous avons bcp de choses à faire, et très peu de tps. De plus, personnellement je n'avance pratiquement pas sur un seul de mes projet...

Et je sais que ça vous impatiente mais sachez que ça me frustre qq peu moi aussi de ne pas avancer dans mes projets.

Nous finissons l'épisode en cours de SG-20 (les 3 et 4... que nous avons repris il y a peu, étant un projet qui n'a pas bougé depuis un an lui aussi...) et nous nous remettons à Héros de la Force !
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Messagepar BelXander » Dim 12 Nov 2006 - 3:20   Sujet: 

Bon bah étant donné que qq'un m'a parlé de notre FF (en mp) j'en profite pour venir donner des nouvelles.

Pour ceux qui espèrent encore, qui nous ont pas oublié et attendent tjrs la suite des aventures de nos 2 jeunes Jedi, de bonnes nouvelles j'ai !

En effet, depuis 1 semaine (ou 2) nous avons clairement plus avancé qu'en 4 mois !!!
Le chapitre 10 est bouclé, le 11 ne va pas tarder à l'être.
Pour l'instant nous faisons une revus des précédents chapitres, et il y'a qq changements (pas majeurs pour l'histoire, ceux qui l'ont déjà lu seront donc épargner de tout relire s'ils ne le souhaitent pas !), et surtout nous essayons de corriger et recorriger un maximum de fautes.

Tout ça pour vous annoncer donc, que samedi prochain, (et cette fois-ci, je n'ai pas peur de dire que cette date sera tenue !! :shock: ) vous aurez les 10 premiers chapitres (ptet 11) des Héros de la Force à télécharger !!
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Messagepar Den » Dim 12 Nov 2006 - 13:17   Sujet: 

BelGarion_76 a écrit:Tout ça pour vous annoncer donc, que samedi prochain, (et cette fois-ci, je n'ai pas peur de dire que cette date sera tenue !! :shock: ) vous aurez les 10 premiers chapitres (ptet 11) des Héros de la Force à télécharger !!


Ca s'est une excellente nouvelle! J'attendrai samedi prochain avec impatience!!!!!! :lol:
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 18 Nov 2006 - 11:44   Sujet: 

Bon ben BelGarion s'est encore trompé, c'est pas pour ce weekend ^^.

enfin ça depend du point de vue ^^.

La recorection et tout ça des chapitres 1 à 9 prends plus de tepmps que prevu. On rermarque que certain chapitre sont quasi inutile par rapport à d'autres. On essaye de les ameliorer.

Le chapitre 10 est bien fini, et Belgarion pourra le poster peutêtre morceau par morceau pour ceux qui veulent de suite lire la suite de nos héros.

Le 11 est quasi bouclé, il suivra directement le 10 par petit bout.

Le 12 est bien avancé aussi. A priori, il se terminerai pile au moment où le 11 sera fini de paraitre ^^.


au niveau global, les Heros de la Force se voit modifier sa structure. Il n'y aura plus 6 episodes comme on le pensait au début. Il n'y en aura que 3. Mais ils seront tous très consequents ^^. A priori chaque episode devrais etre aussi long que HDLF premier du nom.

Lowie, si jamais t upasse sur ce topic : j'ai commencé la redaction de l'épisode 3 qui s'intitule : Force Lumineuse et Force Obscur, et qui raconte l'histoire d'un wookie Jedi ^^. (pas trop tot que tu dois te dire ^^).

En parlant des titres des épisodes, le premier s'intitule "Le Lien qui Nous Unit" ; le second : "Destiné Jedi" je crois ^^.

voilà voilà.

@ ! j'ai oublié un truc !

Même deux.

D'abord, on a le scénario jusqu'a la reprise de Coruscant par l'alliance rebelle (ou la new republic).
Ensuite, on prévoit de vous faire un petit cadeau pour noel.

allez tchao.
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Messagepar Den » Dim 19 Nov 2006 - 1:56   Sujet: 

... bon, ben va falloir être patient alors...







:cry: :cry: :cry:
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Messagepar BelXander » Dim 19 Nov 2006 - 13:37   Sujet: 

Ne t'inquiète pas, cette fois-ci ça sera largement moins long que les fois précédentes, qui n'étaient que des désillusions.
Là nous nous sommes bien repris, et nous sommes à fond dedans.

Donc comme je le disais, la version avec 12 chapitres sortira en fichier à télécharger dans pas trop longtemps (1 à 2 semaines) avec les chapitres définitifs et corrigés donc. (bon corrigés par nous, alors il y'aura surement encore qq fautes malheureusement)

En attendant, nous allons poster le chapitre 9 par morceaux (dès demain je pense), pour que ceux qui ont lu le début puissent continuer l'aventure !
(même si je conseil à ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou qui compte la relire (et oui ça se peut !) d'attendre la version Word).
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 19 Nov 2006 - 18:14   Sujet: 

rebonjour tout le monde.

en reparcourant les posts, j'ai remarqué que le chapitre 9 n'avait été donné qu'à quelques élus... je commence donc à posté par morceau ce chapitre là avant que Belgarion ne continue sur son Ch10, avant que je ne puisse a mon tour continuer sur ch11, avant que Belgarion ne post le ch12, avant que etc etc etc.


donc bonne lecture.


Chapitre 9


La semaine avait été fructueuse. J’avançais vite dans la création de mon sabre, et je demandais assez souvent des conseils aux Maîtres Jedi, lesquels se faisaient une joie de m’aider. Après sept jours de travail continu, mon sabre se finalisait.
Dans ma chambre, dans une semi-pénombre, à genoux, je me concentrai pour la centième fois de la journée. A l’aide de la Force, je faisais tournoyer les deux parties de mon sabre au-dessus de chaque paume. Le cristal était maintenu en suspension devant moi, à hauteur de mes yeux. Lentement, je rapprochais les deux parties du manche. C’est une phase assez difficile la première fois qu’on la réalise.
Au bout d’une demi-heure, j’avais enfin réussi à connecter tous les fils et à encastrer le cristal sur son socle. J’activai donc la cellule énergétique qui alimentera les circuits. Je ne sentis aucune perturbation : il semblait que j’avais réussi ce stade.
Je pris le sabre dans ma main, puis allai le plonger dans une cuve que j’avais préparé. La solution turquoise allait déposer une fine couche imperméable de façon à ce que le sabre ne prenne pas l’eau ou juste l’humidité. Je le laissai ainsi durant la nuit.
Après m’être reposé et préparé, je sortis, toujours par la Force, mon sabre qui était maintenant recouvert d’une couleur turquoise. Je vérifiais son poids, puis j’ajoutai un tissu peu épais et non lisse au milieu du sabre, l’endroit où je le tiendrai.
Tout était prêt. Je sortis de ma chambre puis allai trouver Mace Windu pour lui demander de participer à mon essai. Il accepta et nous nous rendîmes donc dans la salle d’entraînement. J’y pénétrai seul, mon sabre à la main. En l’étudiant, Maître Windu l’avait trouvé bien lourd, mais je n’avais pas ressenti cette sensation. Sûrement parce que j’avais l’habitude d’utiliser les sabres de Rocka qui étaient assez lourd puisque étant adapté aux wookies.
Je restai quelques secondes au centre de la pièce, respirant profondément les yeux fermés. Puis j’appuyais sur le bouton d’activation de la lame. Elle s’allongea d’un coup et illumina la pièce, faiblement éclairée par deux lumières sur le plafond, d’une couleur bleu-vert tout à fait original. Le sifflement de la lame était perceptible et assez aigu. Je fis décrire plusieurs cercles avec le sabre.
J’arrêtais de manier mon sabre pour attendre l’activation des sphères d’entraînement. Je n’attendis pas longtemps : trois petites ouvertures circulaires sur le mur opposé à la porte d’entré laissèrent sortirent plusieurs sphères d’entraînement. Je comptais douze sphères, ce qui n’était pas un petit nombre. Je me mis en garde, genoux fléchis, sabre à l’horizontale un peu en dessous de mes yeux. Les sphères se positionnèrent autour de moi très rapidement, se stabilisèrent, puis tirèrent en même temps. Je fit un saut vers l’avant en effectuant une rotation complète, histoire d’ajouter du style, puis frappai l’une des sphères avec mon sabre. Cela ne dura qu’une seule seconde et j’eus le temps de frapper une deuxième sphère avant de devoir faire face à dix lasers orangés. Je fis un salto arrière mais j’effectuai en même temps un mouvement du sabre pour renvoyer l’un des lasers sur une sphère. Malheureusement cette sphère réussie à l’éviter. Je me retrouvai à genoux face à encore dix sphères. Elles tirèrent encore une fois en même temps, j’en profitai donc pour à nouveau faire un saut en avant et frapper une troisième sphère. Une fois que j’eus touché le sol, j’effectuai un saut en arrière pour éviter une nouvelle série de tirs. Je m’aperçu alors que la configuration de tirs des sphères d’entraînement se modifiait. Cette fois, elles tiraient en rafale. Je parai plusieurs tirs, mais je ne pouvais pas tous les renvoyer. Je fis donc plusieurs pas de côtés, renvoyai un laser sur la sphère la plus proche qui explosa, puis dû me mettre à courir autour des huit dernières sphères restantes. Elles essayaient de me suivre tout en continuant leurs feu nourris. J’augmentais ma vitesse à l’aide de la Force, parvins à faire quatre pas sur un mur, m’appuyais dessus pour m’élancer sur une sphère et le détruisis d’un coup de sabre laser. Je me retrouvai au milieu des autres. Je ne perdis pas de temps et sautai pour frapper une sixième sphère laquelle ne pus éviter mon coup. Les dernières s’étaient repositionnés et faisaient maintenant feu sur moi. Je pris de l’élan vers le mur en face de moi tout en maniant mon sabre pour dévier quelques tirs qui auraient pus toucher mon dos. Je pris à nouveau appui sur le mur pour faire un salto arrière tout en continuant la déviation des tirs et me retrouvant face aux sphères grâce à une rotation par la Force. Mes mouvements étaient fluides et rapides. Je fis un saut périlleux avant en parvenant à renvoyer un laser sur une sphère qui s’écrasa sans exploser. Je fis une roue sur la droite puis reculai de quelques pas. Alors que les sphères s’approchaient, j’utilisai la Force pour en projeter deux contre un mur, et en repousser une troisième plus loin. Les deux autres sphères me tiraient dessus mais je parvenais sans mal à dévier tous les lasers. Je m’avançai peu à peu, puis alors que la troisième sphère s’approchait, j’effectuai un saut avec une rotation pour frapper les deux autres sphères dans un seul et même mouvement. La dernière sphère tira, et je m’abaissai juste à temps, le laser passant à quelques centimètres de mes cheveux. Elle tira une nouvelle fois, et je dus me mettre à plat ventre de justesse encore pour éviter le tir. Avec la Force, je m’aidai à prendre appuie sur mes mains et à me redresser dessus pour frapper la sphère avec mes pieds qui dégagea plusieurs mètre plus loin. Je me remis avec mon élan sur mes jambes puis, je lançai mon sabre couleur aigue-marine, lequel toucha sa cible. Je fis revenir mon sabre par la Force tout en l’éteignant.
- Bravo, tu n’as eu aucun mal à t’en débarrasser, me félicita Maître Windu.
- Je vous remercie. Mais j’ai encore quelques petits trucs à régler.
- A cause du poids inattendu de ton sabre, tu perds de la précision lors des déviations de laser.
- Vous l’avez vu, fis-je, étonné.
- Une sphère qui parvient à éviter un renvoie de laser, ça dit tout.
- Je vois, fis-je en baissant la tête.
- Mais tu règlera le problème bien assez vite, continua-t-il. Je me demande un peu comment tu t’en sors dans un duel ?
- Un duel ? J’en ai fait un il y a quelques semaines contre Rocka. Je pensais qu’il vous en aurait parlé.
- Il m’en a parlé. Seulement Rocka est un wookie, par conséquent, et même grâce à la Force, ses mouvements sont plutôt lent.
- Lent ? Je ne trouve pas Maître.
- Très bien, si tu le dis. Alors voyons cela, fit-il en allumant son sabre électrum.
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Messagepar Dark-Solaris » Lun 20 Nov 2006 - 19:57   Sujet: 

yop yop ;

la suite...



D’abord étonné, je fus heureux de me mesurer à lui, le plus redoutable combattant de l’Ordre. Je lui fis un sourire puis reculai de quelques pas. J’activai ma lame tandis que Windu tournai autour de moi, lentement, sabre baissé. Il n’avait pas pris la peine d’enlever la toge de Jedi marron. Je fis quelques mouvements du poigné pour faire tournoyer mon sabre laser puis attaquai d’un coup de haut en bas. Windu para facilement, en tenant son sabre d’une seule main, puis me repoussa avec une force prodigieuse. Je faillis perdre l’équilibre. A peine eus-je le temps de me repositionner qu’il m’attaqua à son tour avec une vitesse hors du commun, c’était le cas de le dire. Je parai un coup, deux coups, me baissai pour en éviter un troisième, puis en parai un quatrième pendant que je me redressai. Je reculai ensuite à grands pas, ne pouvant résister à l’assaut d’un Maître aussi talentueux dans le maniement du sabre laser. Mais très vite, alors que je me fatiguais rapidement à cause de l’effort que je devais fournir pour tenter de bloquer les attaques, je me retrouvais dos au mur. Toujours d’une seule main, il attaquait, puis de l’autre il utilisa la Force pour coller ma main droite conte le mur et me faire lâcher mon arme qui vola loin sur le côté. Je me baissai juste à tant pour éviter un nouveau coup horizontal de Windu, lequel fut très rapide et retourna sa lame vers moi, l’arrêtant à quelques centimètres de mon cou. J’étais en sueur et je ne contrôlais plus ma respiration.
Maître Windu éteignis son sabre et fit voler le mien jusque dans sa main gauche. Il me tendit la droite pour m’aider à me relever.
- Détends-toi. Respire calmement.
Il me rendit mon sabre, que je rangeai à ma ceinture.
- Vous êtes bien trop rapide, lui dis-je.
- Tu es un peu trop lent aussi, répliqua-t-il. Allons viens, on va se reposer à la salle de détente.
La salle de détente était située en dessous du pilier central. Il n’y avait donc aucune fenêtre, mais des tableaux géants à effet holographique tridimensionnels donnait l’impression qu’on se trouvait dehors, sur une planète aux plaines verdoyantes. L’effet était d’autant plus réaliste qu’il y avait un système de soufflerie qui donnait une impression de vent faible et chaud, très agréable. Seul le sol ne donnait pas d’effets en trois dimensions. Ce n’était qu’une épaisse moquette pourpre qui étouffait les pas, permettant ainsi le plus grand silence en ce lieu de repos. La pièce était très vaste, pour pouvoir accueillir une cinquantaine de Jedi mais aussi pour donner la sensation de liberté et d’espace, chose opposée à l’atmosphère de Coruscant. Windu et moi entrâmes par la porte automatique qui s’ouvrit dans un silence remarquable. Windu passa devant et se dirigea vers une petite table ronde inoccupée. Il s’assit sur l’une des chaises antigravitées bleutée, je pris la deuxième, en face de lui. Le système automatique régla la hauteur de la chaise en fonction de mon poids pour être à une bonne hauteur par rapport à la table. Nous nous dîmes rien pendant quelques minutes. Windu fermait les yeux et respirait très lentement. Quant à moi, je regardais le paysage virtuel tout en savourant la caresse du vent synthétique.
- Tu es prêt pour une nouvelle mission, me demanda-t-il enfin.
- Je le suis maintenant. En quoi consiste-t-elle ?
- Une enquête. Aya Tirina et Ildara Mayaserana sont depuis plusieurs jours dessus, mais elles ont besoin de soutien. Elles ont remonté la filière du commerçant que tu as rencontré l’autre jour en poursuivant l'homme mystérieux aux cheveux verts. Elles sont en ce moment sur Ord Mantell, une planète de la bordure médiane. Mais elles doivent aussi enquêter sur Manaan, Ryloth, Gamorr et Toydaria.
- Tout ça, fis-je, étonné.
- Oui, c’est surprenant, mais elles n’ont fait aucune erreur. Nous pensons qu’il s’agit d’un vaste réseau de contrebande.
- Mais qui aurait pût organiser un réseau de cette ampleur ? Sans compter que le prix pour le maintenir doit être exorbitant.
- C’est exact. Nous pensons aux Hutt ou à la Fédération du Commerce, malgré que celle–ci soit en déclin.
- La Fédération n’a plus assez de pouvoir ni de fonds pour établir tout ça. Par contre les Hutt… c’est leur style tout ça, et l’argent ils l’obtiennent trop facilement.
- De plus Toydaria est situé dans l’espace Hutt.
- Je vois… je pense qu’ils sont la clé de l’enquête. Vous voudriez que je me rende sur l’une de ses planètes pour effectuer l’enquête ?
- Oui, mais tu n’iras pas tout seul. Ildara et Aya m’ont informée, il y a deux jours, qu’elles avaient subi une attaque de gangster dans les rues de la capitale d’Ord Mantell. Elles sont persuadées qu’ils étaient payés par la mystérieuse organisation.
- Comment ont-elles trouvé le nom des planètes impliquées ?
- En suivant la piste du commerçant, elles sont arrivées sur Malastare. C’est là-bas qu’a lieu le regroupement de tous les produits nécessaires à la fabrication du gaz qui vous droguait dans le Corridor. Elles y ont trouvé la liste des planètes leurs envoyant ces produits.
- Et si le produit final parvient sur Coruscant, alors ils ont un contact qui leur permet de passer à travers les contrôles orbitaux.
- Oui, nous nous en occupons. Tu dois te focaliser sur l’une des planètes que je t’ai cité.
- Au hasard ?
- Comme tu veux.
- Alors je vais aller sur Manaan, ça va me changer de l’enfer de Ennth.
- Alex rentre ce soir au temple. Vous partirez demain avec des Delta-7.
Nous parlâmes ensuite de sujets intéressants pour nous détendre pendant quelques heures. Puis nous sortîmes lorsque nous perçurent par la Force l’arrivé d’Alex. Alors que Maître Windu se dirigeait vers ses appartements privés, je vins à la rencontre de mon ami. Il paraissait furieux, un peu comme s’il en avait mare. Il me parla de tout ce qui s’était passé, ainsi que sa rencontre avec une jeune et belle femme. Nous discutâmes alors sur ce sujet, et je parlais d’ailleurs de Aya. On comparait nos sentiments, et on débâtit dessus. Ce qui nous chagrinait c’était qu’un Jedi ne devait pas avoir ce genre de sentiment. On allait en parler à un Maître, mais il commençait à se faire tard et nous nous ravisâmes.
Le lendemain, nous nous retrouvâmes dans le hagard à vaisseaux du temple. Nous prîmes des Delta-7 avec nos droïdes habituel. Le mien s’appelait R2-L7. Il enclencha les moteurs pendant que j’ajustais l’anneau autour de ma tête. Je vis la rampe du vaisseau d’Alex se déplacer pour le sortir de l’enceinte du Temple. Il décolla rapidement puis ce fut mon tour. Je laissais mon droïde prendre le contrôle du vaisseau jusqu’à la sortie de l’atmosphère. Je pris ensuite les commandes jusqu’à l’anneau d’hyperdrive. Alex avait pris celui d’à côté. Les deux anneaux se repositionnèrent en fonction des données hyperspatiales, puis lorsque les lumières se mirent au bleues, nous passâmes en hyperespace.
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Messagepar Dark-Solaris » Mer 22 Nov 2006 - 0:32   Sujet: 

et bien me revoilààà.


la suite donc ^^.




Le trajet dura un peu plus de trois heures. Je n’eu point le temps de m’ennuyer avec les histoires de mon droïde et ma lecture du databloc dans lequel se trouvait les données d’Aya et Ildara. Ildara et Rocka avaient commencé par interroger le commerçant que j’avais rencontré. Celui-ci leur avait donné le nom de la planète d’où la marchandise arrivait : Malastare. A partir de là, Rocka avait laissé sa place à Aya. Sur Malastare, les deux Jedi apprirent qu’elles avaient à faire avec un vaste réseau d’organisation très bien élaboré. En espionnant l‘organisation sur la planète, elles trouvèrent le nom de toutes les autres planètes qui participaient à la fabrication du gaz. Des transporteurs venant de Manaan transportaient des algues de la planète. Il était certain que ces algues possédaient des propriétés néfastes si elles étaient combinées avec d’autres produits aussi dangereux. Les transporteurs venaient d’une même société, la Oceana Alguero Aan. Ils étaient très reconnaissables par leurs couleurs et leurs cigles : peints tout en vert, avec l’emblème OAA en bleu sur fond blanc de chaque côté de la coque. Notre enquête avec Alex devait commencer par cette société.
Nous sortîmes à quelques parsecs de la planète. Nous laissâmes les anneaux d’hyperdrive puis mirent les moteurs à fond en direction de la planète. Pendant les quelques minutes de vol, je regardais encore une fois le databloc. La capitale n’était pas spécialement grande à la surface de la planète recouverte à quatre-vingts quinze pour cents d’eau, mais la ville était essentiellement sous-marine. Atho, la capitale, était structuré en plusieurs niveaux. A la surface, un large disque de sept kilomètres de diamètres surplombant l’océan bleu clair de plusieurs mètres, maintenu par d’énormes piliers s’enfonçant sous l’eau, servait de spatioport. Au même niveau, à environ cinq cent mètres du spatioport, se situait toute la zone administrative de la planète. La zone d’administration se composait de plusieurs gratte-ciel s’élevant à plusieurs centaines de mètres. Au deuxième niveau inférieur, on trouvait les premières habitations. Le deuxième niveau se composait lui-même d’une quinzaine d’étages. Au troisième niveau de structure, on trouvait le cœur de la cité : les industries, les centrales énergétiques, le traitement de l’eau et du Kolto, l’ancien produit utilisé avant la découverte du Bacta, moins cher que ce dernier mais moins efficace. Le quatrième et dernier niveau était la place des plus riches habitants de la planète, et aussi celle des sociétés les plus influentes de la planète. A ce niveau, plus on descendait les étages, plus on se trouvait dans une zone de plus en plus riche. La différence de « richesse » entre le niveau quatre et le premier niveau se voyait par les lumières extérieures et les larges baies vitrées. Un spectacle éblouissant au fond de l’océan pour tous les touristes. Cependant, le spectacle était tout aussi beau à partir des baies vitrées de la surface, avec une vue parfaite sur l’étendue d’eau reflétant à merveille le soleil jaune.
Je levai les yeux vers la planète bleue et je perçus la présence de nombreux vaisseau en orbite, attendant depuis des heures pour la plupart, pour se poser à la surface. Tout d’un coup, une petite sonnerie s’activa dans le cockpit, signal de l’intercom. Alex me devança pour répondre :
- Maître Jedi, veuillez signaler la raison de votre présence dans le système.
C’était une voix masculine résonnante, sans doute quelqu’un qui avait remplacé ses cordes vocales par une prothèse. Mais il y avait quelque chose de plus que la résonance, quelque chose de difficile à décrire.
- Jedi Alex Raziel et Loïc Solaris. Nous sommes en missions pour le conseil jedi.
- Veuillez préciser votre mission je vous prie, continua le coordinateur orbital.
- C’est une enquête secrète, détailler notre mission pourrait entraîner son échec.
Il y eut un silence. Puis la voix rocailleuse reprit :
- Nous vous transmettons les coordonnées d’atterrissages. Vous allez devoir patienter un moment, le trafic est dense en ce moment.
- Pouvons nous en connaître la raison, demandai-je, curieux.
- Demain aura lieu une course de module, et pas n’importe laquelle : il s’agit du premier circuit du championnat annuel. Nous attendons plusieurs centaines de milliers de visiteurs. Maintenant veuillez bien m’excuser, mais j’ai d’autres vaisseaux à coordonner.
En effet, une dizaine de vaisseaux de toutes tailles étaient arrivés après nous. Lorsque nous reçûmes les coordonnées d’atterrissage, Alex et moi laissâmes les droïdes nous conduire à la file de vaisseaux allant jusqu’au spatioport d’Atho. L’attente dura plus de quatre heures.
Après s’être posé, deux techniciens, des humains en uniforme bleu et jaune, nous demandèrent combien de temps nous allions rester. On leur donna les crédits pour deux jours, puis, alors que nous nous dirigions vers l’entré de la cité, la plate forme du spatioport s’abaissa tel un ascenseur pour permettre de « ranger » les Delta-7 aux niveaux inférieurs du spatioport. Nos droïdes restèrent avec les Delta-7.
Nous voulions prendre un taxi-speeder pour entrée plus vite dans la cité, mais ils étaient tous pris par des visiteurs, des touristes pour la plupart mais aussi des commerçants et gens haut placé tel des sénateurs. Alex et moi, on se résigna à marcher pour atteindre l’autre côté du luxueux pont reliant le spatioport à la ville. Cela nous permit de contempler la splendeur des lieux.
L’allée, assez large pour permettre à deux transports Gallofree de se poser côte à côte, était d’une blancheur tout à fait remarquable. Aux bords de l’allée avaient été planté des arbres aux feuilles vertes et jaunes, des couleurs qui contrastaient avec le bleu permanent du ciel et de l’océan. Malheureusement pour nombres d’espèces, lorsque le soleil frappait l’allée, le reflet était éblouissant. Ce jour là, quelques nuages clairsemaient le ciel bleuté, cachant à moitié le soleil jaune.
Cela faisait une dizaine de minutes que l’on marchait, et pourtant la cité semblait toujours aussi loin, chose surprenante. Les quelques tours, blanche comme l’allée, s’élevaient majestueusement, la pointe semblant vouloir attraper le ciel. Après une marche qui nous parut bien longue, nous arrivâmes devant la porte de la cité : impressionnante par sa hauteur et par les hautes statues qui semblaient la maintenir debout, elle restait cependant ouverte tout le temps. Soit le mécanisme de fermeture était défaillant, soit les autorités locales la laissaient ouverte pour plus de faciliter d’accès avec le spatioport. De toute manière, la porte n’avait qu’un effet décoratif. Une fois dépassée, on se retrouvait dans une sorte de couloir, car il y avait des vitres faisant offices de murs et de plafond, et une seule direction possible.
- Nous devrions chercher le poste de renseignements, me dit Alex.
Je répondis d’un hochement de tête. Mais nous n’avions qu’un seul chemin à prendre pour le moment. Il semblait que des contrôles avaient lieu quelques dizaines de mètres plus loin Bientôt il fut impossible d’avancer plus, et on dût attendre comme tout le monde notre tour.
Nous attendîmes de longues minutes, puis ce fut enfin notre tour de passer devant le réceptionniste : un togorien pas plus grand que moi, aux poils bruns et blonds. Cette espèce était réputée pour leur difficulté à maîtriser le basic. Mais je fus étonné :
- Bienvvvenu noble vvvisiteur ! Nous sommes heureux de vvvous accueillir parmi nous. En quoi puis-je vvvous être utile ?
Le togorien n’avait qu’une seule syllabe de « défaillante ». La plupart en avaient beaucoup plus, surtout les R et les F. Alex me laissa parler :
- Nous voudrions des informations d’ordre général sur la planète, et sur la Oceana Alguero Aan.
Le togorien pianota sur son ordinateur de bureau. Puis au bout de quelques secondes il me répondit en me donnant un prospectus :
- Vvvoici le guide de la vvville, tout y est détaillé clairement. Mais Je suis désolé, je n’ai accès à aucunes données pour vvvisiteurs sur la société que vous demandez.
- Pouvons-nous obtenir au moins des informations sur le dirigeant, la taille de l’organisation, ainsi que l’adresse du responsable ?
- Je vvvais vvvous imprimer tout ça.
Il lui fallut quelques secondes pour trouver ce qu’on cherchait puis à les imprimer. Il me tendit la feuille, qui était verte comme les algues de la planète. Y était inscrite seulement un nom et une adresse.
- Je vvvous en prie, lorsque vvvous n’aurez plus besoin de ce document, vvveuillez le laisser dans l’une des nombreuses caisses jaunes appropriés… pour le recyclage, finit-il lorsque j’eus l’air étonné.
Nous le remerciâmes puis nous entrâmes enfin dans la ville en elle-même. Une fois au bout de la Grande Place, face à de larges baies vitrées, nous regardâmes le document.
Le dirigeant de la OAA semblait s’appeler seulement Shama, et l’adresse était la suivante : Second Centre Administratif de la ville Est, Etage 52, Section Première, Huitième Bureau. Cela semblait un peu compliqué. Alex lu la première page du prospectus, écrit en Aurabesh, fournit par le réceptionniste :
- Vous cherchez votre chemin ? Rendez-vous page centrale. Vous ne comprenez pas le langage Selkath ? Rendez-vous page huit. Vous êtes fan de course de module ? Rendez-vous page douze. Vous prenez des vacances ? Rendez-vous…
- C’est bon c’est bon, va à la page centrale.
- Page vingt-deux…
Il tourna les pages pour me montrer le plan de la cité d’Atho. Elle paraissait plus grande que vue de l’extérieure.
- Très bien. On devrait réussir à ne pas se perdre avec ça, remarqua Alex.
- Ouais… Va à la page huit… car pour ma part, je ne comprends pas le langage Selkath, je ne vois même pas à quoi ils ressemblent.
- Moi non plus, fit Alex en se rendant à la huitième page.
Elle montrait l’emplacement de toutes les boutiques à droïdes. La plus proche se trouvait du côté Ouest, mais on préféra aller à une autre boutique, situé du côté Est. Nous nous dirigeâmes donc vers la ville Est. Il y avait beaucoup de monde qui marchait dans tous les sens, se bousculant presque à chaque pas. Pourtant les allées étaient larges. La course de module avait attiré de nombreux curieux, semblait-il.
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 25 Nov 2006 - 0:37   Sujet: 

