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L’Éclosion du Mal

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Messagepar Code 44 » Mer 01 Sep 2010 - 2:54   Sujet: L’Éclosion du Mal

Message du staff :

Cette fan-fiction a fait l’objet d’une publication sur SWU. Vous pouvez la retrouver en texte intégral, au format pdf et epub (sauf pour les nouvelles les plus anciennes) en cliquant sur ce lien.
N’hésitez pas à revenir sur ce topic après votre lecture pour donner votre avis et en parler avec l’auteur(e).

Bonne lecture !
Le staff fan-fictions.

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Et non chers lecteurs vous ne rêvez pas ! C'est bien une sublime et magnifique et nouvelle faaaaaaaaaaanfiction !
Oui, oui, je sais, je viens à peine de me remettre à Reminiscence et ça fait des mois que j'ai pas touché à Prélude à l'Union. Et alors ? vous répondrais-je :D

Zou, alors voilà, c'est tout beau, tout chaud, j'espère pouvoir y travailler au même rythme que le BordExtpress (mais c'est pas gagné), c'est nouveau, c'est inédit, c'est merveilleux, il n'y a pas de teaser mais il y a une couverture !
Haha ! Et vous êtes priés de l'apprécier parce on dirait pas comme ça mais j'ai vachement bossé dessus :lol:


Image


L'Eclosion du Mal

La seule condition au triomphe du mal, c'est l'inaction des gens de bien,
E.Burke (attribué)



Prologue



J'étais assis au milieu de mes camarades, vétu comme eux de cette étrange toge universitaire écarlate, symbole de la faculté de droit à laquelle nous appartenions. La plupart d'entre eux semblaient détendus et apaisés : peut-être que la cérémonie de remise des diplômes, qui avait lieu cette année, non pas dans une des salles de l'Université mais dans le parc intérieur, n'étaient pour eux qu'une étape obligée de leur parcours scolaire. L'essentiel d'entre eux n'avaient pas vraiment travaillé au cours de cette année d'étude, se bornant au minimum pour ne pas être renvoyés de l'école. Mais même lorsque cela arrivait, ils n'avaient qu'à se présenter la bouche en coeur auprès de leurs familles qui seraient ravies d'utiliser leurs connexions pour donner à leurs enfants une place au chaud dans telle ou telle entreprise, bien payée et à l'abri de tout.
Ce n'était pas mon cas. Natif de Chandrila au sein d'une famille de fermiers aux revenus très modestes, j'avais sué sang et eau pour obtenir une bourse et partir étudier ici, à l'Université de Coruscant, en faculté de droit. Et je devais alors découvrir que les efforts que j'avais déployés pour gagner la faculté n'allaient être rien en comparaison au travail abattu pendant de longues années d'études. J'avais passé des nuits blanches à compulser jusqu'au dernier traîté de droit des archives de l'Université, j'avais sacrifié mes vacances sur mes thèses et mes compositions. Mais le jeu en valait la chandelle : j'étais devenu major de ma promotion...ou presque.
Mon regard glissa à deux rangs devant moi, jusqu'à ce que mes yeux se focalisent sur mon pire ennemi : Koba'ra, issu d'une des plus grandes familles de Ryloth. Koba'ra et moi étions aussi proches dans nos résultats scolaires que dissemblables physiquement : là où il était grand et majestueux, j'étais petit et frèle et s'il brillait auprès de la gent féminine par sa beauté, je ne pouvais me targuer que d'un physique très banal. Et surtout, il était twi'lek là où moi j'étais un humain.
Notre rivalité avait éclaté dès le concours d'entrée à la faculté, au tout début de nos études. Lui et moi avions terminés tous deux premiers du concours en question, au nombre de points prêt. Depuis, chacun n'avait eu de cesse de tenter de battre l'autre à platte couture, ce qui n'arrivait jamais. Quelquefois je lui arrachait la victoire à quelques points et la fois suivante, c'était lui qui l'emportait. Notre rivalité avait fini par faire le tour de l'Université si bien que certains élèves avaient monté de véritables réseaux de paris sur nos performances. Et sans nul doute qu'aujourd'hui, le montant des paris serait gros.
Le twi'lek rejetta un de ses lekkus par dessus son épaule et ce faisant, son regard croisa brivèment le mien. Il m'adressa un petit sourire satisfait, comme s'il ne se faisait aucun souci de la remise des diplômes. Moi en revanche, j'étais si stressé que je suais abondamment mais d'une sueur glacée. Ce matin, mon estomac n'avait rien voulu supporter et c'était donc le ventre vide que je m'étais présenté à la cérémonie de remise des diplômes. Battre Koba'ra n'était pas qu'une question d'orgueil ou d'honneur : tous à la faculté savaient que le cabinet Krane, la plus prestigieuse des firmes judiciaires de Coruscant, ne recrutait qu'un nouvel avocat à chaque cycle et l'honneur était justement réservé à celui ou celle qui sortait major de sa promotion. En d'autres termes, dans quelques minutes, je saurais qui de Kolba'ra ou de moi-même serait engagé par le cabinet Krane. Un instant, je me vis au barreau, défendant les couleurs de la firme et ses clients pour des centaines de milliers de crédits le contrat. Oui...un fils de fermier qui devient avocat dans la meilleure boîte du monde-capitale, ça en jeterait...
Les chuchottements de l'assemblée moururent quand le doyen de la faculté, le professeur Eboi Zionz, un vénérable thisspasien de plus de cent-quarante ans serpenta jusqu'au devant de l'estrade. Tous ici connaissaient la vie légendaire du professeur Zionz. Il avait quitté Thispiass des siècles auparavant, pour visiter la galaxie. Il s'était découvert un goût pour le droit et avait intégré la faculté de Coruscant. Il n'avait pas été nécessairement l'élève le plus brillant de l'Université mais avait brillé par son acharnement : sa thèse, soutenue sans temps mort pendant un temps consécutif de presque trois jours restait dans les anales de la faculté. Nous respections tous le professeur Zionz, moi y compris.
Sous son imposante masse de cheveux gris, qui lui cachaient tout le visage, je crus distinguer une lueur d'amusement dans ses yeux qui scrutaient la foule. Il s'éclaircit la gorge et parla. Il n'avait du haut de son pupitre, ni texte, ni prompteur. Son discours, il le connaissait par cœur.
_Élèves de la faculté de droit de l'Université de Coruscant ! Vous voici arrivés au terme de longues années d'études et je tenais en premier lieu à féliciter chacun d'entre vous. Il y a cinq ans lors de votre arrivée ici, vous étiez plus de vingt-mille à tenter l'aventure et aujourd'hui, ce nombre a largement diminué de moitié.
Le thisspasien eut un franc sourire :
_Et vous voici. Ici, devant moi et vos enseignants. Dans quelques minutes, vous recevrez vos diplômes qui prouveront à la galaxie toute entière que vous avez été dignes de la confiance que cette Université a placée en vous.
Oh que oui. Dès que j'aurais mon diplôme en poche, je me hâterais de le mettre sous verre et de l'exposer partout où j'irais !
_Vous êtes tous de fabuleux élèves, reprit le professeur Zionz. Mais même ici, certains se sont plus distingués que d'autres. Comme dans toute promotion, il y a un numéro un. Et cette année, le major de la classe de faculté de droit de l'Université de Coruscant est...
Je me raidis sur ma chaise. Si le professeur Zionz appelait mon nom maintenant, si "Alsh Nexhrn" étaient les prochains mots qui sortaient de sa bouche, alors c'était gagné, j'avais mon ticket pour le cabinet Krane !
_KOLBA'RA ! cria Zionz pour tenter de se faire entendre par dessus les cris de joie de la foule.
Non. Non, non, non, c'était impossible, il ne pouvait pas me battre, pas maintenant, non !
J'étais le seul à rester assis, abasourdi comme frappé d'un croiseur en pleine poitrine alors que l'ensemble de mes camardes se levaient pour faire une ovation à mon rival qui gagnait tranquillement la scène. Il semblait si à l'aise, si détendu...
Le twi'lek serra la main du professeur Zionz et prit place sur le devant de la scène, multipliant les courbettes à l'envie, ravivant à chaque fois les vivats de la foule. Ce spectacle me donnait la nausée.
_Merci, dit Kolba'ra d'une voix paisible. Je suis très content de sortir major de cette promotion mais je crois que c'est injuste que cet honneur me revienne à moi seul.
Exact. C'était à moi d'être cité en premier, pas toi !
Le twi'lek se gratta l'arrête du nez un instant, sourit et reprit son discours :
_Je pense en particulier à une personne. Quelqu'un qui je pense, mériterait de sortir major autant que moi. Je veux bien sûr parler d'Alsh Nexhrn.
Aussitôt, tous les regards convergèrent vers moi comme si j'étais subitement devenu le point d'attraction central de la cérémonie.
Kolba'ra me fit un geste de la main l'invitant à le rejoindre sur scène. Je ne pouvais pas bouger, la simple idée de me lever me semblait insupportable. Pourtant je finis par accepter, et ce fut presque poussé par mes camarades de promotion que je me retrouvais sur scène, aux côtés de mon rival, du professeur Zionz et des autres enseignants. J'étais complètement déconnecté de la réalité, comme lorsque plus jeune, je m'affalais à deux heures du matin devant un holo avec un plateau débordant de bantha burgers. Je savais que c'était stupide mais j'étais incapable de faire un geste. Comme si mon corps était pris dans de la carbonite.
Kolba'ra s'adressa encore une fois à la foule :
_Et dites-vous bien que le petit humain blond à côté de moi, lâcha t-il en plaisantant, c'est à lui que je dois cette réussite. S'il n'avait pas été aussi bon, j'aurais jamais eu la motivation nécessaire pour rester numéro un. Alors croyez-moi quand je dis que je lui dois beaucoup à Alsh.
Je refrénais un rire nerveux. Mon rival était en train de me féliciter lors de son triomphe. J'avais beau n'avoir jamais touché aux bâtons de la mort, je commençais à me poser des questions sur mon niveau de toxicologie. Est-ce que j'étais en plein rêve ?
Le professeur Zionz glissa jusqu'à moi et me remit une feuille de filmplast nouée par un ruban écarlate aux couleurs de la faculté.
_Votre diplôme jeune homme, me dit-il en me tendant le filmplast.
Je lui posais la main sur l'épaule pour le retenir et lui glissais à l'oreille alors que le nouveau major continuait son show devant une foule en délire.
_Combien de points ?
_Pardon ? répondit le doyen.
_Kolba'ra. De combien de points m'a t-il battu pour être major de notre promotion ?
_Cinq points monsieur Nexhrn.
Cinq points. Ma main retomba lentement le long de mon corps et je descendis les marches de la scène comme un automate, traversant la foule de mes camardes sans prêter attention aux félicitations, aux tapes amicales dans le dos et aux embrassades. J'aurais pu être à la place de Kolba'ra si seulement j'avais eu six points de plus. Quand on sait que l'examen de fin d'année était noté sur plus de dix mille points, six ne représentaient qu'une infime partie de l'équation. Alors c'était raté. Krane allait engager Kolba'ra, pas moi. Le twi'lek aurait son interview sur l'Holonet, une entrée à son nom serait rédigée dans les archives de la faculté, il deviendrait immortel. Et moi...moi j'étais bon pour l'anonymat. Tout le monde retient le nom du numéro un, jamais du numéro deux. Je serais sans doute approché par des cabinets d'avocats et diverses firmes mais jamais par Krane. Un monde s'écroulait.
Je traversais le parc et la faculté sans perdre de temps, voulant m'éloigner au plus vite de ces lieux qui me rappelaient mon échec. J'avais à peine gagné la sortie qu'une voix m'apostropha :
_Ouais...dur, hein ? De devoir laisser sa place à un type comme Kolba'ra...
Je me retournais et reconnut l'homme qui venait de m'aborder : Dakcen Risus. D'un an mon cadet, aussi haut que large et tirant perpétuellement sur une cigarette à moitié terminée, Risus était connu dans toute l'Université et dans sa faculté politique pour son mépris profond des études. Je le connaissais très peu, c'était un ami d'un ami.
Il s'approcha de moi et me tendit un paquet de Fortunate Hit, ses cigarettes favorites. Je refusais poliment. Il haussa les épaules et rangea le paquet dans une de ses poches et tira à nouveau sur la cigarette qu'il avait à la bouche.
_Qu'est-ce que tu voulais dire, lui demandais-je, par laisser ma place ?
_Ça crève les yeux, répondit-il. J'ai beau ne pas être dans la fac de droit, j'ai mes échos. Tu savais que ta compétition avec Kolba'ra avait fait le tour de toute l'Université ? La faculté politique aussi. Personnellement, la victoire de l'autre tête de ver, je trouve ça anormal : je sais d'où tu viens. Je sais le travail que t'as dû faire pour arriver jusqu'ici. Et voilà que cet empaffé te vole ton heure de gloire...ces twi'leks je te jure.
Je tentais de couper court à la conversation mais Risus était lancé :
_La famille de Kolba'ra est en cheville avec le conseil de l'université, tout le monde le sait. Son oncle est sénateur...tu penses s'il a des appuis ! Ça pue le népotisme là dedans, tu peux me croire ! Ils n'ont qu'à se tourner les pouces puisque leur place est payée d'avance. C'est complètement injuste si tu veux mon avis.
Dakcen fit une pause, le temps de tirer sur sa cigarette. Y voyant une opportunité, je m'y glissais :
_Écoute, j'ai été ravi de discuter un peu avec toi mais il faut que je rentre là. Ma petite amie va me tuer si j'arrive encore en retard.
_Elle est pas venue voir la remise des diplômes ? s'étonna mon interlocuteur.
_Non, expliquais-je, elle travaille beaucoup en ce moment, c'est le rush à son bureau et...excuse-moi, je ne sais pas pourquoi je suis là à te raconter ma vie. Mais c'était bien de parler, vraiment.
Dakcen tira d'une de ses poches un petit morceau de filmplast sur lequel il griffonna une suite de chiffres :
_Voilà mon numéro, dit-il en me donnant le filmplast. Appelle-moi un de ces jours, je t'offrirais un jus de juma.
Fourrant le filmplast dans la première poche que je trouvais, je bredouillais un remerciement et quittais le parvis de l'Université, sautant dans un des taxis volants qui ne cessaient de charrier étudiants et leurs familles. Je donnais l'adresse de mon misérable studio au chauffeur et le speeder s'engouffra dans la circulation de Coruscant. Au fur et à mesure que l'Université s'éloignait, je me sentais un peu moins nauséeux. Mais il suffisait que je repense à Kolba'ra pour avoir à nouveau envie de vomir.
Je pouvais le jurer : le twi'lek allait me le payer. J'ignorais encore comment j'allais m'y prendre mais il regretterait amèrement de m'avoir volé ma victoire !
Et jusqu'à la fin de ses jours, il maudirait le nom d'Alsh Nexhrn.
Modifié en dernier par Code 44 le Lun 27 Sep 2010 - 19:13, modifié 3 fois.
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Messagepar Dark Sheep » Mer 01 Sep 2010 - 8:43   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Encore une histoire qui semble s'éloigner du "classique starwarsien", bien qu'elle signifie un délai pour tes autres histoires, je suivrai celle-là autant que possible.
Le début est intéressant, on se demande ce que va devenir ce pauvre humain seconde de sa promo... il pourrait presque basculer du côté obscur :whistle:
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Messagepar Code 44 » Mer 01 Sep 2010 - 9:17   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Dark Sheep a écrit:Le début est intéressant, on se demande ce que va devenir ce pauvre humain seconde de sa promo... il pourrait presque basculer du côté obscur :whistle:


Y a de ça même si comme pour le Bord, normalement, y aura pas de Jedi/Sith et compagnie. La couverture devait d'ailleurs aiguiller dans cette direction. J'offre un bisou à celui ou celle qui trouve à quoi mon montage renvoie. :)
Autre chose, comme vous l'avez constaté j'ai décidé d'écrire la FF à la première personne du singulier, parce que j'avais envie de tenter quelque chose de différent sur le style. C'est pas la personne que je maîtrise le mieux, je risque de faire des fautes sur les temps surtout niveau concordence, fautes que je ne fais pas en général quand j'écris à la troisième personne. Alors je vais avoir besoin de vous pour m'aider mais je suis sûr que vous vous en sortirez bien :wink:
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Messagepar Dark Sheep » Mer 01 Sep 2010 - 9:30   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code 44 a écrit:Autre chose, comme vous l'avez constaté j'ai décidé d'écrire la FF à la première personne du singulier

-> mille excuses... c'est la première chose que j'avais notée et que je m'étais juré de soulever...
Tu avais commencé le Bordextpress comme ça et je t'avais fait part de ma déception lorsque tu avais changé pour la troisième personne... et donc là, ça m'a fait plaisir de constater que tu retentais :wink:
On sera indulgent et en plus on essaiera de t'aider si besoin est, car l'originalité, c'est bien. :jap:
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Messagepar Code 44 » Mer 01 Sep 2010 - 9:54   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Tu avais commencé le Bordextpress comme ça et je t'avais fait part de ma déception lorsque tu avais changé pour la troisième personne... et donc là, ça m'a fait plaisir de constater que tu retentais :wink:
On sera indulgent et en plus on essaiera de t'aider si besoin est, car l'originalité, c'est bien. :jap:


Gentil :jap:


Alors pour la couverture ? Sheep va t-il gagner le bisou ? :D
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mer 01 Sep 2010 - 10:37   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Encore une?! Code, vas falloir te faire aider par des professionnels, là :sournois:

En tous cas, t'es vraiment le M. Nouvelle de la section :jap:

Je m'efforcerais de trouver le temps d'aller te lire une fois de plus; vu comme tu t'es impliqué dans la couverture, le texte doit être de qualité.

