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Édition Originale
 
Star Wars

Années de composition : 1976, 1977
Année d'enregistrement : 1977

Sortie LP : 1977
Sortie CD : 1986
Label : Polydor
Référence : 800 096-2

Disponibilité : épuisé
Contenu & Analyse
 
Disque 1 : 

  • 1. Main Title (5:20)
  • 2. Imperial Attack (6:10)
  • 3. Princess Leia's Theme (4:18)
  • 4. The Desert and the Robot Auction (2:51)
  • 5. Ben's Death and Tie Fighter Attack (3:46)
  • 6. The Little People Work (4:02)
  • 7. Rescue of the Princess (4:46)
  • 8. Inner City (4:12)
  • 9. Cantina Band (2:44)


Disque 2 :

  • 1. The Land of the Sand People (2:50)
  • 2. Mouse Robot and Blasting Off (4:01)
  • 3. The Return Home (2:46)
  • 4. The Walls Converge (4:31)
  • 5. The Princess Appears (4:04)
  • 6. The Last Battle (12:05)
  • 7. The Throne Room and End Title (5:28)
Édition Spéciale
 
Star Wars - Un Nouvel Espoir (Éditon Spéciale)

Année d'enregistrement : 1977

Sortie CD : 14 Janvier 1997
Label : RCA Victor
Référence : 09026-68746-2

Disponibilité : Edition Limitée Cartonnée (épuisé)

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Star Wars - Un Nouvel Espoir (Éditon Spéciale)

Année d'enregistrement : 1977

Sortie CD : 1997
Label : RCA Victor
Référence : 09026-68772-2

Disponibilité : Edition classique (livret inclus)

Star Wars - Un Nouvel Espoir (Éditon Spéciale)

Remasterisation selon le procédé Sony’s Direct Stream Digital
Contenu identique à l'édition précédente (mais sans livret)


Sortie CD : 20 Septembre 2004
Label : Sony Classical
Référence : S2K 92950

Prix : 20 €
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Contenu & Analyse
 

Piste 1 : Main Title, Rebel Blockade Runner  (2’14)

Le morceau, et la B.O, commence par le traditionnel thème de la saga qui est présenté durant le déroulement du texte d’introduction qui met en place l’intrigue de l’opus de la Saga. La composition est toujours un orchestre symphonique (tous les instruments classiques d’hier et d’aujourd’hui). Ce thème s’enchaîne à une mélodie très tendue et toujours fanfaronnante (cuivres). Interruption brutale qui clôture le morceau.



Piste 2 : Imperial Attack (6’43)

Morceau qui a l’air, musicalement parlant, de s’enchaîner au précédent. Nous avons toujours une ambiance tendue avec prédominance des instruments très forts (thème au cors). Il se poursuit dans une atmosphère plus rapide avec des intervalles très rapprochés et toujours ce sentiment de tension, comme pour une marche. Puis d’un seul coup, on peut entendre le thème de la Force et le thème de Leia qui se suivent (très brièvement). Ce dernier est varié. De nouveau on a insistance du rythme puis cela se calme et il y a mise en place d’une atmosphère plus feutrée (harpe et nuances faibles). On peut de nouveau réentendre le thème de Leia. La fréquence qui s’était calmée avec le retour de ce thème reprend avec la mélodie jouée aux cordes dans les aigus. Cette mélodie est ensuite reprise par les bassons puis par les cors. Puis cette mélodie passe par d’autres instruments. Puis les trompettes avec sourdines jouent un accord dissonant avant qu’une montée des violons n’aboutisse à un accord et une cadence parfaite dont les notes sont arpégées par la harpe.

