Voici un ouvrage qui présente le travail en amont concernant le parc Star Wars Galaxy’s Edge qui a ouvert ses portes en 2019 aux USA. Et comme pour les livres du même types sur les films, on découvre de merveilleuses choses à l’intérieur.

Chaque chapitre débute par une présentation du projet et de son évolution, puis, on nous plonge dans une zone du par cet on retrouve plein de concepts sous forme de dessins, peintures, de modélisation 3D. Cela concerne essentiellement les environnements mais aussi les costumes, le tout sans oublier l’interaction avec le public. De temps en temps, on a quelques lignes entre les légendes des illustrations, histoire de donner des informations complémentaires.
Le parc a été pensé pour avoir une immersion maximum, ce qui a rendu difficile les divers designs car contrairement pour un film, il a fallu avoir une vision à 360° des choses.
En effet, les décors et les accessoires sont là pour durer, il faut alors apporter un soin particulier aux détails. Une ville entière a été créée et pas simplement quelques bouts de décors.
Les équipes se sont déplacées un peu partout dans le monde et sur les plateaux de tournage de Rogue One et les Episode VIII afin de trouver des inspirations.
Le visiteur se retrouve sur une planète nouvelle mais elle doit rappeler l’Univers Star Wars.
Ainsi, il faut dès l’entrée sentir que les lieux ont une histoire. On a des impacts de blasters, on a des droïdes et on a des personnages qui se baladent dans les rues et qui interagissent avec les visiteurs.

Même si les auteurs ont cherché une cohérence architecturale, il a fallu faire en sorte que chaque zone ait une identité propre. Les chapitres se suivent et se concentrent sur une zone en particulier. Et on nous rappelle souvent que tout a été pensé afin d’inclure le visiteur dans l’histoire, même quand il fait la queue dans les couloirs.
On commence par l’attraction ‘Alcatraz’ où le visiteur cherche la base de la Résistance pour finir dans un star destroyer du Premier Ordre.
On continue avec l’attraction ‘Millennium Falcon : Smuggler Run’ où l’on visite l’intérieur du vaisseau avant de partir à l’aventure avec Hondo Ohnaka. Il n’a pas été facile de le construire avec tous ces détails à respecter. On a quelques ébauches sur des idées non retenues comme une course poursuite en speeder bikes ou contre un chasseur de primes.
Un soin a également été apporté dans les échoppes et les boutiques de la ville (cantina d’Oga, musée de Dok-Ondar, boutique de Savi, club Kalilori, snacks en tout genre, …). D’ailleurs Coca-Cola a joué le jeu en travaillant sur un design très ‘starwarsien’ des bouteilles contenant leur breuvage.
Quand le visiteur entre dans un restaurant, il doit se sentir dans une galaxie lointaine, donc tout doit respirer ‘Star wars’, jusqu’aux menus. Une idée farfelue est venue sur la table avec l’utilisation d’un moteur d’un podracer comme source de chaleur pour un barbecue mais c’était trop compliqué à mettre en oeuvre. Et dangereux, aussi.
D’ailleurs les premières idées étaient très ambitieuses concernant toutes les parties du parc et il a fallu se résoudre à quelque chose de plus pratique et moins cher à construire.
D’autres idées étaient d’avoir de grands aquariums avec de grosses bêbêtes qui nagent le fluide.
Les boutiques à souvenirs sont également intégrées dans le paysage urbain avec des accessoires reconnaissables.
Avec beaucoup de questions sur les personnages qui devaient être soit de vraies personnes, soit des animatroniques.

Une partie se focalise sur les costumes des membres du parc qui donnent vie à l’avant poste. Les vêtements doivent être fonctionnels, faciles à porter, familiers tout en étant innovants. Le travail s’est d’abord penché sur la texture des tissus, puis, sir les couleurs et teintes.
Tout ça pour faciliter l’interaction avec les visiteurs.
L’immersion s’accentue avec l’utilisation d’applications via nos smartphones qui se transforment pour l’occasion en datapad. Ces applications permettent d’avoir des traductions (car beaucoup de choses sont en aurebesh), des informations, des cartes des lieux, etc …).
On a quelques mots sur la littérature autour de ce projet et sur l’hôtel de luxe à bord de l’Halcyon qui dénote de l’ambiance de Batuu.

Voilà, on a magnifiques peintures avec des paysages en grand alors que le projet ne concerne que quelques allées.
Ce qui aurait été bien, c’est d’avoir en fin de livre des photos du parc fini pour découvrir le résultat du travail effectué.
Quand on referme le livre, on a vraiment envie d’aller voir le résultat sur place.