(Mouhahahha, j'adore mes phrases à double-sens^^)
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Messagepar Dark Sheep » Mer 01 Sep 2010 - 10:39   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code 44 a écrit:Alors pour la couverture ? Sheep va t-il gagner le bisou ? :D

-> :shock: Sheep préfère s'abstenir :x
:lol:
Je t'avouerais que ta couverture m'inspire à la fois l'empire galactique et un régime communiste... ainsi qu'un parti national socialiste ayant fait des ravages.
Donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre, wait and see comme diraient les guatémaltèques. :)
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Messagepar Code 44 » Mer 01 Sep 2010 - 10:49   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Dark Sheep a écrit:Je t'avouerais que ta couverture m'inspire à la fois l'empire galactique et un régime communiste... ainsi qu'un parti national socialiste ayant fait des ravages.
Donc je ne sais pas trop à quoi m'attendre, wait and see comme diraient les guatémaltèques. :)


Bon ben hormis sur le communisme, c'est tout bon ça, t'as gagné ton bisou, toutes mes félicitations
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Messagepar Notsil » Mer 01 Sep 2010 - 10:51   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Sympa ce début :p

Ca augure d'une vengeance tenace ^^

Ecrire à la première personne c'est une autre manière d'approche, ça permet de mieux rentrer dans le personnage, vivre une situation uniquement via son ressenti, c'est intéressant aussi. Niveau temps il n'y a pas vraiment plus de difficultés qu'écrire à la troisième persone ;)
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Messagepar Lord Draay » Ven 03 Sep 2010 - 11:59   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Excellent début! se placer d'entrée dans un point de vue subjectif permet au lecteur de saisir dès le premier coup d'oeil les grandes lignes de la psychée du "héros".... un gars qui aura de l'avenir :diable:
the future is on the move, lord Sion

Cinq padawans au compteur, peut mieux faire!
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Messagepar Code 44 » Sam 04 Sep 2010 - 3:58   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Notsil a écrit:Sympa ce début :p

Ca augure d'une vengeance tenace ^^

Ecrire à la première personne c'est une autre manière d'approche, ça permet de mieux rentrer dans le personnage, vivre une situation uniquement via son ressenti, c'est intéressant aussi. Niveau temps il n'y a pas vraiment plus de difficultés qu'écrire à la troisième persone ;)


Je sais pas, je pense que je parlais bien des sentiments de mes héros dans mes récits à la troisième personne...enfin bon, là c'est plus par jeu/contrainte que j'ai choisi la première. Je dois travailler cette écriture :jap:

Lord Draay a écrit:Un gars qui aura de l'avenir :diable:


T'imagines pas à quel point :sournois:


Donc, voici le chapitre un. Word me dit qu'il n'y a pas de fautes mais le nombre de fois où il m'a trahi me rend dubitatif. Alors faites-gaffe, il doit y en avoir quand même un peu (ou beaucoup).




Les intellectuels sont portés au totalitarisme bien plus que les gens ordinaires.
G.Orwell



Chapitre Un

J'habitais dans les niveaux médians de Coruscant, dans une zone pas très éloignée des secteurs industriels. Ce n'était pas par choix que je m'étais installé ici : lorsque j'étais arrivé sur le monde capitale, cinq ans auparavant, je n'avais pas un crédit devant moi. On ne pouvait pas dire que la situation s'était améliorée avec le temps. Je vivais chichement, surveillant la moindre de mes dépenses. Je ne sortais presque jamais, l'essentiel de mon temps était consacré aux études. Et ces dernières venaient juste de s'achever. Cinq ans de travail acharné, allant jusqu'à mettre en péril ma santé et je terminais second. Quelle injustice !
Le taxi me déposa à quelques encablures de chez moi. Je payais la course et descendais du véhicule qui repartit aussitôt : le quartier n'avait pas bonne réputation. Sans atteindre le niveau de non-droit du Corridor Écarlate, il était recommandé aux touristes d'éviter cette zone de Coruscant. Pour ma part, je ne m'étais jamais habitué à ces longues avenues grisâtres et crasseuses qui charriaient une perpétuelle odeur d'égout et même le soleil couchant ne parvenait pas à insuffler la vie dans cette horreur visuelle. Ce n'était pas par choix que je m'étais installé ici, l'unique avantage que j'y trouvais était le bas loyer. Je m'étais promis de m'offrir un superbe appartement sitôt que je serais engagé par le cabinet Krane mais il fallait croire que cela aussi venait de me glisser entre les doigts.
Tout en marchant, je bloquais ma respiration pour ne pas trop être incommodé par l'odeur. Je vivais dans un véritable cloaque, voilà la vérité. Durant ces cinq dernières années, cela avait été supportable : je passais l'essentiel de mon temps à la faculté, ne rentrant chez moi qu'une ou deux fois dans la semaine. Mais désormais, les cours étaient terminés. Et je devrais fréquenter ce quartier pouilleux encore un long moment.
Je fis un écart pour éviter un toydarien à l'aspect misérable qui mendiait adossé contre un mur. Ses ailes qui voletaient à un rythme ridicule étaient incapables de le maintenir en suspension. Il racontait son histoire à qui voulait l'entendre : qu'il était une victime innocente de la Guerre des Clones, blessé par les séparatistes. Je détournais la tête alors qu'il m'apostrophait. Il avait du culot de remettre la guerre sur le devant de la scène : nous avions gagné depuis quatre ans.
Est-ce qu'il n'était pas temps de tourner la page et de passer à autre chose ? Et puis un toydarien pauvre, sans vouloir être xénophobe, cela sonnait curieusement à mes oreilles. Les toydariens étaient des êtres cupides, tout le monde le savait. Le moindre crédit qu'ils trouvaient, ils le mettaient de côté, ne le dépensaient jamais. Alors un toydarien suffisamment dans la misère pour demander l'aumône...non, je n'y croyais pas une seconde.
Je n'étais pas spéciste. Je comptais beaucoup d'amis non-humains. Ma propre petite amie n'était-elle pas une zabrak ? Simplement, je pense que j'étais en droit de me poser des questions, c'est tout.
Je gagnais rapidement le hall d'immeuble délabré où j'habitais. La tour avait été construite sans aucun goût esthétique, presque un monceau de parabéton pur. Oh bien sûr, à des kilomètres plus haut, la construction était bien plus belle, recouverte de transparacier avec des miroirs pour refléter le soleil. Mais pas à ce niveau là. Pour être tout à fait clair, on ne pouvait pas accéder aux étages supérieurs depuis ma zone de l'immeuble. Les turboélévateurs nous étaient inconnus et un amas de planches, barrait tout contact avec le monde du dessus. Mais je m'en moquais. Je ne me sentais pas faisant partie de ce quartier. Il aurait pu brûler, je n'aurais rien fait pour le sauver des flammes.
Je grimpais les escaliers quatre à quatre pendant de longues minutes pour enfin atteindre l'étage où je vivais. Trois appartements - quoique studios seraient un mot plus approprié - se partageaient le palier. Je connaissais un peu le voisin qui habitait en face de chez moi : c'était un homme d'une cinquantaine d'années, ancien employé de l'administration coruscanti qui était parti à la retraite voici une demi-dizaine d'années. Nous échangions quelques mots lorsque nous nous croisions, dînions chez l'autre environ une fois par an. C'était un homme calme et discret. Un parfait voisin.
Je ne pouvais pas en dire autant de l'autre : sorte de musicien de jizz au rabais, il passait le plus clair de son temps à souffler dans son bandfill et à en tirer des sons atroces. Lui et moi nous étions plusieurs fois disputé à ce sujet mais il n'avait jamais arrêté de jouer. Quant à mes plaintes auprès des Forces de Sécurité de Coruscant et bien...autant ne pas en parler.
Je glissais ma carte magnétique dans le lecteur prévu à cet effet et je poussais la porte de mon appartement. Lorsque elle se referma derrière moi, je fus englouti par le noir. L'espace d'un moment, je ne fis rien, comme si être dans cette noirceur m'aidait à faire le point sur la situation. Mais non, cela ne m'était d'aucun secours. Je tâtonnais à la recherche de l'interrupteur et je le pressais. La mauvaise lumière jaune des lampes me déchira les yeux. Elle se reflétait parfaitement sur les murs blanchâtres, leur donnant un aspect maladif. Je me hâtais d'ôter ma toge universitaire pour passer des vêtements plus commodes. J'arrivais dans la pièce principale, qui faisait à la fois office de chambre, de salon, de salle à manger et de cuisine pour me diriger vers ma penderie. J'ôtais de ma robe tous les papiers qu'elle contenait, diplôme y compris et j'en défis les boutons, l'arrachant presque à mon corps tant son contact me rappelait mon échec.
La simarre et le rebat furent eux aussi roulés en boule et jetés au sol sans ménagement. Je passais un pantalon de toile kaki et une chemise blanche, sans motif aucun. Je laissais les derniers boutons libres afin de pouvoir respirer un peu. Je refermais les portes de la penderie et pris sous le bras mes vêtements universitaires. J'allais jusqu'à la salle de bain, la deuxième pièce de mon studio pour y déposer les vêtements dans le sac de linge sale. Alors que je m'en allais, ayant terminé ma besogne, je croisais mon reflet dans le miroir. Je me vis, du haut de mon mètre soixante, avec mes cheveux blonds en bataille et mon physique ordinaire. Mais ce n'était pas cela qui me frappais. Je venais de terminer cinq ans d'études à la faculté de droit de Coruscant. Je faisais partie de ceux qui étaient allés jusqu'au bout. Mes yeux verts auraient dû resplendir de fierté. Mais aujourd'hui, on ne distinguait presque aucune couleur dans mes prunelles. Ils n'étaient pas émeraudes. Juste glauques.
Je repensais à la victoire de Kolba'ra et la nausée me saisit de nouveau. Mais cette fois-ci, je ne pus me retenir : je me précipitais au dessus de la cuvette des toilettes, m'y penchais et vomis. N'ayant rien mangé de la journée, je ne pus régurgiter que de la bile, au prix de douloureux maux de ventre. Enfin, au bout d'un temps interminable, les spasmes cessèrent. Je tirais la chasse et titubant à moitié, je m'adossais contre le carrelage craquelé des murs. La scène passait et repassait dans ma tête. Je voyais Kolba'ra et son petit sourire suffisant faire le beau devant nos camarades et nos professeurs.
Je restais à proximité des toilettes encore quelques minutes au cas-où jusqu'à ce que je trouve la force de me lever. J'étais horriblement fatigué et je grelottais. J'allais passer un pull en laine de gabal et ouvrit le frigo. J'avais toujours l'estomac noué mais j'avais besoin de manger pour récupérer de l'énergie. Je me saisis d'un nerfburger que j'avais laissé là la veille. J'allais m'affaler sur le canapé et mangeais sans plus attendre. Froide, la viande de nerf n'avait aucun goût mais c'était peut-être mieux ainsi. Mon estomac ne protesta pas. Alors que j'avalais ma dernière bouchée, je me rendis compte que je mourrais de soif : les muqueuses de ma bouche étaient complètement desséchées. Je retournais au frigidaire et y pris une brique de jus de fruit. Je bus directement à la bouteille, jusqu'à la vider. Puis, j'écrasais le carton avant de le jeter dans le bac qui irait à l'incinérateur de l'immeuble si ce dernier n'était pas encore une fois hors service.
Puis, j'allais me rassoir sur le canapé, n'osant rien faire. Je ne voulais pas allumer l'Holonet, de peur de tomber sur un reportage sur la remise des diplômes et je ne voyais rien à faire pour me changer les idées. Alors je me bornais à attendre, sans bouger. Au bout d'une demi-heure d'immobilité totale, je tournais la tête lorsque la porte du studio s'ouvrit et que ma petite amie, Dontika, pénétra dans l'appartement. Il devait s'être mis à pleuvoir dehors à en juger par l'eau qui gouttait de ses cornes et qui s'était fichée dans sa chevelure. Elle ôta son manteau et son sac et passa à la salle de bain prendre une serviette pour se sécher. Elle revint très peu de temps après auprès de moi, au salon.
_Je me suis faite surprendre par la pluie en sortant du travail, expliqua t-elle en souriant et en s'essuyant les cheveux. J'étais sûre qu'aujourd'hui avec le beau soleil qu'on avait, je n'aurais pas besoin de parapluie. Et bien sûr, j'ai eu tort, dit-elle en gloussant.
Entendre son rire me fit du bien. Je crois que c'était la chose la plus agréable que j'ai entendue aujourd'hui. Même si notre couple n'était pas toujours au meilleur de sa forme, j'étais vraiment content qu'elle soit là, avec moi.
Elle s'assit à mes côtés, séchant à présent ses cornes :
_Et toi ta journée ?
_Je suis allé à la remise des diplômes, dis-je d'un ton neutre.
Elle posa sa main sur mon bras :
_Écoute, je sais que j'aurais dû être là-bas avec toi, je suis désolée. Si j'avais pu manquer le travail aujourd'hui, je te jure que je l'aurais fait.
_C'est pas si grave, lui assurais-je.
_Si, insista t-elle. Je suis ta petite amie, nous vivons ensemble. J'estime qu'il est normal pour un couple de se soutenir.
_Sûrement, répondis-je d'un ton détaché.
_Qu'est-ce qui se passe ? demanda t-elle, soudain inquiète. Tu n'as pas eu ton diplôme ? Ils t'ont refusé ?
_Non, non, la détrompais-je. C'est bon, j'ai eu mon diplôme.
_Mais c'est génial ! s'exclama t-elle en se jetant dans mes bras. Ça y est, tu l'as ton diplôme pour lequel tu travailles depuis cinq ans !
_Oui. Mais ce n'était pas pour ça que j'avais tant travaillé.
Elle haussa un sourcil :
_Je ne te suis plus Alsh. Tu pourrais être plus clair ?
_Je voulais finir premier de ma promotion, pour travailler au cabinet Krane.
_Et c'est pas ce qui s'est passé, avança t-elle.
_Non, c'est Kolba'ra qui termine major. Moi, je ne suis que numéro deux.
_Hé ! Tu fais deuxième sur dix-mille. Moi, j'appelle ça un très bon score, m'assura t-elle.
_Un bon score de numéro deux, gémis-je en fixant mes pieds.
_Alsh, commenta t-elle en me prenant le visage entre ses mains et en me forçant à la regarder droit dans les yeux. Je vais être plus claire : je suis fière de toi. Tu es un garçon intelligent et doué. On s'en moque si Krane ne t'engage pas. C'est pas le seul cabinet de Coruscant, si ?
_C'est le meilleur, soulignais-je.
_Et alors ? renchérit-elle. Tu n'es pas obligé de travailler pour la meilleure boîte de la planète. Je suis certaine que les autres cabinets payent grassement leurs avocats eux-aussi.
_C'est pas l'argent que je veux, soufflais-je en retirant les mains de Dontika de mon visage. C'était prouver au monde que j'étais bon à quelque chose.
_Et tu vas le faire, dit-elle avec assurance. Tu trouveras du boulot dans un bon cabinet, ici ou ailleurs. On est pas obligés de rester sur Triple Zéro. Dans le Noyau aussi, ils ont besoin d'avocats. Et ils t'engageront. Ils le feront parce que tu es bon dans ce que tu fais. Tu sais plaider et tu t'en tireras bien.
J'allais objecter lorsque elle posa son index sur mes lèvres.
_Tu t'en tireras bien, reprit-elle. Et je veux que tu saches ceci : je t'aime. Je t'aime depuis le premier jour où on s'est rencontrés dans ce parc et je t'aimerais jusqu'au bout, quoique tu fasses. Quoique tu fasses, m'assura t-elle en me souriant.
Elle se pencha vers moi et me donna un long baiser. Elle continua à m'embrasser jusqu'à ce que je bascule contre une des extrémités du canapé. Elle jeta la serviette qui entourait ses cheveux sur le sol de l'appartement, m'ôta mon pull et se mit à défaire les boutons de ma chemise. Je me laissais faire avant de répondre moi aussi à ses caresses.
Nous nous endormîmes après l'amour et je m'assoupis blotti contre elle. Lorsque j'ouvris un oeil, je constatais qu'il était une heure du matin et que j'avais très faim. Dontika dormait toujours, serrée contre moi. Je m'écartais délicatement d'elle et quittais le canapé sans faire de bruit. Je me dirigeais jusqu'au frigo pour constater qu'il était vide.
Il fallait que j'aille faire les courses. Mais à cette heure-ci, rien n'était ouvert..à part la petite épicerie d'en bas de la rue, juste à côté de chez-moi. Elle restait ouverte toute la nuit. Je préférais éviter d'y aller le soir, à cause des bandes qui traînaient non loin. Mais je n'avais pas le choix, j'avais vraiment trop faim. J'enfilais mes habits, pris quelques crédits et mon passe. Avant de partir, je revint prêt du canapé, relevais la couverture de celui-ci pour que ma petite amie n'attrape pas froid, déposais un baiser sur son front et quittais notre studio.