Piste 3 : The Dune of Sea of Tatooine / Jawa Sandcrawler (5’01)

Cette piste commence sur un caractère toujours tendu avec l’emploi d’intervalles dissonants (secondes et septièmes) voire l’emploi de l’intervalle nommé diabolo musica (quarte augmentée). Des vocalises passent par différents instruments à vent avec le maintient d’une note aiguë par les violons. La musique devient alors plus régulière (ostinato par les violons en pizzicato, jouent sans archet). Mais il y a, presque écrit par hasard, des interventions d’instruments à vents très brèves. Puis nous avons l’apparition d’un nouveau thème joué par le hautbois a sonorité presque orientale (prédominance des instruments de la famille des bois : flûte traversière, clarinette, cor anglais, basson, hautbois…). Puis ce thème est varié et prend un aspect presque métronomique (pulsé par une percussion qui joue chaque temps). Puis la ligne mélodique passe au Tuba (instrument très grave) avant d’avoir la succession d’intervalles assez éloignés avec présence de la part des cordes de « portes voix », c’est-à-dire pas d’insistance sur chaque notes mais montée chromatique où toutes les notes sont liées entres elles. Puis on revient à notre thème varié. Ce morceau montre bien le caractère un peu innocent voire frivole du jeune Luke, comme l’était son père, mais avec présence du danger. En effet, la fin du morceau est plus sombre que le début avec une composition de l’orchestre un peu plus grande.

Piste 4 : The Moisture Farm (2’25)

Morceau assez semblable au précédent car il en reprend le style ainsi que le thème, toujours joué au hautbois avec dessous, les différents instruments jouant a contre temps. Puis on a la réexposition du thème par les trompettes avec sourdines et reprise de ce thème par les clarinettes tandis que les bassons et le reste de l’orchestre prennent l’ostinato rythmique. Après un interlude aux violons, on a le droit pour la première fois au thème de Luke joué aux cors et repris par les flûtes. Enfin reprise du caractère du début, c’est-à-dire plus léger et toujours à contre temps.

Piste 5 : The Hologram / Binary Sunset (4’10)

Dès le début, Williams annonce la couleur, avec une appoggiature très rapide jouée par les cordes graves. Le caractère est beaucoup plus tendu, une note aiguë est tenue aux violons. Puis d’un seul coup, on retrouve un caractère calme avec l’exposition du thème de Leia joué aux hautbois. Thème en mode mineur triste voire résigné. On se laisse alors bercer par la beauté et la fluidité de ce thème qui est joué plusieurs fois. Mais avec toujours à l’esprit cette tension imposée par la note aiguë tenue par les violons. On peut alors réentendre le thème de Luke varié et le thème de la Force joué par les cors et repris par l’orchestre dans un magnifique crescendo. Un changement radical de caractère nous replonge alors dans la tension du début dans un petit interlude avant que ne revienne le thème de Luke puis de la Force avec cette impression mystique (joué par les bois). Malgré l’accord parfait qui clôture le morceau, un certain malaise demeure car la note tenue par les violons donnent un sentiment d’instabilité à cette accord.

Piste 6 : Landspeeder Search / Attack of the Sandpeople (3’20)

Le caractère de ce morceau est assez enjoué, on a une basse constituée de cors et de trombones qui entretiennent un rythme assez soutenu tandis que les autres instruments jouent le thème principal de la série. Ensuite il y a plus de dissonances et beaucoup de percussions, ce qui a pour but de mettre en place cette atmosphère de tension. On peut ensuite entendre un interlude plus calme auquel s’enchaîne de nouveau un passage tendu (violons jouent dans les aigus et les nuances sont piano). A ceci s’ajoute les trompettes avec sourdines et présence de forte subito. Répétition plusieurs fois de la même phrase qui s’enchaîne au thème de la Force avec une basse qui joue toujours un ostinato dont les notes sortent de l’accord parfait qui termine ce morceau.

Piste 7 : Tales of a Jedi Knight / Learn about the Force (4’29)

Pour commencer, on peut entendre le thème de la Force avec toute sa dimension mystique qui passe d’abord par les cors puis les flûtes. Ensuite, on retrouve un caractère plus sombre avec une mélodie très tendue désignée en musique par l’emploi des extrêmes dans la partition : soit graves soit aigus. Ensuite, on retrouve le thème de la Force joué par les cors. Ce thème s’interrompt une nouvelle fois pour faire place au thème d’amour de cette deuxième trilogie (chronologiquement parlant) : le thème de Leia interprété quasiment dans son intégralité. Après, on a un interlude toujours sombre qui s’enchaîne au thème de la Force (les quelques premières mesures). Enfin, il y a un grand crescendo et une cadence conclusive qui termine le morceau.