Suite et fin du ch9 :


Après une demi-heure de marche dans la ville bondée, nous arrivâmes devant la boutique. C’était un Ithorien qui tenait la boutique. Décidément, les commerçants Ithorien n’étaient pas rares… Il nous proposa un droïde protocolaire de base, à la carrosserie grisé tacheté de ronds bleus. Le langage Selkath n’était pas sa seul langue, il comprenait aussi le wookie, le togorien, l’Ithorien, le rodien, le twi’lek le hutt et le sullustéen. Tout cela bradé à cent crédits la journée… Son nom de code était X-302.
Après avoir donné deux cents crédits à l’Ithorien, nous nous rendîmes au centre administratif. L’immeuble était vaste, très éclairé, et fort heureusement, muni d’un ascenseur rapide et silencieux. Le chemin était bien indiqué, et nous arrivâmes sans mal au fameux huitième bureau. La porte, simple, était verte, ce qui aveuglait presque après des murs totalement blanc, et semblait très épaisse. A hauteur des yeux, centré, un sigle représentant l’OAA était mis en relief. Le O était la sonnette…
- Hooo, fit Alex.
- Haaa, fis-je en retour.
- Haaa, refit-il.
- Bon c’est bon, on sonne.
La sonnerie était des plus basique, et au bout de quelques instants, la lourde porte s’ouvrit magnétiquement. Devant nous, au bout de la pièce éclairé par un unique lustre au plafond, se dressait un large bureau, d’un vert pomme affreux. Y était assise une créature bleutée tachetée de marron, à la bouche très large, et aux joues pendantes presque jusqu’au épaules. La créature se leva, puis communiqua, enfin essaya, car effectivement, aucun de nous deux ne comprenait le langage Selkath. Le droïde, qui s’était montré fort silencieux pendant le trajet, fit alors son entrée, en déclarant de sa voix féminine et résonnante :
- Dame Shama vous souhaite la bienvenue dans son bureau. En quoi peut-elle vous être utile ?
- Demande-lui de bien vouloir nous montrer les derniers rapports concernant l’OAA, les cargaisons, les destinations, les dépenses et les recettes.
Le droïde n’eut pas besoin de retransmettre la question, Shama comprenait le basique, comme de nombreux autres Selkath. Elle pianota sur son ordinateur de bureau, nous donna un databloc comprenant les données demandées puis commença à nous poser des questions. A première vue elle ne semblait au courant d’aucune transaction à destination de Malastare, mis à part du Kolto. Les rapports n’indiquaient aucun transport d’algues. Soit le rapport d’Ildara était faux, soit celui que je tenais entre mes mains avait été modifié. Après réflexion et discussion avec mon collègue et Dame Shama, je demandais les horaires d’envols des transporteurs de l’OAA, ainsi que le nom de tous les employés. Cela faisait une énorme quantité de données, mais un droïde pourrait y faire le tri rapidement. Lorsque Alex et moi commencions à prendre congé de la Selkath, celle-ci nous révéla une dernière information, capital selon mon jugement : elle nous conseilla d’aller rendre visite au second coordinateur de la société, celui qui gère la mise en place des transports et des horaires, ainsi bien sûr que de la cargaison. Je demandai le nom de ce coordinateur et l’endroit où le trouver : Jucha Baradai Dure, un hutt.
Je laissai Alex rejoindre nos droïdes astromecano pour analyser les données recueillies tandis que j’allai rendre visite au hutt. Je fus devant lui au bout de quelques minutes seulement, son bureau se trouvant à proximité, relative, du huitième bureau. Lorsqu’il me vit, il comprit aussitôt que j’étai un Jedi, et il eut un mouvement de recule. Cela était déjà un premier indice de son implication dans l’enquête que je menais. Il paraissait aussi hésitant.
Je lui parlai de notre enquête, je lui posai des questions d’ordre général. Il répondit la même chose que la Selkath, à un détail près : parfois, il était payé pour assurer une cargaison autre que du Kolto. Je lui demandai de me fournir plus de détail ou de m’emmener directement à un entrepôt où étaient installées ces cargaisons. Sa réponse semblait le sauver, du moins pour quelque temps :
- S’il vous plait, dit-il dans un basic impeccable, je suis un Hutt qui aimes les courses de modules. Demain a lieu la compétition, je dois tout préparer, j’ai beaucoup de travail et de personne à voir. J’ai des paris à tenir, alors si vous voulez bien, nous reprendrons cette conversation dans deux jours.
- Je refuse, rétorquai-je. Répondez-moi immédiatement, sinon je vous arrête. Vous n’aimeriez pas rater votre course n’est-ce pas ? Fis-je enfin avec un geste de la main vers le Hutt.
- Et vous, vous n’aimeriez pas que votre Ordre soit obligé de régler un petit conflit planétaire. Car je suis très populaire ici, et je n’ai rien à me reprocher. Si vous m’arrêtez maintenant, que je suis non coupable dans votre enquête, cela va créer quelques petits désordres.
Je serrai les dents : cette limace semblait pouvoir se protéger contre la persuasion de la Force, que ce soit instinctif ou contrôlé. Mais je ne sentais aucune aura particulière similaire à un Jedi. Jucha reprit :
- Je vous propose un petit marché. Pariez sur la course de demain. Si votre pilote remporte la course, je vous livrerai toutes les informations que vous voulez. Par contre si vous perdez, vous devrez me laisser tranquille et embêter cette Shama à ma place.
Ce marché était étrange, mais je ne devais pas prendre le risque de perdre des informations qui pourraient être capitales.
- Très bien, j’accepte.
- Fort bien. Je vous donne tout de suite la liste des pilotes. Faîtes votre choix et revenez me voir dans ma loge demain matin, peu avant le début de la course.
Sur ces mots, il s’était dirigé vers moi en rampant et me guidait à la porte. Il était clair que ma présence le dérangeait à présent.
Je rejoignis Alex à la place centrale. Il était encore accompagné de X-302, et les astromecanos n’avaient pas fini d’analyser les données. Je fis part à mon camarade du marché du Hutt, et ensemble nous regardâmes les différents pilotes de la course. Ils étaient vingt-quatre au total, tous d’origines différentes. Leurs modules étaient tout aussi différents : du mini-pod de deux mètres de large, au poids lourd de trois tonnes, en passant par les trimoteurs et les quadrimoteurs. Aucun pilote ne m’était connu, aussi je m’en remettais à la Force. Je fis défiler les pilotes puis sans regarder, je m’arrêtai à l’un d’entre eux.
Le pilote choisi était un Dug de Malastare. Il courait depuis une vingtaine d’années. Il fut un champion pendant ses premières années avant d’être battu sur Tatooine, lors de la célère Bounta Eve, par un humain. Son module fut détruit ce jour là, mais il acheta celui du vainqueur dont le nom n’était pas indiqué sur la fiche du pilote. Les courses suivantes furent désastreuses pour lui pendant quelques années jusqu’à la course d’Aquilaris où il remporta la seconde place. Depuis, il se disputait la première place avec le même adversaire.
- Bon choix, me fit Alex.
- Merci… Bon, puisque nous n’avons rien à faire, je propose d’aller nous reposer à nos vaisseaux.
Alex accepta. Nous n’allions en fait pas nous reposer, juste méditer plusieurs heures.

Le lendemain, je rendis visite à Jucha, comme il l’avait demandé, avec le nom du pilote choisi. Quant au Hutt, lui, il paria sur le champion du moment, répondant au nom de Mystico. J’étais l’invité spécial du hutt, obligé de rester dans sa loge avec vu imprenable sur la ligne de départ de la course et les vingt-quatre modules de courses qui vrombissaient déjà. Au dessus de la baie d’observation de la loge avait été installé un écran géant holographique. Dessus, on pouvait voir, grâce à des centaines de droïdes-caméra, chaque pilote, chaque recoin de la piste.
Le Soleil commençait à se lever à l’horizon, en face des pilotes. Avec la lumière du soleil, je parvins à discerner la première ligne de module. J’aperçus celui de mon pilote. A côté de lui, se trouvait un module vert, celui de Gasgano. De l’autre côté, à sa droite, un énorme engin, noir. L’habitacle était complètement fermé, protégeant le pilote de façon optimal. Celui-ci devait piloter au moyen de capteurs et d’un écran.
Les feux du départ s‘allumèrent au rouge. Le premier s’éteignit, puis le second, puis le troisième, puis tous se mirent au vert. Les modules démarrèrent.
- Et c’est comme d’habitude le Dug Sebulba qui prend la tête au démarrage, suivit de près par Gasgano ! Fit la voix du présentateur en langage basic.
Mon pilote était effectivement le plus rapide au départ, et il fila à toute allure sur la première ligne droite, dépassant aisément les huit cents kilomètres par heures. Le hutt derrière moi appuya sur le bouton d’une télécommande. L’écran afficha l’énorme module, celui de Mystico. Il avait eu un démarrage très lent, et était dernier, mais déjà après plusieurs virages, il rattrapait les derniers. Ce qui était inquiétant, c’est que sur son passage, les autres pilotes se crashaient.
Le premier fut broyé par le flux d’énergie qui relie les deux moteurs, le second fut collé contre le mur, le troisième pris feu d’un coup alors qu’il ne se trouvait qu’à côté de lui. Sebulba de son côté avait pris de l’avance, toujours suivit par Gasgano, et était sortit de la ville. Dorénavant, la course prenait place à la surface de l’eau. C’est sur cette surface que Mystico écrasa plusieurs concurrents encore. C’était intolérable, mais les fans dans les tribunes appréciaient.
Le premier tour se termina avec six coureurs en moins. A la fin du deuxième tour, il n’en restait que douze, tous, se suivant de près. Le dernier tour commença avec Sebulba et Gasgano en tête de course, suivit d’une centaine de mètres par Tempo Bagalies puis d’un certain Aldar Beedo. Derrière eux se rapprochait inexorablement Mystico.
Le hutt s’amusait, il semblait certain que son favori allait gagner. Mais la course n’était pas finie. C’est au milieu du dernier tour que je reçu un appel d’Alex, m’informant que les données avaient été analysées et qu’il y avait des trous financiers importants à certains moment. Il en parla lui-même à dame Shama, qui n’était pas au courant, mais qu’elle avait des soupçons contre son second coordinateur. Ainsi, Alex appela la police planétaire pour procéder à son arrestation dès la fin de la course… qui n’allait pas tarder.
Souhaitant ne pas se faire rattraper par Mystico, Tempo Bagalies avait poussé ses moteurs à fond dans la première grande ligne droite du tour, mais ils explosèrent, sans nuire à la vie du pilote heureusement. Bagalies échappa ainsi à Mystico. Aldar Beedo préféra sortir de la course, se disqualifiant. Quant à Gasgano, il ralentit pour le laisser passer, reprenant sa vitesse après son passage. Sebulba était seul en tête, avec derrière lui Mystico.
- Sebulba ne pourra jamais gagner, car Mystico est mon droïde personnel modifié par mes soins.
- N’est-ce pas considéré comme de la triche d’employer un pilote droïde ? lui demandai-je alors.
- Mais personne ne sait que c’est un droïde, et comme je vais gagner, notre accord stipule que vous quittiez la planète sans rien dire de contrariant à mon égard.
- Je n’en suis pas si sûr.
Bien que l’issue de la course me soit maintenant indifférente, j’espérai voir le Dug gagner contre ce droïde. La tension au sein du public était palpable dans la Force, surtout lors de la dernière ligne droite, avant l’entrée dans la ville d’Atho.
Sebulba était suivi de très près par Mystico, qui allait l’engloutir. Mais quelque chose d’imprévu intervint, et Sebulba le remarqua : la surface de l’eau semblait se mouvoir à la même vitesse et dans la même direction que les deux modules. L’eau en mouvement pris du volume et commençait à s’élever bizarrement. Puis à une distance de deux cents mètres environs de Sebulba, droit devant lui, une créature émergea du monticule d’eau, ouvrant sa large gueule édentée, prête à avaler au passage le module de Sebulba. Le Dug fit obliquer brutalement son module sur la droite, évitant de justesse d’être gobé. Mystico, qui était programmé pour suivre la piste en fonçant sur tous les obstacles en chemin, ne prit pas la peine d’éviter l’immense masse d’écailles. Malgré la vitesse du module, la créature sous-marine parvint à choper le module noir avec ses dents, et l’emmena avec elle dans les profondeurs de l’océan. Sebulba fini la course tranquillement, fier de pouvoir enfin reconquérir son titre de champion, suivit par Gasgano derrière lui, puis les derniers pilotes de la course.
Dans la loge, le silence régnait. Je me retournai lentement, et je vis le regard ébahi du hutt. Ses gardes commençaient à prendre leurs armes, mais je fus plus rapide. J’allumai mon sabre et je sautai vers le hutt, pointant ma lame entre ses deux gros yeux globuleux. Les gardes ne bougèrent plus, Alex arriva avec la police planétaire, et le Hutt fut arrêté.
- Je suis innocent Jedi, je le jure, au nom de la République, je suis innocent, criait-il alors qu’on l’emmenait.
Quelques heures plus tard, Alex et moi contemplions l’océan par delà une baie vitrée.
- C’était de jolies vacances, courtes, mais tranquilles, fit-il.
- Oui. Maintenant, nous devrions aller voir ce qu’il en est de ces cargaisons mystérieuses.
- D’après les données des droïdes, une livraison doit partir ce soir.
- Est-ce qu’on sait au moins d’où part ce vaisseau ?
- A mon avis, du même astroport privée de l’OAA, me répondit Alex.
- Mais qu’attendais-tu pour me le dire ?
- Ben qu’on en parle.
- Mais tu te crois en vacance ou quoi ? On est en mission officielle là, et c’est du sérieux. Bon allez suis-moi, on ne perd pas plus de temps.
On mis quelques dizaines de minutes pour arriver à cet astroport privé, situé à quelques vingtaines de kilomètres au nord d’Atho. Il n’était pas très grand, mais assez conséquent tout de même. Un transport type Gallofree était déjà prêt à partir.
Rapidement, on atterrit et on se rendit au quai en plein air. Plusieurs mécanicien et employés de l’OAA travaillaient autour du transport. Les cargaisons semblaient déjà installé à bord, et seule la rampe de service était encore abaissée. Les moteurs semblaient déjà chauffer.
- Au nom du Sénat et du Conseil des Jedi, nous souhaitons parler à votre patron, fis-je en m’approchant d’un groupe près de la rampe d’accès.
Ces derniers nous observèrent un moment, incrédule, avant de tous se mettre à fuir dans toutes les directions. Alex les interpella, mais ils s’enfuyaient toujours. Mon regard se porta sur un autre groupe d’employés un peu plus loin, lesquels détalèrent rapidement. En moins d’une minute, il n’y avait plus personne.
- Eh ben, quel accueil charmant, remarqua Alex.
Soudain, les moteurs du transport semblèrent explosé du fait que l’on était bien trop proche d’eux à leur activation. Le vaisseau commençait déjà à s’élever dans les airs et à avancer. La rampe aussi se mit très vite à se fermer.
- Ho non ! Vite dépêche toi ! Criai-je à mon camarade.
Nous courûmes le plus vite possible vers le vaisseau, nous sautâmes au même moment, effectuant en parfaite synchronisation un saut périlleux avant. Nous parvîmes de justesse à nous glisser à l’intérieur du vaisseau.
- Heu… et pour ce qui est de l’isolation, on fait comment ?
- J’en sais rien moi, Alex, et pourquoi tu dis ça d’abord ?
- Ben il me semble que les Gallofree, sauf ceux que nous employâmes sur Ennth, ne sont pas bien isolé dans la soute à cargaison…
- Mince Alex, pourquoi tu m’en informes trop tard !
- Ben parce qu’avant je n’avais pas besoin de te rappeler ce détail…
Sans en dire plus, nous activâmes nos sabres laser pour ouvrir l’une des caisses, remplies d’algues vertes, comme prévue. Nous nous y enfonçâmes, ce qui allait déjà nous aider à rester au chaud. Tandis que le froid commençait à bien se sentir, nous nous laissâmes envahir par la Force, concentré sur notre transe qui allait durer tout le voyage vers la destination qui devait être Malastare…un endroit qu’on atteignait en deux jours depuis Manaan.
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Messagepar BelXander » Jeu 01 Fév 2007 - 18:49   Sujet: 

Et me revoilà !!
Après (de nouveau) plusieurs mois d'absence (enfin il marrive de parcourir le forum mais sans jamais poster, pas le temps...) je réapparais !
Héhé.
C'est pour poster la suite de notre FanFiction, Héros de la Force !
Même si personne n'a poster de critiques sur la chapitre 9 de DarkSolaris, le 10 est là !
Surtout que nous sommes bien dedans en ce moment et on avance !! (même les projets à coté évoluent !! (enfin au moins StarGate SG-20 ! :) ) mais c'est dja pas mal)
Donc voilà. Les fans de Héros de la Force peuvent revenir !
Leurs auteurs favoris sont de nouveau passé à l'action ! :D

J'espère que cette fan-fic va retrouver son activité passée !
Surtout que prochainement on aura un beau fichier Word corrigé (enfin le plus possible par nous auteurs)et revu (les chapitres précédents qq peu remaniés) à vous offrir.

Mais pour le moment voilà la suite du chapitre 9 dans lequel nos 2 héros étaient bien mal parti.

Chapitre 10


Le froid nous entourait et nous pénétrait, malgré la transe Jedi. Toute notion de temps avait disparue et seule une semi-conscience nous abritait. Les algues ne nous tenaient pas vraiment chaud, et l’oxygène nous manquait. La soute n’était pas totalement et parfaitement isolée et pressurisée mais heureusement elle l’était en partie. Cela nous avait sauvé la vie, car même un jedi ne pouvait survivre dans le vide de l’espace. Loïc et moi espérions de tout cœur être à la fin du voyage. Nous ne savions pas si nous pouvions tenir encore longtemps. Il nous semblait déjà qu’une éternité s’était écoulée.
Puis, alors même que mes pensées effleuraient l’idée d’arrivée, une vibration se fit ressentir dans tout le vaisseau. La sortie d’hyperespace venait d’être effectuée, nous rassurant grandement. Après encore presque une demi-heure, nous sentîmes des vibrations continues secouer le transport Gallofree. Celui-ci pénétrait dans l’atmosphère de la planète sur laquelle il devait se rendre. Après encore plusieurs longues minutes, Loïc et moi sortîmes de la transe jedi. Le sang se remit à couler normalement dans nos veines et nos sensations réapparurent assez rapidement, à l’aide de la Force. Alors que nous sentîmes le vaisseau se poser sur une aire de statioport, nous sortîmes tant bien que mal du caisson abritant les algues. Cela nous demanda un pénible effort, surtout après la longue transe effectuée. Puis à peine au sol, nos jambes nous lâchèrent. Nous nous retrouvâmes au sol, les membres pleins de fourmillement. Nous essayâmes de faire appel à la Force une fois de plus, mais sous la fatigue, celle-ci ne nous répondit pas. Nous avions épuisé nos réserves et devions attendre que nos membres reprennent une activité normale d’eux même. Nous ne pouvions plus bouger, tellement les fourmillements étaient intense. Cela nous faisait presque mal, et nos muscles étaient durs comme de la roche et tendu à un point tel qu’il était impossible de leur intimer l’ordre de se mouvoir. Mais nous ne savions pas combien de temps nous avions. La soute pouvait être ouverte à n’importe quel moment, nos surprenant dans une position des plus précaires.
Mais après encore quelques minutes sans que rien ne se passe de catastrophique pour nous, la circulation de notre sang se remit à fonctionner normalement et nos membres se firent moins douloureux et surtout plus réactifs. A l’aide de la paroi de la caisse qui nous avait abrité, nous nous relevâmes pour permettre une circulation plus efficace dans tout le corps. Alors même que nous nous étions remis debout, nous sentîmes une agitation dans la Force. La porte de la soute s’ouvrit alors. Nous étions pourtant loin d’être prêt.
Trois hommes entrèrent dans la soute alors que Loïc et moi étions bien en vu. Ceux-ci nous virent sans problème et sortirent leurs armes rapidement. L’un d’entre eux s’approcha alors que ses camarades nous avaient braqués. Loïc et moi fîmes comme si de rien n’était.
- Qu’est ce que vous foutez là vous ? demanda le supposé chef du déchargement de la cargaison.
- Ah vous voilà enfin ! Figurez-vous que nous étions encore en train de contrôler cette caisse d’algues, fit Loïc d’un ton choqué tout en montrant de la main la caisse que nous avions trouée, lorsque tout d’un coup et sans prévenir le vaisseau s’est mis à décoller. Heureusement pour mon camarade et moi-même ce bon vieux vaisseau est convenablement pressurisé. Mais nous n’avons rien mangé depuis deux jours et avons terriblement faim.
- Je vous comprends, déclara le chef, en commençant à être rassuré. On m’a dit que ce vaisseau avait été attaqué par deux personnes avant son départ. C’est certainement à cause de cela que son décollage fut précipité. Mais de là à vous oubliez dedans… C’est étrange.
- Je vous assure. C’est complètement fou, dis-je en prenant le relais. Qui aurait-cru que cela arrivait de notre temps. Enfin je peux vous dire que ça fera une bonne histoire à raconter à nos enfants.
- Pour sur, approuva un des deux gardes qui avait complètement relâché son attention et ne tenait plus que son arme d’une main sur le côté du corps.
- On peut partir maintenant, tenta Loïc. Nous avons sacrément faim et soif.
Ce qui était le seul élément totalement vrai dans notre tissu de mensonge.
- Non. Désolé mais je dois vous emmener au poste de sécurité pour contrôler vos identités et voir si celles-ci concordent avec les contrôleurs de Manaan. Vous devez comprendre. Vous aurez toutefois le droit à boire et à manger.
- Que c’est gentil, fis-je d’un air ironique pour lancer l’attaque.
Le temps de la discussion nous avait permis de pratiquement reprendre la totalité de nos forces. D’un geste de la main j’envoyai le plus dangereux des deux gardes voltiger à travers la soute grâce à la Force. Sous le choc face au mur, il tomba dans l’inconscience. Loïc jaillit au côté du chef, bien plus rapidement que ce que je pensais après notre mésaventure, et d’un coup de coude bien placé sur la nuque, neutralisa le chef du déchargement.
Le dernier garde surprit, ne put m’ajuster mais tira quand même. Le laser se perdit dans la soute alors que j’arrivai près du docker. Celui-ci voulut me frapper mais je pus esquiver sans problème malgré le reste de douleur dans mon corps. Le docker ne devait pas être habitué au combat à mains nues, alors qu’un jedi était prêt et entraîné pour toutes les situations. D’un coup bien placé j’envoyai l’homme dans les pommes.
Nous sortîmes prudemment du vaisseau de peur qu’il y ait d’autres personnes. Mais le vaste emplacement de stockage était vide. Nous pûmes quitter la zone discrètement, le peu de personnes présentes étant concentrer dans leur travail ou au contraire perdu dans les nuages. Le grand astroport prouvait que cette ville devait être toute aussi imposante. Quittant le lieu où convergeaient tous les engins spatiaux, nous arrivâmes dans une majestueuse avenue piétonne. De nombreux speeders et navettes nous survolaient et le ciel était en partie caché par les gigantesques immeubles, digne de la capitale. Nous reconnûmes sans trop de problèmes Malastare, le peu de ville que l’on voyait nous rappelait l’architecture particulière des Grans. Mais il nous restait à savoir dans quelle ville nous avions atterri et surtout nous voulions nous reposer. Nous étions encore trop groggy. L’enquête reprendrait plus tard.