Je courrais presque dans les escaliers et dans la rue. Je ne tenais pas à rester dehors une minute de plus que le temps nécessaire pour acheter de quoi caler ma faim. Je ferais vraiment les courses tout à l'heure, quand il ferait jour.
La nuit, mon quartier était encore plus sinistre. Il n'y avait pas un voorpak dans les rues. Les clochards étaient rentrés au chaud sous une porte cochère et seuls quelques petits groupes de marginaux se tenaient ça et là, à l'écart. J'eus un frisson et hâtais le pas. Je tournais dans une petite ruelle encore plus sombre que le reste de la rue pour rejoindre l'épicerie dont je voyais les néons briller au loin dans la nuit coruscanti. J'étais au milieu de l'allée quand une silhouette, suivie d'autres se dressèrent devant moi pour me faire obstacle. Malgré la pénombre, je reconnus le leader tout de suite : Dweik.
C'était un rodien qui se prenait pour le chef de la pègre du quartier. Lui et sa bande, également des rodiens n'étaient pas dangereux, pour peu qu'ils n'aient pas bu. Et à en juger par l'odeur infecte qui émanait d'eux, ce n'était pas le cas.
_Hé, ricana Dweik, regardez qui voilà. Notre ami l'avocat !
Depuis que Dweik avait découvert que je suivais des études de droit, il ne perdait pas une occasion de m'insulter ou de me mépriser sur ce terrain là.
_Laisse moi passer, dis-je avec force.
_J'crois pas, déclara t-il, provoquant l'hilarité de sa bande. Tu sais qu'on a entendu parler de toi sur l'Holonet ?
Un de ses doigts ventousés gratta son groin vert écailleux.
_Ouais, lança un de ses compagnons c'est vrai. Au résultats de l'université de droit. On savait pas que t'étais aussi bon, dis-nous !
Nouveaux éclats de rires chez les rodiens. J'essayais de passer mais ils me barraient le chemin.
_Pas si bon que ça, dit un troisième membre de la bande. Finir deuxième quand même...
Il ne finit pas sa phrase car ce fut le moment précis où je lui expédiais mon poing au beau milieu du visage. Je voulus me faire croire que c'était parce qu'il s'était montré agressif mais je connaissais la vérité : j'avais fais cela car il m'avait renvoyé mon échec en pleine figure. Le rodien resta interdit quelques secondes, comme s'il ne réalisait pas que je venais de lui expédier un coup de poing. Puis, la bande se mit à crier en rodien et se jeta sur moi.
J'essayais de me défendre mais ils étaient trop nombreux. Ils me rouèrent de coups et me firent trébucher.
Je m'étalais dans la crasse de la ruelle. Ils m'insultèrent et me bourrèrent de coups de pieds. L'un d'eux me cracha au visage. Dweik, lui, se borna à une seule attaque mais de taille : un coup monumental dans les parties génitales.
Je hurlais de douleur alors que les larmes me montaient aux yeux. Ils me frappèrent encore un peu et l'un d'eux me fouilla, me volant l'argent prévu pour les courses. Puis, Dweik se pencha près de moi :
_On te laisse la vie pour cette fois. Mais il y aura une punition pour avoir attaqué mon copain. Alors tu devras chaque semaine, nous apporter disons...trois cent creds. Et si un jour tu ne peux pas payer, on te brise quelque chose. Et dans le cas où t'irais voir les flics et je te signale au passage qu'ils ne viendront jamais, on le saura. Et on sait où tu habite.
On sait à quel étage et on sait que ta porte d'entrée c'est de la bouse de chien kath. Alors si tu vas voir les FSC, on débarque chez toi, on casse tout et on pourrait même se payer ta schutta de copine, t'en dis quoi ?
_Espèce d'enfoiré ! articulais-je entre deux gémissements de douleur. Si tu touches à un seul de ses cheveux, je...
_C'est pas à sa coiffure qu'on en veut, s'esclaffa un des rodiens. Pas celle du haut en tout cas.
Nouvel éclat de rire général qui me fila la nausée.
_Bon, dit Dweik en se relevant. J'espère que t'as pigé le message. J'attends les premiers creds demain ici, à vingt heures en guise de premier versement. D'ici là porte-toi bien, numéro deux !

Il s'éloigna dans la pénombre avec sa bande, me laissant meurtri dans l'allée. Je me relevais difficilement et clopinais jusqu'à mon immeuble. La montée des escaliers fut un calvaire. A l'intérieur de l'appartement, je verrouillais à double tour, bien conscient que cela ne servirait à rien si Dweik et sa bande décidaient d'entrer.
Mon regard se porta sur Dontika, toujours endormie sur le canapé. Je n'allais pas rester sans rien faire alors que la vie de ma petite amie était menacée par ces monstres ! J'allais jusqu'à l'amas de papiers que j'avais retiré de ma toge universitaire et en défis un filmplast en bien mauvais état. Je composais le numéro qui y était inscrit sur ma petite console de communication portable. Je n'eus pas à attendre très longtemps avant que mon interlocuteur ne décroche.
_Dakcen ? C'est Alsh. Désolé de t'appeler aussi tard mais c'est très important. Il faut absolument qu'on se voie dans la journée, tout à l'heure.
_D'accord répondit Risus d'une voix pâteuse. Disons onze heures du matin au café de l'Université ?
_Ça me va, répondis-je. Et encore pardon pour t'avoir réveille.
Je raccrochais et jetais un regard à ma petite amie qui venait de se retourner sur le canapé. Non. Je ne laisserais jamais Dweik et les siens la mettre en danger. J'étais prêt à tout pour la protéger.
Et les évènements ultérieurs, le prouveraient amplement, même si à cet instant précis, j'étais loin d'imaginer que cet appel, que je venais de passer à une heure et demie du matin allait autant chambouler ma vie, celle de ma petite amie et celle de milliards de personnes.
Modifié en dernier par Code 44 le Dim 19 Sep 2010 - 0:58, modifié 4 fois.
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Messagepar Lord Draay » Sam 04 Sep 2010 - 13:46   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Excellent! un récit qui se dévore d'une traite! pour l'instant. Alsh est plutôt dans le pétrin, je serais curieux de découvrir l'élément qui lui ouvrira disons... de nouvelles opportunités?
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Messagepar Code 44 » Sam 04 Sep 2010 - 19:10   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Lord Draay a écrit:Excellent! un récit qui se dévore d'une traite! pour l'instant. Alsh est plutôt dans le pétrin, je serais curieux de découvrir l'élément qui lui ouvrira disons... de nouvelles opportunités?


