Cette review et les suivantes de ce mag ne traiteront jamais des séries présentes à l’intérieur, les critiques de ces séries viendront avec la fin de leurs arcs respectifs. Ici je traiterai donc d’un certain nombre de points propres à ce magazine et qui seront dans les futures autres critiques les mêmes. Si vous voulez donner votre avis, libre à vous de reprendre les mêmes points que moi.
C’est parti !
1) Les Couvertures
Panini a fait les choses en grand en proposant 15 couvertures. Le fait d’en avoir fait 10 disponibles en kiosque, à différents niveaux de raretés, ne me dérange pas, bien au contraire. De plus, donner la possibilité d’avoir les 10, plus une onzième, dans un coffret ne me choque pas non plus (même si le nombre de coffrets disponibles est un peu court à mon goût, ce qui est là juste pour augmenter le niveau de rareté de la couverture de Skottie Young). Là où j’ai un problème, c’est les exclusivités pour certains groupes/magasins. Pourquoi ceux-là y auraient droit et pas d’autres ? Ont-ils payé ? Ont-ils fait la démarche ? Ou Panini les a-t-il choisis ? De plus, pourquoi ces couvertures là seraient plus chères ?
Alors même s'il s’agit d’un reproche pour moi, je dois avouer que le fait que la plupart soit dispo sur internet atténue un peu la chose, permettant au plus grand nombre de les avoir.
Ensuite, et sans doute le plus belle surprise/réussite, fut d’en avoir 6 exclusives pour Panini, ce qui a fait naître un sentiment de fierté nationale en moi ! A mon avis c’est celles-ci qui auraient dû bénéficier d’un prix plus élevé…
Je ne reviendrais pas sur la qualité de chaque couverture qui sont toutes magnifiques, surtout les exclu françaises [Marseillaise en fond sonore].
2) Contenu hors comics
Ressortir seulement les comics aurait été bien pauvre, c’est pour ça que chez Panini on nous livre des articles qui nous serviront pour prolonger notre lecture. En effet, en plus de nous expliquer davantage de choses sur les publications américaines de comics (j’ai encore appris des choses), on a droit à des petites notes biographiques sur les auteurs/rédacteurs des comics présents dans le magazine. Et au lieu de présenter bêtement l’auteur et sa vie, on se concentrera plus sur ses liens avec Star Wars et ce qu’il compte faire dans cet univers (avec des petites anecdotes marrantes).
Et puis comme Star Wars c’est l’événement de cette année, c’est le directeur de la publication qui signe l’Edito, laissant Aurélien ronger encore un peu son frein !
3) Les Pubs
Je vais pas y passer 3 heures, comme je le souhaitais pour l’Insider, on a cette fois presque uniquement des pubs Star Wars donc pour cette fois je n’ai eu aucun problème avec !
4) La trad et le découpage
On en revient à ces histoires de traduction, un tutoiement par ci (qui semble mal placé à cause de la VF approximative de la trilogie alors qu’il n’y a pas toujours de raison pour vouvoyer), une faute par-là (Aldérande qui devient Aldorande, arrêtez d’utiliser les scripts VF des films ou alors mettez D2-R2 Z-6PO et Chiquetabbac). Mais surtout la traduction m’a paru par moments un peu trop littérale, notamment dans les dialogues de Vador, mais pas dans la BD Vador, donc je ne sais pas, je me fais peut-être des idées. Rien à dire sur le découpage, rien ne m’a choqué. Très bien de mettre les interludes « Conseil Jedi » à la fin des issues. J’aurai peut être juste mis les pubs après les Conseil Jedi plutôt qu’au milieu d’une issue…
5) Le choix des comics
J’en parlerai a priori juste cette fois. Déjà pour les numéros suivants il aurait été, je pense, possible d’intégrer un numéro de Kanan à chaque fois pour garder une pagination de 120 pages, après je dis ça car il s’agit d’une autre série régulière, en lien avec l’actu (Rebels) et c’est surtout ma favorite !
Sinon petite déception, pour ce numéro-là, j’aurai mis trois Star Wars et un Dark Vador pour éviter le spoil sur la conclusion du mini arc Cymoon qu’on a dans le numéro #1 de Vador. Ce que j’aurai rattrapé avec le numéro #2 en mettant trois Vador et un Star Wars.
Pour conclure il s’agit d’un magazine de qualité, bien relié avec une belle tranche (pas un truc tout plat où les pages s’envolent. La relecture en français m’a été salutaire et les petits articles d’Aurélien Vives m’apprennent toujours des choses !