Nous avions trouvé un lieu tranquille où nous reposer. C’était un hôtel, certes pas royal, mais pas non plus miteux. Il était pour le moins classique et nous convenait parfaitement pour le repos dont nous avions besoin. Après plusieurs heures de sommeil, je me levais pour rejoindre la salle à manger de ce petit hôtel. Il n’était que six heures du matin, ici sur Malastare étant donné que nous nous étions couchés très tôt dans la soirée. Mais nous n’avions rien avalé et maintenant que mes forces étaient revenues mon ventre réclamait son dû. Le droide serveur vint déambuler jusqu’à ma table. Je lui commandais un véritable repas de rancor.
Au moment où le droide repartait vers les cuisines, la commande enfoui dans son cerveau-laser, je vis Loïc Solaris entrer dans cette petite salle rectangulaire. Il me vit assis au fond, près du coin et vint me rejoindre en s’asseyant sur l’une des chaises disponibles. Il n’avait pas l’air très bien réveillé mais paraissait beaucoup plus en forme qu’après notre séjour dans la soute. Je devais être dans le même état, étant donné que je ne n’avais même pas pris la peine de me nettoyer un tant soit peu, attiré ici par mon estomac gargouillant.
- Bien dormi ? me demanda Loïc.
- M’en parle pas… Il y aurait eu une explosion, que je ne me serais même pas réveillé.
Cela fit sourire Loïc alors que le droide revint faire son travail. Après quelques minutes la nourriture arriva enfin. Nous nous goinfrâmes pour regagner en vitalité. A la fin de ce repas matinal, nous regagnâmes chacun notre chambre pour nos préparer à faire ce pourquoi nous étions ici.
Nous sortîmes presque au même instant, tous les deux, frais et dispos. Quittant l’hôtel, nous cherchâmes un moyen de transport. La ville était loin d’être aussi vaste que la capitale mais était tout de même importante. Malastare était une planète très développée et même si les infrastructures ne recouvraient pas l’ensemble de sa surface, comme seule Coruscant savait le faire, chacune de ses villes étaient immenses. Une zone de stationnement pour taxi-speeder était en vue. Nous prîmes donc un taxi.
- Z’allez où ? nous demanda le Zabrak qui pilotait l’engin.
C’était un zabrak d’âge moyen mais doté d’une tête à faire peur. Il n’avait pas l’air très futé.
- Heu, nous désirons nous rendre au centre d’accueil ou d’information de la ville.
- Je vois… V’z êtes des touristes ?
- Pas vraiment, fit Loïc.
- En tout cas, v’z êtes drôlement sapé. V’faites parti d’une religion quelque chose dans ce goût là ?
- Nous sommes des jedi, lui rappelai-je, offusqué qu’il ne nous ait pas reconnu.
- Mouais. Ca me dit pas ce que c’est. Bon bah on va y aller. Tenez-vous bien, y’a de sacré zigotos qui pilote dans cette ville.
Une fois convenablement attaché, je pu constater que celui qui piloté sacrément mal c’était plutôt notre pilote que les autres conducteurs. Je ne sais pas s’il souhaitait battre le record de vitesse ou s’il voulait effrayer le plus de gens possible, mais en tout cas il était bien parti pour. Son taxi fondait les airs à une vitesse ahurissante pour un engin qui ne payé pas de mines, et le pilote s’amusait à passait le plus près des autres speeders.
- Alors v’voyez comme ils zont pas bien ces crétins. Un jour j’aurais un accident.
- Vous êtes sur que ce n’est pas vous qui conduisez trop vite ? demanda Loïc en étant bousculé de tout côté.
- Bah non. J’respecte les limitations. Enfin je crois, déclara le pilote en réduisant un poil son allure, avant de reprendre. Toute façon c’est pas vous qui allez m’apprendre à conduire quand même.
- Roulez moins vite, intimai-je en mettant un soupçon de Force.
L’effet fut immédiat. Le pilote se calma et nous déposa au centre ville, nous informant que l’on trouverait des poste informatique d’informations. Puis il repartit dans les méandres du trafic assez dense.
Nous étions arrivé à l’entrée d’un imposant bâtiment. C’était l’un des centres commerciaux et culturels les plus important de la ville. En pénétrant à l’intérieur, nous vîmes qu’il n’avait que peu de chose à envier aux centres de Coruscant. Des galeries marchandes s’étendaient à perte de vue sur 2 artères. Nous prîmes celle de droite, qui était et de loin la moins fréquenté.
Nous jetâmes des regards sur certaines vitrines, vantant le mérite de certains produits, droides, holofilms, et autres holojeux. Mais nous n’avions guère le temps de nous y attarder. Après de longues minutes de marche nous trouvâmes enfin des panneaux indicateurs. Les bornes informatiques étaient deux niveaux au-dessus. Nous dûmes donc chercher les turbo-ascenseurs, bondés, pour pouvoir atteindre l’étage désiré. De nombreux regards se portaient sur nous. Notre habit traditionnel de Jedi nous faisait remarquer. Néanmoins nous n’y fîmes pas attention.
Enfin les les bornes d’aide apparurent. Après quelques minutes, l’une d’entre elle se libéra et nous nous y précipitâmes.
- Ah, enfin… fis-je.
- T’as raison, continua Loïc. C’est vraiment une planète de folie.
- Et tu crois que Coruscant est mieux.
- Non. Bien sur, dit-il en souriant, en pensant à la planète capitale, majestueuse mais horriblement tortueuse et labyrinthique. Je pense que j’aimerais mieux être sur Alderaan.
- Ouais. Bon, cherchons des informations sur cette ville et la Oceana Alguero Aan, s’il y a. Je crains que ces indices soit maigres et que le manque d’informations se fasse ressentir.
- Il faut avouer que nous n’avons guère de pistes pour poursuivre l’enquête, c’est sur. J’espère qu’Aya et Ildara s’en sorte mieux que nous.
- Moi aussi.
J’entrai les informations souhaitées sur l’écran de contrôle et l’ordinateur se mit à chercher dans la base de donnée. Nous apprîmes que la ville dans laquelle nous avions atterri s’appelait Millingar et qu’elle était la troisième plus importante mégalopole de la planète. Ensuite je demandai les recherches pour l’OAA. Je pensais que rien n’allait en sortir et quelle ne fut pas ma surprise lorsque plusieurs pages d’articles apparut.
Il semblait en effet que l’OAA était bien présente sur cette planète et qu’elle y avait une filière. Grâce à des recoupements, l’ordinateur nous apprit que l’Ocean Alguera Aan, spécialiste du traitement des algues à vertu médicinales, était étroitement liée à l’Aqua Malastarienne Corporation. Une organisation basée sur Malastare et qui habituellement traitait l’eau de la planète pour qu’elle reste saine. Mais derrière ce masque innocent de traitement des eaux usagées, cette AMC devait avoir des activités louches tout comme l’OAA. L’ordinateur n’était pas un très bonne source d’informations pour en savoir plus. Je demandai alors les bureaux représentant cette société dans cette ville. Un plan s’inscrivit sur l’écran et je pus le télécharger sur mon petit datapad personnel. Ensuite, bien que certaines personnes s’impatientent derrière nous, je me connectai à mon compte personnel jedi. Je pus m’apercevoir que des messages m’avaient été transmis. J’ouvrai le premier me rendant compte que c’était un message de Ildara. Celle-ci nous informa qu’elle et Aya avaient été sur Malastare, comme nous le savions déjà, et qu’après pas mal de recherches, elles avaient trouvé une société assez mystérieuse nommée l’Atomorphée. C’était soit disant une société pharmaceutique sur des produits anesthésiques mais elle avait tout d’une société bidon. Elle existait certainement pour blanchir de l’argent et pour que cela ait une façade légale et officielle. Mais lorsque les deux jedi avaient été sur les soit disant lieux de production des produits, elle n’y avait trouvée que des locaux vides. Il y avait bien du matériel, mais il n’avait pas l’air d’avoir été utilisé depuis longtemps. Après cela, elles avaient suivies leur dernière piste et étaient parties pour Toydaria.
Cet e-mail m’avait été envoyé seulement une heure avant notre arrivée. Cela voulait dire que les deux femmes venaient certainement tout juste de quitter la planète. Nous les avions raté de peu. Le second e-mail était une copie du premier mais envoyé par Aya.
Loïc eu alors une idée. Pourquoi ne pas essayer de faire des recherches sur l’Atomorphée et voir si elle n’était pas liée d’une façon ou d’un autre à l’Aqua Malastarienne Corporation ? Cela ne nous apprit rien de plus, mais c’était une piste à garder en tête. Ce n’est pas parce que l’ordinateur n’avait pas de réponses qu’il n’y avait rien. Ces deux sociétés devaient être liées. Nous laissâmes enfin la borne informatique à la disposition des autres alors que je sortais mon datapad. Je fis revenir le plan.
Loïc et moi le consultâmes avant de quitter le grand espace centrale de l’énorme galerie marchande. Le bruit provenant de centaines de conversations était insupportable. De plus l’air climatisé était loin d’être pure.
Nous ressortîmes par l’endroit d’où nous étions entrés et nous n’eûmes aucun mal à retrouver un taxi, même si ceux si étaient sans cesse harcelés de demande. Le véhicule était un speeder ouvert cette fois-ci et le conducteur était nettement plus respectueux du code de circulation. L’air relativement frais du printemps malastarien nous fit du bien. Le ciel bleuté, contrastait avec l’ensemble des bâtiments urbains gris terne ou noirci par quelques pollutions. On était loin des impressionnants et superbes immeubles et buildings de la haute société de Coruscant. On pouvait toutefois s’apercevoir que les plus hauts étages étaient les plus entretenus. Là aussi, la hauteur signifiait pouvoir et richesse.
Le taxi nous déposa près d’un turbo-ascenseur sur un des balcons d’une imposante tour. Le chauffeur, à peine payé, s’en retourna dans les cieux, en quête de nouvelle courses. Nous prîmes alors l’ascenseur.
- Tu crois que cette société est aussi impliquée dans l’affaire du gaz ? Et qu’en est-il de l’Atomorphée ?
- Je ne sais pas. Mais en tout cas, si ces deux sociétés sont liées ensemble ainsi qu’à l’OAA et qu’elles sont toutes trois responsables de la création du gaz, nous avons le doigt sur une incroyable affaire.
- C’est vrai. C’est assez impressionnant le nombre de planètes que cela concerne. J’ai du mal à croire que cela ne soit dû qu’à ce gaz mystérieux, fit Loïc me révélant sa pensée.
- Il est clair que d’autres aspects vont se révéler. Déjà, si Ildara et Aya pensent que l’Atomorphée est une société bidon qui a pour but de blanchir de l’argent, cela ne fait qu’agrandir l’importance de notre enquête.
Loïc acquiesça d’un mouvement de tête.

A suivre (prochainement) (vous inquiétez pas le chapitre 10 est fini, donc la suite sera là réellement prochainement ! :lol: non je tiens à prévenir au cas où.)
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 10 Juin 2007 - 1:10   Sujet: 

hum hum.... oui... heu... bon... désolé...

Suite du CH10.


L’ascenseur arriva au niveau demandé et s’arrêta accompagné d’un petit signal sonore. Un couloir se présentait à nous, s’étirant en longueur. Les murs étaient de bois recherchés et couverts ça et là de tableau ou de boiseries fines, prouvant la richesse des sociétés de l’étage. Nous nous avançâmes dans le couloir en observant les panneaux indicateurs présents à côté des portes, annonçant le nom de la société qui y avait un bureau. Lorsque nous tombâmes sur Aqua Malastarienne Corporation, arrivés à près de la moitié de ce long couloir faisant la longueur de l’immeuble, nous stoppâmes notre avancée. Ce couloir était très imposant et pourtant peu de personne y circulé. Ces bureaux ne devaient pas avoir beaucoup de visiteurs. Pourtant, lorsque nous nous avançâmes vers la porte, celle-ci coulissa d’elle-même, nous surprenant.

Un Gran, accompagné d’un Twi’Lek, nous heurtâmes presque. Ces deux individus sortant de la pièce assez précipitamment. Sans excuse aucune, ces deux là s’en allèrent chacun de leur côté, d’un air des plus insatisfait. Nous retournant, Loïc et moi nous retrouvâmes cette fois face à une charmante Twi’Lek à la peau violette. Celle-ci nous souriait et s’approcha un peu en nous faisant signe de rentrer à l’intérieur, ce que nous fîmes.

Alors que je m’attendais à un simple bureau, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis une vaste salle d’attente, qui ne devait pas servir tous les jours, puis plusieurs portes. Deux d’entre elles étaient ouvertes, l’une données sur des toilettes et l’autre sur une vaste salle. La twi’lek nous y précéda. Cette pièce était bien trop grande pour être un bureau et pourtant, s’en était un. La gracile silhouette violette alla s’asseoir à son fauteuil, qui avait l’air des plus confortable.

- Je vous en pris, asseyez-vous, déclara-t-elle en nous montrant deux beaux fauteuils et visiblement contente du petit effet de surprise qui s’était installé sur nos têtes. J’ai ici accès à des moniteurs de contrôles, et lorsque je m’assurais que mes deux clients s’en allaient sans se faire de grabuge, je vous y ais aperçu. C’est bien à une responsable de l’Aqua Malastarienne Corporation que vous voulez parler, jedi ?

Elle nous avait donc reconnus, ce qui n’était pas vraiment surprenant étant donné notre toge. Mais malgré sa fraîcheur et confiance apparente, je percevais une tension inhabituelle pour une simple rencontre de courtoisie. S’attendait-elle à autre chose ?

- C’est exact, me devança Loïc. Nous voulions parler à un ou une responsable de l’AMC.

- Je vois… Et pourquoi cela ?

- Nous avons quelques questions à poser, c’est tout, dis-je en prenant le relais.

- Bien sur, clama-t-elle en tournant sa tête vers moi et me lança un regarde bien plus dur que son sourire ne laissait paraître.

- Nous souhaitons savoir ce que cette société fait exactement ? demandais-je commençant par une question basique et d’ordre générale.

La Twi’lek nous baratina sur l’importance de cette société sur cette planète pour permettre à l’eau de conserver cette qualité, empêcher les usines de polluer d’avantage, exporter l’eau vers d’autres planètes si c’était nécessaire, etc. Ce dernier point me semblait assez important.

- Je vois. C’est une société assez importante alors ?

- Bien sur. L’AMC est l’une des sociétés les plus influentes, puissante et prospère de cette planète. Mais pourquoi vous intéressez-vous à elle ?

- Cela n’a pas d’importance. C’est nous qui posons les questions.

- Très bien, répliqua la twi’lek en faisant un mouvement de tête désinvolte qui fit onduler ses lekkus.

- Pouvez-vous nous dire si cette société existe sur d’autres planète ?

- Non. Je ne pense pas.

- Comment cela ? fit Loïc.

- Et bien, l’AMC est seulement malastarienne et n’existe donc que sur Malastare. Néanmoins, il est tout à fait possible, je l’espère, que des sociétés comme celle-ci existe sur diverses planètes. Mais si c’est le cas, elle n’ont aucun lien avec l’AMC.

- D’accord. L’AMC fait-elle des recherches pourtant sur d’autres motivations que la pureté de l’eau.

- Je ne vois pas ce que vous voulez dire, dit la représentante de l’AMC de Millingar.

- L’AMC ne fait-elle que du traitement d’eaux usagers ou a-t-elle d’autres fonctions ?

- Non, elle ne fait que du traitement des eaux. Pendant un temps, elle a fait de la recherche, pour développer un produit qui détruirait les pollutions dans les zones d’eaux, comme les lacs ou les nappes phréatiques. Mais ça n’a jamais était concluant.

Cette twi’lek savait ce qu’elle faisait. Ou au moins en avait l’air. Elle n’avait donnée pour l’instant que des éléments qui ne nous servaient pas, mais les vrais questions arrivaient.

- L’AMC est-elle liée à d’autres organismes ou société, demanda Loïc comprenant que le moment d’attaquer était venu.

- Non. Pourquoi le serait-elle ? répondit-elle.

- Pour des sponsors, des partenariats, des contrats publicitaires ou commerciaux, ce genre de choses. Ne me dites pas que cette société est isolée du monde.

- Non, bien sûr que non. Elle a peut-être un ou deux contrats publicitaires, mais je ne sais pas avec qui.

- Bien. Et l’AMC est-elle liée ou a-t-elle eu et entretient-elle toujours des rapports avec une société nommée Ocean Alguera Aan ? demandais-je.

- Non je ne crois pas. Sachez toutefois que je ne connais pas toutes les actions de cette société. Il vous faudrait pour ça allait dans la capitale y rencontrer le directeur.

Comme c’était pratique, pensais-je.

- Et enfin, une dernière question, avant de vous laissez reprendre votre travail.

- Oui ?

- Connaissez-vous une société nommée Atomorphée ?

- Non.

Bien qu’elle répondit non, je sentais très clairement qu’elle mentait. La Force nous indiquait à Loïc et à moi que la twi’lek avait été surpris d’entendre ce nom. Peut-être n’était-elle pas en effet au cœur du complot, mais elle en connaissait tout de même un sacré morceau. Beaucoup plus qu’elle ne voulait nous le dire. Mais nous ne pouvions pas vraiment l’agresser ou la questionner plus avant. Elle ne nous dirait rien de cette manière. Nous nous y prîmes donc différemment.

- Dites ce que vous savez réellement sur l’OAA et quels liens entretient-elle réellement avec l’AMC ? demandais-je en appuyant mes paroles de la Force. Après un temps d’hésitation et de confusion, la twi’lek répondit :

- Mais je vous ai dit ce que je savais, la vérité qui plus est, cette société l’OAA, n’a aucun lien avec nous. Donc je ne sais absolument rien sur cette société. Et en quoi cela concerne les jedi ? Voue ne m’avez pas répondu pourquoi vous faites ces recherches ?

- C’est une enquête.

- Bien sur, je m’en doute, fit-elle d’un ton cassant. Mais sur quoi ? Des fraudes fiscales ? continua-t-elle en se moquant et souriant.

- En partie, répondit Loïc en gardant un regard énigmatique et en essayant de troubler cette twi’lek qui résistait plutôt bien à la persuasion.

- Bien. Je vous ai fait part de mes connaissances en la matière et si vous n’avez plus de question, j’ai encore beaucoup de travail.

Elle avait clairement l’intention de nous faire partir et sachant qu’on ne pourrait rien en tirer de plus, nous prîmes donc congés et quittâmes le bâtiment. Il nous restait encore quelques heures avant le déjeuner. Assez pour nous rendre à la capitale.

Une fois arrivée à la capitale, grâce à une navette qui faisait des allers retours entre ces deux villes sans arrêt, nous nous rendîmes dans un restaurant. Nous avions faim, et l’heure du repas était déjà passé. Etant donné que cette ville étant très importante et plutôt imposante, il n’y avait pas vraiment de rue comme l’on trouvait sur des planètes moins développées. Les seuls lieux pour piéton se trouvaient à l’intérieur de gigantesques immeubles, comme sur Coruscant. Seul les bas-fonds étaient constitués de rues qui elles-même reposaient sur d’autres immeubles, mais ceux-ci étaient loin d’être vivables. Et pourtant beaucoup de personnes y vivaient.

Nous arpentions une des avenues centrales les plus importantes d’un immeuble, spécialisé dans les restaurants. Des odeurs plus envahissantes les unes que les autres et surtout toutes succulentes nous parvinrent. Nous eûmes du mal à choisir un restaurant. Mais après quelques minutes de marche, la faim l’emporta sur la raison. Nous entrâmes donc dans un petit restaurant, qui n’était pas tout à fait plein et nous pûmes donc avoir une table rapidement. Nos positions nous offraient une superbe vue sur la ville. La hauteur était plutôt impressionnante et l’on pouvait voir les flux de circulation denses se déplacer.

Le repas n’était pas royal mais vraiment bon pour un si petit restaurant parmi tant d’autres.

Une fois repus, nous quittâmes la zone pour nous rendre au siège général de l’Aqua Malastarienne Corporation.

Arrivé à l’accueil, nous eûmes affaire à un Gran particulièrement tenace.

- Nous voulons voir le directeur de cette société, répéta Loïc d’une voix ferme, où perçait un soupçon de persuasion qui me fit sourire. Il perdait patience.

- Il ne peut vous recevoir, répéta le gran pour la troisième fois de sa voix rauque.

- Et pourquoi cela ?

- Il est en réunion.

- Je vois. Mais c’est important.

- Je m’en doute. Mais même des jedi n’ont pas tout les droit, répliqua le gran de l’accueil.

Alors que je pris le relais pour continuer de harceler ce pauvre gran, deux gardes arrivèrent.

- Nous pouvons vous être utiles, demanda l’un d’eux. C’étaient deux grans particulièrement massifs et visiblement armés. Leurs blasters n’avait rien de jouets.

- Nous souhaitons juste rencontrer le directeur pour lui parler d’une affaire de la plus haute importance et qui concerne sa société.
- Bien. Veuillez me suivre.

Le premier garde entama la marche et le second nous suivit, pour nous entourer parfaitement. On aurait presque dit qu’ils allaient nous attaquer. Mais je ne ressentais rien dans la Force et Loïc non plus, sinon il m’aurait prévenu d’une façon ou d’une autre.

Nous marchions depuis quelques minutes déjà, au travers d’interminables couloirs, lorsque enfin les deux gardes indiquèrent une porte. C’est ici.

Au moment où j’appuyais sur le bouton d’activation de la porte et que celle-ci coulissa sur le côté, un remou dans la Force se fit sentir. Mais c’était trop tard. Les deux gardes du couloir brandissaient déjà leurs armes sur nous et la porte nous révéla une salle remplie de grans armés jusqu’au dent. Loïc me sauva la vie. En effet, alors que ma main revint du bouton d’activation de la porte, que j’avais repoussé en espérant la refermer, à mon arme de jedi, Loïc sabre dégainé renvoya un laser qui m’était destiné. Mon sabre s’activa dans l’instant pour parer un autre trait incandescent. La porte ne s’étant pas refermée, je compris qu’elle avait été sécurisée. C’était un merveilleux plan pour nous tuer.