Piste 8 : Burning Homestead (2’50)

Prélude à la trompette avec sourdine et les cors. Mode mineur : mélodie très triste. Puis le rythme s’accélère et l’intensité augmente et on a le thème de Luke qui est repris en grande fanfare par tout l’orchestre avec prédominance des cuivres. Toujours cette impression de tension (rythmé) quand cette fois-ci le thème de Luke est repris par les violons. Ensuite, on a le même crescendo et cadence conclusive qui avait terminé le morceau précédent mais qui s’enchaîne à un dernier passage que l’on peut qualifier de coda.



Piste 9 : Mos Eisley Spaceport ( 2’16)

Cette piste commence assez doucement par un air du cor anglais et hautbois qui supporte une mélodie pas "très franche" . Mais très vite, on retrouve joué dans les graves le thème de Luke mais varié, car il se poursuit par une mélodie plus imposante (style Coruscant dans la prélogie) mais on peut noter juste après des rythmes plus irréguliers et toujours cette tension qui s’installe. A la fin, on retrouve les quelques premières notes du thème de Luke. C’est un morceau assez court qui introduit la suite comme une transition entre les morceaux…

Piste 10 : Cantina Band (2’47)

Nouveau style dans Star Wars ? Morceau très enjoué de type cabaret avec présence des cuivres et des percussions telles que le xylophone, vibraphone, batteries, etc… C’est très dansant et on a du mal à ne pas taper du pied. Bref ce morceau et le suivant correspondent à la tradition du jazz, musique d’ambiance avec un thème joué au saxophone et par les trompettes à sourdines wa-wah suivi du refrain (forme rondo : refrain - couplet - refrain - etc…) avec des couplets plus ou moins longs…



Piste 11 : Cantina Band 2 (3’56)

Même étude que pour le précédent (il est pour moi assez difficile d’analyser ce type de musique car il sort du cadre "savant" imposé par John Williams mais on l’écoute toujours avec joie !). Les deux morceaux se ressemblent, tant dans la formation et la composition de l’ensemble que dans les rythmes, avec une exposition multiple du thème mais varié suivi de couplets différents.




Piste 12 : Binary Sunset (2’19)

On entend tout d’abord une mélodie sombre et grave. La mélodie est ensuite exposée par les violons dans les aigus (en mode mineur). Ambiance toujours morne puis la mélodie passe aux cors, accompagnés par les violons pianissimo. Un accord sensible et non parfait termine le morceau.






Piste 13 : Princess Leia’s Theme (4’27)

Voilà un des grand thèmes de la Trilogie Originale (thème d’amour). Il commence par des vocalises à la flûte puis au hautbois. Ensuite il y a l’exposition par le cor du thème, avec en-dessous les violons qui accompagnent dans les aigus très piano. Il y a après ce que l’on pourrait appeler un développement par le hautbois. Puis le thème est repris cette fois-ci par les flûtes et accompagné par une formation plus grande que précédemment (avec variation de ce thème). Nouveau développement toujours à la flûte qui se «lâche», accompagnée par un ensemble restreint. Après, ce sont les violons qui exposent le thème,  accompagnés par tout l’orchestre. Et tout le génie de Williams se dévoile en un grand crescendo qui nous mène à l’accompagnement de ce thème par tous les instruments. C’est l’apogée du morceau. Puis les nuances s’affaiblissent et on a des bouts de thèmes qui sont repris par la flûte puis par un solo de violons qui est accompagné par le reste de l’orchestre pour une fin en accord parfait.

Piste 14 : The Millennium Falcon / Imperial Cruiser Pursuit (3’51)

Prélude aux bois avant que n’intervienne la mélodie proprement dite. Ambiance générale tendue avec des accords assez bizarre. On entend ensuite le thème de Luke avant que ne revienne ces sonorités sombres. De nouveau, le thème de Luke joué par les flûtes. On voit ici une alternance entre les deux ambiances. Ensuite, on a un passage avec beaucoup de dissonances aux cuivres avant de retrouver quelques notes du thème de la Saga repris en grande fanfare. On notera qu’il y a un ostinato rythmique. Puis il y a reprise du thème de Luke. Après, le rythme s’accélère et retombe brutalement. De nouveau, il y a accentuation de la fréquence rythmique avec tous les temps ponctués comme un métronome par les graves. Enfin, pour finir, on a un grand crescendo qui mène à un accord parfait et quelques notes jouées par un ensemble restreint terminent le morceau.