Tu vas bien voir au chapitre deux. :)
Mais la couverture devrait te mettre sur la voie normalement. A ce propos, je serais curieux d'entendre vos théories : à votre avis, à quelle organisation va se lier Alsh pour prendre sa revanche ?
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Messagepar Code 44 » Dim 05 Sep 2010 - 19:06   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Je pénétrais dans le café de l'Université à onze heures précises. L'établissement n'était pas situé directement dans les bâtiments universitaires mais sur le parvis. Les propriétaires accordaient d'importantes réductions aux étudiants des différentes faculté, ce qui leur fournissait une clientèle très abondante. Pour ma part, je fréquentais ce café de temps en temps, lorsque poussé par mes camarades, je m'accordais un verre après une dure journée de cours.
Le bar était dominé par des couleurs chaudes, principalement du rouge et de l'orange. Les clients pouvaient consommer au comptoir ou bien prendre place autour des nombreuses tables garnies de banquettes en faux cuir. Je fus surpris de ne pas trouver tant de monde dans le café : quelques couples sirotaient un verre ici et là et un groupe de jeunes, dont les vêtements étaient frappés du sceau de l'équipe d'hoverball de l'Université qui devaient sans doute encore fêter la fin des cours. Je repérais rapidement Dakcen, attablé devant une tasse de thé. Il me fit signe et je vins le rejoindre.
Il avait abandonné lui aussi ses vêtements universitaires pour des habits plus civils : un simple jean bleu et un t-shirt beige. Je ne pus m'empêcher de remarquer que le sceau impérial était imprimé sur son haut, là où se situait le coeur.
Quand il me vit et découvrit l'état de mon visage, couvert de bleus et d'écorchures, il eut une expression inquiéte et me demanda sans attendre ce qu'il m'était arrivé. Je lui résumais rapidement la situation, mentionnant l'agression et le racket. Dakcen lâcha un juron et enchaîna sans attendre :
_Tu aurais dû me dire tout ça ce matin quand tu m'as appelé. J'aurais pu venir tout de suite.
_Non, objectais-je. Ma copine était dans la pièce, je ne voulais pas qu'elle découvre ce qui s'est passé.
_Attends, m'interrompra-il. Elle sait pas que tu t'es fait attaqué ? Et ton visage ?
_Je suis parti avant qu'elle ne se réveille et je lui ai laissé un mot, lui disant que je prenais une journée pour souffler après la fin des cours.
_Donc, conclut-il, elle ne sait pas qu'une bande de sales rodiens te fait chanter...et qu'ils menacent de la violer si tu ne payes pas.
_Non, admis-je. Je voulais pas l'inquiéter.
_Et qu'est-ce que tu comptes faire ?
_Je sais pas trop, dis-je en haussant les épaules. Voir les flics ?
Il secoua le tête négativement :
_Non, ils feront rien. Ils vont se borner à une enquête de routine, les rodiens se tiendront à carreau deux-trois jours et dès qu'ils le pourront, ils se vengeront.
_Alors je fais quoi ? Je paye ?
_Surtout pas ! cria t-il avec une force et une vigueur qui me fit sursauter. Si tu commences à baisser la tête devant ces animaux, tu es fini. Ils en voudront toujours plus, à te sucer la moelle comme des putains d'anzatis. Ce qu'il faut, c'est envoyer un message fort à ces minables. Un message qui dit que dès qu'ils te cherchent des ennuis, ils vont souffrir en réponse, c'est tout.
_Je sais pas, dis-je. Je suis pas très bon en combat : ils m'ont massacré ce matin...
_A cinq de nuit sur leur territoire ? Tu rigoles ou quoi, bien sûr qu'ils ont eu l'avantage. C'est des lâches. Je suis certain que ce Dweik aurait jamais osé te défier les yeux dans les yeux.
_Ouais...mais ça ne règle pas mon problème.
Dakcen but un peu de thé, tout en me proposant de commander quelque chose, qu'il m'offrirait. Je portais mon choix sur une bière d'Aldérande, que le droïde-serveur ne fut pas long à apporter. Risus vida sa tasse et la reposa avec force sur la coupelle.
_Je crois que j'ai la solution, dit-il en se grattant le menton. J'ai des amis, des costauds. Ils pourraient s'occuper de ces animaux en un rien de temps.
L'idée d'employer des gros-bras me fit frémir :
_Attends, je veux pas d'ennuis moi et j'aurais jamais l'argent pour les payer tes hommes et...
Il me coupa :
_Je ne te parle pas d'argent Alsh. Crois-moi si je te dis que mes amis, ils seront contents de casser du rodien, surtout si la vie d'un humain est en jeu. Et les ennuis, c'est ces pouilleux de Rodia qui vont les avoir, pas toi.
J'étais partagé. D'un côté, la solution proposé par mon nouvel ami me semblait quelque peu extrême mais de l'autre, elle me semblait la seule efficace.
_Et si après ça Dweik et ses hommes reviennent à la charge ?
Risus eut un rire :
_T'en fais pas. J'ai jamais vu un alien, aussi bête soit-il, ne pas comprendre un message de Redra.
_Redra ?
_Mon copain, celui dont je te parlais. Il est à la CompForce et...
Je le coupais :
_Pardon, à la quoi ?
Il me jeta un regard interloqué :
_Tu me fais marcher, là, hein ? La CompForce, la branche militaire du COMPORN.
Le signe éveilla un vague souvenir en moi, j'avais déjà entendu ce terme à quelques reprises sur l'Holonet.
_Attends, c'est pas cette organisation de soutien à l'Empire ?
_C'est bien plus que ça, dit-il en souriant. On aide l'Ordre Nouveau à se répandre et on le soutient partout où il est.
_"Nous" ?
_J'en fais partie, m'annonça t-il. Coalition pour l'Amélioration, au Développement Sectoriel, bureau Modification.
_Et c'est quoi ça ? demandais-je en haussant un sourcil.
_J'aide les sociétés et les organisation à y voir plus clair, leur faire comprendre qu'être pour l'Empire, c'est s'aider soi-même.
Je bus un peu de bière, cherchant à reprendre mes esprits. Les paroles de Dakcen me donnaient le tournis. Je le savais pro-impérial mais je n'aurais jamais imaginé qu'il fasse plus que simplement militer.
_Je connaissais pas du tout, admis-je en reposant mon verre sur la table. Et ça fait longtemps que l'organisation existe ?
_C'est né en même tant que l'Empire. Quatre ans, donc.
Je hochais la tête, ne sachant pas vraiment quoi répondre après ça. Je décidais d'en revenir au sujet principal :
_Et donc ton ami, là, ce Redra. Il pourrait m'aider ?
_Il en serait ravi ! m'assura Dakcen. Si tu veux, je peux l'appeler dès maintenant...il pourrait venir ici en moins d'une heure.
Je soupesais le pour et le contre, puis :
_Ouais, bredouillais-je. Ouais, bonne idée.
Pour dire la vérité, me lier avec quelqu'un comme ce Redra me semblait une très mauvaise idée. Pas tellement pour ses opinions sur l'Empire, j'étais moi-même totalement apolitique. Mais je répugnais à approcher les militaires. Je ne pouvais pas vraiment l'expliquer, c'était viscéral. Mais il était vrai que Dakcen avait fini par me convaincre : il fallait stopper Dweik et ses amis et le faire le plus vite possible. Pas seulement pour moi et Dontika mais pour tous ceux qui étaient menacés par ces rodiens.
Dakcen prit un comlink dans sa poche et contacta son ami. Je n'écoutais qu'à moité, ce qu'il me disait, distrait par la douleur de mes blessures qui venait brusquement de monter en puissance. J'avais eu de la chance : Dweik et ses amis ne m'avaient rien cassé. Ils s'étaient bornés à me pocher un œil et me couvrir le visage et le corps d'hématomes. Globalement sourde, la douleur ne me gênait pas tant que cela. Mais cela ne m'empêchait pas de m'inquiéter, surtout sur la façon dont j'allais expliquer la provenance de mes blessures à Dontika. Partir avant son réveil ne marcherait qu'une fois ou deux et je serais bien forcer de la croiser : nous vivions ensemble, après tout.
Risus m'arracha à mes pensées en s'adressant à moi :
_Il sera bientôt là avec quelques hommes. Et je lui ai demandé d'apporter de la pommade au bacta pour ton visage.
_C'est pas la peine, tentais-je d'argumenter, je m'en sortirais très bien.
_Tu plaisantes, j'espère ? Il est pas question que ta petite amie te voie comme ça. Si tu comptes lui cacher ton agression, il faut y aller jusqu'au bout. Tu fais ou tu ne fais pas. Les demi-mesures, essayer, ça n'existe pas.
Il marqua une pause puis :
_Et au fait, toi et elle, comment vous vous êtes connus ?
J'esquissais un petit sourire en me remémorant notre rencontre qui allait bientôt dater de trois ans.
_Tu vas être déçu, dis-je sur le ton de la plaisanterie, ça n'a rien d'extraordinaire. J'avais décidé de m'accorder une journée au calme après une grosse série d'examens. J'étais allé me promener au square Dhalbreth, flâner un peu sous les arbres, prendre le frais. Je me baladais depuis une petite demi-heure quand j'ai été abordé par une jolie zabrak, qui m'a demandé comment rejoindre la place Nicandra. Je l'ai renseignée, nous avons engagé la discussion et nous nous sommes plu. C'est aussi simple que ça, conclus-je.
_Elle est zabrak ?
_Oui, pourquoi ?
_Oh pour rien...juste que c'est rare de voir des humains en couple avec des aliens, c'est tout.
_Pas tant que ça, lui fis-je remarquer. T'as qu'à regarder derrière toi, dis-je en pointant un couple mixte - une humaine et un ryn - installé à quelques tables de nous.
Il ne répondit pas. Sentant un sujet sensible, je préférais ne pas insister et glisser sur un autre sujet. Nous parlâmes de choses et d'autres pendant environ trois-quart d'heure lorsque Dakcen arrêta brusquement de parler et je me retournais à moitié pour découvrir un humain à la peau cuivrée et aux cheveux rasés, dans des vêtements à la coupe stricte, qui se dirigeait vers notre table. Mon compagnon se leva pour le saluer. Les deux hommes se donnèrent une vigoureuse poignée de main. Dakcen m'invita à me lever et fit les présentations :
_Alsh, je te présente le lieutenant Redra Kraik, officier dans la section Assaut de la CompForce. Redra, voici Alsh Nexhrn, le meilleur élève de la faculté de droit de Coruscant.
Kraik me gratifia d'un respectueux signe de tête.
_Enchanté. Dakcen m'a parlé de votre problème. Et je pense être en mesure de le résoudre.
_Surtout je ne voudrais pas...
Il me coupa d'une façon un peu brusque mais franche :
_Les amis de mes amis sont mes amis. Moi et mes hommes allons nous charger de cette bande avec plaisir.
_Vos hommes ? demandais-je.
_Redra est chargé d'entraîner un petit groupe d'hommes qui veulent entrer dans la CompForce. Se charger de Dweik et ses amis sera une épreuve de plus.
_Ils sont dangereux, fis-je remarquer. Vos hommes pourraient prendre un mauvais coup.
_Nos entraînements sont si durs que quatre-vingt huit pourcent de nos recrues échouent à entrer dans la CompForce. Croyez moi si je vous affirme qu'ils sauront casser la tête de quelques animaux.
Kraik marqua une courte pause avant de me déposer un tube de pommade dans la main :
_Voilà le traitement au bacta pour votre visage. Vous devriez commencer tout de suite. Une application par heure. Vous retrouverez figure humaine avant le soir.
_T'es sûr que ça marchera aussi vite ? demanda Dakcen. Il faudrait qu'il n'y ait plus de traces avant vingt-heures. C'est le moment où sa petite amie rentre du travail.
_Ca marchera, m'assura Redra : nous utilisons la même à la caserne. Si ça soigne aussi bien les traces de blaster, ce ne sont pas quelques bleus qui vont lui résister.
_Bon. On y va ? demanda Dakcen, impatient.
Kreik hocha la tête et quitta le café avec nous, après avoir laissé Risus payer les consommations. Le militaire nous entraîna jusqu'à un speeder épuré, garé non loin des quartiers universitaires. Dans le véhicule, trois jeunes hommes d'une vingtaine d'années, patientaient sans dire un mot. Tous portaient le même ensemble de vêtements gris ainsi qu'un brassard rouge flanqué de l'étoile impériale. Ils ne posèrent aucune question lorsque nous prîmes place dans le speeder se bornant à changer de position pour nous faire de la place, à Dakcen et à moi.
Je donnais les coordonnées de mon quartier à Kreik qui y conduisit le véhicule sans attendre. Il vola à très haute vitesse et nous gagnâmes l'arrondissement où je vivais. Voir des lieux aussi familiers depuis un airspeeder inconnu, aux côtés d'une milice impériale avait quelque chose de particulier.
Kreik arrêta le véhicule à quelques encablures de la ruelle qui servait de quartier général à la bande de Dweik. Le militaire aboya un ordre et les trois jeunes hommes bondirent hors de l'airspeeder, brandissant des matraques électriques. Redra descendit du véhicule à son tour, attachant lui aussi un brassard à son bras. J'interrogeais du regard Risus sur cette curieuse manie et il m'expliqua qu'ainsi, les badauds reconnaissaient le signe impérial et se tenaient à l'écart. Dakcen m'invita à accompagner les militaires, pour les voir en action et les guider jusqu'à la bande de Dweik. Le coeur un peu serré, j'acceptais de mener la troupe.
Les quelques personnes que nous croisâmes en rejoignant la ruelle s'éloignèrent respectueusement en baissant les yeux. Ils sentaient qu'un évènement grave allait arriver et tentaient de se tenir le plus à l'écart possible.
Je retrouvais la ruelle où j'avais été massacré ce matin mais comme investi d'un pouvoir supérieur. La bande de Dweik surgit des ténèbres de la ruelle, pensant faire face à un groupe de badauds, facile à racketter. Mais l'inquiétude se lit clairement sur leur visage quand ils virent les militaires marcher sur eux, brandissant leurs matraques.
Dweik pour ne pas perdre la face, tenta d'injective Redra :
_Il y a un loyer pour passer ici : c'est chez nous. Alors sortez vos creds ou...
_Ou quoi ? lui demandant Kreik d'un air supérieur. Tu penses nous effrayer face de grenouille ? Ah c'est sûr, c'est moins évident de faire les fiers quand on attaque pas à cinq un seul homme dans le noir.
_Je...je...bredouilla Dweik. Écoutez, on cherche pas les ennuis.
_Et bien c'est perdu l'alien. ATTAQUEZ !
Aussitôt que l'ordre fut lâché, les trois jeunes hommes se jetèrent sur les rodiens. Les militaires n'étaient peut être que trois contre cinq mais ils frappaient avec une violence qui faisait rompre toute volonté à leurs ennemis. A bout de quelques minutes d'échauffourée, les rodiens paniquèrent et tentèrent de fuir. L'essentiel fut mis à terre avant d'avoir fait trois pas par les soldats mais un des rodiens parvint à s'échapper. Je remarquais que les militaires ne se lançaient pas à sa poursuite. J'en compris la raison lorsque Kreik dégaina un blaster et après avoir tranquillement visé le dos de l'alien qui fuyait, il tira. Le rodien poussa un cri informe et s'écroula sur le sol. Kreik esquissa un sourire qui me glaça le sang et m'invita à me rapprocher des rodiens maîtrisés. Il se tenait devant Dweik, recroquevillé contre un des murs de la ruelle.
_Tu reconnais ce garçon ? lui cracha le militaire en me désignant.
Le rodien hocha la tête en tremblant. Redra s'adressa à nouveau à lui :
_Alors tu dois comprendre pourquoi on te laisse la vie sauve. On fait ça pour que tu comprennes qu'essayer de racketter un humain, c'est une très mauvaise idée. Encore plus de menacer une personne à laquelle il tient. Alors imprimes bien : tu te tires de ce quartier, tu dégage ! N'adresse plus jamais la parole à ce garçon, ne cherche plus jamais à le voir.
Un des jeunes garçons m'apporta une petite pile de crédits : l'argent qu'ils m'avaient volé ce matin.
Redra continuait à parler avec le malfaiteur, le frappant à intervalles réguliers quand il mettait trop de temps à répondre à telle ou telle question. Puis, il décida de conclure :
_Bon. On va te laisser. Mais quand même, te laisser partir juste comme ça alors que t'as insulté à ce point son amie...non, ça ne se fait pas. Alsh, approchez.
Je me penchais sur le rodien qui tremblait de tout son corps. Kreik posa le canon de son arme sur l'entrejambe du rodien. Il m'invita à prendre la poignée de l'arme. Je commençais par refuser mais il insista tant que je me retrouvais à braquer le blaster sur les testicules de Dweik.
_Appuyez, insista Kreik. Pressez la détente, allez !
_Je...bredouillais-je. J'ai jamais fait ça et...
_C'est pas dur. Pressez simplement la détente avec votre index.
_Mais je ne veux pas aller jusque là...il a compris la leçon, non ?
_Ces animaux ne comprennent jamais rien ! Le seul moyen de bien leur faire comprendre, c'est la douleur. Et peut-être qu'il sera moins attiré par l'acte s'il ne peut plus rien faire.
L'image de Dontika s'imprima dans mon esprit. Je repensais à mon serment de la protéger à tout prix. Est-ce que j'étais prêt à aller jusqu'au bout ?
La réponse était évidente : Dweik était un danger. Si on laissait partir comme ça, il pourrait frapper à nouveau. Il n'y avait qu'une seule chose à faire.
J'appuyais et détournais la tête. Mon bras partit brusquement en arrière dans un éclair rouge auquel fit écho l'horrible cri de douleur de Dweik.
Kreik posa sa main sur mon épaule :
_Du bon travail mon ami. Vous êtes digne de votre race.
J'allais lui rendre le pistolaser mais il déclina :
_Gardez-le. Souvenir.
Il claqua des doigts et les autres militaires retournèrent au speeder en pas cadencé.
_Je dois y aller, affirma Kreik d'un air paisible. Passez une bonne journée.
Il me salua et alla rejoindre ses hommes, me laissant seul avec Dakcen dans la ruelle. Hormis nous et Dweik qui s'était évanoui, il n'y avait plus personne. Risus eut un rire :
_Tu vois que le problème pouvait se régler rapidement. Allez, viens, on s'en va.
Je le suivis jusque dans la rue où nous nous séparâmes. Avant de s'éloigner, il s'adressa à moi une dernière fois :
_Avant que j'oublie : demain, je vais à une petite réunion du COMPORN avec des amis. Ça te dirait de venir ?
J'hésitais : fréquenter cet organisme ne me plaisait pas tant que ça mais je me sentais redevable envers Dakcen.
_Ouais bien sûr, pourquoi pas ?
_Parfait ! Je passerais te chercher vers dix heures du soir. A demain !
Nous nous quittâmes pour de bon après une vigoureuse poignée de main. Je restais dans la rue de ce quartier misérable, comme je l'avais fais tant de fois ces cinq dernières années mais quelque chose avait changé : les personnes que je fixais, du simple passant ou dernier mendiant, baissaient le regard et courbaient la tête devant moi.
Je venais de faire connaissance avec quelque chose de nouveau, que j'avais peut-être cherché toute ma vie : le sentiment de puissance. Et j'avais la drôle d'impression que si je continuais à fréquenter Risus et ses amis, ce sentiment pourrait bien devenir quelque chose de familier.
Modifié en dernier par Code 44 le Mar 28 Sep 2010 - 19:29, modifié 3 fois.
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Messagepar Lord Draay » Dim 05 Sep 2010 - 19:57   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

L'intervention du COMPNOR, quelle bonne idée! notre héros va bientôt s'épanouir au milieu de cette bande de pacifistes éclairés :lol:
Peut-être aura-t-on le plaisir d'y croiser Tremayne? :sournois:
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Cinq padawans au compteur, peut mieux faire!
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Messagepar Code 44 » Dim 05 Sep 2010 - 20:48   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Lord Draay a écrit:L'intervention du COMPNOR, quelle bonne idée! notre héros va bientôt s'épanouir au milieu de cette bande de pacifistes éclairés :lol:
Peut-être aura-t-on le plaisir d'y croiser Tremayne? :sournois:


Hé oui ! Ce sera donc au sein du Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau que Alsh va faire ses armes. J'avais toujours trouvé curieux depuis que j'avais découvert cette organisation, de voir aussi peu les oeuvres, quelles soient officielles ou non traiter du COMPORN. C'est après tout, l'équivalent star warsien de la SS, c'est pas rien dans la machine impériale.
Par contre, j'avais pas prévu de faire apparaitre Tremayne (et pour être tout à fait honnête, je connaissais pas ce monsieur avant que tu ne cites son nom :D ) mais bien d'autres personnalités impériales. Plus peut-être, un personnage apparaissant dans une autre de mes FFs :wink:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Lun 06 Sep 2010 - 22:24   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code :love:

Tu sais qu'elle a l'air de déchirer, cette fan-fic? Une histoire très bien foutue, vraiment, et un personnage principal pour l'instant très attachant; sur le dernier chapitre, par contre, il me rappelle plutôt les victimes du 15-18/18-25 qui ont besoin de se ranger du côté des pires pour exister :chut: Sur le style, la formulation des phrases est correcte sans être exceptionnelle, mais l'ensemble est bien construit et fluide.