Mais nous ne voulions pas mourir. Loïc en continuant son geste venait de réduire un des deux grans qui nous avaient conduit jusque là au silence éternel. Mon sabre en main, je me sentis tout de suite mieux. Laissant la Force affluer en moi, je parais de nouveaux lasers. Quelques-uns des tirs renvoyés retournèrent à leurs destinataires. Mais le plus dangereux était le garde qui restait dans le couloir. Celui-ci avait reculé pour prendre un meilleur angle de tir et aussi par peur des moulinets rapide que l’on effectuait avec nos sabres laser. Loic d’une accélération de la Force fut à ses coté en un quart de seconde et le neutralisa. Pendant ce temps, je pus renvoyer les tirs plus précisément, toute menace collatérale écartée. La rangée de grans commença à s’éclaircir. Mais ne voulant pas commettre un massacre, je rejoignais Loïc et nous prîmes la fuite.

Parcourant de nombreux couloirs en courant, nous pûmes semer nos poursuivants. Nous n’étions pas encore totalement sortis d’affaire, mais nous étions dans une situation parfaite pour pouvoir rechercher des informations. La situation avait dégénérée et nous étions dans un cas non prévu mais néanmoins cela allait nous permettre de faire des recherches discrètement. Nous n’avions donc pas de temps à perdre, aussi nous allâmes directement aux étages des archives. De nombreuses portes étaient verrouillées mais cela ne nous posa pas de problèmes. Nous pûmes entrer chacun dans un bureau pour gagner du temps.

Je me rendis directement à l’ordinateur. Il était bien entendu protégé par un mot de passe, mais les jedi avait de très bons informaticiens et j’avais sur moi un disque de piratage. Je l’installais rapidement et je pus alors pénétrer dans les données. Je parcourus de nombreux rapports, factures, relevés mais aucun ne me semblait suspect. Puis, je tombai sur un relevé bancaire d’une société de Gamorr. Celle-ci n’avait pas grand chose à voir avec l’approvisionnement en eau. Je transférai les données sur mon datapad. Je continuai mes recherches. Mais je ne trouvais pas grand chose. Une seule autre société avait l’air de ne rien avoir à faire dans ses archives, elle était basée sur Ryloth. Je pris de nouveau les informations avant de ressortir de ce bureau. Loic me rejoignit peu de temps après alors que nous sentions une agitation dans la Force. Il était temps de partir. Nous n’eûmes aucun mal à quitter le bâtiment.

Il nous fallait maintenant recouper nos informations. Nous nous rendîmes dans un petit restaurant-bar discret pour manger un morceau tout en faisant le point.


La fin de ce chapitre ce soir peutêtre ^ ^.
Dark-Solaris
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Messagepar Dark-Solaris » Mar 12 Juin 2007 - 0:29   Sujet: 

la suite... j'ai un peu mal découpé ces deux dernières parties mais bon, c'est pas trop grave.



- Alors qu’as-tu trouvé de beau dans ces fichiers ? damandais-je à mon ami.

- Pas grand chose de concret, ni aucune preuve, si c’est ça que tu veux savoir.

Il savait parfaitement que ce n’étais pas cela que j’attendais.

- As-tu quelque chose qui peut nous aider ? continuais-je.

- Je pense, fit Loic, avec un sourire. J’ai trouvé quelques transactions avec une société de Gamorr.

- Moi aussi.

- Mais je pense que c’est bidon.

- Moi aussi, renchéris-je.

- Mais j’ai aussi quelques données sur une société qui voudrait se faire discrète, présente sur Ryloth.

- Moi aussi !

- Que de coïncidences, hein ?

- Ouais.

- Par contre, je n’ai que peu de choses sur cette société. Elle s’appellerait Kirzan Transporter et appartiendrait donc à ce Kirzan. Et étrangement cette société ne ferait des voyages que vers Manaan, Toydaria, Malastare, Ord Mantell et Coruscant. Mais malheureusement je n’ai pas eu plus d’infos depuis mon terminal, finit-il.

- Moi j’ai eu quelques trucs de plus, lui fis-je savoir buvant une gorgée de soda. En effet, ce serait cette société qui s’occuperait en majorité de transporter toutes les marchandises qui transitent entre les planètes avant la fusion finale du produit, quelqu’il soit. Et en plus de tes planètes, j’en ai vu une ou deux autres, mais les données étaient codées et sécurisées, je n’ai pas pu savoir lesquelles c’étaient. De plus cette société de transport arrive étrangement à faire de gros profit. Elle est payé à un sacré prix par l’AMC et même bien sur l’OAA. En tout cas, ce Kirzan doit en savoir plus. Il faudrait aller le rencontrer.


C’est ce que nous devions faire pour poursuivre la mission. Nous avions épuisés toutes les ressources de Malastare et cela ne servait à rien de nous y attarder. Nous nous rendîmes donc à l’astroport principal de la ville. Et là nous prîmes une réservation sur le prochain vol vers Ryloth. Il ne partirait que dans quatre heures. En patientant dans la salle d’attente Loïc tint à faire un résumé de l’affaire.

- Ce Kirzan est peut-être le dernier maillon de la chaîne. En effet, si on récapitule, l’OAA basé sur Manaan fournit les algues et plantes qui auraient des vertus médicinales ou plutôt toxiques dans notre cas. Celles-ci sont transportées sur Malastare avec des plantes toutes à fait normales pour passer les contrôles. Mais celles illégales sont sans doute traitées et mélangées à des liquides ou encore transformés en gaz. Sûrement grâce aux produits envoyés depuis Toydaria. Arrive la fausse piste de Gamorr et de l’Atomorphée qui servent à détourner les regards et donner encore plus de poids sur l’échelle légale. Mais on sait tous deux que l’Atomorphée est bidon et je pense que rien ne va sur Gamorr.

- Jusqu’à la j’suis entièrement d’accord avec toi, fis-je en l’encourageant à continuer.

- Arrive donc la piste de Ryloth, qui est tellement protégée que je sens qu’elle cache beaucoup de chose. En effet pourquoi se donner tant de mal pour protégé un maillon assez faible. Pour moi Ryloth doit jouer un rôle très important.

- Tant que ça ? demandais-je surpris.

Je ne pensais pas que cette planète puisse recèler plus de secret que les autres.

- Oui. En effet, Kirzan Transporter nous donnes déjà une indication et pas des moindres, la société qui fournit presque toute la flotte pour transporter les marchandises y est basée.

- Je te rappel que beaucoup de produits qui entre dans la conception du gaz !!! voyagent au coté de produits parfaitement légaux dans des transports tout aussi légaux, appartenant à des sociétés plus générales.

- Oui, pour les matières premières, les produits de faible valeur ajoutée. Mais dès qu’un produit est passé sur une planète où il a pu être modifié, il voyagera par la suite sur Kirzan Transporter.

- Pas faux.

- Donc, fit Loïc, continuant son exposé, sur Ryloth, il y a déjà la société du transport, qui prête toute sa flotte ou presque et sans qui rien n’est possible.

- T’exagère, le repris-je, un sourire aux lèvres.

- A peine. Et je ne serais pas surpris pour y trouver autre chose.

- Comme quoi, demandais-je, ne voyant pas ce qu’il trouvait à cette horrible planète qu’était Ryloth.

- Les épices !

- Ah ! m’exclamais-je, alors que la lumière se faisait. C’est vrai. C’est l’une des planètes avec le plus de produits exotiques de toute la galaxie. Celle qui fournit à tout le réseau de drogue, le Ryll !

- Exactement. Et je te paris 100 crédits que des épices partent de Ryloth pour Malastare et rentrent dans la recette de ce fameux gaz.

- Mais il y a déjà les épices et le gaz, pour ce qu’on en sait, qu’envoie Toydaria ?

- Alors la… J’en sais rien. Mais c’est, je te le rappel, un gaz très puissant et qui doit être très complexe. N’oublie pas qu’il n’a pas eu de mal à faire plus que somnoler deux jedi, conclua-t-il.

Cela me fit réfléchir. Il avait très certainement raison. Tout son exposé avait été si bien ficelé que ça pouvait tout à fait être envisageable. Il y avait sacrément réfléchi. Il fallait que je me reprenne. Je n’étais plus très concentré, bien que je ne sache pourquoi. La Force me semblait bizarre…
Loïc tapa tout ce qu’il venait de me raconter sur son data-pad personnel et se connecta à un système holonet pour envoyer le document qu’il venait de créer à l’Académie Jedi et plus particulièrement au Conseil, qui devait être informer, ainsi que Aya et Ildara.

Une voix retentit dans le grand hall, annonçant enfin le prochain départ vers Ryloth. Ca n’allait pas beaucoup nous changer. Quitter une planète tout en permabéton comme Malastare pour arriver sur une planète comme Ryloth où les villes étaient toutes souterraines. Cela revenait pratiquement au même. Car même si les villes de Ryloth étaient toutes sous la surface, elles étaient aussi pour la plupart très imposantes. De toute façon, pour le peu de ciel que l’on pouvait entrapercevoir de Malastare.

Et surtout le trafic illégal avait tout autant cours sur l’une ou l’autre planète.


Nous arrivâmes sur Ryloth. Nous étions sortis sur l’un des flancs du majestueux vaisseau de transport. Celui-ci était amarré derrière d’autre appareil du même type, le long d’une grande artère faites spécialement pour le débarquement. De l’autre côté d’un muret on pouvait apercevoir la multitude de gens qui s’empressaient de monter dans d’autres vaisseaux, en partance eux. Ces deux grandes voies permettaient un départ et une arrivée très rapide. Ce système avait cours sur beaucoup de monde, dont Coruscant.

Les quais étaient en périphérie de la capitale, Kala'uun. On devait accéder à cette ville par un énorme tunnel creusé dans la roche et par lequel tout type de vaisseaux pouvaient passer. La surface étant largement invivable pour cause de tempêtes très violentes les Twi’Leks avaient du construire toutes leurs villes sous la terre. Et bien que cela paraisse assez impressionnant, ça l’est encore plus lorsqu’on peut voir Kala'uun. En effet, cette ville était tout simplement gigantesque. Son spatioport commercial pouvait accueillir près d’une centaine de vaisseaux cargos. Et la cité était à la hauteur de son spatioport. Elle n’avait rien à envier à Corellia.

La ville était bâtie dans une énorme grotte, agrandie artificiellement bien sur, et de très nombreux et impressionnant buildings poussaient du sol comme pour essayer de toucher les quelques stalactites géantes du plafond. Bien que cette cité soit construit à même la grotte, il était très dur de voir le sol rocheux et encore plus d’aller le toucher. Comme pour Coruscant ou les grandes villes de Corellia à Nar Shadaa, la vie avait lieu dans les hauteurs. Les étages les plus bas étaient les plus miteux et les plus dangereux. La vie était possible grâce à d’ingénieux et très puissant système d’aération. De plus, les Twi’Leks avaient quand même profitaient des tempêtes en installant des éoliennes et des turbines pour capter le vent et le transformer en énergie.

Après avoir parcouru presque deux kilomètres parmi la foule, nous pûmes enfin apercevoir des moyens de transport pour nous rendre en ville. Les speedo-bus et taxis furent très vite envahis. Par chance un dug nous emmena. Il se joignit à la circulation alors que je lui indiquais notre destination. Le speeder, très rapide, fendait les airs sans mal. Nous descendîmes sur la grande place de Kala'uun, devant le bâtiment principal du clan maître de la ville. Nous nous rendîmes alors dans un des bars ouverts tôt le matin pour mettre au point un plan.

- Bon, cette fois je propose qu’on manœuvre autrement, fis-je.

- Ah ! Et que proposes-tu ?

- Nous allons nous séparer. Pendant que tu chercheras à rencontrer ce Kirzan, et je pense que tu as peu de chance que ça aboutisse, moi je me rendrais discrètement dans leurs locaux pour fouiner.

- Je vois. Tu en as marre qu’on soit manipulé, et que la plupart des infos nous soit cachés ?

- Exactement. Je veux avoir des réponses.

- Ca me va, fit Loic en finissant de siroter son Fizzy-Glug, une boisson rafraîchissante et au goût assez étrange.

En sortant du bar, nous nous séparâmes donc. Il partait tout de suite de son côté, pour qu’on ne soit pas vu ensemble près des bureaux de la Kirzan Transporter. On ne pouvait pas savoir à quel point ils étaient méfiants.

Je pris de suite un taxi qui me conduisit près de l’immeuble où était installé le siège de la société de transport. Je devais m’infiltrer, prendre le maximum d’information et ressortir sans me faire prendre. Il fallait donc que je trouve une combine. En traînant autour de l’immeuble, j’aperçus des Twi’lek, des Grans et des humains qui s’occupaient des déchets et du nettoyage. Alors qu’un homme se dirigeait seul vers moi, j’utilisais la Force pour le faire venir dans un coin de la rue, où personne ne pouvait nous voir. Là, je l’assommais. J’étais désolé pour lui et je savais bien que ce n’étit pas très respectueux des règles. Mais il fallait résoudre cette enquête et je devais pouvoir pénétrer les bureaux à mon envie et sans rencontrer de résistance. Quel meilleur moyen que de se déguiser en homme d’entretien ?

J’évitais les autres éboueurs et pénétrais dans l’étage par une porte de secours. Je pus croiser quelques personnes sans les inquiéter, preuve que mon habit d’emprunt fonctionnait à merveille. Il fallait maintenant que je me dirige vers les bureaux en espérant que les ordinateurs seraient connectés entre eux. Car je pensais bien que les données importantes étaient dans les entrailles de l’ordinateur de ce Kirzan, et sans cela je n’aurais pas moyen d’accéder à ces informations.

Arrivé dans un couloir bien illuminé et très bien entretenu, je pus me rendre compte que c’était ici que le bureau de Kirzan se trouvait. Alors que je passais devant la porte de son bureau, celle-ci s’ouvrit. Je ralentis alors ma marche et fis comme si des déchets traînaient parterre. Un Twi’Lek de couleur bleu passa rapidement près de moi un air mauvais inscrit sur le visage. Deux femmes twi’leks à la silhouette très féminine le suivaient à distance, l’air chagriné.

Une fois qu’ils eurent disparus au détour du couloir, je me rendis devant la porte du bureau de Kirzan. Avec la Force je sondais les alentours. Il n’y avait personne. Le Twi’lek qui était passé à mes côtés devait très certainement être ce Kirzan se rendant sûrement à l’entrevue avec Loïc. C’était là ma chance.

La porte était bien sur verrouillée. Mais avec la Force le verrou magnétique céda. Je me faufilais alors à l’intérieur. C’était un bureau assez moyen, mais rempli de meubles, tentures et autres holo-tableau impressionnant et très beau. Cette collection devait valoir son prix.
Je ne m’attardais pas à ce détail et me précipitais devant le bureau. Je branchais alors mon datapad personnel à l’ordinateur. Celui-ci n’avait même pas été éteint. Je pus alors sans problème consulter les données.
C’était vraiment mon jour de chance. Des documents entiers furent transférés à mon datapad. Je n’avais pas le temps de les consulter un à un dès maintenant. Kirzan pouvait revenir à tout moment. Néanmoins un dossier assez volumineux attira mon attention et mon regard se porta sur un document en particulier. Je l’ouvris.

C’était un schéma de la galaxie. Bien que toutes les planètes n’apparaissent pas, il y’en avait quand même un sacré nombre. Et on pouvait accéder aux données de chacune des planètes. Sur l’une on pouvait ainsi apprendre qu’elle était demandeuse, et sur une autre qu’elle exportait. Et pas n’importe quel produit. Il s’agissait de l’Alcaryll. Je compris sans mal que c’était le nom pour désigner soit le gaz, soit la drogue que produisait ce vaste réseau. Surtout qu’en cliquant sur les différentes planètes on pouvait apprendre tout un tas de trucs des plus intéressant. Ryloth fournissait le ryll ; Manaan, une algue étrange répondant au nom de XXX ; Malastare transformait le tout en produit liquide à s’injecter ; Toydaria transformait le tout en gaz très puissant ; Ryloth par le biais de Kirzan Transporter permettait à toutes les entreprises impliquées de faire voyager les produits sans problème.

C’était un réseau très élaboré et tout à fait au point. Mais ce document était crucial. Ils mettaient tout le trafic à jour. Même si, malheureusement, l’ayant obtenu de façon illégale il n’allait pas pouvoir être utilisé contre ces sociétés lors d’un procès. Il faudrait pour ça prolonger l’enquête et la laisser aux avocats de la Défense. C’était toutefois bien suffisant pour faire chuter le trafic et l’estime de ces grandes entreprises.

Alors que je m’apercevais que Thyferra était elle aussi impliqué dans le trafic, dans la distribution du produit fini, en particulier, une alarme retentit dans ma tête. La Force me prévenait d’un danger. Je débranchais mon datapad rapidement et le glissais à ma ceinture en me dirigeant vers la porte pour sortir. Trop tard. La porte coulissa dans un bruit et le twi’lek bleu, croisé dans le couloir quelques minutes auparavant, me fit face. Je n’avais pas le temps de bailler aux corneilles. Je me précipitais vers la porte et pris le couloir à toute vitesse en bousculant Kirzan qui protesta mais ne put rien faire pour me retenir. Alors que j’arrivais à l’angle du couloir, je me retournais dans ma course. Je pus voir Kirzan parler dans un comlink. Il devait appeler les gardes. Je n’avais pas de temps à perdre.
Après quelques bifurcations aléatoires je décidais de calmer le jeu. Il fallait que j’arrête de passer devant les gens en courant. Cette situation était bien trop remarquable et suspecte. Je me rendis dans les toilettes et une fois que je fus seul, j’abandonnais les vêtements d’homme d’entretien, pour retrouver les vêtements traditionnels Jedi. Alors je me rendis le plus vite possible dans les couloirs de renseignements et les halls d’accueil ou tout le monde pouvait librement circuler. Ici je n’avais pu rien à craindre. Je me rendis ensuite dans la rue attenante à l’immeuble pour retrouver ma toge Jedi. Puis, je regagnais le bar du centre ville, lieu de rendez-vous avec Loïc.


Je lui fis part de ma chance et des données que j’avais pu recueillir. Notre dossier sur cette affaire prenait du volume et de l’importance. Il allait pouvoir faire s’écrouler ce réseau. N’ayant pas encore choisi de livrer les informations au Conseil, Loïc et moi décidâmes de continuer. Il nous fallait un dossier en béton. Pour notre première grande enquête, nous voulions un succès total. Alors nous décidâmes de quitter Ryloth pour aller sur la seule planète qui jouait aussi un rôle important et sur laquelle nous n’avions pas encore était. Thyferra.
Avant de quitter le bar bien plus fréquenté qu’au petit matin, nous prîmes un déjeuner conséquent tout en consultant encore une fois les données. Thyferra permettait à l’Alcaryll de voyager sans problème et de passer les contrôles. La drogue était dissimulée parmi des tonnes de bacta et pouvait alors approvisionner toutes les planètes principales importatrices de ce produit régénérant.

Loïc et moi furent choqué de savoir qu’une telle drogue voyagée avec un produit comme le bacta. Ce dernier servait à sauver des vies, alors que la drogue, elle, détruisait la vie. Il fallait mettre un terme à ce trafic le plus vite possible. Après avoir fait un petit rapport sur ce qu’il s’était passé sur Ryloth, nous l’envoyâmes à Aya et Ildara. Elles-même nous avait déjà envoyé un mail. Je m’empressais de l’ouvrir pour que nous puissions le consulter. Il nous apprenait que leur enquête sur Toydaria avait porté ses fruits. Elles avaient découvert les secrets du gaz mais n’avaient pas le temps de tout nous expliquer. Elles nous expliquaient alors qu’elles avaient dû se rendre sur Gamorr, mais que c’était une erreur. Alors elles partaient sur Thyferra et nous demandaient de les y rejoindre. Elles devaient y arriver dans trois jours. Heureuse coïncidence, nous allions, nous aussi, sur Thyferra. A l’idée de revoir mon Maître, je fus transportais de bonheur. C’était une merveilleuse raison de plus pour me rendre sur la planète du bacta.

Nous nous dirigeâmes alors vers les imposants quais de la ville où nous pûmes réserver une place pour Thyferra sur le vaisseau Etoile Brillante. La charmante hôtesse Twi’Lek ayant accomplie la réservation nous apprit alors que nous serions sur la planète désirée dans deux jours.
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Messagepar Dark Valian » Sam 14 Juil 2007 - 12:13   Sujet: 

il y aura de nouveau des passges sur les sentiments qu'éprouve Loic pour Aya où c'était juste un ptit truc comme ça ?
Il est écrit dans les tablettes de Skeloss que seul un Gnome des Forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes enroulées dans du jambon ouvrira la porte de Zaral Bak et permettra l’accomplissement de la prophétie. »
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Messagepar Dark-Solaris » Mar 17 Juil 2007 - 13:23   Sujet: 

eh bien, je pense que yaura d'autre moment comme ça ^^. un truc dans ce genre, ça peut pas être mis "juste comme ça".

hum... pourquoi cette question en particulier ? (et pourquoi specialement entre Loic et Aya et pas entre Alex et Sarah ?) est-ce que par hasard tu rechercherais du romantisme dans une FF starwars ? lol ^^. Enfin moi là je dis, t'inquiète il y en aura forcement.

tu as tout lu jusqu'au ch10 ?? Si c'est le cas, je devrais ptet poster le 11... lol ^^.
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Messagepar Dark-Solaris » Mar 29 Avr 2008 - 23:24   Sujet: 

bonjour bonjour, ça faisait longtemps ^^

on a quand même terminé le petit arc dans lequel on avait laissé nos heros, depuis le chapitre 9, jusqu'au 12e.

voici ici tout le chapitre 11... on s'en souviendra toujours de ce maudit chapitre. en espérant ne pas en voir un autre pareil lol ^^ (sinon HDLF sera finit dans 874 ans)

le chapitre 12, terminé, suivra en debut de mois prochain lol, cette fois c'est pas une blaguei l sortira vraiment peu aprés ce 11e.

apres le 12e, qui finit l'arc donc, on évitera de donner les chapitre au fur et a mesure. c'est trop galere si comme lors de ces 3 dernière années, on écrit plus tous les jours.

donc ensuite, nous écrirons de notre côté, sans poster, et nous reposterons quand nous aurons bien avancé.

voilà le 11 sans plus attendre apres 9 mois et 12 jours.