Piste 15 : Destruction Of Alderaan (1’32)

Durant ce morceau, il y a un crescendo perpétuel qui atteint son paroxysme au milieu. Il commence par un ostinato mélodique qui s’arrête pour laisser place à des sons graves. Peu à peu, les nuances augmentent. Les cuivres prennent la place des cordes où ils jouent une note très aiguë. Ensuite il y a répétition d’une phrase mélodique. Et le morceau se termine par une note tenue presque inaudible. 





Piste 16 : The Death Star / The stormtrooper (3’55)

Toujours des sonorités très sombres, avec ici un ensemble de cuivres. Les rythmes s’accélèrent au fur et à mesure. Alors, les violons jouent avec eux dans une sorte de marche. Puis, reprise en fanfare de quelques mesures du thème de la Saga fortissimo. Puis la mesure devient plus irrégulière, les rythmes et les nuances diminuent dans une ambiance toujours sombre. On a alors le thème de Luke joué par le hautbois et accompagné par le reste de l’orchestre. Ensuite, après un interlude, il y a un passage très grave et une atmosphère tendue (quartes). D’un seul coup, les nuances et le rythme s’intensifient et le morceau se termine sur quelques mesures du thème de Luke.

Piste 17 : Wookie Prisonner / Detention Block Ambush (4’01)

On entend d’abord les bois avec une pulse irrégulière. Après on a un passage avec les percussions et trompettes avec sourdine (un peu de cordes) dont l’atmosphère est tendue. Les nuances sont faibles. Après, on peut réentendre quelques mesures du thème de Luke auxquelles s’enchaîne un passage toujours très sombre avec des instruments graves. Grand crescendo puis il y a une mélodie en mode majeur avec prédominance des cuivres qui jouent le thème de la Saga. Ensuite on peut entendre une succession d’accords posés puis tout se calme et on a de nouveau des nuances faibles et des cordes graves qui jouent une mélodie sombre. Puis, un roulement de timbale nous conduit à une sorte de marche. Enfin, se succédant très vite, on entend le thème de Leia immédiatement suivi par le thème de Luke. Le morceau se termine par une note grave posée.

Piste 18 : Shootout In the cell Bay / Dianoga (3’48)

Le morceau commence sur une note grave comme le précédent l’avait terminé. Puis il y a un grand crescendo, les notes s’accentuent et nous conduisent vers un rythme endiablé en grande fanfare. On retrouve quelques notes du thème principal de la Saga. Après un interlude aux flûtes qui se ponctue par un grand crescendo, on a une reprise du rythme très rapide. Atmosphère toujours tendue mais cette fois-ci avec tout l’orchestre et des nuances très fortes. Ensuite, on a un piano subito et les bassons jouent la mélodie interrompue par des vocalises aux flûtes et aux violons. Puis la mélodie passe aux trompettes. Il y a la fin de l’intensité et une note aiguë est tenue aux violons. Il y a alors, pour finir, un roulement de timbale et un accord brusque qui termine le morceau.

Piste 19 : The Trash Compactor (3’07)

On a une sorte de marche mortuaire dans les graves, preuve du danger qu’encourent nos protagonistes, ponctuée par l’accentuation de chaque temps aux timbales comme un battement de cœur. Une note aiguë est alors tenue aux violons. Puis le rythme s’accélère et retombe. On retrouve alors le même caractère qu’au début du morceau mais cette fois-ci on a les violons et les flûtes qui jouent des appoggiatures, ce qui accentue encore plus la tension. Il y a alors un grand crescendo et une marche avec de plus en plus d’aigus. Puis les rythmes diminuent sensiblement. La fréquences des battements de timbales aussi puis d’un seul coup : silence, comme si le cœur s’était arrêté.

