La Saga a souvent été décortiquée selon différents points de vue telles que la philosophie, la géopolitique, la religion, la mythologie, etc …
Voici un autre point de vue.
Celui de la des sciences humaines et sociales.
L’auteur, Raphaël Vano, agrégé de l’enseignement secondaire, décrit la Saga en tenant compte des individus et de la vie en communauté, en société.

De nombreux thèmes sont abordés tels que l’amour, le convivialisme, le crime, la démocratie, la domination, l’économie, la guerre, le genre, le langage, la liberté, la négociation, le pouvoir, la religion, la socialisation, le travail, l’inné vs acquis, et quelques autres.
Ces thèmes sont présentés sous forme de glossaire avec des notions expliquées en utilisant Star Wars comme support, et toujours en restant dans le giron du social.
Ainsi, on étudie les comportements de divers personnages, oui, Luke, Leia, Han, Vador, en particulier, forcément, hein, histoire de comprendre leur position dans la galaxie Star Wars. Mais pas que, on a du Jabba aussi.

Et ce qui est intéressant, c’est que pour chaque thème, on aborde des notions qui elles même amènent à découvrir d’autres notions.
En fait, plus on cherche à préciser les choses, plus cela devient complexe car plus il faut tenir compte de divers facteurs.
Allez, un exemple, la socialisation (je zappe volontairement les définitions des termes car ce serait trop long à expliquer ^^).
La socialisation d’un individu peut-être présentée selon 3 définitions, qui se différencient selon les points de vue où on place l’étude, avec une socialisation primaire et secondaire. Pour déterminer cette socialisation, il faut tenir compte de l’habitus de l’individu.
Ce dernier étant intrinsèquement lié sa la position social, elle-même liée à ce qu’on appelle une structure de capitaux classés en 4 types (origine sociale et instruction).
Et ce n’est pas fini, il faut aussi intégrer le processus de subjectivation.
Oui, oui, ça fait beaucoup de nouvelles choses à entrevoir mais on comprend que le domaine social est finalement bien plus compliqué à modeler qu’il n’y parait.
Et c’est ainsi pour chaque thème, on donne une définition générale, mais elle ne suffit pas, alors on gratte, on gratte, et on se retrouve avec des fils entremêlés, interconnectés.
Les références à Star Wars sont évidemment nombreuses.

Voilà donc un bon livre d’introduction qui permet de voir Star Wars sous un angle moins fréquent en littérature analytique.
Ah, juste un truc qui fâche, on grince des dents à chaque mention de Georges Lucas. Non, non, pas de ‘s’ à George.