Chapitre 11

Thyferra était une planète très accueillante avec des plaines verdoyante, des océans d’un beau bleu clair transparent sur plusieurs mètres, des forêt et des jungles s’étendant sur plusieurs millions d’hectares, et quelques rares cités parfois assez majestueuse. Le peuple natif de cette planète, les Vratix, des êtres ressemblant à de gros insectes pour le moins hideux, n’avait pas grand intérêt pour la galaxie. Ils créent le bacta, sans se soucier des autres. Ils restent rares à voir, se terrant dans leurs ruches pour produire ce produit miraculeux.
C’était vers l’une d’entre elles que le transporteur Etoile Brillante se dirigeait, juste après être sortit de l’hyperespace à quelques minutes seulement de la planète. Assis du côté d’un hublot, je contemplais les étoiles, et leurs mouvements me permirent de savoir que le transporteur rectifiait son assiette, l’arrivée dans le système s’étant effectué « à l’envers ».
Le vaisseau atterrit en douceur. Dehors, le vent soufflait calmement, apportant la fraîcheur du matin de la planète aux nouveaux arrivants. La plate-forme sur laquelle s’était posé le transport était quelque peu en hauteur par rapport à la ville. En fait, l’astroport semblait avoir été construit sur une falaise, avec à ses pieds un océan, et à l’horizon on apercevait le soleil, Polith, qui commençait à émettre ses rayons à travers une faible couche de nuages orangés pour l’occasion.
Très vite, les autres passagers du vaisseau se dispersèrent, certains en empruntant un spacieux turboascenceur pour descendre en ville, d’autres en empruntant des speeder directement. Alex et moi en profitâmes quelques instants pour regarder cette cité au contrebas, une cité qui reflétait les rayons orange du soleil, ce qui donnait une couleur particulière aux murs de l’architecture locale. L’architecture de cette ville était assez classique, avec des tours rectangulaires de hauteurs toutes différentes, côtoyant d’autres tours aux formes plus arrondies et dont le sommet dépassait le haut des rectangulaires.
- Elles devraient arriver d’ici quelques heures, nous devrions trouver de quoi nous occuper… me fit Alex.
- Ouais, allons voir à l’accueil, il doit y avoir un terminal pour étudier les plans de la ville…
Sans dire un mot de plus, nous nous dirigeâmes vers ce qui semblait être le seul bâtiment de la plate forme, juste à côté du turbo-ascenseur. A l’intérieur, personne, à part un droïde aspirateur qui faisait son travail au bout du tapis rouge qui partait de l’entrée où nous nous tenions jusqu’au mur opposé : un élément purement décoratif sans intérêt… Sur notre droite, ce qui devait être l’accueil avec un petit bureau avec plein de paperasses dessus. Sur la gauche, plusieurs consoles. Certaines pour effectuer des achats par holonet, d’autres pour le divertissement de jeunes joueurs, et enfin les dernières pour s’informer des nouvelles de la ville, de la planète, du système, et de la galaxie. C’est vers cette console que nous nous dirigeâmes prestement. Un message y était indiqué sur l’unique écran : « _Indiquez votre requête_ »
Ce que je fis, et ce que nous obtînmes : le plan de la ville. Je cherchais rapidement s’il y avait des lieux officiels pour des organisations telles que l’OAA ou l’AMC. Mais je ne trouvais rien du tout. Je passais les minutes suivantes à visualiser quelques hôtels pour la nuit prochaine, et d’autres infrastructures, tel des restaurants, le centre de sécurité de la ville, la centrale énergétique…
- Finalement, nous n’avons pas perdu beaucoup de temps… me fit Alex après avoir lui-même utilisé la console.
Je ne répondis que d’un hochement de tête, puis je me dirigeais vers un petit turbo-ascenseur, celui qui vraisemblablement servait aux employés seulement. Je le dépassais pour finalement débouché dehors, sur une sorte de terrasse aménagée. Quelques arbres étaient plantés là, surplombant plusieurs bancs blancs. Derrière ces bancs se trouvait une petite pelouse verte, et devant on pouvait admirer la beauté du paysage, avec un petit souffle qui nous caressait le visage.
Lentement, je marchais sur la pelouse pour m’y placer au milieu, à l’ombre des feuillages des arbres. Je m’y accroupi, tourné vers l’horizon, fermais les yeux et commençais un petit repos dans la Force. Très vite, Alex, qui préféra tout d’abord rester debout sur les dalles blanches de la terrasse, vint me rejoindre en se plaçant à ma droite.
Le temps passa plus vite. Le soleil dépassa son zénith puis commença sa descente. Ce n’est que quelques heures avant le crépuscule que nous fûmes réveillés par l’atterrissage du transport dans lequel devait se trouver Aya et Ildara. Nous nous levâmes calmement et nous dirigeâmes vers le site d’atterrissage pour y voir le vaisseau s’y poser à l’instant même.
- Ah, tout de même, fit Alex à côté de moi.
- Ce sont des filles… normales qu’on doit toujours les attendre, répondis-je en souriant.
Un sourire qui s’effaça très vite. En effet, une petite perturbation dans la Force nous alarma. Nous eûmes tout juste le temps de nous mettre à couvert dans le corridor lorsque le vaisseau explosa, alors même que des passagers descendaient déjà la rampe d’accès. Le bruit fut assourdissant, les débris volaient dans tout les sens et déjà on sentait un air ambiant beaucoup plus chaud.
On se releva pour contempler le désastre. Sous le choc, la plate forme s’était à moitié enfoncée, des corps, ou plutôt, des morceaux de corps, gisaient un peu partout. Pris d’une certaine panique, Alex et moi nous avançâmes vers la carcasse toujours brûlante du transport. Par la Force, on cherchait la présence des deux Jedi, mais on n’apercevait rien, à par un tout petit écho, mais pas de signe de vie.
Avec difficultés, nous déplaçâmes plusieurs plaques, qui formaient le blindage du vaisseau, à l’aide de la Force. L’air ici était presque irrespirable, mais on tenait à rester tant qu’on n’aurait pas retrouvé les filles. Finalement, après avoir soulevé une autre plaque carbonisée, nous aperçûmes un morceau de tissus encore brun. C’est ce morceau de tissu qui rendait l’écho dans la Force. Aucun doute, c’était un morceau d’une toge Jedi. En m’y approchant, je me rendis compte qu’aucun autre morceau n’était visible, comme ci seul celui-ci existait. Je le pris dans ma main, et en le soulevant, un objet tomba par terre. Il s’agissait d’un holodisque, encore intact malgré le choc. Je le pris dans ma main, et malgré la chaleur qui me brûlait la paume, je le serrais très fort, les larmes aux yeux.
Je retournai sur la petite terrasse, Alex sur mes talons. Ensemble, nous activâmes l’holodisque : un message y était enregistré. On y apprit que les deux filles sur Gamorr avaient rencontrées quelques problèmes, et qu’elles s’étaient senties suivi, observé… Elles nous laissèrent ce message avec quelques indications : des noms, et leurs fonctions au sein de l’organisation. La fin du message finit par faire tomber nos larmes :

Ce n’est pas grand-chose, mais nous espérons que cela vous servira si jamais vous vous retrouvez seuls. La mission doit être un succès. Bonne chance, jeunes Jedi.

Pendant plusieurs minutes, nous restâmes au même endroit, à laisser couler nos larmes, tandis que des secours arrivaient enfin sur le lieu de l’accident. Puis, je me ressaisi enfin. Je mis l’holodisque dans une poche de ma bure de jedi et je me dirigeai vers l’ascenseur prévu pour les employés de l’astroport. Alex me suivait toujours.
- Nous les pleurerons plus tard, à notre retour sur Coruscant et une fois notre mission achevée. Pour le moment, nous devons nous concentrer sur la mission, pour que leurs morts ne soient pas inutiles… tu comprends ?
Alex ne me répondit pas… il semblait beaucoup plus affecté que moi. Il était vrai qu’Ildara était le Maître Jedi qui l’avait formé et pris en tant que padawan. Il avait vécu plusieurs années à ses côtés. Cette perte devait lui côuter terriblement. Pourtant, cela me touchait aussi. Je voyais toujours le visage d’Aya, et même si je m’efforçais de penser à l’enquête, elle me revenait toujours… souriante… Le pire, c’est que je ne l’avais pas senti disparaître dans la Force… Mais maintenant que je la cherchais, je ne la trouvais pas…
La porte de l’ascenseur s’ouvrit, nous en sortîmes. Notre attention étant très focalisée, nous ne faisions pas attention à tout ce qui se passait maintenant autour de nous. Ainsi on ne faisait qu’avancer parmi la rue principale… Jusqu’à ce que quelque chose me rappel Manaan… Je m’arrêtais, utilisant la Force pour écouter autour de moi, et entendit plus précisément. Il s’agissait de la langue parlée des Selkath. En me tournant dans sa direction, je parvins aisément à deviner de qui il s’agissait : Dame Shama. Je me précipitai vers elle :
- Dame Shana ! Qu’est-ce que vous faites ici ?
Etonnée de nous voir, elle mit un petit moment à nous répondre… en Selkath. Heureusement, elle portait sur son épaule gauche un petit droïde traducteur, lequel nous répondit clairement, avec un certain ton dans la voix, quelque chose d’un peu inhabituel…
- Maîtres Jedi ! Je suis ici à cause de vous ! Le Hutt que vous avez arrêté a pu se libérer ; et il envoie des mercenaires à mes trousses. J’ai trouvé refuge sur cette planète.
- Son comportement prouve encore qu’il faut bien l’enfermer.
- Nous ne devrions pas rester là, fit Alex, si vous êtes pourchassé, il nous faut une cachette.
- J’ai une chambre d’hôtel, ce n’est pas très loin, fit le droide après la Selkath. Suivez-moi.
Elle se mit à courir à travers une rue très empruntée. Nous la suivîmes, moi juste derrière elle, Alex un peu plus en retrait.
Sans incident, nous arrivâmes devant l’hôtel, un haut bâtiment d’une cinquantaine d’étages, d’allure bien entretenue… Seuls deux speeders étaient garés devant le bâtiment, de simple speeders grisés devant un hôtel pour les riches touristes.
L’intérieur était intégralement automatisé et informatisé. Quelques droides s’occupaient du ménage, ou du renseignement. Le décor, or, argent et bleuté, reflétait toujours l’atmosphère de Thyferra.
Plus calmement, on se rendit à un ascenseur pour atteindre le quarante-deuxième étage. Là-haut, nous prîmes un couloir pour entrer dans la chambre 42-127. Je ne m’attardais guère sur le décor de la majestueuse suite. Je remarquai simplement la large baie vitrée en face de la porte. J’allais refermer la porte métallique lorsque celle-ci vola en éclat suite à une petite explosion venant du couloir. Des morceaux de métal jaillirent sur moi, et je reculai en tentant de me couvrir le visage de mes bras.
A peine les avais-je rabaissés, que je vis une silhouette tout de noir vêtue s’approcher rapidement, le poing serré sous un gant noir. Je me reculai une nouvelle fois pour éviter le coup, mais mon adversaire semblait très doué : ce n’est pas le poing droit qui me frappa, mais le poing gauche, qui me donna un coup au ventre. Surpris, essoufflé, je me penchais légèrement, les mains à mon estomac. Le coup n’avait pas été doux… Sans attendre plus longtemps, mon ennemi me porta un uppercut qui me fit presque voler et atterrir sur une table de verre. Celle-ci ne se cassa pourtant pas et je restai affalé dessus... La Force m’avertit.
Je me remis à genoux rapidement et effectuai une roulade sur le côté. Je parvins ainsi à éviter un coup qui aurait pu m’être fatal : l’homme habillé d’une épaisse cape noir, recouvrant une tunique de combat et possédant une capuche qu’il avait enfilée, avait sauté de tout son poids. La table de verre, pourtant fait d’un matériau extrêmement solide, se brisa sous le simple contact du pied de l’inconnu. Quelques débris de verres s’envolèrent jusque devant son visage… que je pus enfin distinguer lorsqu’il se tourna lentement vers moi…
Un masque… un masque blanc, osseux, assez terrifiant… Il recouvrait tout son visage, du haut du front jusqu’au cou, jusqu’à derrière les oreilles. Je tirai ma bure de Jedi pour attraper mon sabre laser à ma ceinture, mais il se jeta sur moi rapidement. Alors que je relevai mon bras tenant le sabre laser, il m’infligea un puisant coup de pied juste sous l’épaule. Je titubai sur le côté, tandis que je restai paralysé quelques secondes de mon bras. Il en profita pour m’attraper le poignet. Il me serrait tellement fort que je n’arrivai pas à appuyer sur le bouton d’activation de la lame. Il m’agrippa de son autre main par ma tunique blanche de jedi, et me souleva à sa hauteur : il était bien plus grand que moi, et sa cape lui donnait une allure massive… Sous la douleur, je lâchai mon sabre qui tomba par terre en silence, le bruit étant aspiré par la moquette rougeoyante… A cette distance, je pu discerner les yeux de mon adversaire derrière ce masque : des yeux très clairs, verts pales…
- Qui es-tu enfoiré, demandai-je difficilement en tentant de me libérer de ma main gauche sans succès…
- Oh ?
Il semblait posséder une voix calme, humaine, bien que légèrement résonnante. Il me souleva un peu plus haut tout en se tournant de façon à ce que la baie vitrée soit derrière moi. Il sembla se cabrer, recula son bras gauche pour me frapper et avant même d’avoir pu invoquer la Force pour m’aider, il me donna un violent coup avec la paume de sa main au thorax qui me fit percuter violement la vitre, sans qu’elle ne casse. Je tombai à terre avec le dos et la poitrine très douloureux…
D’un pas lent, mais certain, il se rapprocha de moi, qui tentai de se relever en vain. Il se mit à genoux face à moi.
- Tu me déçois, tu sais ?
Il me rattrapa par le col, me releva avec une facilité déconcertante, puis me plaqua contre la vitre qui se brisa sous la force de l’inconnu. J’étais maintenant suspendu dans le vide, et je tentai de m’agripper au bras droit de mon ennemi avec mon bras encore valide. Le vent tentait de m’emporter, nos capes risquaient de s’envoler.
- Pourquoi es-tu si faible ?
- Quoi, fis-je en rouvrant mon œil gauche pour l’observer.
Alors que je me voyais déjà chuter, il sembla y avoir un temps mort. Un court instant où l’on resta face à face. Je me servis de ce petit moment pour enfin user de la force. J’ouvris d’un coup la paume de ma main droite et poussait mon ennemi via la Force. Tandis qu’il allait percuter le mur d’en face, à côté de la porte fracassée, je tombai. Mais je parvins à me retenir sur le rebord avec mon bras gauche. Bien qu’il restait des débris de verre qui me tranchait le bras, je m’efforçai d’oublier la douleur et de me remettre sur pied. J’observai ensuite rapidement la pièce devant moi, après m’être relevé. L’inconnu était debout mais ne bougeait pas. La selkath était sur ma gauche, elle semblait plutôt calme malgré le combat qui se déroulait sous ses yeux…
Mon ennemi fit un bref mouvement, et par précaution, je me précipitai au devant de la selkath. J’utilisai dans le même temps la Force pour faire venir à moi mon sabre laser qui était encore sur la moquette. D’une rapidité fulgurante, l’homme masqué se déplaça, mais pas vers moi. D’un simple geste sec, il parvint à saisir mon sabre en plein vol. Toujours dans son mouvement, il propulsa le sabre par delà la fenêtre brisé… Alors qu’il me tournait le dos, je me précipitai vers lui. Il fit un simple mouvement rotatif, et plaça son coude entre les deux poumons, au niveau du cœur, choquant tout mes organes du médiastin et me faisant presque perdre connaissance sur le coup. Il m’attrapa par le col lorsqu’Alex intervint. Il passa les restes de la porte et activa son sabre laser. L’inconnu se retourna vivement, Alex chargea. Pour se protéger, l’homme en noir me jeta sur Alex, qui me rattrapa tant bien que mal, nous nous écroulant tous les deux au sol. L’inconnu en profita pour sauter par dessus nous et s’enfuir par la porte…
Alex me poussa sur le côté, et sortit lui aussi pour tenter de le rattraper. Je me relevai lentement. Je ne comprenais plus : je venais de me faire battre par un inconnu… mais surtout ridiculisé. A genoux, je me tournai vers la Selkath, qui était resté en retrait tout ce temps. Pourquoi cet homme ne s’était-il pas attaqué à elle ? Il devait probablement être à la solde du hutt… il ne pouvait pas s’attaquer au Jedi pour son propre compte, personne ne devait savoir qu’on allait se trouver à cet endroit en cet instant précis… et personne ne pouvait tenir tête à un Jedi ainsi à part un autre jedi, ou un mandalorien peut-être… était-ce un chasseur de prime ?
J’entendis la Selkath recevoir un appel. Elle répondit brièvement. Je ne fus pas en mesure de comprendre ce qu’elle disait, le droide traducteur ayant été bizarrement mis en veille… Je serrai les dents, prononçai une célèbre insulte corellienne et tapait le sol de mon poings. Alex arriva, alors que la selkath venait de terminer sa communication. Elle réactiva son droide traducteur et s’approcha d’Alex et moi.
- J’ai reçu une communication d’un de mes petits mercenaires. Il a trouvé la planque de l’organisation que nous cherchons tous. Je peux vous y conduire, si vous me protégez du Hutt.
- Vous avez déjà trouvé leur base, fit Alex, étonné.
- Ne sous-estimez pas les non-jedi, jeune padawan.
Cette remarque me fit décocher une grimace. Des jeunes padawans… c’était effectivement ce que l’on était encore… des jedi incapable de mener parfaitement une simple mission…
- Ressaisis-toi, finissons notre mission, et on partira à la recherche de cet inconnu.
Sur le coup, j’écarquillai les yeux, et relevai la tête vers Alex. Je ne m’étais même pas encore rendu compte qu’il n’avait pas réussi à le poursuivre…
- Ouais… (Je me relevai péniblement, mes membres étant endoloris) Allons-y, ça commence à m’ennuyer tout ça. Il y a bien trop de mystères.
« Et de difficultés qui n’auraient pas eu lieu d’être », me dis-je simplement.
Nous sortîmes de l’appartement quelques peu bordélique après le combat, et nous prîmes à nouveau l’ascenseur. Finalement, nous y étions restés que très peu de temps dans cet appartement… assez longtemps pour se prendre une raclé en fait… mais…
- Dame Shana, où se trouve la base que votre mercenaire à trouvé ?
- Vers le Sud Est, à environ cinquante kilomètre de la ville.
Ce n’était pas le même endroit que nous avaient indiqué les filles sur l’holodisque…
- Et qui est votre informateur ? Comment a-t-il trouvé cette information ?
Je regardai la selkath, qui soutint mon regard. Alex, qui était devant nous, devant la porte de l’ascenseur, pivota la tête légèrement dans ma direction.
Je ne connaissais aucune mimiques des selkath, il m’était impossible de savoir qu’elle réaction elle avait… Et la Force ne me disait rien d’alarmant non plus.
- Pourquoi toutes ces questions, jedi, fit le traducteur droide.
- Je cherche à m’informer, c’est tout.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Alex regarda rapidement s’il n’y avait aucun danger, puis nous sortîmes dehors. La selkath sortit de sa petite tunique bleuté une carte d’activation et se dirigea vers un speeder vert pomme, à toit ouvrant. Elle activa le speeder avec sa carte, monta au siège conducteur et nous fit signe de nous asseoir derrière.
- C’est un joli speeder que vous avez là, fit Alex, comprenant la même chose que moi. Où l’avez-vous loué ?
- Je ne l’ai pas loué, il est à moi depuis longtemps, dépêchez-vous avant qu’on se fasse attaquer par le mercenaire de cette bave de hutt.
Alors qu’on s’asseyait comme elle nous l’avait demandé, elle démarra le speeder. Je croisais le regard d’Alex. Nous nous méfions peu à peu de la selkath, mais nous ne savions pas encore quel rôle elle avait réellement dans toute cette histoire…
Mes côtes gauches me firent tout à coup mal, et Alex s’approcha pour utiliser l’un de ses pouvoirs de soins qu’il avait consciencieusement appris. Je lui fis signe de ne pas intervenir, malgré la grimace que je faisais. Il m’avait déjà sauvé la vie plus d’une fois, je venais de me faire laminer, je n’avais pas besoin de ce genre de réconfort. Je commençais à regretter le chemin que j’avais choisi : un apprentissage poussé du maniement du sabre laser et de la Force à des fins offensifs et défensifs. Un contrôle de la Force curative m’aurait bien servi, mais se faire battre minablement comme ça, alors que le combat devait être ma spécialité… ma fierté venait d’en prendre un coup
La Selkath nous fit découvrir la cité à vive allure, ne nous laissant pas le temps de contempler l’architecture. Nous quittâmes la ville en quelques minutes, nous laissant admirer l’étendue presque sauvage des champs. Nous arrivâmes finalement en vue de l’entrepôt de bacta isolé, à l’intérieur duquel devait se trouver le réseau que l’on cherchait à démanteler.
La selkath arrêta le speeder trop près à notre gout. Elle sorti rapidement du véhicule et couru jusqu’à l’entrepôt. Une large porte de fer était ouverte. Elle allait y pénétrer.
- Mais qu’est-ce qu’elle fout, demanda Alex.
- J’ai un mauvais pressentiment.
Sortant enfin du speeder à notre tour, nous détachâmes en même temps nos sabre laser de leur ceinture, puis nous courûmes rejoindre dame Shana. Malgré notre bonne vitesse, nous ne la rattrapâmes pas. Lorsque nous fûmes à l’intérieur de l’entrepôt, elle avait déjà dépassé un rang de mercenaires armé, pointant vers nous leur armes diverses. Je serrais les dents. Tout cela n’avait encore aucun sens. Et il n’y avait pas de temps à la négociation avec des mercenaires. Sur un simple ordre de la Selkath, nous fûmes prit pour cible.
Des dizaines de traits laser fusèrent vers nous, nos sabres s’illuminèrent, et nous tentâmes de parer un maximum de tirs mortels. Nous en renvoyâmes quelques uns vers les tireurs, mais sans précision. Nous ne pouvions que reculer.
Seulement, la Force nous perturba un instant. L’image de mon agresseur de l’hôtel me vint à l’esprit, mais étrangement, ce n’était pas lui le danger potentiel qui nous menaçait… Derrière nous, de nombreux speeders venaient d’arriver. A bord, plusieurs vingtaines d’autres mercenaires. Nous semblions être pris au piège.
Je me retournai pour leur faire face, tandis qu’Alex se mettait dos à moi. Sabre en position horizontale, jambes légèrement fléchies, je m’attendais à devoir parer de nombreux traits laser. Mais les speeders ne ralentirent que très faiblement, et bientôt, les tourelles postées à l’arrière des véhicules commencèrent à cracher des jets d’énergie, et les mercenaires à côtés, empoignaient des fusils blaster et pointaient leurs armes devant eux.
Etonnamment, les tirs des tourelles nous passaient à côtés pour heurter violement les énormes caisses de marchandises de l’entrepôt, les perforants, créant par là même des étincelles lumineux et un dégagement de fumé grisâtre.
Très vite, les speeders nous dépassèrent, et les hommes à leurs bords ne nous regardèrent même pas. Nous n’étions aucunement leurs cibles. Je me retournai pour assister Alex à parer quelques traits laser qui fusaient encore vers nous, alors que le combat était plutôt engagé entre les deux forces de mercenaires. J’étais à nouveau dépassé par ce qui arrivait. Quelque chose nous échappait.
- La selkath ! Il faut la retrouver !
Je regardai Alex, hochai la tête, et ensemble nous nous jetâmes dans la mêlée. L’entrepôt devenait un vrai champ de bataille, et la fumée qui s’épaississait renforçait cette impression. A travers le brouillard du combat, quelques-uns des subordonnées de Dame Shana nous tiraient dessus, mais nous pouvions renvoyer les tirs facilement.
Nous nous enfoncions dans l’entrepôt, nul doute que la selkath s’était réfugié loin du combat. Alors qu’on courrait, un speeder nous dépassa, continuant de tirer sur quelques autres mercenaires qui fuyaient en vain.
Un frisson me parcourra l’échine, et je m’arrêtais, en même temps qu’Alex. Mon regard fut attiré par une silhouette en haut d’une pile de caisses de marchandises. En haut des douze mètres, cette silhouette noire que je connaissais déjà empoigna un lance-roquette qu’il mit à son épaule droite. Rapidement, sans vraiment viser, il tira. La roquette fila droit sur le speeder devant nous en un sifflement strident, avant d’exploser en une boule de feu éblouissante.
Grâce à la Force, ou juste à la chance, je m’étais abaissé à temps pour éviter qu’un débris de fer ne me coupe la tête. Je senti les quatre mercenaires mourir instantanément. Je n’avais rien pu faire d’autre que regarder.
Alex se releva avant moi, et serra son sabre laser. Mon attention se reporta sur le mystérieux assassin. Ce dernier laissa tomber son lance roquette et se redressa. De là haut, il semblait vouloir nous dire qu’on était très inférieur à lui. Il nous provoquait.
- Alex, laisse le moi, va chercher la selkath, fis-je en me redressant lentement.
Mon ami se retourna, et remarqua dans mes yeux des intentions pas tout à fait Jedi, mais il me laissa faire. Il jeta un dernier regard à l’homme vêtu de noir, puis se remit à courir vers le fond de l’entrepôt.
Je levai la tête. Il était toujours là. Il m’attendait. J’utilisai la Force pour percevoir ses intentions, mais je me heurtai à un mur… ou plutôt un vide… une sensation très étrange. Il ne semblait pas porter d’arme, je pensais pouvoir l’attaquer rapidement et le contrôler, maintenant que j’avais mon sabre bien en main.
Je m’élançai en avant puis sautai en hauteur. Je m’appuyai de mon pied droit sur une caisse de marchandises pour aller plus haut. J’arrivai presque à sa hauteur quand à son tour il s’élança en avant, avec une vitesse et une force que je n’avais vu qu’en Rocka.
Je me cru un instant à un match de gravball : le choque fut brutal et me coupa le souffle. Sous sa grande cape noire, cet homme portait une sorte d’armure blanche osseuse très résistante. Tandis que je commençai à retomber en arrière, il se repositionna à la verticale en s’appuyant rapidement de ses mains sur mes épaules, puis, les pieds joints, il me flanqua un coup sec à l’abdomen. Alors qu’il se servit de ce coup pour pouvoir rejoindre une autre pile de caisses, je tombai rapidement et heurtai lourdement le sol. Ma tête percuta violement le durabéton et je commençais à sombrer dans l’inconscience.
Poussant quelques plaintes de douleurs, les yeux quasiment fermés à cause de la douleur, je parvenais tout de même à entendre des pas qui s’approchaient. Ces pas étaient lents, à la fois silencieux et lourd. Une démarche qui inspirait déjà de la crainte.
Serrant les dents, je me forçais à entrouvrir un œil en direction des pas qui s’étaient arrêté à… à peine deux mètres. Puis je relevai légèrement la tête, dévisageant toute sa silhouette une nouvelle fois. Pour moi, cela ne faisait aucun doute : l’homme qui se cachait derrière ce masque osseux ne devait être qu’un Sith pour pouvoir me vaincre si facilement, sans même sortir une arme. Après tout, on nous avait appris que les Sith allaient toujours par deux depuis des millénaires, et que Obi-Wan Kenobi en avait tué un huit ans plus tôt… C’était peut-être le second.
Le Sith se retourna, et s’en alla, alors qu’autour de nous encore, des tirs de blaster fusaient. Sans un mot, sans explications, sans raisons, il me laissa là, sur le sol, me tordant encore de douleurs.