Piste 20 : The Tractor Beam / Chasm Crossfire (5’18)

Ce morceau est à coller au précédent. On a dit que le silence pouvait représenter la mort des héros mais là, la mélodie reprend. D’abord très faiblement dans les aigus avec les violons puis, d’autres instruments s’intercalent en augmentant un peu la formation (gong harpe). Changement de caractère avec de nouveaux instruments qui jouent une mélodie incertaine. On retrouve les instruments du début avec toujours cette atmosphère tendue qu’évoquent les instruments aigus. On a ensuite quelques notes du thème de Luke qui montrent que la vie reprend. Aussitôt après, le rythme et les nuances s'intensifient de nouveau et ce rythme est très accentué. Ensuite ça se calme avant de très vite reprendre sur une reprise du thème de la Saga en grande pompe, presque dans son intégralité, mais varié et joué d’abord dans les aigus puis dans les graves. Ensuite on a quelques notes du thème de Leia qui reprend sur un rythme accentué pour après avoir un caractère plus calme et serein : reprise du thème de Luke par les cors avant que le rythme ne reprenne une fois encore. Le morceau se termine sur une note tenue et quelques roulements de timbales.

Piste 21 : Ben Kenobi’s Death / Tie Fighter Attack (3’51)

Ambiance restreinte. Avant une reprise par presque tout l’orchestre du thème de Leia dont la fin varie et nous ramène à une sorte de marche dont le rythme est toujours accentué. Après on entend le thème de Luke joué par le hautbois mais avec des sonorités plus tristes (thème repris après par les cor). Puis, on retrouve le rythme peu à peu pour ensuite, après un grand crescendo, avoir des rythmes syncopés avec prédominance des instruments clairs et perçants (cuivres) avec toujours accentuation du rythme qui retombe sur un roulement de tambour qui clôt le morceau.

Piste 22 : The Battle of Yavin (9’07)

Morceau très long qui commence par un passage aux violons. Le rythme est assez soutenu et il y a la présence du tambour. La tension est toujours présente et elle aussi soutenue. On retrouve le thème varié de la Saga par les trompettes et repris accompagné par le reste de l’orchestre avec un rythme toujours assez rapide. D’un seul coup, il y a un piano subito avant de repartir de plus belle avec toujours la prédominance des cuivres en grande fanfare. Ensuite on a une ambiance toujours tendue avec un ostinato mélodique joué par les violons qui conduit à un grand crescendo dans les aigus. Reprise du thème de la Saga par les cuivres accompagnés par les cordes. D’un seul coup, il y a un changement de caractère qui devient plus feutré. Mais les rythme accélèrent de nouveau, presque aussitôt avec toujours cette atmosphère tendue cette fois-ci accentuée par des chevauchements de secondes aux cuivres et la présence d’un rythme toujours très rapide. On peut ensuite entendre le thème de Leia joué aux violons avant qu’il n’y ait de nouveau accélération et que les cors jouent le thème de la Saga repris par les flûtes et trompettes avec sourdine. Puis par l’orchestre en entier (les timbales jouent un ostinato rythmique : deux croches). Après un accord imparfait répété dans un rythme confus par l’orchestre, on a un passage plus calme et le retour du mode majeur : plus posé. Un arpège à la harpe termine ce long morceau.

Piste 23 : The Throne Room / End Tittle (5’38)

Ce morceau commence comme la marche nuptiale de F. Mendelssohn (version orchestre) avant de s’enchaîner en grande pompe à une mélodie de type "cérémonieux" sur une variation du thème de la Saga dont la mélodie est jouée par les trompettes. Puis, comme au début, on retrouve une mélodie plus souple aux violons (qui jouent toujours le thème de la Saga) et qui s’enchaîne lui-même au générique de fin, comme pour tous les épisodes, en grande pompe ! Les thèmes dont nous avons droit pendant le déroulement de ce générique sont les suivants : le thème varié de Leïa (joué aux violoncelles et contrebasse) accompagné par le reste de l’orchestre (les violons font des vocalises au-dessus) puis reprise de la mélodie par le reste de l’orchestre qui s’enchaîne au thème de la Saga varié. La fin du morceau - et du film - est tonitruante sur des accords joués par les cuivres.

Analyse initialement rédigée par tyty pour KamuiWeb.Com.