En fait, j'aime encore plus que The LastBordtExpress, surtout que là, c'est ton scénario :)

Si tu dois n'en en finir qu'une, finis donc celle-là :oui:
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Messagepar Code 44 » Lun 06 Sep 2010 - 22:56   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth, je me demandais justement pourquoi tu ne passais pas. Je ne te gronde pas donc, puisque tu as rempli ton devoir :lol:

Merci pour tes compliments, ils me font très plaisir. Je suis moi-même un peu déçu de cette fin de chapitre...faut dire qu'après cinq heures à écrire, j'avais un peu les doigts en sang et le cerveau qui fuyait. Faut que je corrige cette fin. Pourquoi c'est toujours les passages où j'ai le plus de mal avec les titres, hein ? :x

Mon scénario, certes. Mais je ne peux pas nier que je me suis laissé influencer par de nombreuses oeuvres sur le totalitarisme en général et en particulier, sur le Troisième Reich.
J'avais quelques encore quelques doutes sur mon pont entre le COMPORN et la SS mais quand on voit des trucs comme ça :
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Ca fait tout de suite tilt^^
(même si là, c'est le COMPOR, l'ancètre du COMPORN)
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 8:37   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mon scénario, certes. Mais je ne peux pas nier que je me suis laissé influencer par de nombreuses oeuvres sur le totalitarisme en général et en particulier, sur le Troisième Reich.


Ça n'en est que mieux :wink:

J'avais quelques encore quelques doutes sur mon pont entre le COMPORN et la SS mais quand on voit des trucs comme ça :


Moui, dès que ces messieurs ont débarqués, ça m'a fait penser aux SA^^

Mitth, je me demandais justement pourquoi tu ne passais pas. Je ne te gronde pas donc, puisque tu as rempli ton devoir :lol:


Et c'est un gars qui n'a jamais rien fait d'autre que flooder sur les fan-fics de ses collègues qui me dit ça^^

(Tu me diras, le flood est déjà une contribution en soi^^)
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 10:47   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Moui, dès que ces messieurs ont débarqués, ça m'a fait penser aux SA^^


Effet voulu :D même si normalement, la CompForce renvoie plus à la Waffen SS qu'à la Sturmabteilung

Et c'est un gars qui n'a jamais rien fait d'autre que flooder sur les fan-fics de ses collègues qui me dit ça^^

(Tu me diras, le flood est déjà une contribution en soi^^)


Arrête, des fois je poste des commentaires instructifs...des fois :P
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 10:52   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Effet voulu :D même si normalement, la CompForce renvoie plus à la Waffen SS qu'à la Sturmabteilung


T'es bien renseigné^^

Et tu as manifestement compris comment on recrute des partisans... Tu es vraiment sûr que tu ne veux pas établir une dictature avec moi?^^
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 11:08   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:T'es bien renseigné^^


C'est normal si je veux fournir un travail de qualité. ;)

Et tu as manifestement compris comment on recrute des partisans... Tu es vraiment sûr que tu ne veux pas établir une dictature avec moi?^^


Au risque de me répéter, j'aime pas assez le genre humain pour essayer de le dominer... :D
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 11:10   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Au risque de me répéter, j'aime pas assez le genre humain pour essayer de le dominer... :D


Ton égosexualité te perdra^^

Moi, en revanche, je n'aime pas le genre humain non plus, mais je suis un no-life aigri, je veux donc l'écraser et le façonner à mon image pour me venger :diable: :D
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Messagepar Dark Sheep » Mar 07 Sep 2010 - 11:20   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Bien ça :D
L'histoire est intéressante et en plus tu es resté à la première personne :wink:

J'accroche bien là, j'ai hâte de découvrir la suite...
J'avoue redouter l'avenir pour Alsh... le fait que sa copine soit zabrak risque de passer moyennement :(
A moins qu'il arrive à s'attirer les bonnes grâces de tonton Palpi en faisant remonter en lui le souvenir de Maul, mais bon...
:transpire:
Mouton déjanté scénariste et chorégraphe...

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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 11:29   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Ton égosexualité te perdra^^

Moi, en revanche, je n'aime pas le genre humain non plus, mais je suis un no-life aigri, je veux donc l'écraser et le façonner à mon image pour me venger :diable: :D


Là, ce n'est pas une question d'ego, juste de la misanthropie :lol:.
Et vous imaginez la Terre peuplée d'êtres semblables à Mitth ? On devra tous vénérer Sev'rance et parler que le chiss^^

Dark Sheep a écrit:Bien ça :D
L'histoire est intéressante et en plus tu es resté à la première personne :wink:


Heureusement que je suis pas passé à la troisième personne au milieu d'un paragraphe, hein ? J'arrive à tenir :D

J'accroche bien là, j'ai hâte de découvrir la suite...
J'avoue redouter l'avenir pour Alsh... le fait que sa copine soit zabrak risque de passer moyennement :(
A moins qu'il arrive à s'attirer les bonnes grâces de tonton Palpi en faisant remonter en lui le souvenir de Maul, mais bon...
:transpire:


La suite arrive bientôt :wink:
Et lui coller une copine zabrak (ou du moins, alien) j'étais obligé vu le milieu où il va évoluer. :diable:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 11:35   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Et vous imaginez la Terre peuplée d'êtres semblables à Mitth ? On devra tous vénérer Sev'rance et parler que le chiss^^


Owi Image

Vous écouteriez tous Rammstein et Epica toute la journée Image

ES serait la dernière filière autorisée Image

Obligation de troller et de flooder à mort sur SWU Image

Interdiction de passer moins de douze heures par jour devant un écran Image
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 11:38   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

T'as oublié l'obligation de se servir des smileys de jv.com :D
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 11:41   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code 44 a écrit:T'as oublié l'obligation de se servir des smileys de jv.com :D


Pas seulement de JVC Image

J'ai toute une palette de smileys communs sur tous les forums où je vais et où je peux utiliser le code: ça fait donc JVC, SWG1, SWU, Rammsteinworld.com, j'utilise des smileys tirés de ces quatre-là sur SWG1 et sur SWU :D

PS: C'est mal de flooder la fan-fic d'un flooder? :transpire:
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 11:45   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:PS: C'est mal de flooder la fan-fic d'un flooder? :transpire:


Non : ça gonfle le nombre de réponses et sert de up. Donc, c'est bien :)
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Messagepar Darth Piejs » Mar 07 Sep 2010 - 12:08   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code 44 a écrit:Non : ça gonfle le nombre de réponses et sert de up. Donc, c'est bien :)


J'hallucine! :lol: De vrai Sith retords et manipulateurs les ados d'aujourd'hui :x
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 12:13   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Et c'est un type qui termine Empereur des Sith qui me traite d'être retors et manipulateur.
Je savais pas que le côté obscur donnait autant le sens de l'humour :lol:
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Messagepar Darth Piejs » Mar 07 Sep 2010 - 12:26   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Bof il suffit de voir les barres de rire que Palpy se tappe lorsqu'il se bat contre Yoda pour être sur du contraire. :siffle:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 07 Sep 2010 - 12:27   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

J'hallucine! :lol: De vrai Sith retords et manipulateurs les ados d'aujourd'hui :x


Houla, si rien que ça, ça te semble retors et manipulateur comme stratégie, tu dois être bien candide, mon pauvre Pecivounet :lol:

Ne vas jamais sur le 15-18 ou le 18-25: là-bas, le forumeur moyen en est à organiser des dialogues entre ses différents comptes pour remonter ses propres topics... M'enfin, en même temps, vu la vitesse à laquelle ça coule, là-bas :x
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Messagepar Code 44 » Mar 07 Sep 2010 - 13:54   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Par contre, je vais tapper scandale : Pecivounet a floodé sans donner son avis, c'pas bien.
Comment ça c'est ce que je fais tout le temps ? Oui mais dans mon cas, c'pas pareil, flooder c'est mon métier, un passion. :D
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Messagepar Code 44 » Ven 10 Sep 2010 - 15:55   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Je passais le reste de la journée en ville, profitant de ce laps de temps pour essayer la pommade que m'avait confié Kreik. Le militaire ne s'était pas moqué de moi : il ne fallut que quelques heures pour que la quasi-totalité des bleus disparaissent, me laissant avec un visage pratiquement indemne. Il me restait encore quelques stigmates de l'aggression de ce matin mais elles étaient globalement invisibles. Si Dontika m'interrogeait sur leur provence, je pourrais toujours lui dire que j'avais trébuché et que je m'étais stupidement cogné le visage.
Le reste de la journée me permis aussi de faire le point sur ces nouveaux évènements. Assurément, j'étais satisfait de la leçon donnée à Dweik et à ses hommes : ils ne reviendraient plus menacer qui que ce soit, ils étaient hors d'état de nuire. Mais quand Dakcen avait mentionné ses amis, je m'étais figuré un rossage en règle, pas un massacre, une castration et un assassinat.
J'étais partagé. Cela n'avait beau être que des malfaiteurs, leur châtiment m'avait semblé excessif. Surtout celui qui avait été abattu par Kreik.
J'avais tout de même assisté un meurtre. Meurtre que j'avais moi-même provoqué, en lâchant Redra et ses hommes sur les rodiens. J'avais beau me persuader qu'il n'y avait pas eu d'autre choix à prendre, je sentais que je me mentais. Je décidais d'éluder ces sentiments pour quelques jours, le temps d'y voir plus clair. J'avais besoin de me changer les idées après cinq ans à étudier le droit et approcher un peu la politique, par le biais du COMPORN me semblait une bonne idée.
Je profitais d'une borne Holonet publique pour mieux me renseigner sur l'organisation.
De son nom complet Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau, elle était effectivement née avec l'Empire, il y avait pratiquement quatre ans. Elle regroupait une foule de sections, chacune centrée sur un thème différent : il y avait une branche politique, une branche artistique, une branche éducative et ainsi de suite. Je découvris, à ma grande surprise, que le COMPORN s'occupait aussi de justice, en s'efforcant de rédiger un code juridique applicable au territoire impérial tout entier. Il était vrai que l'Ancienne République avait laissé un certain chaos dans le système législatif et juridique, chaque système préférant fonctionner selon ses propres lois que selon une loi unique. A la faculté de droit, deux écoles s'affrontaient : certains pensaient qu'il fallait laisser les choses en l'état pour empêcher la naissance d'inégalités que créeraient nécéssairement des lois générales et d'autres, au contraire, soutenaient qu'un régime politique devait avoir un code de référence qui soit valable sur tout son territoire. A l'Université, j'avais défendu la deuxième école, imitié en cela, chose rarissime, par Kolba'ra. La nécéssité d'écrire un grand code juridique nous semblait une telle évidence que c'était le seul point sur lequel nous travaillions en commun et non l'un contre l'autre.
Je flânais encore un peu dans Coruscant puis retournais dans mon studio à l'heure du dîner. J'y retrouvais ma petite-amie et nous mangeâmes tout en s'accordant sur le déroulement de la journée de demain : c'était notre anniversaire de rencontre et nous tenions à le fêter. Dontika avait posé sa journée en prévision et nous échangions sur le programe du lendemain. Après diverses propositions, nous décidâmes d'aller nous prommener au square Dhalbreth, lieu où notre histoire avait commencé. Comme l'idée d'aller au restaurant à midi nous déplaisait à tous les deux, nous optâmes pour la solution la plus simple, soit un pique-nique, directement dans le parc.
Et effectivement, le lendemain, nous marchions ensemble dans les allées du square Dhalbreth. Le square n'était pas le plus grand de Coruscant ni le plus varié. Il était d'une grande simplicité : de longues étendues d'herbe verte, de grands arbres sous lesquels les promeneurs pouvaient s'étendre à l'ombre et un plan d'eau artificiel assez important où barbotaient quelques canards. L'endroit nous plut et nous y déployâmes notre nappe. Il faisait un soleil radieux et de nombreux autres couples nous imitaient, profitant du cadre agréable du parc pour mettre de côté leurs soucis pendant quelques heures. Alors que nous en étions au plat de résistance - en fait, de simples morceaux de gornt coupés en dés -, je prévins Dontika, au détour d'une phrase, que j'avais rendez-vous avec un ami ce soir et que je rentrerais sûrement tard.
_Il devrait venir me chercher vers dix heures du soir. Je ne sais pas à quelle heure je rentrerais.
_Et qui vient te chercher ? demanda t-elle. Je ne te connais pas beaucoup d'amis avec qui tu sors faire la fête en pleine nuit.
_Tu le connais pas, c'est un type que j'ai connu à l'Université. Il était à la faculté de politique, je crois. Je suis tombé sur lui par hasard le jour de la remise des diplômes et on a sympathisé.
_Et te faire faire la tournée des bars à dix heures du soir, tu appelles ça sympathiser ? pouffa t-elle.
_Je pense pas qu'il soit très bar, dis-je en riant à mon tour. Il est assez...
Je cherchais mes mots un instant :
_...assez carré dans son genre, tu vois ? Enfin, il m'a rendu un service et j'estime qu'il est normal que je sorte avec lui ce soir. Je me sens un peu comme son débiteur.
Dontika but une gorgée d'eau à même la bouteille. Après l'avoir refermée, elle la reposa sur la nappe.
_Il t'a rendu service ?
Je me mordis les lèvres. J'avais essayer de passer l'information comme cela, au détour d'une phrase mais j'aurais sans doute dû me taire tout à fait. Qu'est-ce que je devais faire ? Lui dire la vérité, quelque chose du genre "oh rien chérie, juste envoyé une bande de copains à lui massacrer un gang de rodiens qui m'avait aggressé et qui voulait te violer...tu peux me passer le pain s'il te plaît ?" était totalement exclu. Je ne pouvais plus non plus passer l'information sous silence : Dontika détestait quand je lui cachais la moindre information. Alors j'optais pour la seule solution que je jugeais acceptable : un magnifique mensonge.
_Oh rien, dis-je en passant négligemment la main dans mes cheveux pour me donner l'air détendu. Il a récupéré quelques cours pour moi et me les a donnés. Tu vois, rien d'exceptionnel.
_Des cours alors que vous étiez en plein dans votre examen final ? Et tu me disais bien qu"il faisait politique, pas droit ? dit-elle en levant un sourcil.
_Heu...non, bredouillais-je, ça date de plusieurs mois. J'avais promis à Dakcen de lui revaudre ça dès que les cours seraient terminés et comme ils le sont, je...
Elle me fixa d'un air très sérieux avant de soudain éclater de rire :
_Ca va, je te fais marcher, gloussa t-elle. Tu as bien le droit de sortir t'amuser un peu après cinq ans d'études.
Je sentis une suée froide couler le long de mon dos. Pouh...je détestais quand elle me piégeait comme ça. Je me faisais avoir à chaque fois.
Dontika finit son repas, se leva, s'étira comme un chat avant de se laisser tomber sur l'herbe tendre. J'allais ranger les restes de notre repas et nettoyer un peu quand elle étendit le bras, me saisit au poignet et me força à m'allonger auprès d'elle. Je tombais plus que je ne m'installais au sol mais la pelouse amortit ma chute. J'allais me relever immédiatement quand ma petite amie posa sa main à plat sur ma poitrine, comme pour m'intimer l'ordre de ne pas bouger. Elle se déplaça pour se coller à moi :
_Bouge pas, dit-elle en passant ses bras autour de moi. Je voudrais te montrer quelque chose. Tu vois cette planète ? me questionna t-elle en pointant du doigt une minuscule sphère dans le ciel.
Je plissais les yeux comme si cette action permettait de zoomer sur la planète :
_Heu, oui, je crois.
_C'est Anaxes, expliqua t-elle. Une planète surtout militaire mais les habitants ont fait des efforts pour faire de Pols Anaxes, la capitale, un endroit tranquille avec de la verdure et de la vie.
_Oui, je connais un peu la planète, je veux dire, je l'ai un peu étudiée à l'école, en cours de géographie galactique comme d'autres mondes du Noyau mais j'avoue que je ne vois pas du tout où tu veux en venir.
_Alsh, dit-elle en se redressant sur un coude et en me fixant, ma boîte vient d'ouvrir une filière là-bas. Un petit nombre d'employés vont être mutés sur Anaxes et j'aimerais en être.
_Tu n'aimes plus Coruscant ?
_C'est pas que j'aime plus, soupira t-elle, c'est juste que j'en ai assez de voir des immeubles et encore des immeubles partout où je pose les yeux. J'aimerais habiter dans un monde plus calme, moins peuplé, moins pollué.
_T'as vingt-trois ans, dis-je avec un petit sourire. C'est un peu jeune pour faire ton retour à la terre, non ?
_Je suis sérieuse chéri, affirma t-elle en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille. Tu trouves que Triple Zéro est un endroit convenable pour élever un enfant ?
Je manquais de m'étrangler en entendant cela :
_Tu es enceinte ? questionnais-je, très nerveux.
Voyant mon état, elle pouffa :
_Non, je ne suis pas enceinte, ne t'inquiète pas. Mais mon argument tient. Si nous voulons avoir un avenir ensemble et une famille...
Je dressais la main pour l'arrêter :
_Je suis pas sûr de vouloir des enfants. Pas tout de suite en tout cas.
_Alsh, me reprit-elle, je te parle pas de tout de suite mais de dans quelques années. On est encore jeunes, c'est vrai mais si on a un enfant - et j'espère qu'on en aura - je ne veux pas l'élever dans cet environnement, déclara t-elle en pointant du doigt les immeubles situés autour du parc. Ce que je veux, c'est entendre un autre bruit que celui des speeders quand j'ouvre une fenêtre, ne pas voir des zones urbaines quand je suis dans un square. Je veux autre chose.
Ne sachant pas trop quoi répondre, je me mordillais la lèvre inférieure. Dontika avait souvent parlé de vouloir s'installer ailleurs une fois mon diplôme en poche mais je n'avais jamais songé qu'elle désirait à ce point déménager. Ni bâtir une famille avec moi. Certes, je l'aimais mais je ne me sentais pas encore prêt à devenir père : je n'avais que vingt-cinq ans par les canyons de cristal de Chandrila ! J'étais un peu jeune pour fonder une famille. Et surtout, je refusais d'avoir des enfants tant que je n'aurais pas une bonne situation. Je n'obligerais pas mon fils ou ma fille à vivre le même calvaire que moi. Mes enfants ne seraient jamais dans le besoin, je le jurais par les étoiles ! Cette réflexion amena naturellement une question dans ma bouche :
_Et si on va là-bas, dis-je d'une voix sérieuse, toi, tu travaillerais toujours pour ta compagnie d'assurance, c'est bien ça ?
Ma petite amie hocha la tête. J'enchaînais sans attendre :
_Et moi ? Qu'est-ce qu'un avocat tout nouvellement diplômé ferait sur Anaxes ?
_Je me suis déjà renseignée, affirma t-elle en jouant avec un brin d'herbe. La Citadelle, le grand complexe où toutes les sociétés importantes de la planète ont leur siège recherche justement des représentants, capables de plaider pour elle dans les tribunaux de la planète. D'après ce que j'ai trouvé sur l'Holonet, ils payent bien leurs avocats.
_Je sais pas trop, dis-je après un blanc. C'est un peu...précipité, tu vois ? Je viens d'avoir mon diplôme avant-hier, tu m'annonces aujourd'hui que tu veux déménager, bâtir une famille avec moi...
Je pris ses mains dans les miennes :
_Je t'aime, c'est pas la question, mais j'aimerais que tu me laisses un temps de réflexion, d'accord ? Disons quelques semaines, au moins le temps que je m'y retrouve. Tu veux bien ?
Elle hocha la tête. Je souris en réponse et l'embrassais. Nous restâmes encore allongés sur l'herbe quelques minutes puis, nous nous forçâmes à bouger. Je rangeai soigneusement les restes de notre pique-nique, de façon à ne rien laisser pour ne pas salir. Je gardai néanmoins quelques miettes de pain qui firent un grand plaisir aux canards du lac.
Puis, nous quittâmes le square Dhalbreth aux alentours de deux heures de l'après-midi. J'emmenai ensuite Dontika au Grand Théâtre de Coruscant, voir une pièce qu'elle réclamait depuis longtemps. Ma petite amie était une mordue de théâtre mais je ne pouvais pas en dire autant. Je préférais de loin, un bon petit holo à une représentation scénique mais c'était notre anniversaire après tout. Je me devais de faire bonne figure. Le thème de la pièce n'était pas des plus gais : elle s'intitulait Le Marchand d'Ando et relatait l'histoire d'un commerçant aquala, méprisé et rejeté par la bonne société quadra dans laquelle il essayait tant bien que mal d'évoluer. Une des tirades de l'acteur principal, où il insistait sur la similarité entre les deux races aqualish :
_Un aquala n'a-t-il pas des yeux ? déclamait alors l'acteur. Un aquala n'a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, de l'affection, de la passion ; nourri avec la même nourriture, blessé par les mêmes armes, exposé aux mêmes maladies, soigné de la même façon, dans la chaleur et le froid du même hiver et du même été que les quadra ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourrons-nous pas ? Et si vous nous bafouez, ne nous vengerons-nous pas ?
Cette longue réplique me toucha et à en juger par les applaudissements nourris du public, je ne fus pas le seul. A la fin du spectacle, les acteurs eurent droit à une ovation debout et j'étais dans les premiers à me lever de mon siège.
Nous quittâmes ensuite le théâtre et trainâmes en ville jusqu'à l'heure du dîner. J'invitais Dontika à la Tour Indigo. Bien que modelé sur le célèbre Skysitter, le restaurant pratiquait des prix bien plus abordables que son illustre jumeau, à la grande satisfaction de mon porte-monnaie. Pendant le repas, j'évitais soigneusement de m'engager sur le terrain d'Anaxes ou des enfants. J'avais réussi à me sortir de ce bourbier plus tôt à grand peine, ce n'était pas pour y replonger derechef. Je me bornais à des sujets sans danger comme les évènements de la journée. Puis, la conversation tourna autour de la pièce de thâtre que nous avions vu plus tôt.
_Tu as eu l'air d'apprécier, dit Dontika en piochant dans son assiette, de la viande de shaak, délicatement braisée.
_C'était une très bonne pièce, répondis-je en buvant un peu de vin de chimbak. Je ne savais pas que les aquala et les quadra se haïssaient à ce point. Je trouve ça stupide. C'est un seul même peuple, ils devraient faire front commun au lieu de se chercher des poux.
_Si seulement ça pouvait être aussi simple que ça, soupira Dontika. Mais tu as raison, ce serait bien que le spécisme disparaisse. Une bonne fois pour toute.
Je sentis de la tension dans sa voix, ce qui n'était généralement pas le cas quand on abordait ce sujet. En temps que couple mixte, nous avions du faire face à un spécisme, parfois violent, venant d'humains et plus rarement de zabraks. Oh, ce n'était jamais rien d'autre que des mots ou des attitudes, la façon dont certaines personnes nous regardaient alors que nous marchions main dans la main dans la rue mais cela faisait tout de même bizarre. Dontika et moi avions appris à gérer et à laisser glisser les insultes sur nous, sans les relever.
_Qu'est-ce qui ne va pas ? demandais-je en lui prenant doucement la main.
_Rien, un abruti au boulot, c'est tout. Rien de bien grave.
Je secouai la tête :
_Non, je vois bien que ça te préoccupe. Vas-y, parle-moi, je t'écoute.
_Ca date depuis qu'on a ce nouveau chef de service, souffla t-elle, un léger tremblement dans sa voix trahissant son émotion. Un humain qui vient de Serenno, je crois, enfin bref. Il n'arrête pas de faire des remarques déplaisantes sur tous les employés non-humains, les rabaissant dès qu'il le peut, leur donnant des tâches impossibles à faire et leur criant dessus dès qu'ils ratent quelque chose.
_Il s'en est pris à toi ?
_Comme aux autres aliens de la boîte, dit-elle, le tremblement dans sa voix allant croissant. Il m'a confié un dossier véreux et comme bien entendu, je me suis plantée, il m'a traitée de sale bête à cornes, d'animal enfin...tu vois le genre.
_T'as pensé à te plaindre ?
Elle émit un rire désenchanté :
_Non, c'est pas la peine. Même si je portais plainte, ça n'aboutirait pas : c'est le fils d'un ami de mon patron, il est intouchable. Et si je me dresse contre lui, il deviendra encore plus infernal.
_C'est pour ça que tu veux quitter Coruscant, compris-je. Pour t'éloigner de lui.
_Entre autres, oui.
Je portais ses mains à mes lèvres et y déposai un baiser :
_Ca va aller, dis-je. Des connards comme ça, on en rencontre tous les jours. C'est toi même qui m'a appris à laisser glisser.
_C'est pas pareil, objecta t-elle. C'est pas un gars que je croise comme ça dans la rue, c'est mon chef de service, je le vois toute la semaine. Et puis il est de Serenno, là-bas, le spécisme, c'est un art de vivre. Mais ça va, m'assura t-elle avec un petit sourire, je peux gérer ça.
_T'en es sûre ? demandais-je, l'air grave.
Elle pouffa. Là, je retrouvais la Dontika que je connaissais :
_Je suis zabrak mon chéri. Le spécisme, je vis avec depuis vingt-trois ans et je crois bien que j'en souffrirais jusqu'à ma mort. Mais je m'en moque au fond. Tant que tu es là, me révéla t-elle en serrant la main plus fort, je pourrais tout encaisser.
Je souris et me penchant par dessus la table, l'embrassai. Nous finîmes notre repas, réglâmes l'addition et rentrâmes chez nous. Le taxi volent fut pris dans des embouteillages tant et si bien que nous arrivâmes un peu en retard à notre studio. Alors que j'avais tablé sur une heure d'attente, pour me préparer un peu avant ma sortie avec Dakcen, je voyais ce temps réduit de moitié. Je courus donc sous la douche sonique, sautai dans des vêtements propres et pris même quelques minutes pour tenter d'aplatir une mèche de cheveux récalcitrante mais abandonnais bien vite devant l'ampleur de la tache. A dix heures du soir précises, la console de communication bipa, signe d'un message entrant. Ce fut Dontika qui prit l'appel :
_Oui, j'écoute ?
_Bonsoir, répondit la voix de Dakcen, vous devez être la compagne d'Alsh. Pouvez-vous lui dire que je l'attends au pied de votre immeuble ?
_Il arrive tout de suite, répondit ma petite amie. Mais vous ne voulez pas monter ?
_Non merci, répliqua Dakcen, je préférerais que nous partions tout de suite. Il y a un peu de circulation en ville ce soir et je ne voudrais pas arriver trop tard.
Dontika répondit par l'affirmative et après quelques échanges de politesse, elle coupa la console. Pendant ce temps là, j'enfilai mon manteau et m'apprêtais à rejoindre Risus en bas. Ma petite amie marcha jusqu'à moi, me souhaita une bonne soirée et me donna un long baiser. Je partis immédiatement après.
Dakcen m'attendait effectivement juste en bas. Sa tenue me frappa : il arborait des vêtements dans le même ton que ceux de Redra et de ses hommes la veille, brassard impérial y compris. Alors que nous nous saluions une question me vint naturellement :
_Je t'avais donné mon adresse et mon numéro ?
Il eut un rire de gorge :
_Ton numéro, je l'ai eu quand tu m'as appelé hier matin. Et pour ton adresse disons que je me suis renseigné.
Silencieux, je hochais la tête. Il m'invita à le suivre et à grimper dans un airspeeder tout aussi démuni de décoration que l'était celui de Redra. En fait, il ne manquait que le militaire et ses hommes pour recréer l'équipe de la veille. Dakcen vola en direction des beaux quartiers de Coruscant. Je me perdis un instant dans les multiples enseignes lumineuses avant de remarquer qu'en réalité, la circulation n'était pas aussi dense que cela. Alors pourquoi est-ce que Dakcen avait menti à Dontika ? Pour ne pas monter ? Non, c'était stupide, je me faisais des idées.
En chemin, mon ami me donna quelques renseignements sur le COMPORN.
Ainsi j'appris que le Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau était dominé par la Commission Sélective, le haut bureau directif. Venaient ensuite les cinq sections du COMPORN elles-mêmes divisées en sous-sections. Il y avait tout d'abord le Groupe des Subs-Adultes, qu'on contractait en GSA ou plus simplement SA pour ses membres. Le GSA était composé d'un nombre très important de jeunes hommes qui désiraient ardemment servir le régime impérial. Venait ensuite la Commission pour le Progrès ou plus simplement Progrès qui avait pour but de développer l'Ordre Nouveau par le biais de l'art, de la science ou du commerce. Dakcen m'apprit alors que c'était au sein de Progrès que se trouvait le département Justice, sur lequel je m'étais renseigné plus tôt. Risus lui, travaillait comme il me l'avait déclaré, pour de la Coalition pour l'Amélioration, l'organisme en charge de la politique au sein du COMPORN. Branche armée du Comitié, la CompForce était officiellement en charge de la sécurité des dirigeants du COMPORN et de hauts dignitaires impériaux. Mais Dakcen m'avoua à demi-mot que la CompForce ne se bornait pas à un simple rôle de garde du corps, étant souvent employée pour renforcer les troupes régulières par une armée parallèle à la loyauté inébranlable. Enfin, la dernière section était celle du Bureau de la Sécurité Impérial.
_Le BSI fait partie du COMPORN ? m'étonnais-je.
_Ouais, confirma Dakcen. Palpatine a eu quelques mauvaises expériences avec les Renseignements Impériaux. Ils avaient une certaine tendance à faire leurs rapports en premier lieu aux gradés qu'à l'Empreur lui-même. Le Directeur du Bureau rapporte directement au trône et c'est très bien comme ça.
Je hochais silencieusement la tête. J'avais entendu parler du BSI comme tout citoyen impérial bien entendu et il planait beaucoup de mystère autour du Bureau. Des rumeurs présentaient l'organisation comme une sorte de police politique de l'Ordre Nouveau, chargée de traquer et éradiquer les cellules de résistance. Je n'avais jamais imaginé que le légendaire BSi ne puisse n'être qu'une section du COMPORN. Avec tous ces organismes, le Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau devait disposer d'une puissance gigantesque. Mais dans quoi est-ce que je m'engageais, moi ?
Risus posa sur speeder sur une esplanade déjà chargée en véhicules divers, non loin d'un grand bâtiment dont la forme me faisait penser à une sorte de gymnase. Nous nous dirigeâmes vers l'édifice et je fus stupéfait de voir autant de monde qui cherchait à y entrer : il y avait peut-être plusieurs centaines de personnes, à faire la queue dehors, patientant avant de se présenter à l'entrée où ils étaient examinés par des miliciens flanqués des couleurs impériales. Étonné, je me retournais vers Dakcen :
_Tu m'avais invité à une petite réunion.
_C'est une petite réunion, souligna Risus avec un franc sourire et m'entraînant avec lui, se dirigeant directement vers l'entrée, dépassant la file qui avançait aussi rapidement qu'une limace gorryl. Il n'y a que cinq-cent personnes qui peuvent entrer dans le bâtiment. C'est vraiment rien du tout, crois-moi.
Dakcen tendit aux gardes une petite carte d'identité sur laquelle j'aperçus son visage et diverses autres informations. Un tampon du COMORN recouvrait le tout. Les miliciens examinèrent la carte avec attention puis, lui firent signe d'avancer. Il expliqua aux hommes en faction que je l'accompagnai et que je n'avais en conséquence pas besoin d'être contrôlé. Les miliciens approuvèrent d'un sobre hochement de tête et me firent signe d'avancer.
Le gymnase faisait songer à une gigantesque rotonde, au centre de laquelle une scène avait été dressée. Le public prenait place tout autour. La décoration consistait en de grands étendards impériaux de couleur rouge ainsi qu'un immense portrait holographique de l'Empereur qui occupait quant à lui bien un pan de mur tout entier. Les spectateurs étaient assis dans des carrés bien définis avec des allées dans lesquelles des miliciens patrouillaient régulièrement. Risus m'expliqua qu'ainsi, en cas d'incident, tout problème pouvait-être maîtrisé très rapidement. Dakcen dépassa les carrés de spectateurs et s'avança jusqu'à toucher la scène. Là, je remarquais deux soldats qui semblaient attendre le début de la réunion dans une armure qui me rappellait celle des stormtroopers, le casque en moins. Je devais apprendre plus tard que c'étaient des membres de la CompForce, en charge de la protection des officiels. Risus alla s'assoir dans un carré où je le notais, il n'y avait pas un alien : que des humains. En fait, remarquais-je en embrassant la salle du regard, il y avait très peu de non-humains. Dakcen salua un nombre conséquent de personnes autour de lui et il me présenta. Je serrais quelques mains, étonné par la chaleur et l'amitié qui émanaient du groupe. Risus m'invita ensuite à m'assoir, expliquant que la réunion allait bientôt commencer. Et effectivement, à peine assis, les lumières décrurent et les spots se focalisèrent sur la scène. Un homme d'une trentaine d'années quitta alors le carré où je me trouvais pour grimper sur la scène. Aussitôt, les deux soldats de la CompForce se placèrent à un mètre de lui, respectivement à gauche et à droite, leurs armes bien en évidence. Alors, il se passa quelque chose de curieux : l'orateur se raidit, claqua des talons et lança son bras droit devant lui, parallèle au sol, le pouce formant un angle droit avec les autres doigts. Immédiatement, j'eus l'impression que la salle toute entière l'imitait. Les personnes présentes dans les carrés se levèrent et reproduisirent cet étrange salut à l'identique, Risus qui se trouvait juste à ma gauche y compris. Alors l'orateur se mit à déclamer, reprit la seconde d'après par toute la salle :
_Salut à l'Empereur, à l'Empire et au Nouvel Ordre ! Puisse sa droiture ne jamais vaciller !
Les bras retombèrent alors le long du corps en un rythme parfait et toute la salle se rassit. J'eus la nette impression d'être le seul à ne pas m'être levé. Risus se pencha dans ma direction et me glissa à l'oreille :
_C'est le salut officiel du Comité. Normalement, il n'y a que les SA qui prêtent serment en l'exécutant mais c'est devenu une habitude pour chaque membre du COMPORN.
J'opinais doucement du chef. C'était très étrange comme sensation, de voir ainsi une salle agir à l'unisson, comme si elle n'était qu'une seule entité. A la fois fascinant et quelque peu troublant. L'orateur reprit alors la parole, il semblait plus détendu :
_Messieurs, je vous remercie d'être venus à cette réunion exceptionnelle de notre Comité. Je suis sincèrement navré mais tant que les travaux de notre salle de réunion de seront pas achevés, nous devrons nous contenter de ce genre de petits ralliements. Mais soyez certains que dans quelques mois tout au plus, nos meetings pourront accueillir au bas mot dans une seule salle, près d'un trillion de personnes !
La salle rugit de plaisir. L'orateur se fendit d'un sourire.
_Mais tout ceci n'est pas pour tout de suite. Nous devons nous concentrer sur le problème majeur auquel doit faire face notre glorieux Empire Galactique. Je vieux bien entendu parler des non-humains.
Des sifflets et des cris de haine fusèrent ici et là. L'orateur, bien loin de chercher à apaiser la tension, cherchait à provoquer la foule :
_Oui, je parle de ces animaux dégénérés, qui vivent ici, sur notre planète et sur le sol de notre magnifique Empire ! Ils sont une menace pour nous, notre Ordre et la sécurité de nos enfants. Ne trouvez-vous pas étrange qu'au temps de la guerre, les aliens aient pris parti en masse pour la cause séparatiste ?
Clairement, l'orateur cherchait à exciter la haine de la foule contre les non-humains. J'aurais aimé quitter la salle sans plus attendre mais elle était plongée dans le noir et j'étais certain que Dakcen prendrait très mal ma défection. Je me tassais donc sur ma chaise, espérant qu'il en aurait bientôt terminé.
_Les séparatistes, insista l'orateur avec véhémence, les mêmes qui ont cherché durant trois années à nous broyer sous le duracier de leurs droïdes de combat. Souvenez-vous de leurs crimes de guerre, des massacres de Grievous ! Et qu'était Grievous ? Non ce n'était pas un biodroïde, c'était un kaleesh, un alien !
La foule hua. Même si je ne suivais pas l'orateur sur la relation entre alien et séparatiste, j'étais néanmoins d'accord pour accorder que Grievous était un monstre.
_Toute la CSI était dirigée par ces animaux puants ! cracha l'orateur. Gunray ? Un neimoidien ! Poogle le Bref ? Un géonosien ! Tambor ? Un skakoan !
Les arguments me paraissaient faibles mais je sentais que par moment, il y avait du vrai dans ce qu'il disait :
_Je vous mets au défi mes amis de trouver une seule personne, vous entendez, une seule personne humaine qui aurait eu à cœur de rejoindre cette organisation barbare. Allez-y, je vous écoute.
Le nom du Comte Dooku était sur toutes les lèvres mais personne n'osa prendre la parole. L'orateur s'en délecta :
_Vous voyez ? Vous voyez ? Pourquoi est-ce que vous ne trouvez aucun humain au sein de la CSI ? Parce que les humains ont encore et toujours pris parti pour le combat que leur race leur hurlait de faire : celui de la liberté, de la paix , de la sécurité et de la prospérité !
Tonnerre d'applaudissements dans la salle.
_Et c'est cela qu'est le COMPORN. Nous sommes des hommes engagés pour un meilleur futur, pour un avenir radieux, loin des guerres commandées en secret par ces aliens infects ! Nous sommes l'Ordre Nouveau lui-même. Nous sommes l'Empire !
Il tendit alors le bras, exécutant le salut du Comité :
_Vive Palpatine !
Toute la salle exécuta ses gestes, comme un miroir et répéta en écho :
_VIVE PALPATINE !
A ma grande stupéfaction, je m'étais joint à la masse, tendant le bras comme les autres, sans prononcer le salut toutefois. C'était incroyable, quand la salle s'était levée, je m'étais senti entraîné comme si je faisais partie d'elle depuis toujours.
Je me rassis, un peu nerveux et vis que les membres de mon carré m'observaient avec bienveillance.
La réunion dura encore deux heures où divers orateurs se succédèrent sur scène, assénant les pires accusations à l'encontre des non-humains et ponctuant chacune de leurs grandes déclarations par le salut du Comité. Lorsque le dernier orateur quitta la scène, une musique martiale retendit et je reconnus la Marche Impériale, l'hymne de l'Empire. A la fin de la musique, les spectateurs quittèrent lentement le gymnase mais ce n'était pas le cas des officiels du COMPORN qui restaient ici et là à discuter de choses et d'autres. Dakcen me présenta aux personnes que je n'avais pas encore vues. Je serrais la main du directeur du département Art qui échangea quelques mots avec Risus :
_Et donc, déclara Dakcen en riant, voilà le département le plus inutile de tout le COMPORN.
_C'est gentil pour moi, répondit le directeur du département Art en souriant légèrement. Laissez, jeune homme, me dit-il en me regardant, la Coalition pour l'Amélioration n'a jamais pu aimer Progrès dont nous dépendons. A croire que vous êtes jaloux Risus.
_Jaloux, moi ? s'esclaffa mon ami. Écoutez, je veux bien qu'il faille soutenir l'Ordre Nouveau partout et tout le temps mais tout de même, passer sa vie à étudier les différentes formes d'art de la galaxie, ce n'est pas un peu barbant ?
_On en découvre beaucoup sur les races en étudiant leurs œuvres d'art vous savez Risus.
_Je suis de l'avis de Dakcen, déclara soudain l'orateur qui avait pris la parole en tout premier lieu de la réunion. A moins que cela ne vous permette de découvrir comment ce peuple ce bat et je doute fort que se pencher sur leurs gribouillis informes vous aide à comprendre cela, ce n'est qu'une perte de temps et de moyens.
_Une section de notre département étudie justement cet aspect là, rétorqua le directeur d'Art.
_Alors transmettez vos résultats à la CompForce, je suis sûr qu'elle sera ravie de savoir que parce que vous avez décrypté une peinture rupestre, vous aurez découvert autant de choses que le BSI en un an.
Derrière le ton amical, on pouvait sentir des arguments froids et cassants. Clairement, la section Art était méprisée au sein de l'organisation. L'orateur me jugea un instant avant de me serrer la main :
_Shihuff Fams, porte parole de la Commission Sélective.
_Enchanté. Je suis Alsh Nexhrn.
_Je sais qui vous êtes, me répondit Shihuff. Dakcen et le lieutenant Kraik nous ont dit le plus grand bien de vous.
_Ah bon ?
_Oui, l'idée de faire appel à nous pour se défaire de ces animaux de rodiens était une idée excellente. J'espère que cette bande ne vous cause plus d'ennuis, ni à vous, ni à votre compagne.
Je me demandais fugacement s'il savait que je vivais avec une zabrak. Si c'était le cas, il ne laissait rien paraître. Il posa une main sur mon épaule et m'entraîna un peu à l'écart. Je remarquais toutefois que les gardes de la CompForce ne nous quittaient pas des yeux.
_Je me suis renseigné sur vous Alsh, déclara t-il. vos résultats scolaires sont brillants ! Quel dommage qu'une tête de ver utilise ses relations pour vous voler ce qui vous revenait de droit...
_Si je puis me permettre monsieur, Kolba'ra a largement mon niveau, il me semble donc logique que...
Il me coupa :
_Ce n'est pas la peine de lui trouver des excuses. Nous savons la vérité. Les aliens sont incapables d'atteindre notre niveau de perfection humaine alors ils trichent. C'est malheureusement comme ça depuis longtemps mais j'ai bon espoir que tout soit balayé par le vent furieux de l'Ordre Nouveau ! Avez-vous pensé à adhérer ?
_Et bien pour tout vous dire, bredouillais-je, je ne m'intéresse pas à la politique depuis très longtemps et...
_Il n'y a pas de problème, me répondit-il doucement. Vous venez de pénétrer dans un nouveau monde, il vous faut un peu de temps pour reprendre pied. Mais le simple fait que vous soyez là ce soir, j'y vois un signe du destin. Imaginez jusqu'où nous pourrions aller avec un homme tel que vous à nos côtés !
_C'est très flatteur mais...
_Voilà ce que je vous propose : je vais contacter le directeur du département Justice et vous recommander personnellement à lui. Ainsi, si vous décidez de rejoindre le COMPORN, vous pourrez travailler immédiatement pour l'Empire ! Qu'en pensez-vous ?
Mon absence de réponse dut l'inquiéter puisque il enchaîna sans attendre :
_Dans le cas où vous changeriez d'avis, prévenez Dakcen, il me contactera. Mais s'il vous plaît, ne refusez pas. L'Ordre Nouveau et votre race ont besoin de vous.
_Je vais y réfléchir.
Il me tappota l'épaule :
_C'est parfait alors. J'espère vous voir bientôt. Au revoir.
Il quitta alors la salle, accompagné par ses gardes du corps. Je restais un peu abasourdi, sans bouger quand Risus vint me chercher :
_T'es prêt à y aller ? Je te ramène chez toi ?
J'opinais du chef et nous quittâmes la rotonde pour l'airspeeder de Dakcen. Sur le chemin du retour, je lui posai de nombreuses questions sur le COMPORN auxquelles il répondit avec entrain. Enfin, il me déposa au pied de mon immeuble, me salua et repartit aussitôt. Moi, je restais un moment sur le pas de porte d'entrée, à observer mon quartier pouilleux. Ce soir, on venait de me proposer quelque chose que je voulais depuis longtemps : une chance de changer les choses. Certes, je n'étais pas en accord avec les théories spécistes du Comité mais enfin, quand on voyait une telle ferveur, un tel engouement chez des centaines de personnes pour une cause...j'y voyais une force virtuellement illimitée, capable de bâtir un avenir meilleur pour tous.
Un avenir meilleur pour moi, pour ma petite-amie et notre future famille...
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Messagepar Code 44 » Sam 11 Sep 2010 - 10:56   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