Lorsque je me réveillais, j’étais adossé contre une pile de conteneur. Des mercenaires, une demi-douzaine, se tenaient devant moi, debout, armes à la main. Rapidement, je cherchai mon sabre laser. Encore une fois, je ne le trouvais pas à la place qui était la sienne Sans geste brusque, l’un des mercenaires, un rodien au visage quelque peu noirci, se pencha vers moi, le bras tendu. Il me remettait mon arme.
Sans hésiter, je le récupérais de la main gauche, puis de la droite, j’agrippai le bras du rodien qui m’aida à me relever. Sur le coup, j’eu un vertige, mais en me rendossant au mur, je parvins à reprendre clairement mes esprits.
- Cela fait longtemps que je suis inconscient, demandai-je au groupe.
- Au moins un bon quart d’heure… vous avez zappé le plus beau du combat, me répondit gravement un humain imposant à ma droite.
Je poussai un soupir…
- Et qu’en est-il de l’homme vêtu de noir ? Celui avec un masque blanc, précisai-je quand je remarquai que ça ne leur évoquait rien.
- Heu… jamais vu… fit le rodien après avoir interrogé ses comparses du regard.
- Je m’en doutais…
Un speeder s’approcha, slalomant entre plusieurs pile de container, avant de s’arrêter près du groupe. Un Hutt en descendit. Je fus surpris de voir ici Jucha Baradai Dure. Il était censé être en plein procès.
- Ne m’agressez pas de suite, Jedi, fit-il en s’approchant alors qu’il remarquait que je portai déjà la main à mon sabre laser.
- Qu’est-ce que vous faîtes là, Jucha ?
- Pour faire simple, fit-il en bavant un peu, je traque Shana. Elle m’a impliqué dans une affaire qui ne me concernait pas.
- C’était lors de votre procès que la question aurai dû être réglée.
- Il me fallait des preuves, et je les ai eu quand j’ai pris d’assaut son bureau sur Manaan… ce n’est pas bon pour mes affaires là-bas d’ailleurs…
- Mais comment vous avez pu quitter Coruscant ?
- Tout se paye Jedi, tout. La galaxie est bien plus corrompue que vous, Jedi, ne le pensez.
« Ça avait l’air vrai », pensai-je.
- Je suis désolé Jucha, mais je ne vais pas pouvoir vous laissez partir comme ça… heu, en fait si je peux, fis-je lorsque les six mercenaires pointèrent leurs armes sur moi.
- Je reviendrai de moi-même sur Coruscant avec les preuves et Shana en prime.
- J’espère qu’Alex l’a récupéré…
- On parle de moi ?
Je levai la tête pour apercevoir Alex nous surplombant, couché sur le container. Rapidement, il sauta, et atterrit presque en douceur à côté de moi. Il fixa rapidement le Hutt, puis se tourna vers moi.
- Non, enfin si, enfin… en fait elle s’est suicidée quand j’ai réussi à la coincé, expliqua-t-il.
- Suicidé ? Comment ?
- Un poison très fort je crois… Si j’avais été plus prudent j’aurais surement pu la neutraliser avant qu’elle ne le boive. Mais je ne pensais pas qu’elle ferait cela.
Je poussai un nouveau soupir…
- Et toi, l’homme masqué ?
- Heu… on en parlera plus tard si tu veux bien…
Alex fronça les sourcils. Il devait sentir que le fait d’évoquer le sujet m’énervait déjà, mais il ne dit rien de plus.
- Où est-elle alors ?
- Dans un speeder, je me suis garé derrière l’entrepôt.
- Shana n’est sûrement pas le leader de tout ce trafic, elle doit avoir sur elle quelque chose qui puisse nous mener vers la tête.
- Alf Radeko, intervint le hutt.
Alex et moi le dévisageâmes un moment.
- Vous avez raison Jedi, Shana n’est pas la tête de cette organisation. D’après les gens que je paye pour obtenir des informations, le sénateur Alf Radeko, sur Coruscant, est l’homme qui permet l’entrée sur la planète de produits illégaux. Il est très influent au sein du groupe, semble-t-il.
- Ok, un sénateur… alors c’est lui que Maître Windu est censé attraper… mais arrêter un sénateur n’est pas forcément chose facile, même pour un jedi, fis-je l’air pensif.
- Et Coruscant est trop loin de toute façon, on ne va pas y aller pour ça comme ça. On enverra un message au temple Jedi plus tard, essayons de trouver le vrai entrepôt, ou spatioport, enfin l’endroit où l’organisation travail sur cette planète, proposa Alex.
Alors que j’acquiesçais de la tête, le Hutt rampa vers son speeder :
- Plus au nord, il y a une base souterraine, un bunker. Pratique car indécelable depuis l’orbite. C’est un terrain militaire construit et utilisé il y a très longtemps. Normalement c’est abandonné depuis des siècles. Je pense que nous devrions aller là-bas.
Je regardais Alex, qui opina de la tête.
- Très bien, montrez-nous, nous vous suivrons.

Alex conduisant le speeder à bord duquel se trouvait le corps de la Selkath sur la banquette arrière, nous nous dirigeâmes vers ce bunker à moitié secret.
Alors qu’on se rapprochait, je me mis à repenser à Ildara et Aya. Elles avaient péries tragiquement, en fourbe, en pleine mission. C’était à nous de terminer cette mission correctement, afin qu’elles n’aient pas disparues pour rien.
Avec cette pensée me vint une certaine force, la sensation de pouvoir réussir forcément, de briser n’importe quel obstacle par n’importe quel moyen, pour arriver au final que je voulais.
- Calme toi quand même, me dit Alex, ne laisse pas d’émotions te contrôler, tu le sais.
- Oui, oui, pas besoin de me le rappeler. « C’est moi qui contrôlerai mes émotions afin de parvenir à mon objectif. »
Nous nous arrêtâmes à une centaine de mètre de l’entrée du bunker. On avait pu s’approcher autant grâce à la nuit qui tombait, et surtout parce que le bunker se trouvait sous une colline. Nous étions arrivés par derrière. Il suffisait de faire le tour, puis de descendre à l’intérieur de la colline, par une sorte de rampe aménagée sur une vingtaine de mètres, au bout duquel se trouvait la première porte massive de la base souterraine.
- En cas d’inondation ça doit être pratique dis donc, fis-je à Alex alors qu’on descendait doucement.
- Je pensais la même chose, t’imagine si un idiot laisse la porte ouverte en cas de tempête ?
- Trop fort, on pourrait sûrement tous les noyer comme ça, répondis-je avec un petit sourire, me faisant oublier un court instant Aya.
J’arrivais face à la lourde porte blindée. L’endroit avait l’air toujours désert, il ne semblait y avoir aucun moyen de défense, ni de système de surveillance.
Je fis un petit geste de la main, et dans la minute qui suivit, un groupe d’une quarantaine de mercenaires se trouva face à la porte. L’un d’eux se mit au centre, et posa une charge à fragmentation pour desceller la porte. Une fois posé, le groupe recula de quelques mètres, et le poseur de la charge appuya sur un petit objet cylindrique : le détonateur.
Au moment où la charge explosa, faisant ouvrir rapidement avec crépitements et étincelles la porte blindée, une fluctuation de la Force, bien qu’assez faible, se fit sentir. Alex et moi, nous empoignâmes nos sabre laser et les activèrent à temps. De l’autre côté de la porte, on nous attendait, et ce sont des dizaines de traits laser rouges et bleus qui fusèrent dans notre direction.
J’en parais un maximum, pour couvrir les mercenaires derrières moi qui pouvaient prendre plus de temps pour viser nos adversaires. Ainsi, nous parvînmes à avancer peu à peu, faisant reculer l’ennemi toujours plus loin dans la base.
Alors que l’endroit commençait à dégager une forte odeur nauséabonde, dû aux impacts de laser sur le permabéton et la peau ou les poils de quelques personnes, une voix forte et puissante, au loin, ordonna la retraite de la pièce. Le hutt en profita pour ordonner la dispersion de ses hommes, lesquels s’empressèrent d’avancer et de poursuivre l’ennemi, en sécurisant d’abord l’antichambre dans laquelle nous étions, puis les couloirs qui en partaient.
Alex et moi restions un moment au centre de la pièce, entouré de quelques consoles d’ordinateurs, et de corps à moitié calciné. Lorsque le Hutt nous rejoignit, nous éteignîmes nos sabres.
- On devrait avoir accès à un système de caméra surveillance d’ici, fit Alex.
- Tu sais passer à travers des sécurités informatiques, toi ?
- Heu… un peu, je pense.
- Laisse-moi faire, lui fis-je, en le bousculant un peu.
- D’aco dac, je vais m’en remettre à la Force alors pour trouver mon chemin parmi ces couloirs. Tu m’indiqueras le chemin plus tard.
- Sans problème, mais attends-moi si tu trouves des trucs d’intéressant.
- Tu rêves, fallait me laisser l’ordinateur, me lança-t-il en s’éloignant dans mon dos vers le grand couloir centrale.
Je ne répondis pas, je venais de me heurter à un premier système de sécurité, et pas des moindres. L’accès au système se faisait par mot de passes triples, avec scannage digitale. Aucune commande ne répondait tant que l’on n’avait pas un pouce autorisé.
- Quelle galère, fis-je en me retournant, une main sur mon front, comme si cela allait pouvoir arranger les choses.
Je relevai la tête, et abaissait ma main. En face de moi, par terre, gisait le corps d’un humain, habillé d’un uniforme bleuté joliment décoré, contrairement aux autres présents un peu partout dans la pièce, qui était habillé comme un mercenaire de base. Cela m’intrigua une seconde, avant de penser que je venais de trouver le jackpot.
M’agenouillant à côté du corps, je pris son bras gauche pour examiner sa main. Mon instinct me poussait à utiliser son empreinte digitale. Lentement, car l’homme n’était pas très léger, je le tirais vers la console, toujours sous le regard du hutt, qui attendait des nouvelles de ses hommes. J’essayais ensuite de lui faire levais la main vers l’écran capteur, mais je n’y arrivais pas.
Après quelques dizaine de secondes infructueuses, le hutt s’approcha, me piqua mon sabre a ma ceinture, l’alluma et trancha net le bras de l’officier. Je perdis l’équilibre et dû m’appuyer comme je pus sur la console, une main ensanglanté dans la mienne. Je me retournai lentement vers le hutt, qui tenais toujours le sabre bien droit, allumé.
- Pas futé les Jedi à notre époque, me lança-t-il.
- Rend-moi ça, rétorquais-je en agrippant fermement et rapidement mon arme.
Le hutt, désarmé, recula de quelques centimètres, en levant les bras, avec un air innocent. Enfin, aussi innocent que pouvait avoir l’air un hutt.
De retour face à la console, les idées clair, et mon arme à la ceinture, je fis appuyer le pouce de la main de l’officier sur l’écran. Ce dernier vira du rouge sombre au vert clair, avec un petit bip de confirmation. Restait les trois codes à taper, et là, je n’en avais aucune idée.
- Laissez-moi jouer encore une fois.
Il me poussa presque violement. Je n’eus le temps de pousser qu’un petit cri de protestation, et de me coller à lui (pour tenter de le pousser à mon tour, mais bien évidement en vain), que la console émis une série de petits bips. L’écran principal afficha un message de bienvenue, et une petite sphère sortit du tableau de bord à côté. Cette dernière se mit à tournoyer lentement, et à émettre de la lumière, puis quelques secondes plus tard, un hologramme apparut devant moi. Après cela, le message de bienvenu laisse place à un tas de commande possible pour contrôler le système de surveillance que je voyais en hologramme en face de moi.
- Bien, nous y sommes… une idée de ce qu’on recherche, monsieur le hutt surdoué ?
- J’ai entendu dire que les cargaisons illégales qui arrivaient sur Coruscant contenaient un genre de gaz très élaboré. Quoique ce peut bien être, il a bien dû falloir à une équipe de chercheurs, ou de scientifiques, de le mettre au point.
- Un laboratoire…
Je cherchais alors sur l’hologramme ce laboratoire, mais aucune pièce ne portait ce nom. En fait, chaque pièce, chaque couloir, portaient un nom différent. Difficile de s’y retrouver. Alors que je listais tous ces noms, à la recherche d’un nom qui m’évoquerais quelque chose, ou bien d’un signe de la Force, le hutt m’ordonna de m’arrêter.
- Lui, Arfar. Je le connais. Il y a quelques années, c’était le plus brillant étudiant de l’université de Corellia.
- Corellia ? Tu as vécu là bas ?
- Je ne suis pas comme la plupart de mes congénères, enfin pas tout à fait, finit-il après un court instant de réflexion.
- Ok, tu le connais, et alors ?
- Et alors Kel Arfar ne doit être âgé que de trente ans au maximum, je tablerais sur vingt-cinq en fait…
- Alors la pièce qui porte son nom serait récente, fis-je sans vraiment demander.
Alors que le hutt acquiesçait, je sortis mon comlink de ma poche pour contacter Alex, lequel me répondit aussitôt, ayant eut l’intuition que j’allais le contacter. Il m’indiqua sa position en me donnant le nom de son couloir. A partir de là, j’affichais sur l’hologramme le chemin à parcourir jusqu'à la salle de Kel Arfar. Facilement mémorisable car assez court (Instinctivement, Alex s’en était bien approché), j’envoyais l’image du trajet à Alex par la Force. C’était assez approximatif, mais nous nous efforcions de nous laisser guider un minimum par la Force encore une fois. Quant à moi, je me mis à courir pour le rejoindre, me focalisant sur la présence d’Alex pour me diriger vers lui.
Les couloirs étaient tous désert, ce qui m’arrangeait beaucoup pour rattraper mon collègue. Mais malgré la Force, je courrais un peu trop vite, et c’est à moitié essoufflé que j’atteignais la fameuse salle.
C’était effectivement un laboratoire, de nombreux ordinateurs étaient installées un peu partout, de long et gros câbles les reliais, jusqu’à un grand ordinateur centrale, un peu surélevé, où se tenait Alex, pointant son sabre laser vers un homme qui n’était pas beaucoup plus âgé que nous, portant une blouse blanche et des lunettes.
Trop essoufflé sur le coup, je m’appuyais sur les genoux, Alex fit l’erreur de détourner son regard du scientifique, lequel appuya sur l’un des nombreux boutons de son ordinateur. Le système de sécurité personnel de Kel Arfar se mit en route : des dizaines de petites trappes de ventilation s’ouvrirent. Des ventilateurs commencèrent à tourner, et finalement un gaz s’échappa dans toute la pièce.
Une petite odeur m’irrita les narines : je connaissais ce gaz presque incolore, c’était ce fameux produit qui m’avait emprisonné avec Ildara. Même en bloquant ma respiration rapidement, je sentais l’effet peser sur moi. Je voyais Alex qui en souffrait aussi. Nous nous affaiblissions anormalement vite, et bientôt nous nous retrouvâmes à genoux. A ce moment là, le scientifique, sans dire un mot, juste avec un sourire, décampa en passant à côté de moi. Je n’avais même pas eu la force de le bloquer.
Il fallu attendre que Jucha le Hutt arrive pour désactiver la ventilation pour commencer à nous remettre, non sans mal, au bout d’une dizaine de minutes.
- Mes hommes ont pris complètement possession de la base, mais il y restait une sorte de petit hangar, qui ne figurait pas sur l’hologramme, semble-t-il. Un vaisseau s’est échappé il n’y a même pas deux minutes.
- Kel Arfar… fit Alex.
- As-tu réussi à lui soutirer des infos, lui demandais-je alors que nous commencions à marcher à nouveau vers l’antichambre de la base souterraine.
- Assez peu. En gros, il ferait parti d’une ligue anti-Jedi. C’est pour elle qu’il a fabriqué ce… gaz. D’ailleurs, je comprends mieux maintenant comment ça a pu neutraliser Ildara…
- Et c’est tout, demandais-je, insistant.
- Ben oui, je n’ai pas eu le temps… mais avoir pris d’assaut cet endroit si vite nous donnera beaucoup d’informations.
- J’espère bien. On va contacter le Temple Jedi... on aura besoin de renfort pour examiner toutes les données qu’il peut y avoir ici.
Alex acquiesça simplement.

De retour à l’antichambre, je contactai Coruscant. Mace Windu me répondit lui-même, et je lui fis part directement de nos informations. J’allais terminer sans un mot de Jucha, quand ce dernier poussa un petit grognement. Je le regardais, ne comprenant pas pourquoi il voulait que je parle de lui, alors que j’avais caché sa présence pour qu’il puisse partir libre. Ce n’ai qu’après avoir croisé le regard d’Alex que je compris : il voulait juste être blanchi de suspicion.
- Je vois…, fit Windu après mon histoire. Soyez certain, Jucha Baradai Dure, que votre rôle dans cette enquête ne sera pas oublier. Mais la corruption ne le sera pas non plus, finit-il avant de subitement prendre un second appel.
Le Hutt inclina la tête, comme en remerciement, comme si être accusé de corruption était beaucoup moins grave que le fait de faire partit d’une sombre organisation inconnue.
- Maître Windu ?
Le maître Jedi resta plusieurs minutes avec son nouvel interlocuteur avant de nous répondre à nouveau, et tout souriant il dit :
- Alex, Loïc, bonnes nouvelles, pour nous tous. Je viens de discuter avec Ildara Mayaserana.
La surprise put très certainement se lire sur nos visages étonnés.
- Mais…, commença à dire Alex en s’avançant.
- Elles ont été bloquées à l’astroport sur Gamorr, prise au piège par des membres de l’organisation. Le disque que vous avez retrouvez dans les décombres n’était qu’une supercherie pour vous détourner de votre mission.
Alex poussa un soupir de soulagement. Moi, je fermais les yeux et baissait ma tête légèrement, un sourire aux lèvres, et l’image d’Aya en tête.
- Croire en la mort de personnes proches de vous n’est pas facile, surtout à votre âge. Mais vous avez l’air de bien avoir géré cette difficulté. Cependant, nous n’allons pas prendre de risque. Je vais vous demander de revenir à Coruscant. Vous y rejoindrez Ildara et Aya, pour quelques jours. Nous vous donneront une mission après avoir réuni les informations que contient la base souterraine de Thyferra.
Nouveau soupir de soulagement, d’Alex et moi cette fois.
- Merci Maître, nous passerons la nuit ici et prendrons un vaisseau demain à l’aube, fis-je en m’inclinant par respect.
Mace Windu me rendit le respect en faisant un signe de tête, puis arrêta la communication. Je me retournai vers Alex et le hutt. Ce dernier fit presque un sourire, puis s’éloigna. Alex poussa une sorte de cri de guerre, avant de me serrer la main, comme si nous venions de remporter une victoire de gravball, ce sport me faisant d’un coup pensé au mystérieux homme vêtu de noir qui était parvenu à me ridiculiser par deux fois.
Mais je cessais d’y penser assez vite quand Alex m’entraîna vers l’extérieur. Dehors, il faisait totalement nuit, mais le ciel était constellés de nombreuses étoiles.
- Elles sont vivantes, me fit Alex, c’est vraiment un soulagement.
- Oui, c’est clair, on a évité le pire… eh, il ne fait pas trop froid sur cette planète la nuit, on dirait ?
- Ah oui, c’est vrai. Tu sais quoi, je me sens d’humeur à passer une nuit sous les étoiles, pas toi ?
- Allongé sur l’herbe fraiche, sur la colline… c’est une idée qui me plait, c’est un début de vacances.
- Je te pari deux cent crédits qu’on aura trois jours de repos, me signala Alex alors que nous commencions à gravir la colline.
- Pari tenu. Pour moi, on en aura quatre.
- Top là.
Puis nous nous allongeâmes tranquillement pour profiter de cette nuit spécialement magnifique sous les étoiles.
Dark-Solaris
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Messagepar Dark-Solaris » Dim 11 Mai 2008 - 9:45   Sujet: 

et voici le CH12 comme promis ^^


Chapitre 12

Notre retour sur Coruscant s’était très bien passé. Les quelques heures de voyage hyperspatial habituellement si ennuyantes nous avait paru passer à la vitesse de la lumière. Nous étions impatients de revoir Ildara et Aya. Elles n’avaient pourtant pas disparues très longtemps et ce n’était pas comme si nous ne les avions pas vus depuis des mois, mais le fait d’avoir cru les perdre nous avait profondément troublé. Bien plus que nous ne le pensions, et bien plus qu’il ne nous était permis.
Revoir le Temple Jedi dans toute sa splendeur et magnifié par le soleil couchant de Coruscant nous fit bien plaisir. Nous accostâmes dans une des nombreuses baies à speeder de l’édifice et l’on se dépêcha de sortir des garages. Arrivé dans un grand et beau couloir décoré de majestueuse moquette d’un violet clair et doux, nous vîmes deux femmes discuter entres elles. Il ne nous fallu pas une milliseconde pour les reconnaître. Elles se tournèrent vers nous un sourire radieux au visage. Je ne pus me retenir. Je me mis à courir vers Ildara pour la serrer dans mes bras. Mon Maître Jedi était pour moi comme une grande sœur et je ne savais pas ce que j’aurais fait sans elle. Je n’avais pas parfaitement réalisé sa soi-disant perte pendant la mission mais je pensai que si je l’avais fait totalement, cela m’aurait empêché de la mener à bien et m’aurait totalement abattu. Je n’osais même pas y songer. Les quelques jedi qui passèrent nous regardaient avec étonnement. L’affection entre Jedi n’était pas des plus recommandé. Je me détachai donc d’Ildara qui avait pourtant l’air tout aussi heureuse de me revoir que moi.
Je jetai alors un coup d’œil vers Loïc. Celui-ci s’était retenu et ses retrouvailles avec Aya avait été plus modeste. Toutefois, leurs visages parlaient pour eux. De plus, je pouvais sentir en Solaris que ses sentiments étaient profonds pour elle. Je réussi à voir qu’il essayait de les masquer. Il voulait les cacher au reste du monde et en particulier aux autres jedi. Mais je ne sais pas pourquoi je parvenais aisément à lire en lui. Je ne réussi toutefois pas à savoir si Ildara ou même Aya y arrivait. Elles n’en avaient pas l’air ou bien le dissimulaient.
- Alors comme cela, vous nous croyez mortes ? plaisanta Aya, pour essayer de détendre l’atmosphère.
Nous ne pûmes pas répondre et nous forçâmes à sourire.
- Tout cela n’était qu’une mise en scène pour vous le faire croire, expliqua Ildara. Il y a du avoir un malentendu au sein même de l’organisation que nous traquons. En effet, pourquoi avoir piégé le vaisseau que nous devions prendre, puis nous avoir tendu une embuscade nous empêchant par là même de prendre ce vaisseau. C’est assez étonnant.
- J’ai une idée, proposa Solaris.
- Oui ?
- Ils ont peut-être fait cela en pensant que si vous preniez le transport vous sentiriez la menace et parviendrez à trouver et désamorcer la bombe. Ainsi, ils souhaitaient vous tuer sur Gamorr, tout en nous faisant croire à Alex et moi-même que vous avez péri dans l’explosion du vaisseau sur Thyferra.
- Oui, cela se tient. Ils pensaient qu’à cause de cette perte, vous perdriez vos moyens et abandonneriez votre mission d’où le message.
- Ils nous connaissent bien mal, fis-je d’un ton déterminé.
- En effet. Même si un jedi ne doit pas chercher à se venger et laisser la colère dicter ses choix, déclara Ildara, il ne laisse pas impuni la mort de ses camarades et cherche à faire la lumière sur tous ces évènements.
- Vous avez donc trouvé quelque chose d’intéressant sur Gamorr, Maître ? demandai-je.
- Oh ! Pas vraiment, fit la Mirialan en commençant à marcher dans l’imposant couloir. En fait, ce que nous avons trouvé étaient plus des confirmations que de nouvelles informations. Je pense que dorénavant nous avons une vue d’ensemble assez précise et sure de cette organisation. Il nous manquait leur objectif et il semble que vous l’avez découvert, non ?
- Oui, confirmai-je. Ils feraient parti d’un groupe anti-jedi.
- Et c’est donc pour cela qu’ils créent ce gaz aux effets plus qu’étrange, fit Solaris.
- Comment cela ? demanda Aya.
- Et bien, il semblerait n’affecter que les jedi, expliqua Loïc.
- C’est impossible ! rétorque Aya.
- Et pourtant…, souffla Ildara.
- Oui, intervins-je. Il ne touche que les Jedi. Nous pouvons le confirmer. Kel Arfar, le scientifique qui est surement à l’origine de ce gaz, nous en a envoyé une bonne rasade. Et alors que le gaz se répandait dans la pièce et que Loïc et moi nous nous écroulions, lui passa à côté de nous en pleine forme et un sourire mesquin au visage. Pareil lorsque le Hutt est arrivé. Il a pu aller stopper l’échappement du gaz sans ne rien ressentir.
- C’est vraiment grave. Il faut faire quelque chose, s’exclama Aya.
- Mais nous le faisons déjà, ma chère, fit Ildara. Nous avons déjà énormément progressé depuis que je me suis fait capturer au Corridor Ecarlate. Si à la base nous ne savions pas du tout ce qu’ils manigançaient et que nous avons cru qu’ils souhaitaient juste faire un échange entre moi et un prisonnier, maintenant nous savons que c’est quelque chose de bien plus important qu’ils projettent. Nous avons beaucoup d’information sur la hiérarchie de l’organisation et son fonctionnement. Il nous manque encore les véritables leaders et instigateurs de ce complot mais nous n’allons pas tarder à les trouver j’en suis sur. Nous avançons bien plus vite que tu ne le penses.
- Oui, mais…, voulut dire la jeune femme.
- Mais il ne faut pas nous précipiter. Nous devons méditer sur tout ce que nous avons appris, penser avant d’agir pour ne pas faire n’importe quoi. Et une fois que l’on aura toutes les données, alors nous pourrons, avec les instances galactiques, agir pour arrêter l’ensemble de ce groupe sur toutes les planètes concernées. Ce n’est pas un petit groupe de rien du tout que nous avons en face de nous, et nos sabres laser ne nous serons pas vraiment utile pour être efficace. Il faut l’appui du Sénat et de la justice.
- Je comprends, fit Aya.
- Ne t’inquiète pas, intervint Solaris. Nous allons les stopper avant qu’ils ne soient trop tard. Nous avons encore du temps devant nous et les actions que nous avons entrepris les ont très certainement ralenti et bien embêter. Je suis sur qu’il leur faudra du temps avant qu’ils ne s’en remettent. Et ce temps nous allons l’exploiter pour fouiller dans les archives que nous avons trouvées sur Thyferra et cela nous permettra de les faire tomber totalement avant qu’ils puissent reprendre du service. Alors nous n’en entendrons plus jamais parlé et notre mission sera complète.
- Voilà qui est bien dit, jeune jedi, fit Ildara. Mais maintenant, il nous faut nous reposer. Allons manger pour reprendre des forces puis nous irons faire le débriefing en salle du Conseil et dormir. Demain, à tête reposée, nous pourrons alors commencer à chercher des informations utiles dans les documents que les garçons ont ramenés pour aider les droides d’investigation. Nous trouverons peut-être quelque chose en faisant confiance à la Force.