Cantina Band
 
Figrin D'an and the Modal Nodes
CD single

Sortie CD : 11 Novembre 1997
Label : RCA Victor
Référence : 0-9026-68973-2-2
 
Critique
 
Traduction de la critique de Christian Clemmensen par Jean-Christophe Benzal (www.FilmTracks.com)

Aucune composition orchestrale n’a eu plus d’influence sur l’histoire du cinéma et de la musique de film que l’épisode original de Star Wars. A une époque où l’Age d’Argent de la musique de film accordait sa préférence aux petits orchestres et à la musique pop, on pouvait craindre que les jours de gloire de Ben-Hur et de Lawrence d’Arabie ne fussent enterrés. Ironiquement, le compositeur John Williams a été un des acteurs de cette tendance modernisatrice de la musique de film lorsque, dans les dix premières années de sa carrière, il était connu sous le nom de « Johnny Williams », respecté pour ses travaux de jazz et autres compositions. Mais dans les années 70, Williams initia un retour vers l’utilisation de larges orchestres et de thèmes majestueux. Ses bandes originales pour films catastrophes du début des années 70 combinaient souvent orchestre et influences pop, comme dans ses compositions populaires pour La Tour Infernale et L’Aventure du Poséidon, puis, en 1975, Les Dents de la Mer, qui valu à Williams son premier Oscar et, pour les mordus de musique de film, inaugurait un retour des jours heureux. Ce n’est cependant qu’à partir de son trio de compositions aventure/fantasy de la fin des années 70 que le public embrassa complètement le mouvement. Avec Star Wars, Rencontres du Troisième Type et Superman présentés au public en une année, Williams imposa durablement auprès des studios d’Hollywood la nécessité de travaux orchestraux et thématiques. Star Wars, à lui seul, devint l’une des bandes originales les plus populaires de tous les temps, se vendant à des millions d’exemplaires et reflétant l’ascension du film au grade de « film culte ». De façon déconcertante peut-être pour les auditeurs d’aujourd’hui, le thème principal de Star Wars a été si populaire qu’une version disco a été éditée et diffusée régulièrement dans des boîtes de nuit même un an après la sortie du film. L’impact de l’œuvre de George Lucas n’est pas soumis à discussion ; dépassant le record au box-office établi par Les Dents de la Mer en à peine six mois, l’univers enthousiasmant de George Lucas a repoussé tous les cadres traditionnels de la science-fiction sur grand écran.

Cela peut sembler élémentaire au vu des standards post-2000 de composition de musique de film, mais l’utilisation d’un thème principal de premier plan et de plusieurs leitmotivs était en 1977 un retour important et revigorant à l’influence Wagnérienne pendant l’Age d’Or d’Hollywood. En d’autres termes, l’existence d’un si grand nombre de thèmes mémorables et leur utilisation menée de main de maître à travers tout le film pour illustrer l’individualité des personnages et des décors était un concept en quelques sortes novateur pour l’époque. Après cinq prises lors du premier jour d’enregistrement, Williams et Lucas combinèrent trois d’entre elles pour former le si célèbre Main Title. Dans le film, deux motifs primaires s’ajoutent à la fanfare d’ouverture : un pour la Force et l’autre pour le personnage de la Princesse Leia (cf 1) . D’autres idées mineures parcourent la composition, associées à l’Etoile Noire (une sorte de pré-Marche Impériale pour l’Empire, qui ne sera pas réutilisée dans les suites), aux diverses créatures de Tatooine et à l’Alliance Rebelle (fanfare qui clôture le film). De toutes ces idées, seuls le thème principal et le thème de la Force auront une place importante dans les suites et dans la nouvelle trilogie, le thème de Leia étant incorporé dans un degré moindre dans les autres films de la trilogie classique (cf 2). L’habileté de Williams à naviguer entre ces thèmes, à divers degrés de volume et de complétude, a largement contribué à captiver le public. Pour ceux qui découvrent les bandes originales des différents Star Wars aujourd’hui, c’est sans doute la puissante force de mémorabilité de chaque thème individuel qui est la cause d’un si grand engouement. Mais si vous prenez Star Wars : Un Nouvel Espoir comme un ensemble clos, prêtant attention aux pistes moins connues, vous entendrez les réelles raisons du succès de la bande originale. Un morceau comme Tales of a Jedi Knight / Learn about the Force (dans lequel Ben Kenobi parle de la Force à Luke Skywalker après avoir vu le message de la Princesse Leia) expose les divers thèmes dans un contexte conversationnel si plein de magie que l’on comprend aisément que la musique de Williams pour ces films n’a pas du tout besoin de grandiloquence pour une utilisation aussi effective des concepts wagnériens. Cela ne veut pas dire pour autant que les citations plus « imposantes » des thèmes principaux ne valent pas leur place dans l’Histoire : le morceau The Throne Room, à lui seul, avec ses cuivres ultra héroïques résonnant dans des proportions tout bonnement épiques, est une pièce qui demeure d’une inspiration sans limite des décades plus tard, tout particulièrement lorsqu’on l’entend à l’occasion d’un concert. Imperial Attack est du même ordre, incarnant l’envergure monumentale du chambardement que Star Wars suscita dans les esprits.