J'ai pas mal chargé en références et clins d'oeils mais ça devrait pas être trop dur à trouver ;)
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 11 Sep 2010 - 10:58   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Code 44 a écrit:J'ai pas mal chargé en références et clins d'oeils mais ça devrait pas être trop dur à trouver ;)


Ah OK, maintenant, tu n'hésites même plus à double-poster pour flooder :x

Le bouton "éditer", tu connais? :P
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Messagepar Code 44 » Sam 11 Sep 2010 - 11:06   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Je floode pas, j'informe.
Et puis j'ai le droit de double-poster, je suis dans mon topic :P
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 12 Sep 2010 - 17:23   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Aïe... On commence par un fort sympathique passage avec le héros et sa gentille petite amie Zabrak, on termine dans les bras du COMPORN, mi-effrayant, mi-ridicule, comme tout instrument totalitaire qui se respecte; m'est avis que ça va mal finir, cette histoire :( On retrouve un peu de l'atmosphère de Die Welle, et c'est un compliment :) On apprend pas mal de choses sur le COMPORN, et il y a bien sûr de charmantes références par-ci par-là, la plus flagrante étant bien sûr celle aux SA. Tiens, en parlant de références:

_Un aquala n'a-t-il pas des yeux ? déclamait alors l'acteur. Un aquala n'a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, de l'affection, de la passion ; nourri avec la même nourriture, blessé par les mêmes armes, exposé aux mêmes maladies, soigné de la même façon, dans la chaleur et le froid du même hiver et du même été que les quadra ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourrons-nous pas ? Et si vous nous bafouez, ne nous vengerons-nous pas ?