Mon sommeil fut perturbé par d’étranges rêves. Dans certains je voyais Ildara et Aya périr lors d’une terrible et puissante explosion, dans un autre je voyais un sombre et mince personnage vêtu de noir abattre son poing sur Solaris et moi-même sans que nous ne puissions agir, et dans un autre encore Ildara, Aya, Loïc et moi-même étions tranquillement attablée dans l’une des cantine du Temple et bavardions tout en mangeant, d’un air paisible et serein. Mon inconscient me faisait revivre les événements d’une bien étrange façon.
Ce fut avec bonheur que soleil commença à éclairer ma chambre. Il était temps de me lever et de quitter cet univers de songes. Ma nuit n’avait pas été très revigorante mais je ne pouvais pas essayer de m’endormir à nouveau. Je quittai donc ma chambre une fois lavé et apprêté pour me diriger vers la cantine la plus proche dans l’espoir de retrouver Ildara, Aya et Loïc.
Mon Maître n’était pas encore là, ni Aya, mais Loïc était déjà assis à l’une des nombreuses tables et mangeait sans montrer beaucoup d’envie. Il me vit immédiatement et me sourit alors que je me dirigeai vers les présentoirs pour y choisir mon petit-déjeuner. Je rejoignis mon ami en lui demandant :
- Tu n’as pas bien dormi, pas vrai ?
- Comment tu le sais ?
- Alors déjà, il ne faut pas avoir besoin de la Force pour le comprendre, tu as une sacrée tête c’est moi qui te le dit. Donc ça se voit.
- Ah ?
- Et plus particulièrement, j’ai moi aussi eu une nuit assez agitée.
- Tu as fait de drôles de cauchemar ? me fit-il en relevant la tête, d’un air intéressé.
- Tout juste.
- C’est bizarre.
- Il se passait quoi dans les tiens ? voulais-je savoir.
- Je nous voyais assister à des situations plus qu’étranges.
- Comme quoi ?
- Nous nous faisions ridiculiser par un mec en noir, on voyait Aya et Ildara exploser dans un vaisseau alors même qu’elles nous souriaient, et…
- Et ?
- Heu…, marmonna-t-il d’un air distant.
- Quoi ?
- Je ne sais pas si tu vas aimer.
- Mais encore ?
- Je crois bien que je te tuais.
- Quoi !? m’exclamai-je.
- En fait c’est le rêve le plus flou de tous, précisa Loïc. Je ne sais pas vraiment si j’étais moi-même ou quelqu’un d’autre. Mais ce qui est sur, c’est que ce quelqu’un en avait marre de toi et voulais en finir.
- OK…, soufflai-je. Et c’est tout ?
- A peu près. Il n’y en a qu’un plus positif qui ressortait du lot.
- Pareil pour moi.
- Pareil ? Tu veux dire t’as fait les même rêves que moi ?
- A peu de choses près.
- Et tu me tuais toi aussi ?
- Heu, non, ça j’ai pas eu. Je dois être plus pacifiste que toi !
- Ouais, moque-toi…
Après quelques bouchées de nourritures, je repris la parole.
- Tu crois pas qu’on devrait en parler à Maître Yoda, fis-je en reprenant mon sérieux.
- Si. Je pense que ça ne serait pas une mauvaise idée. Ces rêves m’ont fait froid dans le dos.
- Bien. Finissons de manger et allons trouver Maître Yoda. Il pourra surement nous éclairer sur la signification de chacun de ces cauchemars. Ensuite, on reprend notre investigation. L’enquête ne doit pas être interrompue.
- Ouais. Je crois bien qu’aucun de nous deux n’a gagné son pari.
Me voyant totalement perdu, il précisa :
- Toi qui pensais aux vacances…
Ne voyant pas de quoi il était question avant qu’il le précise, je me rendis compte qu’effectivement, sur Thyferra, j’avais espéré qu’on puisse prendre quelques jours de repos. Cela semblait déjà si loin maintenant.

- Les rêves, à la légère il ne faut pas prendre, était en train d’expliquer le plus sage des Maîtres Jedi du Temple. Certains, des visions de l’avenir sont, d’autres, de simples songes que notre inconscient veut nous montrer. Un individu normal pas beaucoup d’attention n’y porte. Mais un jedi, qui peut faire le vide dans son esprit, et utiliser la Force, de bien les étudier se doit. En plus, un souvenir assez précis vous en avez. Cela permet de nous apprendre plusieurs choses.
- Vraiment ?
- Oui. Mais avec prudence il nous faut réfléchir et de tirer des conclusions trop hâtives éviter il nous faut. Un à un nous allons prendre vos cauchemars. Le premier, le plus joyeux, votre soulagement montre clairement.
- Notre soulagement ?
- De ne pas avoir perdu la jeune Aya et le Maitre Mayaserana.
Cela semblait logique en effet, pensai-je.
- Pour le cauchemar de l’explosion, l’opposé du rêve du repas, il est. Il pousse votre esprit à réagir à la perte d’être proche. Votre inconscient, comment vous réagissez, veut savoir. C’est un songe très dangereux. Il peut vous rapprocher du Côté Obscur si la colère et la tristesse, en vous, est trop grande. De perdre des êtres proches un jedi, toujours prêt doit se tenir. C’est pour cela que s’attacher, il faut éviter. La compassion est autorisée mais l’attachement trop profond peut au final dans le Côté Obscur faire basculer.
Je déglutis péniblement alors même que le visage de Sarah apparut furtivement dans mon esprit.
- Nous comprenons, fis-je, d’un ton que je voulus ferme.
- Pour le rêve sur l’étrange personne qui vous a attaqué à deux reprises et a défait Loïc, il vous montre que vous n’êtes pas tout puissant. Un jedi la Force comme allié a, mais cela ne fait pas pour autant de lui quelqu’un d’invulnérable. Et si cet homme mystérieux connaît les principes de la Force cela est encore plus exact. C’est une leçon que votre esprit veut que vous tiriez. Il vous permet de bannir l’arrogance et la trop grande confiance en soi.
- En effet, Maître, confirma Loïc. Mais rien ne peut nous permettre de savoir si cet homme en noir sait utiliser la Force.
- Pour vaincre un jedi en combat singulier et au corps à corps, la Force il doit avoir. Sur mon expérience je me base, précisa Yoda.
- Je vois. Et pour ce qui est de mon dernier cauchemar ? demanda-t-il après un court moment de silence.
- Sur celui-là nous rester prudent il faut, expliqua Maître Yoda en fermant les yeux comme pour essayer de voir ce que la Force voulait bien lui montrer, plus que pour les autres. De toi, nous ne sommes pas sur qu’il s’agit. Mais si un autre rêve de la sorte tu as, immédiatement m’en informer tu dois.
- Bien, Maître.
- Merci, Maître, fis-je comprenant que la séance était terminée.
Nous nous relevâmes alors que Yoda restait dans la même position de méditation. Il semblait maintenant penser à tout autre chose et nous avait déjà écartés de sa vision. Nous quittâmes la petite pièce sombre dans laquelle nous étions. Nous avions eu de nombreuses réponses et la plupart de nos doutes s’étaient envolés, mais le rêve le plus étrange de tous nous hantait toujours.

Après deux jours durant lesquels Ildara, Aya, Loïc, moi-même et de nombreux droides archivistes fouillâmes et décortiquâmes la moindre parcelle d’information contenue dans les dizaines de milliers de fichiers rapportés de Thyferra, nous trouvâmes enfin quelque chose. Et pas des moindres. C’était le nom d’une firme connue de Coruscant. Après une recherche sur l’Holonet pour confirmer cela et la mise en parallèle des données que nous avions sous la main, nous réussîmes à trouver le lieu de travail de Kel Arfar, le scientifique qui aurait crée le gaz.
Immédiatement une mission nous fut assignée à Loïc et moi. Aya et Ildara devaient continuer de chercher dans le reste des fichiers.
Nous nous rendîmes donc sur son lieu de travail qui n’était pas si éloigné que ça du Temple Jedi. C’était un complexe scientifique prenant plusieurs étages d’un grand immeuble. Il accueillait plusieurs laboratoires de toute sorte. A l’entrée qui était richement décorée et dont les murs étaient couverts de pubs vantant les mérites de la recherche, nous tombâmes sur une Twi’Lek qui était à l’accueil.
- Bonjour, nous fit-elle d’un ton enthousiaste et souriant.
- Bonjour, répondis-je. Nous sommes tout deux jedi et cherchons des informations.
- En quoi puis-je vous être utile.
- Nous voulons savoir si un Kel Arfar travail pour vous.
- Je vais regarder ça, fit-elle, et je ne parvins pas à lire de mensonge en elle.
Après un instant où elle pianota sur son ordinateur, elle releva la tête pour nous dire :
- Oui, en effet, nous avons bien un Kel Arfar.
- Nous pouvons voir à quoi il ressemble.
- Mais bien sûr. Voilà, fit-elle en tournant son écran pour nous le montrer.
C’était bien Kel Arfar. J’avais eu le temps de bien le voir sur Thyferra et je n’eu pas de mal à reconnaître sa tête. Il avait un visage assez banal mais avec un nez proéminent, des yeux verts profonds qui semblaient plus montrer sa grande connaissance que sa fourberie et sa folie, ainsi que de courts cheveux noir luisants.
- Est-il ici ? demandai-je sans trop d’espoir.
La Twi’Lek à la peau rouge reprit l’écran pour elle et repianota sur son clavier quelques secondes. Elle fit repivoter l’écran pour nous montrer son contenu sans que nous ne lui demandions.
- Comme vous pouvez le voir, il n’est pas revenu travailler chez nous depuis plusieurs semaines. D’après ce qui est marqué ici, ses recherches portaient sur le fait de transformer une certaine substance en gaz. Toutefois, il semblerait qu’il ait fait beaucoup d’heures supplémentaires avant de nous quitter subitement.
Pour travailler sur le gaz anti-jedi, pensai-je.
- Je me souviens maintenant qu’en partant, il a volé de nombreuses données et une bonne partie du contenu d’un de nos laboratoires. Cela avait fait beaucoup de bruit à l’époque. Tout le monde se demandait pourquoi quelqu’un d’aussi doué, d’aussi bien payé et d’aussi dévoué à son travail avait pu tout abandonner comme ça.
- Nous allons prendre sa photo. Veuillez la transférer sur ce databloc. Et, avez-vous son adresse par hasard ? voulut savoir Loïc.
- Oui. Bien sur. J’ai sa dernière adresse connue. Il se peut qu’il n’habite plus là-bas.
Effectivement, c’était fort probable.
- Je crois que la police y était passée après sa disparition. Mais ils n’avaient pas trouvé grand chose. Attendez que je nous remette la fiche générale, fit-elle en replongeant sur son ordinateur. La voilà.
Loïc et moi regardâmes attentivement l’adresse et nous la mémorisâmes.
- Merci beaucoup pour votre coopération, dis-je, alors que nous commençâmes à partir.
- C’est un plaisir, fit-elle un sourire charmeur au visage sans nous quitter des yeux.
Une fois à l’extérieur du complexe, dans une des rues qui traversait l’immeuble, Loïc me demanda :
- Tu crois qu’ils ont quelque chose à voir avec tout ça ?
- Non, je ne crois pas qu’ils soient mêlés à l’organisation que nous traquons. La Twi’Lek nous a fourni toutes les informations que nous voulions sans mentir et sans rien cacher. De plus, les données qu’ils ont sur lui n’ont pas l’air faussées, ou modifiées.
- Oui tu as raison. Je n’ai rien senti d’inhabituel. Kel Arfar devait seulement y travailler avant d’être mêlé à tout ça. Puis, il a profité de son poste au maximum pour élaborer le gaz, surement de peur de ne pas avoir les mêmes ressources dans l’organisation qu’à son travail. A un moment donné, il a quitté son job. Pourquoi ? Peut-être qu’il avait fait tout ce qu’il devait faire. Ou alors il était en danger sur Coruscant. On ne le sera pas avant de mettre la main dessus.
- Exactement. Je pense qu’on tient le bon bout. Si l’organisation n’a pas effacé toutes les données le concernant à son ancien travail, c’est tout simplement parce qu’ils ne pensaient pas que quelqu’un découvrirait autant de chose sur eux.
- Ouais, opina Solaris. Jamais ils ne s’attendaient à ce que quelqu’un remonte jusque là. Et encore moins deux aussi jeune jedi, je pense, finit-il en souriant.

Nous étions arrivés à l’appartement de Kel Arfar. La Force était tranquille et rien ne nous permettait de croire que quelque chose aller se passer. Nous étions donc assez calmes. Il ne nous fallut pas longtemps pour ouvrir la porte et pénétrer chez le scientifique. L’intérieur était dans un terrible désordre. Nous ne pouvions pas savoir si c’était Arfar qui vivait dans un tel chantier ou si c’était le passage des forces de l’ordre qui avait causé toute cette pagaille. Cela n’allait pas être chose aisée de fouiller dans tout cela pour y trouver des choses utiles. Nous nous y mîmes donc sans attendre.
Nous nous aperçûmes du temps qui s’était écoulé qu’une fois notre recherche terminée. Le soleil et les lumières matinales s’étaient changés en crépuscule. Les lampes de l’appartement s’étaient automatiquement allumées en sentant une présence humaine et cela ne nous avait même pas perturbés. Nous n’avions même pas remarqué que la puissante lumière naturelle de Corusca avait été remplacée par les lumières blafarde des néons. Nous avions tout retourné et après des heures de recherches qui n’avaient pas portées ses fruits nous avions enfin mis la main sur une piste. C’était une sorte de facture ou un bail. Il était au nom de Kel Arfar et signalait qu’une maison lui appartenait sur Chandrila. Ce n’était peut-être qu’un coup dans le vent mais il fallait aller vérifier là-bas. C’était la seule piste que nous avions sur ce scientifique.
Nous retournâmes au Temple pour mettre le Conseil au courant. Puis nous descendîmes manger un morceau. Nous n’avions rien avalé depuis le petit matin. Aya et Ildara semblaient presque nous attendre.
- Alors, qu’avez-vous trouvé, demanda la jeune humaine.
Nous lui expliquâmes notre journée.
- Et vous, demanda Loïc.
- Nous avons aussi trouvé quelque chose.
- Quoi donc ?
- Il semblerait que quelques politiciens et des dirigeants ou actionnaires de l’OAA et de l’AMC soient en rapport très étroit avec l’organisation. Il la financerait eux-mêmes.
- Vraiment ? s’étonna Loïc. Ce n’est pas risqué ?
- Plutôt. Si nous arrivons à trouver des preuves les impliquant, ils risquent la prison, confirma Ildara. Nous savions que l’OAA et l’AMC jouaient un rôle important mais nous ne savions pas si tous les membres étaient corrompus. Avec ce que nous avons, et ce que nous allons découvrir nous en saurons plus sur qui fait quoi et sur qui sait quoi.
- Je vois, fis-je.
- Le conseil nous renvoi sur Malastare. Demain ça sera la dernière journée où nous continuerons à fouiller dans les fichiers de Thyfera. Après, nous repartons sur Malastare en sachant cette fois-ci beaucoup plus de choses, expliqua Aya.
- Et vous, vous êtes envoyé sur Chandrila, fit la Mirialan.
- Ouais, répondis-je. Nous partons sitôt notre repas terminé. Nous dormirons dans le vaisseau.

Après les huit heures de voyage hyperspatial nécessaire pour faire le voyage de Coruscant à Chandrila, la sonnerie du petit cargo que le Temple Jedi avait mis à notre disposition sonna et nous tira du sommeil. Quelques secondes après nous émergeâmes dans l’espace conventionnel.
Nous entrâmes dans l’atmosphère de la planète sans les longues procédures à suivre en arrivant sur Coruscant. Chandrila était certes un monde avancé, mais n’était pas une planète où la technologie dominée. C’était presque l’inverse. Bien que de grandes villes existent, bons nombres de gens vivaient dans des villes plus modestes en plus petite communauté. Cette planète était aussi une planète agricole. Elle permettait d’alimenter les planètes à forte technologie qui ne pouvait se suffire à elle même, comme Coruscant, en denrées périssables. Nous passâmes au-dessus d’une grande ville et de deux autres plus petites. Elles ne nous intéressaient pas. Nous avions la localisation précise de la maison de Kel Arfar et nous nous dirigions droit dessus.
Arrivé aux coordonnées nous survolâmes la propriété qui était perdu au milieu de nulle part. C’était un grand domaine entouré par d’imposantes haies. Le jardin faisait plusieurs milliers de mètres carrés mais n’avait pas l’air entretenu. Les fleurs et arbres poussaient un peu n’importe comment et les haies n’avaient pas été taillées depuis quelques temps. Seule la pelouse était relativement courte, mais je pensai que c’était du gazon synthétique, qui évitait qu’on ait à s’en occuper et à l’entretenir. La maison était plutôt grande et ressemblait plus à une villa qu’à une véritable maison. Elle avait quatre étage et était construite dans un style moderne mais tout en conservant quelques touche rurales. Elle me faisait penser à quelques maisons que l’on pouvait trouver sur Dantooine. Une piscine était présente derrière la bâtisse, et contrairement au jardin, son eau était limpide, preuve d’un entretien. Quelqu’un devait venir s’occuper de la maison et de la piscine. Ce quelqu’un était peut-être déjà dans la maison. En effet, un speeder était garé devant les portes du garage et nous pouvions sentir une présence dans la maison. Une seule aura. C’était donc soit un agent d’entretien, soit Kel Arfar. Même si je doutais fortement que le scientifique soit venu chez lui en se sachant poursuivi.
Loïc posa le vaisseau à proximité du domaine appartenant à Kel Arfar. Nous sortîmes du petit cargo pour arriver dans un champ en friche. Une fois arrivée devant la barrière principale de la propriété du fugitif, nous opérâmes avec prudence. La grille était ouverte, mais étrangement sa serrure était grillée. Cela ne nous annonçait rien de bon, même si la Force restait sereine. Nous traversâmes le jardin pour arriver devant la porte d’entrée. Celle-ci était aussi forcée et avait été laissée entrouverte. Une main sur nos sabres laser, toujours à la ceinture, nous pénétrâmes dans la villa.
Les lieux avaient été saccagés, tout comme à son appartement. Quelqu’un était déjà passé pour fouiller les lieux. Ou était-ce la personne qui était toujours là ? Après avoir parcouru tout le rez-de-chaussée sans rien trouver nous nous décidâmes à monter au premier étage. Dans les escaliers, nous pûmes discerner du bruit. La personne présente dans la maison n’était pas loin. Une fois les marches monté une à une, nous nous approchâmes doucement de la source du bruit qui venait du fond du couloir. Tout à coup, le bruit cessa. Nous stoppâmes tout mouvement. L’individu qui fouillait la pièce nous avait-il entendus ou en avait-il fini avec tous les meubles présents autour de lui ? C’était dur à dire et la Force restait muette.
Nous reprîmes notre avancée, sabre en main cette fois-ci. Il ne fallait pas nous faire surprendre. Tout à coup, quelques secondes après qu’une perturbation retentisse dans la Force, un laser fusa sur nous. Les sabres laser s’activèrent et Loïc détourna le trait mortel qui lui était destiné sur un mur ce qui laissa une belle empreinte noircie. Nous n’avions pas vu d’où ce tir était parti et la Force était de nouveau paisible. C’était étrange. La personne qui nous tirait dessus était douée. Elle savait passer à l’action pile quand il le fallait et reprendre son calme immédiatement pour ne pas se faire repérer. Rien ne laissait présager qu’elle allait nous attaquer, jusqu’au moment où son attaque retentissait.
Une nouvelle attaque eut lieu et cette fois ce fut plusieurs lasers qui vinrent vers nous. Mais nous pûmes entrapercevoir le tireur. Ou plutôt la tireuse. Celle-ci avait en effet bondit rapidement d’une pièce à une autre tout en nous visant dans les airs. Les traits incandescents furent de nouveau déviés sans mal. Mais une chose étrange se passa alors dans la Force. Je ressentais comme un trouble. Loïc ne paraissait pas s’en rendre compte et la Force ne s’ouvrait qu’à moi. Je me concentrai donc sur elle en faisant confiance à mon camarade pour qu’il me couvre si le besoin s’en faisait sentir. Une fois imprégné de la Force, je pus discerner sans mal que l’aura qui resplendissait non loin de nous m’était familière. Elle me semblait amicale et mon esprit et mon inconscient la reconnut de suite avec joie. C’était bizarre. Qui était cette personne. J’essayai alors de revoir son action. Je la revis sauter au ralenti et je pus l’observer attentivement. Son corps était athlétique et souple, son gabarit assez grand mais sportif. Ses longs cheveux blonds et lisses volaient autour de son visage. Et lorsque je le vis, l’évidence me sauta aux yeux.
Je désactivai mon sabre laser sous le regard ébahi de Solaris et je pris la parole :
- Sarah ? Sarah Durden ! Je suis Alex Raziel. C’est moi, le jedi qui a escorté et sauvé la sénatrice Kate Eldafire d’Arkania, criai-je. Vous vous souvenez ?
Alors, une tête apparut furtivement d’un entrebâillement de porte. Après quelques secondes, une jeune femme apparut.
- Désolé, fit-elle. Je ne vous avez pas reconnu.
- Moi non plus, rétorquai-je. Vous êtes blonde maintenant ?
- Hé oui, me souri-t-elle.
Et elle s’avança alors, son arme toujours à la main mais dans une position plus civilisée. Par contre, le sabre laser de Loïc était toujours activé.
- Et vous tirez sur tous les jedi que vous croisez ? demanda-t-il, l’air un peu vexé.
- Non, pas vraiment. C’est juste que j’aie une mission à accomplir, et je voulais la mener à bien.
- En tuant des jedi ?
- Je ne vous aurez pas tuer, juste mis hors d’état de nuire, affirma-t-elle, d’un ton confiant.
Je ne pus que sourire devant la surprise qui se lisait sur le visage de Loïc qui désactiva enfin son arme.
- Qu’est ce qui vous amène par ici ? voulut savoir Sarah.
- Une longue histoire, lui répondis-je. Et vous ?
- Racontez votre histoire d’abord. J’ai toujours aimé les longues histoires.
- Heu… D’accord, fis-je après une hésitation.
- Quoi ! fit Loïc, étonné. Mais tu ne peux pas. C’est une mission confidentielle.
- Hé alors. Si ça se trouve, elle peut nous aider.
- Mais même. Tu n’as pas le droit de tout lui raconter, grogna Solaris. Tu ne sais même pas dans quel camp elle est.
- Oh, mais je m’en fous. J’ai confiance en elle. Ai confiance en moi, affirmai-je alors que je ne ressentais aucune menace dans la Force.
- Mouais, me rétorqua-t-il après un court silence. Je ne sais pas pourquoi, mais je savais que t’allais me sortir un truc de ce genre. Pffu, ce n’est même pas une Jedi… Je te préviens si elle tente de nous tuer, je t’en tiens pour responsable.
- Si tu veux, souriais-je.
Et je me mis à raconter toute notre opération à Sarah, une fois bien installé dans une confortable banquette du salon du rez-de-chaussée.
- Hé bien dis-donc, souffla-t-elle alors. Je n’aurais jamais cru que ce scientifique était à l’origine d’un si grand bordel.
- Hé ouais, fit Loïc.
- Et vous avez réussi à découvrir tout cela à vous deux ? s’étonna la jeune femme.
- Non, pas vraiment. Nous avons eu le soutien de mon Maître, Ildara et d’une jeune Jedi, Aya.
- Je vois. Mais à vous quatre vous avez pratiquement les moyens d’abattre cette grande et puissante organisation. Les Jedi ne déméritent pas leur réputation.
- Nous faisons notre travail, fit Solaris.
- Et vous ? demandai-je. Que faîtes-vous là ?
- Moi… Je crois que j’ai été dupée, ainsi que la sénatrice Kate Eldafire.
- Pourquoi donc ? s’intéressa Loïc.
- Je devais retrouver ce scientifique, Kel Arfar, pour le compte d’un politicien proche de Kate. Il semblerait qu’il lui doive de l’argent et qu’il ait volé le résultat de certaines recherches. Il souhaitait donc que je le retrouve et que je le lui amène pour lui tirer des réponses. Mais… au vu de ce que vous m’avez raconté, je pense plutôt que ce politique fait parti de l’organisation que vous chercher à vaincre.
- Oui, confirmai-je. Et il veut que tu lui amènes Kel Arfar pour le tuer sans aucun doute. Maintenant qu’ils ont ce qu’ils veulent, à savoir la recette miracle de leur merveilleux gaz anti-jedi, ils veulent supprimer les preuves ou ceux qui pourraient parler et dévoiler toute la vérité.
- Je pense aussi que c’est ça, fit Loïc. Ça se tient. On savait que plusieurs politiciens étaient impliqués même si on n’a pas encore la liste complète, on peut sans aucun doute ajouter cet ami de la sénatrice d’Arkania à la liste. Vous êtes sure que Kate Eldafire n’en fait pas parti ? demanda-t-il enfin.
- Oui. Jamais elle ne ferait parti d’un mouvement si radical.
- Vraiment, fis Loïc.
- Bien sur. Même si elle n’appréciait pas vraiment les jedi auparavant elle ne prendrait jamais part à ça. Elle en avait marre qu’ils se considèrent comme surpuissant, mais c’était tout. Elle ne voulait pas et ne veut qu’ils disparaissent. Et surtout que depuis que vous l’avez sauvé, fit Sarah en me regardant, son avis sur la question a bien changé.
Loïc opina de la tête.
- D’accord. Mais je demanderai quand même une enquête sur la sénatrice.
- C’est votre droit.
- Je suis du même avis que Sarah. Elle nous considérait comme de simples soldats pouvant déplacer les objets mais ne connaissait pas notre réel potentiel jusqu’à ce que je lui sauve la vie. Elle nous méprisait un peu et pensait que les jedi étaient arrogant alors qu’il n’était capable de pas grand chose pour elle, mais je ne crois pas qu’elle aurait été capable de faire partie de tout ça.
- OK. De toute façon, nous verrons la vérité lorsque son ami sera arrêté. Bon, qu’est ce qu’on fait maintenant ? demanda Loïc.
- On continue de fouiller la maison, fis-je. Sarah n’avait pas fini.
- En effet. Allons-y.
Après quelques heures d’effort nous trouvâmes une étrange carte tridimensionnelle susceptible de nous aider. Elle n’était que sobrement décorée avec une demoiselle exhibant ses charmes en dansant autour du nom d’un cabaret très certainement, le Titi Twister. Cela n’allait pas vraiment nous aider, il devait en exister plusieurs dans la galaxie. Si nous ne trouvions pas d’indice sur la planète où pouvait bien être ce bar, la poursuite du scientifique s’arrêterait là.
Après de nouvelles recherches, nous réussîmes enfin à trouver un vieux holodisque. Dessus se trouvait quelques fichiers protégés et d’autres sans importance, mais nous pûmes ouvrir un fichier faisant mention à plusieurs reprise de Nar Shadaa, la lune des brigands de tout genre. C’était notre prochaine destination. Nous espérions y trouver un Titi Twister.