La composition de Williams est si célèbre qu’une analyse piste par piste serait plutôt fastidieuse. Le seul débat qui puisse exister aujourd’hui concerne le contenu musical de l’Edition Spéciale de la trilogie classique, réalisée en 1997 pour célébrer les vingt ans de la saga. Avec une toute nouvelle conclusion musicale enregistrée pour Le Retour du Jedi et plusieurs pistes remixées pour les besoins de scènes additionnelles, de nombreux fans se sont demandés pourquoi Lucas avait finalement refusé une insertion tardive mais peut-être appropriée de la Marche Impériale (entendue pour la première fois dans L’Empire Contre-Attaque) en lieu et place du sous-thème associé à l’Etoile Noire (cf 3). A l’exception de ce débat, la seule question qui demeure autour de la musique de Star Wars dans notre ère post-2000 reste son histoire sur album. Il serait très facile de discourir des jours entiers sur les personnes et les détails techniques derrière tous ces albums ; à chaque fois que vous pensez avoir acheté la version définitive et finale de chaque bande originale, vous pouvez être sûrs qu’au bout de quelques années, une toute nouvelle réimpression va surgir dans les rayons. Alors que la disponibilité de l’intégralité de la musique des films Star Wars est considérée aujourd’hui comme allant de soi, les quinze premières années furent plutôt maigres pour les fans de Williams. Il aura fallu patienter vingt ans avant que l’ensemble de la musique finalisée (cf 4) – avec chaque piste enregistrée pour les films – soit disponible au grand public à l’occasion de l’Edition Spéciale de la trilogie.

La première impression de la musique d’Un Nouvel Espoir en CD fut produite par les éditions Polydor en 1986 – un CD plutôt précoce – avec un contenu et une présentation identiques aux vinyles antérieurs. Sur les 88 minutes de musique finalisées pour le film (l’Episode IV est le film comportant le moins de musique de toute la saga), 75 apparaissaient sur cet album. La seule source alternative substantielle de musique pour cette composition était le réenregistrement de 33 minutes dirigé par Charles Gerhardt avec le National Philarmonic Orchestra, enregistré en décembre 1977, réalisé en vinyle la même année et imprimé sur CD dans une version remasterisée par RCA en 1989. L’édition Polydor originale souffrait d’un son étouffé, comme la plupart des enregistrements des années 70 ; l’enregistrement de Gerhardt (mixé en Dolby Surround sur CD) possède une extraordinaire qualité sonore et demeure, à ce jour, l’un des meilleurs enregistrements Star Wars (avec aussi une suite tirée de Rencontres du Troisième Type) de tous les temps. Sa performance de The Throne Room vaut le détour.