Je suis sûr qu'il y a une référence terrestre quelque part là-dedans, mais le ES inculte que je suis ne voit pas laquelle? :?

Sinon, je dois dire que le discours de l'orateur du Bloc Identi... Pardon, du COMPORN est assez sec et prévisible, je trouve qu'on aurait pu développer un peu plus, et éventuellement être un peu plus subtil sur l'argumentation.

Par ailleurs, je ne sais pas si c'est voulu, mais je commence à trouver le narrateur vraiment c**: en effet, le coup du "Ouais, c'est des connards racistes et je n'approuve pas toutes leurs idées, mais bon, ils sont sympas, quoi...", ça marche quand on a des opinions politico-philosophiques (et même les plus apolitiques d'entre nous en ont) purement théoriques, quand on est pas personnellement concerné, quand on est un no-life aigri du 15-18; mais quand on a une petite amie Zabrak elle-même victime de spécisme, quand le racisme n'est pas une grande idée générale et abstraite, quand ce n'est pas un concept lointain et tout juste bon à empêcher certains de se pisser dessus lorsqu'ils croisent quelqu'un qui leur fait peur, eh bien il faut être vraiment grave pour ne pas prendre au sérieux le racisme du COMPORN... C'est mon opinion, en tous cas.

Bref, bien que je te lise en retard, je n'en attend pas moins la suite^^
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Messagepar Code 44 » Dim 12 Sep 2010 - 19:09   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:On retrouve un peu de l'atmosphère de Die Welle, et c'est un compliment :)



Ah bon, tu trouves que ça fait écho à la Vague ? C'est vrai qu'on reste dans le monde du totalitarisme mais j'avais pas du tout songé au film (et au bouquin). Mais je suis content du compliment quand même :x


Je suis sûr qu'il y a une référence terrestre quelque part là-dedans, mais le ES inculte que je suis ne voit pas laquelle? :?


J'ai à peine modifié le titre de la pièce et la tirade...oeuvre d'un certain William S. :siffle:


Sinon, je dois dire que le discours de l'orateur du Bloc Identi... Pardon, du COMPORN est assez sec et prévisible, je trouve qu'on aurait pu développer un peu plus, et éventuellement être un peu plus subtil sur l'argumentation.


T'as raison mais pour ma défense, je suis pas habitué à écrire des théses racistes^^. Plus sérieusement, l'aggressivité de Shihuff est voulue. J'ai volontairement grossi le trait par rapport à d'autres membres de l'organisation.

Par ailleurs, je ne sais pas si c'est voulu, mais je commence à trouver le narrateur vraiment c**: en effet, le coup du "Ouais, c'est des connards racistes et je n'approuve pas toutes leurs idées, mais bon, ils sont sympas, quoi...", ça marche quand on a des opinions politico-philosophiques (et même les plus apolitiques d'entre nous en ont) purement théoriques, quand on est pas personnellement concerné, quand on est un no-life aigri du 15-18; mais quand on a une petite amie Zabrak elle-même victime de spécisme, quand le racisme n'est pas une grande idée générale et abstraite, quand ce n'est pas un concept lointain et tout juste bon à empêcher certains de se pisser dessus lorsqu'ils croisent quelqu'un qui leur fait peur, eh bien il faut être vraiment grave pour ne pas prendre au sérieux le racisme du COMPORN... C'est mon opinion, en tous cas.


Quand je parlais des oeuvres qui m'ont inspirées pour ce texte, je parlais aussi du film Good, je sais pas si tu l'as vu. Le personnage principal, professeur de littérature en Allemagne écrit un texte en faveur de l'euthanasie. Aussitôt, il est soutenu par le NSDAP et se retrouve à travailler pour eux (il devient même capitaine de la SS) alors qu'il n'était pas vraiment pro-nazi à la base.
C'est cet effet que je tente de reproduire dans l'Eclosion. Et puis même si Alsh a une copine zabrak, ça ne l'empêche pas d'avoir deux ou trois moments où il plonge dans le spécisme, comme lorsque il trouve inconcevable qu'un toydarien se retrouve sans le sou.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 12 Sep 2010 - 20:27   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Ah bon, tu trouves que ça fait écho à la Vague ? C'est vrai qu'on reste dans le monde du totalitarisme mais j'avais pas du tout songé au film (et au bouquin). Mais je suis content du compliment quand même :x


Ouais, je comprend que la comparaison puisse surprendre. Ce chapitre m'a fait pensé à ce film à cause de l'incapacité de Alsh à réfléchir avec du recul dès lors qu'il est au sein d'une foule enthousiaste, au sentiment qu'il a d'être proche d'un groupe respecté et à cause de la menace que représente le groupe en question pour ses relations personnelle, puisqu'il va forcément devoir choisir à un moment ou à un autre entre le groupe en question et sa petite amie Zabrack.

J'ai à peine modifié le titre de la pièce et la tirade...oeuvre d'un certain William S. :siffle:


William S.? C'est qui, ça? Tout ce que je connais comme auteurs, moi, c'est Karl M., John Maynard K. et Alexis de T. :x

T'as raison mais pour ma défense, je suis pas habitué à écrire des théses racistes^^


Moi si :diable:

Quand je parlais des oeuvres qui m'ont inspirées pour ce texte, je parlais aussi du film Good, je sais pas si tu l'as vu. Le personnage principal, professeur de littérature en Allemagne écrit un texte en faveur de l'euthanasie. Aussitôt, il est soutenu par le NSDAP et se retrouve à travailler pour eux (il devient même capitaine de la SS) alors qu'il n'était pas vraiment pro-nazi à la base.


Connais pas, mais c'est intéressant :)

comme lorsque il trouve inconcevable qu'un toydarien se retrouve sans le sou.


Bah... Il a raison, non? :sournois:

C'est comme les Rodiens, tous des voyous, on en a la preuve encore une fois :siffle:
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Messagepar Code 44 » Dim 12 Sep 2010 - 20:38   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Ouais, je comprend que la comparaison puisse surprendre. Ce chapitre m'a fait pensé à ce film à cause de l'incapacité de Alsh à réfléchir avec du recul dès lors qu'il est au sein d'une foule enthousiaste, au sentiment qu'il a d'être proche d'un groupe respecté et à cause de la menace que représente le groupe en question pour ses relations personnelle, puisqu'il va forcément devoir choisir à un moment ou à un autre entre le groupe en question et sa petite amie Zabrack.


Ben la plupart des totalitarismes marchaient justement à cause de cet effet de masse. L'instinct grégaire ça a toujours bien marché, malheureusement.

William S.? C'est qui, ça? Tout ce que je connais comme auteurs, moi, c'est Karl M., John Maynard K. et Alexis de T. :x


T'as oublié John Stuart M. et Adam S. ;)

Moi si :diable:


Fais-moi songer à écrire sur les chiss alors, ça va m'inspirer pour le COMPORN. ^^

Connais pas, mais c'est intéressant :)


C'est Mortensen qui joue le rôle principal :
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Bah... Il a raison, non? :sournois:
C'est comme les Rodiens, tous des voyous, on en a la preuve encore une fois :siffle:


Palpatiniste ! :P
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 12 Sep 2010 - 20:58   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Ben la plupart des totalitarismes marchaient justement à cause de cet effet de masse. L'instinct grégaire ça a toujours bien marché, malheureusement.


Yep, le problème, c'est qu'il y a toujours des clampins pour ne pas se laisser endoctriner, et ils risquent de retourner ce même instinct grégaire contre toi pour instaurer leur propre totalitarisme, s'appuyant sur la déception des gens; témoin, le communisme qui succède au nazisme en Yougoslavie après la Seconde Guerre Mondiale.

Je suggère donc la chose suivante: une fois le régime établi, plutôt que d'endoctriner les gens sachant qu'ils peuvent ensuite être déprogrammés et que des dégâts sont alors à craindre, il faudrait plutôt les désintéresser de la vie de leur propre pays en reportant leur attention sur des choses sans réelle importance mais qui les intéresseront néanmoins; télé-réalité, presse people, tant que ça lorgne uniquement sur leur quotidien ou celui de leur prochain, ils goberont tout et se foutront royalement des tyrans en costume-cravate et des ennuyeux journaux de vingt heures. Ensuite, si des voix s'élèvent pour réclamer plus d'intelligence, il s'agit de les stigmatiser, faites-en des intellectuels, de doux allumés... Ce que vous voulez, mais davantage que de chercher à les faire haïr, faites en sorte qu'on ne les prenne pas au sérieux.

Enfin, pour s'assurer que personne ne relève la tête, il faut s'assurer que le peu d'information qu'il reste porte non pas sur d'ennuyeux sujets politiques, économiques ou sociaux mais sur la sécurité et le confort des gens; c'est particulièrement facile à réaliser dans un pays qui se pense démocratique, les gens pensent qu'ils n'ont plus à défendre leurs libertés et vous aurez les mains libres tant que vous dites à la majorité d'entre eux que c'est grâce à vous qu'ils sont en sécurité. Ainsi, vous arriverez à une apathie politique presque complète de la population idéale pour permettre l'installation d'un despotisme doux.

Euh... Je me suis un peu laissé emporter, désolé :transpire:

T'as oublié John Stuart M. et Adam S. ;)


Et Joseph Aloïs S. Et Max W. Et Émile D. Bref... On ne va peut-être pas refaire tout le programme d'Économie spécialité de Terminale, quand même :transpire:

Fais-moi songer à écrire sur les chiss alors, ça va m'inspirer pour le COMPORN. ^^


Pathétique humain...

Palpatiniste ! :P


Bah oui, et alors? Il n'a pas raison, Palpatine? Faut arrêter d'être hypocrites, les Rodiens ont toujours foutus la mer** partout où ils passent... Et je ne parle même pas de ces tapettes moralisatrices de Caamasis, heureusement qu'il n'en reste plus beaucoup grâce à notre bien-aimé Empereur...

De toutes façons, les espèces sont destinées à lutter les unes contre les autres pour le contrôle de la Galaxie, c'est l'ordre naturel des choses; les inégalités sont une inventions des Rebelles et des Jedi pour nous diviser et détourner notre attention, pauvre naïf, les non-humains menacent la culture humaine dont il ne restera bientôt plus rien, et les Jedi voudraient qu'on se laisse faire... Je ne me sens plus chez moi sur Coruscant!
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Messagepar Code 44 » Dim 12 Sep 2010 - 23:15   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Tu sais, je repensais à ta remarque sur la subtilité du discours spéciste, et cette citation m'est revenue en mémoire :

Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues

La citation est de Hitler, dans Mein Kampf.
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Messagepar Dark Sheep » Lun 13 Sep 2010 - 9:54   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Eh bien, le pauvre Alsh va être pris dans un engrenage qui risque de l'emmener loin...
on sent qu'il va jouer sur le fil avec d'un côté sa copine à laquelle il aurait du mal à dire qu'il côtoie les spécistes, et de l'autre ses "nouveaux copains" qui semblent un peu allumés et qui pourraient à tout moment péter un câble et faire je ne sais quoi à la petite zabrak...

En tout cas j'aime bien cette histoire et je suis curieux de voir quelles mésaventures tu réserves au gentil couple mixte.
:jap:
Mouton déjanté scénariste et chorégraphe...

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Messagepar Code 44 » Lun 13 Sep 2010 - 10:52   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Dark Sheep a écrit:Eh bien, le pauvre Alsh va être pris dans un engrenage qui risque de l'emmener loin...


Ben oui, sinon, l'histoire n'aurait aucun intérêt :P

on sent qu'il va jouer sur le fil avec d'un côté sa copine à laquelle il aurait du mal à dire qu'il côtoie les spécistes, et de l'autre ses "nouveaux copains" qui semblent un peu allumés et qui pourraient à tout moment péter un câble et faire je ne sais quoi à la petite zabrak...


C'est pourtant pas dur : "Chérie, ce soir je sors avec mes copains, on va massacrer de l'alien...ne m'attends pas pour dîner" :D


En tout cas j'aime bien cette histoire et je suis curieux de voir quelles mésaventures tu réserves au gentil couple mixte.
:jap:


Danke !



Bon et sinon, vous avez toujours pas trouvé la pièce ? :?
Ils en ont fait un film avec Al Pacino, il y a quelquelques années...



Et j'oubliais, voilà qui devrait vous aider :
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Messagepar Cosmokenobi » Mar 14 Sep 2010 - 11:50   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Bon je débarque avec 40 speeder taxi de retard, mais me voilà :diable: !

Quelle fan-fic mes aïeux :love: :love: ! J'ai failli en faire tomber mon sandwich (et là, je t'en aurais voulu :grrr: ) tellement c'était...surprenant!

Le pitch de départ est sympa avec la petite rivalité de fac, la copine zabrack (décidément, tu apprécies beaucoup cette race dont Unaa était un bien belle représentante :love: ), l'appart paumé dans les bas-fond de Coruscant...

Et c'est à partir du moment ou il se fait chiper "sa" première place que la fan-fic s'envole littéralement :love: ! On sent qu'il a les boules et que s'il avait la Force, on aurait un Pecivounet bis :transpire: ! Seulement, il ne l'a pas, et comme par hasard, il a un pote dans la branche armée de l'Empire :whistle: !

Le fait que ça tu écrives à la première personne nous plonge totalement dans la spirale infernale qu'est en train de subir Alsh! D'un banal appel à l'aide (qui se solde part un meurtre et une castration...Aie Aie, :paf: ), il se retrouve embrigadé dans l'équivalent impérial des SS :shock: !

A mon avis, sa copine va pas faire long feu (sûr que ses nouveaux potes font lui "proposer" de belles humaines, peu farouches et très ouvertes) ou alors il va devoir l'aimer en secret pour sauver les apparences :oui: !

Bref, il est dans la mer.. et pour nous, lecteur, on s'en délecte! Pour une fois, j'avoue que je ne sais pas du tout comment ça va évoluer! Comment se comporter en tant que non raciste dans un environnement qui l'est complètement :neutre: ?

Je rejoins ta troupe de lecteur en folie, et je demande avec impatience la suite mon cher Code 44 :diable: !

Au boulot!

PS: c'est sympa de découvrir au détour de ce topic que la Mite n'est pas qu'un floodeur :transpire: !
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 14 Sep 2010 - 11:54   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

PS: c'est sympa de découvrir au détour de ce topic que la Mite n'est pas qu'un floodeur :transpire: !


1/ Je suis un mythe, pas une mite! :grrr:

2/ Pourquoi, je fais quelque chose de spécial sur cette fan-fic? :?
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Messagepar Cosmokenobi » Mar 14 Sep 2010 - 12:13   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Pour le 1/, No comment :transpire: (mais parfois la frontière est bien mince entre les 2)

Pour le 2/, oui quand même! Sacré débat avec Code 44 sur l'économie, le nazisme et tout et tout :love: ! Enrichissant pour un ancien S comme moi :cute:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 14 Sep 2010 - 12:16   Sujet: Re: L'Eclosion du Mal

Ah.

Mais ça, c'est de la petite bière, pour un ES option Économie comme moi :D

Et justement, c'est du flood, même du flood intelligent; la seule chose qu'on ne doive pas considérer comme du flood dans cette section, ce sont les textes des auteurs, les commentaires sérieux, et les explications des auteurs... Donc bon, que celui qui n'a jamais floodé me jette la première pierre :siffle:
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