Sarah avait tenu à nous accompagner pour nous aider à avancer dans l’enquête. Une fois son speeder rendu à l’agence de location de la ville la plus proche, nous pûmes quitter Chandrila. N’ayant pas pris de vaisseau personnel, elle s’était rendu sur Chandrila par une agence de voyage. Elle due donc monter avec nous à bord du petit cargo tout droit sorti des usines de Kuat et gentiment prêté par le Temple Jedi.
Déjà qu’à deux on était serré là-dedans, à trois ce n’était pas évident. Nous pûmes toutefois apprendre à nous connaître un peu mieux pendant le voyage et Loïc et moi nous racontâmes quelques anciennes missions et l’entraînement Jedi. Sarah parlait elle aussi de quelques-unes de ses précédentes missions, mais sur son passé elle faisait preuve de beaucoup plus de retenu.
Nous arrivâmes sur Nar Shadaa et n’eûmes pas de mal à trouver le Titi Twister. Il était bien loin de l’endroit où l’on s’était posé. Après un nouveau tour dans le vaisseau nous arrivâmes devant le fameux bar. En fait, ce n’en était pas vraiment un. Situé dans l’un des endroits les plus sordides de la planète, le Titi Twister était un club de strip-tease. Il avait l’air de marcher du tonnerre, car une queue assez imposante se trouvait devant l’entrée. A l’aide de la Force nous nous frayâmes un chemin et arrivèrent un l’intérieur. L’ambiance était clairement survoltée. Une musique puissante résonnée et de très belles femelles de toutes races se trémoussaient à divers endroits de la grande pièce. Les nombreux hommes présents, ou plutôt males de toutes races là encore, avaient l’air très satisfait. Il n’y avait pas une seule femme à l’horizon qui ne soit pas en petites tenues, Sarah étant l’exception. Elle aurait du mal à ne pas se faire peloter. Mais j’étais persuadé qu’elle arriverait à dissuader les plus entreprenants.
Nous nous dirigeâmes vers le bar. Là, en criant pour nous faire entendre on commanda une bière corellienne chacun, histoire de se faire bien voir par le tenancier. Après avoir siroté un peu assis sur des tabourets répulsifs qui semblaient avoir fait la guerre, nous essayâmes d’entamer la conversation. Alors que le barman, un homme assez baraqué, passa à côté de moi, je l’apostrophai.
- Je peux vous poser une question ?
- Bien sur. Qu’est ce que tu veux fiston ? Une fille ? Ou inscrire celle-ci ? répondit le barman en faisant un signe de tête vers Sarah et en la déshabillant du regard.
Celle-ci resta impassible.
- Aucun des deux. Je veux des informations.
- Sur quoi ? Nous sommes en règles avec les diverses organisations contrôlant tout ce qui est contrôlable sur cette planète. Le reste, nous ne le fournissons pas.
- Et pourtant, vous allez me dire où je peux trouver cette homme, fis-je en utilisant la Force dans ma voix et en lui tendant mon petit databloc montrant une photo de Kel Arfar.
- C’est un habitué. Je ne sais pas où il est, je suis désolé, répondit le barman en essayant de se dérober.
Mais Solaris renchérit.
- Vous pouvez nous aider, j’en suis sur.
Et la Force vibrait de son ton.
- Heu… Il aime particulièrement une fille. Attendez. C’est elle, Vesta, dit le tenancier en montrant du doigt une femme qui était en train de danser pour le compte d’un bothan vautré dans un fauteuil.
Elle se frottait à lui d’un air indécent.
- Merci.
Nous quittâmes le bar sur lequel nous étions accoudés pour nous diriger vers la danseuse qui nous tournait le dos. Elle était très mince et semblait fragile mais extrêmement agile. Elle se mouvait d’une étrange façon. Lorsqu’elle se retourna, quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous nous aperçûmes qu’elle n’était pas humaine. Cela expliquait au moins ses mouvements. C’était une Cathar. Une race d’apparence très fine et féline habituellement doté d’imposantes griffes. Ici, ils étaient recouverts par une protection sans doute dans le but de ne pas blesser les clients. Vesta était presque maigre, on pouvait toutefois aisément deviner sa poitrine pratiquement dénudée et avait un visage presque semblable à une panthère bien qu’humain si ce n’était les oreilles pointues. Sa bouche était opulente et sa chevelure rousse magnifiait ses mouvements en ondulent autour d’elle tel un rideau de feu. Ses cheveux me rappelèrent Sarah à notre première rencontre et je ne pu m’empêcher de l’observer un court instant.
- Vesta, interpella Loïc.
Mais la strip-teaseuse continuait son show, imperturbable.
- Vesta, fit-il alors plus fort.
- Oui, fit la Cathar en le fixant. Qu’y a-t-il ? Vous ne voyez pas que je suis occupée. Trouver vous une autre fille, j’ai déjà un client.
- Ce n’est pas ce que nous voulons, expliquai-je.
- Et que voulez-vous ?
- Des informations sur cet homme, fis-je en tendant de nouveau le databloc qui montrait la photo de Kel Arfar.
Immédiatement les yeux de la féline s’illuminèrent. Elle savait où il était. Mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, le bothan qu’elle avait laissé en plan protesta en se levant :
- Hé ! Si vous me prenez ma fille, j’ai le droit de prendre la votre.
Et il commença à regarder Sarah.
- Viens, on va ailleurs, lui fit-il en la prenant par la main.
Mais la jeune femme ne bougea pas d’un iota.
- Bah alors, quoi ? Tu veux pas t’amuser ? fit le Bothan, avec un sourire pour le moins pervers au visage.
- Pas avec vous, lui répondit l’arkanienne.
- Non, mais qu’est ce que c’est que ça ! s’exclama le client n’y croyant pas ses yeux. Fallait pas choisir ce job si tu voulais choisir tes hommes ma poulette. Alors maintenant déshabille-toi, et t’as intérêt à assurer.
- Vous n’avez pas compris ce qu’elle a dit, intervins-je.
- T’es qui toi ? Tu les veux toute pour toi tout seul c’est ça ? gueula le bothan en pointant un doigt sur ma poitrine pour appuyer ses dires.
Il n’avait pas l’air tout à fait sobre.
- Ou alors, c’est ta copine ? Bah quoi, tu peux bien la partager un peu, un beau petit lot comme elle.
Cela provoqua en moi une profonde colère sans même que je ne puisse réagir. C’était étrange. Je ne connaissais pas Sarah plus que ça, mais que cet inconnu la traite de cette façon me mettait au bord de l’apoplexie.
- Tu…, commençais-je, en m’avançant sur lui. Mais Sarah me coupa la parole, tandis que Loïc me retint.
- Je peux m’en occuper toute seule, me fit-elle surprise toutefois par ma réaction. Tout comme je l’étais.
- Quoi ! Tu vas t’occuper de moi ? Hé bah c’est pas trop tôt, fit le bothan d’un air satisfait.
Mais ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait. Sarah passa à l’action si vite que j’eu du mal à voir son geste. Elle prit un bras du bothan dans une clé de bras et le tordit selon un angle bizarre, et de son autre main, elle donna un coup rapide du tranchant sur le cou du bothan qui tomba dans l’inconscience. Elle le posa alors délicatement sur son fauteuil comme s’il ne pesait rien.
Je n’étais pas le seul à être surpris. Loïc aussi était impressionné. Décidément Sarah n’était pas une femme comme les autres.
- Et maintenant si vous nous disiez ce que nous voulons savoir, fit-elle à la Cathar comme si de rien n’était.
- Bien sur, s’exclama la danseuse les yeux écarquillés par ce qu’elle venait de voir. Je le connais. C’est un habitué. Il vient ici depuis plusieurs années. Au début, il préférait les humaines ou les twi’lek, jusqu’à ce qu’il me rencontre. Il aime bien mes griffes, ajouta-t-elle pour préciser. Cela l’excite.
- Nous ne voulons pas les détails intimes mais juste savoir où il est, précisai-je.
- Vous avez de la chance. Normalement, tout se passe ici. Mais pour les clients réguliers, quelques fois nous allons chez eux ou dans un hôtel faire nos « petits spectacles », expliqua Vesta. Ça change et il y a une meilleure ambiance. Plus douce, calme et privée. Il m’a appelé il y a deux jours. Il avait l’air stressé, je l’ai détendu, fit-elle d’un air malicieux en faisant se plier ses oreilles.
- Et où était-ce ? demanda Loïc.
- Au Portes du Paradis.
Alors que nous nous retournâmes pour quitter le Titi Twister, Vesta nous retint, ses oreilles pointues habituellement pointées vers le haut s’étaient rabattues et elle demanda d’un air attristé :
- Vous n’allez pas lui faire de mal, hein ?

Nous arrivâmes à l’hôtel où l’on supposait que Kel Arfar se terre. C’était dans un quartier autrement plus paisible que celui que nous venions de quitter. L’ambiance régnant autour du Portes des Paradis était beaucoup plus calme que celle qui émanait du Titi Twister. C’était même un bâtiment plutôt luxueux. La salle d’accueil était belle et propre et un droide se tenait derrière le comptoir.
- Avez-vous vu cet homme ? demanda Loïc alors que je tenais le databloc pour montrer la photo de Kel Arfar au droide.
- En effet, monsieur. C’était un de nos clients depuis quelques jours maintenant.
- C’était ? remarqua Sarah.
- Il nous a quitté avec des amis, il y a de cela quelques minutes seulement, vous l’avez raté de peu.
- Avez-vous des informations sur où il se rendait ? fis-je, ne croyant pas à notre malchance.
- Oui. Il a signalé qu’il devait faire une course avant de rejoindre son vaisseau, qu’il a nommé. C’est le Krayok.
- Merci, fis-je.
Et nous quittâmes l’hôtel rapidement pour nous rendre à l’astroport le plus proche.
- Excusez-moi, commença Loïc à la réceptionniste.
- Oui ? fit la Chiss.
- Nous avons besoin d’une information. C’est dans le cadre d’une enquête jedi officielle et capitale.
- Que puis-je pour vous ?
- Nous voulons savoir où est accosté le Krayok, expliquai-je.
- Je vais regarder ça. Voilà, répondit-elle après un temps passé à consulter de ses fichiers. Il est au hangar 54A.
- Merci.
Alors que l’on courait pour rejoindre le hangar, la Force nous avertit du danger. Notre rapidité d’action combinée à nos sabres laser, nous sauvèrent la vie. Des hommes avaient surgit par deux grandes portes donnant très certainement sur deux baies d’accostage. Les tirs furent renvoyaient à leur destinataire et nous eûmes tôt fait de nous frayer un chemin dans le grand couloir donnant sur les hangars.
Mais lorsque nous arrivâmes à celui qui nous intéressé, le 54A, ce fut pour le trouver vide de monde. Seul le Krayok était là, commençant à décoller. C’était un imposant transporteur modifié. L’ajout d’armes de tout type était parfaitement visible. Loïc eut la vivacité de lancer un petit transpondeur. Il nous permettrait de suivre le vaisseau à la trace et de connaître sa destination.
- Allons vite à notre vaisseau, fis-je.
Et nous courûmes sans même regarder le vaisseau s’envoler dans un boucan d’enfer.
- Alors où va-t-il, demanda Sarah, alors que nous étions dans le petit cargo qui allait nous permettre de poursuivre Kel Arfar.
- A Peragus, nous informa Loïc.
- C’est parti, déclarai-je en nous envoyant en vitesse lumière.

Avant même que le signal de sortie d’hyperespace ne nous signale de notre arrivée, la Force nous prévint. Un danger imminent nous attendait. J’activai les écrans déflecteurs au maximum avant de couper l’hyperpropulseur.
- Ça va chauffer, prévins-je à Sarah.
Lorsque les étoiles furent de nouveaux des points blancs sur le tissu noir de l’espace et que nous pûmes voir la planète Peragus, nous nous aperçûmes que c’était un piège. Nous étions bien loin de la planète et devant nous se trouvait un nombre important de vaisseaux de plus ou moins grandes taille. Ils étaient parfaitement visibles. Le Krayok par contre se tenait derrière tous ces vaisseaux, à l’abri. Il ne fallut pas attendre longtemps pour voir des traits rouges se précipiter vers nous.
- La salope ! s’écria Sarah.
- Quoi ? fis-je en essayant d’éviter les tirs.
- C’est la Cathar. Cette Vesta. Elle l’a prévenu que nous étions à sa poursuite.
- On ne peut pas en être sur, essaya de tempérer Loïc.
- J’en mettrais ma main à couper, affirma Sarah.
J’étais du même avis que Sarah. Peut-être pas sur cette Cathar, mais quelqu’un avait parlé et avait prévenu Kel Arfar. Du coup, cette poursuite devenait inutile. Il y avait très peu de chance que le scientifique soit sur le Krayok. Il devait être en sécurité sur une planète distante de plusieurs centaines d’années lumières. Le dispositif de traquage de Loïc ne servait plus à rien.
- On n’a pas le temps de tenir une conférence ! signalai-je alors que le vaisseau était victime de secousse dû aux chocs des lasers sur le bouclier.
- Je ne tiens pas une conférence, fit Sarah, bougonne.
- Moi non plus, fit Loïc.
- Mouais. Bah, occupe-toi d’eux plutôt que de parler, pendant que j’essaye de nous sortir de là. Prends les commandes de la tourelle de tir, allez. Et vous Sarah, occupez-vous des systèmes secondaires, énergie et bouclier.
- Pas de problème, confirma-t-elle, alors que Loïc commençait déjà à tirer.
Même si ce cargo ne payait pas de mine et n’était pas vraiment conçu pour l’attaque, il avait quand même une tourelle laser bitube. Cette dernière était entrée en action et les doubles lasers propulsés par les canons se dirigeaient droit vers les quelques vaisseaux qui nous attaquaient. Je me concentrai dans la Force pour essayer d’affiner mon pilotage. Mais vu le nombre important de laser tiré par la dizaine de vaisseau ennemi ce n’était pas évident.
- Mais qu’est ce que tu fais ? me rabroua Loïc, après une secousse particulièrement violente et une baisse d’énergie.
- J’essaye de slalomer entre tous ces lasers si tu ne l’avais pas remarqué, m’écriai-je, tout en donnant de puissants coups de manche.
- Les boucliers sont à 50%, prévint la jeune femme se tenant à mes côtés, l’air de rien.
- Tu vas réussir à nous faire tuer, oui, se moqua Solaris.
- Bah prends les commandes, si ça peut te faire plaisir, grognai-je.
- J’osais pas te demander, mais si tu insistes, fit Loïc en se levant pour abandonner le poste de tir, le sourire en coin.
J’abandonnai le rôle de pilotage pour prendre la place d’artilleur. Je me mis donc à pilonner l’ennemi. Ou plutôt, j’essayais de leur faire peur. Cela se résumait à cela. Que pouvait-on faire avec un pareil vaisseau contre une telle armada. Ils n’étaient peut-être pas si nombreux, mais pour ce cargo vieillissant, c’était bien trop.
- Boucliers à 30%.
- Ne vous inquiétez-pas, fit Loïc. Avec moi aux commandes, les tirs ne nous toucheront plus.
Je pestai pour la forme et me reconcentra sur la Force. Elle m’aidait à guider mes tirs. Après quelques temps, où aucun tir ne nous heurta, je dus m’avouer que Loïc n’était pas un mauvais pilote Il parvenait à esquiver les lasers d’une manière assez exceptionnelle. Sans savoir pourquoi j’éprouvais une pointe de jalousie. Etais-ce parce que Sarah était là ou tout simplement parce qu’il était meilleur pilote que moi ? Je ne pouvais le dire. Après quelques secondes, un des vaisseaux ennemis explosa. Cela me remonta quelque peu le moral.
- Bon, on va pas passer la soirée ici, fit Loïc. Les calculs d’un nouveau cap sont bientôt prêts ?
- Oui. Plus que quelques secondes, signala Sarah.
J’eus le temps de détruire un autre petit vaisseau avant que les calculs n’aboutissent. Alors, Loïc nous fit s’éloigner du champ de bataille. Les autres vaisseaux nous poursuivaient, mais ils n’avaient plus l’air de trop y croire. Leur but devait être avant tout de protéger le Krayok et non de nous détruire. Le cargo des chantiers navals de Kuat bondit en hyperespace.

Nous avions eu chaud mais nous avions réussi à nous en sortir. Par contre, nous avions définitivement perdu la trace du scientifique responsable du terrible gaz anti-jedi. Celui-ci allait être dorénavant beaucoup plus prudent et il serait quasiment impossible de mettre la main sur lui. C’était assez frustrant mais nous ne pouvions rien faire. Il nous restait à annoncer notre échec au Conseil et que celui-ci transmette tout ce que nous avions quand même réussi à apprendre aux organismes concernés qui allaient pouvoir entrer en scène pour stopper l’organisation partant du petit gang du Ciel Ecarlate et s’étendant à travers la galaxie.
Nous arrivâmes à Coruscant et je posai le vaisseau, dont j’avais repris les commandes, au statioport le plus proche du Temple Jedi. Là, nous accompagnâmes Sarah à l’extérieur pour lui faire nos adieux.
- Hé bien, il est temps de nous quitter, fis-je.
- Oui, je le crois bien, renchérit la jeune femme.
- D’ici vous pourrez trouver un transporteur qui vous ramènera sur Arkania, l’informai-je.
- Je sais. Merci.
- Merci à vous. Pour votre aide dans cette affaire.
- Oh, je n’ai pas fait grand chose. Nous n’avons pas réussi à le capturer.
- Certes, intervint Solaris, mais c’est vous qui avait trouvé les informations conduisant à Nar Shadaa.
- Je suis sur que vous les auriez trouvé sans moi.
- Et puis, vous nous avez permis de ne pas rouillé et de rester sur nos gardes, fit-il en souriant.
- Je suis désolé pour cette attaque sur Chandrila, déclara Sarah, gêné.
- C’est oublié, assura Solaris. Au revoir, dit-il en s’éloignant après lui avoir serré la main.
Il remonta dans le vaisseau, comme sentant que j’avais envie de rester seul avec la jeune femme. Mais je ne savais quoi dire. Je ne pus que reparler de la mission…
- N’oubliez pas, ne mentionnez pas vos actes réels au politicien qui vous a embauché. Ni même à la sénatrice Eldafire d’Arkania. Pas avant que la justice ne soit intervenu.
- Je me rappelle, ne vous en faîtes pas, je ne dirais rien. J’expliquerai en partie la vérité sur mes recherches et la piste perdu, mais je ne ferais pas mention des informations que vous m’avez livrées.
- Bien. Les Jedi transmettront toutes leurs données aux organisations légales qui ne tarderont pas à intervenir, j’en suis sur.
- Parfait.
Le silence se réinstalla. Je ne savais que faire. Et elle non plus. Elle semblait aussi gêné que moi par la situation. Tout d’un coup elle déclara :
- J’espère que nous nous reverrons.
Puis elle s’avança et m’embrassa sur la joue avant de se retourner et de quitter le hangar dans lequel nous nous étions posé.
- Au revoir, s’écria-t-elle avant d’être hors de vue.
Cela s’était passé si vite que je n’avais pas eu le temps de réagir. Mes sentiments pour cette jeune personne allaient au delà de ce qu’un jedi pouvait ressentir pour quelqu’un. Il fallait que je me reprenne. Mais lorsque je me retournai pour rejoindre le vaisseau et Loïc, je ne pensais qu’à une chose. Le doux baiser que m’avait laissé Sarah et son si merveilleux visage.

Nous venions d’arriver au Temple et de quitter la zone des hangars lorsque nous croisâmes Ildara et Aya. Etrangement, cette scène nous semblait déjà vécue. Il s’était passé la même chose à notre retour de Thyferra. Et les circonstances étaient pratiquement les mêmes. Nous avions échoué alors que les filles avaient en partie réussies. Elles nous apprirent en effet qu’elles avaient pu dénicher de nouvelles informations et des preuves impliquant bon nombres de politiciens des diverses planètes concernées. Cela les ferait assurément tombé. Nous avions une réunion au Conseil Jedi dans une heure.
Loïc et moi prirent le temps de nous laver et de nous rafraichir. Cette très longue mission n’avait pas été de tout repos. Et lorsque l’on y réfléchissait bien, elle avait en fait commencé à notre rencontre, lorsque nous étions tombés sur le Ciel Ecarlate. Cela faisait déjà un bon moment. Nous étions fier d’avoir mené à bien notre enquête et de savoir que les responsables allaient payer était réconfortant. Surtout lorsque je pensai à ce que Maître Ildara et Loïc avaient vécu lorsqu’ils avaient été au main du Ciel Ecarlate et exposés au gaz.
A l’heure dite, nous rejoignîmes la grande salle du Conseil Jedi, en haut d’une des quatre hautes tours du Temple. Là, entouré des douze Maître Jedi, nous fîmes chacun notre tour un débriefing. A nous quatre nous expliquâmes nos actions et nos découvertes. Lorsque nous eûmes fini, le Conseil était très satisfait. Il nous informa que la justice allait maintenant se charger de l’affaire et passer à l’action sous peu. Toutes les données accumulées leur seraient envoyés pour arrêter toutes les personnes responsables et impliquées connnues.
Notre mission était finie et malgré le relatif échec face au scientifique, Kel Arfar, qui avait réussi à fuir, c’était un franc succès.



@ bientôt ^^
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Messagepar Minos » Mer 21 Mai 2008 - 23:03   Sujet: Re: [En Cours/Saga] Les Héros de la Force

Arf, le problème de toute histoire pour laquelle y'a un grand laps de temps entre les chapitres...faut tout relire pour s'y retrouver !

Je m'y colle demain !
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
Blaise Pascal.
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Messagepar Dark-Solaris » Ven 23 Mai 2008 - 13:45   Sujet: Re: [En Cours/Saga] Les Héros de la Force

arf, désolé de te faire devoir tout relire !

Enfin au moins, tu liras une histoire qui peut avoir une "fin" un peu mieux que lorsqu'on finissait au chapitre 10. Enfin cette mission là en tout cas se finit, mais ça laisse toujours plein de questions sans réponse ^^

Bref, on va attendre tes critiques avec attentions, même tres mauvaises ! (vasy incendie nous, qu'on se remette dessus toute les nuits sans dormir pour offrir une merveille ^^)

le CH13 est en cours d'écriture sinon.

edit : probleme de PC, j'ai failli perdre tout ce que j'avais !!! mais bon, ch13 en stand by... bdm.....

edit 2 : ouf, c'est bon ! je peux réécrire ^^
Dark-Solaris
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