Quand la 20th Century Fox commissionna finalement The Ultimate Star Wars Trilogy Anthology en 1993, le coffret fut perçu par les fans comme une véritable aubaine. Faisant surtout justice aux deux suites, l’anthologie de 1993 offrait néanmoins dix minutes supplémentaires d’Un Nouvel Espoir (à peine un peu moins de ce qu’il manquait). Produite par les plus grands noms de la production de musique de film, la musique additionnelle a sans doute été attendue avec une grande impatience. Il y avait cependant des problèmes dans la présentation de cette musique, malgré les meilleures intentions des producteurs. Un maximum de musique était imprimée pour chaque film sur un seul CD, puis un quatrième disque présentait les pistes additionnelles jusqu’alors inédites, pour l’ensemble des trois films. Ainsi, pour écouter des morceaux comme Destruction of Alderaan ou A Hive of Villainy, vous devez insérer le quatrième album. Ajoutez à cela un emballage trop grand et mal proportionné (approximativement les dimensions d’un DVD actuel), ainsi que des couvertures individuelles peu lisibles, et vous comprendrez les protestations de certaines personnes.

De nombreux fans jettent aujourd’hui un regard attendri sur l’anthologie de 1993, tout simplement parce qu’elle comblait un vide important en son époque. Mais, en 1997, elle fut rendue quasiment obsolète par la publication hautement médiatique des Editions Spéciales par RCA. En janvier de cette année, George Lucas avait annoncé la production de La Menace Fantôme et d’une version « améliorée » des trois films originaux pour célébrer les vingt ans de l’Episode IV. Si dans le film, musicalement, rien ne change pour Un Nouvel espoir, en dépit des attentes d’insertion de la Marche Impériale, l’édition RCA proposa un double CD avec des pistes alternatives et une attention toute particulière portée au mixage et aux arrangements. Remasterisée digitalement en 1996, la puissance de l’enregistrement original commençait à se faire sentir. Incluant quinze minutes de prises alternatives du Main Title (cachées à la fin de la dernière piste du premier CD pour d’obscures raisons…), un total de 106 minutes de musique en fait l’édition définitive. Des notes extensives et de nombreuses illustrations accompagnent les deux éditions de 1993 et de 1997, et la liste des prises d’enregistrements sur le deuxième est particulièrement intéressante. Vers la fin de 1997, les trois albums de RCA reçurent une nouvelle présentation graphique basée sur les posters des films en Edition Spéciale, mais la rupture de stock fut achevée cinq ans plus tard. En 2004 (cf 5), c’est le label Sony Classical, détenteur des droits de la nouvelle trilogie, qui a acquis ceux de ces albums : une nouvelle réimpression des albums de 1997, avec une nouvelle présentation graphique, fut mise en chantier. Malgré une remasterisation avec le procédé Sony’s Direct Stream Digital Remastering, offrant un très léger progrès sur des matériels d’écoute de pointe, l’auditeur lambda ne trouvera aucune différence notable entre les éditions de 1997 et de 2004. Si vous possédez les albums de l’Edition Spéciale, il n’y a aucune raison de se précipiter sur l’édition de 2004. En fait, la présentation graphique de ces albums est de moins bonne qualité en comparaison des éditions précédentes, avec une absence regrettable des notes et illustrations fantastiques présentées avec les albums de 1993 et de 1997. Avec sa présentation exceptionnelle et la mise à disposition de l’ensemble de la musique composée pour le film, l’Edition Spéciale de 1997 demeure l’un des meilleurs produits disponible consacré à Star Wars : A New Hope.



Musique telle qu’entendue dans le film : *****

1986 - Polydor : **
1989 - RCA Gerhardt : ****
1993 - Fox Anthology : ****
1997 - RCA Edition Spéciale : *****
2004 - Sony Classical : ****




1 Et n’oublions pas le thème de Luke… (Note du traducteur)
2 Et à la fin de l’Episode III, La Revanche de Sith (Ndt)
3 L’insertion du thème semble d’autant plus nécessaire aujourd’hui qu’il est utilisé en crescendo dans la nouvelle trilogie ; son éclipse dans l’Episode IV semble surprenante. Si personnellement je ne suis pas partisan de supprimer toute trace du thème de l’Etoile Noire, il me semblerait justifié de réinsérer la Marche dans le film en tant que thème de Dark Vador. (Ndt)
4 A l’exception de quelques source music du palais de Jabba… (Ndt)
5 A l’occasion de la sortie de la Trilogie Originale en DVD (Ndt)
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Les Bandes Originales
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